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MessageSujet: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeDim 14 Sep - 19:17

Il était une fois, parmi tant d’autre, une jeune femme aux cheveux noirs de jais, qui se promenait simplement dans un parc, mais pas n’importe lequel, celui de Poudlard, école que la dite individu n’avait jamais mis les pieds auparavant. Pourtant, ce n’était pas l’envie qui lui avait manqué, mais bien le truc le plus insignifiant du monde : de l’argent. Cela dit, la voilà maintenant mieux et un peu plus aisée monétairement parlant, qui venait pour le travail, ici même. Avant tout, cette femme qui déambule aisément dans cet endroit jusqu’à maintenant inconnu s’appelle Lyvianne. Lyvianne aux cheveux de jais, aux lèvres de sang, à la peau de porcelaine, son âme blanche comme neige mais à l’esprit gris comme les nuages du froid mois. Elle est différente, sans pour autant être laide, plutôt jolie pour une personne aux mains aussi glacés, aussi rigides que de la glace d’un miroir, que de la tempête d’hivers. Lyvianne Callister Drachkenberg, l’oubliée.

Aujourd’hui, comme tous les jours, le temps était doux pour une température acceptable. Cela tombait plus que bien, Lyvianne détestait frissonner, trop de mauvais souvenirs. Toutefois, maintenant elle prenait plaisir à entendre la neige sous ses bottes, à sentir les flocons tomber sur son visage aussi blanc qu’eux. Lentement mais surement, elle avançait tel le souffle du vent un matin de dimanche, silencieuse comme un murmure, guettant les environs, aux approches attentives de personnes venant peut-être à sa rencontre. Elle n’était pas hostile face aux individus nouvellement rencontrés, pas du tout, elle se plaisait d’apprendre et d’écouter ce que les autres avaient à lui dire…Écouter, une des choses que Lyvianne savait faire le mieux, écouter la voix tremblante d’une jeune fille frêle et inquiète, porter attention au son d’une voix déterminé mais facilement effondré d’un homme. Se taire et comprendre, parler et analyser.

Remontant son col un peu plus haut, Lyvianne laisse échapper un long nuage de buée, signalant une fois de plus que le temps se refroidirait à des minutes records, lui intimant secrètement de rentrer chez elle, au chaud et auprès de Rosanna, son chat noir qui patientait la venue de sa pâté quotidienne, dire qu’elle devrait s’armer d’attente, puisque sa maîtresse avait une courte mission à accomplir. Vivement qu’elle s’achève. Cette commande de livres s’était faite bien vite, faisant soupirer de plus bel la sorcière aux prunelles félines.

La jeune libraire cessa un instant de porter une attention à l’endroit où elle se trouvait, admirant soudainement le ciel qui se couvrait de gros nuages, encore et toujours. Lyvianne plongea ses mains dans les poches qui se trouvaient devant son long manteau noir, cherchant à tâtons ses gants quelque peu troués, enfin il faisait l’affaire pour aujourd’hui, mais ce ne serait pas trop demandé de s’en procurer d’autres, la saison de neige était loin d’être terminée, malheureusement.

La Galloise ne prêta pas attention aux quelques élèves qui se promenaient non loin de là, toujours perdu dans ses pensées, Lyvianne n’entendit guère les pas qui venaient en sa direction…
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeLun 15 Sep - 19:50

    Parfois, je pensais à mon futur. Il me passionnait et m’obsédait depuis que j’avais appris de quoi il aurait été fait si je ne le changeais pas. Une accession au pouvoir une première fois pour finir anéantit par un bébé, une longue traversée du désert dans les balkans, pour revenir au pays une fois de plus, mieux armé que jamais. Mais même là, mon futur avait échoué. Je me demandais parfois si le temps était quelque chose d’immuable ou non, mais une chose était sûre, j’allais tout faire pour montrer que moi, Lord Voldemort, allait changer mon destin. Je vaincrais. J’avais tout fait en ce sens depuis des mois. J’avais séparé Alice Mc Pherson de ce nul de Frank Londubat et ils n’auraient jamais d’enfant ensemble, ce Neville ne verra jamais le jour et ne risquerait pas d’être le futur élu. Potter aussi devrait payer de sa vie l’offense qu’il m’avait faite dans le futur, et ses parents allaient aux aussi être séparés, j’y veillais, lentement mais sûrement..


    Espérons tout de même que cette Lily soit suffisamment vertueuse pour se refuser à Potter jusqu’à ce que son plan se mette en branle, car si elle se laissait faire, elle finirait par se faire engrosser par ce petit roquet de James Potter, ce qui foutrait tout par terre ! Bref, mes plans étaient déjà bien avancés. Mes opposants aussi bien en grande Bretagne que partout dans le monde commençaient à mourir les uns après les autres dans des conditions qui dépassaient l’entendement des mortels, répandant les graines de la panique et de la paranoïa dans le cœur de tous les honnêtes citoyens… Tout allait bien…


    Quant à moi, que faisais je céans, dans cette école qui représentait tout ? Eh bien, je veillais justement à ce que les couples qui engendreront mes pires ennemis se cassent dès leur apparition, jouant de mes charmes et pouvoirs d’attraction naturels, ou encore de ma légendaire ruse. Le cas échéant, du meurtre, même si je me réservais cette option que si tout le reste avait échoué. Pourquoi faire des états d’âme allez vous me dire. Eh bien c’est fort simple. Dumbledore, ce crétin amoureux des moldus, surveillait de près tous ses nouveaux élèves, dont je faisais partie étant donné que j’avais pris l’apparence de Jessi Tumodel, rescapé moldave. Je devais adopter un profil bas, et user d’autres outils que la violence pure, même si elle viendrait un jour ou l’autre…


    Bref, j’avais besoin de m’aérer aujourd’hui. Il fallait absolument que je retrouve Lily ou Alice, que je puisse jauger de la situation. Peut être l’une des deux serait avec le bellâtre qui leur sert de petit ami. Que ce serait amusant. J’étais meilleur qu’eux en tout. Si seulement j’avais été prévenu plusieurs mois plus tôt de mon futur, je serais déjà avec l’une d’entre elle, voire les deux, et le futur ne serait pas en danger. Enfin bon, je mis tout de même mon manteau pour me protéger du froid, et décidait de commencer mes investigations par le parc. Il ma fallut plusieurs minutes pour y parvenir, mais finalement, je pu constater directement qu’il faisait terriblement froid dehors, et qu’aucune de mes cibles ne s’y trouvait. Néanmoins, je ne pouvais pas rentrer. Tumodel, de son vivant, aimait vagabonder et je me devais de rester fidèle à ma couverture si je ne voulais pas éveiller les soupçons.


    C’est ainsi que je vis une ombre un peu plus loin, une femme que j’avais déjà vue, tatouée de partout, une espèce de beauté froide et sauvage, indomptable. C’est ce que nous verrons. En plus, elle était bibliothécaire ou un truc du genre, donc je pouvais peut être m’attirer ses faveurs, et donc les traités de magie noire de la bibliothèque…



    - Je vois que je ne suis pas le seul à avoir froid… Bonjour mademoiselle ! Jessi Tumodel ! Dites moi, vous ne travaillerez pas au château dans la bibliothèque ? il me semble avoir déjà vu votre très beau visage là bas…
    Et hop, petit sourire étincelant pour continuer dans le cliché ! Mais bon, j’étais un charmeur et j’assumais…
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeMar 16 Sep - 0:07

Dans un monde où tout semble être apte à l’abandon, le laisser aller, il restait en soi, une partie qui souhaitait ardemment comprendre pourquoi nous cherchons tant à compromettre les autres ou même la personne que nous sommes. La triste réalité que voilà, l’espoir était un mot beaucoup trop cher pour être offert à qui que ce soit. Malheureusement, la seule chose abordable était de se raccrocher au mal qui nous tiraille, empêchant nos nuits d’être reposantes, voire relaxante. Tourment était d’ordre dans le cœur de Lyvianne et ce depuis des décennies durant. L’acceptation de tous les quolibets et moqueries dont elle fut affublé dans une jeunesse pas si loin, la rendirent encore plus mal à l’aise, pas seulement de se montrer, mais bien uniquement de pouvoir regarder les yeux de quelqu’un, le regarder sincèrement sans avoir à se soucier de reproches, de violence, juste une béatitude enivrante. Mais qui la trouvait, de toute façon.

C’est donc l’esprit encore trop encombré que la Galloise se décida d’aller faire son boulot, prendre les commandes, répondre aux questions, rester plutôt silencieuse et retourner chez elle, pour une nuit de repos qui ne porterait pas ses fruits, une fois de trop. Malgré elle et ce qu’elle répugnait de penser, Lyvianne cherchait un appui, un appui sur lequel elle pourrait pleurer, un être qui se proposerait toujours près d’elle, lui intimant de ne pas se gêner de ses larmes, de ne pas en avoir honte, de les cacher. Se cacher, la tatouée ne faisait qu’enfouir de plus en plus profondément en sa personne, le désarroi d’une peur chronique, de le revoir, de les revoir : ses fantômes du passé.

Honte à soi de s’apitoyer sur soi-même, osé défendre ses droits et ses idées. Ne plus pouvoir s’exprimer. Elle les avait tellement entende, ces mots. Tais-toi, ne pose pas tes yeux sales sur moi…Des paroles qui font plus mal les unes que les autres. Pourquoi? Elle ne faisait rien de mal, Lyvianne était douce comme un agneau, délicate comme une rose, mais tous l’avait brutalisé tel un monstre, une bête rageuse, ce qu’elle décida finalement de s’avouer, elle n’était pas comme les autres. Renfermer comme pas deux, lentement elle voulait émerger du mutisme de son âme. Lyvianne, petite Lyvianne….

Depuis qu’elle travaillait, surtout depuis qu’elle retrouvait sa liberté d’expression, notamment ses nombreux tatouages, mais aussi de pouvoir côtoyer plusieurs individus différents lui donnait l’occasion de savourer une existence mieux…son boulot le lui permettait, d’ailleurs, voilà qu’un jeune homme, fort charmant, très charmeur, s’approcha de la belle Galloise, tout sourire. Un élève probablement. Il était plutôt grand avec de ces yeux…Abordant aucunement résigné Lyvianne, il fit agir de son charisme sur la sorcière, surprise de la venue soudaine de cet étranger aux allures plus qu’aguichantes…


-Sachez que je ne travaille malheureusement pas dans cette charmante école, je ne suis qu’humble libraire sur le Chemin de Traverse, peut-être nos regards se sont-ils croisés en début d’année, là où tous les étudiants se précipitent à l’achat de matériaux scolaires divers. Cependant, je m’avoue enchanter de vous rencontré, Monsieur Tumodel. Je me nomme Lyvianne Drachkenberg et malgré ce froid hivernal, votre rencontre est plaisante dans ce lieu aussi anodin. Étudiez-vous dans à Poudlard ou n’êtes vous ici que par simples affaires?

Poliment parlant, la belle se présente amicalement, un sourire rayonnement au minois, éclairant davantage ces beaux yeux ambrés, félins et curieux, elle ne se cachait pas tellement de se défaut qu’elle trouvait un peu trop proéminant pour une jeune femme qui ne se mêlait pas de la vie d’autrui, sans qu’on ne le lui invite.
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeMer 17 Sep - 13:08

    L’ambiance qui régnait au dehors était plutôt lugubre et sinistre. J’adorais. L’hiver était la saison que je préférais de toute l’année. Cette période reflétait tellement bien le déclin et la périclité de notre société basé sur la cohabitation avec les moldus que cela pouvait symboliser l’ensemble de mes luttes. Il fallait d’abord un mal plus grand, les tempêtes d’hiver, pour que l’atmosphère et le monde change et redevienne à nouveau lumineux. Mes mangemorts et moi-même étions le symbole même de cette tempête de neige. Nous allons balayer radicalement l’ancienne société des sorciers jusque la racine de sorte à laisser place, après notre lutte victorieuse, au printemps, à la restauration de la puissance du peuple des sorciers qui primera sur tous les autres.


