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MessageSujet: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeMar 16 Sep - 15:26

Encore au Chaudron Baveur, Alice riait de ce que lui racontait Torben. Sur que son frère n'avait aucune chance. Bien que très réservé, Keith avait toujours eu un faible pour les jolies de paires de jambes comme le disait si bien David quand il coincait son frère en pleine séance d'observation. Dans ces moments là, Alice était soit très gênée soit morte de rire. Il était toujours hilarant de voir comment David arrivait à les faire rire -surtout Keith. Mais maintenant c'était derrière. Peut-être qu'un jour, cela redeviendrait normal et Alice pourrait reparler à son frère sans problème.

-''Mon frère est très sensible aux charmes féminins si l'on peut dire ainsi' ricana Alice. 'Sinon, je viens d'Ecosse, près d'Aberdeen, je ne sais pas si tu connais. C'est assez tranquille et les alentours de notre maison ressemblent un peu à ceux de Poudlard. En fait, on est tout près du château. Les plaines enneigées sont magnifiques. Et comme c'est la Moldavie ? C'est l'Europe de l'Est, je crois ?'

Alice essayait de ne pas trop parler d'elle. Elle se laissait un peu aller quand le sujet lui plaisait mais elle se sentait mal à l'aise lorsqu'elle avait l'impression d'en dire trop sur elle. Bien sur, ce n'était pas n'importe qui. Elle avait confiance en Torben mais elle préférait garder des choses pour elle au lieu de les dévoiler. Oh évidement, savoir qu'Alice trouvait les alentours de sa maison superbes ne devait pas palpiter plus que cela Torben mais bon... On commençait par là et on finissait par parler des sujetss qui fachent. La Gryffondor en avait déjà fait l'expérience. Expérience qui restait un souvenir douloureux. La fois où elle avait parlé de son père, elle avait eu le droit à des 'Désolé' à la pelle, et elle n'en pouvait plus.

Ce dont Alice avait besoin, en ce moment, c'était de détente. Torben y arrivait toujours très bien et c'était l'une des raisons qui l'attiraient chez lui. -mais c'était loin d'être la seule. Elles étaient beaucoup trop nombreuses pour être citées. Cependant, l'Ecossaise avait conscience qu'avec Torben cela ne durerait pas éternellement. Elle le savait. Ils le savaient tous les deux. Pour l'instant, Alice vivait au jour le jour, profitant de chaque instant, sa main dans celle douce et chaude du jeune moldave. La jeune fille trouvait cela bien d'avoir sa liberté. D'être libre de faire ce que l'on veut. Faire des choses en couple et seul de son coté. Mais Alice avait horreur d'une chose: l'infidélité.

La jeune fille se secoua mentalement. Elle dérivait. Encore ... Elle ne comprit pas très bien ce que voulait faire le jeune homme quand il se saisit de ses mains. Elle prit ses gants et son bonnet avant qu'il ne l'embrasse une nouvelle fois. Pas de doute, Alice était sous le charme du jeune homme. Elle le vit inspirer à fond et elle l'imita. Soudain, la rouge et or fut incapable de respirer. Elle avait l'impression d'être comprimée contre un mur. Cela ne dura pas longtemps. En effet, et lorsqu'elle put respirer à nouveau, Alice avait la nausée. Elle tituba un instant et reprit contenance. Elle inspira à fond et se releva. Elle enfonça son bonnet sur les cheveux et jeta un regard circulaire.

La jeune fille en resta bouche-bée.

Ils étaient sur le toit d'un immeuble -certainement sorcier. La vue qui s'offrait à eux était superbe. La neige avait recouvert la ville de son manteau blanc. Le bruit de la ville les atteignait à peine. De là haut, on voyait les passants se presser ou se promener. La Tour Eiffel s'élevait face à eux, imposante et incroyable. Cela signifiait une chose: ils étaient à Paris. Alice était sans voix. Elle tourna un regard subjugé au jeune homme. Et finalement elle se jeta dans ses bras pour l'embrasser passionnément.

Quand elle le relacha, elle chercha sa main et glissa la sienne entre ses doigts. Les joues rougies par le froid, le baiser et l'émotion, Alice se sentait bien, loin de tout, loin de tous les problèmes.


-'Torben... '

Elle était à court de mots.

-'Merci ! Merci beaucoup !'

Son sourire n'avait été aussi éclatant depuis longtemps.

[HJ: Je sais y neige presque jamais à Paris, mais moi j'adore ^^]
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Torben Badenov



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Torben Badenov

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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeMar 16 Sep - 20:16

    Torben ne pu s’empêcher de sourire aux propos de sa petite amie. Si son frère n’était effectivement pas insensible aux atouts féminins, il allait être servit si sa sœur le rencontrait et s’il était à son goût, car là où Hannah était plus modérée, Lyra pouvait se montrer totalement délurée avec les hommes. Enfin, pas trop non plus hein, et puis, le moldave faisait bien attention à ce que sa cadette ne tombe pas sur –pardonnez moi l’expréssion-, des gros cons ! Tout simplement parce qu’il savait très bien comment lui-même pouvait se comporter avec les femmes et qu’il ne voulait pas que sa sœur subisse les assauts d’un homme qui pourrait lui ressembler de près ou de loin, jamais Torben ne permettrait que qui que ce soit puisse briser le cœur de sa sœur.

    Bref, Alice lui dit donc qu’elle venait d’Ecosse. Quel magnifique pays ! Taciturne, dur comme ses habitants, mais doux à la fois par sa beauté sauvage. Torben avait pris le temps d’y faire deux ou trois haltes depuis qu’il était en Angleterre et avait visité un peu les Highlands et les Lowlands, bien entendu en s’arrêtant un moment sur les mythiques marais de Falkirk et les plaines de Stirling, lieux magnifiques tant par leur beauté que par leur valeur historique, symbolisant les luttes d’indépendance de l’Ecosse contre leur envahissant voisin anglais. Bannockburn fut aussi visitée par le moldave, et il avait même retrouvé une pointe de flèche, sans doute utilisée par les gallois lors de la célèbres bataille. Contrairement à nombre de ses amis et collègues sorciers, Torben badenov se passionnait pour l’histoire moldue…



    - J’aime beaucoup l’Ecosse, ce pays ne ressemble à aucun autre. Le mien… Le mien est beaucoup moins montagneux. On n’a que quelques monts et collines. J’habitais un petit village perdu en pleine forêt, un village de sorciers, c’était commun chez nous. Mais ce village n’existe plus aujourd’hui. Les goules, elles se sont montrées particulièrement féroces cette nuit là… bref !


    Torben s’était trouvé un peu dépourvu devant la question de la jeune femme. Il ne voulait pas lui mentir, mais il ne voulait pas que leur relation soit entachée par une quelconque pitié. Il avait tout perdu mais même s’il ne pouvait passer outre et vivre sa vie, il ne pouvait pas non plus parler de sa famille. Non pas qu’il ne faisait pas assez confiance à Alice ou quoi que ce soit de ce genre, juste que raconter était toujours douloureux, et cela avait tendance à détruire totalement l’ambiance. Or, comme celle-ci était au romantisme, Torben s’en serait franchement voulu de tout foutre par terre ainsi.


    Lorsqu’il eut l’idée folle de partir tout de suite pour un pays étranger sans prendre le temps de faire de préparatifs, Torben respira à grand coup et tenta de contenir un peu son flux d’adrénaline et la peur qui commençait à tenailler son ventre : il n’avait jamais transplané d’aussi loin. Pensant fort à la tour Eiffel, il tenait à apparaître au dernier étage avec sa petite amie dans ses bras, et ferma les yeux en se crispant pour y arriver. Et là…. PAF ! le transport était en marche et Torben se sentit catapulter or de l’espace et du temps pour finalement sentir ses pieds atterrirent lourdement sur un sol qui crissa sous ses pieds. De la neige. En inspirant comme un dingue, il fut encore un peu plus au bord de l’apoplexie lorsque sa petite amie lui sauta dessus et l’embrassa plus passionément que jamais. C’était comme un alcool très fort ou de la drogue, bien que bien plus puissant. Son esprit se vrilla, ses pensées s’évanouirent, le tout au profit d’une réponse plus que chaleureuse à l’intention d’Alice. Lorsqu’elle se décrocha un peu de lui, elle vint prendre sa main et entremêler ses doigts aux siens, arrachant un sourire merveilleux sur le visage de Torben, qui se sentait véritablement heureux.



    - En fait je voulais atterrir en haut de la tour Eiffel… Mais content que ça te plaise ! Il est un peu tard pour tout visiter ce soir, si tu veux, je t’emmène dîner quelque part et on peut finir la soirée en promenade sur la Seine… Qu’en dis tu ?


    Torben ne s’était jamais montré romantique de toute sa vie, aussi était ce un peu dur de savoir quoi dire et quoi faire, mais l’improvisation lui semblait plutôt bonne, d’autant qu’il laissait parler ses sentiments et son affection pour la jeune femme. Il serra un peu plus fort la main d’Alice dans la sienne et lui déposa un tendre baiser dans le cou, avant de faire apparaître une petite flamme du bout de sa baguette, pour les réchauffer.
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeMer 17 Sep - 17:47

Aaah, l'Ecosse ! Alice avait toujours été fière de ses origines. Que cela soit ses origines Moldues-Sorcières ou Ecossaises. Si elle pouvait avoir honte de ce qui lui arrivait de faire ou de dire, Alice n'avait jamais honte de ce qu'elle représentait. C'était une Sang-Mêlée et elle en était très fière. Et le fait qu'elle soit Ecossaise lui plaisait bien. Beaucoup de personnes cependant mettait son caractère bien trempé sur le compte de ses origines. Cela faisait sourire Alice au début et maintenant, elle prend cela un peu pour de la discrimination. En quelque sorte. Les préjugés l'agaçaient énormément et elle adorait les gens qui cassaient ces idées reçues. Cela choquait tout le monde et ramenait chacun sur terre.

Devant ses yeux, la jeune fille voyait défiler les plaines et les montagnes enneigées de sa terre natale. Cependant, étant toute l'année à Poudlard, qui se situait elle-même en plein milieu de l'Ecosse, Alice n'éprouvait un plaisir spéciale à retrouver les plateaux et les cols tout blanc en hiver de l'endroit où elle vivait. Mais finalement, la Gryffondor s'en fichait pas mal. Elle aimait Poudlard, elle aimait Aberdeen. Elle aimait l'Ecosse, tout simplement, et cela lui suffisait amplement. Alice avait toujours su se satisfaire de ce qu'elle avait. Bien sur, elle savait obtenir certaines choses dans la mesure du possible et du raisonnable.

En tout cas, si Torben avait déjà mis les pieds en Ecosse, la gaffeuse quant à elle n'avait jamais foulé ne serait-ce qu'une fois le sol Moldave. Elle ne savait pas grand chose de ce pays et son flot de questions fut interrompu -avant même d'avoir commencé en fait- par Torben qui lui décrivait l'état de l'est. Moins montagneux ,.. Alice se demandait bien comment pouvait être ce pays.Cependant,le jeune serveur glissa une phrase qui refroidit la jeune fille. Les goules avaient semblait-il causé la destruction d'un village et avaient surement tué des personnes que le jeune homme connaisssait.


-'Oh !'

Ce fut la seule chose que put dire la brunette et c'était de surprise. Elle n'était pas stupide. Elle ne savait pas exactement ce qui s'était passé mais elle était certaine qu'un drame humain s'était produit. En tout cas, Torben ne voulait pas en parler. La jeune fille ne se repentit pas en 'Désolée, je ne savais pas !'. La Gryffondor avait détesté cela -cette pitié mêlée à cette hypocrisie venant de gens persuadés de comprendre ce qu'elle vivait et comment elle souffait. La période qui avait suivie la mort de son père avait été difficile justement à cause de cette compassion déplacée. Ces condoléances qui venaient de gens qu'elle ne connaissait pas.

La conversation prit fin sur ce point troublant et Alice ne chercha pas à approfondir le sujet. C'était la première fois qu'il faisait une allusion de son passé devant elle et elle ne désirait surtout pas le brusquer. De toute façon, la conversation reprit pour s'orienter sur Paris et peu de temps après, ils étaient en route pour la capitale Française. Il était spectaculaire de voir la distance que le jeune homme pouvait parcourir par transplanage. La Gryffondor devait attendre encore deux mois minimum pour commencer l'apprentissage.


-'J'en dis que c'est une excellente idée ! En tout cas, je n'aurais jamais cru que l'on pouvait transplaner aussi loin. Franchement ... Waouh !'

Dire qu'Alice était émerveillée était un euphémisme. Elle était subjugée : non seulement son petit ami (c'était étrange de qualifier Torben ainsi) était assez puissant pour parcourir une distance énorme (enfin de son point de vue, après elle ne savait pas qu'elle était la distance maximum parcouru par un sorcier modeste) mais la vue de Paris enneigé, et de nuit la fascinait ! Elle serra un peu plus la main de Torben dans la seinne. Elle resserra son écharpe et exhala de la buée. Son sourire heureux parlait pour elle.

La Gryffondor n'avait jamais été une romantique. Elle trouvait même le romantisme un peu ridicule. Généralement, cela la faisait grimacer mais les attentions du jeune homme lui plaisait.


-'Tu connais un restaurant sympa ? Coté sorcier ou moldu ?'
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeMer 17 Sep - 19:14

    Visiblement, Alice était aussi fière de ses origines que Torben pouvait l’être des siennes. Il était un sang pur, et même si lui ne voyait aucune différence avec un sorcier au sang mêlé, cela conférait un statut « supérieur » en termes de généalogie dans la mythologie Moldave. Ses origines remontaient à des siècles en arrière, lorsqu’une reine Russe d’origine allemande, Catherine, fit venir des dizaines de milliers de ses compatriotes pour peupler le sud de la Russie d’alors. Les ancêtres de Torben en avait fait partie, mais avaient bien vite fuit le Don, cette région fluviale où s’étaient établis les colons allemands. Ils y avaient préféré la Moldavie et l’Ukraine, alors en pleines luttes contre les Tatars de crimée, ces cavaliers redoutables.


    Depuis des siècles, les Badenov faisaient un temps de service dans l’armée magique de Moldavie et luttaient leur vie entière contre les bêtes qui vivaient dans l’ombre. Torben aurait dû effectuer ce service militaire l’année prochaine, mais maintenant qu’il faisait des études supérieures, il était sensé être exempt d’aller faire la chasse aux goules et aux trolls des montagnes. Mais au fond de lui, il savait que le meilleur moyen de venger la mémoire de ses parents serait de rejoindre une de ces troupes de sorciers d’élite. Mais sa quête était individuelle, et la vengeance ne devait être administrée que de sa main. La mémoire de ses parents serait seulement alors vengée.


    Torben remarqua bien évidemment la réaction d’Alice à l’évocation de son passé. Ce devait être la première fois qu’il parlait à quelqu’un d’autre ce qu’il s’était passé. Bon, il n’était pas rentré dans les détails, n’avait pas dit non plus qu’il n’avait plus de parent ni d’ami en vie. Tous étaient morts en même temps que son avenir. Le moldave était sincérement désolé d’avoir plombé l’ambiance mais il s’en serait voulu de mentir à sa petite amie, car même s’ils ne se connaissaient pas depuis si longtemps que ça et que ça faisait encore moins longtemps qu’ils étaient ensembles, Torben tenait vraiment beaucoup à Alice, qui le faisait se sentir à nouveau vivant, un peu comme lorsqu’on étouffe par manque d’oxygène, et qu’on finit par pouvoir à nouveau respirer.



    - Je ne veux rien te cacher, et je ne veux pas non plus être jugé. Juste que je n’ai plus de maison, et mes parents m’ont été enlevés. Tu es la seule à qui je l’ai raconté, à part mes sœurs qui ont survécu avec moi de justesse.


    Mais fort heureusement pour le jeune couple, la discussion s’était orientée vers une toute autre direction, à savoir que Torben avait proposé à la jeune femme d’aller dîner puis de se promener. Savoir ce qu’ils allaient faire le lendemain était au final bien secondaire, seul comptait l’instant présent, l’instant qu’il partageait avec une très jolie femme à qui il tenait beaucoup. Apparemment, Alice était épatée et cela fit chaud au cœur de Torben. Pour une fois que l’initiative qu’il prenait semblait être la bonne, il n’allait pas se plaindre ![/i]


    - Je connais juste une petite brasserie tenue par des gens du nord d’après ce que j’ai compris, et elle a vue sur l’Eglise Notre Dame, même si elle se trouve de l’autre côté du fleuve, près du quartier latin. On y sert des spécialités locales, si ça te tente on y va ! Par contre, pour demain, comment ça se passe, tu dois rentrer ou j’aurais le plaisir et l’honneur de passer une journée ici avec toi ?


    Torben espérait franchement passer un peu plus de temps avec Alice, en particulier parce qu’il savait qu’ils ne pourraient certainement pas se voir tous les jours… Fort heureusement, sinon il lui taperait bien vite sur le système ! Néanmoins, il savait dès lors qu’elle lui manquerait beaucoup quand elle sera de retour à Poudlard…
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeSam 20 Sep - 13:21

Ce qu'Alice recherchait et appréciait chez un garçon, c'était la sincérité. Elle ne prônait pas la franchise. Elle avait toujours dit qu'il valait mieux garder pour soi quelque chose plutôt que de l'enjoliver. Bien sur, elle avait parfaitement conscience qu'elle appliquait plus le dicton "Faite ce que je dis pas ce que je fais" que celui qu'elle se répétait souvent. En effet, elle avait elle-même menti à Torben. Elle n'avait pas autant de scrupules qu'elle aurait du en avoir étant donné que ce qu'elle lui avait dit lui paraissait tellement proche de la vérité. Elle avait conscience que son frère ainé en devenant de plus en plus éloigné prenait une voie dans laquelle Alice ne pourrait certainement jamais le suivre. Elle savait que Torben avait compris qu'elle cachait aussi quelque chose. Pour l'instant, ce n'était encore rien mais Alice avait conscience que cela la rongerait de l'intérieur et qu'elle se sentirait bientôt coupable de cacher une telle chose. Mais comment confier à son petit ami qu'elle avait l'impression que son frère devenait de plus en plus sombre et que derrière les conversations qu'ils tenaient, on suspectait une intolérance ignoble envers les enfants de Moldus et les Moldus eux-mêmes -alors qu'il était justement le fils d'un homme Moldu ?

Cependant, Alice préférait de ne pas accabler le jeune homme avec ses problèmes et elle sut qu'elle avait pris la bonne décision quand il lui avoua un morceau de son passé et la jeune fille sentit son coeur se serrer. Elle se demandait comment le jeune homme pouvait vivre avec une telle souffrance. Perdre un de ses parents était déjà suffisamment dur, mais perdre les deux ? Cela devait être dur. Et pourtant, le jeune homme était là face à elle, à l'air aussi serein que possible. Mais peu à peu, Alice prenait conscience que le jeune homme ne l'était pas autant qu'il le paraissait, qu'il devait souffrir jour après jour de cette disparition. 17 ans ... c'était jeune, trop jeune pour supporter tout ce poids. Devenir l'homme de la famille était dur. Alice le savait, pour avoir vu son grand frère souffrir de grandir trop vite.

La jeune fille glissa sa main à celle du jeune homme et la serra doucement entre ses doigts. Elle ne lui dirait certainement pas ces mots, vides de sens qui raviveraient sans doute la douleur du jeune homme. De toute façon, elle avait la gorge trop serrée pour dire quoi que ce soit. Merlin ! Elle était définitivement trop sensible. La Gryffondor battit des paupières et ravala ses larmes. Torben n'avait pas à supporter ses larmes. Finalement, Alice reprit contenance et avait assez repris le contrôle pour lui parler.


-'Torben ...' hésita-t-elle. 'Je ne te jugerais pas. Je suis heureuse -si l'on peut dire cela comme ca- d'être digne de ta confiance. Je suis consciente que ce n'est pas facile à garder et j'espère ne jamais te décevoir, ni trahir ta confiance. Je veux juste que tu saches que je suis là.'

Elle le regardait dans les yeux. Le souffle court, l'Ecossaise sut qu'elle avait de nouveau les larmes Elle détourna les yeux, par embarras. Elle n'aimait pas que les autres la voient pleurer. Mais depuis quelques jours cela devenait assez dur et elle n'aimait pas l'idée que les autres devaient supporter sa douleur.
Quelques minutes plus tard cependant, en haut de l'immeuble où Torben les avait fait transplaner, Alice avait retrouvé le sourire.


-'Je te fais confiance. Je ne connais pas grand chose de cette ville. On m'a toujours dit qu'elle était magnifique et je n'avais jamais eu le plaisir d'y aller. Merci énormément Torben. C'est superbe !'

Il se remit à neiger. La jeune fille remit son écharpe et son bonnet en place. Elle glissa ses gants dans une de ses poches. Le contact de la main de Torben sur la sienne la réchauffait bien plus que n'importe quel bout de laine, magiquement réchauffé ou non.

-'Normalement, je dois rentrer ce soir mais demain je suis libre toute la matinée. Demain après-midi, je vais devoir bosser', grimaça-t-elle.

La perspective de devoir travailler ne la séduisait guère. Mais les professeurs semblaient les tester de plus en plus et Alice croûlait sous une montagne de devoirs. Elle avait l'impression que chaque fois qu'elle en rendait un, elle se retrouvait avec deux autres, deux fois plus difficiles. L'idée que son travail l'empêchait de voir le jeune homme l'agaçait quelque peu. Elle savait qu'elle ne pourrait pas le voir souvent par la suite. Lui à Londres et elle à Poudlard. Et cela devait être ce qui la frustrait le plus.
Finalement, ils finirent par descendre du toit de l'immeuble. Ce fut à cet instant qu'Alice remarqua qu'il n'avait pas de manteau.


-'Torben tu n'as pas froid ? On est parti un peu vite, tu aurais peut-être du prendre une veste ou un blouson. ''

[Désolée du retard =S]
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeMar 23 Sep - 19:12

    Torben n’était pas du tout un imbécile. Il avait énormément de défauts. Il n’arrivait pas à s’intégrer dans ce nouveau pays par manque d’envie, de politesse, de plein d’autres choses. Il rêvait de la même chose toutes les nuits, venger sa famille en annihilant toutes traces des goules dans la Vieille Forêt. Il était également très fortement porté sur la bouteille, et même s’il s’était beaucoup calmé par rapport aux semaines précédentes, il n’en restait pas moins que le jeune homme sortait d’une période éthylique très prononcée. En plus de ça, il avait toujours eu la réputation d’être un coureur de jupons, ce qu’il était vraiment après tout, mais cette réputation lui était plus préjudiciable que son caractère. Bref, Torben n’était pas exempt de défauts, bien au contraire. Mais si on pouvait lui reconnaître une qualité, c’était entre autres le fait qu’il était plutôt bien doté d’un sens de discernement aiguisé.


