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Professeur↯ Mais où est passé le fond du chaudron ?
Dunstan McFly



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Dunstan McFly

Professeur
Mais où est passé le fond du chaudron ?


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MessageSujet: Children wake up before they turn the summer into dust.   Children wake up before they turn the summer into dust. Icon_minitimeDim 9 Sep - 13:11


Children wake up before
they turn the summer into dust

C’est l’heure ! « Humpfgrumpf… » Quel merveilleux niveau langagier mon cher. Une fois de plus, tu fais preuve de ton inaptitude à te réveiller de si bonne heure… « Chais-choi… » Hein ? Décolle cette maudite bouche de l’oreiller si tu veux que je te comprenne. « Chaiiiis-choiiii ». Tu vas arrêter de te payer ma tête ainsi, Stanislas ou je te jure que… !! C’est la meilleure tiens ! Voilà qu’il s’est rendormi et qu’en prime, il se met à ronfler ! Attends un peu tu vas voir… Bon, je dois aller bidouiller de quel côté du cerveau encore… Ah oui…. Niark niark niark. Hop, un petit ordre au bulbe rachidien, un petit tour du côté de la zone du mésencéphale… « Aaaiiiiiiiie ! » Mwhéhéhéhéhé, et un p’tit pépé au tapis, un ! Il ne fallait pas m’énerver et tu ne te serais pas retrouvé affalé au sol mon grand. « Espèce de sadique ». Je sais, je m’aime. « Narcissique ». J’ai de qui tenir. Bouderais-tu Dudu ? « Je n’ai guère l’habitude de m’abaisser à ton niveau ». Espèce de pitiponk à deux pattes, comment oses-tu ?!? De toute manière, je ne vous boude j.a.m.a.i.s, je ne suis pas aussi puérile voyons. « Mais bien sûr… Et l’hippogriffe il met la patacitrouille dans le parchemin tant qu’on y est ». Ma parole, j’avais presque oublié à quel point tu pouvais être grognon le matin. Arrête de te masser les tempes ainsi, veux-tu ? « Je n’aurai guère besoin de le faire si tu ne m’avais pas infligé ce réveil en fanfare ma chère ». Je n’apprécie que très peu d’être nié de la sorte, tu le sais, tu l’as tout de même fait, tant pis pour toi. Arrête de bouder et prépare-toi bon sang, tu vas e.n.c.o.r.e rater le petit déjeuner. « Tu sais très bien que rien ne m’intéresse à table ». Certes, mais les autres ne le savent pas.

    | Voilà pourquoi je déteste le matin. Regarde-moi un peu ce visage ! Je suis pâle comme la mort… |

Stanislas, en même temps, tu es mort. Normal que tu aies un teint cadavérique… « Tu n’as aucun humour, tu me fatigues ». Comment ça je n’ai aucun humour ? « Si ce n’est l’humour noir ». Excuse-moi, môsieur le vampire à trois mornilles si mon humour à moi ne frise pas le ras des pâquerettes. Regarde où tu marches sinon tu risques de… Hé bah voilà ! Quand on ne m’écoute pas et surtout qu’on marche les yeux fermés, on se prend le coin de la table de chevet. Tu as mal ? « A ton avis ? » Hihihi, bien fait ! « Tu es encore plus insupportable que d’ordinaire, que t’arrive-t-il ? » Mon humeur est au diapason de la tienne. Tu es de mauvais poil, je le serai tout autant. « Je gage qu’Ivanov va le sentir passer ». J’avoue que ton collègue est un de mes souffre-douleurs préférés. Il a la tête de l’emploi. « Je plussoie ». Allez, file te changer, histoire d’être un peu plus présentable et allons faire acte de présence dans la Grande Salle. Bien que les mets te soient fades et insipides, tu vas tout de même… Attends une minute !!! Tu ne comptes pas t’habiller ainsi ?!? « Ma tenue ne convient point à sa magnificence ? » Certainement pas. Tu ressembles à un… à un… C’est tellement du n’importe quoi que je ne parviens pas à trouver mes mots. « Rolalala, je ne vais pas à un gala de charité non plus, je vais juste ‘manger’ ». Tout de même, nous ne sommes et ne serons jamais de l’opprobre plèbe qui peuple ce monde. « Bien, bien, je change donc pour trouver quelque chose qui scie d’avantage au goût de ‘madame’ ». Merci bien. Et passe un coup dans cette tignasse tant que tu y es.

Heureusement que je suis immortelle, cet homme m’aurait fait mourir avant mon âge… Sincèrement, il est hors de question que tu te dandines dans ces loques éclectiques propres à cette jeunesse décadente. Les tenues de ton époque avaient bien plus de prestance et elles te rendaient plus dignes que ces… choses que tes babouins décérébrés osent nommer vêtements. Aaah, le monde est tombé bien bas il me semble. Les gens étaient davantage respectueux à ta naissance qu’ils ne le sont à l’heure d’aujourd’hui. En outre, nous ne côtoyions guère la plèbe à cette époque, oui, c’était le bon vieux temps. Mais il a fallu que tu nous fasses n’importe quoi et que tu abandonnes cette belle carrière en médicomagie parce que tu étais devenu vampire. Comme si cela pouvait importer… Et nous sommes passés de Charybde en Scylla en fréquentant tour à tour des mafieux (dont le niveau intellectuel était aux antipodes du niveau de violence dont ils faisaient preuve), des fleuristes et des poissonniers. Tu m’en aurais fait voir des vertes et des pas mûres, je t’assure… « Depuis quand es-tu si nostalgique ? » Permets-moi de me remémorer ces jours heureux où tu ne partais pas en vrille à enseigner à des macaques tout en essayant de leur ressembler. Tu es un homme du passé Stanislas, cesse de vouloir t’acclimater à cette époque des plus navrantes. Tu es né dans un siècle bien plus glorieux que celui-ci et… « Si je ne m’adapte pas, les gens finiront par deviner que je cache quelque chose et ce que tu appelles ‘ennuis’ ne sera rien comparé à ce qui nous attendra dans ce cas ». Par Merlin, tu as raison… et j’ai horreur que tu aies raison quand j’ai tort. « Tu admets donc avoir tort ? » Raaaah.