    En fait, je ne me sentais vraiment bien qu’en Hiver, et mieux encore, en hiver à Poudlard. Cela me rappelait l’éveil de mes pouvoirs et mon éducation, qui avaient fait de moi un homme nouveau, différent des autres. La période de ma scolarité à Poudlard était sans aucun doute une des plus épanouissantes de toute ma vie, et ce lieu représentait beaucoup à mes yeux. Appareil de pouvoir tout autant que d’instruction. J’y avais appris la Magie Noire en secret, j’y avais perpétré mes premiers crimes. J’y avais connus les femmes. J’y avais connu le goût du pouvoir et la puissance de l’ambition qui me dévorait littéralement de l’intérieur. J’avais pu me rendre compte également de l’étendue de mon incroyable destinée qui découlait directement de mon ascendance.


    Cependant, j’interrompais là mes pensées pleines d’honneur, de richesses et de gloires pour reporter mon attention sur la jeune femme qui se trouvait devant moi. Elle était vraiment très attrayante, des yeux mystérieux, une couleur de cheveux atypique et de forts jolies formes. Si elle pouvait m’être d’une quelconque utilité, je m’efforcerais de joindre l’utile à l’agréable. En fait, même si j’adorais la présence féminine, je ne m’y intéressais guère comme des relations sentimentales, je satisfaisais juste l’envie du moment, et cela avait encore meilleur goût quand la peur se mêlait à toutes les autres sensations…


    La belle inconnue me dit qu’elle ne travaillait pas pour l’école. Petite déception, mais l’utilité dont je pouvais retirer des gens ne se limitaient pas au château de Poudlard, bien au contraire. Une libraire du chemin de traverse ? Voilà qui pouvait s’avérer très intéressant dans une certaine mesure, en particulier si elle faisait partie de la majorité des commerçants de cette enclave de sorciers dans Londres, c'est-à-dire qu’elle faisait de la contrebande d’objets de magie noire. Cela restait encore à déterminer, et je ne pouvais pas me permettre de me montrer trop pressant avec cette jeune femme. Elle se présenta sous le nom de Lyvianne Drachkenberg, un nom qui ne m’évoquait rien, elle ne devait donc pas faire partie d’une dynastie de sangs purs que j’avais déjà approché.



    - peut être bien oui, j’habite moi-même un petit studio sur le chemin de traverse, nous avons peut être dû nous croiser à l’occasion, bien qu’en général, un visage aussi beau que le vôtre, je ne l’oublies pas ! Je suis ici pour étudier, mais aussi pour d’autres affaires…
    Dis je avec un regard plein de sous entendus


    - J’aurais le droit de sortir de l’école, et si vous n’aviez rien d’important à faire pour le moment, je vous aurais bien proposé d’aller boire une boisson chaude à pré au lard, mais ce stupide règlement…D’ailleurs vous faites quoi dehors, si ce n’est pas indiscret ?
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeMer 17 Sep - 23:30

Rencontrer des visages nouveaux faisait extrêmement plaisir à la jolie Galloise, qui malgré son mutisme assez prononcer, lui rendait une certaine joie de pouvoir en apprendre plus sur les autres que sur elle-même. Il en était là une satisfaction merveilleusement bonne, puisque Lyvianne se forçait depuis plusieurs années à retrouver aisance lors de la discussion, ranimant ainsi sa passion perdue pour le rire et l’apprentissage d’horizons inconnus. C’était ce que son père lui avait appris, dans le malheur, apprendre à reconnaître les aspects colorés, comme saluer un passant dans la rue, donnant ainsi le sourire aux êtres solitaires ou simplement prendre un bon chocolat chaud, en lisant un bon livre devant un feu allumé. C’était cela que cherchait assidument la libraire.

Dans ses nombreux passages en différentes villes, Lyvianne avait pu s’enrichir, remplir son carnet de bord, si on veut. Autant sur les merveilleux paysages qui s’étaient étendus devant elle, aussi grandement sur le coin culinaire, avide de nouvelles saveurs, elle s’était montrée curieuse de varier ses repas du soir, passé en solitude, ou en rare compagnie. Cela dit, Lyvianne appréciât plus de se trouver un endroit fixe, où prendre un appartement, décorer cet endroit à son gout et surtout, enfin pouvoir dormir dans un lit qui lui appartenait, tentant ainsi de trouver une once de sommeil apaisant, qui viendrait un jour, certainement.

C’est en descendant de son nuage de songes que la sorcière aux cheveux de jais se concentra sur le nouvel arrivant, lequel l’aborda, air charmeur typique des jeunes hommes en recherche de conquêtes quelconques, cela dit, ce genre d’histoire termina toujours mal, mieux valait-il se centrer sur l’essentiel des choses, notamment une parlotte divertissante, malgré gênée et gênant pour Lyvianne, qui ne fixa pas plus longtemps les prunelles intenses du bel adolescent qui en venait à s’informer sur elle.

Le dit Jessi mentionna qu’il possédait un loft sur le Chemin de Traverse, il avait donc dû se croiser en cours de route, cependant le visage du sorcier échappait à la libraire, pourtant qui n’avait pas pour habitudes d’oublier les yeux qu’elle croisait.


-Sans doutes êtes-vous débordés par les temps derniers, le collège est une période de travaux éreintants, mais bien utiles, vous en conviendrez. Cela dit, vous devez avoir votre part de projets personnels et je me désole de ne pouvoir vous accompagner pour une pause-thé. D’ailleurs, pour répondre à votre interrogation, si je suis ici même, c’est pour le travail. Je dois aller me renseigner sur les besoins divers des élèves pour la bibliothèque, afin d’en commander et de les expédier ici.

Brève dans sa réponse, Lyvianne esquissa un sourire chaleureux sur sa mine aux pommettes légèrement rougis par le froid vent d’hivers. Ce qui poussa la Galloise à abréger ses regards et réponses fut justement son interlocuteur. Ayant vécu quelques années avec un fiancé abusif et vil, elle se doutait bien que le jeune homme en cachait long sur lui. Dans ses yeux se reflétaient une ombre constante, diffusant ainsi un malaise ambiant sur Lyvianne, rappelant en elle, de tristes mémoires, ravivant la douleur de plaies tardant à cicatriser. Ce Jessi Tumodel créerait l’émoi de plusieurs, le visage cachant des intensions noires…mais qui y pouvait quelque chose? C’était bien l’outrageante réalité, celle de ne pas pouvoir prévenir un événement, qui apporterait guerres et meurtres.
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeMar 23 Sep - 19:15

    La jeune femme qui se trouvait en face de moi semblait un peu perdue, un peu éteinte. Un peu comme si quelqu’un avait soufflé son envie de vivre telle une chandelle soufflée par la tempête. Avec un peu de chance, j’en étais le responsable direct ou indirect, ou l’un de mes mangemorts. Le mal semblait avoir une certaine emprise sur elle, je pouvais le sentir. Lyvianne avait été blessée aussi bien dans son corps que dans son âme, et était marquée par les ténèbres. Un père qui la battait, un amant violent, pouvaient tout aussi bien être la cause de cette ombre qui passait sur l’âme de la jeune Drachkenberg, mais peu importait, chaque souffrance infligée à autrui était comme un met des plus succulents, prêt à être savouré. Tel le croque mitaine des légendes, j’adorais me régaler du mal…


    Il dégageait une aura de solitude un peu taciturne de mon interlocutrice, mais ce qu’elle disait et semblait être surtout, me laissait entrevoir de grandes opportunités. J’étais ainsi, magnifiquement et terriblement intelligent, capable de discerner toutes les possibilités qui m’étaient offertes. En effet, jusqu’ici, vous avez eu un très bon avant goût de mes capacités et surtout, des mes envies. Je ne fonctionnais que rarement à l’instinct, presque tous mes actes étaient murement réfléchis de telle sorte à ce que l’erreur ne puisse pas m’être possible. En même temps, comment voulez vous que je fasse une erreur alors que je suis le plus grand mage noir et sorcier de tous les temps ?


    Bon, je ne parlais pas ici que d’un intérêt disons, lubriques. Certes, j’étais intéressé par le genre féminin depuis maintenant des décennies et ne rechignait pas à la tâche comme je pouvais dire un peu cavalièrement, mais les femmes n’étaient pas mon objectif, le but que je poursuivais. Elles n’étaient qu’un moyen de passer sur ma frustration de façon tout aussi violente que plaisante. Bref, l’intérêt qu’elle éveillait également en moi était purement ambitionnel (ça se dit ? Word connait pas ><). En effet, la jeune femme me dit qu’elle était libraire sur le chemin de traverse et qu’elle venait répondre aux besoins des élèves en matière de bibliographie. Intéressant, elle faisait la même chose pour certains traités de magie noire ? Si je pouvais en faire amener à Poudlard par contrebande, cela m’aiderait parfaitement dans mes projets… Mais cela me ferait également engager ma couverture et je ne pouvais pas me le permettre pour le moment, aussi allais je juste tâter le terrain.



    - Ah, je comprends tout à fait ! Vous faites franchement un très beau métier, les livres, enfin, certains, m’ont toujours énormément passionné, que ce soit au niveau historique, théorique, scientifique. Ils sont une mine d’informations indispensable à qui veut réussir dans la vie, et le savoir des générations antérieures à celles de notre époque est source de pouvoir… Mais aussi et surtout de sagesse ! Puissions nous en user par ces temps obscurs…


    J’avais bien entendu remarqué que Lyvianne semblait un peu gênée par mon aplomb, aussi me décidais je pour adopter un profil bas, plus adapté à la situation. Il fallait que ce changement se fasse naturellement dans mon attitude, sinon j’encourais le risque d’être découvert.

    - Vous préférez que je vous laisse travailler en paix, ou peut être une tête et une paire de bras en plus seraient les bienvenus ? Aider est chez moi une véritable vocation…
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeMar 23 Sep - 23:25

Le don de l’esprit est le plus beau cadeau que Dieu est offert aux hommes, celui de pouvoir décider, de juger, de prendre des décisions mais surtout, d’agir. Il en était encore beau et utile de prendre part aux actes, encore faut-il avoir conscience de ce qu’est agir. Pour plusieurs, cela signifie faire face à ses choix, pour d’autres, simplement aller de l’avant, confronter une réalité quelconque. Pour Lyvianne, ce n’était aucunes de ses choix. Agir, il y a de cela si longtemps, elle avait posé le geste qui lui sauva la vie, en quelque sorte. La colère de Winter avait été grande, ses cris retentissant dans la nuit glaçaient de peur la jeune libraire. Cela dit, Lyvianne n’était plus la même naïve aux grands yeux innocents d’auparavant, cette recherche désespérée d’un regard appréciateur, de vérité pure et simple, pour le premier point, elle avait eu ce qu’elle désirait, cela dit, la vérité…Tant de mensonges, de manipulations.

Cachée derrière des airs gênés, mais surtout affichant une apparence toute autre, les personnes l’ayant ‘’côtoyer’’ par le passé ne la reconnaitrait jamais, raison de plus de se changement soudain, l’envie de réellement ne plus ressembler à celle d’avant, la Lyvianne vulnérable du passé. À présent, la voilà entouré de personnes comme elle, ceux qui sont ‘’différents’’ aux yeux du monde extérieur, les sorciers, les enfants de Satan. Au mieux, des centaines de ces êtres magiques valaient mieux que les trois quart de la population moldue, par contre, qui le reconnaitrait? Son père en avait conscience, Gornan n’avait de cœur que pour sa petite si chère, ô combien Lyvianne souhaiterait le ravoir auprès d’elle, ses lettres se font rares, ses nouvelles aussi. Le plus difficile pour la jeune femme est bien évidemment que son cher paternel ne la voyait pas maintenant…elle serait amplement en mesure de prendre soin de lui, lui qui se faisait à présent vieux. Forgeron fier, colosse au visage sans expressions, la beauté aux cheveux de jais ne retenait que très peu de son père, elle ressemblant traits pour traits à sa mère, partie trop tôt…

Pour en venir à cet interlocuteur étrange, cachant derrières ces prunelles furibondes de sombres dessins, Lyvianne se contentait de répondre machinalement aux questions posées par le dit Tumodel. C’était de ces hommes dont on ne pouvait réellement détacher son attention, captivant comme pas deux, attirant les autres comme de véritables aimants, ce bel adolescent devait collectionner les conquêtes, lui et ses façons séductrices. Du moins, c’était toujours amusant sur l’instant, mais par après…Cependant, ce jeune homme était tellement captivant, nous ne pouvions que vouloir en savoir plus sur lui, décrypter ses sourires mystérieux, ce visage si parfait, mais à la fois…tellement sérieux, dénué d’émotions. Pour cela oui, il était enviable d’être en compagnie d’un tel individu, toutefois, dangereusement enviable.

