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Admin↯  Je veux être publiéééée !!!
Rita Skeeter



Nombre de messages : 1806
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Groupe : Sorcière - Journaliste
Caractère : Solitaire - ambitieuse - intelligente - fouineuse
Date d'inscription : 21/02/2008




Rita Skeeter

Admin
Je veux être publiéééée !!!


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MessageSujet: La vérité est-elle toujours bonne à dire ?    La vérité est-elle toujours bonne à dire ?  Icon_minitimeVen 15 Fév - 17:11

    Je tenais le journal dans mes mains, voilà c'était fait, l'article était paru, mon article venait de faire la première page. La mort du fils de Margaret Lundy était mort, et c'était moi qui l'avait trouvé. J'avais essayé en vain de prévenir la ministre, mais j'avais compris que mes hiboux avaient sans doutes dus être interceptés par sa garde rapprochée. Alors j'avais tenté de contacter sa fille, je n'avais pas de nouvelles. C'était stupide, mais il fallait que sa famille soit au courant avant que le journal ne paraisse. Ce qui était arrivé aujourd'hui, je le tenais entre mes mains, le cœur battant. Il y avait mon nom en bas, il était là apposé avec un article que j'avais rédigé, j'avais passé des jours et des jours sur mes recherches et en voilà le résultat.

    J'aurais pu m'en réjouir, j'étais heureuse, une joie énorme me parcourais, mais. Oui, mais je ne savais comment réagir. S'agitait en moi cette désagréable sensation, celle d'une famille brisée, de vies qui vont être détruite, d'autres qui vont être affectés par cette nouvelle, ses amis, sa petite amie. « ils vont s'en remettre », voilà ce que m'a dit James quand je lui ai confié mes doutes, mes craintes. Je voulais que l'on attende la réponse de la ministre pour publier tout cela. Avant que le reste de la communauté ne le sache. L'information n'aura pas la même force si on attends, voilà ce qu'il pensait. Il avait envoyé un hiboux à la ministre, elle en ferait ce qu'elle voulait, mais l'exclusivité il l'avait et il devait la saisir, tout comme je devais la saisir également.

    Alors il était sorti, ce matin. Je l'avais reçu très tôt, directement à l'appartement avec un mot de James. « Article fabuleux, allons réaliser des records de ventes ». Je buvais mon café à petites gorgées. J'avais envie d'aller au ministère pour rencontrer la ministre. Situation complètement stupide, idée irréalisable. Mais qui ne tentait rien, n'avait rien. Je me suis donc mise en action, choisissant avec soin une jupe et une veste de tailleur émeraude, que je recouvris d'une cape de sorcière noire surmontée d'une capuche. J'ai mis mes chaussures à talons noires, les plus classes. J'ai pris le journal, je l'ai mit dans mon sac à main, une plume et quelques rouleaux de parchemins. Un plop sonore retenti dans mon appartement qui retrouva son silence habituel.

    J'arrivais au milieu de l'atrium du ministère de la magie, les premiers sorciers travaillant au ministère arrivaient, encore endormis. Je parcourais du regard l'immense hall d'accueil encore vide, et mes yeux se posèrent sur le visage souriant du fils de la ministre. Je restais là, à le fixer quand le brouhaha des conversations arrivèrent à mes oreilles. Les sorciers débarquèrent tous, les conversations allant bon train, ils tenaient tous un journal à la main, d'autres allaient l'acheter, certains se précipitaient même devant les stands de la Gazette. Des groupes se formèrent et débattaient sur la mort de Robert Lundy, sur les conséquences d'une telle révélation sur Margaret Lundy, comment allait être notre pays. D'autres personnes se lamentaient de cet article pitoyable, que cela ne se faisait pas d'étaler sur la place publique une telle atrocité alors que la ministre n'avait pas fait de discours. D'autres encore se demandaient si elle avait été au courant avant que tout cela ne paraissent.