File donc manger au lieu de te gausser de ma divine personne. Aucune reconnaissance de nos jours… Inspire, expire. « Qu’y-a-t-il encore ? » Comment ça encore ? Je ne me plains pas tant que ça ! « » Tu n’entends pas ce brouhaha grandissant ? Plus nous approchons de la Grande Salle et puis cette cacophonie insupportable. Fais immédiatement demi-tour. « Je croyais qu’il nous fallait faire acte de présence ? » Ouais, bah, j’ai changé d’avis, na ! Ces macaques sont non seulement idiots mais ils sont aussi discrets qu’un troupeau d’éléphants dans un magasin de porcelaine ! Je sens déjà la migraine se pointer avec la force d’un ouragan. Finalement, ce n’était peut-être pas une si bonne idée que cela que d’aller déjeuner… « Arrête donc un peu ton char ». Nous voici dans la fosse entourés de fauves en furie… Ces mômes sont bruyants comme pas possible. Regarde-moi ça un peu ! Espèce de danger public !!! « Ils sont jeunes ». Est-ce donc une excuse pour courir dans la Grande Salle et accessoirement te foncer dessus sans même demander pardon ? J’espère bien que non sinon tu vas voir que… Hé ho, du bateau ! Tu m’écoutes un peu quand je te parle ? « Bonjour Rosamund ». Ah bah merci, sympa, tu es en présence d’une collègue et tu me vires sur le côté. Et vas-y que je m’installe et fais la causette avec l’autre-là… Espèce de troll attardé. Tu devrais avoir de me larguer comme une vieille chaussette. Je te jure que tu me le payerais ! Je me vengerai ! Bwhahahahahahahaha ! N’oublie pas que j’ai le contrôle total sur ton cerveau et sur toutes tes actions, hihihihi, on va se marrer je le sens bien venir.

    | Comment allez-vous ma chère ? Il faudra que vous me donniez votre secret pour rayonner de si bonne heure. Je crains hélas ne point être une personne matinale… La nuit me scie davantage voyez-vous et… m&#@d#. |

Fufufufufufu, je te l’avais dit que j’aurai ma vengeance. Qui c’est qui a l’air d’un gros malin maintenant à avoir renversé son bacon sur la nappe ? Et attends, ce n’est que le commencement mon p’tit père. Tu vas en baver pour ce dernier affront que tu viens de m’imposer. Vas-y, prends ton air boudeur et grognon, j’y suis habituée. Tes collègues eux, en revanche, risquent d’en être fort étonnés. Tu disais ne pas être du matin ? Ils vont en avoir la preuve. Tu auras beau levé les yeux au ciel, grogner, soupirer ou que sais-je encore, rien ne me fera ployer devant toi. Je suis un cœur de pierre comme tu le répètes si souvent mon cher. Pauvre Rosamund, si seulement elle savait comment tu es quand tu es de mauvais poil… Ta maladresse n’a d’égale que ta mauvaise humeur dans ces cas-là… Ce petit déjeuner risque de s’annoncer des plus spectaculaires, de mon point de vue en tout cas. Hop, un petit jus de citrouille renversé dans l’assiette, un ! Niark, niark, niark, que c’est amusant de te ridiculiser de la sorte. J’en profite tant qu’Ivanov n’est pas là, par la suite, je me calmerai, hors de question de se ridiculiser devant cet homme. J’ai un minimum de fierté tout de même, humpf ! « La journée va être longue, je le sens bien venir… » C’est de ta faute ! « Heureusement qu’il n’y a pas cours, je gage que je n’aurai pas été d’une extrême patience envers certains spécimens aujourd’hui. J’aurai du me douter que ce réveil fracassant était synonyme de journée de m&#@d# ». Roooh, arrête un peu, tu vas effrayer ta collègue et tu vas te retrouver affublé de l’étiquette du ‘grincheux pas matinal qui sort des gros mots à chaque phrase’. Si je ne peux plus jouer… Pfff… Mauvais perdant.

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MessageSujet: Re: Children wake up before they turn the summer into dust.   Children wake up before they turn the summer into dust. Icon_minitimeDim 9 Sep - 16:03

J'avais passé la moitié de la nuit à observer les étoiles. Il n'était pas rare que je me couche tard. Corriger des copies ou prévoir le cours de la fois suivante se faisait essentiellement en pleine nuit. Je faisais, après tout, un cours sur les astres et le soleil n'en faisait pas parti. Un vampire ... Oui, je vivais la nuit comme ces créatures horribles mais ce n'était pas pour autant que je me permettais de tuer toute personne se promenant à l'extérieur.
Ainsi donc, il devait être quatre heure du matin lorsque je me levais. J'avais dormi quatre heures très exactement. Ca serait suffisant pour cette journée. Ou du moi, je l'espérai. De toute façon, je n'avais pas cours de la journée, puisque la soirée costumée de Pré Au Lard se déroulait à la fin de cette journée. Mon costume était prêt à servir, soigneusement préparé dans mon armoire. Dans quelques heures, j'avais rendez-vous dans la grande salle pour le petit déjeuner. Je me levais donc et d'un coup de baguette, ordonnai à mes draps de se plier seul, histoire que le lit soit correct. Puis, j'attrapai un savon et passai dans la salle de bain où je dus rester une bonne vingtaine de minutes, profitant de l'eau chaude et réfléchissant à des choses philosophiques. C'était fou comme ces moments là nous faisait réfléchir à des tas de questions existentielles qui ne servaient strictement à rien. A faire passer le temps peut être ...
Je sortis de la douche et passai une serviette autour de mon corps, repartant dans la chambre pour choisir une tenue. Au hasard, je pris une parrure de sous-vêtements dans les tons bleus et attrapai une robe noire, longue mais élégante que j'enfilai par dessus les sous-vêtements. Je posai la serviette humide sur la fenêtre ouverte et repartis dans la salle de bain. Devant le miroir, je coiffais mes cheveux, laissant les pointes boucler légèrement. Lisses et soyeux, c'était comme ça qu'ils étaient beaux. Je posai ensuite une touche de maquillage pour que mon teint soit plus harmonieux et me brossais enfin les dents. Je plaçai mon collier autour du cou, deux ou trois bracelets, une bague et le tour était joué. J'avais fini de me préparer. Je regardai l'heure. Il me restait une bonne demi-heure avant de devoir rejoindre la grande salle. Je profitai alors de ce temps pour aller dans mon bureau, pièce adjacente à ma chambre et ainsi donc à ma salle de bain. Je pris le paquet de cartes que je devais corriger pour la semaine suivante. Cinq étaient déjà travaillées, la note figurant sur le haut de la copie. Je me donnai donc vingt minutes pour en corriger, mettant dix bonnes minutes à descendre de la tour d'astronomie.

J'eus le temps d'en corriger trois. De bonnes notes ce coup-ci. Ma journée commençait bien. Je fermai mon bureau d'un coup de baguette et me voilà partie dans les escaliers. Je ne devais pas les monter, c'était déjà ça ! J'arrivai près de la grande salle onze minutes plus tard, montre en main. Un peu essoufflée, je tardai à venir à ma place. Je pris le temps de saluer les professeurs présents et rejoignis ma place. Le professeur de potions, qui n'était guère loin de moi puisqu'il occupait la place à gauche arriva quelques minutes après, alors que je venais tout juste de me servir. " Bonjour Dunstan" lui répondis-je après que celui-ci m'ai donné le bonjour. Il entama ensuite la discussion et j'y pris part volontièrement.

Et bien, disons que je suis habituée. Dormir peu pour être à l'heure et observer le ciel durant la nuit, je m'y connais ! Une bonne douche et me voilà prête. Essayez, vous verrez, ça marche !

Il me parla ensuite de la journée qu'il pensait longue. Je compris alors qu'il avait certainement dû passer une mauvaise nuit et que son réveil n'avait pas été une partie de plaisir. Je rigolais à son intervention et pris à mon tour la parole.

Et bien, un bon jus de citrouille devrait vous remonter la forme, mon cher Dunstan !

Je ne pus m'empêcher de rire.