Il dégageait de lui cette force pour une personne pourtant jeune d’âge et d’expériences (du moins, ce que les apparences dictaient), une prestance rare chez un étudiant qui décelait de son esprit stratège un fin manipulateur, aussi beau était-il. Il n’était que désirable de s’en approcher, de le comprendre, lui parler. Lyvianne se prenait là à douter de ce Jessi, trop pensant, il semblait cacher son jeu, bien, mais tout ce qui est bien à une faille, ces sous-entendus évidents rendaient la tâche encore plus simple à la belle libraire, maintenant sous ses gardes (pour faire changement -_-)


-Les livres sont pour moi source d’apprentissage constant, je me dois sans cesse de les feuilleter, les lire de fond en comble, je ne peux que les aimer. Ils ont tant à partager, alors pourquoi se gêner. Cela maintenant déclaré, je m’avoue tenter de votre compagnie, allons donc, j’accepte votre invitation. Néanmoins, notre rencontre ne sera pas très longue, voyez-vous, une fois les commandes prises, je me dois d’aller vaquer à des obligations quotidiennes, vous aussi, j’en conjure. Je vous remercie, jeune homme, de votre amabilité gratuite, fortement appréciée. Si comme vous le dites, aider est une vocation, l’usage vous est ardente, puis-je me permettre d’ajouter.
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeMer 24 Sep - 20:17

    Il semblait clair que mes aptitudes naturelles et mon charisme faisaient une partie du travail à la place de mon esprit dans le cas présent. La jeune bibliothécaire, enfin plutôt libraire, semblait totalement subjuguée par mon éloquence. Elle n’était pas la première et ne serait pas la dernière, mais passons ! Donc je disais, je n’avais finalement peut être pas besoin de revêtir un autre visage. Lyvianne Drachkenberg semblait totalement hypnotisée par mes paroles et mes regards. D’aspect extérieur, elle semblait sereine, mais mon aptitude naturelle à la légilimencie me permettait d’effleurer la surface de ses pensées et par là même de me rendre compte que sa conscience lui criait de se méfier de lui alors que physiquement autant que psychiquement, la jeune femme semblait toute prête à se damner pour moi…


    En même temps, on pouvait facilement la comprendre. En effleurant ses pensées, j’avais pu sentir, sans savoir quoi exactement, que Lyvianne avait subit de grands chocs par le passé et qu’elle restait plutôt fermée au monde extérieur. Se faire ainsi accostée par moi-même, d’apparence un adolescent charmeur et physiquement beau, pouvait la décontenancer… mais en même temps, j’exalais un charisme certain et surtout, je savais me montrer irresistible, ce qui permettait de contrebalancer le fait qu’elle puisse se méfier de moi de prime abord. Si je voulais en apprendre plus sur les activités exactes de Lyvianne, j’avais bien compris qu’une simple discussion ne suffirait pas, je devrais l’approcher suffisamment près d’elle pour qu’elle me fasse confiance ou qu’elle se sente en position de ne rien pouvoir me refuser.


    Je décidais alors de délaisser un peu le visage de Jessi le joli cœur pour arborer celui de jessi le jeune homme adorable, serviable et poli au possible, bref, agréable. Je ne avais pas trop alors vers où je me dirigeais, mais je ne risquais rien, et plus je parlais aux gens qui m’entouraient, plus je renforçais ma couverture et passait pour quelqu’un d’appréciable. Si jamais j’arrivais à approcher rapidement cette femme, les possibilités qui me seraient offertes seraient multiples. Déjà, si elle traficotait comme beaucoup, je pourrais me procurer des ouvrages de contrebande, ou alors je pourrais me servir des contacts qu’elle avait avec ses collègues… Bref, il fallait que je tente le coup et que je réussisse !


    Au moins avions nous un point en commun, notre amour pour le savoir et l’apprentissage par les écrits. Je leur devais tout, de mon immortalité à ma puissance incommensuré, les livres m’avaient mis sur des pistes, m’avaient enseigné des arts secrets. Certes, les rituels auxquels je m’étais adonné et la pratique seuls avaient pu me permettre d’atteindre ce stade de puissance mais tout reposait à la base sur le savoir contenu dans des textes. Bref, la jeune femme, d’un langage plutôt soutenu, me remercia de mon amabilité.



    - Eh bien, voyez vous, je pense la même chose. Tout ce que je sais aujourd’hui, je ne le dois pas à nos enseignants mais bien aux savoirs des générations passées. J’aime aussi beaucoup la littérature… Pour l’aide, ne vous inquiétez pas, je fais ça de gaieté de cœur, et même si notre rencontre sera brève, peu m’importe, votre compagnie me plaît beaucoup mademoiselle Drachkenberg…Et puis ainsi, cela me permettra de découvrir un nouveau métier ! En quoi puis je vous aider alors ?
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeDim 28 Sep - 0:36

Il n’en restait plus rien de ces doutes quant au malheur d’être accoster par un être à la volonté de fer. Cependant, la peine causée par la découverte d’un regard e trop, ou ne fusse qu’un tic nerveux pouvant indiquer un mensonge mal dissimulé, le jeune Tumodel paraissait calme d’extérieur, mais une furie d’intérieur. Il n’en fallu pas plus à Lyvianne pour se refermer quant à ce sorcier aux aires peu conventionnels. Trop douteux, peut-être cette franche amabilité n’était que fausse, tout comme ses apparences d’ange descendu du ciel. Autrement remarqué, la belle aux lèvres de sang ne se contentait que de minces sourires pendus au minois, rictus habituels ou plutôt, rites habituels. Trompeuse était autant sa façade externe, le visage pure et pâle, discret mais attrayant. La libraire ne se voulait pas aussi frivole que son physique le laissait croire. Manipuler par le passé, la voilà maintenant prête à résister, du moins…le mieux que ses forces le lui permettaient.

Malentendus des esprits, il en restait coupable de ne pas se rapprocher de ce jeune homme, histoire d’en connaître davantage. Jouer avec le feu? Probablement, n’en fut-il que plus amusant que le danger. Pardi, mais d’où sortait cette soudaine envie de mouvements, allons Lyvianne, ressaisis-toi, tu as largement dépassé l’âge pour de tels enfantillages. Se contenterons-nous d’une simple balade, d’un bavardage effrité, ne dévoilant que le strict minimum. Ha, voilà, je te reconnais, douce Lyvianne. Sois sur tes gardes, tout comme toi, ce Jessi est trompeur, laisse-le se prendre à son propre jeu. Chère conscience, revenant des ombres, te voilà apte à la remettre sur le droit chemin, lui si égarer, perdu dans les méandres des songes d’une jeune femme plus que silencieuse.

Que dire de ces propositions alléchantes, que viendrait par la suite? Bien fait, qu’il ne puisse quitter ces lieux, sinon la fâcheuse position d’accepter une invitation d’un individu rencontré dans un parc d’école. Pour une fois, Dieu se trouvait à ses humbles côtés. Peut-être serait-il mieux de s’éloigner tout bonnement en direction de l’endroit désiré, diantre, le travail était exigeant et toutes choses méritaient d’être appliquées et soignées à sa juste valeur. Outre cela, Lyvianne s’empresserait d’écourter la besogne quotidienne, lui rappelant soudainement qu’un chat noir comme velours l’attendait goulument au logis. Cela aurait été trop bête d’oublier ce charmant animal en dépit d’une nouvelle connaissance fort distingué mais étrange.

Néanmoins, il restait presque intriguant de s’aventurer un peu plus loin avec ledit Jessi, lui si intriguant. Mais d’où tenait-il ce pouvoir d’attraction aussi inhabituel, mêlant le plaisir au désagréable? N’en tenait qu’à Lyvianne de finalement rebrousser chemin, et d’ainsi oublier vite fait cette rencontre ou alors, continuer d’avancer et voir ce que l’avenir, aussi proche et futile, lui réserverait. Faisait subitement signe au nouveau venu de la suivre, la sorcière intima d’un sourire chaleureux son ‘’suivant’’, redevenant un peu plus crédible aux yeux de l’étudiant.


-Ainsi donc, tout comme moi, vous êtes autodidacte. N’est-ce pas chose digne et merveilleuse du conscient humain? Je n’ai jamais apprécié l’école à sa juste valeur, je m’en suis toujours remise aux ressources accessibles, lesquelles je pouvais apprendre de mon propre chef. En est-il pareillement pour vous, Jessi? La valeur littéraire est peut-être une seconde nature, en quelque sorte, dans mon cas, la réponse est plus que positive. Oh, que vois-je, je m’égare quelque peu de votre interrogation. Pour y arriver, votre aide me sera utile. Une fois rendu à la bibliothèque, une personne clé est supposée me remettre une liste, dont quelques manuscrits, plusieurs, dois-je le rectifier. Votre tâche sera telle de me dicter les noms de ces écrits, ainsi vous me rendrez la tâche aisée. Merci encore de m’accorder de vos temps précieux.
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeMer 1 Oct - 19:45

    La saine ambiance que j’avais essayé d’instaurer n’était pas franchement un succès. Cela m’arrachait des mètres et des mètres d’entrailles vous l’imaginez bien, d’avouer ce genre de choses, mais quelque chose de troublant était à l’œuvre chez Lyvianne. Elle ne ressemblait en aucun cas aux gens si aisément manipulables qui peuplaient le monde magique. D’ordinaire, il suffisait juste de faire quelques sourires charmeurs, se montrer sympathique, poli et digne de confiance et le tour était joué, mais là, même à déployer des trésors de gentillesse ne l’aidait en rien. Bah en même temps, si cette libraire restait totalement hermétique à son art de la manipulation, cela ne pouvait révéler qu’elle avait subit de graves traumatismes qui avaient contribué à la rendre moins sensible aux gens, ou alors qu’elle était profondément versée dans la magie noire.


    Cette seconde option restait fortement improbable. Certes, j’étais moi-même la plus simple et la plus efficace des situations de ce genre. J’étais le meilleur exemple. J’étais le plus grand mage noir qui marchait sur la surface de ce monde et pourtant, personne n’était au courant de ma situation, hormis mes hommes les plus fidèles. Mais la libraire pouvait elle être sérieusement portée sur les arts noirs ? Non, franchement, j’en doutais fortement. Il me suffisait d’effleurer l’esprit de la douce libraire pour me rendre compte qu’elle n’était qu’une simple sorcière hantée par ses souvenirs. Remarque, je ne perdais rien à ne pas conquérir sa confiance…


    En fait si, j’y perdais mon amour propre et mon caractère me poussant sans cesse à l’excellence, je ne pouvais tolérer l’échec, ni de ma part, et encore moins de celle de mes subordonnés. Non, j’y mettrais le temps qu’il faudrait, mais j’approcherais cette femme. Personne ne pouvait me résister indéfiniment, et sur aucun plan que ce soit. Sur le niveau magique, personne ne pouvait me résister pour la simple et bonne raison que je suis le plus grand sorcier de tous les temps. Sur le plan physique, je suis beau gosse, sur cette forme ou l’originelle, et je suis plutôt charmeur, comme dirait l’autre, je véhicule un « bon feeling ». Certes, dit comme ça cela pouvait faire rire, mais j’avais remarqué que d’un regard, je pouvais captiver n’importe qui.


