Please Don't leave Me

Des jours, des semaines, Leandrà était partie tellement vite, elle n’avait put que gribouiller un au revoir sur un morceau de papier envoyé à Lilith. Depuis la Poufsouffle errait comme une âme en peine dés les cours finit. Elle avait perdue une partie d’elle même, une partie de son âme depuis le départ de sa meilleure amie, de sa sœur en quelques sortes. Et la jaune et bronze espérait vraiment le retour de la gryffondor, elle espérait de tout cœur que le duo de choc se reforme.

Sa dernière année à Pouldard ne pouvait se passer comme ça, non ça ne devait pas être autorisé par la loi. Pour combler l’absence de la seule personne qui comptait pour elle, ka jeune métamorphomage avait écrit des lettres tout les jours. Lettres qui demeuraient sans réponses, chose qui inquiétait fortement la blaireau. En plus de ne pas connaître les raisons du départ précipité de sa meilleure amie, elle n’avait aucune nouvelle d’elle.

Ce soucis, lui faisait oublié qu’à l’extérieur du château en dehors de leur bulle, il se passait des choses étranges, le monde était bizarre. Il était parvenue aux oreilles de la jeune femme, que la sœur de Lily Evans avait été tué, c’était pour cela que la préfète des rouge et or n’avait pas vraiment l’air dans son assiette. Enfin quand leur chemin se croisait, ce qui arrivait extrêmes rarement, depuis un épisode malheureux de leur vie. Stupide pari!

En plus d’être détesté par la moitié des filles de l’école pour avoir embrassé James Potter (et encore si on appelait ça un baiser, c’est vite dit, se fut plutôt un effleurement de lèvres contre lèvres), mais également par la moitié de garçons qui avaient eu vent du petit numéro de Lily Evans … En gros une bonne grosse majorité de l’école rejetait en masse la jeune femme, et elle était seule pour affronter cela. Enfin, elle allait revenir, elle le savait, elle le sentait.

Mais voilà en ce samedi matin, Lilith ne put s’empêcher d’effectuer ce rituel qui s’était instaurer entre les deux élèves. Se retrouver à la volière, oui mais voilà alors qu’elle gravissait les dernières marches, un hiboux vint battre des ailes juste devant elle. Une lettre était accrochée à ses pattes, elle portait le nom de Lilith. Son cœur manqua un battement, il s’agissait là de l’écriture de Pink Dream… Délicatement, elle tenta de détacher la lettre de la pattes de l’animal, mais ses mains tremblaient dangereusement, au bout de quelques tentatives vaines, elle parvint à arracher le morceau de papier, et l’oiseau repartit.

Ses prunelles chocolat était comme hypnotisées par cette simple lettre, elle resta de longues minutes plantées au milieu de la volière, n’ayant pas un sursaut de peur lorsque de chouettes entraient sans discrétion. Une demi heure s’était écoulée, lorsque les jambe d’Atomic Girl prirent la décision de la sortir de là. Son esprit était ailleurs, que pouvait apporter cette lettre. Bonne ou mauvaise nouvelle ? Ouvrez les paris. Son cœur battait de plus en plus fort, la peur lui tiraillait les entrailles. Aujourd’hui allait se concrétiser sa crainte, elle le sentait.

Ses jambes la menèrent jusqu’au parc, il faisait très froid. Heureusement que la jaune et bronze avait eu l’idée de mettre ses gants dans la poche de son manteau rose. Elle avait collé un béret blanc sur ses cheveux roses. Très vite au rythme de sa respiration de la buée s’échappait de sa bouche, et le rose lui monta au joue. Mais cela ne lui importait guère, elle avançait, traçant un sillon dans la neige fraîche. Elle parvint enfin à un endroit où la poudreuse était clairsemée, à la lisière de la forêt interdite.

Bon, allez Atomic soit courageuse …

Une inspiration profonde, ses mains tremblantes entreprirent d’ouvrire l’enveloppe, le morceau de papier tomba à ses pieds. Lilith tenait la lettre dans sa main, sans pour autant pouvoir encore la lire. Elle avait peur, tout espoir allait être réduit à néant. Avant même qu’un seul n’est put être lu, les larmes lui vinrent aux yeux. Chose rare pour la jeune femme, elle qui avait toujours éé forte pour soutenir son amie dans toutes les difficultés, aujourd’hui elle n’avait personne pour la soutenir. Non Pink Dream n’était pas morte, mais elle n’était plus là.

Enfin elle se décida à parcourir la lettre, lisant chaque mots attentivement. La lettre était bréve, mais elle débordait d’amitié pour la belle, et la fin était terrible …

Citation :: Je ne reviendrais pas.
Désolé mon Atomic … Sois forte, on se retrouvera.

Pink Dream

Elle le savait depuis le jour où elle était partie, mais continuait d’espérer, et là s’en était fini de l’espoir vain. Désormais la poufsouffle allait être seule … Seule pour pleurer, comme elle le faisait à l’instant.

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C'était une journée ordinaire sur la basse terre, juste un jour de plus au milieu des livres pour encore une courte demi-heure, plus je travaillais moins j'avais envie de partir et de laisser derrière moi tous ces ouvrages, toutes ces piles de savoir. Non seulement les livres avaient une présence extrêmement apaisante sur mes pensées et je poursuivais ma formation, mais en prime, j'aimais lire ses ouvrages, sans genre préféré, je lisais attentivement les divers ouvrages, appréciant autant le fond que la forme, autant le style que le contenu. En faites depuis mon arrivée, bien des choses avaient évolué, et bientôt il y aurait le fameux bal de Noël, moment privilégié que j'aurais la chance de passer avec ma petite soeur Evanna, cette dernière ignorant tout de notre lien familial, et moi ayant tendance à l'oublier en présence de la charmante et charmeuse Gryffondor. Après tout, la morale et l'éthique pouvait-elle s'appliquer quand personne ne savait la vérité vous mis à part? Comment pourrait-on me juger de personnage mauvais si je sortais avec Evanna alors que personne ne savait qu'elle était ma soeur? Cela faisait-il de moi un déviant? Un Outsider comme Becker se plaisait à les appeler?

Non j'en doutais, je n'étais pas un outsider, pas tant que ça, elle était ma soeur je ne l'oubliais, notre relation évoluerait comme elle évoluerait, la vérité crue, j'aurais déjà pu la lui dire, mais je n'avais pas jugé cela importun. Je lui en voulais d'avoir eu une vie sans mensonge, mais quand j'étais avec elle, je savais qu'elle était ma soeur et j'étais incapable de penser lui faire du mal, je ne voulais que son bien, le meilleur pour elle, la protéger. Pourtant j'avais passé du temps à haïr la jeune femme sans même la connaitre, peut-être ce "sans même la connaitre" faisait-il toute la différence? Mais en sa présence tout était différent, trop différente et je ne parvenais plus à me comporter comme je le devrais, je n'étais plus stoïque, mais partial et incapable de faire la part des choses comme j'aurais dû la faire. Quand on réfléchit tout en surveillant des élèves qui de toutes façons ne font que très peu de bruit, on perd la notion du temps, et qu'elle fut ma surprise lorsque madame Pince vint me voir pour me dire que mon temps de travail était fini et que je pouvais disposer. Mon samedi après-midi était libre, je l'avais durement marchandé avec ma supérieure, mais je l'avais eu en contre-partie de trois veilles de nuit.

