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Professeur↯  Les runes, inutiles ? Mais non !
Adrian Ivanov



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Adrian Ivanov

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Les runes, inutiles ? Mais non !


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MessageSujet: En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable    En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable  Icon_minitimeMar 21 Aoû - 10:40

    Angoissé. Anxieux. Sur les nerfs… Oui, il se pourrait bien qu’il fut sur les nerfs. Adrian se tordait et se détordait les mains depuis une vingtaine de minutes tout en ne cessant de faire les cent pas dans son bureau de Poudlard. Comment était-ce possible ? Oh, il se rendait bien compte qu’il attendait ce hibou depuis l’attaque de Sainte Mangouste, mais… Adrian contempla sa main droite qui contenait la marque de son allégeance, ou quelque chose dans le genre, à la magie du sang. Il était sidérant de voir à quelle vitesse il s’était fait à l’emploi de cette magie. Et du contrôle qu’il avait dessus. L’emploi des runes comme « magie » à part entière lui semblait tellement… facile ! Mais ce n’était pas le moment d’y penser. Adrian s’arrêta et en faisant tournoyer sa cape, se jeta sur son bureau comme un faucon sur un mulot, pour saisir un parchemin froissé et usé à force d’avoir été plié et déplié toute la matinée de ce samedi matin. Les élèves étaient en cours optionnel de défense et lui n’avait ni ronde à faire dans les couloirs, ni devoirs à corriger, ni cours à préparer. Son dernier livre était bientôt achevé, Pimprenelle dormait et les maux de tête se calmaient lentement. Mais ce parchemin…

    Ce n’était ni plus ni moins qu’une convocation au département des Aurors pour un « entretien ». Adrian ne savait pas comment considérer cela. Bien sûr, il avait sa nationalité Norvégienne comme protection s’ils s’avisaient de songer à la prison, ou quelque chose dans ce goût là mais… Adrian avait peur, et il avait de la peine à l’admettre. Bien sûr, il se savait loin d’être courageux, ou quelque chose de cet ordre, puisqu’ayant parfaitement conscience de sa propre lâcheté, il en vivait très bien depuis plus de vingt neuf ans. Ce qui l’avait plus perturbé à Sainte Mangouste, c’était d’avoir fait autant preuve de témérité pour être franc. Il ne se serait jamais cru capable de tout faire pour protéger des élèves ou d’autres êtres humains, d’ailleurs il avait échoué. Etait-ce pour ça aussi qu’on le convoquait ? Non, c’était assurément pour le seul acte qu’il avait fait ce jour là dont il était fier. Adrian soupira et relu une dernière fois le parchemin. Convocation blablabla ce samedi blablabla 10h au Ministère blablabla veuillez agréer… Adrian plia sans y penser le parchemin pour le mettre dans sa poche et se décida enfin à revêtir sa cape de Graphiste. Puisqu’il fallait y aller… Le portoloin qu’il avait réservé était prévu pour neuf heures et demi, et il s’agissait de ne pas le louper. Le professeur n’avait pas vraiment envie de se retrouver à transplanner, d’autant plus qu’il se savait suffisamment anxieux pour se désartibuler magistralement. Déjà qu’en temps normal le transplannage était délicat… Adrian respira profondément pour se détendre. Avec une lenteur exagérée pour bien se décontracter, il se dirigea vers le seul miroir de la pièce pour bien s’assurer d’être présentable. Des coups brefs à la porte se firent sursauter et Adrian ouvrit la porte d’un mouvement de baguette. La voix criarde d’un elfe lui fit froncer les sourcils :

    « Professeur Ivanov, le portoloin vous attend ! Et vous m’aviez demandé de vous rappeler de ne pas oublier de prendre vos papiers, les travaux sur les runes mayas que vous avez terminé et que vous deviez déposer chez les Graphistes. »

    « Ah ? J’avais demandé ça moi ? Bon. Où est le portoloin ? »

    Adrian ramassa d’un geste brusque tous les papiers qui traînaient sur son bureau et qu’il avait entassé proprement la veille et suivit le petit elfe laid comme un pou qui se dandinait en marchant. Le Norvégien, tout en marchant, entreprit de ranger et de défroisser les parchemins qu’il avait pris, pour les mettre dans le bon ordre dans le porte document en cuir qu’il avait eu à la fin de ses études à Darwin. Une plume entre les dents, il salua négligemment les collègues qu’il croisait et réprimanda un élève qui faisait le pitre dans le couloir. Enfin, ils arrivèrent aux grilles de Poudlard où un badge de visiteur pour le Département des Aurors l’attendait. Adrian cracha les poils de plume qu’il avait par malheur failli ingurgiter lorsqu’il avait réprimandé l’élève, rangea la plume mal en point dans son porte document et regarda sa montre. Neuf heures vingt huit. Il ne lui restait donc qu’à épingler le badge à sa cape, et attendre quelques secondes. Neuf heures et demi et Adrian se sentit désagréablement tiré par le nombril tandis que le monde tourbillonnait tout autour de lui. Bientôt le hall du Ministère fut en vue et Adrian sortit de la boucle du portoloin d’un petit coup d’épaule pour atterrir sans tomber. Visiblement, s’il avait l’habitude du portoloin, ce n’était pas le cas de son voisin qui venait de se viander en trébuchant sur sa cape. Adrian l’aida à se relever d’une main secourable pour ensuite ignorer ses remerciements. Il était peut être une demi heure en avance, mais sans nul doute qu’il allait devoir passer des contrôles ou ce genre de choses avant d’atteindre le département des Aurors.

    Dix heures. Adrian avait les mains moites. Il ne cessait de réajuster sa cape. Sa baguette de bois d’if était sagement rangée dans sa poche, et la lettre rendait l’âme dans sa main nerveuse. Adrian sursauta lorsqu’il entendit son nom. Ainsi donc, il allait savoir ce qu’il risquait ? Ce que cet impardonnable, lancé sur un Mangemort, allait lui coûter ? Adrian se leva avec toute la souplesse et la nonchalance qu’il pouvait rassembler. A Durmstrang, il était peut être le caïd en quelque sorte, puisqu’il était la tête pensante du groupe d’amis, et il avait en quelque sorte un dossier bien rempli de duels, de bagarres et de défis relevés (il était plutôt adroit avec ses poings et lorsque la magie lui échappait, il se rabattait sans aucuns scrupules aux techniques moldues), dans son ancienne école. Mais ils n’allaient quand même pas ressortir ces faits non ? Adrian songea rapidement que ce qui ne lui avait valu que des petites retenues et des félicitations, comme la fois où il avait fait tomber un élève qui s’était moqué de lui, dans les escaliers, pouvaient passer pour des actes de violence en Angleterre. Bon. Ce n’était pas grave. A Darwin, il avait appris à se maîtriser, et ses excès de colère restaient contrôlés, sans quand on le menait à bout. Oui, non, il ne risquait rien. Il n’avait pas de casier judiciaire en Angleterre. Sauf ses premières années où il avait rejeté son pays d’adoption et la société anglaise tout d’un bloc. Adrian fronça les sourcils. Ce n’était pas le moment de s’affoler, de s’inquiéter… Tout allait bien se passer.

    « Bonjour Auror Maugrey. V… Vous m’avez convoqué ? »
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Alastor Maugrey



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MessageSujet: Re: En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable    En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable  Icon_minitimeLun 27 Aoû - 22:10

    J'avais envie de mettre tout ce bordel sur mon bureau à la poubelle, de tout brûler, de prendre ma baguette, et de suivre mon instinct. Mais dans une organisation aussi vicieusement institutionnalisée que le ministère de la magie britannique, aussi bureaucratique. Tout passait par le papier, désormais. Mon ancien mentor m'avait bien mis en garde, mais c'était bien pire aujourd'ui que ça l'était autrefois. Désormais, il n'était plus possible de lancer un sort sur un suspect, ou un autre pour garantir sa sécurité, sans avoir à remplir des tonnes de paperasse en trois exemplaires, quand ce n'était pas plus. La seule explication qu'on avançait était de garder une trace des actions de chacun des acteurs, pour pouvoir engager les recours juridiques appropriés le moment venu. Fliquer les flics, était en quelque sorte devenu une occupation à part entière d'un sous département en entier, afin de garantir la bonne tenue de notre gouvernement et son implication éthique dans les domaines primordiaux qu'étaient la sécurité et l'intégrité des sorciers peuplant ce pays. Le problème, c'était les dérives. Un aussi gros foutoir que l'avait été Sainte Mangouste demandait énormément de papiers. Il fallait savoir ce qu'il s'était passé, pour qui, par qui, à quel moment, à quel endroit, le tout de façon fidèle et précise. C'était en fait un cercle vicieux. Plus on nous demandait de justifier par écrit nos actions et nos constatations sur le terrain, et plus nous ressentions le besoin de faire toute la lumière sur les évènements. Il y a vingt ans, il était fort probable qu'on n'aurait pas interrogé plus que ça les témoins et que l'ensemble des forces du ministère aurait pourchassé la trace magique des mangemorts en fuite, plutôt qu'à s'occuper des dégâts et des civils laissés de côté. Maintenant non, on ne fonctionnait plus comme ça. On récoltait des preuves, des indices, on recoupait les témoignages... La paranoïa que chacun nourrissait désormais sur ses collègues ou sur les victimes. Tout le monde pensait dans le service que la corruption était bien plus profonde qu'on voulait bien le dire à la presse. Partout où frappaient les mangemorts, il semblait y avoir des informateurs, des espions, des tueurs à leur solde. Partout où ils frappaient, l'intégrité des victimes était toujours remise en cause. Je commençais à me sentir perdu dans tout cet imbroglio, ces faisceaux de présomptions, ces interprétations... J'avais le tournis.