    Et voilà que la jeune Drachkenberg se mettait doucement à philosopher. Certas, j’aime beaucoup la lecture, et étant issu de la noble lignée des Serpentard, mon vocabulaire était aisément soutenu, sans quoi je n’aurais rien compris au discours de la jeune femme ! Apprendre de son propre chef ? Ca, je connaissais. Toutes mes connaissances ne venaient pas de ce château, non, j’avais lu des centaines d’ouvrages, parcouru des milliers de kilomètres pour accéder à des sources de savoir inouï. Bien entendu, la tâche qui m’incombait désormais me fut expliquée, et elle semblait de prime abord fort simple en théorie, encore fallait il voir ce que cela donnait dans la pratique…



    - Euh oui, bien entendu, pour moi, les livres sont la principale source de richesse pour un sorcier. Un sorcier qui lit est invariablement plus fort dans sa magie que tous les autres, ne serait ce que par la théorie qu’il assimile. C’est comme ça que je fais pour réussir au château et préparer mes examens. Je complète les connaissances souvent trop académiques des cours par tous les ouvrages qu’il m’est donné de trouver. Connaissez vous les Apostolats de Zygmunt ? J’y ai appris beaucoup de choses sur les forces du mal et comment s’en protéger, et tous les volumes traitent des différents aspects de la magie, mais j’ai toujours eu du mal à me procurer le dernier ouvrage… Serait il possible de passer commande dans votre librairie ou connaîtriez vous un endroit où je pourrais me le procurer ?
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeDim 5 Oct - 1:41

Il en fut à un moment où, douteuse, Lyvianne s’était enfreint à rester distancée face à son nouvel interlocuteur, lequel s’avérait plus qu’étrange pour un dit adolescent. Par la même occasion, la libraire s’en donna à cœur joie de partager sa passion de littérature, faisait ainsi fi de ses craintes face au jeune homme, se laissant emporter, une fois de plus, par ses grandes idées. Cela ainsi fait, elle se redonna un peu de constance, reportant toute attention sur la tâche à accomplir. Lyvianne avait accepté de bon cœur bon gré l’aide aussi gratuitement proposé par le jeune Jessi, très serviable. C’est donc en intimant d’un discret geste de la main que tous deux prirent une marche vers l’imposant collège. C’était toujours avec un pincement au cœur que la jeune libraire regardait l’école, laquelle elle aurait pu joindre, il y a de cela plusieurs années. Le souvenir que gardait de ces années était un tantinet trop sombre, des brides de celui-ci lui échappaient anormalement, comme s’il cherchait à tout prix de se faire oublier de Lyvianne, mais était-ce mieux d’effacer ces mémoires à tout jamais?

Certes, l’idée d’une rencontre aussi impromptue rendait quelque peu excitante cet après-midi qui s’annonçait ennuyante, voire beaucoup trop quotidienne, pas que la jeune libraire n’appréciât ce genre de petite routine, mais bien qu’aujourd’hui paraissait plus long et inhabituel à la silencieuse Lyvianne. Cependant, l’envie d’être accompagné effleurait l’esprit encombré de la beauté aux cheveux de jais, sans doutes ces vieux désires reprenaient-ils lentement surface des ses songes cachés? Interrogations hâtives qui bousculaient tant la libraire, comme-si ses inquiétudes et craintes n’étaient pas suffisantes à son fardeau. Malgré ces doutes constants, le sourire restait bien ancré sur le visage de porcelaine de la femme peu ordinaire qu’était la sorcière, redonnant ainsi un peu de chaleur à ces yeux qui s’éteignaient si rapidement.

Outre la personne peu commune qui accompagnait volontairement Lyvianne, le tout paraissait s’annoncer plutôt bien, enfin était-ce l’espérance de la beauté pâle. C’était avec une certaine distance que la tatouée rappliquait aux questions de Jessi, tout en prenant plaisir de cette compagnie non- planifiée. Le jeune Tumodel s’avouât être quelqu’un de cultivé qui s’intéressait fortement, tout comme Lyvianne, aux livres et à l’approche qu’ils permettaient à tous, surtout aux autodidactes, comme se présentaient les deux individus. Arrivant au sujet de littérature, la libraire fut accrochée par deux des mots prononcés par l’étudiant : magie noire. Ravivant l’espace d’une seconde les incertitudes déjà présentes de la jeune femme, mais vite rattrapés par l’ajout rapide de Jessi, lequel avoua de contrer cette magie négative et puissante.


-Vous me voyez satisfaite de votre usage de la lecture, j’approuve entièrement le fait que les études ont grandes redevances face aux ouvrages offerts à tous, cela mentionné, il est véridique qu’une constance assidue, intellectuellement parlant, aide fortement pour les examens et les matières vues, même si ces éléments sont loin de mes mémoires. Vous dites avoir utilisé ces donnés afin de contrer la magie noire, des défenses en quelque sorte? Et bien, je vous accorde toutes mes félicitations, jeune Jessi, si vous avez été capable d’apprendre de vous-même sur un tel sujet. Vous deviez être déterminé, chose qui ne m’est pas très familière, m’en voyez-vous désolée.

Ce livre dont vous m’évoquez le nom ne m’est pas inconnu, cela dit, le contenu m’échappe. Faudrait-il me le remémorer, n’est-ce pas? En fait, suite à votre demande, je pourrais toujours vérifier s’il serait possible de vous le procurer, enfin bref, un jour vous pourriez venir me voir, si le cœur vous en dit, nous pourrions donc chercher un peu, si je n’ai pas déjà trouvé l’ouvrage…
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeMar 7 Oct - 21:16

    Jouer un rôle. Telle était ma mission en ces lieux pendant encore quelques temps. Je devais me fixer sur ce qu’était réellement Jessi avant que je ne lui ai mis le grappin dessus. Un serpentard cherchant à se documenter sur la magie noire en règle générale n’avait rien d’un fait particulièrement remarqué et remarquable. Je ne connaissais absolument aucun membre de cette maison qui ne se soit jamais intéressé de près ou de loin à cette forme si particulière de la magie, dont j’avais finalement réussit à percer les secrets après bien des décennies de recherches. Dumbledore, si jamais cette histoire arrivait jusqu’à ses oreilles, ne s’en formaliserait pas. Cela correspondait à la curiosité de Jessi. Et puis, je n’avais énoncé là qu’un écrit particulièrement commun, basé sur la défense contre les forces du mal, en énonçant que quelques règles de cette forme de magie.


    Bref, la jeune femme avec qui je partageais cette discussion me fit signe d’avancer vers Poudlard. Je m’exécutais bien sûr, avec un entrain non feint. Cette femme m’intriguait et je voulais en avoir plus sur elle. Je remarquais, en continuant de la regarder, que son visage s’était un peu teint d’une ombre passagère en apercevant le château. Peut être Lyvianne avait elle passé une mauvaise scolarité, ou peut être que le château la ramenait à une histoire personnelle compliquée. Je m’attèlerais volontiers à la tâche de tout savoir de la libraire. Déjà, je commençais à sentir que même si la résistance de la volonté de celle-ci était toujours très forte, je commençais à effectuer des percées au travers de celle-ci. Nous verrons bien où cela me ménera…


    Lyvianne Drachkenberg me dit qu’elle était satisfaite de l’usage que je pouvais faire de la lecture. Là, je n’avais eu besoin de mentir. Je pensais réellement mes paroles, et je devais avouer que j’étais entièrement d’accord. Pourquoi s’embêter de la présence d’un professeur qui se bornait à recracher sa version de ce que contenait des ouvrages bien plus anciens que lui, et surtout bien plus sages et puissants ? J’admirais les hommes qui, comme moi, avaient totalement consacré leur vie à la recherche sur la magie en particulier, car c’était un domaine extrémement dangereux, où personne ne se retrouvait. Dans les rangs des élèves de Poudlard, vous entendrez bien souvent que la Magie Noire est vile, la Magie rouge inutile et que la seule forme de magie utile est la magie blanche. Si seulement ces petits imbéciles lisaient au lieu de suivre la propagande commandée par Dumbledore, le monde serait radicalement différent de ce qu’il est aujourd’hui.


    Lyvianne me reconnut également la qualité d’être plutôt doué, puisque j’avais réussit à m’instruire dans des domaines particulièrement compliqués. Si seulement elle savait sur quelles voie je m’étais dirigé depuis des décennies maintenant, depuis le début de mes études à Poudlard… Sans doute ne me comprendrait elle pas et me prendrait pour un fou, mais de toutes façons, tous les génies ont durant leur temps été perçus comme des fous, avant qu’on reconnaisse leur sagesse et leur talent. Il en allait ainsi depuis la naissance du monde. Mes sens redevinrent aussi aiguisés que d’habitude lorsque j’entendis le fait qu’elle n’était pas contre le fait que je lui rende une petite viste, le tout, teinté, je pense, de sous entendus. Pourquoi pas ? Ainsi, je pourrais me rendre compte exactement de ce que contenait les rayonnages de Lyvianne…



    - De toutes façons, toute la pédagogie est à revoir. On n’enseigne plus le savoir des grands auteurs, on se borne de nos jours à nous inculquer l’éthique de la pensée actuelle en matière de magie, et on nous prive des réflexions de centaines de penseurs et d’écrivains qui pourtant sont la base du travail des enseignants. Vous avouerez que c’est contradictoire. J’ai appris beaucoup de choses durant mes recherches, peut être pourrais je vous le montrer un jour, qui sait vraiment de quoi l’avenir est fait ? Ce serait terriblement gentil de votre part de regarder si vous le trouvez, mais passer vous voir me ferait plaisir, j’avoue. Vous êtes différente de la plupart des gens, vous êtes d’une compagnie plus qu’agréable… C’est si rare par les temps qui courent…
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeMer 8 Oct - 0:03

Qu’en était-il de ses insouciances de jeunesse? Celles de se laisser aller, sur un coup de tête, s’embarquer vers l’inconnu? Malheureusement, les belles époques (années, devrais-je dire) semblaient réellement mortes, ni plus ni moins. Cela dit, que faire d’une vie sans amusements, sans rebondissements? Que faire de tout le temps donné, temps qui s’échappe de nos doigts, glissant sournoisement entre ceux-ci, se laissant aller à l’air libre. Lyvianne Callister Drachkenberg s’était déclarée, le jour le plus sombre de sa vie, qu’elle ne dépendrait plus jamais de ces plaisirs anodins, aussi beaux et merveilleux pouvaient-ils être. Des sentiments frivoles, qui ne demandent que joie et liberté, tout ce qui, irrémédiablement, était le contraire de la libraire. N’en était que plus triste de se rendre compte que cette privation resterait toujours ancrée sur le cœur de la jeune femme, pourtant lui permettant de se protéger contre les malheurs entourant le monde actuel, notamment le piège de se prendre à son propre jeu.

Loin d’être infaillible, Lyvianne se tentait de retrouver constance, non pas seulement pour la compagnie du jeune Jessi, mais pour la vie, les jours, les années futures. Certes, ses sourires ne seraient jamais vains, tout comme ses efforts, ceux qui bâtissent sa fierté su fragile, si facilement effondrée. Perdre sa dignité, sans doute une des situations les plus difficiles d’un homme, car en perdant celle-ci, cela équivalait à la perte d’une partie de soi, aussi infime pouvait-elle être. Elle blessait, son manque causait hémorragies et hématomes permanents, toujours sensibles au touché. Lyvianne Callister Drachkenberg, celle qui n’essayait plus de paraître, mais bien celle qui voulait être. ‘’Être’’, mot interdit, mot sacré, aussi précieux que l’or, solide tel un diamant, mais tellement cher. On ne pouvait être avant de réaliser la pire des vérités : vivre est le plus grand fléau que Dieu ait offert à l’être humain…Il en prendra une vie entière pour accepter cette réalité, ne persistant plus au mal que s’infligeait l’homme face à lui-même. Tout comme se lever un matin, se regarder dans la glace et approuver la personne qui nous dévisage intensément, cette image qui nous imite, qui nous identifie, un reflet, un miroir, nous. Être était bel et bien, le cadeau le plus empoisonné qui soit.

Tout comme d’accepter sans broncher, les personnes qui se dressaient sur notre chemin. Jessi était une personne différente, tout comme Lyvianne. Sauf que lui semblait l’accepter, prendre en charge ce statut, en éliminant les perpétuelles éventualités d’un danger, d’un regard de trop, d’une parole tranchante comme un poignard, lui il acceptait ce qu’il était. La libraire était ‘’elle’’ sans vraiment l’être. Ironie du sort, le jour où elle se verrait finalement en tant que part entière, quels vilains sorts lui donnerait la vie, qu’arrivera-t-il? Nul ne le savait, mis à part une seule et unique entité était à l’affut de cet événement, malheureusement, il n’était pas aussi accessible que désiré.