    Je laissais traîner mes oreilles d'ici et de là, tentant de comprendre, de saisir ce que chacun disais. Avais-je été trop loin dans cet article ? Avais-je était trop vite, avais-je présenté tout cela trop tôt à James ? Je me demandais finalement si la ministre avait été tenue au courant de cet article, si James avait vraiment envoyé son hiboux ou si celui-ci n'avait pas été intercepté avant, tout comme les miens. Je souhaitais de tout mon cœur qu'elle l'avait eu, qu'elle était au courant. Car je savais qu'elle allait tout mettre en œuvre pour nous faire payer cet affront, à moi mais aussi à mon rédacteur en chef. Les têtes allaient tombées, ou bien la Gazette n'allait plus être aussi indépendante qu'elle ne l'était aujourd'hui. Assurément le ministère allait nous surveiller de plus prêt afin que l'on ne fasse pas de bêtises. J'étais perdue, entre le sentiment de joie de voir cet article sur papier, de voir que j'avais cette possibilité de livrer des informations exclusives et entre ce sentiment de doute, de haine vis à vis mon attitude. Je voulais être intègre, honnête, écrire des articles contenant la vérité, sans passé par le mensonge, la dissimulation et tout ce qui s'en suit. Je m'avançais vers les ascenseurs afin de me rendre jusqu'à l'étage où se trouvais le bureau de la ministre quand je percutais quelqu'un. Je reculais sous l'effet du choc et je tentais de voir qui j'avais bousculé sans plus de cérémonie. Mais je ne m'excusais pas pour autant.


    « Ho, mais faites un peu attention où vous allez, vous n'avez jamais entendu parlé de gentleman ? »
Anonymous







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MessageSujet: Re: La vérité est-elle toujours bonne à dire ?    La vérité est-elle toujours bonne à dire ?  Icon_minitimeVen 15 Fév - 18:09

10 novembre 1978.

Comme chaque jour je me rendais au travail mais depuis une dizaine de jours je ne dormais que trop peu. C'est donc avec un air de zombie que je me rendais sur les lieux, après avoir enfilé ma tenue d'Auror et m'être coiffé avec la main, je m'étais mis en route pour arriver dans l'atrium du ministère de la magie. Comme chaque jours, les couloirs grouillaient de monde et les gens parlaient de façon frénétique, s'était-il encore passé quelque chose ?

La curiosité attisé, bien que ce soit un très vilain défaut, je prenais moi aussi un exemple de la Gazette contre quelques pièces et trouvais sans problème ce qui faisait jaser tout le monde. Robert Lundy était mort, est-ce que la Ministre savait que cet article allait paraître ? Bien que je l'apprécie d'ailleurs cette femme, mais je pensais aussi et surtout à sa fille, la petite sœur de Robert. Il faudrait que je lui envoie un hibou pour prendre de ses nouvelles, surtout que tout ce qui était écrit là dedans avait de quoi choquer. Cette Rita n'avait donc aucune gênes pour poster de telles choses relevant de la vie privée ? S'il n'était pas le fils de Lundy tout le monde s'en ficherai, tant que nous ne sommes pas le fils de, le père de ou le frère de telle ou telle personne qu'est-ce que cela pouvait faire.

J'allais vers les ascenseurs pour me rendre dans mon service et remplir quelques rapports, voir si j'avais des hiboux quand une personne blonde me heurtait. Elle ne regardait pas devant elle et de simples excuses m'aurais suffit... seulement cette dernière commença à s'époumoner en racontant que c'est MOI qui aurait du faire attention et agir en gentleman.

À peine avait-elle terminée sa phrase que je passais de mon teint livide au rouge de la fureur, j'avais certes toujours l'air éreinté mais ma colère surpassait le reste. Elle ne savait pas à qui elle avait à faire, autrement elle saurait qu'il ne valait mieux pas m'énerver.



Ce n'est qu'à la fin de ma tirade que je voyais que j'avais agrippée la sorcière par le col et l'avais plaqué contre le mur. Mon visage n'était qu'à quelques centimètre du sien et mon regard noir de colère était plongé dans le sien. Je semblais sur le point de l'attaquer et autour de nous le calme c'était fait. J'entendais même une personne dire que je commençais à crier avant même d'être arrivé dans les bureaux. Cet homme se prenait d'ailleurs un regard noir de ma part avant de fuir, pour ma part je soufflais profondément par le nez pour tenter de me calmer et reposais la sorcière au sol vu qu'en la soulevant, ses pieds avaient quittés le sol.