    En plus de ça, je me devais de gérer un peu mieux mes probies. Oui, parce que depuis tous ces rapports négatifs qu'on m'avait collés sur le dos depuis le début d'année, mon professionnalisme avait été tellement remis en question qu'au lieu de me laisser les mains libres sur l'enquête majeure portant sur les mangemorts, on ne me filait plus que du travail de seconde main en attendant que je prouve à nouveau mon implication, et aussi ma santé mentale. Ce dernier point m'avait été suggéré très simplement par tous les bruits de couloirs que j'entendais toujours, bien évidemment. Quand on parlait dans votre dos à longueur de temps, vous en perceviez systématiquement des brides. On pensait que les échecs successifs du ministère m'avaient miné et rongé au point que j'en perde toute objectivité et que je ne puisse plus rien contrôler. Mes bavures dans le cadre de la recherche des preuves impliquant Krystel Raybrandt dans toutes les actions des mangemorts avaient plus coûté à ma carrière que tout le reste. On épargnait mes méthodes jugées parfois brutales ou immorales tant que je produisais des résultats, et je restais aujourd'hui encore convaincu que si j'avais réussit à confondre Raybrandt, on m'aurait pardonné mes petits écarts procéduriels. Encore cette foutue bureaucratie qui s'était fichue dans mes basques. Maintenant, je devais interroger des témoins pendant que d'autres allaient sur le terrain. Et plus tard dans la journée, je devrais contrôler le boulot de Mc Pherson et probablement du jeune Potter. A cet instant précis, je me dis que je ferais tout pour retrouver mon efficacité d'antan et pour prouver à tout le monde qu'on pouvait toujours se fier en mon instinct et à mes capacités. Bon, je devais faire quoi là déjà ? Ah oui, interroger un prof de Poudlard qui se trouvait sur place. Ivanov. Je prenais la fiche et soupirais. Quelle tâche ingrate, ce n'était décidément pas ma place, mais je devais me montrer aussi patient que possible pour retrouver la place qui était la mienne. Je me rendais finalement dans le couloir d'attente, où se trouvaient d'autres individus devant être interrogés. L'auror de garde appela Ivanov, et je vis l'homme s'approcher à cet appel. Il était plus petit que moi, avait l'air en forme bien qu'anxieux. Avait il des raisons particulières de s'inquiéter ? J'allais justement le vérifier.



    | Oui. Il y a des choses que nous devons vérifier. Vous devez bien vous douter pourquoi on vous a fait venir ici, n'est ce pas? |


    Bousculer le témoin, le pousser dans ses retranchements. Je lui fis signe de passer de me suivre, et je nous fis entrer dans une salle d'interrogatoire, la numéro 4. je fis signe au professeur de s'asseoir. J'avais déjà mené tant d'interrogatoires... Même s'il ne s'agissait normalement que de recueillir un témoignage.


    | Ivanov... Professeur n'est ce pas ? Pas médicomage... Et pourtant vous vous trouviez à Ste Mangouste au moment de l'attaque des mangemorts. Racontez moi ça en détails, voulez vous? |
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Adrian Ivanov



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MessageSujet: Re: En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable    En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable  Icon_minitimeMar 28 Aoû - 7:49

    | Oui. Il y a des choses que nous devons vérifier. Vous devez bien vous douter pourquoi on vous a fait venir ici, n'est ce pas? |

    Il était désagréable d’être plus petit que quelqu’un, et Adrian l’expérimentait à cet instant. Cet Auror… Maugrey… ce n’était pas franchement un inconnu même pour quelqu’un qui ne s’intéressait absolument pas à l’actualité et à la politique. Adrian acquiesça nerveusement. Oui, bien sûr, il avait une vague idée du pourquoi. Non. Il n’en n’avait pas qu’une. La plus évidente était son impardonnable qui avait fait scandale. Ensuite, si on passait outre ce détail, il y avait : son témoignage de victime, son statut de professeur de Poudlard alors que le petit Lundy avait été enlevé, sa présence à Ste Mangouste, sa responsabilité dans la disparition de Mr Lundy, ses sentiments face à l’arrestation d’un de ses anciens élèves en tant que mangemort… Oh oui, le département des Aurors avait beaucoup de raisons plus que suffisantes pour le faire sortir de Poudlard et le convoquer ici.

    L’Auror fit signe au professeur de le suivre dans ce qui semblait être une salle d’interrogatoire. Adrian vit avec ironie que c’était la numéro quatre, le quatre étant l’un des chiffres qu’il appréciait le plus. S’asseyant en tentant de contenir son malaise, Adrian regarda Maugrey droit dans les yeux, ne sachant pas si l’Auror attendait qu’il prenne la parole. Il fallait qu’il se reprenne bon sang ! Il n’était pas un de ces gamins pris en tort ou un criminel poursuivit par le Ministère qui saurait que tout ce qu’il pourrait dire allait être retenu contre lui ou quelque chose dans le genre. Adrian joua avec le bout de ses manches, hésitant à parler. La voix de Maugrey s’éleva alors de nouveau.

    | Ivanov... Professeur n'est ce pas ? Pas médicomage... Et pourtant vous vous trouviez à Ste Mangouste au moment de l'attaque des mangemorts. Racontez moi ça en détails, voulez vous? |

    Adrian plissa les yeux et se demanda s’il y avait un piège. Avec un petit rire intérieur, jaune bien sûr, il s’aperçut que si les élèves le voyaient ainsi, il perdrait toute crédibilité à l’avenir. C’était stupide d’être aussi nerveux. Dire qu’à Durmstrang, il assumait bien plus ses actes illégaux. Adrian choisit de se reprendre, et commença à répondre à l’Auror :

    « Oui, c’est ça, Professeur Adrian Ivanov. J’étais à Ste Mangouste pour… c’est assez gênant… disons que j’ai des soucis avec le transplannage et… Bon, voilà j’y étais pour désartibulation sévère, mais en fin de séjour. J'ai mon permis de transplanner, si vous voulez le voir. »

    Adrian fit une pause. Qu’il était humiliant d’avouer ainsi, tout de go, l’une de ses plus grandes faiblesses ? Pour beaucoup de sorciers, on transplannait comme on changeait de chemises. Pour le Norvégien, c’était aussi laborieux que faire le grand écart. Et encore, le grand écart, Adrian avait su le faire dans sa jeunesse. Enfin, lorsqu’il était plus jeune que maintenant. Se passant une main nerveuse dans la nuque, Adrian se mordilla la lèvre inférieure. Puis, posant ses mains jointes sur la table, histoire de contrôler sa nervosité, il reprit :

    « Vous voulez que je vous raconte quoi en fait ? Disons que… je ne sais pas combien de temps l’attaque a duré, mais ça m’a semblé une… éternité. Vous me demandiez tout à l’heure, enfin vous affirmiez plutôt, que je devais me douter du pourquoi de ma venue… Pour être franc, j’ai parfaitement conscience que vous devez avoir plus d’une raison suffisante. Je veux dire que… »

    Adrian s’interrompit de nouveau. Cet Auror était vraiment… le mettait vraiment… mal à l’aise. Non. Ce n’était pas le terme. Au contraire, cet Auror le mettait si bien à l’aise qu’Adrian ne savait pas ce qu’il devait dire et menacer de donner au département de la justice magique plusieurs raisons pour une petite condamnation et une interdiction d’enseigner, ou quelque chose de ce goût là. Adrian lâcha Maugrey du regard pour la première fois, et pour poser ses yeux chocolat sur les murs de la pièce. Il leur fallait mettre les choses au clair, c’était évident. Adrian se pinça l’arête du nez et demanda distinctement, lentement, pour bien faire comprendre à l’Auror que ce qu’il demandait était bien sérieux et d’une haute importance pour lui :

    « En un peu plus clair, j’aimerai juste savoir si vous m’avez fait venir pour me condamner, me blanchir, ou pour condamner quelqu’un d’autre. Je suis Professeur et Maître de conférences et l’article de journal paru après l’attaque a violemment attaqué ma réputation. Je vais être franc avec vous : j’ai un casier judiciaire en Angleterre, côté moldu, pour de petites infractions, datant de ma minorité. On peut dire que j’en ai un aussi en Norvège, vis-à-vis de ce que j’ai pu faire à Durmstrang durant mes études. Dans mon dossier médical, j’ai remarqué qu’il y était écrit « peut avoir tendance à recourir à la violence », et même si ça date d’il y a bien dix ans, c’est là. Comprenez bien qu’à la vue de tout cela, je n’ai pas l’esprit tranquille, et que je me demande bien pour laquelle des raisons plausibles, vous m’avez fait venir… »

    Adrian essayait d’être le plus clair possible. Il essayait aussi, et surtout, de se mettre dans la tête qu’il faisait juste face à un épineux problème de Runes ou à un élève récalcitrant et malpoli. Sans quoi, il risquait de perdre patience, et de se montrer… agressif verbalement. Ce ne serait pas la première fois après tout. L’exemple le plus récent datait de Ste Mangouste, lorsqu’il avait avalé toute sa patience pour lancer ce doloris au Mangemort, et le plus froidement possible. Il ne fallait pas confondre perte de patience et perte de lucidité avec Adrian. Non. Lorsqu’il perdait patience, il lui était juste impossible de continuer à tenter de raisonner l’autre. Il n’en était pas vraiment moins lucide à son avis et prenait toujours des décisions avec logique et maîtrise de soi. Ou presque.


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MessageSujet: Re: En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable    En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable  Icon_minitimeJeu 13 Sep - 15:05

    Je voyais tout de suite que ma façon d'aborder d'entrer de jeu le sujet de la rencontre mettait quelque peu mal à l'aise le professeur. Il ne semblait pas paniqué, ni en colère, ni rien de vraiment notable, mais je décryptais assez bien le comportement des suspects, ou plutôt des témoins (donc des suspects potentiels), pour savoir grosso modo ce qu'il se passait dans leur tête sans qu'ils ne montrent autre chose que ce qu'il se cachait déjà au fond de leurs yeux. Cela dit, cette impression ne voulait pas forcément dire grand chose, je ne voyais de toute manière encore aucune culpabilité probante se découper sur son visage ou dans sa manière de se tenir. Je mettais donc ses petites réactions sur le compte de l'appréhension ; chaque enquêteur apprenait au début de son métier que les personnes qu'il interrogerait auront toujours un a priori sur lui, sur le but et les finalités des questions. La peur du flic, comme j'avais appris que les moldus disaient. C'était même devenu un phénomène quasiment inconscient avec les représentants de l'autorité... En me disant cela, j'étais amené à me dire aussi que mon attitude de considérer tout un chacun comme le suspect potentiel d'une de mes affaires ne devait pas aider à nous faire apprécier des citoyens sorciers de ce pays. D'autant que pas mal de collègues avaient repris ce genre d'automatismes, qui vous faisaient certes passer pour un être paranoïaque, mais qui avait ses bons côtés quand il s'avèrait finalement que votre intuition était la bonne. Est ce que j'apprendrais des choses véritablement probante de cette petite discussion en tête à tête avec Mr Ivanov ? L'avenir allait nous le dire bien assez vite. Je remarquais tout de même que le professeur de Poudlard avait le cran de me regarder tout le temps dans les yeux. C'était certes de la politesse, mais j'indisposais beaucoup de gens par mon regard, que beaucoup avaient qualifié d'inquisiteur, voire de carrément dérangeant tant je sondais les motivations des personnes que j'interrogeais. Mais pas lui. Cependant, je remarquais que la gêne qu'il semblait ressentir m'apparaissait comme étant de plus en plus forte. Oui, vraiment, l'homme était de plus en plus nerveux. Ce qui pouvait en dire long, mais je ne savais toujours rien sur lui, et je ne pouvais donc pas m'abandonner à donner des conclusions hâtives. Je souris froidement quand il me raconta son petit incident de transplanage.


    | Nous vérifierons cela plus tard, si vous avez un justificatif d'entrée à Ste Mangouste vous pouvez le laisser à l'auror de veille, à l'entrée devant laquelle nous sommes passés. Pareil pour votre permis de transplaner. Nous préférons ne rien laisser au hasard, voyez vous. |