Cependant avant que je ne parte, la bibliothécaire m'informa qu'elle comptait partir à compter du lendemain et ce jusqu'au renouveau des cours en janvier, elle me donna les conseils utiles, me signalant que mes journées seraient longues, mais que je ne devais pas perdre le Noël, et surtout avait-elle rajouté, par de décorations de Noël dans la bibliothèque. Acquiesçant et la rassurant à renfort de "tout ira bien" et autre "ne vous en faites" ou encore "je sais madame Pince, vous verrez tout se passera bien". Bientôt je pu disposer, conscient que je trouverais lundi matin sur le bureau une longue liste de conseils et de choses à faire et ne pas faire. Liste que de toutes façons je ne lirais pas, mais je connaissais trop ma supérieure pour savoir qu'elle ne laisserait pas d'instructions. J'avais profité du calme de la bibliothèque pendant mon temps de travail pour écrire une lettre destinée à ma famille d'adoption, en partant aujourd'hui, celle-ci arriverait pour Noël, il me fallait donc aller à volière, cela ne représentait pas un détour sur ma route, mais j'aurais aimé ne pas avoir à faire ça, je faisais cela simplement parce que la coutume le voulait, et envoyer cette lettre, la seule et unique m'ennuyait au plus haut point.

Alors que j'entamais ma montée des marches, je me demandais si je devais vraiment envoyer cette lettre à cette famille que je n'avais plus revu depuis trois années, autant d'années sans nouvelles que j'étais de cette famille par ailleurs. Alors non je n'enverrais pas, cette lettre, c'était hypocrite de l'envoyer et toujours sans suite, alors à quoi? Plutôt profiter de la neige qui commençait à tomber pour faire un petit tour à pieds, cela ne me ferait pas de mal et puis marcher me permettait de réfléchir, et j'avais fort à faire avec cette soeur qui me draguait et le fait que je ne savais toujours pas si je pouvais ou non lui dire. Mes pas me menèrent dans le parc où la neige faisait un tapis blanc plus que sympathique, tout en réfléchissant je continuais d'avancer, je ne sais pas si j'avançais parce que je réfléchissais ou si je réfléchissais parce que j'avançais, mais je me rendis soudain compte que j'étais sur le point d'entrer dans la Forêt Interdite. Il y avait un panneau un peu plus loin qui disait "N'allez pas plus loin, vous iriez trop loin". *Ouais t'as pas tort, je suis peut-être déjà allé trop loin avec ma soeur, mais qu'est-ce que je dois faire?*

Pour la relation entre ma soeur et moi, je ne saurais pas dire, en tout cas, pour cette demoiselle qui marchait seule à la lisière de la Forêt tout en laissant échapper des larmes sur ses joues, je pourrais surement faire quelque chose pour elle. Ce collège me rendait sentimental et bien plus gentil qu'à l'accoutumée, mais peu m'importait en faites, j'étais parvenu à mont, trouver ma soeur. Je m'approchais de la jeune femme, représentante de la maison des Blaireaux. Une maison assez peu représentée à la bibliothèque mais dont les représentants se voulaient parmi les plus sérieux, après les Serdaigle, ces derniers étaient assidus et travailleur, aucune retard de retour de livres en trois mois, la maison des bosseurs. Je m'approchais de la demoiselle qui pleurait. Dans le froid qu'il y avait, je ne regrettais pas mon manteau noir dont les épaules commençaient à être blanchies de neige. Pourquoi depuis que j'étais dans ce collège, j'allais vers les gens pour m'inquiéter d'eux? Je ne savais pas trop, déformation professionnelle peut-être:

- Bonjour mademoiselle, pardonnez mon indiscretion mais pourrais-je savoir ce qui provoque votre émoi?

Etre seule, voilà désormais ce qui attendait la jeune ~~et jolie~~ poufsouffle. Et oui, elle n'avait en réalité que Leandrà, pourquoi donc ? Elle était réellement une personne gentille, mais dans son attitude, rien ne laissait paraître qu'elle voulait se lier d'amitié avec quiconque. Avant elle se contentait de passé ses moments de libre avec sa meilleure amie, et cela lui était bien suffisant, pourquoi donc chercher d'autres personnes ?

Pourtant, les blaireaux étaient bien connus pour être des personnes s'entourant de nombre d'amis, Lilith était l'exception qui confirmait la règle. Et oui on pouvait être dans une maison, et pourtant ne pas présenter toutes les qualités ou les défauts que l'on prêtait à chaque membre de chaque maison.

Une voix la fit sursauter. Elle ne voulait pas être seule en ce moment, et pourtant dans un esprit contradictoire, elle aurait aimer ne pouvoir parler à personne. Elle renifla un peu, fourra la lettre de Pink Dream dans sa poche et essuya ses yeux encore plein de larmes. La jaune et bronze ne prit pas la peine de se retourner pour voir qui était là, qui venait perturber ce petit moment. C'était assurément une voix d'homme, peut être à peine plus âgé que la jeune femme.

Ses mains allèrent se fourrer dans ses poches, ses doigts s'enroulant étroitement autour du morceau de parchemin, sans doute n'allait-il pas ressortir indemme du voyage au fond des poches d'Atomic Girl. A nouveau une petite larme perla au coin de ses yeux chocolat, qui avaient prit une deuxième teinte, proche de la fraise ...

Je ne pense pas que les malheurs d'une pauvre adolescente soient si intéressant à entendre vous savez.

Lilith parla d'une petite voix, quelque peu inaudible, un peu aigue. Elle ne voulait pas dire à qui que se soit ce qui lui arrivait, et surtout elle n'en aurait pas le courage. Bien que, quiconque connaissait la jeune femme aux cheveux buble gum, connaissait aussi la gryffy aux cheveux d'ébène.

Malgré elle, un sourire vint illuminer son visage. Ces cheveux roses n'étaient que le simple résultat d'un pari. Aussi étonnant soit il, Lilith avait détesté cette couleur auparavant, et après avor perdu un énième pari de la belle, Lilith avait du arborer cette couleur de cheveux durant tout un mois entier. Mais aussi incroyable que cela a put lui paraitre, cette couleur lui donnait des allures de rock star, et elle l'avait adopter, affichant ainsi encore plus de couleurs vive.

Que de bons souvenirs en sa compagnie. Une partie d'elle s'était envolé, mais elle savait que ce n'était pas la fin des haricots, juste la fin d'une ère, une fin un peu difficile à avaler, un nouveau passage difficile à entreprendre.

Se souvenant qu'une personne était là pas très loin d'elle, la jaune et bronze se retourna. Sa curiosité, elle ne pouvait aller contre. L'inconnu, n'était pas si inconnu, un des membres du personnel de Poudlard, l'un des plus jeunes même. Lilith n'avait fait que l'apercevoir aux repas, et à la bibliothèque, mais en avait surtout entendu parler ... Les filles de Poudlard était souvent bien trop bavarde au goût d'Atomic.