    Il avait tout de suite sentit qu’Alice ne lui avait pas tout dit. Torben aurait pu effectivement s’en formaliser s’il sentait qu’il y avait anguille sous roche, c'est-à-dire s’il aurait sentit que la jeune femme était susceptible de le trahir de quelque façon que ce soit. Si le jeune serveur abhorrait bien un trait parfaitement humain, c’était la trahison. Les gens qui n’avaient aucun sens de l’honneur et qui en profitait pour entacher celui de la personne qui partageait leur vie n’étaient absolument pas dignes du moindre respect, c’était d’ailleurs tout le contraire. Aux yeux de Torben, il n’y avait rien de plus vil qu’un traître. Et il savait qu’Alice était digne de conscience. Elle n’avait pas encore eu d’opportunité de le lui prouver, mais Torben avait pu le sentir, ce problème, cette chose qu’elle ne voulait pas lui dire ne lui était pas directement préjudiciable, et le jeune homme lança un regard à sa petite amie, chargé du sens « tu pourras m’en parler quand tu l’auras décidé et pas avant ».


    Torben s’en voulait franchement d’avoir foutu toute l’ambiance romantique qui s’était installée entre eux en racontant cette partie de son passé. Il n’y avait pas de place pour les remords, le moldave en avait déjà trop sur la conscience. Il se sentait même un peu soulagé de s‘être enfin confié à quelqu’un. Le serveur n’avait évoqué l’épisode malheureux de son histoire qu’avec Lyra à l’occasion d’une dispute, mais à part cette fois là, absolument rien. Ce n’était pas un manque de confiance en qui que ce soit, non, juste qu’il ne connaissait personne. Allait il confier ce genre de secret aux mantes religieuses qu’étaient Krystel Raybrandt ou Narcissa Black ? Non…


    Sentir les doigts et la main d’Alice dans la sienne faisait bien plus de bien à Torben qu’une caisse complète de Whisky pur feu. Savoir qu’il avait tout perdu n’avait pas poussé la jeune femme à faire ce geste, enfin, le moldave ne le pensait pas. Elle avait juste montré son attachement et sa compassion envers lui qu’avec un geste, pas une parole. Cela voulait beaucoup dire. A jeune femme semblait vraiment touchée par son histoire et en semblait même affectée. Sensiblerie féminine ou compassion amoureuse ? Probablement un peu des deux. Cet épisode avait endurcit Torben et plus grand-chose ne pouvait l’émouvoir. Il avait vu beaucoup de choses cette soirée là…

    Les paroles d’Alice eurent pour effet de faire grandement chaud au cour de torben, qui sentait avoir enfin trouvé un appui, volontaire qui plus est. La jeune femme l’acceptait, lui et son histoire, et acceptait aussi de l’appuyer, par ces simples mots. Les deux jeunes gens ne se devaient rien, ne s’étaient rien promis et n’étaient ensembles que depuis le début de la soirée, et pourtant, il y avait déjà un espèce de lien entre eux. Torben le ressentait comme ça en tous cas, et répondit à Alice en lui déposant un baiser sur la main.



    - Je sais que tu ne me jugeras pas. Tu es bien plus digne de ma confiance que n’importe qui, tu mérites tellement de belles choses tu sais. Je te fais confiance, tu ne me trahiras pas, et tu peux compter sur moi en retour, je serais toujours là, pour toi.


    Torben, en concluant de cette façon, avait plongé son regard dans celui de la femme qui était en face de lui. Il voulait lui communiquer tellement de choses par ce regard. Lentement, il serra plus fort ses mains dans les siennes tandis qu’il s’avançait lentement pour déposer un baiser aussi tendre que fugace sur les lèvres d’Alice. Qu’elle était jolie… Elle semblait avoir été plutôt pas mal affectée par son histoire, mais elle retrouva bien vite le sourire à ses côtés, lui disant que tout cela était superbe. Torben était d’accord, entièrement, surtout lorsqu’il plongeait son regard dans celui de la jeune femme. Par contre, il fut beaucoup moins enchanté quand il sut qu’après cette soirée, il ne leur resterait que le lendemain matin…


    - C’est effectivement superbe, quand tu es là avec moi. Je suis heureux d’avoir pu faire quelque chose de bien ce soir en tous cas ! Par contre, tu voudras que je te redépose où vu que tu dois rentrer ce soir ? Si tu me dis Aberdeen, je vais essayer de pas trop manger, transplaner sur de longues distances ne facilite pas la digestion et ça te laisses des sensations désagréables !


    Torben avait tenté de finir en plaisantant pour cacher l’éphémère mélancolie qui s’était emparée de son cœur tandis qu’il pensait au fait qu’il n’était pas du tout sûr que la fréquence à laquelle il allait partager ce genre de moment avec Alice se fera de façon plus espacée… Tant que ça ne reprenait pas un mois, le jeune moldave s’en contenterait, il était prêt à tout de toute façon ! C’était frustrant de ne pas pouvoir rester plus souvent avec la Gryffondor, car même s’il ne voulait pas l’envahir, la voie une fois par semaine, c’était quand même peu !


    - Oh non, ça va, ne t’inquiètes pas, de toute façon nous ne sommes pas très loin ! Et puis, la cuisine française va bien me réchauffer, même si tu y parviens bien plus efficacement qu’un blouson… Sinon, tu ne m’as jamais dit, tu penses faire quoi après Poudlard ?


    Torben continuait de parler tout en marchant, main dans la main avec Alice, alors qu’ils s’avançaient lentement vers le bâtiment où se trouvait le restaurant…
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeDim 28 Sep - 11:16

Alice aimait avoir la confiance de quelqu'un. Elle appréciait toujours quand on le lui disait. Elle se sentait flattée et emplie de fierté. Des gens comptaient sur elle ... C'était agréable bien sur. Cependant, des fois, ces paroles de confiance accompagnaient un secret qu'Alice n'était pas toujours certaine de pouvoir supporter. Certains secrets étaient durs à garder pour soi et en ne les divulgant pas, elle pouvait se rendre coupable d'un crime. Le petit ami d'une de ses amies avec qui elle s'entendait très bien avait par exemple refusé de lui parler depuis qu'il savait que la Gryffondor avait été au courant que Sasha le trompait. En effet, la Serdaigle le lui avait avoué. Alice avait eu énormément mal à supporter cette confidence en attendant le petit ami officiel de Sasha déblatérer sur l'espoir et l'avenir qu'il mettait en leur couple.

C'était stupide et une vieille histoire mais elle hantait souvent Alice qui savait qu'elle n'était pas parfaite -et cela l'agaçait.
Elle avait eu peur que le secret de Torben soit dur à porter pour elle et qu'elle ne sache comment le garder sans en parler à ses amies proches -si elle en avait encore, étant donné qu'elle passait plus de temps avec Evey ou même avec Londubat qu'avec ses amies de Premières Années.
Cette fois-ci, la confiance que lui accordait Torben ne serait pas mis en péril par ses doutes. Le fait qu'il lui avoue ce qu'il le tracassait rassurait Alice. Elle se sentait tranquille, apaisée, comme si elle avait reçu ce qu'elle désirait. Et en effet, elle avait reçu la confiance de Torben, et cela valait bien plus que l'amitié d'un petit ami trompé par une de ses amies. Cela valait bien plus parce que cela touchait Alice au plus profond d'elle-même.

Malheureusement, elle se sentait coupable vis-à-vis de Torben. Coupable de ne pas lui parler de David qui semblait devenir mauvais de jour en jour, de ses craintes de perdre le peu qu'il lui restait de famille. Elle avait cependant compris que Torben savait qu'elle ne lui révélait pas quelque chose. Elle ne lui cachait pas d'ailleurs car il savait.La Gryffondor se sentait srtout coupable parce que Torben avait eu le courage de lui parler de sa famille et cela avait du être et elle n'était même pas capable de lui parler de ses doutes. Les mots ne voulaient franchir ses lèvres et restaient bloqués au fond de sa gorge. Ils lui brûlaient les lèvres et Alice en frissonnait presque de désespoir. Elle était bien trop émotive. Elle lui parlait quand le moment serait plus propice.

Alice était loin d'être une romantique mais elle aimait les conversations tranquilles avec Torben. Elle aimait tout ce qui allait avec. Elle aimait se sentir bien. Mais là, Torben lui avait parlé de sa famille. Et sans vouloir attaquer le garçon, il avait un peu plomber l'ambiance. Ce n'était pas contre lui, c'était une constation. La jeune fille n'avait pas besoin d'en rajouter une couche. De toutes façons, les larmes menaçaient de couler à tout moment, elle était bien incapable de dire quoique ce soit. Elle cligna des yeux à plusieurs reprises. Elle se sentit rougir, flattée par ce que venait de lui dire Torben. Elle glissa sa main sur celle de Torben et la pressa quelque peu.


-'Et j'espère rester digne de ta confiance le plus longtemps possible. Je ne te trahirais pas, je ne te jugerais pas, je ne te blesserais pas. Je veux juste que tu sois tout cela en retour pour moi.'

Alice jugeait un peu osé de sa part, d'exiger quelque chose comme cela de la part du garçon. Elle n'avait aucune droit sur lui et elle le savait parfaitement. Elle n'était pas idiote. Enfin si, peut-être un peu. Qu'est-ce qui avait bien pu lui prendre de dire une telle chose ! Lui promette pareille engagement. La Gryffondor n'était pas le genre à trahir une personne ou un secret mais elle ne pouvait promettre de ne pas juger ou de ne pas blesser quelqu'un. Elle était si maladroite que parfois, dans ses paroles, elle ne se rendait pas compte du mal qu'elle pouvait causer à autrui et c'était particulièrement génant.
Cependant ses doutes furent balayés par leur arrivée à Paris. Dans les bras de Torben, elle se sentait bien tranquille. Le froid l'atteignait à peine. Elle se sentait rougir sous les compliments du jeune homme.


-'Merci ! Mais ne sois pas si négatif, depuis que je suis arrivée au Chaudron Baveur, ou à chaque fois que je suis avec toi, tu me combles d'attention et je dois dire que c'est largement suffisant. Alors que tu m'amènes ici ... Tu ne peux même pas imaginer à quel poin cela me rend heureuse. En tout cas, j'espère qu'Aberdeen ne sera pas trop loin pour toi.'

Elle sourit à la plaisanterie du garçon mais son sourire n'atteignit pas ses yeux. Pourquoi sa mère avait-elle tenu à ce qu'elle rentre ce soir ? Alice savait qu'elle allait avoir du mal à quitter le garçon. Elle s'attachait à lui, un peu trop d'ailleurs. Elle aimait être indépendante et savoir qu'elle avait de plus en plus besoin de la présence du garçon à ses cotés la terrifiait.

-'Je n'ai jamais gouté à la cuisine Française, mais apparemment c'est un véritable délice. '

La jeune fille rougit d'avantage encore aux paroles du serveur. Comment faisait-il pour toujours trouver les mots pour la faire ainsi perdre ses moyens ? Etait-elle si transparente que cela ? L'Ecossaise mit ses bras autour du cou du jeune homme pour l'embrasser. Quand elle le relacha, elle glissa sa main dans celle du jeune homme alors qu'ils prenaient tous deux la direction du restaurant.

-'Je voudrais être Auror. C'est quelque chose qui me tient particulièrement à coeur depuis quelques temps. Je voulais bosser àla R.I.T.M. ou être alchimiste mais il me semble plus utile de protéger et de sauver des personnes. D'en retrouver et d'en aider. Cela me parait essentiel surtout par les temps qui courent.'

Immédiatement, la conversation avec les autres Gryffondor et Emmeline Vance lui revint à l'esprit.

[HJ: AIE !!! Je suis vraiment vraiment désolée !! Embarassed ]
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeMer 1 Oct - 20:45

    Torben ne savait absolument pas où cette relation allait bien les mener tous les deux. Lui, était un jeune homme sans famille, sans argent, sans bien d’aucune sorte, et sans honneur. Il n’avait rien. Il n’avait pas non plus de destin. Le jeune moldave avait l’intention de venger son honneur et sa famille même si pour cela il allait probablement y laisser la peau. C’était sympa, de faire un tel cadeau à Alice. Soudain, Torben eut même l’impression qu’il devait tout de suite arrêter leur relation, car s’il savait qu’il était déjà épris d’elle et que ce serait dur de la laisser tomber, cela risquait de devenir encore plus dur si ça durait entre eux. Le choix était cruel, mais en même temps, le serveur ne voulait pas finir seul, au moins une fois dans sa vie, il voulait le goût de la passion, et pas seulement de la passion charnelle…


    Mais il se devait de dire ses intentions à Alice, ne serait ce que par respect, et lui laisser le choix de continuer ou pas. En même temps, s’il lui disait, comment pouvait elle réagir autrement qu’en le quittant ? On ne sortait pas avec quelqu’un qui est condamné. Mais il ne pouvait pas non plus lui mentir pour profiter lâchement de son ignorance… Ahhh cruel dilemme ! Mais le respect et le peu d’honneur qui restait au moldave lui inculquait le devoir de tout réveler à Alice, même si cela serait très dur à entendre et à dire surtout. Comment dire à la femme dont on désire qu’elle soit à nos côtés que l’on risque bien de mourir avant la fin de l’été prochain ? Encore fallait il trouver le moment approprié à de telles révélations, ce qui était franchement difficile !


    Alice semblait rester profondément touchée de la confiance que lui accordait Torben, et semblait tout à fait sincère dans ses paroles, ce qui confortait le moldave dans l’idée qu’il s’était faite d’elle. Peut être ne l’avait il pas idéalisée finalement, peut être était elle aussi formidable qu’elle en avait l’air. C’était même sûr. Être aux côtés d’une femme aussi formidable rendait cependant la tâche ardue au moldave, qui se sentait un peu mal à l’aide de la dernière révélation qu’il devait à se petite amie. Il devait vite tout lui déballer, avant la fin de la soirée, avant même de commencer quoique ce soit, car si cela se déroulait mal, au moins les remords ne seraient ils pas aussi profonds que s’ils auraient eu le temps de bâtir quelque chose ensemble.


    La jeune gryffondor semblait cependant génée à son tour. Peut être que le fait que Torben lui ait parlé de ses secrets l’avait elle mis mal à l’aise, car elle-même ne voulait pour l’instant pas lui parler de ce qui la tracassait. Peu importait au moldave, il était prêt à attendre le temps qu’il faudrait pour être digne de la confiance d’Alice Mc Pherson. La jeune femme lui promit de ne pas le trahir, de ne pas le juger, ni rien qui puisse lui porter atteinte. Torben se sentit le cœur gonflé d’amour, de fierté et de satisfaction, d’autant plus qu’elle voulait que la relation soit réciproque…



    - C’est la première fois que je promets ce genre de chose, mais je te le promets Alice. Je ferais de mon mieux pour te mériter, et c’est loin d’être chose facile tant tu es quelqu’un de bien.


    Torben était totalement sincère dans ses propos, mais n’eut pas le temps de réfléchir à la question car Alice avait embrayé sur un autre sujet. Elle le remercia des attentions qu’il lui procurait à chacune des fois où ils se voyaient. Torben ne put s’empêcher de sourire lorsque sa petite amie lui avoua qu’elle était franchement heureuse. Au moins n’était cez pas une relation unique, ils semblaient prendre tous deux du bon temps en la compagnie de l’autre. Aberdeen ? Faisable, mais il auront froid dans la nuit en rentrant…


    - je suis content que tout àa te plaise… Aberdeen ? C’est faisable ! Peut être pas en une fois vu que je suis pas un expert mais au pire on fait escale à Londres ! Comme ça, pas de soucis, et vu qu’il doit faire bien froid dans le nord, on aura qu’à se rajouter des couches de vêtements au chaudron baveur. Pour la cuisine française, tu vas voir. C’est plus raffiné qu’en Angleterre et en Moldavie, y’a aussi plus de choix, mais c’est plus cher ! Bref, on va goûter tout ça…


    Torben ne s’était jamais retrouvé dans ce genre de situation auparavant, à Paris, dans une situation romantique, avec une véritable petite amie, main dans la main, prêts à passer une superbe soirée. Non, d’ordinaire, le moldave connaissait plutôt les beuvries, les bouges mal famés, les filles faciles et peu regardantes et une soirée pleine de débauche. Se ranger lui faisait le plus grand bien. Alice lui faisait de toute façon beaucoup de bien, rien que par sa présence… Mais le serveur sentait une boule naître dans son ventre en pensant à la chose qu’il lui restait à dire à Alice pour être tout à fait franc et honnête avec elle. La Gryffondor déblatérait à présent sur ses perspectives d’avenir, plutôt glorieuses comparées à Torben, qui se décida à se lancer… Il s’arrêta face à Alice et la regarda droit dans les yeux en lui prenant ses deux mains.


    -Tu as de nobles projets d’avenir, et je te vois bien dans ces domaines… Mais tu sais, il faut que tu saches encore une chose sur moi. Outre mon passé ténébreux et ces dernières semaines gâchées dans l’éthylisme, j’ai aussi mon avenir qui est touché par les évènements de l’été dernier. Tu sais, chaque moldave doit effectuer un service civil auprès de notre bureau de la défense, chasser les goules, les trolls, ce genre de chose quoi. Jusqu’ici, par ce que j’étudiais à l’étranger, j’y échappais, mais maintenant que je ne suis plus à poudlard, je devrais passer au minimum trois mois dans mon pays. Et je te le dis sans détour et avec franchise par ce que je ne veux rien te cacher. Je vais retourner chez moi pour un temps. C’est plus fort que moi, chaque nuit, je ressens l’appel de tous ces gens qui sont morts, mes parents, mes amis, et jamais je n’aurais de paix tant que je ne serais pas entré dans les bois à la recherche des goules… Et si je te dis ça, c’est pour que tu saches que je ne suis pas quelqu’un de très bon, mais aussi que j’ai de bonnes chances de ne pas revenir d’une telle entreprise. Je veux te le dire, je ne veux pas te mentir, et je comprendrais si tu déciderais d’en rester là avec moi.
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeDim 5 Oct - 22:01

Lorsqu'elle était rentrée en Sixième Année, Alice s'était fixée des objectifs. Elle avait décrété que maintenant que les B.U.S.E. étaient derrière elle, elle pouvait sans problème passer plus de temps avec ses amies, travailler sans excès et surtout arrêter de titiller Londubat. Trouver ou sortir avec quelqu'un n'avait pas été dans ses priorité. Et aujourd'hui, elle avait presque abandonné ses amies -ou alors c'était l'inverse, Alice n'en avait aucune idée pour tout dire. Elle travaillait comme une malade -il faut dire que les profs les chargaient de devoirs- et passait son temps à s'engueler avec l'autre crétin. Et, pour parfaire le tout, elle sortait avec un garçon - très charmant soit dit en passant.
Non, en effet, elle n'avait respecté aucun de ses engagements.

Mais aujourd'hui, Alice jetait ses bonnes résolutions de rentrée scolaires à la poubelle car elle avait conscience qu'elle ne les tiendrait jamais. En ce moment-même, main dans la main avec Torben, la Gryffondor espérait que cela ne se finirait jamais et était heureuse de ne pas s'en être tenue qu'à la liste parfaitement stupide qu'elle avait dressé avec ses amies parce qu'aujourd'hui elle ne serait pas là à profiter de ce moment de repos et quiétude. Ok, de toute façon, elle ne tenait jamais ses engagements lorsqu'ils ne concernaient pas des problèmes sérieux ou des choses importantes. Alice, bien que très exigeante vise-à-vis du travail ou de sa manière de réagir face à son entourage, était d'une insouciance rare quand il s'agissait du reste.

Mais ne nous égarons pas ... en ce moment-même, Alice angoissait quelque peu. Elle se demandait ce à quoi les ménerait leur relation. Ok, elle le trouvait charmant, ils se faisaient mutuellement confiance et appréciait les mêmes choses, mais cela suffisait-il à batir une relation sérieuse ? Elle n'était pas
amoureuse de Torben, elle le savait, malgré le bien-être qu'elle ressentait en sa présence. Mais le fait est que malgré tout ce qu'il lui avait confié, elle ignorait tout une partie de sa vie antérieure et elle-même avait éludé certaines choses plus ou moins importantes. Où pouvait bien les mener une ébauche de relation basée sur des secrets personnels ?
Alice aurait aimé tout raconter au jeune homme sur sa vie, sur ses doutes, lui dire et arrêter d'être aussi égoïste. Sa situation était bien moins difficile que celle de son petit ami. Le problème était juste que les mots ne voulaient franchir ses lèvres, refusaient de s'aligner pour former des phrases, repoussant l'idée de narrer l'histoire de la jeune fille et de confier ses doutes.

C'est pour cela qu'Alice se sentait coupable lorsque le jeune homme lui répétait qu'il avait confiance en elle et que c'était une fille bien. Rougissante, elle triturait ses doigts nerveusement. Elle n'était pas quelqu'un de très bien. Ok, elle savait se montrer gentille et généreuse, elle était d'une tolérance à toute épreuve et d'une loyauté sans faille. Cependant, elle était égocentrique, insouciante, baggareuse et n'était pas emplie de bonnes intentions la plus part du temps. loin de là même. Même si ces intentions n'étaient pas si terribles que cela.


-'Je ne te demande rien Torben. Aucune promesse, aucun serment', lui dit elle en le regardant dans les yeux. 'Je ne veux rien de tel. Je ne suis pas comme ca. Je ne te demande pas d'être parfait. Je ne suis pas vraiment un cadeau et je ne suis pas certaine de mériter de tels compliments. Ce que je veux, c'est passer des moments avec toi. Je veux juste que tu sois Torben, que je sois Alice et que le reste ne compte plus.'

Alice appréciait la façon dont Torben cherchait à lui plaire. Elle était touchée par toutes ses attentions. Elle qui d'ordinaire trouvait cela ridicule était beaucoup plus flattée qu'elle ne l'avouerait jamais. Parce que jamais personne ne s'était donné autant de mal pour la satisfaire et ca, cela touchait la jeune fille. Ca lui allait droit au coeur. Elle avait l'impression de profiter de tout cela et ca avait le don de la mettre plutôt mal à l'aise. Qu'avait-elle fait pour mériter cela ? Au fond d'elle, l'Ecossaise n'était pas sûre qu'elle soit la personne la plus indiquée pour rendre Torben heureux.
La jeune fille esquissa un sourire.


-'Vivement que je sache transplaner,' fit-elle avec bonne humeur. 'Cela doit-être bien pratique. Même si la sensation n'est pas spécialement agréable en fait. La seule cuisine étrangère à laquelle j'ai gouté est l'Américaine. Alors je ne dis pas non pour gouter des plats nouveaux, surtout qu'apparemment la cuisine française est excellente. '

Elle grimaça un peu quand Torben évoqua le prix. Elle sortit de sa poche de la monnaie moldue. Elle ne savait pas ce que la livre valait en France. Elle était plutôt mal barrée. Elle ne savait pas du tout si elle avait assez. Cependant, alors qu'elle allait en discuter avec son ami, il lui parla de son orientation. Avec fougue, Alice lui exposa son projet d'avenir. Auror ... Rien que l'idée d'un jour faire partir de cela, de l'Elite, lui faisait tourner la tête. Ce n'était pas demain la veille qu'elle y arriverait, ok, mais l'espoir fait vivre, non ? Surtout que les paroles de Dumbledore l'avaient plus que jamais convaincue qu'elle pouvait y arriver.
Mais peu à peu, Alice perdit de son sourire alors que Torben parlait. La jeune fille n'était pas sure de mesurer tout ce qu'il lui disait.