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Professeur↯  Les runes, inutiles ? Mais non !
Adrian Ivanov



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Adrian Ivanov

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MessageSujet: Re: Children wake up before they turn the summer into dust.   Children wake up before they turn the summer into dust. Icon_minitimeDim 9 Sep - 21:17

    Aussi étonnant que cela puisse paraître, le fait qu’Adrian dorme bien ou mal importait peu sur son caractère et son humeur. Non. Ce qui influençait sa bonne ou sa mauvaise humeur était plutôt l’état de son café, son état physique et les élèves qui lui portaient sur les nerfs assez rapidement. Etant plus que passionné par son domaine de prédilection, il n’était pas rare que le Norvégien fasse des nuits blanches à coup de potions de réveil et de vivacité, et d’autres cochonneries que l’infirmière lui faisait lorsqu’il les lui demandait. Avec toujours la même petite mise en garde « n’en abusez pas, je vous fais confiance. Trop de potions nuisent à votre santé, surtout que celles là sont trafiquées pour passer outre votre allergie ». Généralement, les conseils, les remontrances, et les conseils de nouveau, pour être sûr qu’il les ait bien compris, duraient en tout une vingtaine de minutes mais Adrian supportait le tout pour être sur d’avoir sa dose de potions à la prochaine visite. L’infirmière l’avait prévenu, certes, qu’il risquait de devenir dépendant et insomniaque, mais il savait gérer ses nuits et ses temps de sommeil. Pour le moment. Bref. Donc, tout ça pour dire qu’Adrian avait passé la nuit à rédiger un long rapport sur l’influence de l’arrivée des Huns dans l’ouest du continent eurasien sur les inscriptions et l’élaboration des flux laudiques employés par les Graphistes de l’époque. C’était tout simplement un sujet passionnant et très prenant, mais jusque là, personne n’avait compris l’attrait que ce sujet avait pour Adrian. Il avait du mal à concevoir qu’on ait aussi peu d’intérêt pour de telles langues anciennes. C’était tout simplement…

    Adrian était d’excellente humeur, malgré sa nuit blanche qui laissait sur son visage des cernes et des joues émaciées. Il avait passé la nuit avec ses meilleures amies les runes, et surtout, il avait pondu un dossier d’une quarantaine de pages qui allait sûrement se terminer par un nouveau cycle de conférences. Même si personne ne les suivait, c’était toujours un bonheur total de partager avec d’autres son engouement sur les runes. Saviez vous qu’on distinguait des ressemblances notables entre toutes les langues du bassin Indo Européen ? C’était une marque certaine d’un flux magique qui avait été exploité il y a bien longtemps, du côté de Sumer disaient certains. Mais Adrian était persuadé quelque chose ne tournait pas rond dans cette théorie, et il entendait bien le montrer. Après tout, l’akkadien s’était servi de l’alphabet élaboré par Sumer, et pourtant la civilisation akkadienne avait une conception des flux runiques totalement différentes des sumériens, et le… Adrian était parti sur sa lancée, même en pensée. Sa main chercha une plume et il se mit à écrire frénétiquement sur un parchemin. Malheureusement, une brève sonnerie le sortit de ses pensées et élucubrations runiques. Visiblement, il était l’heure de se présenter au petit déjeuner histoire de faire acte de présence. Adrian avait sauté plusieurs repas ces derniers jours, plongé comme il l’était dans ses recherches et autres études. D’ailleurs, il allait devoir demander à Dumbledore de lui céder quelques heures pour partir en Bretagne étudier quelques menhirs gravés pour ses recherches sur le granite. Reposant sa plume, ses parchemins, et sifflant un air norvégien qui lui revenait en mémoire, Adrian s’occupa de se mettre propre, prenant une douche et revêtant une chemise légère, dans les tons bleus clairs, ceux qu’il appréciait le plus. Le Professeur de Runes se coiffa de quelques coups de peigne, mit bien en place ses manches, sa robe de sorcier, et caressa avec un sourire Pimprenelle qui dormait sur ses affaires. Alors qu’il allait franchir la porte pour descendre manger, la chatte miaula de mécontentement. S’en suivit une discussion monodirectionnelle entre Adrian et Pimprenelle, l’humain essayant de faire comprendre à l’animal qu’il n’était pas non plus sensé amener son chat à table le matin. Il n’en était pas question.

    Plusieurs minutes plus tard, Adrian débarquait dans la grande salle, Pimprenelle perchée sur son épaule, dans un équilibre qui pouvait sembler précaire, mais qui, vu les griffes plantées fermement dans l’épaule de son maître. Sans aucun regard pour les élèves, Adrian se laissa tomber avec la grâce d’un sang pur rompu aux rigidités des convenances sur une chaise de la table des professeurs, et servit un café bien fort, pour pallier l’estompement progressif des potions ingurgités pendant la nuit. Pimprenelle, de son côté, prenait ses aises sur la table, slalomant avec sa grâce féline entre les plats, les verres et les aliments. Adrian n’avait pas vraiment d’autorité sur son chat qui était croisé avec un kneazle et la laissait faire. Après tout, elle avait un sacré bon sens pour sentir si quelqu’un était de confiance ou non, et elle était bien sûr d’une loyauté indéfectible. C’était aussi une des raisons pour lesquelles Adrian ne pouvait pas supporter McFly. Pimprenelle n’était pas à l’aise lorsqu’il était présent. D’ailleurs, il arrivait, et visiblement de mauvaise humeur. Adrian considéra son collègue qui affichait un air grognon. En voilà un qui se laissait guider par la durée de son sommeil et le bien être passé à dormir. Que c’était pathétique. Mangeant machinalement, et avec appétit pour une fois, Adrian discutait avec sa voisine, professeur d’arithmancie, qui connaissait la même pénurie d’élèves que lui. A croire que les runes et les chiffres effrayaient les élèves tout autant les uns que les autres. Malheureusement, elle avait d’ailleurs beaucoup à faire, et s’excusa en se levant de table. Adrian retomba donc dans le silence. Il n’avait pas envie d’engager la discussion avec son plus proche voisin, McFly. Rosamund semblait le supporter, et Adrian admit avoir une touche d’estime pour la jeune femme qui semblait même apprécier la discussion. Hum… au revoir la touche d’estime finalement.

    Un miaulement tira le professeur de ses pensées. Pimprenelle était coincée entre deux plats, ne sachant plus par où passer. Le Norvégien leva les yeux au ciel, se demandant si en vieillissant, elle n’avait pas perdu un peu de sa vivacité d’esprit. L’animal noir était coincé hors de portée du professeur, entre sa collègue astronome et l’autre hurluberlu à qui on avait confié dans un moment de folie l’enseignement des potions. Adrian se trouva obligé de demander à la personne qu’il, des deux, appréciait le plus :

      « Rosamund, excusez moi de vous déranger, mais vous pouvez libérer Pimprenelle. Ma chatte noire au milieu de la table… »


    Adrian s’était senti obligé de préciser qui était Pimprenelle, même si elle était connue dans tout le château, accompagnant son maître à tous ses cours. Les runes l’intéressaient, ce n’était sa faute non ? Mais ne connaissant pas vraiment l’astronome, le Norvégien ignorait exactement ce qu’elle connaissait depuis. D’autant plus qu’il lui semblait qu’elle enseignait à Poudlard depuis un peu plus longtemps que lui, bien qu’elle soit plus jeune. Il fallait croire que l’astronomie ne demandait pas des études aussi approfondies que les runes. Se souvenant de la patte douloureuse de sa camarade à quatre pattes, Adrian rajouta, laissant transparaître une légère anxiété :