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D'interrogations en interrogations, il semblait qu'il n'y avait que comme cela que je pouvais dire avancer, enfin si on pouvait dire que j'avançais dans la relation que j'entretenais avec Evanna. C'était plutôt comme une épineuse partie d'échec devenant soudain interminable quand chacun des adversaires avançait puis reculait sans fin la même pièce. J'avais le sentiment de piétiner dans ma relation avec elle. Evidemment, notre relation avait déjà connu un formidable bond en avant lorsque je l'avais, par un hasard des plus surprenants, rencontré. Elle avait aussi été fortement de l'avant pendant que nous discutions dans le bar, mais j'en étais à regretter de l'avoir dragué et non pas de lui avoir dis la vérité, tout aurait été mille fois plus simple si dès le début elle avait su de quoi il retournait. Mais non, il avait fallu que j'hésite, il avait fallu que je doute de sa relation et finalement que je choisisse la solution qui paraissait soudainement à mes yeux être de loin la pire de toutes les solutions que j'aurais pu envisager. Réciproquement à elle, j'étais entré dans son jeu de la séduction. Dangereux jeu, d'autant plus quand il ne devrait pas être en vous et une personne.

Dangereux certes, mais surtout stupide, stupide et crétin jeu qui m'avait mené, phrase après phrase et geste après geste, vers une impasse. De chaque côtés de moi, je pouvais voir des murs, sous mes pieds, un sol de brique imposant et puissant. A ma droite, un mur tout en béton, le même mur à ma gauche et derrière moi. je levais ma tête et je voyais un plafond apparemment solide et résistant. Je ne pouvais sortir qu'en revenant sur mes pas, mais il y avait Evanna qui me barrait la route. C'était une sorte de piège qui était petit à petit venu me prendre entre ses murs, et aveugle comme tout un chacun dans mon cas, je n'avais pas vu les murs se dresser lentement tout autour de moi. Je n'avais pas vu l'épaisseur de ces murs se renforcer au fur et à mesure de mes mensonges. Mentir était si plaisant, si facile, si salvateur. Mentir m'avait permis de ne pas m'attirer une forme quelconque de colère d'Evanna envers moi. Mais dans le même temps, je ne savais pas si cette nouvelle ne pouvait pas avoir également un retour positif possible. Il y avait un risque, une opportunité et une question: Le jeu en vaut-il la chandelle?

Je ne savais pas, d'abord parce que pour ce qui était des estimations, très honnêtement, j'étais mauvais. J'étais plutôt fine mouche pour trouver chez les gens ce qui pouvait les blesser ou les choquer. Ce qui me permettrait de me rapprocher d'eux, de mettre de la distance, de me les mettre à dos, ou dans la poche. Pour tout cela, j'étais doué, mais je perdais mes facultés sitôt qu'il me fallait voir plus loin. J'arrivais à deviner les gens, très grossièrement, mais pas assez pour anticiper leurs réactions lorsqu'il s'agissait de sentiments et de ressentis que je qualifierais de positifs comme l'amitié, le bonheur et l'amour. Juger en plus sa propre soeur! Comment devais-je faire ça? Je ne suis en rien un grand magicien capable de savoir, je ne suis pas un psychanalyste comme Freud, je n'ai jamais appris à jauger les gens. Devais-je lui considérer un comportement assez similaire au mien? Complètement opposé? Devais-je supposer qu'elle et moi réfléchissions d'une façon identique? Réagissait-elle de la même façon que moi devant un même problème? Trop de questions, et de toutes façons, mon attention était désormais vers une jeune femme de Poufsouffle aux cheveux qui ne passent pas inaperçus.

La jeune femme me parla, répondant à ce que je lui avais dis, j'avais essayé une phrase dans un langage soutenu, mais sur un ton un peu humoristique. Ma grand philosophie, mon crédo, "on peut tout guérir avec un sourire." Bien sûr, je savais que ce n'était pas le cas, mais un sourire faisait du bien, et pendant un instant on oubliait nos problèmes, le temps d'un sourire, parfois d'un rire. La jeune femme parla d'un ton triste, me disant que les problèmes d'une pauvre adolescente ne devait pas être particulièrement intéressant à écouter. Il y a encore quelque mois, avant d'entrer à Poudlard, je lui aurais donné raison et je m'en serais allé, sans un mot de plus. D'ailleurs je ne lui aurais jamais demandé ce qui n'allait pas, je n'aurais prêté attention à elle que pour trouver sa faille et pouvoir en jouer au besoin. Cruel. J'étais comme ça, mais ce collège m'assagissait, bien contre moi parfois. Pourtant je ne comptais pas me laisser démonter par ce que venait de dire la jeune femme, et lorsqu'elle se retourna, je fis quelque pas, vers elle. J'esquissais un sourire confiant et sympathique, rien à voir avec de la pitié, un sourire honnête, compatissant:

- Vous savez, je ne pense pas que vous ayez le droit d'avoir une expression triste sur le visage. Ma main enleva une larme du visage de la jeune femme, Ni même d'y faire couler des larmes. Avec des cheveux aussi plein de vie, vous devriez respirer la joie et la bonne humeur, pas être abattue. Alors dites-moi, dans la mesure de mes capacités, je peux faire quelque chose pour avoir droit à un sourire sur ce joli visage?

Pardon pour ce retard impressionant Oo ... Et pardon d'avance pour la nullité de ce post, qui ne veut rien dire -_-' ]

Lilith avait scruté le visage du jeune homme. Les sourcils froncés, elle réfléchissait, non mais franchement, les filles de Poudlard avait des goûts bien banals. En effet, c’était toujours les garçons avec une belle plastique qui les attiraient. La poufsouffle les avait toujours trouvé pathétique, et ce sentiment n’allait que s’accroître. Avec qui allait elle pouvoir se moquer de toutes ces filles sans cervelles ?

La jeune métamorphomage s’avança vers l’intrus, elle secoua la tête. Elle avait compris, c’était un charmeur, comme la plupart des garçons qui avait des filles à leur pied. Jugement trop hâtif, certes mais soyons honnête, aujourd’hui, à ce moment précis de la journée, la jeune poufsouffle aurait aimé être seule. Ou alors si elle aurait pu profiter d’une quelconque compagnie, elle aurait aimé qu’il s’agisse de quelqu’un ayant une conversation moins banale.

La jeune femme planta ses prunelles chocolat dans les yeux du jeune homme. Les larmes avaient cessées de couler, pour quelques instants elle ne pensait pas à son amie qui était loin d’ici. De plus il avait eu un geste envers elle qui aurait pu faire défaillir plus d’une, mais pas Lilith. Franchement, elle les attirait tous, lui, Potter, qu’avait-il tous ?

Je vous le répète, je pense que les malheurs d’une fille de mon âge sont insignifiants.

Elle avait toujours le regard planté dans les prunelles de Matthieu. Ses mains se serrèrent encore plus sur la lettre qui devait ressembler à pas grand-chose désormais. La jaune et bronze souffla un peu, un nuage de buée s’échappa de sa bouche qui avait rosi avec le froid. Ses poings s’enfoncèrent un peu plus dans ses poches. Elle tremblait légèrement, c’est qu’il faisait foird en ce jour.

A nouveau la blaireau scruta le jeune homme. Elle secoua vivement la tête; et un sourire en coin vint s’installé sur son visage de porcelaine.