    La nervosité du professeur ne serait maintenant plus un secret pour personne alors qu'il se passait la main sur la nuque et qu'il se mordilla la lèvre, puis je vis du coin des yeux qu'il se forçait à contrôler ce que faisaient ses mains en les posant sur la table. Même un novice aurait perçu ses signes. Et isolés, ils ne voulait pas forcément signifier grand chose. C'était à moi de gratter sous la surface, désormais. Je restais de marbre quand l'homme prit l'attitude de quelqu'un qui a des aveux à faire, et la culpabilité se peint sur ses traits à toute vitesse. Il s'était donc passé quelque chose digne d'être signalé, hormis l'attaque elle même bien sûr, puisque ce n'était pas tant elle qui m'intéressait que le comportement de chacun pendant celle ci. Alors, l'homme m'avoua tout. Peut être un peu trop pour lui comme pour moi. Pour lui parce que ça pourrait lui porter préjudice. Pour moi, parce que ce n'était pas vraiment ce que je voulais savoir, et que ce n'était absolument pas pour cela que je l'avais fait venir. Me serais je mépris sur ses intentions ? Peut être. Cela restait possible, en tous cas.


    | Je vais vous dire très honnêtement, Mr Ivanov, que ce que vous avez fait avant Poudlard ne m'intéresse pas. Les arguments comportementaux et d'histoires personnelles sont bons pour votre cv ou pour un tribunal, mais ce n'est pas ce qui nous occupe ici. De toute manière, j'imagine déjà que Dumbledore est au courant de tout, n'est ce pas ? Le recrutement des professeurs est laissé à sa discrétion. Tout au plus puis je faire une lettre pour le conseil d'administration de l'école si jamais vous me dites que vous avez enfreint la loi même de façon bégnine depuis votre majorité, en Angleterre, mais ce serait tout. Avez vous déjà enfreint la loi, Mr Ivanov ? Je veux dire récemment, et plus particulièrement encore, durant l'épisode de Ste Mangouste? |
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MessageSujet: Re: En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable    En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable  Icon_minitimeVen 14 Sep - 11:42

      | Je vais vous dire très honnêtement, Mr Ivanov, que ce que vous avez fait avant Poudlard ne m'intéresse pas. Les arguments comportementaux et d'histoires personnelles sont bons pour votre cv ou pour un tribunal, mais ce n'est pas ce qui nous occupe ici. De toute manière, j'imagine déjà que Dumbledore est au courant de tout, n'est ce pas ? Le recrutement des professeurs est laissé à sa discrétion. Tout au plus puis-je faire une lettre pour le conseil d'administration de l'école si jamais vous me dites que vous avez enfreint la loi même de façon bénigne depuis votre majorité, en Angleterre, mais ce serait tout. Avez-vous déjà enfreint la loi, Mr Ivanov ? Je veux dire récemment, et plus particulièrement encore, durant l'épisode de Ste Mangouste?|


    Le soulagement d’Adrian s’étala sur son visage comme une goutte d’eau sur une mer d’huile : seuls ses yeux l’exprimèrent, et son attitude qui se relâcha légèrement. Ainsi l’Auror s’en fichait, et ne partait sur aucun préjugé négatif ou présomption de culpabilité, comme le Norvégien le craignait en arrivant ici. Ce n’était donc qu’un simple interrogatoire d’un témoin qui avait été pris dans le vif de l’action, ou d’un des professeurs de celui qui s’était avéré être caché sous ces grands capes noires. Adrian se demanda d’ailleurs brièvement ce qui avait pu conduire l’un de ses plus brillants élèves à rejoindre ce groupuscule terroriste. Mais bon, c’était l’affaire des Aurors, et ils devaient à coup sûr très bien gérer les enquêtes et le reste. Et comme l’Auror Maugrey l’avait dit, ou plutôt sous entendu, en bref, comme Adrian l’avait compris, ce n’était pas à lui de chercher à savoir ce que voulaient entendre les enquêteurs ; il n’avait qu’à répondre aux questions que lui posait l’Auror. D’ailleurs… c’était déjà suffisamment compliqué. Est-ce qu’un usage de la magie du sang pouvait passer pour une effraction ? Quelque chose d’illégal ? Assurément, mais après tout, il était graphiste ? Qui d’autre que lui était plus compétent pour s’intéresser à ce qui n’était, après tout, qu’un de ses domaines d’expertise ? On ne pouvait pas demander à un potioniste d’ignorer une branche de son métier, comme on ne pouvait contraindre un… briseur de sortilège à n’utiliser que des sortilèges légaux non ? Ce n’était qu’un peu de magie du sang, et dans bien des pays, il n’avait pas encore été décidé de l’appartenance de cette branche runique au domaine de la magie noire. Pourtant… c’était une magie sale, vicieuse, qui avait une conscience. C’était une magie qui pouvait pousser un homme à tuer un enfant pour posséder une amulette le protégeant des sorts de mort. C’était une magie qui susurrait constamment à l’oreille de celui qui l’utilisait, des applications possibles du sang d’un nouveau né ou d’une vierge sacrifiée. Adrian déglutit péniblement, cherchant à retrouver le contrôle de son flux de pensée. Il était bien plus fragile vis-à-vis de la magie du sang qu’un sorcier lambda, puisqu’il était sensible à la volonté des runes qui en soient n’étaient pas mauvaise. Il ne fallait juste pas rajouter de rituel utilisant du sang… Si c’était le cas, les runes étaient perverties, leurs pensées et leurs intentions aussi.

    Adrian ferma les yeux. Il pouvait résister à l’attraction des runes de sang. Il le faisait depuis plusieurs mois. Il n’utilisait que sporadiquement cette magie, même si c’était régulier. Ce n’était qu’à petite dose. Lui, il savait se contrôler. Il pouvait contrôler la violence que déchainaient en lui les runes perverties. Les runes inuits notamment, étaient insidieuses, et passaient par là où il ne pouvait pas les voir. Non, il devait se reprendre. D’ailleurs, l’auror allait faire des conclusions de son silence. Et il pouvait en faire beaucoup, et pas que des fausses. Adrian ne retint toujours pas sa main nerveuse qui avait hérité du tic de son père, autrement dit : remettre correctement les manches de sa chemise, robe, cape… bref, ses manches. Dans toutes les situations, chez les Ivanov, c’était un signe certain de profonde réflexion, culpabilité et nervosité.

      « Enfreindre la loi ? Non… oui, enfin… je ne sais pas si… je suppose que vous considérez comme tel l’acte de défense que j’ai effectué, et qui était cet impardonnable. Mais je veux dire que je ne considère pas ce geste comme illégal dans le sens où ce n’était que pour me protéger, et protéger aussi les élèves dont j’étais responsable. Je n’ai pas eu de formation pour gérer le stress de telles situations, et j’ai agi au mieux que je pouvais. allikevel du ikke tror meg så hva er poenget jeg fortelle deg alt dette . »


    Adrian sentait qu’il dérapait un peu dans ses explications. Il se justifiait comme un coupable du sortilège qu’il avait lancé… alors qu’il n’estimait pas avoir fait une faute grave. Apparemment, les Aurors avaient le droit d’utiliser des sortilèges impardonnables. Les Mangemorts s’en arrogeaient le droit. Pourquoi lui, citoyen lambda, n’en aurait il pas le droit ? Les sortilèges d’Orchideus ou du même gabarit, c’était bien mignon, mais il fallait un peu plus offensif pour se défendre. Et accessoirement se venger d’un Imperium lancé un peu avant. Adrian sentit qu’il perdait un peu de son calme. Son visage s’était durcit. Les runes se moquaient de lui, de sa faiblesse. Une laude aztèque, et il pourrait retrouver qui avait attaqué aussi bassement son esprit. Une goute de sang sur chaque laude, ce n’était pas grand-chose. Un peu de sang de licorne, de celui qui cherchait, et du sang des trois genres magiques : sang pur, sang mêlé, et né moldu. Oui, ce n’était pas grand-chose, et il était certain que ça pouvait le mener à son agresseur. Mais ce n’était pas bien. Il ne devait pas user ainsi de la magie runique. C’était bas, c’était malsain. Et tout le sang utilisé ne pouvait être que donné en sacrifice. Contre la volonté du donneur, si celui-ci n’était pas le Graphiste. Comme une lance, le mal de tête que les potions de McFly jugulaient ces derniers temps, frappa Adrian qui ferma les yeux sur le coup. Ca n’avait duré que quelques secondes. Visiblement, ses maux de tête étaient liés à la magie du sang, c’était même évident. Le Professeur de Runes tenta de ramener sa concentration sur l’Auror, fixant ses yeux marron dans ceux de son interrogateur, histoire de ne pas perdre pied une nouvelle fois. D’une voix hésitante, cette fois non plus seulement à cause de sa nervosité, mais aussi en contre coup du mal de tête fugace, Adrian demanda :

      « Est-ce ce que vous appelez une effraction alors ? Désolé si vous l’avez dit, je… j’étais un peu ailleurs. »


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MessageSujet: Re: En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable    En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable  Icon_minitimeJeu 20 Sep - 14:59

    Presque immédiatement après la question que j'avais posé et l'entame de mon discours, je remarquais qu'une certaine dose de tension semblait s'échapper de la personne toute entière d'Ivanov. La différence était physique, physiologique presque ; sa posture se relâchait presque imperceptiblement au niveau des épaules et son regard, s'il était tout aussi alerte, était pourtant en train de se relâcher lui aussi, il était moins effrayé peut être par ce que j'avais à dire. Avais je bien vu ? Je me fiais toujours à mes capacités et à mes instincts, il fallait quand même que je me base sur quelque chose pour faire mon travail, pas vrai ? J'avais cet atout et je m'en servais et en abusais même ; l'observation. Je savais bien que j'avais toujours été très observateur, toujours vif et aux aguets. A Poudlard déjà, je savais déjà beaucoup de choses sur beaucoup de gens, je voyais beaucoup de choses, des choses que personne d'autre ne voyait, j'entendais aussi beaucoup de secrets dans les couloirs, et j'avais vite appris par moi même, à l'instinct, quand quelqu'un me mentait ou au contraire quand on était honnête avec moi. Sachant que je l'étais moi même autant que possible et que je m'étais très vite avisé du fait que presque tout le monde me mentait à un moment où à un autre. Cela avait induit que je n'appréciais que peu de gens et que l'inverse était tout aussi vrai. Savoir beaucoup de choses était autant source de connaissances que d'inimitiés. J'étais assez fort dans ma tête et dans mon esprit pour tenir avec ce véritable fardeau, mais il fallait quand même préciser que j'avais toujours été solitaire et passionné de vérités. C'était en fait tous ces petits talents qui me faisaient dire maintenant qu'Ivanov était soulagé.