      « Est-ce que vous pouvez juste faire attention à sa patte, elle est douloureuse et… »


    Et McFly, ôtez cet air narquois de votre visage. Adrian sentait bien que Pimprenelle était mal à l’aise, coincée si près du professeur de potion. D’ailleurs, il allait devoir lui donner des nouvelles pour la potion qui contrait ses maux de tête. Elle n’était pas efficace très longtemps, mais si Adrian avait bien tout compris, c’était le maximum qu’il pouvait faire, étant donné ses allergies assez dérangeantes. D’autant plus qu’il allait devoir informer McFly qu’il prenait des potions en parallèle. Adrian n’aimait pas devoir étaler sa vie privée comme ça. Ce devait être pour ça qu’il n’aimait ni les médicomages, ni les journalistes. Le Professeur de Runes pria brièvement Merlin, Thor, Odin et Toutatis que d’autres professeurs les rejoignent à table. La présence de McFly l’obnubilait. Ce gars était capable de ruiner sa bonne humeur, juste par sa présence. C’était sidérant.

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Phineas Wentworth



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MessageSujet: Re: Children wake up before they turn the summer into dust.   Children wake up before they turn the summer into dust. Icon_minitimeLun 10 Sep - 13:57

Phineas s’était levé tôt ce matin, comme à l’accoutumé. Il faisait déjà partie de la catégorie des séniors, mais c’était un homme encore plein d’énergie qui ne se ménageait pas dans le travail et n’éprouvait pas le besoin d’avoir quantité d’heure de sommeil. Certains de son âge faisaient parfois une sieste dans les après-midi mais pour lui, c’était tout simplement une aberration. En ce qui le concernait, c’était particulièrement rapide de se préparer… Une simple douche à prendre et un habillement plutôt sobre à mettre qui consistait en un pantalon noir en laine vierge et une chemise blanche en satin. Quant à la coiffure, il n’y avait rien à faire la plupart du temps, ses cheveux étant taillé court et ne finissant que rarement en bataille à ses réveils. Aux heures matinales, le professeur restait généralement dans son bureau pour répondre aux courriers divers, lustrer ses objets de collections ou tout simplement consacrer un peu de temps dans la lecture d’un nouvel ouvrage apparu récemment. La première chose que Phineas décida de faire de sa journée fut de répliquer à une véhémente réponse qu’il avait reçu la vieille suite à un courrier de critiques qu’il avait lui-même envoyé, à l’encontre d’un auteur qui venait de publier des informations d’une fausseté atroce concernant les soins aux créatures magiques. Il en avait également profité pour demander à la maison d’édition du sorcier en question comment elle faisait pour autoriser la sortie d’un pareil torchon. Evidemment, cela eut le don de polémiquer dans le milieu du livre. Mais qu’importe ! Il était parfaitement insupportable de constater que certains se prenaient pour des génies de la matière alors qu’ils n’avaient jamais voyagé de leur vie et prenait un malin plaisir à débiter des âneries sur des centaines de pages, voire plus.

Après avoir rédigé sa cinglante lettre, il estima convenable de la faire parvenir avec une chouette de l’école. Bien sûr, il aurait pu faire appel à son fidèle hibou Gidéon mais étant donné le contenu de la missive, le vieil homme doutait que le volatile puisse avoir l’occasion de faire le chemin du retour. Inutile de l’exposé à ce risque, même s’il avait son petit caractère bien trempé. Le concerné n’avait d’ailleurs pas perdu une miette des faits et gestes de son maître. Agrippé solidement sur son perchoir à proximité du bureau, il le fixait intensément de ses yeux globuleux d’un noir profond. Constatant finalement que la corvée de postage ne lui serait pas réservée cette fois-là, il replonga sa tête dans son plumage noir et doré. Il n’avait jamais pris plaisir à faire son travail de facteur et ne cachait jamais son déplaisir lorsque la tâche lui était remise, même s’il ne se permettait pas de refuser. Gidéon se comportait en véritable petit roi hibou sur son perchoir et ne supportait pas qu’on l’en déloge. En dépit de ses manières proches de la paresse, Phineas aimait beaucoup cet animal qu’il possédait déjà depuis plus de 15 ans. C’était Noora, sa défunte femme qui lui avait offert pour qu’il puisse communiquer plus aisément avec ses amis resté en Grande Bretagne. C’était donc aussi une raison supplémentaire de son attachement à cet animal. Sans doute que de l’avoir trimbaler au quatre coin du monde faisait de lui un petit être grincheux qui appréciait désormais la tranquillité de son juchoir. En même temps, il n’était plus tout jeune lui aussi…

Déposant son enveloppe sur un coin du bureau, Phineas se dirigea ensuite en direction de sa bibliothèque personnelle où il avait soigneusement mis de côté deux jours plus tôt, un ouvrage sur les influences magiques de l’astronomie sur la botanique et les potions. Comme quoi, beaucoup de matière était lié… Lorsqu’on en négligeait une, on en pénalisait une autre. Parfois, les élèves ne semblaient pas vraiment comprendre cette évidence. C’était regrettable sur ce point. Le professeur était un as en potion, en botanique et en soins en créatures magiques. Ces trois matières étaient indubitablement reliées. Ou tout au moins, la dernière était rattachée aux deux autres. Pour ce targué d’être bon en soins, il fallait déjà connaître les potions compatibles avec chaque créature. Mais pour fabriquer les potions, il fallait être également bon en botanique pour un résultat optimal. De plus, cette dernière permettait également de bien analyser le régime alimentaire des animaux fantastique. Enfin bref ! Et l’astronomie jouait également un rôle la dedans… Le problème, c’était que Phineas n’était clairement pas doué dans ce domaine. Voilà pourquoi il tentait de combler ses grosses lacunes avec un bouquin qui délivrait quelques astuces pour les profanes. La lecture dura deux bonnes heures, confortablement installé dans un fauteuil de cuir noir jusqu’à ce que son horloge murale se mette à sonner d’une mélodie enregistrée au clavecin. Il était dorénavant temps de rejoindre la grande salle pour le petit déjeuner. Le professeur referma l’écrit à contrecœur et retira ses lunettes rectangulaires, qu’il utilisait uniquement pour lire, pour les ranger précieusement dans leur fourreau.