Je ne comprendrais jamais les filles de Poudlard, elle s’intéresse toujours à l’inaccessible. Vous êtes une star dans les toilettes des filles …. Le saviez vous ? Même quelques pathétiques élèves du château se prête des aventures dans les confins de la bibliothèque avec vous …

Il était là, vers elle, alors autant lui faire al conversation. Même si elle n’attendait pas vraiment de réponse. Paradoxalement, elle voulait goûter à la solitude, mais elle voulait, parler, penser à autre chose. Et il était là, le malheureux n’avait pas su résister à la tentation de sauver une jeune fille en détresse, peut être à son grand désarroi, Lilith allait profité de la présence de jeune homme.

Cette couleur de cheveux, c’est un souvenir de ma meilleure amie … Peut être devrais je ne changer, je sais pas, j’en ai pas franchement pas envie, et puis pour quelle couleur ? Le rose s’accorde bien avec le noir et le jaune, donc bon ça ma va …

Passer du coq à l’âne, il n’y avait rien de tel. Et puis Lilith ne réfléchissait pas réellement à un sujet de conversation concret. Elle voulait parler, tout simplement. Sortir des paroles sans queue ni tête, tout simplement parler. Exorciser son mal être actuel, sortir d’une dépression qui pointerait le bout de son nez. Et puis Pink Dream n’était pas morte, elle s’ne était simplement allée vers d’autre horizon, et elle avait eut raison. Un jour Lilith allait la retrouver, c’est la seule chose qu’il fallait se dire …

Ma meilleure amie à quitter l’école, je n’ai pas d’autre ami, alors que je suis à poufsouflle, c’est pas bête ça hein ? Une personne censée être sociable et proche des autres, se retrouvant seule et ne voulant lier aucune amitié …

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Jeune demoiselle, que vous le vouliez ou non, il vous fallait désormais être consciente que vous devriez supporter ma présence. Peu importe ce que vous pensiez de moi, je ne vous laisserais pas dans ce parc, tant que je ne serais pas assuré que vous alliez mieux. J'étais têtu, borné, obstiné, pire qu'une mule. Je suivais toujours un schéma qui m'était bien propre. Je trouvais un objectif, je me donnais les moyens de le réaliser, je le réalisais, je partais sans plus. Je vivais une vie un peu particulière, au jour le jour dirait certains. Seulement il avait été démontré que dans la vie, les gens devaient évoluer en se fixant un but. Puis un autre. Et un autre. Et encore un autre. Mon but depuis que j'avais eu mes seize ans avaient été de trouver ma famille biologique. Je l'avais trouvé, cela signifiait que mon but touchait à sa fin. Je n'étais qu'à une petite phrase de finalement avoir accompli mon but. Et après? Que ferais-je une fois que je serais parvenu à dire cette ridicule et pourtant si dure phrase? Je ne savais pas ce que je ferais après. Rester bibliothécaire? Envisageable, j'appréciais ce métier. Mais à coté, pour moi, quel objectif?

Alors lorsque je le pouvais, je me fixais des objectifs au quotidien. Selon le moment où je les voyais devenir possible. C'étaient là des objectifs simplement et purement matériels. Rien de construis, en quelque sorte des buts sur le tas. Quand je les voyais, quand je les comprenais. Il me faudrait quelque chose à long terme pour ne pas devenir une sorte de fantôme. Comme une personne qui serait présente sans vraiment exister. Vivante sans pour autant respirer. Une présence. La demoiselle n'était cependant pas simplement un but pour moi. Elle était une personne, certes je ne savais pas ce qu'il lui arrivait. Et j'avais contre moi ma réputation malheureusement pas fondé. Je ne comprenais pas pourquoi on avait monté cette réputation sur moi. J'avais fais un maximum que ce ne soit pas le cas. Certes ce n'était pas vraiment en parlant avec des jeunes femmes que ma réputation se remettrait. Et certes mon désaccord avec James sur Lily avait pu joué. Cependant, il fallait bien que quelqu'un soit présent pour la demoiselle, même si je n'étais peut-être pas le mieux indiqué.

La demoiselle aux cheveux rose bonbon m'avait dis que les malheurs d'une adolescente ne devaient pas être bien intéressants. Et comme pour tenter de m'en convaincra elle le répéta. Une fois encore. Il lui faudrait faire mieux que cela si vraiment elle voulait que je la laisse. Chaque problème pouvait être intéressant. A analyser, à comprendre et pourquoi pas à répondre. La demoiselle répondit d'ailleurs à cette question que je m'étais posé un peu avant. Pourquoi me payais-je une réputation de tombeur quand je n'avais jamais essayé de séduire une seule demoiselle? Evidemment avec ma soeur cela pouvait prêter à confusion. Alors l'explication que je cherchais ne se passait en aucun cas où j'avais pensé! Je pensais que ce serait le cas dans les couloirs, les salles de classe, ou dans la bibliothécaire même, tout en me fixant du regard. Non, tout se passait ailleurs, dans les toilettes des filles. Et cela expliquait sans nul doute un certain nombre de choses. J'eus un sourire quand la demoiselle termina, avant de répondre:

- Bien je suppose que ça explique des choses. Notamment cette réputation que l'on me donne. Je suppose aussi que comme tu en parles, c'est que tu crois ce qui se dit. Si je ne me trompe pas, l'image d'un séducteur en manque de filles. Ce qui est marrant c'est que tu n'as carrément aucune raison de me croire. Cependant, je vais quand même te dire que tu te trompes. Je ne suis pas un séducteur, je ne suis pas là pour les filles, Je ne suis pas une star, ni inaccessible. Et la seule fois où j'ai fais quelque chose dans la bibliothèque, j'étais étudiant en septième année, et ce n'était qu'un baiser.

Je comprenais maintenant que certaines élèves qui passaient du temps à la bibliothèque s'amusait à me snober. Certaines me jetaient des regards noirs, d'autres s'arrangeaient pour ne venir que lorsque je n'étais pas d'office. Je payais le prix de la connerie de certains et des préjugés lancés par d'autres. Comme voulez-vous être pris au sérieux dans ces conditions. Je tachais de donner une bonne image de moi, loin de ces préjugés. Ils me retombaient pourtant dessus. La demoiselle parla de ses cheveux, parce que je l'avais fais. M'expliquant à qui elle devait la couleur, et d'une certaine façon pourquoi elle ne voulait pas la quitter, même si elle se demandait si elle ne le devrait pas. La demoiselle termina en me disant qu'alors qu'elle aurait dû en avoir au vue de sa maison. Non elle était une jeune femme seule, qui plus est qui n'avait strictement aucune envie de lier une amitié avec qui que ce soit. Je répondais:

- Ca ça craint vraiment. Je ne veux pas que tu me prennes pour un séducteur, mais rien qu'en te parlant comme ça, ça prête déjà à confusion. Peut-être même pour toi. Mais je m'en fous, parce qu'il n'est pas question de moi, mais de toi. Les maisons, ce n'est pas forcément significatif en réalité. J'étais à Gryffondor, mais j'étais plus proche du Serpentard. Vouloir être seul quand quelqu'un nous manque, c'est quelque chose de normal. Mauvais et un rien auto-destructeur mais normal. Quand à tes cheveux...Tu devrais les garder dans cette couleur. Tout le monde essaye d'être normal, comme tout le monde. Il faut savoir se démarquer, et puis cela te permettra de toujours garder avec toi un quelque chose de la demoiselle dont tu as parlé...