-'Nobles ?'Fit la jeune fille avec un sourire ironique. 'Je ne pense pas. Il n'y a rien de noble dans le fait de vouloir faire ses preuves, ou de vouloir combattre ce qui se profile à l'horizon aux cotés ...'

*... de l'Ordre du Phénix !*

-'... du Ministère. Je pense même que c'est prétentieux de ma part de prétendre pouvoir réussir dans pareil domaine. C'est dur apparement.'


Elle s'arrêta quelques instants.

-'Que veux-tu que je te dise ? Veux-tu m'entendre dire que je souhaite que l'on ne se voit plus parce que je ne veux pas souffrir par la suite ? Parce que cela n'arrivera pas. Je t'ai trouvé et je n'ai pas l'intention de te perdre maintenant, parce que j'ai eu peur de souffrir. Je veux profiter de chaque instant. Nous avons tous les deux nos devoirs. Si tu dois effectuer ce service militaire, je ne pourrais rien contre cela. Cela ne me plait guère de te laisser y aller, mais c'est la vie, je n'y peux rien, on n'y peut rien. Je veux juste que tu saches qu'à ton retour, je serais là. Normalement. Si la menace qui plane au dessus nos têtes me le permet.'

Alice se mordit les lèvres. Elle n'avait jamais eu l'occasion de parler de cela avec Torben. Elle ignorait ce qu'il pensait de la situation. Elle savait cependant qu'il ignorait qu'elle était au courant de ce qui aller bientôt arriver. Dans une certaine mesure bien sur.
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeLun 6 Oct - 20:29

[HJ je passe mes rps a la première personne ^^]


    Je ne savais pas si Alice parviendrait ou non à bien me comprendre tel que je suis. J’ai toujours été d’un naturel compliqué, c’était le moins que l’on puisse dire ! Déjà, il y avait le fait que je sois totalement versé dans des aspirations de revanche qui pouvaient clairement rebuter Alice. Qui voudrait d’un petit ami violent et ne désirant que la mort ? Certes, aux yeux de la société, cela pouvait paraître tout à fait sensé vu ce que sa famille avait subit, mais quand même. Moi-même je me faisais un peu peur parfois à ce propos. Heureusement qu’il y avait de quoi se rattacher au monde normal… A côté de ça, il y avait aussi ce passé plutôt lourd d’adepte des boissons alcoolisées en général et fortes en particulier. Mon attrait pour les jolies femmes aussi… Bien que j’estime être loin d’être le macho alcoolique et infidèle des clichés, je devais reconnaître avoir cependant tout le temps aimé le bon alcool et les bonnes femmes…


    J’avais essayé de mettre Alice en garde contre tous ces aspects de ma personnalité, et même si la jeune femme semblait vouloir continuer en ce chemin avec moi, en tous cas pour le moment, je commençais cependant à sentir tout de même une certaine zone d’ombre quant aux intentions de la Gryffondor. Moi, pour le moment en tous cas, savais ce que je voulais. J’avais bien l’impression d’être enfin tombé amoureux plus de deux jours d’affilée de la même personne, avait un job et un logement, vous vous rendez compte ? Mais elle ? Pourtant, malgré mes interrogations, j’étais conscient d’afficher mon fatalisme habituel. Pas d’importance. C’était ma logique. Si je me retrouverais seul, tant pis pour moi. Au moins me resterait-il la vie. Si mes sœurs n’adhéraient pas à mon nouveau mode de vie, alors je n’aurais plus de famille. Et je n’y pourrais alors plus rien.


    Le fait aussi qu’Alice m’affirma qu’elle ne me demandait rien me rassura tout autant que cela me faisait m’interroger. Aucune promesse ni serment ? Certes, c’était tout à fait habituel pour moi de ne rien promettre et encore moins de proférer un serment de fidélité ou autre alors que je ne sortais avec une fille que depuis une petite poignée d’heures. Au contraire, je n’étais pas du tout du genre à promettre cela. Moi-même j’arrivais à m’étonner de m’être promis intérieurement de rester fidèle à Alice tant qu’elle voudrait bien de moi. D’ordinaire, je me fichais bien de ces questions éthiques, tout autant qu’on s’était fichu de moi par le passé en la matière. En amour comme envers les traîtres, j’avais toujours fonctionné selon le modèle séculaire « un prêté pour un rendu ». D’un côté, heureusement qu’elle ne me demandait pas d’être parfait, car c’était là un objectif bien difficile à atteindre, en particulier pour le moldave orphelin et instable que j’étais.…



    - Ne t’inquiètes pas, je sais tout ça. Tu es vraiment quelqu’un de bien, crois moi. Attends de me connaître vraiment à fond et tu verras qui n’est pas le cadeau dans cette pièce ! Je veux juste que ça se passe bien entre toi et moi, et je suis prêt à faire pas mal de choses dans ce sens…


    De mes attentions et de moi en général, Alice semblait être tout à fait satisfaite, mais je ne pu m’empêcher de remarquer l’ombre qui était passée sur son visage. Cela lui convenait apparemment l’effet que j’avais cru voir apparaître sur son visage indiquait le même genre de malaise que lorsqu’on se faisait des révélations et que je suspectais qu’elle ne garde des choses pour elle. Etait ce lié ? J’espérais simplement ne pas être la cruche de l’histoire, et ne pas m’en prendre encore plein la tronche si tout ça éclatait. Cependant, toutes ces suppositions furent prestement chassées par un des magnifiques sourires dont Alice avait le secret…


    - Le transplanage est à peu de choses près ce qu’est la voiture à un moldu. C’est rapide et désagréable ! Mais c’est vrai que face à un danger, si tu n’es pas face à des sorciers qui peuvent t’empêcher de transplaner, savoir le faire peut te sauver la vie… Pour la cuisine, j’ai goûté un peu de tout, surtout pour arriver en Grande Bretagne. J’ai dû faire le voyage de nuit et à balai pour transporter toutes mes affaires. La cuisine française est de loin la meilleure, mais j’aime beaucoup aussi la cuisine allemande, je raffole de leurs plats, même si j’avais l’impression que mon balais se traînait un peu avec tout ce que je mangeais !


    Je plaisantais bien évidemment, ou plutôt avais je raconté cette anecdote sur le ton de la plaisanterie. En vérité, j’adorais la viande et le fromage, donc en Allemagne et dans le nord de la France, j’étais servit puisque tous les plats étaient fait avec cette base ! Le Welsh de France, le Waterzooï belge, le poj’tleveesh flamand ou encore la bonne vieille choucroute allemande. En fait je crois que j’avais noyé l’ennui et la mélancolie du voyage, ou plutôt de mon exil, dans la nourriture. Ou dans la boisson. Vin français, bière belge et du nord de France, Schnaps allemand et bien entendu la « goutte », ces alcools forts qui vous font fondre les boyaux ! peut être fallait il que je n’évoque cependant pas ce dernier aspect de mon voyage…


    Alice semblait sortir de la monnaie à l’évocation du prix, mais quand elle compta ses pièces, je lui refermais doucement la main pour lui signifier qu’elle n’avait rien à payer. Je n’étais peut être pas français, mais la galanterie ça me connaît ! Et puis, l’aspect pratique était que moi j’avais un salaire qui me permettait ce genre de chose, tandis qu’Alice dépendait de ses parents, elle devait donc à mon avis en tous cas, faire attention à ses dépenses ! Cependant, lorsque j’avais commenté les perspectives d’avenir d’Alice, celle-ci parût s’en formaliser, ce que je ne compris pas. Et sa réponse à ma douloureuse tentative de vengeance fut totalement surprenante. Je m’attendais soit à une approbation totale, soit à un refus total. Elle semblait énervée et son ton avait changé, mais qui ne serait pas un pau faché par la tournure des évènements ? Au moins, Torben lui aurait tout dit de ses projets…



    - Peut être est ce prétentieux, et peut être n’est ce pas noble. Chez nous, ceux qui se battent contre le mal sont plutôt bien vus, je sais pas ce qu’il en est ici. Mais je sais, ou plutôt je sens, que tu peux y arriver. Tu es intelligente. Tu es à Gryffondor, tu n’est donc pas poltrone. Tu as tout pour réussir dans ce domaine. Après, seul l’avenir pourra me donner tord ou raison, mais je crois en tes capacités, Alice. Tu sais, ce service civique s’effectue en général auprès d’affaires civiles, mais vu ce qu’on a subit, mes sœurs, moi et mes… mes parents, je ne peux pas faire autrement que ça. Cela peut paraître vil de se venger, mais je sens que je ne pourrais plus vivre tant que ça ne sera pas fait. J’ai l’impression de devenir fou depuis que c’est arrivé…


    Je ne voulais pas le montrer, par fierté et aussi par un certain manque de sensiblerie, mais les paroles d’Alice, même dites sur un ton qui pouvait sembler très hâtif et irréfléchit, avait induit que même si elle ne m’aimait pas, au moins tenait elle un minimum à ma petite personne. Je ne savais pas qu’en penser, ni même si je devais m’en réjouir. En fait, je ne voulais pas avoir de faux espoirs. Pour une fois que j’en tenais une bien, je ne voulais pas la laisser m’échapper…


    Ca me touche ce que tu me dis…


    Un mot avait fait tilt dans ma méoire. Menace ? Instinctivement, cela m’avait rappelé tous ces racontards et ces rumeurs qui tournaient dans tout le quartier du chemin de traverse et de l’allée des embrumes, sur une armée maudite de mages noirs qui viendrait tout dévaster et tout le tralala. Dans les faits, il se passait effectivement des choses anormales et des puissances occultes étaient à l’œuvre. Au fond de moi, je savais depuis mon entrevue avec l’inspecteur Page que je devais faire très attention, car toutes ces rumeurs avaient un fond de vérité. Ce n’était qu’une question de temps.


    La menace ? Tu parles du mage noir, de ses rejetons des ténèbres et de tous ces enlèvements et assassinats ? La police m’a déjà questionné sur ces évènements, et ils ne savent pas quoi faire. Même moi, j’avais l’impression d’en savoir plus qu’eux. Personnellement, je sens que toute cette histoire sent mauvais, et quand ça va exploser ça va être terrible…
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeMer 8 Oct - 13:59

[HJ: Désolée, c'est pas terrible ><"]

Alice se sentait bien. Très bien même. Plus que bien ...
Comment pouvait-il en être autrement quand elle se retrouvait face à Torben. Il était rare qu'elle se sente aussi détendue en présence de quelqu'un et qu'est-ce que cela pouvait être agréable de passer un moment avec lui, par Merlin ! Se sentir en confiance, être à l'aise et heureuse lui faisait du bien. Être aussi heureuse et se sentir aussi bien qu'après une bonne rasade de Whisky Pur-Feu cent pour cent Ecossais qui vous brûle l'oesophage avant de se répendre dans l'estomac et procurant une sensation réconfortante et agréable, comme s'il on était enfermé dans un cocon. Et là, la jeune fille se sentait enfermé dans un cocon et ne s'en plaignait nullement. Elle n'avait aucune envie d'en sortir, et pourquoi le voudrait-elle d'ailleurs ?

Alice glissa ses doigts contre ceux du jeune homme presque amoureusement. Elle ne savait pas du tout si elle était amoureuse de lui, mais elle était consciente qu'il lui plaisait énormément et qu'elle se sentirait mal sans lui. En avait-il seulement conscience, lui ? L'Ecossaise n'en savait rien, trop occupée à se perdre dans le regard sombre de son compagnon. Que lui arrivait-il ? Elle qui d'ordinaire n'était pas du genre mièvre se prenait à rêver que ce moment ne se termine jamais, qu'elle puisse espérer continuer longtemps à marcher aux côtés du jeune homme. Elle si rationnelle devenait totalement irrationnelle en présence du serveur, anciennement Gryffondor. Ce gars avait le chic pour lui tourner la tête que cela devenait assez effrayant pour elle. Mais pour le moment elle préférait ne pas y faire attention, pour n'avoir qu'à écouter la voix reposante du jeune homme qui avait plus l'allure d'un adulte que d'un élève qui a mis fin à ses études à peine un mois auparavant.

Alice ne put s'empêcher de rougir. Par Merlin ! Elle se rendait compte à quel point elle avait de la chance. Elle ne savait peut-être pas grand chose du jeune homme pour savoir ce qui pouvait le boulverser mais elle le prenait tel qui l'était c'est à dire un être humain avec certainement des défauts mais avec aussi des qualités. Les zones d'ombres qui parsemaient le portrait du jeune homme pour l'instant ne l'effrayaient pas. Chacun avait ses secrets. La seule chose que pouvait redouter la Gryffondor c'est se rendre compte qu'elle aurait préféré ne rien savoir de ce qu'il ne lui disait pas. Cependant, une voix lui murmurait dans son esprit qu'elle se mentait. Comment réagirait-elle si les secrets de Torben la terrifiaient ? Elle espérait qu'elle ne se montrerait pas lâche et affronterait la réalité comme la Gryffondor qu'elle était. Quoique ce fut, il fallait qu'elle y fasse face sans recul.


-'J'espère ne pas te faire douter et ne pas perdre ta confiance,' fit elle avec un pâle sourire, visiblement préoccupée. 'J'aimerai que tout se passe bien entre nous et qu'il n'y est pas trop de problèmes. Juste un détail : je porte la poisse comme personne !'

Elle fit une grimace. Elle n'aimait rappeler qu'elle était d'une maladresse et d'une malchance maladive. Quand Peeves lançait des bombes à eau, généralement, elle en recevait une. Il n'était pas rare qu'elle se prit les pieds dans un tapis ou sur une table surélévée. La Gryffondor avait remarqué que parfois, quand elle disait quelque chose à quelqu'un pour plaisanter, cela portait malheur à cette même personne. La jeune fille chassa ce sujet de son esprit. Elle était vraiment trop naïve.


-'C'est aussi pratique que la voiture ? Ca doit être génial. Et plus rapide aussi, d'ailleurs ! Surtout dans une embuscade,' rajouta-t-elle songeuse, pas spécialement séduite par l'idée de fuir. 'En tout cas, ca doit être plus pratique que le balai. Tu as du gallérer pour arriver en Grande Bretagne en balai. J'en serai totalement incapable moi, même si on m'y forcait. '

Elle frissona, terrifiée à l'idée de se retrouver à plus de quarante mètres du sol avec pour seul appui un balai. Pour elle, un balai servait principalement à faire le ménage mais bon ...

-'Tu as gouté à la cuisine allemande ?' Releva-t-elle surexcitée, peut-être un peu trop. ''Qu'est-ce qu'ils cuisinent en général ?'

La jeune fille éclata de rire quand il plaisanta. Elle se détendit instinctivement. Elle serra un peu plus les doigts du jeune homme dans les siens. D'un certain coté, il avait de la chance. Il avait eut le plaisir de goûter à des cuisines étrangères. Alice adorait voyager, découvrir de nouvelles cultures. Goûter à de nouveaux mets ne pouvait que lui plaire. Pour l'instant, elle était impatiente de goûter à la nourriture Française, qui, pour citer Torben, était raffinée et la meilleure qu'il n'avait jamais mangé.

Décidée à payer, la jeune fille avait voulut vérifier si elle avait assez de monnaie. Cependant, n'ayant pas de francs mais que des livres, elle s'était retrouvée embêtée... jusqu'à Torben lui referme la main lui faisant ainsi comprendre que c'est lui qui payerait. Alice voulut protester mais face à son regard, elle se tut. Pourtant elle n'en pensait pas moins. Il se pliait en quatre pour lui faire plaisir, l'avait carrément emmener à des kilomètres du Chaudron Baveur, elle n'allait pas le laisser tout rêgler. Elle comprit cependant que ses protestations ne changeraient rien à la décision de Torben alors elle décida de le remercier. L'Ecossaise s'approcha de lui, se mit sur la pointe des pieds -il dépassait d'une bonne tête-, et l'embrassa doucement.


-'Merci'

Lorsqu'elle se détacha de lui, ils abordèrent leurs "projets d'avenir. Une fois qu'elle eut pronnoncé ses paroles, Alice s'en voulut d'avoir été aussi cassante. Ce n'était pas son intention première, loin de là. Elle eut un pâle sourire quand il la rassura.

-'Désolée d'avoir été aussi dure. C'est juste que tout ca m'inquiète et que je doute de plus en plus de moi. Mais ce que tu me dis, me fait du bien,' finit-elle avec un sourire, le pli soucieux de son front disparaissant. 'Je comprends ton désir de vengeance. Cela ne doit pas être facile de vivre avec cela et je sais que la souffrance que tu ressens ne s'apaisera pas de sitôt. Mais ce besoin de vengeance te rend plus humain. Mais prend garde, la vengeance peut parfois nous nuir.'

Elle détacha ses doigts des siens et glissa son bras autour de sa taille. Alice retint une grimace, il était tellement grand. Elle pressa doucement la taille comme pour lui signifier qu'elle serait là, si il avait besoin d'elle. A ce moment là, elle aurait été prête à tout pour appaiser la douleur de son compagnon. Elle aurait pu aller jusqu'à commettre un acte irréparable et elle freina son envie du mieux qu'elle le put/

-'Oui, je parle de cela. J'ai l'impression que cela va provoquer une immense guerre civile que nous serons incapables de maîtriser. Ce qui m'inquiète d'avantage encore c'est que ces personnes s'en sont pris à des gens ayant du sang moldu dans les veines. Cette stupide théorie du sang ! Ils ne s'arrêteront pas là. Ces ... racistes s'en prendront surement aux Moldus et ce sera un véritable carnage !'

Les yeux de la jeune fille luisaient de colère. Pas contre Torben. Mais contre ce Ministère incapable qui ne semblait pas réaliser toute l'horreur de la situation, contre ce Mage noir et ses sbires ... Dumbledore semblait prêt à se battre pour freiner ce Mage Noir. Il était le premier à avoir compris et Alice se sentait fière d'avoir été choisi à ses cotés. Elle jeta un regard en coin à Torben. Dumbledore leur avait bien signifié de rester discret. Est-ce que cela voulait dire qu'elle allait garder un nouveau secret ?

-'Désolée,de m'être emportée !' Se calma-t-elle. 'C'est juste que je trouve cela inadmissible !'
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeJeu 9 Oct - 16:15

[HJ : Mais il est très bien ton rp, comme d’habitude ! T’as pas vu ta longueur et la qualité que tu as o___O ?]


    En quelque sorte, je me revoyais à nouveau en Moldavie, un an ou deux en arrière. Pourquoi me direz vous ? Tout simplement parce que je reprenais tellement goût à la vie avec Alice avec moi que j’avais l’impression d’être toujours vivant. Enfin, j’entendais par là avoir une vie normale, la vivre pour soi et les autres et être quelqu’un de normal, car avec le désastre de l’été passé, même si physiquement j’étais toujours en vie, mentalement je n’avais aspiré qu’à rejoindre mes parents après les avoir vengés. Là, même si je ne renonçais pas à cette vengeance et cette vendetta personnelle, la vie quotidienne me semblait moins lourde, moins futile, et même plaisante. Je profitais à nouveau des bonnes choses. Et comme l’année passée, j’avais de nouveau une petite amie, un vrai petit canon, et je pensais même être amoureux. Enfin ça, c’était encore nouveau, mais je m’y faisais bien vite, à supposer que les sentiments que j’avais pour Alice étaient bien de l’amour.


    Qu’est ce que cela pourrait il être ? A chaque fois que, comme maintenant, elle glissait ses doigts contre les miens ou qu’elle m’embrassait, je sentais mon rythme cardiaque s’accélérait et j’avais des papillons dans l’estomac. Sensation inconnue jusqu’alors. Pourtant, j’en avais connu quelques unes, des femmes. Et souvent des très belles. Mais Alice restait la première qui ne me donnait pas qu’envie de lui sauter dessus. Avec elle, je me sentais moi-même, je pouvais tout dire et tout penser, j’étais libre, et pourtant, je n’avais aucune envie d’aller transgresser cette liberté qu’elle me donnait. Je me sentais vraiment bien avec elle, et je ne pouvais pas me détacher de ce sentiment aussi facilement que j’avais pu me séparer de toutes les filles précédentes. La curiosité me poussait également à aller plus loin avec la jeune Gryffondor, histoire de voir ce qu’on ressentait l’un pour l’autre, et voir si je pouvais vraiment me tenir à ce que je m’étais promis moi-même dès le début de la soirée.


    Cependant, Alice semblait plus préoccupée lorsqu’elle me dit qu’elle espérait ne pas me faire douter d’elle et garder ma confiance. Cela avait il un rapport avec ce qu’elle n’avait pas voulu me révéler et qui visiblement la taraudait plutôt pas mal, ou était ce simplement le fruit de mon imagination ? Peut être était ce un manque de confiance en elle. Je penchais plus pour cette seconde solution, la jeune femme semblait peu sûre de ses capacités d’après ce que j’avais pu en voir. Si je pouvais l’aider à prendre conscience de ses qualités, sans doute serait elle plus à l’aise. Elle me prévint également qu’elle voulait que tout se passe bien entre nous. Là-dessus, j’étais totalement d’accord ! Je ne voulais pas d’une relation prise de tête ! Porter la poisse ? Un pâle sourire vint s’étaler sur mes lèvres. A qui le disait elle ? Je penses qu’à ce moment là, on s’était plutôt bien trouvés.



    - Ne t’inquiètes pas, moi aussi je n’ai pas beaucoup de chance depuis quelques temps. Pour le reste, je pense que dès le moment où on se parler et où on se dit le plus de choses possibles sans empiéter sur la vie privée de l’autre, cela devrait bien se passer, il n’y a pas de raisons, et puis, tu me plais vraiment beaucoup !