Mon ton restait froid, sans appel. Signe que si elle tentait seulement de faire la maligne je risquais de lui rentrer dedans sans m'occuper que ce soit une femme. Je suis déjà très nerveux normalement, mais je suis pire quand le sommeil me manque.
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MessageSujet: Re: La vérité est-elle toujours bonne à dire ?    La vérité est-elle toujours bonne à dire ?  Icon_minitimeDim 17 Fév - 10:19

    Il est vrai que je n'avais pas été très fine d'accuser cet homme de m'être rentrée dedans, alors que c'était entièrement de ma faute. Ais j'avais cette habitude, de ne pas m'excuser, de porter la faute sur les autres, généralement c'était avec mes subalternes et cela marchait du tonnerre. Or, cette fois-ci je n'étais pas au bureau de la Gazette, j'étais une quasi inconnus au ministère. Quoique mon nom devait revenir dans les conversations, la journaliste de bas étage qui avait balancé au vu et au su de tous la terrible nouvelle. Le visage de l'homme avait viré du teint blafard au rouge de colère, je m'étais fourrée dans un sacré pétrin … Ma culpabilité me menait sur des chemins dangereux, assurément.

    Mais la phrase de cette homme me percuta en plein cœur, petite princesse, qui ne connaissait rien du malheur du commun des mortels … Je le regardais dans les yeux, ses prunelles emplis de fureur, autant que ce je ressentais à ce moment. Pour qui se prenait-il ? Mais je ne pris pas plus de temps pour réfléchir à ce qu'il venait de dire, que mon corps tout entier fut soulevé par la poigne de fer de cet homme, il m'avait levé par le col. Me faisant mal. Je n'ai pas pu lui lancer une réplique cinglante, rien. Puis, le silence, un silence de mort tomba sur l'atrium. Plus personne ne parlait, plus personne ne bougeait, tous nous observait. Tout le monde regardait notre petite scène mélodramatique.

    Puis il me reposa au sol, me demandant mon nom. Cette phrase signifiait qu'il fallait que je lui réponde, sous peine de goûter à l'un de ses sortilèges. Mais il avait fait preuve d'encore plus de goujaterie que moi d'idiotie. Je lissais mes vêtements, pour retrouver un tant soit peu de contenance. Je regardais autour de moi, pour voir que quelques sorciers étaient encore arrêtés pour nous observer, mais que la majorité avaient préféré ignorer notre altercation pour revenir à leur conversation. J'en voyais brandir le journal avec leur collègue et d'autre agiter négativement la tête. Je ressentis encore la culpabilité poindre au fond de mon cœur, pourquoi j'avais fait cela et pourtant je savais que c'était une bonne occasion pour moi.


    Même si vous êtes en colère, même si vous avez toutes les raisons du monde d'en vouloir à quelqu'un, ce n'est pas une raison pour être aussi vulgaire. Vous ne me connaissez pas, alors je ne vous permet pas de me dire que je me pavane comme une petite princesse, qui ne connaît rien au malheur des autres. Vous ne connaissez pas ma vie, vous ne savez rien de moi. Nous avons été deux à nous bousculer, si je ne vous ai pas vu, vous non plus. De ce fait, comme vous semblez bien énervé, je vous pries d'accepter mes excuses. Pour mon nom, est-ce que cela vous avancera à quelque chose de le connaître ? Ho, peut être que si, car dans ce cas vous penserez savoir qui je suis, encore plus aujourd'hui.

    Je repris mon souffle, m'excuser était la bonne solution. J’espérai apaiser un peu la situation, que l'homme que j'avais en face de moi soit moins agité par la colère et devienne plus cordial. Je regardais une nouvelle fois autour de nous, les rares sorciers qui nous regardaient encore du coin de l’œil quelques secondes plus tôt avaient disparus. Je plongeais mon regard azur dans le sien, puis je désignais le journal que lui aussi avait entre les mains.

    Je suis l'auteur de cet article infâme, comme tous doivent le penser. Donc inutile de vous donner mon nom, vous l'avez déjà.







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MessageSujet: Re: La vérité est-elle toujours bonne à dire ?    La vérité est-elle toujours bonne à dire ?  Icon_minitime



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