Finalement, on devait se l’avouer Lilith était contente d’avoir un peu de compagnie. Il fallait qu’elle se fasse violence et qu’elle aille vers les gens, et pas seulement à cause de stupide pari, qui lui rendrait la vie encore plus détestable qu’elle ne l’était avant. Non, sa vie avant n’était pas si horrible, elle a passé tellement de moment joyeux avec Leandrà. Des rires, des paris, des blagues, des bonbons avalés. Tout ce qui avait fait sa joie et son envie de rester éternellement au château.

Elle n’avait pas cherché bien loin sa meilleure amie, elle l’avait connue dans le Poudlard Express, le premier jour de sa folle ruée jusqu’au château. Depuis elle ne s’était plus quittée. Enfin jusqu’à il y a pas longtemps. Voilà la chose embêtante, elle n’allait pas pouvoir rester toute seule, la jaune et bronze avait un besoin irrépressible de saouler de paroles les personnes qui l’entouraient. Seule Pink Dream supportait ça, les autres fuyaient devant l’assomance des discours d’Atomic Girl. C’est vrai que d’entendre des histoires de bonbons à longueur de temps, c’était les conversations les plus intéressantes qui soient … Les autres filles de son âge était plus protées sur … Mais non pas sur la chose, enfin quoique, les garçons et ça c’est pas si éloigné …

Matthieu de son prénom, se dit totalement innocent de cette réputation de séducteur qui lui était donné. Et en plus de ça il devait se justifier auprès de Lilith. Pourquoi donc agir comme ça ? Voilà une interrogation qui venait en tête de la jeune poufsouffle. Pourquoi tous avait besoin de se justifier ainsi, et se trouvant toutes les excuses du monde ? Elle poussa un soupir, et ses yeux roulèrent dans ses orbites.

Vous savez, je sais que les rumeurs ne valent rien. Et c’est d’autant plus vraie lorsqu’elles viennent de pimbéches qui ne font que vérifier leur maquillage dans le miroir. Elles parlent, elles parlent, passent leur vie la dedans, et ne font rien d’autre. D’ailleurs ça me rappel leur tête quand elles ont appris que James Potter m’avait embrassé. Ho bien sûr c’était même pas un vraie baiser, c’était un effleurement de lèvres sans aucunes importance. Mais elles ne savaient plus quoi dire. C’est alors que je suis devenue la garce qui avait failli faire capoter le couple Lily et James.

Lilith s’arrêta quelques instant pour reprendre son souffle. Mais un sourire avait prit forme sur ses lèvres rosées, il était encore marrant de voir la tête de ces filles, elles avaient tout d’abord été impressionnées par Lilith. Elle avait enfin réussir à faire tomber le tombeur. Et puis la vérité avait éclaté au jour, la métamorphomage était bannie à vie des toilettes des filles. Le règne de la reine des abeilles était impitoyable et les plus faibles en subissait les conséquences. Quoiqu’on ne connaissait pas Lilith, elle s’était vengé quelque jours après, un petit sort dans le maquillage de mademoiselle et elle avait été recouverte de boutons, et Lilith avait été collée deux semaines entières. Mais tout cela avait valu la peine de frotté chaque trophée à la brosse à dent.

La jeune femme se pencha et ramassa un peu de la neige qui s’amoncelait sur le sol, jouant un peu avec, la faisant retomber en pluie sur le sol. La neige avait quelque chose de magique, elle se rappelait les journées qu’elle passait étant enfant à faire des bonhommes de neiges, à s’amuser faire la folle. Elle souffla sur sa main sachant les derniers petits flocons restant et qui n’avaient pas fondu sous l’effet de la chaleur de son corps.

Je en vous considère pas comme un séducteur, j’ai plus trop envie d’écouter ce qui se dit. Depuis quelques temps j’ai décidé de connaitre les gens avant de pouvoir leur collé n’importe quelle étiquette. Alors pour l’instant vous n’êtes simplement qu’un membre du personnel de Poudlard, qui a décidé contre mon gré de se préoccuper de mon petit problème de gamine. Et cela aura des conséquences sur vous …

Un petit sourire amusé, Lilith sortit de sa poche une paire de gants roses, tout aussi rose que sa chevelure d’ailleurs. La jeune femme les enfila, un petit plan s’échafaudait dans sa tête. Il y avait de la neige, non ? Alors pourquoi ne pas en profiter un peu ? La poufsouffle tourna le dos au jeune homme et plia le genoux, elle se pencha en avant, et commença avec minutie à ramasser la neige qui était au sol. Tout en faisant ça, elle continua à parler avec lui.

Mais je ne suis plus seule la … Vous êtes là, c’est un peu dommage pour vous mais bon, vous avez voulu cela. Je me serais pas beaucoup plu dans les autres maisons je dois dire, je suis pas trop travailleuse, pas énormément courageuse, et pas assez rusée. Je suis sociable, mais j’aime pas allé vers les autres, et les autres ont un peu peur de ma différence. Mais je ne changerais pas pour leur plaire …

Elle s’était arrêté de parler, car sa besogne était maintenant achevée, elle se releva d’un bond et se tourna vers le jeune homme, évaluant les risques en quelques secondes, Lilith se dit qu’elle n’avait rien à craindre. La bombe fut lâché avec la vitesse d’un sort jeté avec agilité. Malgré tout la blaireau lui laissa une chance d’esquiver le projectile qu’était la boule de neige.

Attention !!!!!

Un cri qui s’était sûrement répandu dans tout le parc, mais qu’importe. Lilith, elle se mit à rire et à courir vers un endroit plus isolé au risque de se prendre un projectile à son tour. Mais sa route fut courte, car elle trébucha en marchant sur un de ses lacets défaits. Juste le temps de se rendre compte de ce qu’il se passait, ses yeux s’arrondirent. A nouveau un cri, et Sbaaaaaaaaaam !!!! La tête contre la neige froide, juste quelques secondes pour qu’elle se retourne comme une crêpe … Elle tendit les bras vers Matthieu.

C’est bon je me rends, vengez vous !

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Le poids de la solitude, un fardeau que l'on portait seul. Etrange non que ce soit un poids à porter seul que la solitude non? Ironie du sort je dirais. Ou peut-être était-ce du fait d'être solitaire que l'on devait le porter seul? Etait-ce vraiment un fardeau? Tout dépendait des personnes. Certaines dans ce château semblait s'illustrer par cette capacité si particulière de vivre sans ressentir le besoin d'aller vers les gens. Ou a défaut d'aller vers les gens, de pouvoir passer des journées sans adresser la parole à la moindre personne sans en être totalement obligée. Ces personnes devaient se compter sur le doigt des deux mains sur tout l'ensemble du collège. Ce qui était sûr, c'est que je doutais que la demoiselle face à moi avait pour habitude d'être seul. Comment je le savais? J'en avais l'intuition c'est tout. Je n'avais que vingt ans, bientôt vingt-et-un, mais j'avais déjà voyagé en Angleterre. Je n'aurais pas la prétention de dire partout, mais nous n'en étions pas si loin. J'avais voyagé pas mal, vu pas mal de monde, on apprenait à reconnaitre les gens qui voulaient être seul de ceux qui l'étaient sans vraiment le vouloir. Même s'ils étaient bornés comme la demoiselle à vous dire que ce n'était pas le cas.