Le temps avait passé bien vite mais il ne devait pas se permettre de sauter le repas du matin alors qu’il faisait partie de l’une de ses rares occasions où il participait pleinement au bavardage entre professeurs. Et puis c’était un moment convivial… Il n’était pas toujours bon de rester dans son coin. Mais avant tout, il passerait à la volière comme il se l’était promis plus tôt. Les couloirs n’étaient pas encore très actifs, ce qui lui permit de s’y rendre rapidement, une fois qu’il eut scellé l’entrée de son lieu de travail. Cette mission accomplit, le vieil homme s’empressa de gagner la grande salle. Traversant enfin les grandes portes, il parcouru les rangés de tables des élèves en saluant les têtes qu’il avait le privilège de voir à son cours. Une fois à celle des professeurs, il prit place sur son siège habituel, à savoir entre la professeur de botanique et celle d’étude des moldus. Après quelques mots rapidement échangé, Phineas entama son petit déjeuner qui ne ressemblait en rien à ceux de ses collègues. En effet, depuis ses nombreux voyages en France pour y étudier notamment l’Abraxan dans son milieu naturel, le vieux professeur avait pris goût à la nourriture du pays, la trouvant même bien supérieur à celle de Grande Bretagne. Presque un comble… Il affectionnait particulièrement les croissants qu’il prenait plaisir à tremper dans du café bien chaud. Du grand n’importe quoi comme semblait le penser la plupart de ses homologues. D’autant plus que c’était de la nourriture, certes françaises, mais en plus de ça, moldus. Eh oui ! A force, Phineas avait trouvé le bacon dégueulasse à huit heures du matin…

Parcourant la table des professeurs des yeux, il s’arrêta soudainement face à une scène plutôt curieuse. Un chat noir que Wentworth reconnu comme étant celui d’Ivanov semblait coincé entre deux assiettes, juste à proximité de Rosamund Charley et de l’excentrique Dunstan McFly. Ce dernier était d’ailleurs surement le plus étrange de tous les enseignants du château. Même celle de divination ne lui arrivait pas à la cheville. De plus, McFly avait son petit secret bien gardé que personne ne paraissait avoir découvert à par lui-même. C’était également son plus grand rival de potion. Depuis son retour au château, il s’évertuait à concocter une potion que Dunstan ne serait pas en mesure de reproduire. De son côté, l’autre maître faisait de même. Pour le moment, aucun vainqueur n’avait été désigné mais aucun des deux ne baissaient les bras. Phineas nota l’aspect salle de la nappe à l’emplacement du professeur de potion. Il devait être encore bien luné ce matin pour faire preuve d’autant de maladresse avec les aliments. En tout cas, il était bien insolite de voir ce vieux vampire ingurgiter de la substance pour mortel. Adrian Ivanov apparu soudainement dans son champ de vision, visiblement inquiet au sujet de sa chatte. Phineas n’était pas sans savoir l’aversion réciproque que Dunstan et Adrian se vouait l’un pour l’autre et se demandait s’il assisterait à une querelle en démarrant à peine la journée. N’étant pas du genre à imposer sa présence, il estima préférable d’observer la scène de loin avec un certain amusement intérieur. Certains rapports sociaux étaient parfois très drôles. De toute façon, il n’avait rien de particulier à dire à ses collègues.

Professeur↯ Non, ne me visez pas avec vos baguettes !
Pieter Von Keller



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Pieter Von Keller

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MessageSujet: Re: Children wake up before they turn the summer into dust.   Children wake up before they turn the summer into dust. Icon_minitimeJeu 13 Sep - 19:26

    Je m'éveillais doucement. Plissant les yeux, je me rendais compte que j'avais bien dû dormir, car m'étant couché tôt la veille, il commençait à faire jour dehors. Ca faisait du bien parfois, de faire de bonnes nuits d'une bonne dizaines d'heures. J'étais quelqu'un qui adorait se plonger dans des livres jusqu'à l'aube, alors entre ça et la préparation d'un nouveau programme axé sur la défense active pour mes élèves, il fallait bien avouer que les choses que je faisais me fatiguaient beaucoup ces derniers temps. D'autant que tous ces cours pratiques me faisaient faire beaucoup d'efforts physiques auxquels je n'étais plus vraiment habitué depuis bien longtemps, ce qui avait aussi tendance à laisser son empreinte sur mon corps. Quand je me redressais dans mon grand lit de plumes, je me rendais d'ailleurs compte que mes muscles me tiraient et je me sentais terriblement courbaturé. C'est là que je me dis que ces élèves auront ma peau bien avant les mangemorts. D'un autre côté, ce n'était pas un constat particulièrement dramatique dans le sens où cela permettait tout de même de perfectionner leur art de la défense et leur donnait les galons d'expérience nécessaires à affronter la cruauté de ce monde qui s'élevait devant eux. Mais quand même, je vieillissais, et ce constat ne fit malheureusement rien pour soulager un peu la souffrance physique que je ressentais à cet instant précis. Peut être les choses iraient elles mieux avec le temps ? Je n'en doutais pas. Quoiqu'il en soit, je me montrais plutôt déterminé, ce qui n'était pas un mal, puisqu'il fallait beaucoup plus de cran qu'on ne l'imaginait quand il fallait tenir une classe entière pendant deux heures de travaux de défense, et qu'assez étrangement, sous le couvert de la pédagogie, la moitié de vos braves petits élèves voulait votre peau. Bah... C'était les risques du métier ! Je me levais en grognant à moitié, étirant chaque membre ce qui me fit me crisper de douleur mais qui au final me fit du bien. Je m'habillais tranquillement d'une tenue que je voulais sobre ; je préférais toujours attirer l'attention par mon savoir plutôt que par mon accoutrement, et je savais aussi que c'était toujours mal vu un professeur qui ne prenait pas soin de son habillement, ou qui s'habillait de manière trop excentrique. Du moins en avait il été ainsi durant ma scolarité en Allemagne, peut être que les choses avaient bien changé.


    Ensuite, je passais me rafraîchir. Me brosser les dents, passer un peu d'eau sur mon visage ; la douche attendrait ce soir ; j'en avais toujours besoin avant d'aller me coucher pour me délasser quelque peu, sinon j'avais toujours du mal à trouver le sommeil. Bref. Je terminais toutes mes petites affaires, pris ma baguette pour la fourrer dans ma poche, et me dit qu'il était grand temps que je me mette en quête de nourriture pour combler cette faim tenace et terrible que je ressentais depuis que j'avais ouvert les paupières. A tel point que ça m'en faisait mal au ventre, d'avoir faim ! Je saluais quelques élèves sur le chemin, pensant d'avance aux délicieuses tartes aux fraises que j'allais m'empiffrer, au café très fort que je boirais, et à tous les muffins à la confiture dont je ferais un véritable festin. On a beau être prof, anciennement recherché et tout le tralala, pour avoir pourtant une fringale de malade ! Bref, je faisais mon entrée dans la grande salle, pour me diriger tout de go vers la table des professeurs. J'esquissais un sourire à quelques élèves qui me saluaient sur mon passage, et je vins ensuite m'asseoir à la grande table. Je saluais bien entendu mes collègues, amusé de voir les regards que se jetaient déjà Ivanov et McFly. Incorrigibles, ce qui semblait bien amuser Rosamund et Phineas.



    | Bonjour tout le monde. D'après ce que je vois, Pimprenelle a joué à l'acrobate, Ivanov ? Incorrigible, les matous. |



    Je m'assis près de Phineas.


    | Alors mon ami, comment vont vos petits protégés ? Il paraît qu'avoir un garde chasse de plus pour aider aux soins des créatures magiques hors travaux de cours est un atout non négligeable? |
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MessageSujet: Re: Children wake up before they turn the summer into dust.   Children wake up before they turn the summer into dust. Icon_minitimeMar 2 Oct - 15:20