    Le transplanage était vraiment quelque chose de pratique. S’il y avait un truc de sorciers dont j’aurais le plus grand mal à me passer, ce serait probablement de ce mode de transport ! Pourtant, je ne l’avais pas utilisé tant que ça durant les deux derniers mois, depuis que je pouvais transplaner, mais à chaque fois, j’avais vivement apprécié les qualités de ce mode de transport. Et effectivement, j’avais eu bien des difficultés à arriver jusqu’ici en balais. Plusieurs milliers de kilomètres, près de deux semaines pour les faire. Mon derrière s’en souvenait comme si c’était hier, de toutes ces journées qui avaient faillit le tuer d’ennui et de courbatures ! Embuscade ? Oui c’était utile, enfin je le supposais. J’avais passé mon permis après que j’en aurais vraiment eu besoin…


    Oh, tu n’imagines même pas à quel point j’ai eu du mal à venir! Plusieurs heures par jour avec toutes mes affaires, posé les fesses sur un balais avec la désagréable sensation d’un sortilège de désillusion. Heureusement que mes arrêts étaient fréquents et agréables, sinon je ne serais jamais arrivé jusqu’ici ! En tous cas, je ne recommande à personne de voyager de cette façon plus de quelques heures…


    Un sourire franc se dessina sur mon visage tandis que le beau visage d’Alice se fendait d’un rire plaisant. Elle serra un peu plus fort encore mes doigts entre les siens, ce qui me donna l’impression de faire chavirer mon cœur. S’il y avait quelque chose que je ne voulais certainement pas, c’était perdre cette habitude, la sensation était tellement plaisante que cela me procurait des frissons ! De plus, lorsqu’Alice avait commencé à compter son argent et que je l’avais interrompu, je lisais dans son regard de la surprise et une pointe de frustration, mais chez moi, quand un homme invitait une femme à sortir, il se chargeait des frais. C’était la galanterie, et ce trait hérité de son père avait toujours fait bonne impression jusqu’ici, alors, j’embrassais Alice pour lui signifier que ce n’était pas grave et que cela me faisait plaisir de payer cette soirée.


    La jeune femme eut également l’air de s’en vouloir de la façon dont elle m’avait répondu, mais elle n’en avait aucune raison. Je m’étais presque attendu à ce qu’elle me plante là pour vouloir rentrer chez elle. C’aurait été du moins la réaction normale à ce que je lui avais annoncé. Mais non, Alice ne se fichait pas que j’aille me battre pour l’honneur de ma famille et le souvenir de mes parents, mais elle ne m’en voulait pas non plus pour autant. Même si elle ne me comprenait peut être pas, elle respectait ma décision, et mon affection pour elle grandit davantage. D’autant plus qu’elle réitéra ses paroles, elle serait toujours là.. Et elle passa son bras dérrière ma taille. Pour ne pas la gêner en marchant, je fis de même, la serrant le plus possible contre moi sans l’empêcher de marcher, ce qui n’était pas une si mince affaire.



    - Tu n’as pas à douter de toi. Honnêtement, c’est plutôt de moi que je doute en pensant à ce que je me sens obligé de faire. Enfin, je ne m’en sens pas obligé à proprement parler, enfin bref, disons que je sens que je dois le faire. Je suis bien conscient des risques, après tout, tout mon village a disparut sous les griffes de ces choses, mais j’en ai réchappé et je sais comment les affronter, je ferais en sorte d’être prudent désormais…


    Le mot « désormais » était lourd de sens. Déjà, il avait à vocation de rassurer Alice sur le fait que même si j’allais probablement me retrouver au beau milieu d’un carnage, je ferais attention à moi parce qu’elle était là, et que je ne tenais pas à lui causer du tord. Ce que me dit ensuite ma petite amie ne me rassura guère, j’avouais même que j’étais un peu inquiet. Pour elle surtout, mais aussi pour mes sœurs. Moi, j’étais capable de me débrouiller et j’avais déjà connu l’équivalent de mon baptême du feu, mais Alice semblait vraiment déterminée dans ses propos et je n’eux aucun mal à me faire une idée de son positionnement. Je ne m’attendais pas à une position aussi tranchée, mais après tout, même à Poudlard, les informations avaient dû finir par filtrer.


    - Je vois ce que tu veux dire. Ici, avec ce boulot, j’entends beaucoup de choses. On parle d’une armée de mages noirs et de créatures de l’enfer, ou de pleins d’autres choses. Certains croient qu’il y aura chasse aux moldus, d’autres que ces types vont se borner à effrayer la population jusqu’à ce qu’ils soient arrêter… j’ai … parlé à un inspecteur, si on peut l’appeler ainsi. Il m’a confirmé que la police magique et les aurors n’avaient pas le moindre indice, pas une seule piste, pas un seul suspect, et il soupçonnait que le ministère soit déjà corrompu. En fait, cet inspecteur n’est pas non plus ce qu’il semblait être. C’est une histoire compliquée. Mais tu sais, il ne faut pas s’en faire. Ce mouvement, peu importe de quoi il est composé, n’a pas les faveurs de la population, en tous cas pour le moment. Ils ne peuvent rien faire. Et il faut beaucoup plus qu’un sorcier pour me faire peur !


    Il ne s’agissait pas là de vantardises. Un sorcier, je savais comment m’en défendre et comment les tuer si jamais je devais me battre pour sauver ma peau. Une goule, c’était autre chose. La peur et la haine m’étreignirent le cœur de concert en repensant aux viles nécrophages, terrifiants chasseurs des forêts. Discrètes et sanguinaires, féroces et sauvages. Les affronter était un vrai cauchemar, d’autant qu’elles chassaient en meute…


    - Et puis, tout ça n’aura qu’un temps, même si la police et les aurors ont du mal, ces criminels feront fatalement une erreur et seront emmenés dérrière les barreaux. S’ils sont autant craints, c’est que personne ne les connaît. L’homme a toujours eu peur de l’inconnu, et la fièvre qui s’empare d’un peuple qui a peur a tendance à faire prendre à la menace une dimension beaucoup plus importante…
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeDim 12 Oct - 17:44

Depuis quelques temps, Alice était tendue. Elle le savait. Elle le sentait. Elle était tendue comme un arc, jusqu'au bout des doigts, jusqu'à la pointe des pieds, jusqu'à la racine de ses cheveux. Ses muscles se contractaient régulièrement et elle frissonnait d'inquiétude parfois. Pas la peine de chercher bien loin pour trouver la cause de cette tension. Les paroles de Dumbledore lui revenait sans cesse en tête : "Le monde des sorciers est menacé ..."
Comment oublier ? Alice se sentait nerveuse à chaque instant. Le Directeur avait évoqué la possibilité que ce Mage Noir attaque à n'importe quel instant, soit celui qu'il jugerait le plus judicieux. L'attente était affreuse. Alice avait croisé plusieurs de ses condisciples qui avaient assistés à la réunion, elle ne les avait pas senti aussi ... tendus qu'elle. Elle se sentait stupide mais elle n'arrivait pas à réprimer cet angoisse qui la prenait à la gorge. Elle qui était de nature sure d'elle.

Mais là, en présence de Torben, elle se sentait apaisée. La Gryffondor sentait ses muscles se détendre, ses épaules se relachées et elle commençait à oublier peu à peu le danger qui les guettait. Pour l'instant, elle profitait de chaque instant aux cotés de Torben. Elle vouolait profiter de chaque seconde, oublier le monde extérieur et rester à l'abri dans ses bras pour au moins quelques heures. Et cela fonctionnait à merveille ! Elle se sentait heureuse comme jamais, aussi bavarde qu'une pie, sa tête lui tournait, comme si elle avait bu de l'alcool trop forte -de toute façon elle ne tenait pas vraiment l'alcool à cause de sa morphologie. Enfin bref, plongée dans les yeux de son petit ami, Alice se sentait nager dans le bonheur si l'on pouvait dire ainsi.

L'Ecossaise avait conscience d'avoir de la chance. Comment pourrait-elle ne pas en avoir alors qu'elle avait rencontré quelqu'un qui la comprenait ... non l'écoutait plutôt sans la juger. Il la faisait rire sans difficulté et la mettait en confiance sans problème. Il ne lui demandait rien et ils pourraient vivre au jour le jour sans soucis. Mais Alice savait qu'une vie de couple n'était pas toujours simple et qu'il y aurait forcément des hauts et des bas. Elle ne savait pas ce qu'il se cachait derrière l'apparence de moins en moins lisse de Torben tout comme il ne se doutait pas qu'elle pouvait se montrer très chiante à ses heures et même une vraie Serpentard à d'autres. Elle commençait à entrevoir le vrai Torben, un jeune homme charmant certes mais rongé par la vengeance. Il avait trop vite grandis mais il lui plaisait comme cela et elle ne voulait rien d'autre. Ni personne d'autre.


-'Toi aussi tu me plais, bien plus que ce que j'imaginais, en fait,' dit-elle en rosissant. 'Mais je ne suis pas du genre à remarquer tout de suite les choses. Je suis même assez aveugle quand il s'agit de ce genre de choses'.

Elle grimaça. Ce qu'elle venait de dire n'était qu'une euphémisme quand on savait qu'elle mettait toujours cent sept ans à prendre conscience des choses les plus évidentes. Ou alors, elle faisait semblant de ne rien voir, faisant l'autruche au grand agacement de ses amies - si elle pouvait encore les considérer comme telle. Surtout qu'aujourd'hui il y avait plus qu'un fossé entre elles.
La conversation dériva et les soucis d'Alice devenaient de moins en moins importants. Elle savourait le moment présent avec délice et le sourire en coin qu'elle arborait ne la quittait plus désormais.


-'Il est vrai que cela doit être très désagréable. Déjà quand je vois les membres de l'équipe de Gryffondor revenir d'un entrainement de Quidditch, ils sont éreintés. Alors plus de 2 heures ... Affreux ! Mais je ne suis pas très objective comme je suis acrophobe ! Mais la distance entre la Moldavie et l'Angleterre n'est pas petite ! Tu ne m'avais pas dit que tu avais du mal au début sur un balai ? Ca a du être encore plus dur !'

Le sourire de Torben, fit rougir la jeune fille. Qu'il était agréable d'emmêler ses doigts à ceux du jeune homme, de déambuler dans les rues d'une ville inconnue sans se soucier de croiser un sorcier un peu trop dérangé ! Le pied ! Surtout que l'ancien Gryffondor était aussi galant que possible et Alice rangea son argent vite fait bien fait sans n'avoir rien eut à dire. Il connaissait les bonnes manières et c'était rare de trouver quelqu'un pareil. Parfait ! Euh... peut-être un peu trop parfait d'ailleurs et d'un coté Alice était contente de voir ce masque de perfection se fissurer peu à peu. D'un, cela voulait dire qu'il lui faisait de plus en plus confiance et de deux, eh bien, les gens trop parfaits l'agacaient très vite.

Les lèvres de Torben sur les siennes lui donnaient une sensation de bien être et de sécurité. Elle n'avait pas embrassé énormément de garçons mais le jeune homme qui se tenait près d'elle avait plus d'expérience que tous les autres. C'était certain ! Au fond d'elle, Alice ressentit une pointe de jalousie mais elle la réprima. L'amertume prit sa place bien vite ! Elle aurait du se douter que Torben avait eu plus de petites amies qu'elle n'avait eu de petits amis. Elle n'en avait pas douté mais l'aisance avec laquelle il l'embrassait était une preuve plus que dérangeante. L'Ecossaise savait qu'elle faisait preuve de mauvaise fois mais elle ne pouvait s'empêcher de jalouser les autres, les précédentes Combien il y en avait eu ? Elle s'en fichait par contre !

Cependant, le jeune homme coupa court à toutes ses réflexions.


-'De toute façon, tu ne seras pas le seul à t'opposer à cette goule ! Il y aura bien des gens pour être avec toi et ensemble vous en viendrez à bout, même si cela peut prendre cinq ans. Je doute que cela prenne autant de temps mais ce genre de créatures est assez coriace. '

Alice frissonna et eut une mimique dégoutée. Ok, elle détestait les goules, elle les avait en horreur mais elle tentait surtout de faire bonne figure. Elle n'était pas du genre à montrer qu'elle s'inquiétait pour quelqu'un. Elle se refusait ce genre de démonstration mais quand elle plongea ses yeux dans ceux de Torben, elle était quasi certaine qu'il savait qu'elle était inquiéte -voir terrorisée- de le voir partir. Cependant, le sujet dériva vers la situation "politique" de l'Angleterre et Alice se sentit plus à l'aise, bien que le sujet ne fût pas plus simple à aborder. Elle ne connaissait pas vraiment la positione de Torben par rapport à tout ce qui arrivait. Mais lui avait très bien compris la sienne. Une fois de plus, elle s'était laissée emporter. Ce sujet devenait de plus en plus sensible après cette fichue réunion. Les muscles de la jeune fille se raidirent et la tension qui l'avait quittée revint au grand galop.

-'Une chasse aux moldus,' marmonna-t-elle. 'Quelle bande de ... hum ! Excuse-moi ! Je me laisse facilement emportée. En fait, tu sais, ca me tient pas mal à coeur tout cela. Les Moldus et tous ceux qui ont du sang moldu dans les veines - ou plutôt tous ceux qui en sont fiers- sont visés. Mon père était un moldu. Et cela peut paraître stupide mais cela me touche personnellement, je me sens impliquée à cause de ma famille. On vit pratiquement comme des moldus et moi ca me plait. Mais en fait, depuis quelques temps, mon frère ... mon frère et moi on a quelques différents par rapport à la pureté du sang. A la base, on s'était disputé pour une futilité à coté et on en est venu à parler de ca. Le sujet tabou. Mon frère a quitté la maison après et ma mère m'en veut un peu par rapport à cela même si elle a du mal à supporter les nouvelles idées de David. '

Ca avait été plus facile que ce qu'elle avait imaginé. Elle n'était même pas au bord des larmes alors que son frère était devenu un sujet très sensible. Alice se rendit soudain compte qu'elle ne considérait plus son frère comme tel. Que désormais le fossé qui les séparait ne disparaitrait jamais et qu'elle ne lui pardonnerait surement jamais ! Alice était dure, elle le savait, mais elle s'était engagée aux cotés de Dumbledore, et désormais rien ne l'arrêterait pour retrouver un monde en paix. Les sacrifices seraient nombreux mais elle avait des priorités et elle les connaissait.

-'Je dois te paraitre bien catégorique et dure par rapport à toute cette situation, dit la Gryffondor avec un pâle sourire. 'J'aimerai te croire Torben, j'aimerai sincèrement te croire mais je ne pense pas que le Ministère soit assez ... fort pour faire face à tout cela. Tout le monde est inquiet. Apparement, cela avait commencé de la même façon avec Grindelwald mais je ne suis pas sûre.'

Alice frissonna. De froid et d'appréhension. Elle se mordit la lèvre.
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeLun 13 Oct - 17:24

    Les mots qui sortaient de ma bouche se voulaient rassurants, pourtant, je n’y croyais guère moi-même, pas plus que ne semblait le penser Alice. Elle devait connaître elle aussi l’exactitude de la situation, même si je me demandais de quelle source elle avait bien pu l’apprendre, pour la simple et bonne raison que la seule source d’informations que je connaissais à l’intérieur du château était tout simplement les journaux, or ceux-ci n’en parlaient pas, de toutes ces rumeurs. Il devait y avoir pression de la part des dirigeants pour ne pas répandre la panique, c’était la seule solution que j’entrevoyais. Mais dans ce cas, comment ma petite amie pouvait elle avoir eu autant de renseignements sur ce qu’il se passait au dehors ? Je n’en savais rien, mais ça m’inquiétait un peu. J’espérais qu’elle ne s’expose pas inconsidérément au danger, je ne voulais pas la perdre. Elle semblait déjà bien assez inquiète comme ça sans que je n’en rajoute en réalité !


    Pourtant, même si mes mots étaient creux et vides de sens, je sentais que je ne pouvais que me réjouir de l’effet que je procurais à Alice. Elle semblait se détendre en ma compagnie, et cela me rendait réellement heureux. Je ne pouvais qu’apprécier. De plus, se trouver avec une jeune femme aussi douce, aussi gentille et aussi volontaire avait quelque chose d’apaisant. Je me sentais en réalité dans un espèce de cocon protecteur et je sentais que rien ni personne ne pouvait m’atteindre. Cela me permettait de souffler un peu, car entre le retour des mages noirs, les bagarres de taverne et le fait d’avoir rencontré un tueur en série m’avait laissé les nerfs à fleur de peau. J’avais l’impression que mon oncle, en nous envoyant ici, mes sœurs et moi, n’avait fait que faire une bourde gigantesque. Il semblait y avoir presque autant de danger ici qu’en Moldavie, et ce n’était pas peu dire. Les Badenov avaient mal choisis leur moment pour arriver, avec cette menace de guerre civile, tous les troubles inhérents ou indépendants… Je me demandais même si je ne devais pas renvoyer mes sœurs chez nous !


    En tous cas, moi je ne pouvais partir comme un voleur en abandonnant Alice.


    Ce n’était pas ma guerre, loin de là. Je n’avais rien à y voir. Je n’étais pas Britannique et le désordre dans leur pays était dû à mon avis au trop grand laxisme des autorités vis-à-vis des comportements dangereux, celui qu’empruntaient tous les mages noirs. Je n’avais aucune véritable attache dans ce pays, hormis bien entendu mes sœurs, et Alice. C’était surtout à cause d’elle et des gens qui lui ressemblaient que je n’étais pas encore partit. Certains citoyens britanniques semblaient décider à surmonter leur peur et la panique qui étreignait leur cœur, dans le seul et unique but de combattre le mal. J’adhérais totalement à ce courage insensé, car j’étais conscient qu’ils ne composaient qu’une infime partie de la population, qui elle, restait dans sa torpeur apeurée. Je ne pouvais décemment pas abandonner à leur sort des gens que je respectais autant, et dans le cas d’Alice, que j’appréciais plus que de raison.


    Mon cœur fit une nouvelle embardée lorsque ma petite amie me déclara qu’elle trouvait que je lui plaisais, et bien plus que ce qu’elle imaginait en plus, vous vous rendez compte ? Là, je me dit « Torben, pour une fois que ça a pas l’air de merder ni de virer au plan un peu déplacé, t’as pas intérêt à la lâcher ! ». Mon affection pour l’écossaise m’étonnait moi-même. Chacune de ses paroles coulait en moi comme le miel et s’imprimait comme la vérité. Avec elle, je ne sentais pas que je n’étais qu’un moyen d’atteindre un but, un objet destiné au plaisir ou une pompe à pognon. Non, avec elle, je n’étais que moi-même, et le plus étrange était que cela semblait lui plaire réellement. Maintenant, j’étais sûr qu’il y avait quelque chose, et pas qu’un flirt totalement éphémère. Je savais également que ce qu’elle ressentait n’était pas que de l’amitié, j’en étais certain, pour la simple et bonne raison que je lui plaisais « bien plus qu’elle ne l’imaginait », or, pour quelqu’un d’aussi timide et réservé qu’Alice, cela constituait forcément quelque chose d’important et non anodin…


    - Je suis touché par ce que tu me dis, Alice. Mais je ne veux pas réfléchir à tout cela. Je suis avec toi et c’est tout ce qui m’importe pour le moment…


    [i]Les réponses d’Alice à propos de mon périple en balai volant réveillaient en moi de douloureux souvenirs. Me faire traverser toute l’Europe à dos de balais, nan mais franchement ! J’avais toujours eu des idées stupides dans ma vie, et cela remontait à ma plus tendre enfance. Rester debout sur la souche d’un arbre abattu, dans la forêt interdite, à la seule lueur d’une torche tenue par des amis dans la vallée, à évaluer mon courage en tenant le plus longtemps malgré la peur des goules. Faire des concours de boisson absolument épiques à l’institut de magie moldave, jusqu’à en perdre connaissance. Me battre avec Sylvius Arbi, la grosse brute du village. Me jeter dans une maison envahie par les goules et les affronter… Oui, décidément, j’avais fait des tas de trucs aussi fous que dangereux dans ma vie, mais le vol sur balais restait un cas à part. Le froid de l’altitude m’engourdissait le dos et les doigts, la fatigue me rendait sujet à des endormissements dangereux, tandis que l’ennui menaçait de troubler ma santé mentale. Franchement, si c’était à refaire, je choisirais un mode de transport moldu, par sécurité !



    - Bah, tout ça est dérrière moi maintenant. Je ne te cache pas que mon dos et mes fesses en ont mis longtemps à s’en remette à cause du manque d’habitude, mais maintenant, ça va ! Et je te rassures, si jamais je devais partir à mon plus grand malheur, je ne le ferais plus en balais, la traversée de la manche est vraiment dangereuse !


    j’adorais les contacts que j’avais avec Alice. Ils ne ressemblaient en rien avec tout ce que j’avais pu connaître auparavant dans ma vie ! Ils étaient simples, spontanés. Ils venaient du cœur. D’ordinaire, mes contacts avec les femmes se réduisaient à boire, puis se retrouver dans un endroit clos et faire des choses au final bien peu réfléchies et surtout pas catholiques ! En apprenant à connaître petit à petit les petites attentions qu’il y avait entre moi et Alice, je me rendais compte de la futilité de ma vie ces derniers temps, avant que je ne sortes avec la jeune Gryffondor. Je n’avais jamais eu à montrer mon affection à ce point auparavant, et je devais avouer que cela me destabilisait un peu. Pourtant, depuis le temps, les femmes n’avaient finalement peu de secrets pour moi, mais je n’avais pas la prétention de tout connaître non plus. Simplement entremêler nos doigts, s’embrasser tendrement, étaient des choses simples mais tellement parlantes à la fois…


    La jeune femme tenta également de se rassurer plus que moi-même vis-à-vis de ma future escapade dans les forêts de mon pays. En effet, ses paroles se voulaient rassurantes pour moi mais son regard montrait surtout qu’elle avait besoin de se rassurer elle-même, et cela me répandit une nouvelle vague de chaleur dans tout le corps. Elle tenait à moi, si j’avais encore besoin de preuve pour en être certain, elle venait de me tomber sous les yeux. Mais elle n’ait pas tout à fait tord. Il y avait d’autres personnes qui avaient tout perdu contre ces monstres, et j’avais moi-même l’espoir de réunir une troupe de ces désespérés pour en finir une fois pour toutes avec les responsables du carnage de Tupolenk. Le sang coulerait en abondance, mais cela ne me faisait plus peur.


    J’avais bien compris que le sujet de la situation de la Grande Bretagne tenait beaucoup à cœur à ma petite amie, et je la comprenais tout à fait. Je la soutenais même, j’avais toujours eu les extrémistes anti-moldus en horreur. Les moldus avaient façonné ce monde et les sorciers vivaient dans leur ombre, c’était donc eux les plus puissants et les plus intelligents, et non une espèce de sous espèce. J’avais beaucoup de respect pour eux, bien que cette position n’était pas forcément partagée par l’ensemble de mes compatriotes. Là, Alice me révéla même que son propre père était un moldu. Cela ne me choqua pas outre mesure, mais je compris que je devrais sans doute la protéger par les temps qui courent, et je me sentais totalement prêt à assumer ce rôle. Je serrais un peu plus la main d’Alice dans la mienne pour lui montrer que j’étais là, alors qu’elle me parlait de son frère. Je vois, le genre de conflit fratricide dans toute sa terrifiante splendeur…



    - Je comprends tout à fait ta position Alice. Chez nous, les mariages entre moldus et sorciers ne sont pas spécialement bien vus, mais il n’y a pas de telles tensions. Mais je te comprends, tu as peur pour toi et ta famille. Si je peux faire quoi que ce soit… Et tu as raison, je suis désolé. Mes paroles se voulaient être rassurantes mais tu as raison. Le ministère britannique ne semble pas être assez fort. Ces choses qui rôdent dehors attendent et frappent sans se faire prendre. Tout cela va bientôt nous péter à la figure, je peux le sentir. Tout le monde en parler et tout le monde a peur. Moi, j’avoues ne pas me sentir très concerné par ce conflit, enfin, jusqu’à ce soir.. ; Si seulement on pouvait changer quelque chose, mais qui voudrait d’un simple serveur sans talent particulier ?