Si cette demoiselle avait la sympathie à présent de répéter à une pipelette les dits que j'avais eus envers elle, je lui serais reconnaissante. Pas forcément éternellement reconnaissante, mais au moins un peu. Si elle pouvait répéter à une personne qui en parlerait partout autour d'elle que je n'étais pas le séducteur qu'on disait. Pas que ma réputation me dérangeait, mais chaque geste que je pouvais avoir semblais soudain être obligatoirement une tentative d'approche. Si elle n'avait rien dis, je ne doutais pas qu'un moment donné la jeune femme ait pensé que je puisse simplement vouloir profiter de son désarroi pour la séduire. La demoiselle me dit qu'elle savait que les rumeurs ne valaient rien et qu'elles n'étaient que ce que disait des crétins narcissiques devant le reflet du miroir des toilettes. Elle m'expliqua son cas et je ne pus que sourire. James Potter, celui qui faisait tant de jalousie qu'un homme s'approche de sa demoiselle. L'idée de lui trompant Lily m'avait effleuré l'esprit sans plus. Il était de loin trop amoureux de la Préfet:

- Si les gens ne faisaient pas une montagne de la moindre petite chose, peut-être que ce monde tournerait un peu plus rond. Que les personnes bien seraient reconnus et qu'ils auraient droit à un peu plus d'estime qu'ils n'y ont droit. Sauf qu'en disant ça, je me souviens que je ne suis pas quelqu'un de bien. Toutes façons qui est vraiment bien? J'aime autant ne pas l'être, ça doit être d'un ennuyeux de respecter tous les règlements.

Non, je n'avais pas perdu de vue que j'étais supposé être une autorité de ce collège et non je n'avais pas perdu de vue qu'elle était une élève. Quel mal à dire ce que de toutes façons tous les élèves faisaient un moment donné. Un élève qui respecterait entièrement le règlement sur toutes ses années de scolarité devraient être envoyés en centre de redressement pour délinquant. Ce ne serait pas normal d'être aussi parfait. Tout le monde enfreignait les règles. N'était-ce pas pour ça qu'elles étaient faites ces règles? Evidemment tout dépendait aussi de la loi à travers laquelle on passait. Disons que passer outre quelque petites règles sans trop d'importance étaient moins grave que passer outre la loi qui dit de ne pas tuer. Mais entre les élèves arrivant en retard pour rendre un livre et un élève qui en tuait un autre, il y avait encore un monde. Du moins pour le moment. Allusion à ce mage noir. Qui pouvait en avoir quelque chose à faire entre la demoiselle et moi à ce moment précis? Honnêtement je pense bien que la réponse est aucun des deux:

- J'assume toujours les conséquences de mes actes mademoiselle. Tu sembles en effet sociable, et si tu n'aimes pas aller vers les gens, commencent pas ne pas leur dire de partir quand ils viennent te voir. Malheureusement pour toi, comme tu l'as vu, je suis plutôt entêté. Et je dois dire que ça me fait plaisir d'entendre que tu ne changeras pas pour eux. On ne doit changer pour personne.

Mais au fait, pourquoi la demoiselle s'était-elle arrêtée quand elle ne semblait pas avoir totalement fini? La demoiselle se retourna et lança une boule de neige tout en ayant la sympathie de me prévenir, après l'avoir lancé. Je n'étais pas totalement attentif, et ne vit la boule blanche qu'au dernier moment. C'est à dire au moment où elle eut la sympathie de s'écraser dans mon visage, me laissant juste les temps de fermer les yeux. Méchamment froide la neige en cette période. Et j'ignorais qu'on était en guerre? Mais bon puisque c'était la guerre, alors pourquoi pas. Je me baissais pour ramasser de la neige et former une boule. La jeune femme ne fut pas dur à retrouver, elle était tête la première dans la neige. Je croisais mes mains dans mon dos cachant discrètement la boule. Regardant la demoiselle qui me dit se rendre, et étant prête à subir les conséquences avec un visage sérieux et fermé:

- Mademoiselle, levez-vous, je ne plaisante pas.

J'attendis que la demoiselle soit debout pour glisser la boule de neige sous son pull, dans son dos. Avec un large sourire sur les lèvres et un petit air moqueur...

[HRP=Vince n'est pas l'abréviation de Vincent, c'est son nom de famille d'adoption, celui qui a été donné à Poudlard. Lyrics est son nom de famille biologique, mais il ne l'utilise pas.]

[Mdr, je suis un peu beaucoup blonde, disons que j'ai légérement confondu avec ton autre perso Please Don't leave Me 172993

. De plus je m'excuses d'avance si ce post est pourris XD ]

Employé à faire sa boule de neige, l'oreille distraite écoutait le jeune homme répondre à chacune des tirades de Lilith. Elle ramassait assez de neige autour d'elle pour faire une boule de neige. Projectile qu'elle avait lancé à Matthieu en le prévenant une petite seconde avant qu'il ne s'écrase sur son visage. La jaune et bronze savait que les répliques se faisaient toujours dans le cas d'attaque, aussi avait elle eu l'idée de courir très loin de lui. Pourtant le destin en décidait toujours autrement, et étrangement cela frappait souvent de la même façon, face contre terre. D'où le surnom qu'elle s'était donné Spider Serpillère.

Alors qu'elle s'était rendue, sachant que toute lutte serait peine perdue, celui-ci ne prit même pas la peine de profiter de sa position de dominateur. Non, il se contenta d'intimer l'ordre à la septième année de se lever. Une moue sur le visage de la jeune fille, pfff z'étaient pas marrant les gens, mais d'un autre côté cette position aurait put porter à confusion. Aussi, Lilith se décida à se relever, tant bien que mal, elle s'estirpa de la neige fraiche. Mais alors qu'elle pensait qu'il avait rendu les armes un peu trop vite, une sensation de froid intense se répandit dans son dos, montant le long de sa colonne vertébrale, et de l'eau commença à suinter.

HAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAA !!!!!

Un cri strident à faire perdre l'audition à quiconque se trouvait à proximité. La jeune femme sautillait sur place, tentant de retirer le corps étranger et trop froid à son goût. La vengeance du jeune homme avait été terrible. Bien fait Atomic ! Une fois l'effet de surprise passé et la glace entièrement fondu, le forid ayant envahi tous les muscles de le jeune femme, elle se tourna vers lui.

Vous avez gagné, vous êtes le meilleur dans l'effet de surprise. Mais comme vous assumez toutes le socnséquences de vos actes, et que je pense que moi aussi, enfin dans la mesure de tout mon possible ...

Un petit sourire sournois se figea sur les lèvres de Lilith. Elle allait faire quelque chose qui allait aggraver leur cas à eux deux mais qu'importe... Les rumeurs n'étaient que caca d'hyppogriphe, ou pour faire plus jolie, ce n'était que poudre aux yeux.

