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Anonymous







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MessageSujet: “Ciel” A. Dante ♦ l'histoire est un perpétuel recommencement...   “Ciel” A. Dante  ♦ l'histoire est un perpétuel recommencement... Icon_minitimeSam 5 Mai - 10:09



Ciella Alexiel Smeralda Dante





Je suis née à Florence. Encore un sorcier comme tous les autres ? Détrompez-vous car je suis spéciale dans mon genre ! Et oui, car je suis un être magique que l'on dit généreux, Franc, et Ambiteux. Bon d'accord, je vous l'accorde, il m'arrive d'être hautaine, manipulatrice et mélancolique. Mais bon que voulez-vous je suis humain après tout ! D'ailleurs mon patronus prend la forme d'un faucon, lorsque je pense au souvenir de mon père . Cela me permet de repousser d’éventuel épouvantard prenant la forme de moi-même ayant succombé à mes démons intérieurs. J'ai deux compagnons : ma baguette faites en bois d'Orme pour un caractère noble, elle mesure 28 cm et est composée d'une griffe de Chimère et ma fidèle Buse. que j'ai appelé Vérona




« Salut moi c'est Ciel et j'ai décidé sur le forum d'être incarnée par Doutzen Kroes. J'ai bien lu le règlement et j'ai compris que le mot magique était Je suis arrivée ici par le biais de Ecrire ici comment vous avez connu le forum. J'aimerai faire mes premiers pas toute seule, je connais bien le forum ^^ »
Anonymous







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MessageSujet: Re: “Ciel” A. Dante ♦ l'histoire est un perpétuel recommencement...   “Ciel” A. Dante  ♦ l'histoire est un perpétuel recommencement... Icon_minitimeSam 5 Mai - 10:10


Les arcanes du chaos



Qu’est ce qui détermine ce que nous sommes ? Est-ce la succession d’impacts auxquels les instants de notre vie nous heurtent ? Est-ce que ce sont mes aïeuls, eux qui ont battit l’empire de ma famille, la page de notre histoire et dont le sang pur coule dans mes veines ? Ou bien est-ce l’éducation mêlée aux valeurs que j’ai reçu ? L’emprunte que les gens ont laissé sur ma personne ? Tu m’as dit un jour que le pire malheur de ce monde était de naître femme. Pourtant, tu m’as instruite, tu m’as ouvert les yeux sur nos vies, tu as insufflé l’air qui manquait à mes poumons et nourrit mon esprit d’idées et de raisonnements que tu as su éclaircir. Cependant, en m’offrant cette chance, tu m’as damné. En faisant de moi quelqu’un de différent, en me faisant aspirer à des choses différentes, en me donnant une vision différente des filles de mon rang, tu m’as donné ta révulsion pour notre société, ce que nous représentons. Tu m’as mise à l’écart. Tu as fait de mois l’être incompris des nôtres. Tu as fait naître en moi ce tiraillement entre mon devoir et mes envies. Tu m’as libéré mais tu m’as maudite.

Etait-ce que ce tu désirais au fond, Padre ou souhaitais-tu simplement quelque chose de différent pour moi ? C’est la seule question auquel je n’aurai jamais de réponse. Hélas.


J’ai grandi sur des hauteurs de la Toscane, entre le bruit des grillons et la sécheresse de la terre parsemée de vignes. Nous connaissions les chaleurs qui s’abattaient sur notre campagne florentine dès le début du printemps. Elle rendait ma mère joviale, et mes frères grincheux. Le genre de chaleur qui laisse la peau moite et rend les mouvements plus lents, chose qui convenait peu aux nobles de mon milieu. Cinquième enfant de l’illustre famille Dante, née comme la tradition le voulait sur le Domaine le 7 décembre 1959, je grandissais sous les yeux de faucon de ma grand-mère, Lucilla Dante, qui veillait à mon éducation de future Comtesse. Je reconnaissais bien en elle la femme qui avait élevé mon père, le Comte Felipe Orazio Dante. C’était une femme forte avec une main de fer dans un gant de velours, que rien n’impressionnait. Intransigeante, elle était la véritable Maîtresse femme du Domaine.
Je n’ai pas véritablement grandit avec mes frères et sœurs. Plus âgés, la petite dernière ne les intéressait pas. Bien sûr Lorenzo, l’aîné, cherchant à tout prix la reconnaissance de mon père s’était voué à une carrière politique. Je n’ai jamais compris la haine démesurée qu’il me portait, ou peut être m’était-elle destinée parce que j’étais la préférée de notre Père, lui qui n’a jamais fait attention à ses quatre enfants. Orlando, le second, vivait sa vie sans se soucier de moi. Admiratif de son aîné, il effectuait toutes les plus basses besognes que Lorenzo lui demandait de faire sans jamais poser la moindre question. Ma seule et unique sœur, Integra, était le modèle type de la jeune femme convenable que je devais un jour devenir. Silencieuse, docile et douce elle était la perle de la maison. Malgré les réticences de ma grand-mère qui n’y voyait aucune utilité, ma sœur intégra l’Academia di Firenze pour y étudier la littérature antique et les runes anciennes. Autant dire que je ne la voyais jamais. Le seul que je peux considérer comme mon véritable frère est le dernier garçon des Dante. Gabriele ne ressemblait en rien à ses frères aînés, ayant hérité de la beauté lyrique et de la douceur de notre mère, Allegra Visconti Dante. Notre père disait souvent en se moquant du tempérament de son fils qu’il aurait préféré que je sois l’homme et Gabriele la femme. Notre mère, aimante, nous couvait sans cesse. Très loin de la froideur habituelle qu’on conférait aux familles de la haute bourgeoisie dont elle était extraite, elle était l’âme du Domaine.

