Naomi est une enfant issue de deux parents sorciers d’origine moldue. Fille unique, elle a toujours été dans les pantalons de son père si bien qu’elle développa très tôt une grande passion pour le Quidditch, mais également pour le football qu’elle pratiquait avec des camarades moldus. S’inspirant également de sa mère, métamorphomage et ensorceleuse dans une entreprise privée sorcière, elle montre très vite des grandes aptitudes pour la métamorphose, tendance qui se vérifiera à Poudlard. Poudlard. C’est pour elle une école comme toutes les autres. N’aimant pas les mêmes choses que les autres filles de son âge, elle a souvent été mise de côté si bien que Naomi a fini par se renfermer sur elle-même. Elle apprend peu à peu à s’ouvrir aux autres, mais cela n’est pas facile. Ce n’est pas qu’elle les snobe ou qu’elle ne les aime pas. C’est juste qu’elle ne sait pas comment se comporter avec eux, ayant toujours cette peur du rejet ancrée en elle. Foncièrement contre les Mangemorts et leur violence, elle ne supporte pas entendre des sorciers prendre d’une quelconque façon la défense de ce groupe extrémiste. Cela lui fait attirer de plus en plus les foudres de la maison serpentard, à l’inverse de la maison gryffondor, qui, eux, admirent le courage dont elle peut faire preuve en tenant tête à des verts et argents trop conservateur. Naomi veut faire changer les choses, et envisage sérieusement d’entrer dans le groupe que défend Dana Lundy.

Alexandre, n’est pas, comme son nom l’indique un enfant né sur le sol français. C’est bel et bien un anglais, ayant par contre des origines française par son père, expatrié en Angleterre. En même temps, lorsqu’on travaille au département international des jeux et des sports, on a tendance à beaucoup voyager. D’ailleurs, avant que son frère Maël n’entre à Poudlard, il a habité des pays tels que l’Espagne, l’Allemagne, l’Australie, ou encore la Chine. Il était de monnaie mornille courante que ses parents voyagent leurs trois jeunes enfants. Ce n’est que lorsque Maël reçut sa lettre à Poudlard que la famille retourna vivre en Ecosse. Après tout, on ne plaisante pas avec les études sorcières chez les Fontaine ! Lorsqu’on a deux parents issus de la maison des Serdaigles, major de leur promotion, il ne faut pas s’attendre à autre chose. Tout comme son frère, ce fut la surprise générale lorsque l’ainé fut envoyé chez les poufsouffles. Très dégourdi et débrouillard, il est passionné par le bricolage moldu et adore réparer tout ce qui lui passe sous la main, sans l’aide de la magie. Farceur, comme son grand frère, il aime faire des blagues mais toujours sans blesser les autres. Il lui arrive par contre d’avoir très souvent des sauts d’humeurs, surtout lorsqu’il n’arrive pas à obtenir ce qu’il désire. Il peut se montrer peu agréable, mais s’en excuse toujours par la suite. Très loyal, on peut accorder pleine confiance à Alexandre qui ne trahira jamais ses proches. C’est dans cette optique qu’il envisage une carrière d’auror, afin de pouvoir protéger tous ceux qu’il aime.

Un père moldu et une mère sorcière, chose tout à fait normal dans la communauté sorcière. C'est ainsi que ce couple d'amoureux donnèrent naissance à un petit garçon au sang mêlé, Hugo. Plus tard une petite fille viendra agrandir la petite famille. Toute l'enfance du jeune homme fut presque normal. A un détail prêt, le jeune Hugo était un de ces petits garçons qui bougeait beaucoup, ne tenant sa concentration sur une même action que peu de temps. Ceci ne lui permit pas de nouer des relations amicales avec ses camarades, ceux-ci étant trop fatigués de le voir multiplier les activités en si peu de temps. Ce petit trait de caractère de l'enfant n'inquiéta outre mesure ses parents mis à part le fait que ses pouvoirs ne se développèrent pas. Sa mère crut d'abord que son fils allait être un moldu pour le reste de sa vie, alors qu'elle lui avait tout dit de Poudlard. Mais ce soucis s'envola lorsque les pouvoirs du jeune garçon se manifestèrent, peu de temps après il reçut sa lettre d'admission à l'école de sorcellerie.
Là encore les amitiés furent difficiles à nouer, les autres n'étaient que des feignants et il le faisait comprendre à travers ses discours incisifs à qui veut l'entendre. Le verbe acéré, il n'hésite désormais pas à critiquer haut et fort les politiques menées actuellement afin d'enrayer les mangemorts, il serait davantage pour la manière forte, l'action directe et qu'importe les conséquences, si au moins la crise est résolu. En dehors du château, il aime à utiliser certains objets moldus, dans le but de surprendre ses condisciples sorciers.