    Mais la question était pourquoi ? Etait ce parce qu'il était innocent et donc qu'il se sentait soulagé de ne pas être appelé pour être mis directement à Azkaban, ou était ce plutôt au contraire qu'il était coupable de quelque chose mais pas de ce dont j'avais parlé ? Est ce que sa crainte et sa tension avaient à voir avec quelque chose qui n'avait absolument rien à voir avec ce que j'avais parlé, puisque mes mots l'avaient soulagé ? Si c'était le cas, de quoi d'autre pourrait il avoir peur devant un enquêteur renommé du service des aurors du Ministère de la Magie ? L'un dans l'autre, je me sentais assez curieux pour le découvrir. Mais chaque chose en son temps. D'abord, je devais avoir les réponses aux questions que je me devais de poser à ce témoin. Assez étrangement, Ivanov me donna envie de froncer les sourcils quand il ferma les yeux, même si je n'en fis finalement rien. Je savais rester maître de moi même et de mes réactions durant un interrogatoire, c'était la base de tout. Et je remarquais d'ailleurs qu'il réentamait le même schéma physique et psychologique en se triturant les manches et ses mains. Ivanov me dit alors qu'il n'avait pas enfreint la loi, ou plutôt si, ou non, bref, il s'emmêlait totalement les pinceaux dans son histoire, perdu comme il semblait l'être. Un impardonnable ? Si je ne me maîtrisais pas si bien, je resterais bouche bée. Ce prof avait utilsié un impardonnable à Sainte Mangouste ? Les moyens de détection du ministère avaient bien entendu détecter un certain nombre des sortilèges interdits lancés ce jour là, mais comment savoir qui avait fait quoi dans un tel imbroglio ? L'homme se justifia, et je le toisais rudement.



    | Que vous le considériez comme légal ou non, tout le monde s'en fiche Mr Ivanov. Seuls les aurors ont le droit et que depuis récemment à user de ces sorts normalement interdits pour se défendre contre les mangemorts. Pourquoi nous et pas vous ? Nous sommes formés, justement. Et ça fait la différence entre une utilisation justifiée et une utilisation dangereuse. Vous avez conscience du danger encouru par vous et les personnes proches de vous à cet instant précis ? Je vais devoir garder votre baguette pour examen, Mr Ivanov. Vous n'êtes peut être pas un danger comme les mangemorts, mais on ne peut pas laisser de sorciers faire leur propre loi face au danger, sinon ce serait vite l'anarchie. |


    Ivanov était de plus en plus étrange, il semblait maintenant complètement hors de l'espace et du temps. Il semblait... A l'ouest. Il fallait ce qu'il fallait, c'était bien sûr. Mais où et comment ? Dans sa tête se devait être limpide. Il me demanda finalement un peu bénoitement si j'appelais son acte une effraction. Je décidais de le prendre au contrepied.


    | Vous avez semblez surpris quand vous m'avez entendu parler de Ste Mangouste, voire soulagé. Pourquoi? |
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MessageSujet: Re: En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable    En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable  Icon_minitimeVen 21 Sep - 11:19

      | Vous avez semblez surpris quand vous m'avez entendu parler de Ste Mangouste, voire soulagé. Pourquoi?[/b] |


    Adrian regarda, interloqué, l’Auror qui était devant lui. Il ne lui avait visiblement pas répondu, ou plutôt il avait choisi de ne pas lui répondre pour être de nouveau celui qui posait les questions. Le Norvégien se concentra pour se souvenir de ce qu’avait dit l’Auror, mais rien de bien probant ne lui revint. Enfin… si, comme il avait entendu sans écouter, des bribes étaient restées dans sa mémoire immédiate. Quelque chose par rapport à sa baguette. Comme quoi il devait la laisser pour un examen. C’était bien gênant, dans le sens où la baguette magique finissait par devenir une part intégrante du sorcier, mais aux yeux du Graphiste qui ne l’utilisait que parfois dans son travail, ça revenait à aller se faire faire une prise de sang ou un examen quelconque. Non, aucun problème de ce côté-là. Quelque chose aussi par rapport à l’usage des impardonnables. De la légalité. De droit qu’il avait de les utiliser… Mais ça, pour le moment, ce n’était rien. En revanche, c’étaient les insinuations de Maugrey qui le dérangeaient. Ce ne devait pas être des insinuations volontaires ou quoique ce soit, mais Adrian avait la désagréable impression de n’être qu’un livre ouvert pour l’Auror et ce n’était pas vraiment plaisant. Ni habituel. Mais c’était surtout accentué par la nervosité et la fatigue du Norvégien qui détacha son regard de l’auror. Tout en levant les yeux au ciel, il redit avec une certaine… exaspération pas vraiment voulue, mais qui montrait clairement qu’il avait l’impression de se répéter.

      « Je vous l’ai déjà dit…


    Adrian déglutit, et essaya d’être le plus clair possible. Il avait envie d’être loin d’ici. Et les runes de Sang aussi d’ailleurs. Elles allaient se montrer plus agressives si Maugrey farfouillait de ce côté-là. Pour le moment aucun risque de toute manière : la Magie Noire était vaste, très vaste, et sa branche runique méconnue, dans le sens où les runes elles-mêmes l’étaient. Et qui pouvait supposer que lui, Adrian Michaeles Ivanov, professeur de son état, puisse s’y intéresser ? Rien, ou plutôt presque rien puisque sa scolarité à Durmstrang l’avait préparé à une approche pratique des arts sombres. Mais bon, Maugrey ne risquait vraiment pas de fouiller de ce côté. Adrian l’espérait fortement, parce qu’il n’en avait pas vraiment encore. Il soupira en terminant sa phrase :

      … j’ai un passé judiciaire. Je ne vois pas en quoi ce serait surprenant que je sois soulagé de voir que ça n’entre pas en jeu dans… votre… je ne sais pas comment appeler ça… enquête ? »


    Ce n’était pas très bon ça. Adrian commençait à s’échauffer un peu. Non, plus que cela, il commençait à s’énerver. Non, ce n’était pas lui qui s’énervait, c’étaient une réaction défensive, un grignotage de sa patience. Ce n’était rien pour le moment. Oh, il se savait assez impulsif et agressif lorsqu’il se sentait acculé, mais avoir touché à la magie noire avait renforcé ce trait de son caractère. Mais il contrôlait, il avait toujours tout contrôlé ou presque. Il était l’un des plus brillants Graphistes d’Angleterre non ? Si quelqu’un pouvait passer au dessus de l’influence des Runes de Sang, ce devait être lui. Il fallait que ça le soit de toute manière, parce que sinon il ne risquait pas de faire long feu… Adrian sourit pour décrisper son visage qui menaçait d’échapper à son contrôle, comme son calme. D’ailleurs, sa respiration s’était un peu accélérée, et inconsciemment sa main droite était partie vers sa baguette. Il fallait qu’il se calme. Maugrey ne le menaçait pas non ? Et puis, ça ne risquait que d’envenimer les choses, ce qui n’était une bonne idée. Il fallait qu’il se recentre sur ce qui était vraiment important. Adrian ralentit artificiellement sa respiration. Technique de méditation pour gérer la colère et l’impulsivité.

      « Ecoutez, je suis quoi là ? Un témoin, un suspect, un… coupable ?, Adrian inspira lentement et regarda Maugrey droit dans les yeux, « Pour le doloris, je… j’ai étudié à Durmstrang, on nous prépare à l’emploi de sortilèges sombres, je sais quels effets ils peuvent avoir sur un sorcier lambda. Ce n’était pas comme si j’avais agi pour le plaisir : j’avais des élèves à protéger, et je ne pouvais pas le faire à coup d’orchideus. Lorsqu’on nous envoie des imperium ou des sorts encore plus sombres,… enfin… je n’ai pas onze ans ! Je sais me contrôler, j’ai eu un Optimal à mon ASPIC de Théories et Histoire des Arts Sombres. Je… »


    Adrian s’aperçut qu’il avait serré les poings et s’était presque levé. Bon sang, il devait se contrôler et se calmer. Parce que là, sincèrement, s’il était auror, il se mettrait à Azkaban sans vraiment d’hésitation. Mais bon sang, il n’était PAS un danger public ! Il était… il était lui quoi ! Adrian se rassit et ferma un instant les yeux, chassant les runes offensives qui dansaient autour de lui. Ce serait tellement… facile. Trop facile. Trop accessible. Et dire qu’il voulait juste faire comprendre à l’Auror qu’il n’était pas dangereux et qu’il savait ce qu’il faisait… Adrian était parfaitement conscient que c’était mal barré…

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MessageSujet: Re: En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable    En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable  Icon_minitimeVen 28 Sep - 8:59

[Oui ne t'en fais pas, si je suis plus long à répondre à ce rp qu'à d'autres, c'est que j'ai toujours plus de mal avec mes persos « secondaires », tes rps sont très bien]


    Comme toujours avec un suspect interrogé, celui ci avait l'impression de se répéter. De fait, j'avais appris avec le temps qu'il ne s'agissait pas réellement de mauvaise volonté, qu'il ne s'agissait pas d'un blocage conscient. Il s'agissait plutôt d'une impression systématique de redite ; la personne interrogée lâchait textuellement une partie de ses informations mais puisque cela formait un tout cohérent avec les données dont il disposait dans son esprit, l'individu avait toujours l'impression d'avoir tout dit, ou pensait que les premières informations lâchées permettaient à l'enquêteur de faire ses propres réflexions et d'aboutir immédiatement à ses conclusions. A cela s'ajoutait sans aucun doute le stress, la peur de trop en dire, plus que ce que l'enquêteur n'en demandait au final. Avec la clé bien issue de notre socialisation individualiste, qui était la peur de laisser trop accéder à un étranger à sa propre intimité. Ce que je pouvais comprendre, mais je savais aussi d'expérience que mon travail d'auror ne se satisfaisait pas clairement d'impressions, d'ébauches de demies vérités. Je devais aller en profondeur, tout arracher à cet enseignant dont je devais tirer les vers du nez pour avancer dans mon travail. Peut être que tant de zèle n'était qu'assez peu commun même dans le cadre de cette profession. Peut être que ma réputation de véritable bouledogue qui ne lâchait jamais rien n'était en rien usurpée. Je n'en savais rien. Je faisais ce pourquoi j'étais fait, et cela me suffisait. Ma conscience professionnelle était suffisamment nourrie, quoiqu'il en soit. L'homme commençait à être poussé dans ses retranchements, et ma prise de notes magiques soulignait bien son ton et soulignais ses termes. Il commençait à se sentir sur la défensive, et perdait le contrôle sur ce qu'il disait. Il ne comprenait pas que je sois surpris. Sauf que je ne l'étais pas vraiment, et je ne lui avais rien dit en ce sens vis à vis de son passé judiciaire, puisque j'ignorais ce qu'il en était avant cette conversation.