Lilith se précipita sur Matthieu, et disons le la poufsouffle n'a rien de très délicat. Elle sauta littéralement au cou du jeune homme, et tout deux basculèrent au sol. Un rire s'échappa des lèvres de Lilith, et lorsqu'ils eurent attient le sol frais, une main s'empoigna d'une quantité raisonable de poudreuse qu'elle lança à la figure de brun.

Désolé, votre réputation de séducteur ne va faire que s'aggraver avec moi, mais étant donné que les gens biens sont toujours dépréciés, on s'en fiche !

Tout en disant ça, Lilith s'étala de tout son long dans la neige, et écarta les bras et les peids, et commença à s'amuser en faisant un petit ange sur le sol. Elle regardait le ciel bleu, la neige était éclatante, et Lilith se sentait beaucoup mieux que ce matin. L'ange se dessinait autour d'elle, ses prunelles chocolats perdus dans le bleu turquoise du ciel. Un petit murmure s'échappa de ses lèvres.

Merci.

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Un peu d'amusement dans un monde où il semblait que les mauvaises nouvelles aillent bon train. Un peu de rire et de distraction dans un univers qui ne tournait plus tout à fais rond depuis un moment. Qui pourrait dire non à un peu de rire quand tout autour de nous semblait si triste et ennuyeux? Certainement pas moi. Evidemment ce n'était pas vraiment ce que l'administration attendait de moi comme comportement que d'être proche des élèves. Ou peut-être était-ce justement ce qu'elle attendait de moi pour avoir une surveillance plus proche? Quelle différence cela faisait-il pour moi à l'instant? Absolument aucune! Je me fichais bien que l'administration ait prévu que je me prenne une boule de neige d'une jeune femme aux cheveux roses ou pas. Pour moi ça ne faisait aucune différence, j'étais qui j'étais. Avec mes qualités et mes rires. Avec mes défauts et mes larmes. Il ne faut pas devenir ce que le monde veut que l'on devienne alors je restais simplement la personne que j'avais toujours été. Ou que j'avais toujours voulu être. Même si les rumeurs sur moi allaient bon train, cela m'importait peu. Je suis ce que je suis pas ce qu'on veut faire de moi.

C'est ainsi que la jeune femme se retrouva avec de la neige coulant le long de son dos. J'imaginais la neige fondant dans son dos, l'eau glaciale dégoulinant sur sa peau. J'aurais presque pu avoir un frisson à cette pensée, si je n'avais pas été entrain de rigoler du malheur de la demoiselle. Apparemment ma petite vengeance n'était pas passée inaperçu, et ce n'était pas le but. D'un cri strident à vous déchirer les tympans, la jeune femme me fit comprendre qu'elle venait de réaliser que de la neige fondait dans son dos. Je riais à voir la jeune femme se débattre pour tenter de faire descendre au plus vite la neige. Sadique? Non, c'était juste une vengeance. Evidemment, j'aurais pu me contenter d'une boule de neige lorsque la jeune femme était par terre. Ca aurait été tellement moins amusant. La voir ainsi torturée par la neige descendant sous son pull était largement plus amusant. Finalement la neige semblait avoir fondu, et la jeune femme se tourna vers moi pour me dire que j'étais le meilleur en effet de surprise. Et à nouveau elle commença une phrase sans l'achever:

- J'assume ce que je fais et les conséquen...

Moi non plus je ne finirais pas ma phrase cette fois-ci. J'avais eu l'impression qu'on ne pouvait pas s'ennuyer en étant avec la jeune femme. Apparemment avec cette apparence guillerette due aux cheveux roses, la jeune femme était tout aussi enjouée que sa coiffure. Rires et amusements en tout temps. Et j'imaginais que c'était toujours le cas avec elle. En tous les cas, si ma phrase fut interrompue, ce fut par la demoiselle qui venait de me sauter dessus. Littéralement parlant. Emporter par l'élan de la demoiselle et pas vraiment préparé à ça, je basculais en arrière, la demoiselle retombant sur moi. J'eus un nouveau sourire, rapidement effacé par la neige que la demoiselle venait de me jeter au visage. Dans le même temps, la jeune femme me dit que ma réputation de séducteur ne ferait que s'aggraver avec elle, mais qu'elle s'en fichait parce que les gens biens étaient toujours dépréciés. Devais-je y voir un compliment? Ou au moins y percevoir l'idée que la jeune femme me voyait en bien et pas juste en simple séducteur comme ces rumeurs qu'elle avait entendu voulait le faire croire? J'aimais cette idée:

- Content que tu ne me prennes pas pour un mec qui n'est ici que pour séduire des demoiselles. De là à dire que je suis quelqu'un de bien, il y a surement encore un monde, mais on n'est jamais vraiment bien placé pour se juger soi-même. Tu es quelqu'un de bien toi aussi. D'amusant et de sans limites aussi je rajouterais.

Un large sourire sur ces phrases prononcées avec un ton amusé. Bien sûr la jeune femme m'avait toujours paru quelqu'un de bien. J'évitais toujours précautionneusement de juger les gens ou d'être hâtif dans mes décisions par rapport à eux. La jeune femme s'était mise à côté de moi dans la neige pour faire un ange. Et toujours avec un sourire, j'imitais la jeune femme. Certainement passerions-nous pour deux gamins si quelqu'un nous voyait. Peut-être même cette personne allait-elle imaginer quelque chose, je m'en fichais. Après tout, les rumeurs ne restaient-elles pas des conneries sans nom? Bien plus sérieusement qu'avant, et d'une voix faible, dans un murmure en faites, la jeune femme eut un seul mot "merci". Mon sourire s'estompait un peu lorsque j'entendais ce mot, comprenant ce qu'il avait comme valeur. La jeune femme me remerciait d'être avec elle quand elle aurait pu ou dû être seule. Avec un sourire moins amusé, mais plus proche du sourire réconfortant, je tournais ma tête vers celle de la demoiselle pour lui dire:

- Comme je te l'ai dis, je sais ce que c'est que d'être seul. Je suis passé par là moi aussi. On voudrait que les gens nous laissent à notre chagrin et notre solitude. En vérité, tout ce qu'on voudrait c'est une personne qui puisse comprendre, et partager un peu avec nous. Même si ce n'est que partager quelque rires et de la neige sous un pull. Tu n'as pas besoin de me remercier d'être là. Ca fait un peu crétin de dire ça, mais je sais ce que tu ressens, et c'est naturel que je sois là. Les bonnes choses arrivent aux gens biens...

Appaisée voilà le mot qui définissait parfaitement l'état actuel de la métamorphomage. Oui, elle était bien à ce moment précis, alors qu'auparavant des larmes avaient tracés un sillon entre ses joues, désormais toutes traces de tristesse avaient disparues. Evidement, elle n'avait pas retrouvé toute sa joie, loin de là, non juste qu'elle avait un peu panser sa petite blessure. Et cela plus vite qu'elle ne l'aurait songé. Finalement elle se disait que la vie au château n'allait pas être si terrible que cela, même esseulée et sans réelle amie.