-Sachez-le, Jessi, je ne m’avouerai jamais en tant ‘’qu’agréable compagnie’’, je n’ai pas la discussion entraînante et encore moins le savoir d’en entretenir une longuement. Cela dit, j’accepte volontiers ce compliment, malgré mes réticentes face à vos mots qui semblent réels. Me pardonnerai cet empressement à revenir au sujet principal, ma profession de libraire à ses avantages, comme pour de telles demandes, m’approuverez-vous, Jessi? Je me réjouis d’avance d’une aide gratuite, tout comme celle que vous m’avez tendue, si aimablement. Pendant que nous nous rendons à la tâche demandée, je me permets, non sans curiosité, une petite question : y-a-t-il une ou des raisons particulières qui vous ont poussé à vouloir en apprendre plus sur ce domaine, gardé sous silence, qu’est la matière de la magie noire? Surtout, jugez nécessaire de me prévenir, si cela vous est trop indiscret, je ne me vexerai pas du commentaire.
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeVen 10 Oct - 13:45

    Je ressentais la fragilité de l’équilibre de la jeune femme qui marchait à mes côtés sans même avoir recours à la plus petite forme de légilimencie. Pourtant, Lyvianne Drachkenberg faisait preuve d’un calme quasiment olympien, d’un comportement tout à fait courtois et surtout, présentait la qualité d’être d’agréable compagnie, parlant avec lyrisme et un vocabulaire très riche. Cela me décontenançait quelques peu, car étant de lignée du sang le plus pur qui soit, je n’égalais pas cette maîtrise de la langue dont faisait preuve la jeune femme. Sans doute cotoyais je depuis trop longtemps tous les sang de bourbe et les traîtres à leur sang, plus tous ces analphabètes qui peuplaient le château de Poudlard. Oui, ce devait être la seule façon qui avait pu me faire perdre cette pratique du langage soutenu, car de moi-même, j’avais toujours été parfait en tous domaines, n’en doutez pas.


    Je ne savais pas pourquoi, mais je ressentais une ébauche de la personnalité de Lyvianne, de la tendre libraire qui marchait près de moi. J’avais cette impression que je n’estimais pas fondée sur un quelconque argument mais tout simplement basé sur mon intuition. Elle avait subit des sévices dans sa vie, j’en étais presque sûr. Des sévices et des privations, je le sentais. Peut être, comme je l’avais déjà pensé, était ce dû à un père brutal, un mari jaloux ou une famille violente. Je n’en savais rien, et je me fichais réellement de ce que c’était exactement. Je m’intéressais juste à ce qui pouvait me permettre de la comprendre pour mieux la manipuler à mes desseins, profiter de cette profonde détresse que je sentais enfouie en elle, conséquence d’une peur dont je savais qu’il serait succulent de m’en nourrir.


    Je suis horrible ? Oui sans aucun doute. On peut me qualifier ainsi et j’en ai conscience. Quand je vous dit que je ne fais qu’utiliser les personnes qui m’entourent, je ne vous ments pas, encore plus quand ces personnes ne présentent aucune autre utilité que celle que je peux leur donner. Lyvianne semblait faire partie de ce groupe. Certes, elle était sympathique et tout ce qui s’ensuit, mais à mes yeux, sa compagnie ne m’était utile que si j’en retirais quelque chose en retour… Et ça, j’étais certain d’y parvenir. Je devais avouer que dans mes plans visant à établir ma suprématie sur le monde magique, je manquais cruellement d’appuis du côté des commerçants et des gardiens du savoir, or la libraire que j’avais à côté de moi regroupait ces deux qualités. Il fallait que je continue à discuter avec elle, découvrir sa faiblesse, et l’exploiter jusqu’à obtenir d’elle tout ce que je désirais…


    Lyvianne me dit également qu’elle ne s’avouerait pas comme étant d’agréable compagnie, mais cela me renforçait dans mon idée, car la façon dont elle l’avait dit me laissait suggérer qu’elle manquait gravement de confiance en elle, ce qui venait à son tour étayer mon hypothèse quant à son passé. Le fait aussi qu’elle accepte mon compliment dénotait que ma présence et mes paroles lui étaient agréables en retour, ça aussi j’en étais certain. Ensuite, la libraire se permit de me poser une question qu’elle pensait indiscrète. Elle ne se doutait pas à quel point la réponse pouvait être importante. Je me tournais vers elle, lui offrant un sourire des plus charmeurs juste avant de lui répondre.



    - Eh bien, vous m’en voyez ravit, car croyez moi, j’aime partager ce petit bout de chemin avec vous et cette discussion me plaît ! Quant à votre question, ne vous inquiétez pas, ce n’est un secret pour personne. Oui, votre profession est vraiment extraordinaire et je vous l’envies ! Comment n’aurais je pu être aimable en compagnie d’une femme aussi séduisante qu’intelligente ? La Magie Noire était présente partout là où j’habitais quand j’étais enfant, et nous étions sans cesse menacés par elle. Arrivé ici pour étudier, j’ai tout de suite beaucoup apprécié le cours de Défense contre les Forces du Mal et j’y excelle, car cette matière m’intéresse énormément. Mais pour mieux combattre le mal, encore faut il le connaître, d’où mon attrait purement intellectuel pour cette forme de la magie.
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeSam 11 Oct - 18:46

''Je me rendis vite compte que ce jeu auquel voulait jouer ce Jessi, mais n’en fut-il que plus indésirable de se rendre compte que celui-ci ne s’avouerait point vaincu. Malgré ses réticences, mes réticences, je pus me rendre compte de la personne que j’étais devenu. Moi, sa conscience beaucoup trop présente et forte, elle, enfermée dans un monde de secrets, d’idées noires, mais entourée d’une carapace solide comme du roc. Je suis fière de nous, car à nous deux, nous avons pu passer par-dessus les préjugés de la différence. Je n’ai plus peur, nous n’avons plus peur. Pendant trop longtemps, elle a cru pouvoir rester loin de la vérité : vivre avec moi était vitale, exister avec elle m’était utile. À deux, l’esprit et le corps, Jessi ne pourrait pas arriver aussi facilement à ses fins, il avait beau cacher son manège derrière ces grands airs séducteurs et charmants, cela dit, Lyvianne avait eu son lot d’expérience, la manipulation et la violence endurées ont fait d’elle, malgré sa frêle stature, une femme plus que douée. Génie, ma moitié a su ne plus faire confiance, néanmoins…reste en elle cette extrême gentillesse, une douceur sans bornes qui m’exècre. Si seulement elle pouvait abandonner une de ces façades, elle serait redoutable, toutefois, notre esprit était lui aussi séparé en deux, ‘’elle’’ et ‘’moi’’. ‘’Elle’’ était beaucoup vicieuse que moi, parce qu’elle savait que, malgré mes efforts en vain, jamais je ne pourrai surpasser, ‘’la’’ surpasser…''

Complainte d’une partie silencieuse, d’une part de Lyvianne, elle savait ô combien il était difficile de prendre le dessus du mur invisible qui l’entourait. De plus, le contact nouveau de Jessi n’avait fait qu’attiser l’ardeur cachée de la sorcière, pourquoi diable ne pouvait-elle pas rester tapie, le moment était beau, calme et agréable, cependant, le doute qu’apportait la présence de ce jeune étudiant ne pouvait qu’intriguer, qu’apporter questions sans solutions précises. Jessi resplendissait extérieurement, mais toute cette chaleur, chaleur froissante qu’il dégageait, n’en restait que fausse. Aurait-il fallu être fou pour ne pas s’apercevoir de ses sous-entendus évidents. Il avait abordé le sujet de la Magie Noire, ancienne sorcellerie interdite, très peu en savait sur cette magie négative et destructrice, moins en connaissait les ‘’vertus’’, beaucoup en tirerait l’avantage d’une vie meilleure. Nul besoin de ces sorts malveillants, puisque des êtres tout aussi sombres hantaient les villes de ce monde. Lyvianne gardait les mesures prises par ses pensées pour plus tard, le moment était mal choisi pour mettre en marche ses données, surtout que ledit Jessi n’avait encore rien fait, si cela s’avisait, peut-être ne ferait-il rien du tout, telle résonnait l’infime espérance de la beauté aux cheveux de jais.

Continuant donc à marcher, les deux individus parlaient très peu, prenant ainsi compte des habitudes de Lyvianne, le silence en premier lieu. Malgré ce fondement, les interrogations quant au jeune Tumodel restaient bel et bien présentes, cela dit, il faudrait les passer sous clef, au risque de paraître incommode face à ce fort charmant interlocuteur. La libraire avait osé se lancer sur un chemin inconnu, posant une question qui lui trottait un peu trop en tête. La réponse à celle-ci fut bien soutenue, toutefois ravivant encore plus le questionnement intérieur de la jeune femme…


-Vous paraissez être un élève fortement qualifié, Jessi. Vous m’en avouerez jalouse, car dans ma jeunesse, les études ne furent pas mon point central, si je puis dire ainsi. Cependant, je m’émerveille de cette attention à la matière, pour en assimiler la complexité, surtout. Pour ma part, je n’ai jamais aimé m’attarder au sujet qu’est la magie noire, j’en reste douteuse et sceptique. De plus, pourquoi voudrais-je m’en informer outre mesure? Aussi longtemps que Dieu me permettra de respirer, je ne crois pas m’approcher plus qu’il ne le faut de cette sorcellerie négative. Oh, ne vous sentez pas obliger de me complimenter vue mon statue de femme, s’il vous plait, je ne mérite pas ces mots. Ils me donnent un certain malaise, voyez-vous, mais je prends tout de même le temps de vous remercier…Pour en revenir à notre discussion, le fait d’en savoir plus grâce à vos cours vous permet-il d’assouvir votre soif sur le domaine? Car m’entendrez-vous surprise que vous pussiez être satisfait seulement par un cours de base…
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeJeu 16 Oct - 20:12

    Je devais me montrer particulièrement prudent dans la discussion qui commençait timidement à se réinstaller entre moi et la jeune libraire. Elle semblait avoir l’esprit bien plus sagace que la moyenne et je ne pouvais me permettre le moindre faux pas. Bien entendu, je ne pouvais pas non plus me dire que tout ceci était voué à l’échec et ne valait pas la peine de continuer, mais cela aurait sans doute été me mentir plus qu’autre chose. N’oublions pas que j’avais toujours des buts et des objectifs à l’esprit, et que je ne pouvais pas me laisser subjuguer par des désirs bassement terrestres alors que tant de chose était en jeu. Cela aurait été futile et n’apporterait rien de concret qui aurait pu servir ma cause pleinement, aussi refusais je de me laisser aller à de si bas instincts. Mais sans y faire attention, j’avais sentit d’un coup avoir plus ou moins brisé l’ambiance estudiantine qui avait pu s’installer entre moi et Lyvianne et je dû donc réfléchir à une nouvelle méthode. Je ne pouvais pas permettre de la laisser me filer entre les pattes, les libraires et surtout leurs contacts étaient bien trop précieux pour cela !


    Je devais me reprendre et tenter de découvrir la faille qui, béante, me permettrait d’entrer plus profondément dans l’inconscient de la jeune femme et de la contrôler ainsi. Tout le monde avait une faille, mais quand on essayait de l’exploiter sans que l’autre ne s’en aperçoive, c’était tout de suite beaucoup plus difficile à dire vrai ! Chez la plupart des gens, il suffisait de tirer la corde sensible relative aux vices comme les spiritueux, ou le sexe ou encore le jeu dans certains cas. Dans d’autres, la souffrance involontaire marchait plutôt bien aussi, mais je sentais bien qu’à ce petit jeu là, je risquais fort de détruire la jeune femme plus qu’autre chose, ce qui aurait été clairement contre productif. Alors, que pouvais je bien tenter pour qu’elle fût mienne sans que cela ne vienne directement révéler ma véritable identité au grand jour ? Sans doute devais je tenter quelque chose d’extraordinaire à laquelle Lyvianne ne s’attendrait pas, de sorte à obtenir le meilleur effet possible.


    La jeune femme m’avoua qu’elle était plutôt jalouse de mon érudition et de mon apétit du savoir, ce qui me fit un peu sourire, car elle n’avait visiblement aucune idée de ce qui avait bien pu m’arriver quand j’étais jeune ? Je vivais alors dans un répugnant orphelinat moldu et je ne pouvais pas exercer mes talents de sorciers comme je l’aurais désiré… Puis, Lyvianne cracha littéralement sa verve à la figure de la magie noire, ce qui ne me plut pas outre mesure ! mais cela, je fû bien entendu le cacher, car, sait on jamais, si elle décelait la moindre ombre passant sur mon visage, s’en serait fini de ma couverture et donc de tous mes espoirs de victoire rapide dans le pays ! Me penchant vers elle d’un air entendu, je déposais un fugace baiser sur sa joue.