    | Oui, chez les moldus. Mais je ne suis pas là pour vous juger en fonction des lois moldues mais sorcières. D'après ce que vous me dites, vous avez eu quelques... soucis en Norvège. Dans le détail, qu'est ce que ça donnait ? Vous comprenez bien sûr, que je me dois d'établir un véritable tour d'horizon de la question pour savoir ce qui est important pour nous et ce qui ne l'est pas. |


    Je lui niais donc tout droit de se défendre et de me cacher des choses. J'avais même le droit légal d'aller beaucoup plus loin dans les faits et dans la procédure administrative, mais je devais bien aller dans le sens du ministère. Tout savoir sur tout le monde aidait. Je devais bien avouer que tous les aspects triviaux de l'existence d'Ivanov ne m'intéressaient pas en tant que tels, mais cela pouvait éclairer un éventuel jugement à venir sur ses actions à Ste Mangouste. Quoiqu'il en soit, je me devais de continuer dans la ligne que je m'étais tracé tout seul, de sorte à garder une certaine cohérence dans mon propos, même si celle ci n'était pas toujours des plus évidentes aux yeux de la personne qui était interrogée. Je remarquais d'ailleurs, que l'impatience et la colère d'Ivanov semblaient aller en s'accroissant, ce qui n'était assurément pas bon signe du tout. J'espérais cela dit, que les choses allaient rester sous contrôle. Sinon, je me ferais un plaisir de le livrer à la brigade magique. Oui, Ivanov s'énervait et s'impatientait. Je lui jetais un regard froid et autoritaire, ma voix était toujours calme, sereine, mais non moins pleine de menaces implicites.


    | Veuillez vous calmer, Mr Ivanov. Vous ne désirez pas vous emporter dans la situation présente, n'est ce pas ? Oui, je comprends votre position. Entre nous, le ministère l'approuverait secrètement. Mais moi de mon côté, vous avez enfreint la loi, je dois le rapporter et le signaler. Aux autorités compétentes après de tirer leurs propres conclusions, moi je fais mon travail, qui est de protéger les gens et de faire respecter la loi. Dans l'affaire qui nous occupe le plus, vous êtes témoin. Vous allez donc me raconter tout ce que vous avez vu, fait ou dit ce jour là. D'avant l'attaque à ce qu'il s'est passé juste après. Et sans rien omettre. Je vous écoute. |
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MessageSujet: Re: En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable    En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable  Icon_minitimeMer 3 Oct - 19:41

      | Veuillez vous calmer, Mr Ivanov. Vous ne désirez pas vous emporter dans la situation présente, n'est ce pas ? Oui, je comprends votre position. Entre nous, le ministère l'approuverait secrètement. Mais moi de mon côté, vous avez enfreint la loi, je dois le rapporter et le signaler. Aux autorités compétentes après de tirer leurs propres conclusions, moi je fais mon travail, qui est de protéger les gens et de faire respecter la loi. Dans l'affaire qui nous occupe le plus, vous êtes témoin. Vous allez donc me raconter tout ce que vous avez vu, fait ou dit ce jour là. D'avant l'attaque à ce qu'il s'est passé juste après. Et sans rien omettre. Je vous écoute. |


    Adrian s’était rassis, pas vraiment calmé mais convaincu que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Il pianotait maintenant sur la table, sachant pertinemment qu’il était au final inutile de cacher sa nervosité parce qu’il en était incapable. Ses multiples réflexes le trahissaient, quoique fassent ses gentilles petites mains, alors autant les laisser gigoter tranquille. Il essayait de remettre de l’ordre dans ses pensées, histoire de finir l’entretien sans trop de dommages, que ce soit pour sa réputation, son casier, son emploi… en bref finalement : sa vie sorcière. Sainte Mangouste… les souvenirs se mélangeaient confusément, et sans le vouloir, à l’instinct allons nous dire, il forma quelques runes celtiques sur la mémoire avec ses doigts de la main droite, celle qui arborait encore la plaie de son utilisation des runes de sang. D’ailleurs, la plaie suintait, il le sentait. D’un coup, son esprit devint plus clair et toutes traces de ses mots de tête partirent en fumée, s’évaporant comme le bonheur devant un détraqueur. En écho à cette réaction, Adrian sentit la fatigue déjà présente s’accentuer mais ce n’était pas grand-chose à payer. Les souvenirs de fin septembre étaient à présent plus nets dans son esprit. La loi des Graphistes interdisant à ceux-ci l’utilisation des runes pour leur usage personnel n’effleura pas un instant la conscience du Norvégien qui commença à expliquer, à résumer plutôt, ce qu’il s’était passé cet… hum… après midi là.

      « J’étais à Sainte Mangouste pour désartibulation donc, suite à un transplannage avorté entre Pré-au-Lard et Londres. J’avais été admis la veille, et je venais de reprendre conscience je crois. Ou juste de me réveiller en fait. Mais bon, ce n’est pas important. Bref, je rédigeais un rapport sur les recherches de liens entre les runes Sumériennes et les runes Bretonnes quand j’ai commencé à entendre des cris. Je suis donc sorti, ma jambe avait une nuit de soin derrière elle donc je pouvais clopiner, et j’ai tracé un pentacle runique hébraïque, celui avec la variation sur la cinquième pointe qui associe Algiz plus que les autres runes concernées. Je veux dire que dans un pentacle runique normal, les contours de sel et la laude dessinée agit en elle-même. Dans le pentacle hébraïque, on associé au pentacle habituel une courte incantation en hébreu qui demande en plus l’aide de deux autres runes, Algiz étant renforcé par la variation de la cinquième pointe, qui est un peu amollie pour qu’Algiz y prenne ses appuis, et… »


    Adrian se mordilla la lèvre. Son esprit était tellement clair qu’il se perdait dans des détails plus que techniques à propos des différents pentacles qui existaient dans le monde runique. Le pentacle sumérien d’ailleurs, celui là même donc parlait, en partie, le rapport qu’il étudiait le jour de l’attaque, lui était encore obscur et totalement abscond. Mais bon, il fallait se recentrer sur le principal : ce qu’il s’était passé ensuite. Le Norvégien se passa une main nerveuse dans les cheveux, hésitant entre poursuivre directement et s’excuser au passage. Il ferma les yeux un instant. Après le pentacle, que c’était il passait déjà ? Un expulso, un doloris, un bombarda, un imperium, un confrigo, un protego… Trop de sorts au final, qui passaient de partout, l’avaient frôlé, l’avaient touché, l’avaient soumis d’une manière bien plus sournoise au final que les runes de sang. Oui, pour Adrian, l’Imperium était bien plus détestable que la magie noire et son influence sur le Graphiste. L’Imperium pouvait nous faire faire des choses auxquelles on ne voulait même pas penser. L’Imperium, c’était la décadence, la dépravation, l’esclavage à son plus haut niveau, tout comme l’était l’avada kedavra pour la mort, et le doloris pour la douleur. C’était l’incarnation en sortilège de l’esclavage et de la soumission. Le simple fait d’y penser fit frémir le professeur de Runes qui se reprit, un peu :

      « Bref, je doute que vous faisiez grand cas de mes précisions runiques. Toujours fut-il que c’est à cet instant qu’un premier mangemort m’a attaqué. Il y a eu un échange de nombreux sortilèges, si vous voulez le détail, confrigo, expulso et protego de mon côté, imperium et doloris de l’autre, le premier impardonnable venant d’un deuxième mangemort qui était arrivé entre temps. J’ai ensuite été sous imperium pendant un temps, jusqu’à ce que Miss Lundy ne déstabilise le mangemort. C’est à partir de là que les souvenirs commencent à être flou à dire vrai… »


    Mensonge. Bien sûr. L’assemblage de Peorth et d’As, les deux runes qu’Adrian avait appelées à l’aide un peu plus tôt, jouait parfaitement son rôle pour raviver les souvenirs et éclaircir l’esprit. Ce n’était qu’une petite incantation, même pas formulée en une phrase pour vous dire sa faiblesse, mais associée au sang elle avait fait l’effet d’un coup de fouet au professeur. Mais il n’allait quand même pas expliquer cette rage et cette volonté de meurtre qu’il avait eu dès sa libération. L’Impérium… à coup sûr le sortilège qu’il haïssait le plus. Et sa récente, à l’époque, utilisation des runes de sang avait exacerbé cette colère qu’il avait pourtant appris à maîtriser des années et des années plus tôt. Adrian ne regrettait pas son geste, mais il était vrai qu’il n’avait rien de solide qui puisse le justifier, en dehors du fait qu’il avait définitivement mis hors d’état de nuire l’un des deux mangemorts, l’autre était sous des décombres. Mais le véritable moteur du sortilège, Adrian ne se leurrait pas, c’était belle et bien la vengeance et la colère. La haine à son acmé. A son paroxysme. Et utiliser en pensée toute sa panoplie de termes savants n’allait rien y changer, c’était certain.

      « Je sais juste que ma blessure s’est réouverte, j’ai lancé le doloris qui a mis l’un des mangemorts hors d’état de nuire le temps que j’évacue vers le rez-de-chaussée les élèves qui m’avaient rejoints. Et ensuite, je me suis évanoui, lorsqu’un des aurors m’a évacué vers le Ministère. »


    Bien sûr, lorsqu’on comparait sa longue explication sur le pentacle utilisé et le plus que résumé par lequel il avait achevé son récit, on sentait bien qu’Adrian préférait s’étaler sur ses connaissances et sa passion, plutôt que sur un épisode qui l’avait laissé hospitalisé pendant plus d’une semaine et demi après ça, et affaibli physiquement et magiquement en conséquence encore maintenant. Ce qui expliquait aussi son utilisation de plus en plus courant des runes de sang lorsqu’il devait incanter quelques défenses avec d’autres Graphistes dans de vieilles pyramides d’Egypte, comme il avait eu à le faire il y a deux jours. Un travail habituel en collaboration avec des Briseurs de Sorts qui voulaient refermer un passage risqué. Il suffisait de s’appuyer sur les laudes déjà gravées dans les pierres, et d’incanter en copte ou une autre langue d’Egypte Ancienne qu’il maîtrisait suffisamment.
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MessageSujet: Re: En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable    En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable  Icon_minitimeJeu 25 Oct - 8:54

[désolé pour ce retard oO]