    J’énonçais là une vérité, alors que nous approchions du restaurant, près des quais le long de la Seine. Nous n’avions pour ainsi dire pas tardé à arriver, et je me sentais tout aussi léger qu’inquiet. J’aurais voulu repartir en Moldavie avec mes sœurs et Alice. Là bas au moins, l’ennemi était clairement identifié…
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeMer 15 Oct - 13:03

Les rues de Paris avaient quelque chose de rassurant, de reposant après les journées de stress que la jeune fille avait vécu. Oh bien sur, il y avait plus stressant mais ca avait cogité dans la tête de la brunette. Les paroles pronnoncées par les autres et surtout par Lily tournoyaient dans son esprit à tel point qu'elle ne faisait plus vraiment attention en cours - elle s'était faite rappellée à l'ordre au moins six fois cette semaine- et c'était coupée un peu plus de ses amies - l'une d'elle l'avait carrément enguirlander pour n'avoir rien écouté de ce qu'elle lui avait raconté. Personnellement, Alice préférait se concentrer sur des choses plus importantes que de savoir si les vieilles chaussettes hippies moldues pouvaient être à la mode chez les sorciers.

Moui, il y avait des choses nettement plus palpitantes et la Gryffondor se rendait compte peu à peu de la supercialité de ce qui l'entourait. Jour après jour, l'Ecossaise se rendait compte que le monde en lequel elle croyait s'effondrait peu à peu. La menace qui planait au dessus de leur tête lui faisait prendre conscience que tout n'est qu'éphémère et que "Un seul grain de riz peu faire pencher la balance" comme disait son père. En une nuit, tout peut basculer. La jeune fille l'avait appris à ses dépends suite au décès rapide de son père. C'était en partie pour cela qu'Alice profitait de chaque instant en compagnie de Torben. Elle ne voulait pas regretter quoique ce soit. Elle n'avait aucune idée de ce que lui réservait l'avenir et elle vivait désormais au jour le jour car plus rien n'était sur. Toutes ses certitudes partaient en fumée et les explication qu'on leur fournissait étaient plus que bancales.

C'était cependant l'impression qu'avait eu Alice durant les derniers jours et pourtant, en cette fin de soirée de Décembre, elle reprenait confiance aux cotés de son petit ami, grâce à ce qu'il lui disait, à ses gestes tendres et ils étaient bien loin de l'ambiance survoltée du monde sorcier anglais. Alice ne cherchait pas à retenir ses mots, à l'inverse qu'à Poudlard, où elle devait faire attention de ne pas pronnoncer un mot plus haut qu'un autre en prenant le risque de parler de l'Ordre ou de son récent engagement, Bien sur, tout le monde savait -ou une majorité de personnes- ce qu'elle pensait des récents évènements et de la discrimination envers les moldus et les sorciers liés de près ou de loin à tout cela. Certaines choses méritaient -et devaient d'ailleus- cependant de rester dans le secret le plus absolu.

Alice se mordit les lèvres en se rendant compte qu'elle en avait trop dit au jeune homme. Qu'elle était stupide ! C'était impayable ! En parlant de tout ce qu'elle savait -et elle en savait largement plus que les gens qui lisaient les journaux-, elle avait certainement jeté le doute à Torben. Elle jeta un regard en coin au serveur. La jeune fille jura intérieurement. Elle devait bien être la seule à faire ce genre de bêtise. Une vrai débutante !

Lorsque Torben prit la parole, ne prenant pas en compte le trop pleins de connaissances de la jeune fille quant à ce qui se préparait, Alice oublia ses soucis et se concentra sur la voix chaude et rassurant du jeune homme. Quel plaisir de profiter de cette main chaude dans la sienne ! Quel bonheur de se sentir aimé -ou de sentir que l'on pouvait plaire à quelqu'un ! Torben était meilleur radiateur que n'importe quel alcool, sorcier ou moldu. Les épaules de la jeune fille se relachaient doucement. Le yoga lui ferait certainement autant de bien pour se détendre. Alice appuya légèrement sa tête contre l'épaule de Torben, l'esprit vagabondant. Elle qui avait toujours voulu voyager, c'était un véritable plaisir de se trouver ici, dans Paris, la ville enneigée, la Tour Eiffel se dressant fièrement face à Torben et elle.

Il se remit à neiger et Alice tendit la main pour récupérer quelques flocons, comme une gamine. Mais n'était-elle pas une gamine au fond ? Elle adorait la neige car elle pouvait faire des batailles de boule de neige ou faire du patin à glace sur le lac gélé. Mais généralement, Alice s'en tenait aux batailles car elle se cassait toujours la figure sur le lac. Elle adorait les batailles de boule de neige magiques. Les sortilèges fusaient toujours de partout et tous les coups étaient permis. Quel plaisir de mettre la tête d'un adversaire dans la neige ou de lui balancer une boule en pleine poire ?

Son bras autour de la taille de Torben, Alice l'écoutait parler. La Gryffondor n'était pas d'un naturel très barvard et préférait écouter. On pouvait percevoir tellement de choses lorsque l'on prêtait attention à toutes les intonations d'un discours. Aurait-elle perçu la tristesse derrière les propos de Torben si elle n'y avait pas été aussi attentive ? Certainement pas ! Elle rit légèrement à ses paroles.


-'Si tu y vas pas en balai, tu iras comment en Moldavie ? Le transplanage sur une telle distance même avec arrêt est impossible je crois. Le Ministère va te fournir un Portoloin ?'

De nature curieuse, Alice s'inéteressait toujours aux détails les plus insignifiants. Une vraie fille, aurait dit Keith. Mais son frère était un matcho pur et dur quand il s'y mettait !
Alice ressera son écharpe autour de son coup et réajusta son bonnet. Elle souffla sur les doigts de sa main libre pour se réchauffer. Bien qu'elle appréciait énormément la promenade, Alice espérait de tout son coeur que le restaurant ne soit plus très loin car elle avait l'impression d'être congelée. Elle allait se transformer en glaçon avant minuit. Mais la jeune fille garda tout cela pour elle. Elle n'avait aucune envie de passer une fille pourrie gatée qui se plaint tout le temps.

A la place, la Gryffondor préférait écouter Torben parler. Il était beaucoup plus objectif qu'elle dans ses propos. Mais comme il le disait, ce n'était pas vraiment son problème. Enfin... il était Moldave et non Anglais. Il devait faire face aux problèmes de son pays, pas la peine de rajouter à ceux-ci ceux de l'Angleterre Sorcière. Alice était touchée cependant par l'intérêt qu'il portait pour tout cela. Rien ne l'y forçait et il cherchait à la réconforter du mieux qu'il le pouvait. Bien sur, ce n'était pas vraiment effiace, Alice ayant conscience que tout allait vite partir en fumée et que sa famille serait bientôt obligée de faire face à tout cela. La guerre était aux portes du Monde Sorcier ... Alice prit cela comme une gifle en pleine figure.


-'Merci Torben, cela me fait du bien que tu essayes de me rassurer. C'est juste qu'aujourd'hui, plus rien ne sera jamais pareil et j'ai du mal à me dire que tout ce en quoi je crois peut s'effondrer en peu de temps. Il y a à peine un mois, je n'aurais jamais cru que tout devienne aussi dur. '

Elle soupira, en se mordant les lèvres nerveusement. Elle sursauta quand il lui dit que s'il pouvait changer quelque chose il le ferait. Il avait l'air de douter cependant de l'utilité qu'il pourrait avoir. Alice se mordit les lèvres. Elle ne devait en aucun cas parler de l'Ordre même à lui. Il faudrait qu'elle ait une conversation avec Dumbledore là-dessus.

-'Tu sais, une personne peut faire toute la différence entre un échec ou une victoire. Il ne faut négliger personne mais aujourd'hui il est assez dur de savoir qui peut être cette personne car on a de moins en moins confiance en les autres. Ces gens sont vraiment très doués pour nous faire douter. '

Alice frissona. Oui, ils étaient vraiment doués. Ce Mage Noir avait plus d'influence sur le monde sorcier que ce que l'on pouvait croire.

[HJ: Est-ce que Alice peut lui parler de l'Ordre, et essayer de le recruter ou passer tout ca sous silence ?]
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeVen 17 Oct - 14:49

[HJ : tu as le droit de faire ce que tu veux, mais réfléchis bien à la conséquence de tes actes ^^]


    Alice semblait franchement angoissée par tout ce qu’il se passait au dehors. Je la comprenais tout à fait, les troubles survenant partout dans le pays avaient franchement de quoi inquiéter même la plus bornée des personnes vivant dans tout le Royaume Uni et personne ne pouvait décemment fermer les yeux devant l’inflation énorme des rumeurs, et de tous les bruits qui pouvaient courir quant à l’avènement de cette terrible menace qui semblait peser sur le pays. Par expérience, je savais que quatre vingt dix pour cent de ces rumeurs étaient mensongères, mais comme il était toujours très difficile de démêler le vrai du faux, il était par conséquent très difficile de savoir à quoi s’en tenir ou même d’avoir la plus petite idée sur ce qu’il se passait réellement. Tout ce que je savais, c’était qu’il y avait des disparitions suspectes et parfois même des meurtres inexpliqués. Mais à part ça, je ne voyais trop rien. Il pouvait s’agir autant d’un groupe de gobelins fous ou d’une armée de mages noirs, rien ne permettait de prouver leur existence en tous cas.


    Le plus étrange dans cette situation, c’était le fait qu’il semblait que personne n’était prêt à faire quoi que ce soit pour que la situation revienne à la normale. Déjà, les pouvoirs publics ne jouaient par leur rôle. Ils se contentaient de censurer la presse sans pour autant agir. Ou en tous cas, s’ils le faisaient, leurs actions ne se voyaient pas et la conséquence était que tout le monde croyait le gouvernement incapable de réagir face à la crise qui semblait peu à peu prendre racine dans le Royaume Uni. Ensuite, les gens en eux-mêmes se contentaient de parler, de répandre la rumeur des agressions et donc de répandre la panique, mais ne s’élevaient pas contre la situation. L’apathie des sorciers était ici sidérante, mais j’avais oublié de mentionner le fait que certains semblaient tout de même prêts à réagir, Alice en était le parfait exemple. Dix sept ans, elle ne pensait qu’à se rendre utile et à se battre pour ses idées. Au fond de moi, j’espérais pour le salut de ce pays que d’autres pensaient comme elle, sinon, nous serions tous foutus.


    Cependant, je commençais à me demander ce qui pouvait bien pousser ma petite amie à s’investir à ce point dans cette cause. Enfin, hormis ses idées bien sûr. Il semblait que quelque chose la poussait à s’impliquer. Peut être était elle sous l’influence de ses parents et de sa famille ? Après tout, ce devait être la seule explication logique car sinon, comment aurait elle fait pour obtenir toutes ces informations alors qu’elle était toute la journée enfermée dans Poudlard ? Oui, ce devait être la correspondance qu’elle devait avoir avec ses parents qui lui permettait d’être aussi bien informée sur les faits, et le fait aussi que l’un de ses parents soit moldu devait la pousser à s’impliquer d’autant plus, je pouvais bien sûr le comprendre ! Finalement, après m’avoir laissé exposer mon point de vue, la superbe jeune femme qui avait passé son bras autour de ma taille se mit à rire en me demandant comment je ferais pour rentrer. Là était tout l’épineuse question, car je n’en avais pas la moindre idée !


    - Je pense sérieusement à transplaner jusqu’en Allemagne si j’y arrives sans me désartibuler, et si j’y arrive, je prendrais un train qui me ramènerait à Chisinev, la capitale de mon pays. De là, je n’aurais plus qu’à me présenter au Ministère. Sinon, si je n’y arrive pas, je ne sais pas trop comment je ferais ! Mais j’ai encore le temps d’y penser, tout ça ne se passera qu’à l’été prochain après tout !


    Les paroles suivantes d’Alice, pleines d’inquiétude, me ramenèrent au douloureux souvenir de la disparition brutale de mes parents. Elle prenait peu à peu conscience que rien n’était intangible et perpétuel et que tout, absolument tout, avait une fin. Et cette fin pouvait parfois s’avérer brutale. Elle avait entièrement raison. Quand on n’avait pas encore connu d’épreuves de ce genre, il était difficile de s’imaginer que tout aurait bientôt une fin. Je me revoyais encore, en Juin dernier, quand j’eu mon diplôme m’ouvrant les portes de l’année d’enseignement supérieur, insouciant, buvant sans soif, dormant en plaisante compagnie et faisant la fête. Un mois après, je courrais dans la forêt, couvert de mon propre sang et en proie à un fort sentiment de panique, guidant mes sœurs vers la sécurité. Oui, toute la situation actuelle pouvait basculer d’un moment à l’autre, et lorsque cela arrivera, le monde entier tremblera.


    - Oui, c’est d’ailleurs très important que tu restes bien consciente que tout peut changer. Tout a déjà changé d’ailleurs. Si effectivement quelque chose de grave arrivait comme tout le monde semble le croire, il faut que tu sois prête. Rien n’est jamais définitivement acquis Alice, et il faut que tu aies conscience que l’on peut tout perdre d’un coup. Je ne veux pas te briser le moral ou quoi que ce soit du genre, je veux juste que tu aies à l’esprit les risques auxquels tu t’exposes, car tu sembles vraiment engagée… Mais je vais t’aider et te protéger du mieux que je pourrais, je t’en fais le serment.


    Un serment… Ce mot venait de sortir trop vite de mes lèvres pour que j’ai vraiment eu le temps d’y réfléchir. Je venais de promettre à ma petite amie une assistance et je savais que je m’y tiendrais. J’avais laissé parler mon cœur, mais je savais que ce serait une promesse difficile à tenir, pour la simple et bonne raison que les évènements font souvent que tout échappe à notre contrôle… Alice était innocente, avait une famille et était plutôt aisée. Elle avait tout à perdre. Moi, je n’avais plus que mes sœurs et celles-ci étaient en sécurité. On voyait donc immédiatement qui pouvait prendre des risques, sans machisme, cela n’avait rien à voir… La jeune et belle gryffondor énonça aussi une nouvelle vérité, preuve de sa maturité. Elle était consciente qu’on ne pouvait faire conscience à personne. Je doutais cependant que moi, j’aurais une utilité quelconque.


    - Tu as raison Alice. Ne fais confiance à personne, ni moi, ni tes amis, ni ta famille. J’ai appris à mes dépens que l’homme est terriblement faillible et tous peuvent échouer et trahir leurs proches face à un danger important.


    Finalement, au fur et à mesure de la discussion, je me rendis compte que nous étions arrivés à deux pas de la porte du restaurant. Avec un petit sourire, je pris Alice par la main et l’attira à l’intérieure, demandant une table pour deux à l’étage au gérant qui nous mena dans des escaliers en bois, pour finalement nous conduire à un palier sous des combles dans un style ancien. La table était relativement petite, une nappe rouge et une chandelle allumée étant pour le moment les seuls objets s’y trouvant tandis que nous y prenions place. Au dehors, il recommençait à neiger mais contempler ce magnifique et reposant spectacle de l’intérieur était franchement appréciable. Prenant la main de m petite amie en plongeant mon regard dans le sien, je nous pris un menu et commençait à déchiffrer la langue.


    - Je suis content d’être ici avec toi…. Ahhhh, des carbonnades avec des frites ! Je sais déjà ce que je vais prendre !
    Dis je avec un large sourire.
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeJeu 23 Oct - 16:38

[Hem, je ne suis pas excusable d'un tel retard ><" mais je t'avoue que j'ai manqué de beaucoup^d'inspi' et je me suis demandé comment commencé ce RP ! Désolée Embarassed ca arrivera plus ]

Alice n'avait jamais été fan de réflexion. Elle n'était pas le genre de fille qui passait trois plombes à décortiquer les paroles d'un garçon. Elle ne passait pas sa vie à essayer de savoir s'il y avait ou non un sens caché dans chaque phrase qui lui était adressée. Elle observait les gens, ok ! Elle essayait de comprendre un peu mais pas non plus de passer des heures et des heures à cela ! C'était cette impatience et ce manque de réflexion approfondie qui faisait d'elle une si mauvaise joueuse d'échecs. Elle perdait toujours au troisième coup. Ses adversaires désespéraient de la voir se passionner pour ce genre de choses. Alice était aussi réfléchie que stratégique, c'est à dire pas beaucoup. Les bases lui suffisaient. Impulsive, Alice réagissait en conséquence, pas du genre à se défiler. Elle vivait au jour le jour. On la décrivait souvent comme une fille plue attachée à l'action qu'à la réflexion.

Malgré tout cela, la Gryffondor n'était pas stupide. Elle savait ne pas être spécialement canon. Elle n'était pas non plus la fille la plus fine et subtile que Poudlard ait connu. Baggareuse et un peu brutale parfois, elle était bien loin de l'image douce que certains se faisaient d'elle. C'est pour cela qu'elle avait un peu de mal avec l'apparente sincérité de Torben. Oh, elle ne remettait pas sa parole en doute loin de là ! Mais elle avait du mal à croire qu'il s'intéresse à elle. Certains hommes préféraient les femmes un peu moins pipelettes, plus centrées sur
autre chose. D'autres s'intéressaient plus à celles qui n'avaient pas un avis politique trop engagés. une minorité s'intéressait à ce qu'elles pouvaient avoir dans la tête. Bien sur, c'était de parfaits stéréotypes mais c'était à peu près ca. Ce n'était pas méchant de sa part mais Alice avait classé vite fait Torben dans les charmeurs près à coucher avec une fille juste pour ca. Elle s'en voulait d'avoir jugé le garçon comme cela -le doute subsistait cependant, à sa grande horreur !

La jeune fille avait beau avoir confiance en l'ex-Gryffondor, elle se demandait comment il était en petit ami. Etait-il fidèle et attentionné ? Ou plutôt fan des Marie-couche-toi-là ayant horreur des filles trop compliquées ? Alice aussi détestait les filles trop compliquées. Mais de ces qualificatifs, le seul qu'Alice retenait vraiment était fidèle ! Comment une relation pouvait-elle se battir sans fidèlité ? Cela devait venir des deux cotés bien sur. Pas que du coté de Torben ! Alice chassa toutes ses idées de sa tête. Elle qui détestait ces filles se triturant le cerveau à tout bout de champ devenait comme ca à cause d'un garçon.

Alice grimaça à l'idée de la désartibulation et retint avec peine un frisson de dégout. Pas question de passer pour une chochotte ! En pure Ecossaise, la Gryffondor avait trop de fierté pour cela.


-'L'été prochain ? Oh, c'est bon alors ! Je te voyais partir après les vacances de Noël et bien que je comprenne que ce soit important pour toi, ca n'empêche que je trouvais cela rapide !'

Alice était soulagée. Elle avait eu peur un instant que le jeune homme s'en aille aussi vite qu'il n'était venu. La Gryffondor sentait au fond d'elle, les doutes ressurgir. Elle avait rencontré Torben à peine deux mois auparavant. Ils ne se connaissaient pas énormément et en une heure, Alice en avait plus vu qu'en deux mois. Quelles surprises lui réservait le jeune homme ? Mais malgré tout ca, Alice n'avait aucune envie de perdre le jeune homme. Peut-être s'attachait-elle trop à lui mais l'idée de perdre quelqu'un d'autre la révulsait. Son père, son frère ! Pas Torben ! Le coeur de la jeune fille cognait dans sa poitrine, son inquiétude grandissant au fil de ses pensées.

-'J'ai tout à fait conscience que tout peut changer en une nuit. Que je peux tout perdre, et j'aurais beau essayé de m'y préparer cela me fera toujours un choc. Mais j'estime par contre que mourrir est moins important que la paix. Cela peut paraitre absurde, égoïste, prétentieux, grandiloquent ou tout ce que tu veux à dire mais je me dis que si je dois faire le choix entre mourrir pour aider ou rester en vie à trembler de peur, le choix ne se pose même pas. Je sais qu'il y a beaucoup de risques mais si j'arrive à être auror, je saurais m'en préserver. Je pense à tous ces moldus qui n'ont pas la chance de se défendre et qui meurt juste à cause de ce qu'ils sont. On s'attaque au fait qu'ils n'ont pas eu la possibilité de naître de parents sorciers. C'est sans doute ce qui me révolte le plus là-dedans. '

Alice soupira puis rougit violement en comprenant qu'elle venait une nouvelle fois de se laisser emporter par son opinion. Il fallait vraiment qu'elle fasse attention. Elle allait finir par lacher une info sur l'Ordre et ce serait catastrophique. Mieux valait être prudente. Malgré sa confiance en Torben, malgré tout ce qu'il lui disait, elle ne savait comment il réagirait s'il savait qu'elle faisait parti d'une organisation secrète visant à s'opposer à un mage noir aussi insaisissable que de la fumée. Est-ce que Torben avait conscience du mur que constituait cette information qui les séparait ? Sentait-il qu'elle lui cachait quelque chose de vraiment important ?
La jeune fille se tourna vers son petit ami et l'embrassa quand il lui fit le serment de la protéger. Elle se hissa sur la pointe des pieds en lui disant à l'oreille qu'elle ne lui avait demandé aucun serment. Elle lui offrit un sourire sincère.


-'Personne n'est parfait !' Fit-elle. 'Tout le monde a ses points faibles et certains savent les exploiter à merveille. Comment peut-on réagir quand on nous menace de s'en prendre à ses proches ? Ce qui me désole, c'est d'en arriver à douter de chacun.'

La Gryffondor tourna la tête pour cacher ses yeux brillant de larmes. Elle se mortdit violement la lèvre. Et ses épaules résistèrent au sanglot qui étraignait la jeune fille. L'arrivée au restaurant fut une vraie diversion. Torben savait faire plaisir au femme. Le jeune homme avait choisi un endroit assez ancien et confortable, très chaleureux. La jeune fille retrouva bien le sourire, à la chaleur des flammes, sa main dans celle de l'ancien Gryffondor. Elle retira son manteau. Heureusement qu'elle avait pensé au pull. Elle se frotta les mains et se saisit du menu. Elle esquissa un sourire en réponse à l'exclamation du jeune homme. Alice commença à déchiffrer le nom des plats avant de se rendre compte que c'était traduit en dessous. Un peu frustrée, elle se mit à lire et en eut l'eau à la bouche.