    - Je vous remercie de tous vos compliments et précieux conseils, il faudrait vraiment que l’on se voit ensemble quand je n’aurais pas cours, car cette discussion m’est extrêmement plaisante et me change du langage barbare que tiennent la majorité de mes condisciples. Pour en revenir à la magie noire, je la vois comme un mal nécessaire que les vertueux doivent endurer pour finalement la vaincre, combattre le mal par le mal, car la magie blanche et trop aisément corruptible.
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeDim 19 Oct - 17:36

Jessi avait su attirer l’attention de Lyvianne, sans pour autant délaisser ses doutes face au jeune homme, elle mit un point à ses pensées: il n’avait rien fait de mal. Cependant, il était mieux de garder ses distances et comme d’habitude, ne pas trop en dire sur elle, de toute évidence, ce serait déplacé de commencer sur un sujet tel que celui-là avec un parfait inconnu. Il en restait dommage que tous deux refusaient une vérité pure et simple, s’étendre trop personnellement ne mènerait qu’à les détruire. Lui serait probablement fidèle à lui-même, tandis que Lyvianne retournerait à ses songes nocturnes, errant comme un fantôme dans les rues anglaises. Cette triste perspective ferait bailler la plus active des personnes de ce monde, cela mentionné, penser était un avantage tout autre, surtout du point de vue d’un individu comme la libraire, s’attarder à la réalité était minime, voire même inexistant, la beauté de toutes choses résidait dans l’histoire de celles-ci, aller au-delà d’un état premier-vivre et respirer- pour se diriger dans le second étage de celui-ci-apprendre et comprendre-.

Dans cette situation, les mots ne dépassaient pas la pensée. Réservés sur leur sujet, le jeune étudiant et la libraire choisissaient minutieusement les paroles dites, comme s’ils appréhendaient un événement quelconque. Était-ce ridicule? Certainement pas, l’intelligence des individus leur permettait d’analyser les réactions, cela dit, ce procédé comportait de nombreuses failles, un mot ou mouvement de trop pouvait tout détruire, notamment la frêle conversation qui s’installait entre eux deux. Il n’y aurait jamais de confiance, étant un luxe beaucoup trop dispendieux en ce monde, la seule chose que l’on pouvait se permettre était de croire en soi, en ses idées…les autres n’étaient pas des êtres de confiance, l’humain n’en était pas moins le plus vicieux des personnages, donc la confiance était relative pour tout le monde, malheureusement.

‘’Je pus me rendre compte que ledit Jessi changea sa tactique, c’était drôle à voir. Lyvianne, enfin, moi, paraissait aussi indifférente que d’habitude, parfait, une chose en moins. Néanmoins, cet étudiant me semblait…intéressant à comprendre. Un amour pour la défense contre la Magie Noire? Domaine dans lequel ‘’nous’’ en connaissons suffisamment pour le répugner, espérons qu’il en était de même pour Tumodel, il serait dommage d’avoir affaire avec un de ces fous extrémistes qui ne désire que destruction de l’univers en entier. Lyvianne a une tête bien ancrée sur les épaules, elle saura nous protéger de lui…sinon, je suis toujours là, ici, bien au chaud et pensive. Une arme bien solide contre tous les maux. Hum, que vois-je, cet imprudent charmeur s’avancerait-il un peu trop de nous? Fascinant d’assister à une telle scène, le voilà bien entreprenant…que cache-t-il, ce petit?’’

Entretemps, Jessi s’était attentivement rapprocher de Lyvianne, pas du côté des sentiments, non, mais ‘’de’’ la belle aux cheveux de jais. Effectivement, il déposa un baiser furtif sur la joue de porcelaine de la libraire, prudent mais engagé. Déstabilisée d’un contact aussi hâtif et rapide, la Galloise prit ses distances d’un vif pas, fermant son visage, un sourire figé sur les lèvres, le même qu’elle abordait continuellement. Se contentant d’un faible regard en direction de son interlocuteur, Lyvianne écouta d’une oreille concentrée l’étudiant avant de répondre, appliquée, au jeune homme.


-Depuis toujours, je me dévoue en tant que neutre. Magie Blanche et Magie Noire ne sont rien pour moi, sorcellerie est mon mot d’ordre. Pour plusieurs, un domaine de prédilection est nécessaire, mais l’extrême avantage d’une neutralité totale est cette impartialité qui permet de ne pas juger l’apparence, mais bien de tirer profits du génie des autres, un détachement total des conflits actuels. Ma main est tendue à ceux qui en ont le besoin, toutefois je n’aiderai jamais mon prochain à des fins corruptibles, mais pour un bien commun, de ceux dont tout le monde peut profiter. Et vous, Jessi, qu’en pensez-vous? Indéniablement, vous semblez ne pas avoir un penchant particulier.
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeMar 21 Oct - 18:49

    Je n’étais absolument pas certain de la réussite de mon entreprise en la matière. J’avais tenté là quelque chose de totalement insensé, qui ne pouvait que surprendre la jeune femme. Là, je serais fixé, soit elle apprécierait, soit elle me détesterait. Soit elle voudrait effectivement faire plus ample connaissance, soit elle me giflerait. Quitte ou double. La vie ou la mort. Ainsi en allait la vie, ainsi que des personnes. Soit elles répondaient par l’affirmative, soit elles répondaient par la négative, mais les sentiments n’étaient que rarement mitigés au final, chacun prenait invariablement sa position quant à la vie elle-même. Ce choix, beaucoup le faisait quand il était trop tard, quand ils étaient au pied du mur et n’avaient d’autre choix que de celui de courber l’échine et de s’incliner face au choix qui s’imposait à eux. Je n’étais pas de cette trempe. Même Dumbledore ne l’était pas non plus. Nous avions compris, même si nous n’étions que peu nombreux dans ce cas.


    Nous avions donc décidé de consacrer notre existence toute entière à la réalisation d’un idéal, d’un but ultime. Pour Dumbledore, c’était de se comporter le plus justement possible pour effleurer ne serait ce qu’un instant la perfection de la bonté de l’âme, c'est-à-dire de vivre tous ensembles, heureux, dans la paix et l’harmonie. Le vieux fou. Il ne savait pas à quel point il se fourvoyait lui-même. L’âge avait percé son esprit depuis bien longtemps déjà et voir se gâcher un tel potentiel magique me désolait. Moi, au contraire, m’était dévoué corps et âme à l’immortalité de l’âme, du corps et de l’esprit. Si Dumbledore voulait transcender la chose humaine par l’esprit, moi je l’avais fait par magie. Le résultat était là, j’étais le seul des deux à avoir réussit, j’étais le plus puissant et le plus clairvoyant des deux.


    La jeune femme que j’avais en face de moi était un véritable mystère, un peu comme les cubes chinois que l’on devait résoudre, telle une énigme, amenant chaque côté de la même couleur pour former un cube multicolore. Elle était aussi complexe que les plus doués des sorciers ou les plus déséquilibrés, je ne savais pas trop. La légilimencie ne m’était d’aucun secours à un niveau d’utilisation aussi faible. Pour vraiment la comprendre, je devais entrer bien plus profondément dans son esprit mais j’abandonnerais là toute chance de parvenir à mes fins sans me faire découvrir, mais mon nouveau jouet perdrait immédiatement son utilité, car l’emploi d’une telle force engendrerait des dommages irréparables à l’esprit de la libraire.


    D’ailleurs, celle-ci ne réagit pas du tout d’une façon à laquelle j’aurais pu m’attendre lorsqu’elle sentit le baiser que je lui avais fait sur la joue. L’instant de vérité ne vint pas. Elle était bien plus résistante qu’elle n’en avait l’air, sa fragilité devait donc avoir une autre épée de damoclès qu’il me faudrait employer. Faisant comme si de rien n’était, cela me vexa au plus profond de moi-même. Foutredieu, on ne pouvait rester indifférent face à mes baisers ! J’avais envie de lui prouver, mais je ne pouvais le permettre, aussi ne laissais je rien transparaître, ni dans mon regard, ni dans mes gestes.



    - Neutres ? Devant l’adversité, personne ne peut prétendre rester neutre. Les temps troubles dont tout le monde parle forceront grand nombre d’entre nous à faire un choix, et le mien est déjà fait depuis ma naissance. Par contre, je crains que la plupart de mes condisciples ne soient que fort mal préparés à la tempête à venir, enfin, d’après les rumeurs que l’on entend, même ici, à Poudlard. Les avez-vous entendues également ces rumeurs Mademoiselle ? Qu’en pensez vous ?
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeMer 22 Oct - 23:58

La philosophie voulait qu’une chose ait plusieurs sens, personnes ne pensent pareillement et pour le mieux du fonctionnement intellectuel, heureusement. Comme pour aujourd’hui, il était facile de voir que cette rencontre n’avait pas une seule explication. Pour plusieurs, elle serait impromptue, sans fondements, sans suites, bref, pourquoi cette rencontre, cette discussion qui ne tournait autour de très peu, en mots, inutile de le mentionner. Tout était dans la pensée, absolument tout le développement. Lyvianne ne se portait plus à réfléchir sur les questions qui lui trottaient indéfiniment en tête, préférant largement se concentrer sur son charmant interlocuteur. Charmant, pour sure, cela dit, il possédait un charisme assez exubérant, cependant, il restait toujours une curiosité énorme, qui portait à confusion la libraire. Cette envie de tout savoir sur lui, tout en voulant garder un secret constant entre eux deux. Compliquer et inutile, certains le concluront, mais sans vivre cette expérience, celle de côtoyer un être indescriptible tel que Jessi, c’était tout, mais pas inutile, compliquer, certes, mais il fallait la vivre.

Dans ces situations, tenter de tout contrôler ne donnait strictement rien, il suffisait de se laisser aller au gré des vents, de ce qu’apporterait cette discussion calme et distinguée, tout en recelant des mystères, de ceux qu’on ne comprendrait jamais. Jessi cachait un jeu plus que risqué en lui et Lyvianne témoignait d’un passé ampli de doutes, de malheurs et d’incompréhensions. Ils possédaient un génie hors de l’ordinaire, palpant même l’extraordinaire. Il fallait le vouloir, de continuer ainsi, car partager si peu et tellement à la fois pouvait en rendre fou, toutefois, il était tellement attrayant de communiquer par des paroles en lesquelles s’en enfouissaient d’autres, tout en ne démontrant qu’un intérêt minime, voire même beaucoup trop léger à la chose.

Lyvianne savait que la conscience lui travaillait, s’opposant par moment, laissant libre cours à la libraire ou simplement garder silence, afin d’observer, en quelque sorte, le comportement des deux individus. Pour le moment, une tension avait été palpable, depuis que Jessi avait déposé un baiser volatile sur la joue de la jeune femme qui, en guise d’action, avait agrandi l’espace qui les séparait, autant psychologiquement que physiquement. Cela mentionné, elle le faisait sans réellement s’en rendre compte, une pure et simple habitude, vous en conclurez. Le bel étudiant, quant à lui, ne sembla pas remarquer problèmes quelconques à cet espacement soudain, néanmoins, il reprit la conversation avec aplomb sur un sujet des plus discutables, les rumeurs, de celles qui courent en pleines rues, menaçant la petite et grande population de l’Angleterre. Était-il sage d’aborder une telle matière? Sinistre à ces débuts, mortels à ces fins, mieux valait-il éviter le sujet, malgré cela, il n’était pas douteux de remarquer que le jeune érudit y portait une opinion, le choix n’était pas en voie de se développer, malheureusement.