    Le ton que j'avais employé était sans appel. J'attendais une réponse, et je n'allais pas l'attendre toute la journée. En fait si, je mentais en disant cela, car j'étais quelqu'un d'assez patient quand les circonstances l'exigeaient. Un vrai fauve en cage quand j'attendais de passer à l'action, mais j'étais capable de dévoiler des trésors de patience quand j'étais en train d'interroger quelu'un. J'avais bien conscience que c'était un travail de longue haleine, que l'on n'obtenait rien sans patience. Parfois, les suspects devaient mariner des heures, voire des jours durant pour parler. Certains même, ne le faisaient jamais mais on ne le découvrait toujours qu'assez tard. Comme avec Badenov. J'avais été persuadé qu'on pourrait passer outre son sortilège exécuté à la va vite, mais les choses s'étaient rapidement compliquées. On avait appris que le blocage mental n'était plus magiquement contournable, et qu'il y avait de fortes chances pour que les effets du sortilège soient permanents. La deveine pas croyable... Mais outre ces coups du sort, il fallait préciser que plus rarement encore, il y avait des types, de vrais durs, qui gardaient la bouche fermée tout du long et qu'aucune stratégie ne fonctionnait pour les faire parler. Ni les menaces physiques ni les menaces psychiques comme les menaces de représailles ne fonctionnaient, ni la peur de la loi et l'envie de la conciliation et de la coopération ne fonctionnaient. Certains restaient durs et insensibles comme des rocs, alors qu'on ne savait tout simplement pas assez de choses sur eux pour réellement faire bouger les choses. Quand on ne connaissait pas le petit declic qui permettait de tout bouleverser, on n'arrivait parfois à rien. C'était rare et frustrant, mais ça arrivait quand même. Inutile de préciser que les choses continuaient de piétiner en parlant des mangemorts. Ivanov, se mit à table pour me dire ce qu'il savait, ce qu'il avait fait et ce qu'il s'était passé autour de lui. Je renouvelais l'enchantement de mon calepin et de mon crayon pour retranscrire l'intégralité de son témoignage, et sitôt celui ci commencé, le crayon se mit à gratter à toute vitesse pour suivre le débit de paroles du professeur de Poudlard. Sa présence à Ste Mangouste semblait tenir du plus grand des hasards, surtout que je pouvais vérifier sur les registres de l'hopital, du moins ceux qui avaient été sauvés de l'incendie magique provoqué par Voldemort. Je laissais continuer le professeur un bon moment avant de finalement lever la main. Je pensais que c'était pas plus mal d'avoir un certain nombre de détails, mais je n'avais pas besoin d'en savoir autant sur ce que le professeur était précisément en train de faire au moment de l'attaque des mangemorts.


    | Je n'ai pas besoin d'autant de détails sur le rapport que vous étiez en train de rédiger, je veux de la précision sur les évènements tels que vous les avais vécus, mais pas sur votre travail en lui même. Si jamais j'aurais des questions à ce sujet, je vous relancerais de moi même. |


    Je le laissais reprendre le fil de ses pensées alors qu'à la gêne qu'il marquait physiquement sa gêne. Je ne savais pas s'il allait reprendre de lui même mais je lui en laissais en tous cas l'opportunité, de sorte à pouvoir éviter de trop le brusquer et le porter à la confusion. Il reprit finalement Ivanov, en me parlant de ce mangemort qui l'avait attaqué. Vu qu'il n'y avait pas de cassure entre son travail et l'attaque, j'en déduisais que le professeur avait été surpris, et n'avait pas été prévenu de l'attaque. Intérieurement, j'étais confus. On savait déjà que les protections de l'hopital n'avaient pas fonctionné et les paroles du professeur semblaient aller en me le confirmant. Je ne comprenais pas comment c'était possible, mais je devais continuer de bétonner mon rapport pour qu'on puisse renouer tous les fils des différents événements survenus ce jour là. Je continuais donc de l'écouter, et Ivanov en vint à me parler des sortilèges qui avaient été échangés durant ce duel. Je décidais de relever de suite mes questions alors qu'il faisait finalement une petite pause.


    | Vous étiez trop concentré dans votre travail pour faire attention au début de l'attaque, ou alors le mangemort est arrivé totalement par surprise ? Comme ça s'est passé, il y a eu du bruit avant ? Et qu'avez vous dû faire sous impérium? |


    Là, c'était important. Cela me permettrait de mieux savoir ce qu'il s'était passé à cet étage durant le laps de temps où le ministère n'était pas encore arrivé en force. Cela dit, le professeur passa en vitesse sur le reste de son récit.


    | Que s'est il passé pour vous quand vous avez évacué les élèves au rez de chaussée ? Qui était avec vous? |
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MessageSujet: Re: En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable    En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable  Icon_minitimeVen 26 Oct - 20:38

      | Que s'est il passé pour vous quand vous avez évacué les élèves au rez de chaussée ? Qui était avec vous? |


    Adrian avait à peine arrêté de parler que Maugrey le relançait par cette question. Lorsqu’il avait évacué les élèves au rez-de-chaussée ? Bonne question. Adrian inspira lentement. Que s’était il passé ? Et bien… Ce n’était pas compliqué. Le tout était de formuler pour éloigner de lui toutes les charges possibles, parce qu’il était au moment de l’évacuation des élèves, responsable du fils aîné des Lundy, celui là même qui avait disparu pendant l’attaque. C’était en fait le deuxième moment délicat du témoignage que donnait le professeur de Runes. Parce qu’il avait eu sous sa responsabilité trois élèves et que seules les deux filles étaient arrivées à bon port visiblement. Adrian laissa ses doigts pianoter nerveusement sur la table. Il n’avait pas réussi à protéger ses élèves. Il n’avait pas réussi à protéger efficacement le jeune Lundy. Or, il en était responsable. Adrian ne regardait plus aussi fixement et fermement l’Auror dans les yeux. Au contraire, son regard partit vers le mur situé juste derrière. Il fallait bien qu’il commence à parler, mais Adrian ne savait pas trop quoi dire… ou plutôt par où commencer… Il songea à ce qu’avait dit Maugrey, avait qu’il ne reprenne son témoignage.

      « Je ne suis pas le moins du monde téméraire, et j’avais pris le temps d’établir le pentacle hébraïque, mais le temps que je le fasse, l’autre mangemort avait rejoint notre étage et j’ai été pris entre deux feux. Sous impérium, je n’ai pas eu le temps de faire grand-chose. Le mangemort, qui était jeune vu sa voix, m’a demandé d’être son bouclier humain, et il a maladroitement rafistolé ma jambe pour que je puisse me déplacer. Je… »


    Adrian voulait vite passer sur le sujet, n’étant jamais à l’aise lorsqu’il devait s’attarder sur une période de sa vie pendant laquelle il avait été… faible. Il avait hérité ça d’Alexei Ivanov, son père, qui tout comme lui affichait en société l’image d’un homme que rien n’atteignait. Un bloc de marbre, aussi insaisissable que le plus lisse des murs, aussi résistant que le plus pur des diamants. Même si le professeur allait bientôt avoir trente ans, il ne cessait de vouloir ressembler à celui qui avait incarné pour lui la perfection du point de vue réussite magique, familiale et sociale. Mais… Adrian n’était pas aussi fort que son père, loin de là. Il n’avait pas cette assurance, et sa nervosité apparaissait par de multiples tics qui, s’ils étaient aussi l’apanage d’Alexei, étaient bien moins contrôlés par le fils. Reprenant son récit, Adrian reposa son regard sur ses doigts, avant d’avoir l’impression d’agir comme un enfant pris en faute ; aussitôt il déplaça ses yeux chocolat en direction du mur, à nouveau, sentant ses positions trop fragiles pour qu’il fixe l’Auror Maugrey dans les yeux.

      « c’est lorsque Miss Lundy m’a libéré de l’imperium en faisant s’écrouler le plafond, et en réouvrant ma blessure, que Miss Tetlan et Monsieur Lundy nous ont rejoint à leurs tours. Aussitôt, j’ai pris conscience que j’avais les deux enfants de la Ministre sous ma responsabilité, et que je n’étais pas physiquement en état de les protéger efficacement. J’ai donc choisi de les évacuer par les escaliers que j’ai changés en toboggan afin d’accélérer la descente. J’ai aussi fait une incantation primaire pour donner à Miss Lundy, la seule à suivre mon cours de Runes, de quoi se défendre et je les ai fait partir par les escaliers. Lorsque j’ai voulu les rejoindre, j’ai… »


    Adrian s’interrompit une nouvelle fois. Se passant une main nerveuse sur la cicatrice qu’il avait à sa jambe, et que les médicomages n’avaient pas réussi à faire disparaître, il repensa au moment ou il avait fait explosé la, les ?, statue(s ?) que lui avait envoyé le plus jeune des deux Mangemorts. Il avait à cet instant de nouveau perdu son calme, mais cette fois ci ce n’était plus la haine ou la colère, c’étaient principalement les Runes de Sang qu’il avait utilisées abondamment et la fatigue qui lui avaient fait perdre ses moyens. Sa magie n’avait jamais été plus puissante qu’à cet instant, même s’il n’avait pas pu rejoindre les élèves après coup, sa jambe refusant définitivement de le porter, et le bâtiment se remplissant de fumée. Adrian reporta son regard sur Maugrey finalement, pour rajouter d’une voix qu’il voulut ferme et déterminée :

      « Je sais ce que vous allez me dire : je n’aurai pas du les lâcher d’une baguette, et les avoir fait descendre dans cet escalier sans les suivre tout de suite après était stupide. Mais sur le moment, il m’avait semblé plus logique d’éliminer définitivement la menace que représentaient les deux mangemorts qui s’étaient remis sur pied entre temps. J’ai… je ne sais plus ce qu’il s’est passé après. Juste que les secours sont arrivés lorsque j’essayai d’arrêter l’hémorragie. Je me suis évanouis à mon arrivée au Ministère, après le transplannage d’escorte. »


    Adrian entendait bien faire comprendre à Maugrey que si une telle attaque se reproduisait, il n’agirait pas de la même manière. Bien sûr, il était certain qu’il userait de sortilèges bien plus impardonnables qu’un destructum, et sans le moindre remord, mais il était aussi certain qu’il ferait transplanner ses élèves dès le début de l’attaque. Il ne voulait pas de nouveaux morts, comme lors de ce maudit bal de Noël, ou de nouvelles disparitions comme plus récemment. Non. Il ne fallait pas que ça se reproduise. Oh, Adrian avait bien songé à démissionner puisqu’il n’était pas apte à protéger ses élèves, mais Poudlard était le meilleur endroit pour qu’il puisse s’améliorer dans son utilisation des Runes de Sang. Et lorsqu’il les maîtrisera complètement, il sera bien plus puissant qu’actuellement. Les élèves sous sa responsabilité ne risqueront plus rien. Adrian s’en fit intérieurement la promesse. Il ne voulait pas d’un nouveau Ste Mangouste, son orgueil ne pourrait le tolérer.
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MessageSujet: Re: En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable    En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable  Icon_minitimeMar 13 Nov - 13:44