Sasha n’est pas une sorcière qui a eu une enfance facile, et cela se ressent dans ses relations avec les autres. Fille d’ouvriers moldus, elle a passé toute sa jeunesse à trainer dans la rue. Partout où ses parents ne l’auraient pas dans leur patte comme ils lui répétaient tout le temps. Elle ne se faisait pas d’ami, personne ne voulant jouer avec la « bohémienne » du quartier comme ils l’appelaient. Enfin bref, elle comprit très vite que la vie n’était pas un conte de fée, et qu’elle était destinée à être seule, mal aimée, et ouvrière comme ses parents qui la déscolarisèrent très vite pour qu’elle s’occupe de la maison quand ils étaient au travail. De toute façon, ils avaient à peine de quoi vivre et n’avait pas d’argent à dépenser dans les cahiers ou les crayons. Tout ce qu’elle apprit, elle ne le doit qu’à elle. Souvent, elle espionnait les autres par les fenêtres des salles de classe. Ses pouvoirs se manifestèrent d’une manière tout à faire anodine. Alors qu’elle avait fait, et qu’elle traversait un marché, des aliments volèrent jusqu’à son sac qui fut bien vite rempli de divers fruits et légumes. Ce fut avec une certaine fierté qu’elle les ramena chez ses parents qui la giflèrent en lui disant qu’il était hors de question que leur fille devienne une voleuse, et ils jetèrent toute la nourriture. Cet incident ne fit que la renfermer sur elle-même. Alors quand le directeur lui-même vint chez ses parents pour leur expliquer qu’elle n’était pas comme les autres, que elle, Sasha, pauvre petite Sasha, était une sorcière elle n’y crut pas. Pourtant, il fallait se rendre à l’évidence. Elle avait toujours su qu’elle n’était pas comme les autres et que sa vie ne pouvait se résumer à CA. Comprenant que leur fille avait un espoir de s’en sortir et qu’ils n’avaient rien à payer pour lui offrir un avenir meilleur, ils la laissèrent partir, non sans fierté avec le directeur.
Depuis, Sasha a fait un bon bout de chemin. Elle a reprit sa vie en main, mais souffre toujours au fond d’elle de son enfance. Il y a deux ans à présent, elle perdait ses parents dans un accident à l’usine où ils travaillaient, bouleversement dont elle se remet peu à peu dans les bras du fils de l’actuelle ministre, Robert. Elle l’aime oui, plus que tout, il est son sauveur. Mais elle n’arrive pas à l’aimer comme elle le devrait. Elle a besoin de contact physique pour se sentir vivante et Robert n’est pas prêt. Ne voulant pas la faire souffrir, ne voulant que le bonheur de Sasha, il la laisse aller voir ailleurs. Enfin, jusqu'à ce qu'elle découvre ce sentiment de jalousie qu'elle a ressenti le jour où elle l'a vu se frotter à une autre. Depuis l'annonce de la mort de Robert, Sasha n'est plus que l'ombre d'elle même.

Abigaël est née dans une famille de sorcier des plus normales. Très tôt initié à la magie, on peut affirmer sans conteste que c’est une sorcière plutôt douée. Bien que chaque année major de sa promotion, cela ne fait pas d’elle une jeune femme prétentieuse, ni même un rat de bibliothèque, bien au contraire. Elle ne compte plus le nombre d’heure passée autour du lac, plutôt qu’à travailler, ni même le nombre de fois où elle a été virée de la bibliothèque car elle faisait trop de bruit. Non, en fait, chez elle, cela vient spontanément, et elle croise les doigts pour que cela continue. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle fut abordée par Jessi Tumodel, à l’époque où il était à Poudlard. Rapidement, il lui donna le goût au pouvoir, et fit d’elle une de ses partisanes les plus fidèles au sein de l’école.