-La neutralité, mon ami, est un statut indiscutable. Je ne pourrai en changer que par contrainte, car mes principes ne se portent que sur une paix imminente et je m’avoue être de ces pacifistes éternels. Je ne me vois nullement prenant parti pour un clan, comme plusieurs le qualifie, au risque de paraître vieux jeu ou dépassée, je n’entretiens pas une entente cordiale avec les conflits, que maintes personnes s’amusent à rechercher et à provoquer. Pour cette question dont vous venez de faire l’ébauche, les rumeurs vont bon train, à la libraire j’en entends de bien bonnes, des rumeurs, des histoires venant de vieux racontars, même de plus jeune. Une de mes clientes habituelles, une certaine Vivienna, m’a raconté les dires qui se propageaient à Poudlard. Vous m’en voyez étonnée, vous qui semblez prendre part complètement à ces bruits qui courent vos jeunes esprits, je n’ai jamais osé m’attarder sur vous, jeunes adultes, qui semblez réellement concernés, comme si le conflit entrait directement en contact avec vous, c’est affligeant, Jessi, ne me dites pas que vous y croyez, à ces paroles horribles, qui ne feront qu’alimenter cauchemars et craintes de la population, enfants comme adultes…

C’est une Lyvianne quelque peu troublée qui regardait fixement son interlocuteur. Alarmée par les derniers mots du jeune homme, elle n’avait pu que craindre le pire d’un futur trop près d’eux, qui paraissait loin, mais qui avançait à une vitesse hallucinante.
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeVen 24 Oct - 10:26

    Je commençais à sentir peu à peu l’impatience me gagner au fur et à mesure que la discussion continuait son cours. Il n’y avait là que sujets à digressions et absolument aucune avancée de tangible. Je n’avais effectivement pas tellement avancé dans ma quête de séduire d’une façon ou d’une autre la libraire pour l’initier éventuellement à certains de mes plus profonds secrets et faire d’elle quelqu’un dont je pourrais me servir lorsque le besoin s’en ferait ressentir. En fait, la seule avancée notable depuis que la discussion avait été entamée était que je m’étais tout bonnement présenté et ne serais donc plus un inconnu si jamais nous entrions dans de futures tractations et affaires. Cela me donnait un avantage, même s’il paraissait plutôt ténu, en particulier du fait que je n’avais pas encore trouvé le moyen de me faire de Lyvianne une alliée et une fournisseuse de matière pour l’approfondissement perpétuel de ma connaissance de la magie noire. En effet, il restait bien des ouvrages que je n’avais encore jamais lu et assimilé leurs connaissances…


    Une fois que ce sera fait, je ne serais plus seulement immortel mais invincible.


    Plus le temps passait et plus je sentais se creuser les écarts dans les sentiments qu’éprouvaient Lyvianne en ma vue et en ma compagnie. En effet, j’avais sentit dès le début qu’elle était autant attirée par moi que rebutée et je n’avais pas encore réussit à faire pencher sa préférence, étant en fait resté uniquement sur espèce de statu quo qui n’en était pas réellement un. Il me semblait que la jeune femme était encore plus intriguée et attirée vers moi par la curiosité qu’au début de notre conversation sans que pour autant cela prenne le pas sur ce qui la rebutait de plus en plus chez moi. Cette chose, je n’étais pas encore arrivé à la définir et donc encore moins à la gommer, mais elle ne pouvait avoir aucun doute sur ma nature réelle, ce qui était déjà ça. Tant que je sauvegardais mon identité et ma couverture à l’intérieur de Poudlard, tout irait pour le mieux, j’en étais persuadé.


    Bien entendu, j’avais amené le sujet des rumeurs avant coureuses d’un éventuel désaccord entre sorciers cristallisées par mon arrivée sur la scène politique. Enfin, la scène voilée, cela allait de soi. Tant que je ne disposais pas de la force nécessaire pour m’emparer du ministère, je ne pourrais marcher à visage découvert parmi les hommes. Lyvianne semblait faire partie du groupe majoritaire des sorciers de grande Bretagne, à savoir ceux qui refusaient obstinément de croire aux rumeurs et de se rendre à l’évidence que tout allait changer. Elle voulait garder sa neutralité et ne prêtait pas attention aux rumeurs. Si je me baisais sur ces critères, je penserais qu’elle était perdue à moyenne ou longue échéance. Personne ne peut rester neutre dans un conflit car les premières victimes sont souvent celles qui ne veulent pas prendre part à la lutte…



    - Je vous assure très sincérement que je ne sais qu’en penser de toutes ces rumeurs. Je pense qu’elles sont un peu folles et que des racontards ont déformé des faits réels de fil en aiguille. Chaque personne qui connaît les rumeurs les propage et bien souvent elles se transforment. Je pense qu’il se passe des choses étranges, mais rien qui ne justifie vraiment d’accorder de la véracité à certaines rumeurs les plus folles… J’ai entendu qu’on allait être envahis par des tribus de trolls guidé par le prophète des ténèbres ou que tous les sorciers allaient succomber à des maux terribles. Ce ne sont que des racontards infondés. Mais effectivement, j’ai pu constater que même à Poudlard les esprits s’échauffent, et il se passe indéniablement quelque chose dehors…
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeVen 24 Oct - 19:57

‘’Je vis bien que cette conversation se dirigeait vers un point mort. Lyvianne est bien trop futée pour s’ouvrir sur elle ou même aborder un sujet personnel, de son propre chef cependant. Pour ce qui concerne Jessi, depuis le léger baiser, il m’a semblé…étrange. Enfin, peut-être suis-je dans l’erreur, je ne suis pas infaillible, toutefois, je me rends bien compte que la discussion ne mènera à rien. L’après-midi s’annonce peu tumultueux, avec deux personnages qui entretiennent un mutisme quasiment complet sur des sujets bien plus osés et amusants, si je puis me permettre. Malgré tout ces petits détails, je nous vois mal continuer des heures ainsi durant, il est fort à parier que nos deux têtes allaient s’épuiser de parler de futilités…Je me demande pourquoi, vue notre répulsion face aux deux sujets abordés par Jessi, la Magie Noire et la guerre (selon les rumeurs les plus épicées), si le jeune homme n’est pas de ces adeptes…en verrons-nous clairement plus tard’’

Lyvianne tentait de comprendre les dires du bel érudit. Chose imparfaite qu’une conscience aussi fermée et muette, les deux individus se ressemblaient, pour ce point : choisir soigneusement leurs mots, comme s’ils craignaient quelque chose. Peut-être l’impression sonnait anormalement fausse, cependant, il était beau d’espérer tirer infime information d’un sujet différent, que ceux avancer jusqu’à maintenant. Le silence du secret avait beau être de mise, parfois il s’avérait lourd et beaucoup trop chargé de reproches, de craintes et de broutilles du genre. Dommage, car s’ils se permettaient une discussion plus ouverte, il y aurait longtemps que la matière qui s’étendait en longueur aurait touché le fond, puisque des sujets plus ‘’animés, si on veut, aurait été dit, une fois de plus, l’inconfort de Lyvianne et la raison de Jessi les bloquaient tous les deux à une apparence fausse, qui se résumait à une identité commune mais différente, anormale et puissante. Un mensonge, pour faire court.

La guerre, les conflits : des mots qui couraient dans tous les sens, semant zizanie, sombres pensées, brisant le courage du plus fort d’entre les hommes, cependant, aux mots de Jessi, ce conflit qui moussait les intérêts de plusieurs donnait, par le biais d’une présence menue dans la tête des gens, de donner de mauvaises idées à des êtres peu fiables, dans un style rapproché de Winter…Winter, le nom même lui servait à des frissons incessants, brûlant à vif le cœur de la belle aux cheveux de jais. Sans pitié avait été l’existence jusqu’è présente, une guerre n’était pas le moment de faire ressortir le monstre bien enfoui en chacun, car à ce moment, tout se détruirait, s’écroulerait, sans fin, qui enlèverait la vie de centaines de milliers de gens…pour ainsi dire, répéter sans cesse les vices de l’humains, une horreur constance de faire souffrir, de se satisfaire de vengeance et du sang d’autrui, de victimes innocentes et sans défense.

D’un sujet à un autre, Lyvianne en était venu à ne plus désirer vivre dans les environs, vue toutes les histoires qui circulaient à propos de tout et n’importe quoi. La grande ville n’était plus sure, selon certain, alors que les villages rendaient la vie impossible à tout le monde…tout portait à croire qu’elle était prédestinée de retourner dans son pays natal, toutefois une telle perspective lui donnait un tournis et une nausée abominables, mais revoir son père serait une bénédiction aussi grande qu’un soulagement, il ne fallait pas s’en cacher.


-Le doute est à prendre, car indéniablement, les chuchotements se transformeront bientôt en hurlements. Je considère toute de même à prendre mes propres précautions, dans ce genre de situations, il y a des failles considérables, s’il venait réellement un avènement quelconque, l’éternité ne serait pas une alliée certaine, ne lui offrant pas l’asile désirée. Croyez-moi, témoignant d’expériences passées, je sais que toutes situations sont éphémères. Dans le pire des cauchemars, il y a toujours une issue, ceux qui voient au-delà de la noirceur la trouveront, les autres aveuglés par les pouvoirs se noieront dans les profondeurs de sa marée. J’ai tendance à trop espérer, vous me pardonnerez ce trait, mais la vie enseigne bien des morales, toutes plus dures les unes que les autres, Jessi…
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeMar 4 Nov - 9:51

    La discussion tournait court et il était évident que je ne pourrais plus gagner en une seule fois. J’avais perdu la course que je m’étais moi-même imposée. Je n’étais pas fier, mais dans l’adversité je ne pouvais que m’efforcer les différents avantages que j’avais pu retirer de toute cette discussion. Il n’y avait plus personne en fait qui pourrait m’arriver à la cheville, car me retrouver dans la peau de l’adolescent me permettait de me retrouver face à moi-même et de voir quels défauts pouvaient se glisser dans mon plan et aussi dans ma façon de faire. J’étais trop direct ou trop subtil, il semblait en fait qu’il valait mieux que je sois plus souple quand je désirais avoir ce que je veux dans des domaines difficiles à atteindre. Il faudrait en attendant que j’apprenne à toucher les cœurs les plus froids et les plus récalcitrants à mon but ultime, afin de ne pas avoir à affronter trop d’ennemis en même temps. En tous cas je pensais avoir vraiment la confirmation de mon arme principale : la terreur !


    Je l’avais lue dans les yeux de la jeune femme à partir du moment où je m’étais engagé sur la pente savonneuse des dernières et croustillantes petites rumeurs qui secouaient la société des sorciers comme autant de tremblements de terre. Les fondations du monde actuel étaient lentement en train de s’effondrer et cela apeurait totalement et faisait paniquer l’ensemble de la communauté des sorciers. Il fallait dire en même temps que cela faisait des décennies que la dernière crise majeure avait traversé le Royaume Uni et des siècles que les derniers conflits de sorciers avaient été résolus. Pour des personnes habituées à leur petit train de vie et surtout à la paix, se retrouver face aux prémices d’un nouveau conflit était un choc considérable, d’autant que ce n’était pas un conflit conventionnel que j’organisais, mais bien des attaques en sous terrain, en retournant le frère contre le frère, le fils contre le père. C’était la plus terrible des guerres.


    De plus, la jeune bibliothécaire avait eu raison : moins j’agissais avec mes mangemorts et plus les rumeurs enflaient. On passait en fait par différentes étapes plutôt distinctes les unes des autres. Tout d’abord, quelques petits faits inquiétants, des petites disparitions, des vols ou autres bizarreries que personne n’arrivait à clairement identifier. Cela, c’était pour faire peur à la ménagère et amener le doute. Ensuite, quelques disparitions et coups retentissants mais toujours faits dans l’ombre. J’avais par exemple à l’esprit la disparition de l’équipage du bateau magique « l’Aurora » au bord d’Azkaban une nuit d’orage, avec des marques laissées partout mais ne permettant jamais d’identifier qui que ce soit. Et maintenant, les rumeurs avaient enflé, aussi lentement que sûrement, pour prendre des proportions énormes et dont personne ne soupçonnait les implications réelles.


    Les paroles suivantes de la jeune femme étaient destinées, je le sentais, à se rassurer elle-même. Elle avait peur de l’avenir et avait eu raison de penser à ce trait de l’histoire. Rien ne pouvait durer éternellement et l’histoire nous enseignait que chaque passage sombre dans l’histoire avait connu une fin. Seulement, mes connaissances absolues en magie noire m’avaient apprises qu’un changement radical de l’ordre des choses pouvait être totalement inscrit dans la pérennité… regardez par exemple le royaume magique du Tibet, qui était resté immuable en des millénaires d’existence… Et je savais que la magie noire pouvait tout altérer et me permettrait de modeler le monde à mon image…



    - Vous avez probablement raison. Le fait est que l’être humain est faible par nature, nous sommes tous le reflet de nos imperfections. Parmi les plus importantes de celles-ci, il ne faut pas oublier la peur, qui a tendance à croître de façon exponentielle et se répandre plus vite qu’une épidémie virulente pour le peu que les conditions y soit favorables. Nous vivons une époque troublée Lyvianne, et je pense que nous avons tous raison d’espérer que tout cela se termine le plus rapidement possible. Mais arrêtons de parler de choses aussi effrayantes et parlez moi plutôt de vous, une femme aussi séduisante qu’intelligente que vous a forcément des tas de choses à raconter !
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeSam 8 Nov - 18:28

‘’La discussion allait de bon train, malgré les silences qui, d’emblée, paraissaient ne vouloir signifier de fausses vérités. Ironiquement, nous étions prêtes à continuer ce chemin, même s’il s’avérait périlleux et inutilement compliqué. Je ne m’entendais plus penser, vue l’encombrement de notre esprit. Il semblait que les doutes étaient à présent inutiles, cela dit, il fallait les écouter, au risque de se perdre à son propre jeu. Je trouvais cela incommensurablement ennuyeux de devoir s’arrêter sur de futiles sujets, puisque la réalité s’imposait d’elle-même. Par ailleurs, je doutai de ces bons mots, de ce jeune homme si confiant. Au risque de paraître répétitif, je nous vis mourir en un sombre futur, qui nous rendrait plus démentes qu’autre chose. Mais Lyvianne était brillante, toutefois elle avait un défaut grandiose : celui d’une crainte constante face au dérangement. Je ne pus lui en vouloir, il était compréhensible de voir pourquoi elle ne voulait plus rien comprendre des malheurs…mais pauvre de nous, ils ne faisaient que commencer. Le pire était à venir et en notre for intérieur, nous le savions pertinemment.’’