-'Torben ? Est-ce que c'est bon le confit de canard ?'
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeVen 24 Oct - 10:04

[HJ : Pas de soucis, j’aurais dû faire attention à te laisser suffisamment de matière pour éviter de te bloquer ! ]


    - Non, non, je ne pars que l’été prochain et cela ne dure en théorie qu’un mois, renouvelable. L’hiver prochain je ne sais pas encore ce que je fais, tout dépendra du choix de mes sœurs, si elles veulent rester au château pour les fêtes…


    Je pensais bien que mes sœurs, après toutes les difficultés que nous avions traversées, voudraient prendre un peu de recul et s’oxygéner l’esprit en restant avec leurs nouveaux amis et leurs nouvelles habitudes à Poudlard. Je devais également avouer moi-même que j’avais le même besoin, bien qu’après l’épisode du parc et du terrain de quidditch je n’avais plus vraiment d’amis, hormis Amycus Carrow bien sûr, mon collègue au Chaudron Baveur. Je m’efforçais cependant de rejeter ces pensées et je reportais mon attention sur la soirée.


    Il n’y avait rien de meilleur pour moi qu’une table agréable dans un restaurant accueillant, de se préparer mentalement à déguster un bon plat chaud et surtout succulent, avec du vin pour adoucir les humeurs et une femme à mes côtés ! Franchement, après la galère des derniers mois, cette soirée me semblait être la pause idéale et rêvée pour faire un break. C’est en fait maintenant que je prenais réellement la mesure de toutes les choses qui avaient pu m’arriver ces derniers mois. Tout ce qui avait été si terrible me le semblait encore plus maintenant, mais je sentais que la page se tournait, ou commençait à le faire tout du moins. J’avais perdu mes parents, mes amis, mes rêves et mes perspectives d’avenir. En plus de ça, j’avais perdu ma vie d’alors et absolument tout, hormis mes sœurs. L’épreuve avait été en soi bien difficile mais ce n’était pas la seule chose qui m’était arrivée.


    Décidé un temps par mes sœurs de recommencer une nouvelle vie en Angleterre et d’oublier le passé et surtout mes cauchemars récurrents, je m’étais intégré du mieux que j’avais pu au sein de l’école magique de Poudlard. J’avais commencé par sortir avec une jeune femme plutôt jolie mais aussi vile qu’une vipère. Mais la situation avait eu le temps d’être agréable. Je m’étais également fait des amis en la personne de James Potter, Sirius Black et Lily Evans, qui comptaient parmi les personnes les plus populaires de tout le château. Mais au final, j’avais perdu ces amis, certains m’avaient trahis, les autres m’avaient rejeté et ceux qui restaient m’avaient poussé à quitter le château. Ces histoires semblaient bien pales en comparaison des épreuves que j’avais traversées l’été dernier, mais elles avaient en réalité contribué à enfoncer un peu plus le clou qui avait percé mon cœur et mon âme.


    Après tout ça, j’appréciais encore plus le moment que je pensais avec Alice Mc Pherson. Tout se faisait dans la confiance mutuelle et le respect et surtout cela me changeait des histoires et échanges de procédés sordides avec les femmes. C’était comme un grand bol d’air frais et je ne m’en privais pas. J’avais une petite amie aussi belle qu’intelligente, un repas digne d’un roi m’attendait suivit d’une fin de soirée qui serait sans aucun doute romantique, que désirer de plus ? Sérieusement, à ce moment là, je ne désirais rien d’autres et toutes mes pensées étaient dirigées sur cette soirée et sur Alice, bien qu’une petite voix me criait dans ma tête qu’une chose me manquait et que je ne retrouverais plus jamais, mais je m’efforçais de ne pas lui prêter d’écoute attentive.


    Alice ne se faisait pas d’idée et n’idéalisait apparemment pas la lutte qui se profilait à l’horizon. Je savais donc que quoi qu’il arrive, elle semblait d’y être apprêtée mentalement, ce qui lui permettrait d’un de survivre plus longtemps, de deux de rester plus solide que tous les gens qui espéraient sans cesse que la situation se règlerait d’elle-même. Avait elle pour autant confiance que dans le feu de l’action et devant la menace d’une mort aussi imminente que violente toutes ces résolutions pouvaient voler en éclat ? J’en était l’exemple même. Je m’étais toujours figuré être un grand combattant depuis tout jeune, lisant des tas de romans héroïques. Mais quand je dû me confronter à toute l’horreur de l’assaut des goules, j’avais paniqué et j’étais terrifié. Certes, je m’étais battu et en avait mis deux à mort sur un pur coup de chance, mais je me souviendrais toujours des larmes qui avaient coulé lorsque je dû m’enfuir avec mes sœurs, bien que je savais qu’elles n’étaient pas uniquement dues à la terreur mais aussi à la douleur de la fin affreuse de mes parents mais aussi au sentiment de honte que j’avais ressentit en ôtant des vies.



    - Je te comprends tout à fait Alice. Tu as une forte résolution et tu sembles avoir déjà beaucoup réfléchit. Mais laisses moi te dire une chose ; quand tu es au pied du mur et que tu vois la mort arriver, toutes les belles résolutions que tu avais pu prendre volent en éclat au profit de ton instinct de survie qui prend le dessus. Il n’y a qu’en combattant qu’on prend la vraie mesure de son courage, mais je sens déjà que ma petite amie n’est pas seulement terriblement séduisante ou intelligente, mais aussi très courageuse. Je peux le voir dans tes yeux.


    J’avais dit cette dernière phrase tout à fait sérieusement et sans la moindre once de plaisanterie. Avoir moi-même été confronté à un combat sans l’avoir désiré et avoir vu des actes courageux de mes propres yeux, je reconnaissais dans le regard d’Alice toute la détermination et le courage que j’avais pu lire dans d’autres regards. Combattre les injustices était quelque chose que je respectais énormément sans que pour autant j’en sois moi-même capable, enfin, c’est ce que je pensais. Qui étais je pour prétendre me battre contre des choses qui me dépassaient et que je ne comprenais pas ? Alice m’embrassa et continua.


    - On réagit alors avec la valeur qui se renferme dans notre cœur. Je t’admire sincèrement, tu te bats pour quelque chose de juste. Mais tu es jeune, tu ne devrais pas te confronter à ce genre de choses. Crois moi, plus tu te tiendras en dehors des combats mieux tu te porteras. Il y a des aurors pour ça. Et tu as raison de douter de chacun. C’est ce qui te permettra de rester en vie le plus longtemps. Ne crois surtout jamais en ceux qui se vantent de leur courage. Apprends a ne faire confiance à personne hormis toi-même, surtout en ce qui concerne ta vie. Tout le monde est faillible..


    Je voyais bien dans le regard d’Alice que tout ceci lui tenait vraiment à cœur, mais je me doutais également que je ne ferais rien pour l’en empêcher, si elle voulait s’impliquer dans une cause qu’elle jugeait juste, je n’avais absolument aucun droit d’essayer de l’en priver. Tout ce que je pouvais faire était de lui montrer que j’étais là et surtout, je me rendais compte qu’il faudrait que je veille sur elle, car même avec son énorme volonté et ses talents, Alice se retrouverait selon la rumeur face à des individus assoiffés de sang, et elle aurait besoin de moi pour garder ses arrières dans le combat qui s’annonçait. De plus, je savais déjà me battre…


    - Si tu aimes le canard alors tu vas adorer ! Je vais nous prendre un petit apéritif, histoire d’avoir quelque chose en attendant le reste ! Dès que tu as choisis, on prend la commande.


    Immédiatement, je fis signe au serveur de nous apporter un apéritif, et lui demanda le cocktail maison, lui demandant également une bouteille de vin pour la table, juste avant de lui indiquer que nous n’avion pas encore choisis le reste.
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeLun 3 Nov - 16:43

Les fêtes de fin d'année ...
Généralement, Alice adorait cette période. Elle la passait dans sa famille. Ils étaient toujours tous les cinq: sa mère, ses deux frères, son oncle et elle. Egalement, il y avait son père. Un portrait sorcier trônait au-dessus de la cheminée, près du sapin où ils s'agenouillaient pour festoyer. Ainsi, son père, Sam McPherson, était présent à chaque instant. Son portrait devait être l'une des seules marques de magie visibles dans la maison -mis à part bien sur toutes les affaires pour Poudlard. Depuis la mort de son mari, Tara Fisst avait décrété qu'il était temps de vivre à la dure. A comprendre, pour un sorcier, vivre comme un Moldu. Alice s'y était habituée et devait avoué que c'était bien pratique.
Enfin bref, cette année, la Gryffondor, au lieu de rentrer au milieu des siens, restait avec ses amis. L'Ecossaise prit soudainement conscience de la distance qu'elle mettait entre elle et sa famille. La séparation avec David avait été si rude qu'elle s'était coupée de son foyer sans s'en apercevoir. La proposition de Dumbledore n'arrangeait pas les choses et Alice avait l'impression de s'éloigner peu à peu pour avoir à moins mentir à son entourage. N'était-elle donc sincère qu'avec ceux que le directeur avait convié à la réunion ? Si c'était ca, elle était définitivement mal barrée. Nerveuse, Alice se mordit les lèvres. Elle osa un coup d'oeil vers son petit ami qui continuait à parler.


-'Un mois,' murmura la jeune fille. 'C'est incroyablement long... Si... si tu restes à Londres, pendant les fêtes, on pourrait... on pourrait essayer de se voir ? '

Alice ne savait pas à quoi était due son hésitation.

Etait- ce due à la culpabilité qui étreignait son coeur et l'étouffait ? Parce qu'elle se sentait coupable de mentir au jeune homme, de dresser un mur entre eux qui les éloignerait progressivementà cause de ce fichu Mage Noir. Non, ce n'était pas entièrement sa faute. Il ne fallait pas blâmer quelqu'un -même la pire des ordures- alors que c'était soi-même qu'il fallait blâmer. Après tout, c'était elle qui avait fait son choix, et personne d'autre. Elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle -même.
Ou alors était-ce la timidité qui faisait hésiter ? Torben était du genre baraqué et impressionnant, et il avait du charme. A chaque instant, Alice se sentait prise au piège et véritablement apprivoisée par le magnétisme du jeune homme. Se rendait-il compte à quel point il lui plaisir ? La réalité frappa la Gryffondor. Il avait beau lui plaire autant que possible, elle pouvait ressentir autant qu'il était humainement possible, cette sensation de pincement au niveau du nombril, l'Ecossaise n'était pas amoureuse du serveur, et cela lui fit mal.

La jeune fille s'était toujours dit qu'elle sortirait avec un garçon que le jour où elle en tomberait amoureuse. Elle échouait lamentablement à chaque fois. Al' ne voulait pas décevoir le jeune homme. Que ferait-elle si il venait à lui murmurer un 'Je t'aime' à l'oreille ? Bon cela n'arriverait certainement pas puisqu'il ne semblait pas non plus amoureux d'elle. Finalement, elle essaya de se détendre. Ses épaules s'étaient relevées, la tension de ses muscles la faisaient souffrir sans même qu'elle s'en rende compte, lui envoyant ainsi des ondes douloureuses dans toute la nuque. La Gryffondor relacha un peu la pression sur la main du garçon au moment où ils pénétrèrent dans le restaurant.

Une fois assise, Alice écoutait attentivement son compagnon, sentant son coeur se serrer. Il acceptait qu'elle se batte et lui promettait d'être là, pour veiller sur elle. La jeune fille baissa les yeux. Elle tritura sa serviette blanche, encore inutilisée.


-'Oui, je me rends compte chaque jour que rien est simple. Certains pensent qu'il suffit de choisir son camp et que ceux qui flanchent ne sont que des lâches. Mais c'est plus complexe, je crois ....'

La voix d'Alice tremblait comme jamais. Ses mains aussi et elle faillit renverser son verre.


-'Je n'ai jamais été au combat. Je ne sais pas ce que c'est de ressentir une autre peur que celle qui nous étreint le coeur quand on redoute un sermon bien senti de Dumbledore. Je n'ai encore jamais été livrée à moi-même et faisant face à des êtres assoiffés de sang et de pouvoir. Et je me rends compte que malgré tous les cours prodigués par ce professeur de Défense Contre les Forces du Mal à la noix, je ne serais jamais préparés à de tels évènements. Jamais. On n'est jamais préparé à l'horreur de la guerre ? Tout ce que je sais, c'est que cela est aussi horrible que de combattre un détraqueur, et ca je sais à peu près ce que c'est. Du moins, je crois ...'

Alice se sentit rougir sous ses compliments et marmonna vaguement qu'elle était plus stupide que courageuse. La Gryffondor n'avait jamais croisé la baguette avec quiconque, autre qu'un élève durant un cours de DCFM. En gros, avec personne. Elle ne s'était jamais battu. Les stupides baggares entre élèves ne comptaient.

-'Le point de vue diffère selon les gens. C'est peut-être juste mais tout le monde me dit qu'il est ridicule qu'une fille comme moi, souhaite défendre ses semblables. Je ne suis pas sûre d'être à la hauteur de mes espérances. Mais parfois, une personne de plus ou de moins peut faire toute la différence. Si je vais me battre, ce ne sera pas pour la reconnaissance mais pour sauver mon pays et protéger ma famille. Les Aurors d'aujourd'hui semblent incapables de quoique ce soit,' dit-elle amèrement.' Mais je suis bête de te parler de combat. J'ai la conviction que je ne serais capable de rien d'autre dans ma vie et que je peux aider, alors que toi tu as souffert en combattant. Merlin que je suis stupide !'souffla-t-elle. 'Le soucis désormais, c'est que je doute de presque tout le monde. Et si j'en viens à douter de Dumbledore, je ne suis pas sorti de l'auberge.'

Elle leva les yeux et les plongea dans ceux de son vis-à-vis. Elle avait du mal à s'en détacher. A cet instant, Alice aurait aimé être Légilimens pour plonger dans l'esprit de Torben. Mais aussitôt eut-elle cette pensée qu'elle se fustigea mentalement. Elle n'avait pas à violer l'intimité du jeune homme sans sa permission. De toute façon, elle n'aurait pas pu, dans le problème était règlé. A force de se torturer l'esprit par à rapport à l'Ordre, Alice remercia intérieurement Torben de lui parler du menu.

- 'Un apéritif ? Ok, je te fais confiance mais je ne suis pas une grande adepte du vin, ni une fine connaisseuse. En tout cas, je pense prendre le confit de canard. Et toi, tu prends quoi déjà ?'

Là, assise sur sa chaise, la Gryffondor se dit que ce n'était pas la peine de se triturer le cerveau. Elle ne parlerait pas de l'Ordre à Torben. Il fallait qu'elle soit discrète. Pour l'instant, elle allait profiter. Quand elle serait confronté aux problèmes, elle réagirait en conséquence. Et pour le moment, elle avait largement le temps.

[HJ: J'ai mis du temps à répondre, je suis désolée ><", je suis un peu dans les vapes mais normalement je vais me remettre à RP vite fait bien fait =D]
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeMar 4 Nov - 11:04

[HJ : Pas de soucis, j’ai pas non plus fait des rps géniaux ! par contre, pour faire avancer le BG plus rapidement, je me suis permis d’avancer sur le repas !]


    Je me demandais encore comment se passerait l’année et comment je pourrais continuer à vivre normalement avec l’échéance de l’été prochain qui arriverait de plus en plus rapidement pour finir par m’engloutir. Je ne savais pas trop quelles étaient mes chances là bas mais je savais déjà quelle affectation je demanderais, celle pour laquelle j’avais étudié en Moldavie et celle à laquelle mon père avait pu me destiner durant mon enfance. Et je savais aussi le lieu où je retournerais. Bien entendu, avant d’aller me perdre dans les forêts avoisinant les cendres de mon ancienne maison, je me devrais d’aller sur la tombe de mes parents me recueillir et à cette pensée, mon cœur se noua et menaça de se comprimer totalement. Je n’étais pas encore retourné les voir depuis leur enterrement. J’irais les voir pendant les prochaines vacances si la vigilance de mon oncle se relâcherait un temps soit peu, histoire d’aller les voir avant d’aller me battre pour les venger…


    Alice semblait également soucieuse de ce qu’elle ferait aux prochaines vacances de noël, qui allaient arriver très vite maintenant. Il n’y avait en fait plus que quelques semaines à passer pour y être et cela me changerait terriblement. Enfin, pas vraiment au niveau du boulot, on pouvait juste s’attendre à ce qu’il y est encore plus d’affluence que la normale avec les fêtes approchant, car des milliers de sorciers venaient faire leurs emplettes ou se promener sur le chemin de traverse à l’occasion des fêtes et Tom m’avait prévenu que c’était une des périodes de l’année les plus importantes en terme d’affluence mais aussi en terme de chiffre d’affaire. Bof, au moins le travail m’occuperait l’esprit car sinon je risquais fort bien de les passer seul ces vacances. Enfin, c’est ce que je m’étais dit juste avant qu’Alice ne me propose qu’on se voit durant ces vacances.



    - Eh bien, c’est long si on a le temps de s’ennuyer! Mais crois moi, il y aura de l’occupation ! Pour les vacances de noël je suis d’accord, seulement… ta famille ne préférerait pas te garder pendant ce temps là ? Et il faut dire aussi qu’on aura du boulot ici… Enfin, moi je suis totalement pour, mais je veux m’assurer que tu n’auras pas de soucis !


    C’était moi ou Alice semblait gênée en me parlant désormais. J’avais l’impression qu’elle se renfermait un peu plus sur elle-même depuis quelques minutes et semblait avoir quelque chose à me dire. Je pensais que cette chose était l’histoire avec son frère qu’elle m’avait raconté mais il y avait visiblement autre chose. Je pensais bien que cela avait à voir avec sa proposition même si je n’étais sûr de rien et l’espace d’un instant, le doute submergea mes pensées et je ne pu m’empêcher de me dire que nous allions peut être bien trop vite. Nan mais c’était vrai quoi, je n’avais jamais été plus loin qu’une soirée avec une jeune femme et visiblement, Alice n’avait pas été très loin non plus, enfion pas suffisamment pour être en confiance.

    - Tu sais, je ne veux pas non plus que tu te sentes obligée, je comprendrais tout à fait que tu veuilles rester auprès des tiens, je sais la valeur qu’ont ces moments.. ;


    Mes paroles se voulaient rassurantes, mais dès que je les avait prononcées, je ne pu m’empêcher de le regretter amèrement ! En effet, cela me ramenait à de douloureux souvenirs, et bien que je ne le laissais pas transparaître, je me sentais à mon tour gêné par la situation ! D’autant plus qu’Alice pouvait mal interpréter mes paroles et se retrouver à penser qu’elle avait proposé tout ça en l’air et que je ne voulais peut être pas la voir, alors que c’était tout le contraire ! Remarque comme ça, les choses étaient claires, si elle voulait vraiment me voir elle me le dirait, mais si ce n’était pas ça alors je le saurais également rien qu’en voyant sa réaction à ce que je venais de dire !


    D’ailleurs, Alice semblait anormalement stressée désormais que nous étions dans le restaurant et bien installés. Je ne savais pas du tout à quoi cela pouvait être dû puisque moi-même je me sentais tout à fait bien ici avec elle, tandis qu’Alice ne pouvait pas s’empêcher d’avoir les mains qui trituraient sa serviette, son regard était gêné et elle semblait bien plus fragile. A quoi cela pouvait bien être dû ? Etait ce de la gêne parce que nous étions ensemble au restaurant ? Etait ce de la gêne parce que nous étions ensembles tout court ? Je n’en savais rien mais j’étais bien décidé à percer ce mystère… D’ailleurs, elle reprit la parole suite à mes dures paroles sur les conflits, en particulier sur celui qui s’annonçait…


    Elle était conscience du manque de préparation chronique dont le commun des mortels faisait habituellement preuve en face d’un conflit. Le soucis était que la tournure de la conversation me présentait comme un dur, un vétéran, alors que dans mes souvenirs, je n’avais accomplit aucune action glorieuse. J’étais rentré chez moi, me concentrant pour garder le contrôle de ma vessie, j’avais découvert mes parents en train de se faire dévorer vivant et mes sœurs sur le point de l’être. J’avais rassemblé mon courage pour en tuer une ou deux et forcer le passage, pour m’enfuir avec mes sœurs. Je savais que mes parents étaient condamnés, atrocement mutilés et perdant du sang de partout quand j’étais arrivé. Je n’avais pas été si courageux, et je me souviens encore de la terreur ressentie dans les bois…



    - Effectivement nous sommes mal préparés mais qui peut se targuer de l’être, à partir de quand est-on réellement prêt à faire face à nos ennemis ? Je ne pense pas l’avoir jamais été, alors tu sais… J’ai peut être déjà combattu mais ce fut loin d’être glorieux Alice, crois moi. J’ai juste réagit à l’instinct, sauvé ma vie et celle de mes sœurs, mais je n’ai au final pas servit à grand-chose. Je suis juste reconnaissant à ce qui m’a permis de faire vivre mes sœurs, tout autant que je me maudirais toujours pour n’avoir pas été là pour mes parents. Enfin bref, je ne vais pas t’ennuyer avec tout cela, de toutes façons, il ne faut pas se leurrer. Il n’y a après tout qu’une petite chance qu’il se passe réellement quelque chose. Avec toutes les rumeurs, je pense qu’on a affaire à un groupe extrémiste qui sera arrêté, et que la majorité des crimes sont faits par d’autres personnes qui imitent le groupe initial pour leur faire porter le chapeau ! Moi, je vais prendre des carbonnades, je pense qu’on verra après pour le dessert non ?


    Le serveur arrivé à la table, je laissais Alice prendre sa commande la première puis je formulais ma propre demande, mais je renonçais finalement à l’apéritif. Je savais très bien où l’alcool me conduisait, inutile d’infliger ça à Alice. Et puis sait on jamais, si sa gêne reprenait le dessus, je ne voulais pas achever sa bonne humeur en lui montrant le Torben des derniers mois à un moment aussi peu propice. D’ailleurs, la gêne accentuée d’Alice continuait de me triturer le cerveau, tout autant que la légère distance qu’elle avait un peu instauré, aussi bien dans ses paroles que dans les gestes. Comment je l’avais perçu ? Avant, elle ne réfléchissait pas et laisser parler ses envies, tandis que maitenant, j’avais plus l’impression que ses paroles et ses gestes étaient bien plus réfléchis et moins automatiques ! Cela me fit un peu peur, je n’avais pas l’habitude d’être destabilisé en matière d’amour et je n’avais pas non plus l’habitude d’être amoureux ! Je devais faire quelque chose pour savoir ce qu’il en était réellement, et bien entendu, mes paroles furent plus rapides que mon esprit tandis que je murmurais :


    - Tu sais, depuis notre rencontre, j’ai beaucoup pensé à toi, et à ce qu’il pourrait se passer. Je sais que c’est très maladroit et je n’en ai pas tellement l’habitude, mais je dois te dire que je tiens vraiment beaucoup à toi tu sais… Tu es même la première pour qui je ressens ce genre de choses !