Elle scruta le visage du jeune homme avec sérieux, il ne se concidérait pas comme quelqu'un de bien, mais qui l'étit réellement ? Personne. Pas même Lilith, encore moins Lilith, elle aimait s'amuser au dépend des autres, elle ne se souciait jamais du regard que l'on posait sur elle. Elle était une fille qui voulait vivre, mordre la vie à pleine dent, au contraire de tous. Et même si cette philosophie impliquait d'être détestée, elle s'en contre fichait, enfin c'est ce qu'elle voulait se laisser croire.

Quiconque se concidére comme quelqu'un de bien, se cache de la vérité, personne ne peut dire qu'il est quelqu'un de bien. Je pense juste cela de toi parce que j'ai un peu oublié mes petits tracas, c'est tout. Après je suis d'accords, je suis amusante et originale et pas une personne bien. Je ne fais rien de bien, à part pour les personnes que j'aime peut être.

Malgré la fraîcheur de l'air et surtout de la neige, la jaune et bronze serait bien resté là pour quelque temps. Mais les frissons qui secouaient son corps lui rappelèrent que de vouloir se pelotenner dans la couche neigeuse n'était pas une réellement bonne idée. De plus au contact de ses vêtements la poudreuse avait tendance à fondre et à s'infiltrer entre les mailles de cotons jusqu'à la peau blanche de la jeune fille.

Lilith ne put répondre à ce que disait Matthieu. Au lieu de cela ses pensées vagabondèrent jusque dans ses souvenirs. Leandrà et elle, les inséparables, les meilleures amies. Elles se disaient tout, sur tout, la gryffondor était bien la seule personne à qui la poufsouffle se confiait sans peur. Peut être retrouverait-elle un jour la sang et or partie sur d'autre chemin. Et cette amitié ne resterait graver que dans la mémoire de la blaireau resté encore sur le sentier de l'adolescence.

Elle venait d'accomplir une sorte de deuil. Bien qu'il n'est pas eu mort d'homme. Mais elle venait de le faire. Une nouvelle fois une sentation de froid venait de la tirer de ses pensée, et une idée lumineuse lui traversa l'esprit. Elle se releva aussi vive que l'éclair, plongea sa main dans une de ses poches et en ressortie deux bonbons, un Atomic's et un Pink. Elle garda le Pink pour elle et lança l'Atomic's au bibliothécaire.

Une de mes créations, bientôt ils seront aussi connus que les dragées surprises. Encore merci de m'avoir imposé ta présence !

Sur ces paroles elle enfourna le petite bille rose dans sa bouche. Un voile rose apparut sur la vision qu'elle avait de Poudlard, un sourire au lèvre, elle partie en courant jusqu'au château.

[Pardon du retard pour moi le sujet est fini tu peux conclure si tu le souhaite ^^ ]

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C’était étrange ce pouvoir si particulier qu’avait le collège sur moi, il me changeait, il me modifiait, à croire qu’il me rendait plus sage, plus gentil. Les choses évoluaient bien étrangement pour moi dans ce collège, de façon presque incroyable j’ai envie de dire. Incroyable, mais une partie de moi n’utilisait pas ce terme, une partie de moi hurlait inacceptable. Je n’avais jamais vraiment été du genre à faire ce que je faisais en ce moment avec la demoiselle, pas en tout sans en attendre un retour. C’était très novateur que de me retrouver ainsi dans une situation où je prenais simplement du bon temps avec une demoiselle pour lui remonter le moral parce qu’elle avait eu les yeux en larmes. Non, cette situation, ce n’était pas le vrai moi, elle n’était pas acceptable, ce n’était pas moi. En tout cas, ce n’était absolument pas l’image que j’avais eu de moi jusqu’à maintenant ni celle que je donnais aux gens autour de moi. Il fallait l’avouer, j’avais changé en étant arrivé ici. Peut-être était-ce lié au fait d’avoir cherché ma petite sœur et d’avoir été obligé d’être sociable, je ne savais pas trop. Comme je ne savais pas si ce changement était positif ou pas pour moi.

En tous les cas, à voir le sourire que la jeune femme arborait désormais au lieu de ces larmes qui avaient coulé sur son visage, positif semblait le terme pour les gens autour de moi. Etre gentil, sociable et faire plaisir autour de moi, je l’avais fais assez régulièrement pendant ma quête, cependant jamais je ne l’avais fais sans attendre un retour. C’était comme un système de donnant-donnant avec un des membres qui jouait faussement. Je faisais semblant d’être désintéressé, j’agissais comme une personne se fichant éperdument d’obtenir une compensation, je me contentais de faire comme si de rien était par rapport à une récompense ou quelque chose d’autre. Pourtant, je devais le concéder, c’était bien là ce qui arrivait avec la demoiselle. Cela aurait certainement dû me faire plaisir de la voir ainsi semblant aller mieux, ce n’était pas le cas. Bien au contraire, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait et je ne supportais pas de changer ainsi sans savoir pourquoi cela arrivait. Tout était tellement plus simple lorsque l’on comprenait ce qui nous arrivait. Hors c’était loin d’être le cas en ce moment pour moi en ce moment. Il fallait que ce changement vers quelque chose de sympathique et désintéressé cesse.

Le fait que la demoiselle ait sous-entendu que je puisse être quelqu’un de bien m’avait fais sourire, si seulement elle savait combien j’étais bien. Elle se trompait complètement, une seule personne pouvait penser de moi que j’étais bien pour le moment. Et cette personne se trouvait justement être moi. Ma petite sœur me trouverait certainement aussi comme quelqu’un de bien, ou alors absolument pas. Dans le fond quelle différence cela pouvait-il faire puisque j’avais bien compris que je pouvais m’en sortir sans personne et sans famille aucune. J’avais vécu deux années à chercher une famille dont le premier représentant que j’avais rencontré ne voulait pas de moi, en tout cas pas vivant. Puis cette sœur à qui je n’arrivais pas à dire la vérité, finalement n’était-ce peut-être pas là le signe absolu et complet que rien ne servait que je me construise un univers? En tous les cas je répondais à la demoiselle, non sans hypocrisie:

- Bah dans ce cas pour m’avoir fais sourire comme tu l’as fais, tu dois bien m’aimer. Pour tes tracas, ne t’en fais pas, tout finit par s’arranger. Et rien ne dit que tu ne la reverras pas!

Encore une fois, je restais bien sympathique avec la demoiselle, mais cette fois en pleine conscience du fait que je changeais de personnalité. Je ne voulais pas changer de personnalité, j’aimais ce que j’étais avant, dans le fond j’étais fort, indépendant, capable de subvenir seul à ce qui permettait ma survie. Pourquoi donc faudrait-il que je m’inquiète des autres si je pouvais m’en sortir seul? Soudainement et avec une rapidité incroyable, la jeune femme était sur ses pieds, alors que je me relevais bien plus calmement. La demoiselle sortit quelque chose de ses poches et me lança une bille. Un bonbon. Et un bonbon que je devais avouer ne pas connaître bien que ma connaissance en termes de sucrerie était très limité. Elle me remercia tout en mangeant le bonbon et en courant vers le château. Je la regardais s’éloigner, restant ainsi debout dans la neige, encore surpris par cette demoiselle si surprenante et pleine de vie. Encore surpris par mon comportement, il était temps que les choses reviennent à la normale. Pour le moment, que risquais-je à manger ce bonbon tout en rentrant? Pas grand-chose, je m’exécutais donc…

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