C’est à la mort de Lucilla que je découvris réellement la personne qui se cachait derrière la figure autoritaire et peu loquace qu’était mon père. Une fois la découverte de ma sorcellerie je devins soudainement la prunelle de ses yeux clairs. Il me gâtait sans retenue, se pliait à mes moindres caprices au grand dam de mes nourrices. Cette attention particulière que me vouait mon père me fit devenir l’enfant rebelle de la Maison noble des Dante mais également le canard boiteux de la portée selon Lorenzo. Il m’initia à l’art des poisons, au plaisir de la poésie antique, m’apprit la signification de chaque vertu que prônait ma Maison ainsi que chacune de nos devines : « La mort plutôt que le déshonneur » et « Pas de frontières aux lions », cet animal étant notre symbole.

Je passais mon enfance relativement seule, entre les enseignements de mes précepteurs, ceux de mon père et les leçons de protocole visant à faire de moi une parfaite Comtesse. Mes vacances ne s’illuminaient que lorsque mes cousines paternelles rejoignaient le Palazzo pour les deux mois d’été. Au nombre de trois, Belladonna Bryonia et Hedera étaient aussi toxiques que les plantes dont elles portaient le nom et c’est sans doute pour cela que je les aimais particulièrement. A leur contact, la vie et ses bonheurs semblaient prendre tout leur sens. L’été qui suivit l’âge de mes quatorze ans, j’implorai mon père de me laisser partir étudier à l’étranger, plus exactement intégrer la grande école de Poudlard ou je savais que quelques-uns de nos ancêtres avaient suivi un cursus scolaire. Cette requête n’était pas sans conséquence, car il était impensable pour beaucoup de membres des Dante de laisser une jeune fille de bonne famille s’éloigner du Domaine sans la moindre surveillance. Et puis, comment aurais-je trouvé un parti digne de ce nom si je ne restais pas dans mon pays ? La question de mon départ souleva de nombreuses tensions, et l’approbation finale de mon père sembla fracturer à jamais ma relation avec Lorenzo. Je fis mes adieux au soleil de la Toscane pour le vent glacial de l’Ecosse. J’intégrais directement la quatrième année à Serpentard. Poudlard furent mes années de gloire. Je finis chaque année dans les meilleures de ma promo, collectionnait les conquêtes ce qui me valut une certaine réputation par la même occasion. Pearl Windsor, Regulus Black, les jumeaux Silvestri devinrent peu à peu les personnes en qui je plaçais toute ma confiance et tout mon amour. Qui aurait pu me faire croire à cette époque ou tout me réussissait, que ma vie post-Poudlard serait si sombre et difficile ?

A ma sortie du château j’entamais un an de formation en Médicomagie avant d’effectuer quelques stages puis d’abandonner. J’étais visiblement trop égoïste pour me soucier du bien des autres malades. La mort de mon père qui nous frappa cette année-là, causa en quelque sorte la perte de ma mère ce qui me contraint à revenir en Italie. J’abandonnais en même temps l’Angleterre que j’affectionnais tant pour la liberté qu’elle me donnait, et Regulus Black le seul être au monde pour qui j’aurai vendu mon âme. Lorenzo devenu chef de famille, me pressa de trouver un époux ce que je ne pouvais absolument pas concevoir, alors qu’il me menaçait de me couper les vivres. Me marier à un homme aussi violent que mon frère n’était certes pas dans mes plans, d’autant plus que mon esprit foisonnait d’idées nouvelles. A mon retour, ma véritable œuvre d’art fut la création de ma propre ligne de vêtement de luxe, bien entendu. Avec l’argent de mes comptes à Gringott’s, tout fut beaucoup plus facile à faire. La réputation qui m’incombait ne tarda pas à me sacrer comme étoile montante de la mode sorcière. Dans le même temps et grâce aux entrainements de Dolohov, puis d’Amycus Carrow et de Krystel Raybrandt, j’intégrais les rang du Seigneur des Ténèbres afin, un beau jour, de me libérer de l’emprise de mon frère.
Après tout dans la vie, tout n’est que jeu de pouvoir.



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