    J'essayais de tout savoir, littéralement. Je ne voulais passer à côté d'aucun menu détail, parce que je savais justement que c'étaient ces choses là qui étaient souvent les plus parlantes à propos d'une situation, et je savais aussi que l'on ne pouvait rien négliger. Ni maintenant, ni jamais. En tant qu'aurors nous avions des responsabilités, et j'avais l'impression que celles ci se faisaient de plus en plus pesantes au fil du temps. Autrefois nous ne pourchassions qu'occasionnellement de grands criminels, la majorité de notre travail était après tout de retrouver les contrevenants à la loi, ceux qui s'intéressaient de trop près aux livres interdits ou qui se mettaient à faire des rituels dangereux. Je ne dis pas que notre vie était paisible, elle n'avait jamais cessé d'être dangereuse. Mais auparavant, il n'y avait pas dehors toute une floppée de types qui voulaient notre peau. Pire encore, le danger était cette fois terrible. Il ne s'agissait plus de quelques inconnus aux pouvoirs aléatoires qui voulaient gagner en puissance et réaliser leurs pitoyables rêves de grandeur et tout ce qui s'ensuivait ; ces gens là n'avait jamais menacé la cohésion sociale en aucune manière. Bien entendu, il y avait toujours eu des gens plus dangereux que d'autres, mais dans l'ensemble, ces gens là n'ont jamais menacé que quelques vies en plus de la leur, ce qui était d'ailleurs le cas le plus répandu. Non, désormais, le groupe auquel nous avions affaire était large, bien organisé et bien dirigé, et ne visait pas de devenir riche, ou d'avoir les femmes à leurs pieds, ce groupe visait la destabilisation de la société toute entière, à grand renforts de purges anti moldues et anti sangs mêlés, dans le but de saccager tout ce que la société avait construit au fil des siècles. C'était totalement hors de question bien sûr, mais ça, c'était la raison de la guerre en cours après tout. Encore un silence, alors que l'homme tardait à me dire enfin ce qu'il s'était précisément passé à cet instant précis que j'avais relevé. Il m'avoua alors qu'il avait été sous impérium certes, mais aussi qu'il avait servi de bouclier humain. Ces satanés mangemorts ne reculaient donc devant rien, les sales crapules ! Un mangemort jeune ? Le détail m'interessa bien entendu au plus haut point je ne pouvais pas le nier, d'autant plus que nous avions assez peu d'indications même évasives sur l'identité de chacun d'entre eux.


    | Continuez, donnez moi des détails sur ces mangemorts. Leur taille, un ordre d'idées pour leur âge, n'importe quel signe distinctif aussi... Tout ce qui vous vient à l'esprit quand vous repensez à ces évènements, je le prendrai bien volontiers. |


    Je remarquais que l'homme évitait toujours mon regard, comme s'il était gêné que je le fixe. Une technique d'interrogatoire comme les autres, là dessus rien à redire il fallait toujours cuisiner un peu le témoin pour qu'il déballe tout. Il fallait qu'il en vienne même à penser que même s'il cachait la vérité ou déformait les faits, ça lui retomberait dessus plus tard quand je découvrirai malgré tout la vérité. Je savais bien que c'était parfois un leurre pour moi d'adopter cette attitude ; ça ne marchait pas tout le temps, et pas sur tout le monde. C'était un fait. Mais pour le moment, je ne me plaignais pas de la réussite rencontrée avec Ivanov, il semblait être finalement assez impressionnable quand on ne se laissait pas démonter par tout son jargon d'adepte des runes. Il reprit la parole pour me dire que c'était la fille de la ministre qui l'avait sauvé de l'impérium, non sans occasionner des dégâts collatéraux assez importants. Elle semblait assez … forte, le moins que l'on puisse dire, d'après la description de son professeur. Comme sa mère. Ainsi, c'était donc lui qui avait changé les escaliers en toboggan, mettant par terre toute une méticuleuse procédure de protection qui n'avait jamais porté ses fruits ? Personne n'avait pu rejoindre les issues de secours, parce que plus personne n'était vivant parmi ceux qui connaissaient les couloirs dissimulés. Autant de préparations minitieuses pour rien... Je voyais du coin de l'oeil que le professeur semblait se toucher quelque chose. Probablement la marque de la blessure ce jour là ? J'en étais pour le coup réduit à des spéculations. D'ailleurs, il reprit en me regardant cette fois ci, pour se défendre de ses choix.


    | Ce n'est pas à moi de juger ce que vous avez fait. Cependant, vous expliquez que vous vouliez supprimer les menaces les plus immédiates, comment vous y êtes vous pris, concrètement ? Ensuite, vous pourrez partir. J'ai tout ce qu'il me faut, sauf sur ce point précis. |
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MessageSujet: Re: En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable    En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable  Icon_minitimeMer 21 Nov - 10:55

      | Ce n'est pas à moi de juger ce que vous avez fait. Cependant, vous expliquez que vous vouliez supprimer les menaces les plus immédiates, comment vous y êtes vous pris, concrètement ? Ensuite, vous pourrez partir. J'ai tout ce qu'il me faut, sauf sur ce point précis. |


    Adrian se détendit à ces mots. Une dernière question, qui n’abordait aucun sujet sensible. Il avait utilisé un sortilège parfaitement légal, dans une situation qui l’exigeait et il l’avait parfaitement réussi en plus. C’était parfait. Et en plus, Maugrey ne fouillait pas du côté des Runes, peut être parce qu’il n’était pas formé à cette partie de la magie noire, et ne risquait rien de découvrir. Adrian repensa à la question qu’il avait sautée un peu plus tôt sur la description des mangemorts. Comment les décrire ? Adrian n’avait de souvenirs précis que la voix du mangemort prononçant distinctement « imperius ». Le professeur d’étude des runes frissonna sur son siège. Cette voix, il la connaissait, il en était sûr. Impossible de mettre un nom dessus. Mais il avait déjà rencontré l’homme. Quant à l’autre mangemort, le Norvégien n’arrivait pas à le décrire. Il pouvait toujours faire de nouveau appel aux runes pour s’éclaircir l’esprit, mais il avait peur d’attirer l’attention sur son utilisation de la magie runique. Adrian ne savait pas qu’elles étaient les connaissances de l’Auror sur le sujet, et s’il avait étudié le serment que prononçaient les Graphistes lorsqu’ils terminaient leurs études, sur le fait de ne jamais utiliser les runes pour son bien être personnel. Le Norvégien l’avait enfreint régulièrement depuis qu’il l’avait prononcé. A dire vrai, il ne devait pas l’avoir tenu plus de trois semaines. Et encore. Il s’était retenu le temps du voyage entre Darwin et Londres, et le temps de prendre ses marques dans les bureaux du Ministère qui étaient octroyés aux Graphistes en activités. Mais là n’était pas le sujet de la conversation. Il était temps de répondre aux questions de l’Auror pour fuir au plus vite dans toute la dignité d’un Ivanov, et accessoirement ne pas lui rappeler de prendre la baguette du Norvégien. Adrian espérait que Maugrey avait oublié, ou ne jugeait plus utile, d’en venir à cette extrémité. Même un contrôle de baguette n’était pas souhaitable. Parce qu’Adrian n’utilisait que peu souvent ce qui était devenu au fil des années une extension de son bras, autrement que transformé en Ristir pour graver des runes, conventionnelles ou sanguines. Mais bon.

      « J’ai sauté votre question sur la description des Mangemorts. A dire vrai, je ne saurais pas vous les décrire précisément, leur maudite cape remplissant bien son office. Ils faisaient à peu près ma taille, et d’après leur voix, il y en avait un plus âgé que moi, un plus jeune. Deux voix masculines. Je dois aussi vous dire que celui qui m’a lancé un impérium, je le connais. Enfin, sa voix me dit quelque chose, et je suis certain de l’avoir rencontré quelque part. Mais impossible de vous en dire plus, j’ai cherché en vain de mon côté. »


    Adrian s’interrompit avant de dire une bêtise. Il avait cherché… pour se venger. La vengeance, le Norvégien ne l’avait jamais considérée sérieusement auparavant parce qu’il n’en avait jamais eu besoin. A Durmstrang, il évitait de se frotter à plus fort que lui, et attaquait les plus faibles, ne risquant ainsi jamais de se faire mettre au tapis et de voir son orgueil meurtri par une défaite. Depuis Darwin, il ne s’était pas mis en position d’être humilié. S’il était outré par le comportement des autres Graphistes et leur morgue face à lui, ce n’était pas de la vengeance qu’il ruminait mais bel et bien de l’ambition. Il voulait leur montrer qu’il n’était pas sorti dans les premiers de Darwin pour rien. Ce n’était pas de la vengeance, c’était une œuvre de charité que de leur montrer qu’ils se leurraient. Mais en ce qui concernait le jeune qui l’avait agressé… Adrian ne savait pas exactement ce qu’il pourrait faire s’il l’avait à sa merci. Se venger. Oui… une douce vengeance. Un imperium qui lui briserait toutes ses défenses méticuleusement, mettant son esprit en charpie. Puis un doloris pour lui faire perdre la raison. Et un avada kedavra pour abréger ses souffrances. Le Norvégien secoua mentalement la tête pour chasser ces pensées qui ne lui ressemblaient pas. Il avait refoulé sa violence des années plus tôt. Célise y avait largement contribué lorsqu’il avait failli rechuter en Angleterre. Elle avait fait de lui un homme doux comme un agneau. Lui. Mais Célise n’était plus là, et les Runes de sang le pressaient de se venger, pour laver son honneur qui avait été bien mis à mal. Adrian déglutit péniblement, tout à ses pensées. Et tenta de se reconcentrer sur la discussion. Une dernière question, oui, bien sûr. Qui était… quelle était la question déjà ? Ah oui, le sortilège !

      « Pour les menaces les plus immédiates… A dire vrai, l’un des deux mangemorts s’était remis plus rapidement que ce que j’escomptais et avait envoyé deux statues dans notre direction. Je les ai détruites d’un destructum tout simplement, en me mettant devant les escaliers si je ratais mon sortilège. Je crois que je l’ai plutôt bien réussi parce que les statues ont explosé et… c’est tout. »


    Adrian avait choisi de ne pas s’étaler sur le fait qu’il avait totalement perdu le contrôle de ses actes en lançant le destructum et qu’il n’avait agi que sous le coup d’une colère et d’un besoin de montrer sa puissance. Ce n’était pas utile de préciser qu’en temps normal, il n’était pas aussi… efficace dans ses sortilèges d’attaque, même s’il avait quand même un bon niveau. Les sortilèges, ce n’était pas fait pour les Graphistes. C’était beaucoup trop bourrin. Ca manquait de finesse, finesse qu’on retrouvait dans la métamorphose qu’Adrian affectionnait déjà davantage. Le Professeur de Runes commença à se lever, se demandant s’il devait attendre que l’auror lui en donne l’autorisation ou s’il pouvait juste partir… comme ça.
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MessageSujet: Re: En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable    En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable  Icon_minitimeSam 24 Nov - 20:19