C’est d’une démarche plus rapide que les deux individus se dirigèrent vers le lieu donné, Poudlard. C’était dans une certaine gêne que Lyvianne exprimait sa façon de penser, puisque les mots, lorsqu’ils se posaient sur des sujets aussi douloureux que la guerre, étaient dépassés et totalement superflus. De plus, les deux sorciers avaient beau eu s’efforcer de rester intègre, il était plus qu’évident que tous deux étaient des entités opposés de naissance. Le regard ne mentait jamais, dans ce cas présent, la phrase prenait tout son sens. Mais qui y pouvait quelque chose? Mis à part de colères intempestives, de secrets malodorants et d’affrontements ridicules, les paroles qui se voulaient rassurantes n’agissaient que sur le bon vouloir des interlocuteurs. Il était triste de constater les problèmes anticipés aussi rapidement et utilisés à mauvais escient.

Jessi vint à mettre fin aux dires scrupuleux et conflictuels face aux soi-disant événements, ce qui, au plus grand plaisir de Lyvianne, fut terminé sans plus. La libraire décida de ne plus se poser sur le sujet, pour ainsi tourner leur discussion sur autre chose que les calamités lourdes en reproches et en sens, vous les appuierez. Néanmoins, le bel étudiant préféra s’attarder sur la vie de la belle, qui s’en vue plus qu’embarrassée (elle qui détestait parler d’une histoire aussi infructueuse…). Dans le cas contraire, elle décida d’aborder que les zones superficielles, il en serait mieux ainsi pour Jessi, mais surtout pour elle.


-En raconter? Je m’avoue indécise face à ce point, car des histoires, je pourrais vous en narrer comme bon vous le semble, cependant, toutes choses ne sont pas nécessaires et bonnes à dire, je me contenterai donc d’un simple survol d’expériences personnelles. Je ne suis pas quelqu’un qui voyage beaucoup : je suis native du Pays de Galle, pour finalement migrer en Angleterre. L’urgence m’a fait déplacé, toutefois je vous ferai fi des détails. Pour en revenir au principal, à elle seule, ma profession de libraire me permettait de découvrir des environnements nouveaux, des cultures, des mœurs et j’en passe, cela dit, j’ai eu à faire auprès de différents individus, qui m’ont aidé dans mon cheminement de libraire. Notamment un bibliothécaire originaire du Canada qui, contrairement à moi, voyageait énormément. De ce fait, je l’ai rencontré à Oxford, lors d’un concours de circonstance relativement farfelu. Il s’appelait Peter Greene, un sorcier très intéressant… d’ailleurs j’ai gardé contact avec lui, puisque nous avons développé une amitié par le biais de notre rencontre. Bref, il m’a offert de nombreux ouvrages portant sur différents sujets, beaucoup plus élaborés et détaillés qu’il m’avait été donné de parcourir et de lire. Il m’a fait percevoir de nombreux mystères entourant le monde magique et l’univers, tout simplement. J’ai tant appris de son esprit aventureux, notamment sur les remèdes pour diverses maladies magiques, sur les espèces rares de ce monde…que de souvenirs mémorables! Et vous Jessi, parlez-moi un peu de vous…
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeDim 9 Nov - 20:47

    Pourquoi étais je si obnubilé par mon but que je me retrouvais à ce point bloqué par cette conversation ? Je n’avais pas de réponse à cette question, et pourtant, je m’efforçais de faire la part des choses. Je n’arrivais pas à faire avancer mes positions face à celles de la jeune femme et me retrouver contré, à chaque fois que je manquais de m’engouffrer dans la psyché de Lyvianne et de la comprendre dans son intégralité, celle-ci semblait se démener dans ce duel de la parole pour se préserver, coûte que coûte, de toute influence. D’autant que je sentais que pour le moment, sa méfiance envers ma personne était toujours très forte, et que je devais donc rester d’autant plus sur mes gardes et faire attention à chaque fois que je pouvais employer un mot, car je sentais qu’elle m’attendrait au tournant, dès la première erreur que je pourrais faire.


    C’était ça de deviser avec des personnes très intelligentes, trop même, aurais je pu dire. Car intelligente Lyvianne l’était assurément, mais le plus inquiétant était qu’elle désirait semblait il tout autant avoir le dessus dans la conversation que de se protéger. Elle n’avait aucun soupçon à mon égard. Cela, j’en étais sûr et certain. Mais elle se protégeait. Qu’avait elle donc à cacher de si terrible ? La majorité des gens cachait des choses, mais la plupart du temps, ces choses cachées étaient admises par les personnes et celles-ci les assumaient à tel point que je pouvais lire en eux comme dans un livre. La bibliothécaire était terriblement différente, et se comportait de façon totalement contraire au commun des mortels. Elle semblait se préserver du reste de l’humanité, d’un passé tellement honteux ou horrible qu’elle se piégeait elle-même à l’intérieur de ce souvenir.


    Je ne savais rien d’elle, et ne la connaissait ni d’Eve ni d’Adam. Je ne pouvais pas dire si elle avait été touchée par quoi que ce soit, je ne pouvais être sûr de rien. Seulement, mon passé de Legilimens et d’Occlumens plus qu’avertit m’avait permis de sentir immédiatement quand on me mentait, quand on me cachait des choses, ou quand il y avait un poids considérable qui pesait sur les épaules de quelqu’un. Tout cela, je pouvais le sentir, avec bien plus d’aisance et de naturel que les êtres humains normaux. En même temps, je n’étais plus tout à fait normal, j’étais devenu bien plus qu’un être humain… J’y avais mis le temps qu’il avait fallu mais j’avais appris pour finir par dépasser ma simple condition d’homme. Quand je rencontrais un obstacle, comme ce soir, je savais mettre tout en œuvre pour le surmonter…


    Quand la jeune libraire me parla de son histoire, je sentis qu’elle me mentait et omettait la part la plus importante et la plus sombre de ses expériences personnelles. Native du Pays de Galles certes, mais pas un mot sur l’enfance ou l’adolescence que déjà on passait à l’âge adulte, et sa condition actuelle de libraire. Elle me raconta ensuite sa rencontre avec un bibliothécaire du Nouveau Monde mais toujours rien sur son passé plus lointain. Je savais que j’avais vu juste… Quant à moi, quand la question me fut retournée, je ne fu guère déconcerté car avait appris mon texte par cœur depuis le temps…



    - Oh, moi, vous savez, rien de spécial ! Je viens d’Europe de l’est, de Moldavie plus précisément. Ma famille a été chassée de nos terres par la recrudescence des attaques des créatures magiques sur les terres des hommes et j’ai fini par attérir ici, en grande Bretagne. Mes parents travaillent à Londres pendant que je termine mes études ici ! Mais ma vie est plutôt courte et je n’ai rien à raconter ! Ainsi donc, vous avez quelqu’un ! Je suis heureux pour vous ! Mais racontez moi le pays de Galles, je n’ai jamais eu l’occasion d’y aller ! dis je d’un ton enthousiaste.
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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitimeDim 9 Nov - 21:35

Se protéger contre les autres était devenu une nécessité en ce monde. La confiance ne pouvait plus être de mise, vue le nombre de trahisons insensées que comptaient l’univers entier. Oui, c’était une façon bien amère de voir les choses, mais c’était une leçon de vie que tous devaient soutirer des expériences vécues. Le passé, dans le cas de Lyvianne, avait tout à voir dans cette histoire : la peur de revivre de tels événements, de tomber dans un piège tendu par un être diabolique ou simplement de s’amouracher du premier venu, qui s’annoncerait être le monstre le plus ignoble que cette terre aura connu. Cela dit, la belle libraire en était venue à se concentrer sur son métier et rien d’autre. Il y avait du bon tout comme du mal, ne plus revoir des amis, de la famille en faisait parti, mais surtout, se perdre totalement dans le boulot pour oublier les tracas du quotidien était un lot plus que supportable, enfin, pour elle. Peu comprenne l’importance de la fuite, peu désire la connaître, mais tôt ou tard, elle serait nécessaire. Fataliste, Lyvianne avait réussi à anticiper ce qui pourrait être nocif pour elle, de ce fait, elle avait réussi à éviter des situations tordues dans lesquelles la belle libraire aurait pu aisément s’y perdre. Dieu la protège, il fallait le dire.

C’est ainsi que la jeune femme en était arrivé à parler d’une bribe d’un passé pas si lointain, un passé qui, elle l’avouait, l’avait enchanté. Cette année là, elle l’avait aimé, pour une fois, Lyvianne s’était senti bien, accepté et jugé à sa juste valeur : une femme qui ne voulait que vivre. Peter lui avait redonné le sourire, tout en lui offrant une amitié durable et indestructible, malgré les séparations et les années. D’ailleurs, la libraire souhaitait le revoir, il lui envoyait des missives à tous les mois et elle faisait de même. Un peu de nouvelles faisait toujours du bien, surtout que Peter voyageait assidument, il en avait donc beaucoup à raconter, C’était une personne volubile, qui désirait constamment avoir le mot en premier, de garder l’intérêt de ses auditeurs, afin de ne jamais les ennuyer, ni de les rendre froids envers sa personne. Bref, c’était quelqu’un qui ne se souciait pas des apparences, encore moins des faux jugements, pour lui, seule la liberté comptait, il le disait si bien : ‘’Je ne mourrai que le jour où la vie m’enchaînera à elle’’.

Lyvianne voulut s’informer davantage sur son jeune interlocuteur, lequel s’avéra peu bavard sur le sujet. Il fallait dire qu’à un âge peu avancé, les expériences n’étaient pas tellement diversifiées…si elle savait à quel point elle se mystifiait sur le sujet…Toutefois, celui-ci paraissait toujours enclin à en savoir plus sur elle, notamment sur le Pays de Galles. Ha, la douce odeur de son pays natal lui revenait en tête. La mer poissonneuse, l’écume sur le bord de la plage, le vent qui effleurait doucement sa peau, que de souvenirs doux, cependant, c’était bien les seuls qu’elle gardait de cet endroit peuplé de haine, de xénophobie, mais surtout d’une profonde colère face aux créatures différentes, malheureusement.


-J’ai vécu dans la cité de Swansea, une ville côtière où la pêche et le travail manuel étaient les moyens de survis. D’ailleurs, mon père est un forgeron de renom, là-bas. Le paysage est en s’en couper le souffle, la mer grise, le ciel infini, les mille et une odeurs alléchantes de la cuisine locale et j’en passe, mon jeune ami. C’est un endroit paisible, où nous pouvons y jouir d’une vie calme …quel mensonge…Pourtant, je l’ai quitté bien rapidement et mon souhait le plus cher est d’y retourner, pour ainsi retrouver mon cher père, qui me manque à tous les jours de ma piètre existence, j’espère pour vous, Jessi, que vous n’aurez jamais à endurer de telles émotions, face à la séparation d’êtres chers, c’est probablement une des épreuves qui me coutent le plus en ce bas monde. Enfin, trêve de pincements au cœur, parlez-moi de la Moldavie, Jessi, le nom ne m’est certes pas inconnu, cela dit j’aimerais en entendre parler d’un bouche qui en connaît sur l’endroit.







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MessageSujet: Re: Deux regards qui se croisent |pv Jessi|   Deux regards qui se croisent |pv Jessi| Icon_minitime



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