    Et voilà ce qui arrive quand on a plus l’habitude de prendre du bon temps avec les femmes que jouer dans les sentiments. On s’avance trop vite, on s’y prend mal. Je me serais bastonné moi-même si j’aurais pu et si je n’aurais pas été aussi gêné, je devais forcément être le seul crétin du Royaume Uni à déballer ce qu’il ressentait au premier rancard !
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeMer 5 Nov - 17:54

    Les fêtes de Noël, une fête familiale ? Ca l'était auparavant chez les McPherson. Désormais cela ne l'était plus du tout. Avant, chacun des cinq membres de la famille devait se trouver sous le sapin. Aujourd'hui, Alice savait qu'aucun ne serait présent, mis à part sa mère et peut-être Keith. La dispute entre David et elle n'avait seulement séparé le frère et la mère mais aussi Alice et sa mère. Avant, la Gryffondor recevait une lettre minimum toutes les deux semaines (lettres auxquelles elle ne s'empressait pas de répondre). En un mois, Alice n'avait eut aucune nouvelle de sa mère. Elle savait juste par son frère cadet que leur oncle avait fini par partir en Irlande pour fêter Noël avec des amis car il en avait assez de supporter la mauvaise humeur de sa belle-soeur.

    Alice eut un pincement au coeur. Leur famille était désormais totalement éclatée et c'était en partie sa faute. La culpabilité l'étreignait et l'Ecossaise, malgré qu'elle pensât les paroles qu'elle avait pronnoncé devant son frère ainé, regrettait de s'être laissée emporter. Keith refusait pratiquement de lui parler et passait tout son temps avec sa petite amie. Son oncle et sa mère ne répondaient pas aux lettres qu'elle leur avait envoyée. Alice tira un peu sur son bonnet qu'elle retira de ses cheveux. De la neige tomba sur ses pieds mais la Gryffondor n'en avait cure car elle était trop occupée à répondre à Torben pour y prêter attention :


    -'Ne t'en fais pas, ma famille ne va surement pas chercher à me voir. On va tous être séparés. Pour la première fois ... ,' finit-elle en murant avec un sourire triste. 'J'ai deux semaines complètes durant lesquelles je serais à Poudlard et il faut que je m'occupe ! Je pense que le professeur McGonnagall ne refusera pas que je sorte de Poudlard si je lui ai dit quand je rentre. '

    Alice se mordit la lèvre. Elle se trouvait égoïste. Le jeune homme avait perdu ses amis et la moitié de sa famille l'été dernier et ne passerait plus jamais de fêtes avec ses parents et elle était là à s'apitoyer sur son sort. Elle, personne n'était mort. Elle avait eu plus de chance, si l'on pouvait dire ainsi ! Finalement, la jeune fille se dressa sur la pointe des pieds (Torben était définitivement trop grand! Ou alors c'était elle qui était trop petite !). Elle passa une main dans les cheveux du jeune homme puis attira son visage vers le sien pour l'embrasser avec chaleur.

    Peut-être n'était-elle pas amoureuse de son petit ami mais elle aimait l'embrasser et se sentait à l'aise dans les bras du jeune homme. Qu'importait l'endroit, il semblait la réchauffer rien qu'en passant ses bras autour de son corps. La jeune fille frissonna. Ses lèvres contre celles de Torben lui procuraient un intense sentiment de protection qu'elle ne ressentait que très rarement. Le mal l'aise d'auparavant n'était plus présent. Du moins, en apparence !


    -'J'espère que tu passeras un excellent Noël et que tu pourras voir tes soeurs,' chuchota-t-elle avec un sourire sincère. 'Ne te fais aucun soucis pour moi, ca me ferait vraiment plaisir de pouvoir te voir durant les fêtes !'

    Oui en apparence car Alice s'en voulait de dresser un mur de plus en plus épais entre eux. Bien sur, elle était sincère dans ses paroles mais il n'empêchait qu'elle gardait une partie d'elle sous silence. Est-ce que chaque personne qui faisait parti de l'Ordre du Phénix se devait de mentir ainsi à ses proches ? La Gryffondor se sentait assez mal de mentir comme ca à son petit ami ! C'était justement son petit ami ! Elle aurait du pouvoir tout lui confier comme il le lui avait dit. Il lui avait certifié qu'elle pouvait avoir totalement confiance en lui et pourtant elle se prenait à douter, sans raison.

    Merlin que les sentiments étaient difficiles à gérer. Alice se demandait si elle était prête pour tout cela. Le bras du jeune homme autour de sa taille, sa main chaude posée au creux de ses raisons, sa voix douce et grave dans son oreille lui criaient oui mais une partie de son esprit la suppliait de rester prudente. Rester prudente... pourquoi faire ? Torben n'était pas violent. Du moins pas avec elle ! Il pouvait garder un secret sans trop de problèmes. Il avait gardé pour lui tout ce qui s'était passé l'été dernier. En tout cas, cela n'avait pas fait le tour de Poudlard alors que d'ordinaire tout se savait en un rien de temps, surtout quand cela concernait les nouveaux élèves.


    -'Se battre n'a rien de glorieux', murmura la jeune fille. ''Parfois je me demande si c'est une bonne idée de prendre autant parti dans cette guerre. Ce n'est pas par fierté que je veux défendre mon pays, mais parce que je tiens à ma famille, à mes amis, à... toi, et je n'ai pas envie de tout voir partir en fumée juste parce que certaines personnes sont persuadées que la valeur du sang à quelques importances.'

    Alice grinça des dents puis posa sa main sur celle du jeune fille. La chaleur de la main du garçon la fit frissonner. Assise au fond de sa chaise, la Gryffondor sentit sa gorge se nouer.

    -'Tu sais, si... 'hésita-t-elle. 'Si tu as envie de parler de tout ca, je serais là. Je ne comprendrais peut-être pas tout. Je ne me suis jamais réellement battue mais... je suis là. '

    Alice tira nerveusement sur la manche de son pull et adressa un sourire timide au serveur. Elle se demandait qui est-ce qu'il essayait de convaincre, lui-même ou Alice. Cette dernière savait très bien ce qui se profilait à l'horizon, et c'était peut-être un groupe d'extrémistes particulièrement stupides, mais ils étaient particulièrement dangereux. Cependant, la Gryffondor garda tout cela pour elle. Une parole de plus et elle paraîtrait encore plus suspecte au jeune homme. Elle avait déjà démontré qu'elle était plus au courant que beaucoup de sorciers en général, pas besoin d'en rajouter une couche.

    Finalement, le jeune homme sappa l'apéritif pour passer directement au repas. La jeune fille commanda du confit de canard, en était intérieurement soulagée. Elle ne tenait pas du tout l'alcool et préfèrait que le jeune homme ne soit pas spectateur de quelques frasques particulièrement humiliantes que pourrait commetre la jeune fille. Avec un sourire, elle écoutait le jeune homme parler. L'ambiance chaleureuse du restaurant la mettait totalement à l'aise. Cependant, elle se raidit imperceptiblement lorsque Torben lui fit part de ses sentiments. Elle rougit furieusement et se redressa sur son siège. Son pied buta légèrement contre celui du serveur et elle rougit un peu plus.


    -'Moi aussi je tiens beaucoup à toi Torben... mais je suis pas amoureuse de toi... du moins, je crois. C'est assez difficile mais je sais en tout cas que tu me plais énormément et que je n'ai aucune envie de te perdre. J'aimerai que l'on continue ensemble mais je ne sais pas trop ce que réserve l'avenir proche !'

    La jeune fille eut un nouveau sourire gênée. Elle était sincère au moins. Elle ne voulait pas lui donner de faux espoirs en lui disant qu'elle était amoureuse de lui alors qu'il n'en était rien... pour l'instant. Peut-être qu'avec le temps cela viendrait à changer.
    Finalement, Alice prit une initiative après avoir commencé son plat. Le serveur avait amené les deux en même temps et Al' souhaita le bon appêtit au jeune homme avant de dégusté son repas.


    -'Dis-moi, qu'est-ce que tu penses de Dumbldore ? Tu crois qu'il est capable de faire face à tout cela ?'

    L'Ecossaise s'en voulait de remettre ca sur le tapis mais peut-être qu'elle pourrait aborder la question de l'Ordre subtilement. Enfin, elle improviserait au fur et à mesure.
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeVen 7 Nov - 19:42

    Alice ne semblait pas particulièrement emballée vis-à-vis des vacances de noël. Je pouvais la comprendre, vu que je savais qu’elle était un peu en froid avec sa famille depuis sa dispute avec son frère qu’elle m’avait racontée en début de soirée. Il n’y avait pas plus frustrant que cela à mon sens, avoir une famille et que celle-ci soit divisée. Rien de plus cruel. Moi, je n’avais personne à part mes sœurs, et je préférais les savoir à poudlard à s’amuser qu’à déprimer à mes côtés, je n’avais pas besoin d’imaginer ce que cela donnerait puisque j’allais normalement le vivre. Tout le monde passerait noël de son côté et moi j’aurais droit à un réveillon en solitaire, enfin, avec ma flasque et mon bon vieux Kvas moldave, à lever des toats au souvenir des personnes disparues et à renâcler de sombres idées de vengeances… Enfin, nous verrons bien d’ici là, peut être que j’aurais quelque chose d’autre à l’esprit que me retrouver seul ! Qui sait ?


    Alice me dit que je ne devais pas m’en faire, mais comment pouvait il en être ainsi ? Ah, en fait, elle parlait de sa famille… Ne pâs chercher à la voir ? A ce point là ? La discute avait été clairement plus loin que ce que j’avais pu comprendre alors. Je pouvais convenir qu’il pouvait y avoir des frictions entre membres d’une même famille, la vie n’était pas rose dans tous les foyers et j’en savais moi-même quelque chose, mais quand même, de là à refuser de voir sa famille réunie pour les fêtes… Je sentais bien qu’Alice en souffrait et je n’arrivais pas à comprendre ses parents, comment pouvaient ils laisser une telle situation s’installer ? Ce n’était pas du goût du mien quand il y avait des disputes. Invariablement, il était le premier à s’excuser et à réconcilier tout le monde. Mais la vie n’était jamais simple…


    Alice s’avança également sur le fait qu’elle devrait s’occuper pendant ses deux semaines de vacances à Poudlard, et que Mc Gonagall, la directrice adjointe, la laisserait sûrement sortir. Moi, je n’en étais pas convaincu mais je cherchais bien entendu à tenter de me rassurer en me disant que finalement la vieille dame n’avait pas si mauvais fond et qu’elle laisserait ma petite amie sortir du château. Si c’était le cas, il fallait que je négocie au plus vite avec Tom pour avoir au moins une partie de mes journées de libre pour la voir, sinon cela ne servirait à rien au final ! La jeune femme m’attira à elle et m’embrassa, me procurant toujours un intense sentiment de contentement.



    - C’est dommage franchement, si je peux faire quoi que ce soit n’hésites pas ! Quant à moi je pense que je verrais mes sœurs un peu ! J’espère que Mc Gonagall voudra bien te laisser sortir, ce serait cruel de savoir que tu es disponible et moi aussi sans que pour autant cela ne soit pas possible de se voir… Mais attends, j’y pense ! James Potter, avant que je ne.. ; euh, avant que je ne parte, m’avait montré un passage secret allant du château à Pré Au Lard ! Ainsi, si ça te dis, on pourrait se rejoindre de temps à autres… Enfin, je ne sais pas, c'est toi qui vois. Et puis, je ne voudrais pa sque tu aies des ennuis...


    Mon dieu qu’est ce que je pouvais me montrer stupide parfois ! Comment n’avais je pu y penser plus tôt ? Pourtant, de tout ce que je savais de Poudlard, ma connaissance des quelques recoins qui offraient un certain intérêt aurait dû me faire tilt plus rapidement que cela, mais au moins y avais je pensé, car ainsi j’avais pu soumettre la question à ma petite amie. Je préférais largement lui parler de tout ça avant plutôt que de débarquer au château totalement à l’improviste et lui imposer ma présence, là au moins si elle voulait sortir ou encore que je vienne, ce serait quelque chose de plus spontané dirons nous, et encore, ce n’était qu’un euphémisme. Enfin bref, la balle était dans le camp d’Alice désormais, et c’était à elle de décider, pas à moi.


    Alice continua à m’exposer son point de vue sur les conflits et je remarquais qu’elle était vraiment une personne admirable. Plus que pour son physique, plus que pour sa gentillesse et sa générosité, elle était aussi une personne sage et extrémement courageuse, en tous cas bien plus que je me savais l’être. Elle était sans conteste une parfaite gryffondor. Parfaite en beaucoup de choses d’ailleurs, à tel point que cela ne fit rien pour me rassurer. Une personne aussi géniale n’était pas faite pour rester avec des serveurs. Je me rendais compte de la chance que je pouvais avoir, et je comptais bien ne pas laisser l’occasion de devenir quelqu’un de bien. La jeune femme était consciente que ce n’était pas le combat en lui-même qui était glorieux.


    En tous cas, mon cœur fit une nouvelle embardée lorsque la jeune femme me dit qu’elle se battait en fait pour ses êtres chers, dont je faisais partie. Tout n’était peut être pas rose, mais c’était la chose la plus touchante que l’on m’ait dit depuis la mort de mes parents. En fait, si je serais un peu moins sensible, peut être aurais je eu le regard un peu rougis, mais je m’efforçais de rester neutre, enfin, garder mon sourire et me forcer à photographier l’instant dans mes pensées pour m’en souvenir, ce qui ne saurait être bien difficile, car pour la première fois de ma vie, je venais d’entendre une femme dire qu’elle tenait à moi pour ce que j’étais plutôt que pour ce que je pouvais éventuellement lui apporter…


    Elle me certifiait que je pourrais me confier. Elle savait que si j’en avais envie je le ferais. Le soucis n’était pas vraiment là, mais qu’aurais je à raconter ? La peur qui m’avait tenaillé les tripes durant tout le chemin que j’avais fait en courant jusque chez moi ? La sauvagerie que j’avais sentie en moi alors que j’abattais mes ennemis, ou encore l’horreur, le désespoir et la détresse intense lorsque je vis mes parents, agonisants et au milieu de leur sang ? Ou encore ce que j’avais ressentit en m’enfuyant avec mes sœurs ? Non, tout cela, c’était quelque chose que je ne saurais peut être jamais raconter. Je saurais raconter les évènements, mais jamais ce que j’avais pu ressentir exactement. En tous cas, la proposition d’Alice me réchauffa le cœur et je lui fis un timide sourire en prenant sa main.



    - Merci Alice, ça me fait du bien déjà d'évoquer tout àa avec quelqu'un. Mais je ne pense pas que je serais un jour capable de raconter vraiment ce qu'il s'est passé dans ma tête, juste que ça peut m'effrayer parfois. t puis aussi toutes ces idées sombres que je me rabaches sans arrêt...


    Bien entendu, je savais que ce que je venais d’avouer à la jeune femme était délicat, de un pour moi, de deux pour elle. De un, je n’avais jamais rien dit à une femme, je n’avais d’ailleurs rien ressentit. Avant, je donnais et je recevais, je ne partageais rien avec le sexe opposé. Je m’amusais et en profitait vertement, et elles me le rendaient bien. Ensuite, Alice ne devait pas s’attendre à ce que j’énonce déjà des sentiments pour elle. Cela faisait quoi, trois fois qu’on se voyait à tout casser, et moi, je jouais déjà au boulet et la rendait furieusement gênée. J’espérais que ça ne plomberait pas la soirée, et d’ailleurs, ce qui devait arriver arriva. Une douche particulièrement froide s’abattit sur mon esprit échauffé par l’ambiance. Bien entendu qu’elle n’était pas amoureuse de moi, cela aurait été trop beau. Mais du coup que c’était dit, j’avais l’impression d’être moins lié à la jeune femme.


    En fait, je me doutais bien que des sentiments ne pouvaient pas apparaître comme ça, mais le fait de l’entendre dire désacralisait un peu l’idée que je me faisais de ma relation avec Alice. Certes, elle me plaisait toujours autant, mais je me demandais encore plus si j’étais vraiment son genre de mec, ou si je n’étais qu’une passade. J’en venais même à douter de moi, esdt ce qu’elle serait également une passade comme les autres ou est ce que j’avais bien cerné les sentiments que j’avais pour elle ? Je n’en savais rien, mais une chose était sûr, je ne supportais pas ne pas avoir le contrôle sur une relation. Et là, je ne l’avais plus du tout. Ce n’était pas une histoire de domination ou quoi que ce soit, juste que du coup je me sentais perdu.


    Mais le repas arriva et je l’accueillis avec silence, ne le brisant que pour répondre à la politesse d’Alice. Le plat était excellent, chaud, bon, exactement ce dont j’avais besoin. Enfin, vu les circonstances, j’aurais bien donné quelques pièces pour une bonne bouteille pour me réchauffer…



    - Eh bien, je pense que Dumbledore est un grand sorcier, tout le monde le sait. Mais plus que ça, il est une icône, une sorte de héros national. Tout le monde se repose sur lui. 9a ne doit pas être facile, mais si quelqu’un peut bien faire quelque chose, ce n’est ni le peuple qui est divisé ni le gouvernement affaiblit, mais lui. S’il veut faire quelque chose, il faut le faire vite. Mais là, il se laisse déborder et n’a pas compris que sans lui, le pays risque d’avoir bien du mal à se sortir de la crise… Comment font des gens apeurés et perdus pour se battre ? il leur faut une bannière sous laquelle se rassembler, et Dumbledore a le talent et le charisme pour. Il faudrait juste qu’il sorte de son bureau de Poudlard. Et toi, tu penses quoi de lui ?
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeSam 8 Nov - 17:23

    Alice voyait les vacances arrivées à grands pas. Bien sur, elle avait déjà quelques projets, autres que voir Torben. Par exemple, elle allait certainement faire quelques visites à Pré-Au-Lard en compagnie d'Evey Lowan, son amie de Cinquième Année, l'une des seules qui n'étaient pas dans le secret de l'Ordre et de qui elle ne s'était pas éloignée. Sinon, elle savait que Frank Londubat restait à Poudlard pour Noël, ils allaient surement trouver le temps de se chercher des noises. Alice aurait pu passer aussi du temps avec Jessi, mais elle ne savait plus trop comment s'y prendre avec lui. Certes il était charmant -bien moins que Torben cependant =) - et toujours poli et galant avec elle mais elle se sentait mal à l'aise avec lui. D'une part, elle avait l'impression qu'il draguait. Très vague impression ... et de l'autre, elle le voyait faire la même chose avec Lily Evans. Bien sur, James Potter et la rouquine était ensemble. Tout Poudlard le savait -et ils avaient tous poussés un "Ouf" de soulagement. Mais cela n'empêchait le doute de persister dans l'esprit de la jeune fille.

    Alice chassa l'idée d'une telle rencontre. Pour l'instant elle était avec Torben et elle ne voulait pas gâcher ce moment avec ses sombres pensées. Déjà qu'elle était certaine qu'il avait remarqué que son sourire était forcé à certains moments. Elle ne voulait pas l'inquiéter. Surtout pas en le faisant s'inquiéter ! Déjà qu'il n'avait pas spécialement l'air rassuré par son trop plein de connaissances par rapport à tout ca ! Il ne l'avait pas dit bien sur, mais Alice avait remarqué son malaise légèrement perceptible, ses yeux troublés. Elle était terriblement imprudente et elle commençait sérieusement à douter de sa capacité à garder tout cette organisation secrète pour elle.

    Jetant un nouveau regard à son petit ami alors qu'ils pénétraient dans le restaurant, elle se demanda ce qu'il allait bien pouvoir faire pendant les fêtes. Bien sur, n'étant pas à Poudlard, ils n'avaient pas les mêmes vacances -si Torben en avait, évidement, elle n'en avait aucune idée -, et il devrait certainement travailler. Alice espérait qu'il pourrait voir ses soeurs, les seuls membres de sa famille encore vivantes. Il le méritait ! Du moins, c'était ce que la jeune fille pensait ! Cependant, elle ne connaissait pas ou peu Hannah et Lyra Badenov. Elle voyait Lyra seulement en cours d'étude des Moldus et ne lui avait jamais vraiment adressé la parole car elle était toujours à coté d'Emmeline Vance. La Gryffondor n'était même pas sûre d'avoir déjà rencontré Hannah. La seule chose dont elle était certaine c'était que la plus jeune des Badenov était une Serdaigle.


    -'Non, tu ne peux rien faire, mais c'est gentil de ta part de proposer ! Je suppose qu'il va fallor attendre que le temps fasse son effet ! Et je reconsidérerai tout après les vacances !' Le remercia-t-elle, avec un léger sourire. 'Pour McGonnagall ne t'en fait pas ! Elle m'aime bien ... enfin elle a toujours été aimable avec moi -à part peut-être la fois où Londubat et moi on s'est tapé dessus. Enfin bref, elle ne me refusera pas quelques sorties. '

    Elle eut un léger sourire et son regard s'alluma.

    -'Attend... tu parles du passage secret de la sorcière borgne ? Je le connais ! Quelle idiote, j'aurais du m'en rappeler ! En plus, il mène à Honeydukes ! Pas le genre de passage que l'on oublie facilement. Pour les ennuis, t'en fais pas. Je pense m'en être déjà attiré pas mal, alors un peu plus ou un peu moins...'

    Alice grimaça au souvenir de sa dernière retenue avec Rusard, qu'elle avait d'ailleurs partagée avec Evey. Qu'est-ce qu'elles s'étaient marrées ce soir là ! Même quand Rusard était revenu furieux comme jamais. Mais si elles avaient bien ri, elles avaient bien souffert aussi. Ses bras lui avaient fait mal toute la journée suivante et elle ne pouvait plus voir une brosse à dents en peinture. Elle s'était presque laver les dents à contre coeur. Enfin quoi, c'était honteux de faire souffrir des élèves en leur faisant nettoyer toute la salle des Trophées avec une simple brosse à dents, non ? En plus, à mi-parcours, les deux Gryffondor s'étaient retrouvées qu'avec un seul seau d'eau savonneuse car l'Ecossaise, avec sa maladresse légendaire, elle avait renversé le sien.

    La Gryffondor espérait sincèrement que si elle allait avoir un enfant -ou même plusieurs - ils n'hériteraient pas de sa maladresse maladive parce que cela n'allait certainement pas être un cadeau. Tous les Gryffondor l'avaient au moins vu une fois se prendre le tapis derrière le tableau de la Grosse Dame, à l'entrée de la Salle Commune. C'était simple, elle se prenait les pieds dedans presque tous les jours alors que pourtant, elle savait qu'il était là. A croire que le sort s'acharnait sur elle ! Enfin, façon de parler bien sur. Torben aussi avait pu constater sa maladresse à plusieurs reprises. La fois où elle lui avait marché sur le pied -le jour de leur rencontre- et toute à l'heure, au Chaudron lorsqu'elle avait lamentablement glissé de son siège.

    Alice serra la main du jeune homme au dessus de la table. Elle ne savait pas ce qu'il avait vécu en Moldavie. Elle n'avait aucune idée de ce qu'il avait pu endurer, ce qu'il avait du faire pour rester en vie, pour sauver ses soeurs. Elle savait juste que la mort de ses parents avaient du être un coup très dur et qu'il avait du souffrir comme il n'était pas permis de souffrir. A l'image du jeune homme face à elle, se supperposa celle de Lily en pleine crise quand ils avaient appris -pour ceux qui n'étaient pas au courant- que Pétunia Evans était morte. La douleur. Encore. Toujours. Le coeur d'Alice se serra à lui faire mal dans sa poitrine. Et elle qui voulait se battre... arriverait-elle à faire face à la mort qui l'entourerait ? Le courage et la détermination de la jeune fille était remise en question à chaque instant. Comme si Merlin avait voulu la tester.