« Un bon jus de citrouille devrait vous remettre en forme, mon cher Dunstan ! » Et v’là ti pas qu’elle se met à rire… Je dois bien admettre qu’elle a du cran cette petite pour oser affronter une chauve-souris mal lunée. Elle remonte dans mon estime, tiens. Te voilà absout de tous tes pêchés mon enfant, tu m’as certes remplacé mais mon successeur est digne de son titre et… Stanislas, tu m’écoutes quand je te parle ? Youhouuuu… La connexion entre tes neurones serait-elle momentanément interrompue ? Quoique je pourrai tout aussi bien supprimer le momentanément, cela reviendrait au même mais soit… Erm, je dévie. Ta collègue se paie ta tête, mon grand, je dis ça, je ne dis rien… He ! Par la barbe de Merlin, réveille-toi espèce de vieil empoté. Tu es en train de nous mettre de la marmelade dans tes œufs brouillés c’est… abject. Raaaah, secoue-toi un peu les plumes vieux. Hu ? Mais qu’est-ce que… Qu’est-ce qu’il fout là ce chat de malheur ? Allez, sors ton regard assassin, viiii, voilà, celui avec plein de venin, c’est bien. Bon, tu n’es pas si amorphe que ça. Mine de rien, je devrai me sentir vexée que ce chat te fasse réagir alors que je m’évertue à le faire depuis bien cinq minutes. Tsss, sale gosse. « Rosamund, excusez-moi, vous pouvez libérer Pimprenelle, ma chatte noire au milieu de la table… Est-ce que vous pouvez juste faire attention à sa patte, elle est douloureuse et… » Merlin tout puissant, voici venue l’heure de l’Apocalypse. Ce n’est jamais bon quand tous tes muscles se crispent de la sorte, je sens qu’Ivanov va en prendre pour son matricule. Fufufufufu, sortez le popcorn.

    | Bien sûr qu’elle peut Ivanov. Remettriez-vous en doute ses capacités ? Il conviendrait de lui demander si elle souhaiterait bien libérer votre… chatte. Car après tout, rien ne l’y oblige. Et tant que nous en sommes aux requêtes, auriez-vous l’amabilité de faire déguerpir ce quadrupède de la table ? Si cela ne vous dérange guère d’avoir des poils dans votre assiette, sachez que ce n’est point le cas de tout le monde. Si vous ne le faites pas vous-mêmes, je me verrai dans l’obligation de palier à ce problème. Sachez juste que je ne le ferai sans doute pas avec toute la mollesse dont vous faites preuve à l’égard de cette… chose |

Dudu, tu sais que tu es vraiment insupportable quand tu t’es levé du mauvais pied ? Je t’aime d’autant plus dans ces moments-là, je devrai réitérer l’opération plus souvent tiens… Surtout quand la cible de ta mauvaise humeur n’est autre qu’Ivanov. En même temps, tu n’as pas tout à fait tort, quelle idée que d’accepter qu’un animal se promène entre les plats. Quel manque d’hygiène, il faut croire que les norvégiens n’ont guère la même étiquette, en admettant qu’ils reçoivent une quelconque éducation à ce propos. « Du grand n’importe quoi, tel maître, tel chat… » En tous les cas, cette vilaine créature du Diable ne nous apprécie guère, note que le sentiment est réciproque. Si seulement nous pouvions la dépecer, aaah, que cela nous enlèverait une épine du pied. « Tu te crois menaçante, sale bestiole, à courber l’échine ainsi ? Tsss… Tu as de qui tenir » Stanislas, je comprends parfaitement ton mécontentement mais inutile de t’acharner sur ces pauvres tranches de bacon. Déjà que la nourriture classique n’est qu’insipide matière pour nos papilles gustatives si en plus tu te mets à les broyer, elles n’auront plus seulement le goût mais également la consistance des cendres. « Cette abomination m’a coupé l’appétit » La bonne excuse que voilà. En même temps, personne n’en saura rien, petit futé. Fufufufu. « Bonjour tout le monde » Enfin, voilà quelques collègues pour rehausser le niveau déplorable qui siège à ta gauche. Avec un peu de chance, Ivanov va s’empiffrer et vite s’en aller ?

    | Bonjour Pieter. Ce chat a semble-t-il oublié qu’il n’était plus tout jeune. Il est suicidaire et joue non seulement au acrobate mais a aussi la folie de s’approcher trop près de moi. |

Rentre les crocs imbécile, on va finir par voir tes canines ! Pfff, franchement, je te jure. Le matin n’est vraiment pas fait pour toi. Tu cumules les bourdes les plus monumentales ! Bon, d’accord, c’est en parti de ma faute… Enfin, non, c’est de ta faute d’abord pour m’avoir snobé avec autant de véhémence mais qu’importe. Erm, je dévie une fois de plus du sujet initial… Je disais donc qu’il vaudrait mieux éviter de faire une esclandre sur la nature de ta petite personne mon cher. Avoue qu’il y a des endroits plus appropriés pour révéler ta véritable identité que dans la Grande Salle en plein petit-déjeuner. Et puis vu l’inimitié qui te lie à Ivanov, cet incompétent serait bien capable de trouver une quelconque excuse pour te faire virer céans. Tu placerais le directeur dans une position bien peu enviable si l’occasion se présentait. Il risquerait de perdre de sa crédibilité et certains iraient sans doute le traiter de fou pour accepter un vampire au sein de l’établissement et bla bla bla. Tu connais la chanson, n’est-ce pas ? En outre, je te ferai remarquer qu’il ne serait guère judicieux d’effrayer cette pauvre petiote qui siège à ta droite. Maintenant que je l’apprécie cette petite Rosamund, ne va pas nous la faire fuir. Arrête de fusiller cette chose du regard, tu ne vas pas la faire mourir aussi facilement. C’est tenace ces bestioles. On trouvera bien un moment pour l’empoisonner incognito, on a l’habitude de faire ces choses-là, n’est-ce pas ? Allez, bois un bon coup, ça te calmera. J’ose l’espérer tout du moins.

    | Rosamund, ma chère, je vais suivre votre conseil. Auriez-vous l’amabilité de bien vouloir m’avancer cette cruche de jus de citrouille ? Boire m’évitera sans doute de prononcer quelques autres fâcheux propos à l’égard de cette créature du Diable. Par ailleurs, si cela devait se reproduire, je crains hélas de devoir vous demander une prochaine fois d’échanger nos places. Déjà que la journée ne s’annonçait guère prospère, la présence de cette abomination a tôt fait de détruire toute éventuelle amélioration. Autant éviter cela autant que faire se peut, n’est-ce pas ? Je m’en voudrai de faire payer à mes étudiants mon inimitié envers ce félidé. |

Le spectacle que tu nous offres est assez comique, tu en as bien conscience ? Ton visage est à la limite entre un sourire avenant pour ta collègue et un regard assassin pour ce chat. Je n’aurai jamais cru pouvoir voir cela un jour mais comme à l’accoutumée, tu as un don pour me déstabiliser.