    Je remarquais à quel point Ivanov semblait se décrisper alors que j'annonçais que nous arrivions à la fin de l'entretien. Ce qui me chiffonnait le plus, c'était que les circonstances étaient particulières et que je n'avais pas le droit de l'arrêter directement pour son utilisation d'un maléfice impardonnable. J'étais même tiraillé au niveau de ma conscience, dans le fait que je ne savais pas si je devais mettre le professeur en détention préventive ou si je devais le laisser partir. J'étais tiraillé pour plusieurs raisons. D'un côté, je savais qu'il avait réagit comme n'importe qui en présence de la mort incarnée, il avait fait ce qu'il fallait pour se prémunir et pour protéger ses élèves, même s'il avait repoussé les limites. En supplément, ce n'était pas un mal en soi que de répliquer par la force à la force elle même. Je savais que l'ennemi y réfléchirait à deux fois avant d'attaquer de toutes ses forces un ennemi supérieur en nombre, en arme, et qui avait la justesse de sa cause derrière lui. Il fallait faire réfléchir les mangemorts aux conséquences de leurs actes, à ce qu'ils risquaient s'ils s'en prenaient directement à nous. Cela me semblait être la base de tout. Il fallait bien qu'ils comprennent que nous n'étions pas un troupeau de moutons prêts à tomber sous les coups de dents et de griffes des loups. J'étais pour répliquer avec la plus extrême des sévérités, ce qui me distinguait clairement de Dumbledore. Nous nous étions déjà plusieurs fois retrouvés en désaccord à ce sujet. Je savais ce que le vieil homme pouvait penser, même si cela m'apparaissait comme du pur idéalisme. Il ne me semblait pas capable d'avoir la force ultime de dépasser ses principes pour attraper les méchants, et cela voulait dire beaucoup. Je savais que malgré cette faiblesse, le vieux professeur n'en restait pas moins un bien meilleur homme que moi. Notamment parce qu'il refusait de recourir à de telles extrémités. Quel imbroglio. Sans doute être un honnête homme ne suffisait plus. C'était malheureux d'en arriver là, mais il fallait bien avouer d'un autre côté que c'était parfois une des conditions essentielles de la survie. Pour en revenir à nos moutons ; je n'avais théoriquement pas le droit de laisser partir Ivanov indemne pour l'acte qu'il avait causé. Si je le comprenais parfaitement et y adhérais, ce n'était pas pour autant que l'Etat l'avait autorisé à faire ce genre de chose, et j'étais quelqu'un de très respectueux des lois. Les lois sont la base de toute société ; il n'y en a aucune qui s'en dispense. Même si chez certains, elles sont uniquement sociales, et pas inscrites dans le marbre ou couchées sur le papier comme chez nous. La justice était un concept presque universel, tellement répandu qu'on pouvait le qualifier comme tel. Je pensais donc opter pour un compromis, qui opérait une certaine gymnastique entre mes principes, la loi et tout ce que je pouvais penser de la situation.


    Coupant court à mes pensées, Ivanov m'expliqua pourquoi il avait sauté le passage descriptif. Ce qu'il m'a dit ne m'avançait pas à grand chose, cela dit. Je m'y serais attendu. Tailles moyennes, des hommes, l'un plus petit l'autre plus grand... Je laissais cependant la prise de notes de mon crayon continuer, pour la simple et bonne raison que plus on aurait de renseignements et plus il sera facile de pouvoir recouper cs informations avec d'autres données, de sorte peut être à trouver un de ces jours les vrais coupables, ce qui j'espérais ne durerait pas. Je notais d'ailleurs que l'une des voix étaint connues d'Ivanov ; ce détail avait son importance. Peut être un ancien élève ou quelqu'un croisé sur le chemin de traverse. Je penchais plutôt pour la voix d'un élève ; cela me semblait logique. Si Ivanov ne se trompait pas, et si je n'allais pas trop loin dans mes digressions, le Seigneur des Ténèbres avait donc commencé à recruter des étudiants. Ce qui ne m'étonnerait pas. La tumeur Badenov n'était peut être qu'une parmi tant d'autres, et lui même devait avoir été recruté par quelqu'un d'autre... Cela collait. Il fallait que j'y réflechisse avant de faire part de mes soupçons à la hiérarchie. J'hochais la tête.



    | Je vous remercie déjà pour ces informations, elles peuvent nous être précieuses. Si vous vous rappelez à qui appartient cette voix, contactez moi de toute urgence. Vous vous doutez bien à quel point cette information pourrait m'intéresser... |


    Ensuite, il me raconta comment je m'y étais pris. Il aurait pu être accusé de destructions de biens publics, mais non seulement je ne le coffrerais pas pour ça au vu des circonstances, mais aucun tribunal sorcier n'accepterait de juger pareille pantalonnade. Ce serait une véritable plaisanterie, du goût de bien peu de gens. J finissais par me lever et de lui tendre la main, pour serrer la sienne et signifier que nous en avions terminé.


    | D'accord, Monsieur Ivanov. Je vous remercie du temps que vous nous avez accordé. Sachant que vous étiez en état de légitime défense, je n'ai pas à vous arrêter pour votre sortilège. Cependant, vous serez probablement appelé à un entretien avec mes collègues, et on vous confisquera put être votre baguette. De même, Dumbledore et le conseil d'administration de Poudlard seront mis au courant de la situation. Je vous souhaite une bonne journée. N'oubliez pas de me contacter s'il y a quoi que ce soit de nouveau. |
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MessageSujet: Re: En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable    En espérant qu'on puisse pardonner un impardonnable  Icon_minitimeSam 8 Déc - 14:49

    L’Auror Maugrey se leva pour serrer la main d’Adrian qui se demandait si ce n’était pas un peu trop… simple. Non, simple n’était pas le mot. Si tout cela n’était pas trop facile… enfin… ce n’était pas le terme non plus. A dire vrai, Adrian se demandait s’il n’allait pas avoir une amende, une convocation plus… comme dire… médiatisée ? Publique ? publique, voilà le terme. Un entretien avec un Auror, ça lui convenait tout à fait, mais Adrian s’était imaginé un procès, une condamnation, bref des choses beaucoup moins agréables. Maugrey dut lire dans ses pensées, ou alors ses pensées étaient plus que prévisibles, puisqu’il répondit :

      | D'accord, Monsieur Ivanov. Je vous remercie du temps que vous nous avez accordé. Sachant que vous étiez en état de légitime défense, je n'ai pas à vous arrêter pour votre sortilège. Cependant, vous serez probablement appelé à un entretien avec mes collègues, et on vous confisquera put être votre baguette. De même, Dumbledore et le conseil d'administration de Poudlard seront mis au courant de la situation. Je vous souhaite une bonne journée. N'oubliez pas de me contacter s'il y a quoi que ce soit de nouveau. |


    Adrian déglutit difficilement, sa main droite agrippant sa baguette. Lui confisquer ? Non. Pas ça. Il n’était peut être pas l’un de ses fous de la baguette, ceux qui s’en servaient chaque seconde de leur vie, mais, il était un sorcier, un sorcier sang pur, qui avait grandi avec une baguette, la même depuis son entrée à Durmstrang, et il lui était inconcevable qu’on l’en lui prive. Toutefois, ce n’était pas dénué de bon sens d’enlever sa baguette à quelqu’un capable de lancer des sortilèges de magie noire. C’était en revanche stupide de confisquer sa baguette à un Professeur de Poudlard chargé de la protection des élèves, du château en quelque sorte, et surtout de la confisquer à un adulte capable de se battre. Adrian était confus. Plus que confus pour être franc. Il restait immobile, sa main serrant celle de Maugrey. Que le conseil d’administration de l’école, et Dumbledore, soient mis au courant de la situation, ce n’était un problème. C’était la moindre des choses, et c’étaient leurs affaires. Mais sa baguette… Certes, un Graphiste pouvait faire son travail sans elle, et encore juste son travail de traduction, mais… et pour prêter main forte aux briseurs de sortilège ? Pour dérouler les laudes runiques ? Pour… Adrian fit un pas en arrière, cherchant quelque chose de pertinent à dire. Cherchant aussi à se retenir de crier, de frapper l’Auror en lui hurlant qu’on n’avait pas à lui prendre sa baguette et que sans elle il ne pourrait pas se défendre autrement qu’en brisant le serment des Graphistes et en usant des incantations pour utiliser le pouvoir de la magie runique. De la magie du sang. Adrian ferma les yeux. C’était pour cela que les Runes étaient calmes. Elles approuvaient l’idée qu’on lui enlève sa baguette, bien sûr. Mais non. On n’allait pas la lui enlever. Non.

      « Je me tiens donc prêt pour un nouvel entretien, Auror Maugrey, même si pour être franc, j’espère qu’il n’aura pas lieu. Je ne tiens pas à perdre ma baguette, même pour une courte durée. Elle est trop importante pour un sorcier, surtout lorsque celui-ci est habituer à vivre avec depuis son plus jeune âge, je pense, j’espère, que vous comprenez. Je ne manquerai pas de vous contacter si des détails me reviennent, surtout sur le mangemort. »


    Adrian tira un peu sur ses manches, repositionna sa cape de Graphiste et remit correctement son col en place. Il était nerveux, encore. Même si c’était terminé et que sa réputation ne risquait plus rien normalement, il était nerveux. Parce que une fois encore, les Runes lui avaient montré le pouvoir qu’elles pouvaient exercer sur son mental. Était-il en train de devenir totalement fou ? Adrian se posait la question, pour la première fois, alors que Maugrey devait attendre qu’il s’en aille. Fou ? Non. Il avait une bonne formation de l’esprit sur les influences des Runes. Il avait juste du mal à s’habituer à la pression des runes de sang qui était plus importante que celles des runes normales. Adrian se secoua mentalement, avant de se passer une main nerveuse dans les cheveux. Il fit un pas supplémentaire vers la sortie, hésitant.

      « Bon et bien euuh… Au revoir alors. Bonne journée et… si vous avez besoin d’un expert en Runes ou en traduction de langues anciennes, mortes et méconnues, n’hésitez pas à faire appel à moi. De toute manière, il n’y a pas vraiment d’autres Graphistes réellement qualifiés en Angleterre… »


    Adrian avait marmonné la dernière phrase plus pour lui-même que pour Maugrey. Il n’avait qu’une piètre opinion des autres Graphistes présents en Angleterre. Ils étaient vieux pour la plupart, plus intéressés par leurs revenus que par la recherche et la connaissance. Ils avaient du être d’éminents chercheurs et Graphistes en leur temps, mais leur temps n’était franchement plus actuel. Il était passé, effacé, perdu… oublié. Et Adrian les méprisait pour ça. Les Runes étaient son idéal, et il comprenait bien que ce n’était pas le cas de tous les sorciers. Mais quand même. Bref, ce n’était pas le sujet. Adrian fit un petit mouvement de tête en direction de Maugrey pour prendre congé et sortit du bureau, un peu plus léger qu’à son arrivée. Au moins, il n’allait pas pied et poing liés à Azkaban, il avait encore sa baguette, son honneur. Son secret aussi. Adrian salua les autres Aurors qui étaient dans le couloir et s’empressa de sortir du département des Aurors qui lui foutait clairement la chair de poule. Il ne perdait pas de vue que la magie noire, même si c’était une bêtise, était interdite. Et qu’il la pratiquait sciemment.

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