    -'Je ne te forcerai jamais à me confier quoique ce soit,' lui dit elle en tentant lamentablement d'esquisser un sourire. 'Je me doute que ce n'est pas facile. Mais à force, nos démons finissent par nous ronger et cela ne finit jamais bien. Jamais. '

    Elle eut un faible sourire qui ne convainquerait pas le jeune homme. Oh non ! Surement pas ! Déjà qu'il ne lui convenait pas à elle. Immédiatement, Alice perdit son sourire et elle serra les dents, rongée par l'émotion qui lui faisait mal, lui tordait le coeur. La Gryffondor avait l'impression qui si elle voulait rester avec le jeune homme, ce ne serait certainement pas facile. Oh bien sur, les relations telles que celle-ci n'étaient jamais faciles mais là, les deux jeunes gens devaient faire face à leurs démons.
    Le massacre de son village, l'horreur, le sang, la peur, et tout ce qu'il avait surement du endurer après tout cela... pour lui.
    Ses secrets, sa culpabilité à mentir au garçon, la peur de perdre ses proches ... pour elle.
    Et c'est là qu'il aborda les sentiments. La Gryffondor avait joué franc jeu. Elle s'en voulait même d'avoir été un peu brusque. Mais elle ne voulait pas lui dire qu'elle était amoureuse, sans l'être. Alice avait des principes et les respectait... généralement. Et si elle avait du mal à en respecter, celui-là, en aucun cas. Elle trouvait qu'elle avait trop de secrets pour lui pour en rajouter une couche en mentant à tout va.

    Finalement, les plats arrivèrent et après avoir remercié le serveur dans un français très approximatif, Alice s'était plongée dans une profonde réflexion pour savoir quoi dire au jeune homme. Ce fut à sa cinquième bouchée de canard qu'elle trouvait l'idée de parler de Dumbledore. Elle fut heureuse de constater que Torben parlait beaucoup et commentait le directeur sans problème. Ainsi Alice savait tout ce qu'il pensait. La joie et le soulagement se superposèrent dans l'esprit et le coeur de la jeune femme. L'avis de Torben était assez précis. Il avait des attentes précises en ce qui concernait le directeur et Alice pouvait le comprendre. Beaucoup attendaient que Dumbledore mette fin aux "petits problèmes" du pays. Et il le faisait ! Mais pas ouvertement ! Il avait deviné avant tout le monde de quoi il s'agissait et ce qu'il fallait faire. Il était intelligent Dumbledore.

    Lorsque le jeune serveur lui retourna la question, Alice lui lança un regard pénétrant par dessus sa fourchette. Elle avala sa bouchée en cherchant ses mots.


    -'Eh bien... Dumbledore est ce que l'on peut considérer comme un génie. Ce que j'admire le plus chez lui, c'est qu'il a confiance en la nature humaine. Il a confiance en chacun de nous et accepte de nous offrir une deuxième chance de ce que je sais. Je le trouve peut-être un peu trop manipulateur ' Dit elle en se souvenant des mots pronnoncés avec fureur par Lily. 'C'est un homme qui sait ce qu'il veut et qui arriva toujours à ses fins. '

    Les sourcils de la jeune fille se froncèrent légèrement.

    -'Il aurait fait un excellent Serpentard', marmonna-t-elle.
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeMer 12 Nov - 18:26

[Hj : excuses moi pour le retard, mais ça a été short ! Par contre, n’oublies pas nos mp et le premier paragraphe de ton rp ^^]


    Je savais que les affaires de famille étaient toujours horriblement compliquées. Même si je n’en avais plus réellement, je me souvenais des vieilles histoires, des ragots colportés sur telle ou telle personne, cousin, oncle, tante, d’affaires d’héritage ou d’autres obscures disputes. Je ne m’en souvenais pas tout à fait, enfin, disons plutôt que je n’étais plus sûr de ce que je voyais dans mes souvenirs à ce sujet pour la simple et bonne raison que cela remontait à plus d’une dizaine d’années, à une époque où je n’étais encore qu’un jeune garçon. Depuis, je ne m’étais jamais réellement demandé pourquoi je ne voyais que très occasionnellement mes grands parents ou le reste de ma famille mais cela m’apparaissait maintenant clairement : Dans ma famille comme dans toutes les autres, il avait dû y avoir des histoires ! Mais cela n’avait plus d’importance désormais…


    En tous cas, j’espérais de tout cœur que la situation de ma petite amie allait bien vite s’arranger. Je n’avais jamais été pour que les querelles s’éternisent… Surtout au sein d’une famille ! Après le reste, ce n’était pas tellement important… L’exemple parfait avait été ma dispute plutôt violente avec les maraudeurs de Poudlard, et pour illustrer mes propos susnommés, je ne m’étais toujours pas réconcilié avec eux, et n’avait d’ailleurs absolument aucune envie de le faire ! Par contre, en ce qui concernait Alice, j’étais certain que le temps ne pouvait que les rapprocher, elle et ses proches. J’avais très douloureusement sentit l’éloignement avec mes deux sœurs, alors si sa famille était auparavant soudée, ils finiraient immanquablement par revenir les uns vers les autres, et alors, la patience et la force de ma petite amie auront été récompensés. En tous cas, j’étais décidé à ne pas la laisser seule durant les vacances.


    Par contre, en ce qui concernait la suite, j’étais tout de suite plus circonspect…



    - Tu as sans doute raison, après tout, vous finirez forcément par vous rabibocher, d’autant qu’apparemment, vu la façon dont tu parlais d’eux, vous étiez assez proches… Cette histoire va se terminer, j’en suis sûr. Par contre pour Mc Gonagall… je veux bien te croire, mais franchement, vu les temps qui courrent, je suis pas sûr qu’elle est prête à accepter à laisser une de ses élèves pour voir son petit ami… C’est pas trop son genre et d’un côté, ça me décevrait de sa part car cela voudrait dire qu’elle ne fait que peu de cas de votre sécurité !


    En ce point, j’étais sûr et certain d’avoir raison, pour la simple et bonne raison que Minerva Mc Gonagall et Albus Dumbledore était tous deux réputés pour faire grand cas de la sécurité de leurs élèves, que ce soit au château pendant les cours ou pendant les sorties en forêt par exemple. Et avec le climat d’insécurité constant qui s’était abattu sur tout le pays, j’aurais franchement été étonné d’apprendre de tout façon que n’importe quel directeur ou directrice, responsable d’enfants et d’adolescents, ne prenne de dispositions visant justement à garder bien en vue chacune des personnes dont ils avaient la garde. C’était quelque chose de normal et j’aurais difficilement admis qu’il en aille autrement. Si ça avait été le cas, j’aurais immédiatement retiré Lyra et Hannah de l’école, même contre leur gré s’il le fallait. Mais l’administration de Poudlard ne m’avait jamais laissé de doutes quant à son efficacité.


    Par contre, le fait qu’Alice connaisse également le passage de la sorcière borgne me mit un doute horrible à l’esprit… Se pouvait il que d’autres personnes connaissent également le passage ? En particulier, je pensais aux personnes mal intentionnées qui pulullaient, serait il possible pour elle de se faufiler dans le château pour se faire repérer ? Mon cœur se serra en envisageant les possibilités. Merlin, j’espérais franchement qu’un cercle restreint d’initiés connaissait l’existence de ce passage, sinon les conséquences pouvaient s’avérer catastrophiques à l’avenir ! Oubliant un instant que je me retrouvais avec Alice, qui continuait de me parler, je fu néanmoins ramené à la réalité lorsque la jeune femme arrêta de parler, et qu’elle me fixait d’un œil un peu soucieux, sans doute a cause de ces ennuis dont elle me parlait juste avant.



    - Alice, c’est important… Qui d’autre connaît l’existence de ce passage? Moi, je l’ai su par James Potter, qui m’a certifié qu’il n’y avait que lui et ses amis qui le connaissaient, mais si tu connais d’autres personnes qui le connaissent, ça peut être dangereux pour la sécurité de Poudlard ! Si tu connais d’autres personnes, je pense qu’il faudra aller le dire à Dumbledore… Ca ne me plairait pas que le seul moyen de nous voir nous soit retiré mais je préférerais encore cela à me ronger les sangs en sachant que les trois personnes auxquelles je tiens le plus sont en danger permanent ! Enfin, disons juste que dans ce cas là, je vois pas l’intérêt de rester à Poudlard…


    je faillis rougir en terminant ma phrase mais je me repris instantanément, je n’avais pas à rougir du fait que j’avouais une fois de plus qu’Alice comptait énormément pour moi. Elle n’était peut être pas amoureuse de moi, elle ne le serait peut être jamais, mais je tenais à elle plus que ce que je n’avais encore jamais tenu à aucune femme. C’était une sensation étrange cependant de l’avouer aussi librement. J’avais pourtant été élevé dans une optique de respect mutuel vis-à-vis des femmes et tout le tralala, mais j’avais en un sens l’impression que je trahissais mes principes des années précédentes, ceux que j’avais partagé avec ma bande d’amis… J’avais décidément bien changé… Peut être avais je bien plus pris la véritable valeur des choses maintenant que j’avais perdu mes parents.


    Alice continua en me disant d’un ton qui se voulait rassurant qu’elle ne me forcerait jamais à lui confier quoi que ce soit, mais je sentais bien qu’elle était en même temps bouleversée. Je n’aurais pas dû aborder ce genre de sujet avec elle. Je regrettais un peu, conscient d’en avoir sans doute un peu trop dit, surtout que maintenant, elle s’imaginait que j’étais sans doute un espèce de héros ou de martyr, peut être un peu des deux, alors que je n’étais ni l’un ni l’autre. De plus, cette tristesse avait sans doute déteint sur l’humeur général de la jeune femme et j’espérais que je n’avais pas par là même gâché la soirée… Encore, apprendre qu’elle n’était pas amoureuse de moi était une chose que je pouvais supporter, ce n’était après tout que justice, les rôles étant inversés désormais, enfin, par rapport à mon habitude. Mais je n’avais pas envie de gâcher mon seul instant romantique avec ma petite amie…


    Maintenant, nous étions en train de deviser tranquillement sur Dumbledore, le directeur de Poudlard, tandis que nous avalions notre plât, tranquillement posés au chaud. Même si j’étais conscient que l’ambiance n’était sans doute pas au beau fixe, j’étais cependant satisfait du choix du restaurant. La nourriture était délicieuse, chaude surtout, et ça me changeait de ces tordus plats anglais auxquels je ne comprenais rien ! En plus de cela, il y avait ce pain français ! Enfin bref, je me régalais, et j’eu bientôt fini de manger, regardant intensément Alice tandis que celle-ci me parlait à son tour de Dumbledore… Elle le considérait avec respect, mais savait rester mesurée. Elle faisait preuve d’une intelligence impressionnante, encore une fois. Décidément, cette fille était géniale, sous tous les points de vue… Et moi, qu’est ce que j’étais à côté ? Chassant cette obscure pensée, je m’essuyais la bouche avant de répondre, et de faire le signe au serveur de venir avec la carte des desserts.



    - Je pense la même chose en gros. Mais il sait ce qu’il fait, et ne fait pas ça de façon intéressée je pense… Il est l’homme de la situation, enfin, s’il s’en rendait compte… On dirait qu’il attend, et je me demande ce qu’il lui faut de plus pour intervenir ! Mais tu n’as pas répondu tout à l’heure, tu voudrais que je passe te voir ? A moins que… Enfin, si ça te dis… Disons que j’ai une grande chambre ici, et qu’on est idéalement placé entre les cinémas moldus, les théâtres sorciers, toutes les boutiques et tout le reste quoi… Et puis, enfin, si tu veux qu’on se voit un petit peu… Tu pourrais peut être venir ! Enfin si tu veux hein, je comprendrais très bien que tu préfères rester avec tes amis à Poudlard ! finis je un peu rapidement, mais sincère.


    Je n’en revenais pas moi-même de ce que je venais de dire. Mais comme pour appuyer mes paroles, je pris la main d’Alice dans la mienne et attendait le verdict, en jetant un regard au serveur qui se présentait, du genre « attends deux minutes mon grand s’il te plaît ! ».
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MessageSujet: Re: Ahh Paris !   Ahh Paris ! Icon_minitimeJeu 13 Nov - 18:01

    [J'ai changé le début de mon RP du mieux que je pouvais, j'espère que ca ira mieux =)! Par contre pour ce RP, j'ai un peu tournée en rond ! =s]

    Alice n'aimait pas se plaindre. Elle trouvait que c'était une faiblesse et râler à tout bout de champ n'était pas son occupation première. Les personnes qui se plaignaient d'un rien l'horripilaient. Surtout les filles en fait ! Et que ceci, et que cela ! Et que je crie hyper fort dès que je mets le pieds dans une flaque, et que je monte sur une table dès que je vois une souris ! Non, ce genre de filles (ou de personnes) Alice les détestait. Elle trouvait que se plaindre constamment était inutile car cela n'allait pas changer les choses. Non, surement pas. De plus, pour elle, c'était des chichis pour rien. Elle levait les yeux au ciel chaque fois qu'une fille se plaignait de sa coiffure, de son physique ou de son vernis ... Enfin, une fois passait, mais après, la jeune fille saturait vite fait. Bien sur, c'était tr-s caricaturale comme image mais la Gryffondor était ainsi. C'était tout ou rien. Le "un peu" n'existait pas ou peu. La demi-mesure n'était pas son fort. Et ses proches le savaient généralement. Et bien qu'on le lui ait déjà reproché, Alice n'avait pas changé.

    Le problème était que là, Alice se plaignait. Elle venait de s'en rendre compte. Elle était à moitié en train de se plaindre de sa situation familiale. Alors qu'il y avait pire qu'elle ! Elle en avait la preuve devant elle à près tout. Souvent, les gens se dénigraient ou se plaignaient pour obtenir des compliments en retour. Alice espérait qu'elle n'apparaissait pas ainsi devant Torben. Qu'il ne croyait qu'elle voulait qu'il la plaigne. Cela paraîtrait fort mal élevé de sa part d'être ainsi. De plus, ce n'était pas du tout son intention. Elle avait été tellement touchée par ce qu'il lui avait proposé qu'elle n'avait pas pensé que ses paroles quémandaient d'autres plaintes. Elle eut un sourire sincère, presque timide en direction du jeune homme qui lui faisait face. Elle avait beau ne pas être amoureuse de lui, il était véritablement charmant et elle avait vraiment de la chance de l'avoir pour elle.


    -'Ne parlons plus de mes histoires de famille. Je ne veux pas t'enquiquiner avec ca. Ce n'est pas important !' Mentit-elle. 'Sinon pour McGonnagall, tu as sans doute raison, ' avoua-t-elle à contrecoeur. 'Elle est déjà suffisament sur les nerfs dernièrement, pas besoin de lui donner de nouvelles raisons de s'inquiéter. Et même si je ne lui disais pas la raison première de ma sortie, elle me refuserait une telle sortie. Je n'avais pas du tout pensé à ca ! "

    Les sourcils froncés, Alice se demanda si cela serait plus facile de sortir de Poudlard. Finalement, l'idée de prendre la passage secret de la sorcière borgne vint de Torben. La Gryffondor fut légèrement contrariée de ne pas s'être souvenue de ce passage. Le jeune homme avait été à Poudlard à peine deux mois et elle, elle y était depuis cinq ans et demi. Il était tout de même plus naturel qu'elle se souvienne en première de cet endroit. C'était totalement stupide de se prendre la tête pour une telle broutille. Ce n'était pas le genre de la jeune fille mais elle était tout de même vexée de s'être fait prendre de court de cette façon. Sa fiertée d'Ecossaise reprenait le dessus. Ainsi que sa fierté de Gryffondor. Le mélange ne donnait pas un tableau magnifique. Alice avait conscience que sa fierté était plutôt mal placée mais elle était ainsi.

    *C'est vraiment de pire en pire !*

    La jeune fille se retrouva prise de court par la tirade de son petit ami. Il semblait réellement inquiet et l'Ecossaise Gryffondor mit un moment à comprendre ce qu'il lui disait. L'infortmation mit quelques secondes avant d'arriver à son cerveau. Et finalement, elle percuta. Elle comprit soudainement ce que voulait dire le jeune homme. Il s'inquiétait du nombre de personnes qui pouvaient connaître les passages entre Pré-Au-Lard. Il n'avait pas tord. Si les sbires de ce Mage Noir pénétraient dans l'enceinte, ce serait une véritable catastrophe. Alice n'osait même pas imaginer le carnage. Déjà qu'entre élèves, c'était presque la guerre. Enfin c'était la guerre. Gryffondor et Serpentard se livraient une bataille sans merci. Certains Serpentard prenaient le parti des Gryffondor et d'autres, sans s'en mêler restaient en dehors de tout. La jeune fille se demandait comment Tania Wald, fille de Moldus à Serpentard, avait fait pour ne pas se faire égorger dans son sommeil -cce n'était pas un sujet de plaisanterie mais c'était la réalité. Il était bien connu que les filles qui partageaient le dortoir de Wald n'étaient pas des Saintes.
    Enfin, bref, il était tout à fait justifié que Torben s'inquiète. Même s'il n'y avait pas de quoi.


    -'Eh bien, je crois que nous ne sommes pas beaucoup à la connaître. C'est Pter - ou Remus- qui me l'a montré je ne sais plus,' réfléchit la jeune fille les sourcils froncés. ' Je devais faire un achat à Pré-Au-Lard et ... oh ! On s'en fiche du pourquoi du comment ! Enfin bref, c'est l'un des Maraudeurs qui m'a montré le passage et je n'en ai jamais parlé. Et ils ne doivent pas le montrer à n'importe qui -du moins j'espère. De toute façon, je pense que Dumbledore connait tous les passages secrets de ce château. Depuis le temps ... Il a tout de même été élève à Poudlard et Professeur de Métamorphose avant d'être Directeur. Il doit savoir comment on sort de ce fichu château. Il doit surveiller certainement chaque passage qui mène à Pré-Au-Lard. Du moins j'espère ..."

    Les sourcils froncés, Alice se remémora le jour où elle s'était rendue pour la première fois à Pré-Au-Lard par voie détournée. Maitenant, elle se rappelait. C'était Remus qui le lui avait montré et il l'avait tenu au secret. Fidèle à sa promesse, la Gryffondor avait fermé sa bouche -pour une fois- et était restée discrète sur l'existence du passage. Alice avait des soupçons bien sur, sur l'existence d'autres passages menant au village sorcier et elle était certaine que chaque Maraudeur les connaissait/ Et toutes les investigations noctures n'avaient amener à rien, sauf peut-être à la découverte de diverses salles telles que la Salle sur Demande.

    La jeune fille fut touchée par les propos du garçon. Il semblait s'inquiéter pour elle, ou du moins pour ses soeurs. Une part de la jeune fille espérait, qu'il se fasse du soucis pour sa sécurité. Elle espérait rester assez longtemps avec le jeune homme. Bien sur, ce ne serait pas tout rose. Il avait des démons, et il lui faudrait beaucoup de temps -peut-être toute sa vie- pour se remettre de la perte de toute sa famille -sauf de ses soeurs-, de ses amis, voisins, camrades ... Alice retint un frisson à grande peine ! Sinon, le jeune homme était charmant, gentil, drôle, galant et séduisant. Des qualités qui attiraient les filles comme des mouches. Pas besoin de faire un dessin pour comprende qu'Alice n'acceptait que très peu toute cette attention. Mais elle n'avait pas son mot à dire pour autant. Il ne lui appartenait pas. Elle ne lui appartenait pas non plus. Elle était libre. Il l'était aussi. Enfin, libre... quand Alice pensait libre, elle attendait tout de même une certaine fidélité de la part du jeune homme. Et elle l'était aussi de son coté.

    Mais Alice doutait un peu. Peut-être que le jeune homme avait des attentes toutes particulières par rapport à ses petites amies et la Gryffondor se demandait nerveusement si elle serait prête à y répondre pleinement. Elle n'avait jamais couché -ou fait l'amour- avec qui que ce soit. Comme pas mal de jeunes filles de son année et elle ne s'était jamais considérée comme prude ou autre chose. Elle savait cependant, que Torben avait une certaine expérience dans ce domaine. Peut-être se lasserait-il d'attendre qu'elle fasse un premier geste dans sa direction ... Peut-être aborderait-il le sujet et Alice fuirait .... Non, elle ne fuirait pas. Elle n'était pas comme ca. Tout du moins, c'est ce qu'elle croyait. Il fallait qu'elle se retrouve au pied du mur pour le voir.

    La jeune fille chassa ses idées noires et se concentr sur son repas. Son sourire revint durant la conversation. L'ambiance un peu morose qui s'était installée la mettait mal à l'aise et faisait rejaillir lses pensées négatives qu'elle tentait vainement d'enfouir. Le sourire d'Alice s'agrandit quelque peu, sans paraître trop suspect. Les interrogations de son petit ami par rapport à Dumbledore la faisait rire. Si il savait à quel point Dumbledore se préparait à intervenir dans toute cette affaire morbide. Le sujet concernant Dumbledore fut cependant balayée par la question posée par le Moldave. Alice en rougit presque mais elle se contint. Elle répondit avec un sourire timide. Elle fit fuir ses doutes, ils n'avaient pas leur place.


    -'Eh bien, cela ne me dérange pas de passer te voir. Ou que tu passes me voir ! Au choix ! Franchement, les deux me feraient plaisir.' Fit-elle avec un léger sourire. 'Il est vrai que le Chaudron est plutôt bien placé. Je n'ai jamais été dans un théâtre sorcier. Par contre, beaucoup de gens disent que cela valent le coup. En tout cas, ne compte pas sur moi pour faire les boutiques,' grimaça-t-elle. 'C'est vraiment pas un truc qui me plait. C'est même plutôt le contraire. Mes amis de Poudlard peuvent bien se passer de moi quelques fois. Je ne suis pas indispensable et il n'est même pas dit qu'ils verront que je manque à l'appel. Peu de personnes restent à Poudlard après ce fichu bal.'

    Sa main dans celle de Torben, Alice se sentait bien. La chaleur de la paume du jeune homme sur la sienne la faisait se sentir bien. Son sourire heureux s'étendit sur ses lèvres. Elle était bien là, loin de tout, loin des soucis sorciers. Dans une bulle. Le Moldave lui avait vraiment offert une super soirée. Ce restaurant était très chaleureux et le repas était délicieux. En plus, ce qu'appréciait la jeune fille avec lui, c'était qu'il n'y avait pas de blanc dans les conversations. Elle avait horreur de ca.

    -'Je serais heureuse de passer du temps avec toi !'







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