Spoiler:
Professeur↯  Les runes, inutiles ? Mais non !
Adrian Ivanov



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MessageSujet: Re: Children wake up before they turn the summer into dust.   Children wake up before they turn the summer into dust. Icon_minitimeDim 4 Nov - 14:15

      | Bonjour tout le monde. D'après ce que je vois, Pimprenelle a joué à l'acrobate, Ivanov ? Incorrigible, les matous. |


    Adrian récupéra Pimprenelle dans un sourire un peu gêné, acquiesçant à l’exclamation enjouée du professeur de Défense contre les Forces du Mal. Un peu long comme intitulé, mais au même niveau que l’enseignement des Runes Anciennes. Sûrement qu’un titre long était proportionnel au niveau de compétence des professeurs, parce que pour l’autre qui enseignait « juste » les potions, le niveau n’était pas bien haut. Adrian s’aperçut après coup que Phineas les avait aussi rejoints à la table, se contentant toutefois d’un simple sourire pour le saluer. Après tout, ce n’était pas comme s’ils avaient passé une soirée à parler Magie Noire et problèmes personnels, même si pour ce dernier point, et Adrian en rougirait de le dire à haute voix, c’était plutôt le norvégien qui s’était exprimé et le professeur de soins aux créatures magiques, encore un intitulé aussi long et la puissance de celui qui l’enseignait était élevée, s’était contenté de le conseiller. Bien sûr, contenté n’était pas négatif, puisqu’Adrian avait bien réfléchis à ce qu’avait dit Phineas les heures qui avaient suivi leur discussion. Pieter enchaîna d’ailleurs, tandis que de concert, l’autre abruti aux dents étrangement longues, mais ce devait être l’imagination du Norvégien qui fonctionnait à plein régime, répondait à Rosamund :

      | Alors mon ami, comment vont vos petits protégés ? Il paraît qu'avoir un garde chasse de plus pour aider aux soins des créatures magiques hors travaux de cours est un atout non négligeable? |


      | Rosamund, ma chère, je vais suivre votre conseil. Auriez-vous l’amabilité de bien vouloir m’avancer cette cruche de jus de citrouille ? Boire m’évitera sans doute de prononcer quelques autres fâcheux propos à l’égard de cette créature du Diable. Par ailleurs, si cela devait se reproduire, je crains hélas de devoir vous demander une prochaine fois d’échanger nos places. Déjà que la journée ne s’annonçait guère prospère, la présence de cette abomination a tôt fait de détruire toute éventuelle amélioration. Autant éviter cela autant que faire se peut, n’est-ce pas ? Je m’en voudrai de faire payer à mes étudiants mon inimitié envers ce félidé. |


    Adrian se crispa un peu devant l’attaque, car il prenant les insultes proférées contre Pimprenelle comme telle, que porta le potionniste contre sa petite chatte noire qui, d’ailleurs, avait parfaitement compris. Les griffes qu’elle planta dans le bras de son maître étaient d’ailleurs sûrement destinées à l’énergumène pathétique, pitoyable et horripilant. Oui, tout ça pour McFly. Il en avait de la chance. Adrian se servit une deuxième tasse de café, la première n’ayant pas fait long feu. Les potions perdaient vraiment trop rapidement de leur efficacité lorsqu’il arrivait au bout de le durée d’action ! C’était affolant ! Autant en arrivant, Adrian se sentait tout à fait éveillé, autant là, ses yeux menaçaient de se fermer tous seuls… Le Professeur de Runes retint partiellement une moue agacée et chercha dans les plis de sa robe la poche de son pantalon, histoire de boire la fin de sa potion de vivacité. Ce n’était pas bon pour sa santé d’enchaîner ainsi deux prises de potion, lui avait dit l’infirmière, mais il en avait bien besoin, d’autant plus que ce soir, c’était la soirée d’Halloween et qu’il était sensé y aller pour surveiller les élèves venant de Poudlard qui avaient eu la permission d’y aller. Rosamund se leva en leur souhaitant une bonne journée, et Adrian se trouva à la gauche direct de son pire ennemi. Enfin, le terme était peut être un peu exagéré mais bon, il était aussi adéquat. McFly était surtout un ennemi de l’intelligence, tenez. S’adressant à Pieter qui était son voisin de gauche, Adrian répondit un peu tard :

      « Pimprenelle doit être la pire des chats pour ça, mais que voulez vous, elle a son petit caractère. Je pense que vous ne pouvez qu’être d’accord avec moi Phineas ! En parlant du garde chasse, et de Torben, savez vous comme se passe sa ré acclimatation ? C’était un élève sympathique, je ne comprends pas comment il a pu aussi mal tourner… »


    Adrian se souvint d’un coup que McFly avait traité Pimprenelle de créature du Diable, et se retournant un peu brusquement dans la direction du professeur de potion, il lui dit d’une voix coupante, montrant clairement sa désapprobation :

      « Et vous savez où vous pouvez vous le mettre le « créature du Diable » pauvre crétin ? Vous êtes un sorcier, j’osais espérer que vous n’étiez pas en plus bêtement superstitieux sur la couleur de pelage d’un chat croisé avec un kneazle mais visiblement c’était trop vous demander ! »


    Etait-ce la fatigue, le stress ou tout simplement la présence de McFly ? Dans tous les cas, Adrian se sentit perdre extrêmement vite son calme, étant ainsi prêt à répliquer au quart de tour si jamais on s’avisait de le provoquer encore. Le Professeur de Runes n’était pas un produit de Durmstrang pour rien : il avait la baguette extrêmement facile lorsqu’il ne se contraignait pas au plus grand calme. En même temps, lorsqu’on avait passé sept ans dans une école qui encourageait les duels pour régler les conflits, ça paraissait logique de répliquer instantanément par la magie.

    Spoiler:
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Phineas Wentworth



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MessageSujet: Re: Children wake up before they turn the summer into dust.   Children wake up before they turn the summer into dust. Icon_minitimeDim 10 Fév - 15:51

La situation commençait véritablement à s’envenimer. La demande d’Ivanov auprès de Rosamund Charley eut le don de crisper le vieux vampire et de lui répliquer sèchement au visage que si le chat non désiré ne déguerpissait pas de suite, il s’en chargerait de lui-même, et sans prendre de gants. Rien d’anormal puisque l’animal détestait autant McFly que son propriétaire. Ivanov ne répondit toutefois pas d’emblée en raison d’un quatrième personnage qui entra en scène. Il s’agissait de Peter Von Keller, maître en défense contre les forces du mal. Phineas ne le connaissait que très peu, bien qu’il devait certainement être un personnage intéressant. Le collègue salua les enseignants déjà présents à table avant de constater le nouveau sujet d’altercation entre Dunstan et Adrian. A sa grande surprise, le nouvel arrivant s’installa à côté de lui, le traitant même d’ « ami » et prenant nouvelles sur le second de Hagrid. Le professeur de soins fut quelques peu pris au dépourvu sur ces trois aspects mais parvint à ne pas l’extériorisé. La question sur Torben Badenov était un peu délicate et éveilla chez lui une certaine urgence de la situation. Cela faisait désormais un moment que l’ancien mangemort travaillait en tant que garde-chasse mais Phineas ne lui avait encore jamais adressé la parole. Cet état de fait n’avait pourtant strictement rien à voir avec le passé sombre du jeune homme. Ce même passé que prenait toujours les gens alentour comme prétexte pour s’éloigner le plus possible de lui. Comportement que Wentworth jugeait bien ingrat. Si Badenov n’était pas un exemple à suivre, il n’avait toutefois plus connaissance de ce qu’il avait bien put faire auparavant en tant que mage noir et le lui rappeler constamment par la voix ou les gestes n’allait certes pas encourager le garçon à retourner sur la bonne voie.

    - Bonjour Pieter ! Eh bien… Pour vous répondre, il est vrai que les créatures magiques sont maintenant deux fois plus encadrées, ce qui me décharge d’une partie de mon travail ! Mais j’espère qu’ils ne vont pas en embauché d’autres où je n’aurais bientôt plus rien à faire ! Le jeune Badenov apporte également son soutien pour la botanique me semble-t-il. A mon avis il ne doit pas se ménager. Enfin, quoi qu’il en soit, je ne connais pas grand-chose de lui, Répondit Phineas sans rentrer dans de quelconques détails, tout en se jurant que bientôt, il pallierait à ce déficit honteux.


C’est alors que la professeur d’astronomie prie congé d’eux, et celui de runes s’enquérir de son opinion quant au caractère particulier de son animal de compagnie alors qu’il était plongé dans une intense réflexion, le regard perdu sur les grandes portes de la salle. C’est lorsqu’il entendit son nom prononcé avec entrain qu’il se réveilla soudain de sa torpeur. Croisant le regard d’Ivanov, il esquissa un sourire bienveillant. Il était assez amusant de constater qu’il faisait tout comme s’il ne s’était absolument rien passé dans son bureau la veille au soir.

    - Ah oui ! Je peux en effet le certifier, Primprenelle est une chatte qui sait très bien ce qu’elle veut et s’emporter à tout moment si quelque chose lui déplait particulièrement ! Acquiesça l’ancien Serpentard même s’il n’était pas franchement dans la conversation.


A vrai dire, on pouvait considérer qu’en cet instant, il s’en tapait royalement des animaux. Sa réponse ne constituait qu’un simple formalisme. En revanche, il dressa davantage l’oreille lorsque l’enseignant en runes s’intéressa au sujet Badenov. C’est de cette manière qu’il sut qu’il avait fait partie de ses élèves, bien que cela ne fût pas vraiment surprenant. Non, ce qui était surprenant là-dedans, c’était l’appellation « élève sympathique » ! Il était rare d’entendre ce genre de chose dans la bouche d’Ivanov ! D’ailleurs, à bien y réfléchir, Phineas songeait qu’il ne l’avait sans doute jamais entendu. D’après ce qu’il savait, si ses sources étaient fiables, Badenov était Moldave. Peut-être ses origines d’Europe de l’est avaient valu plus d’attention de la part du norvégien. La réponse de Von Keller n’intervint pas de suite, car voilà qu’Adrian s’en reprenait violemment à Dunstan. Sur ce coup, il avait sans doute raison mais après tout, c’était un vampire, et le fait qu’il puisse croire en quelques superstition n’était guère étonnant. D’ailleurs le terme de « Créature du Diable » qu’il avait employé était prodigieusement amusant ! Surtout, lorsqu’on savait que le sorcier lambda qualifiait les vampires de manière identique. Mais qu’importe après tout… Soucieux d’éviter une bagarre devant les élèves, et en plus de ça, en plein petit déjeuner, Phineas choisit d’apaiser les esprits même s’il s’attendait à se faire lapider au tournant :

    - Allons ! S’il vous plaît, ne nous fâchons pas dès le lever du soleil ! Attendez peut-être cette après-midi ! Essayez de vous supporter un tant soit peu même si je conçois que c’est plus simple à dire qu’à faire… Un peu de tenue devant les élèves…


Il voulait d’autant plus calmer l’esprit de brasier d’Adrian au plus vite car il savait que ce dernier serait parfaitement capable de sortir sa baguette magique et de lancer quelques maléfices à McFly, appliquant ainsi les principes de son ancienne école. Il valait mieux éviter ce genre de situation embarrassante.


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MessageSujet: Re: Children wake up before they turn the summer into dust.   Children wake up before they turn the summer into dust. Icon_minitimeDim 10 Fév - 21:05

    La tension était très forte dans l'atmosphère autour de la table des professeurs ; j'avais conscience que nous marchions tous sur le fil, en particulier dans le sens où si les choses venaient à dégénérer, nous serions sous le feu des projecteurs puisqu'à cette heure ci se bousculaient déjà quantité d'élèves dans la grande salle. Il me semblait assez impressionnant pour ne pas dire totalement ahurissant que des professeurs, sensés incarner le calme, le savoir et la vertu, en viennent ainsi à se chamailler pour des bricoles. Si les … difficultés, n'étaient pas un secret entre Mc Fly et Ivanov, celles ci prenaient une tournure des plus démesurées au fil du temps, en tous cas plus que Dumbledore n'aurait jamais dû le tolérer. Il me semblait important quant à moi, d'incarner cette dignité que je ne reconnaissais pas chez certains de mes collègues susnommés... Assis calmement, je commençais à me servir. Faim mais pas trop, et commençais aussi à me verser une tasse de bon café noir après un temps d'hésitation. Bien entendu, Mc Fly ne pu s'empêcher de répondre à Ivanov et de continuer sur sa lancée, et les hostilités allaient de plus en plus virulentes semblait il, ce que nous ne désirions pas voir continuer de se produire, mais alors pas du tout!Je me doutais que Phineas pensait comme moi, mais comment le prendre à parti pour ramener les deux autres à la raison, sans justement orienter l'ire de ces deux autres contre moi ? Quel casse tête ; je commençais déjà à avoir mal au crâne alors que la journée n'avait pas encore réellement commencé. Et bien vite, Mc Fly me pris à partie dans leur dispute des plus puériles. Amusante certes, quand on avait un regard extérieur, mais je me sentais tout sauf amusé à cet instant précis. Je le regardais en haussant un sourcil.


    | Vous m'en direz tant... | dis je avec toute la désapprobation dont j'étais capable


    Ensuite, Mc Fly parla à Rosamund, et je me mis en quête de beurre pour le pain et la brioche que je venais de prélever dans la panière. Je commençais à me sentir en appétit malgré tous ces petites frictions autour de la tablée, et il fallait que je pense de toute manière à me remplir le ventre vue la journée de travail qui m'attendait. Si je commençais à m'assoupir avant le déjeuner ce midi, je ne manquerais pas de faire piètre figure devant mes élèves durant tout le reste de la journée. C'est alors qu'Ivanov s'adressa à moi à son tour. Reportant mon regard sur lui, j'écoutais tout ce qu'il avait à me dire. Je l'écoutais me parler du nouveau garde chasse, mais il se coupa bien vite pour rétorquer à Mc Fly. Je levais les yeux au ciel.


    | Messieurs, un peu de tenue. On nous regarde, et les élèves n'ont pas à nous voir nous chamailler pour une histoire de chatte... |


    Décidé à ramener un peu de paix, j'essayais de changer de sujet.


    | Tout de même... Je me demande si c'est bien convenable de laisser entrer un mangemort qui était jusqu'à récemment en activité, dans cet antre du savoir. Dumbledore sait sans doute ce qu'il fait mais bon. Je dois avouer que sa présence, si elle me déplait ou me dérange, m'interpelle. C'est comme cette Lundy. Si on laisse les étudiants fonder leur propre organisation, où ira t'on ensuite ? |







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