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Mangemort↯ Moi, future maman ? Mon corps va être déformé !
Krystel Raybrandt



Nombre de messages : 1379
Age : En quoi est-ce ça vous regarde? J'ai bientôt 20ans et je suis enceinte de 5 mois
Groupe : Les ténèbres...
Caractère : Lunatique - Maléfique - Impatiente - Manipulatrice - Narcissique - Ambitieuse
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Krystel Raybrandt

Mangemort
Moi, future maman ? Mon corps va être déformé !


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MessageSujet: Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur   Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur Icon_minitimeSam 7 Jan - 15:25


Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur Jenn810

Finalement nous étions arrivés chez Amycus. Nous avions mis plus de temps que je ne l’aurais pensé. Les distances paraissent plus courtes lorsqu’on transplanne. Heureusement, j’avais mis des talons ce soir-là. Sinon j’aurais eu très mal aux pieds. Cela me fit du bien de marcher, dans cette nuit noire et silencieuse. Je remettais mes pensées dans l’ordre, et me donnais de nouvelles résolutions que je comptais suivre bin entendu. Je réfléchissais aussi à comment j’allais m’organiser avec Amycus. Il fallait pour sur qu’on la joue finement. On ne pouvait pas dire du jour au lendemain que nous étions soi-disant de nouveau ensembles. Surtout que je suis sensée vivre une véritable histoire d’amour avec le sorcier mannequin qui en fait aimait les hommes. Notre agent avait trouvé que c’était une bonne idée pour booster les ventes et il avait raison. Il était très bête, mais au moins, il connaissait son métier, il fallait bien que je le reconnaisse. Du coup, nous allions devoir mener une grande comédie. Tout d’abord il me fallait plaquer Phi… Non Mar… Bref l’autre quoi en disant que nous nous sommes rendus compte que finalement nous éprouvions de l’amitié l’un pour l’autre un truc du genre. Ensuite, il faudrait que je me montrer avec Amycus, mettant cela en scène comme si c’était des rencontres secrètes. Il allait me falloir rancarder les journalistes lorsque je viendrais chez lui. D’ailleurs il fallait absolument que nous relions nos cheminés. Ainsi je ferais semblant de venir chez lui, je jetterais de la poudre dans le feu et me retrouverais chez moi. Je ferais l’inverse quelques heures après ou le lendemain, pour faire mine de repartir et rentrer chez moi. Il pourra bien entendu en faire de même, ainsi nous ne serions aucunement obligé de voir l’autre ni de nous côtoyer. Il ne s’agissait ici que de donner le change, de que jouer la comédie. Ensuite, je laisserais comme par hasard échapper que je vais devoir faire une pause dans mon métier parce qu’il ne sera plus possible pour moi de continuer. Bien sur, je n’en dirais pas plus, je les laisserais fouiner. Je payerais une de mes collègues pour qu’elle dévoile que j’ai pris du poids. Les fouineurs feraient le rapprochement et le tour serait joué. Une belle manipulation qui passera inaperçu en bref.

Nous arrivâmes finalement bien vite chez le mangemort. Cela me faisait bizarre de regagner cette demeure. Je n’aurais jamais pensé que j’y reviendrais et quelque part ça me dérangeait. Cette situation n’était pas « normale » en fait et surtout je ne la contrôlais pas, chose qui n’arrive jamais. J’étais quelque part soumise au bon vouloir de l’homme ce soir, ce soir seulement parce que demain, les choses allaient changer. Là, je voulais juste me coucher.


Merci

Je n’avais rien d’autre à répondre à Amycus, et ce mot était bien suffisant. Je ne remerciais jamais personne après tout. Je fermais la porte pour aller prendre une douche dont j’avais follement besoin. Je me rendais compte que les vêtements laissés dans la chambre m’appartenaient. J’avais dû oublier à l’époque, en voulant en finir vite, de les récupérer. En tout cas, je n’allais pas m’en plaindre. On n’est jamais mieux que dans ses habits et non ceux des autres. Je pris rapidement une douche, puis enfilais la nuisette que j’avais laissée dans le lieu. Je me mis au lit… Et n’arriva pas à trouver le sommeil. En fait j’avais finalement faim. Passant une robe de chambre sur les épaules, je sortais sans un bruit, sans aucune lumière de la pièce direction la cuisine. Je trouverais bien quelque chose là-bas. Je fus on ne peut plus étonnée d’y voir le mangemort.

Je savais pas que tu étais là. Je reviendrais plus tard

J’en avais déjà bien assez demandé à l’homme pour en plus m’imposer dans son propre manoir. Le mieux était que je regagne la chambre qu’il avait mis à ma disposition et que je ne refasse le trajet jusqu’à la cuisine lorsqu’il se serait couché.



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MessageSujet: Re: Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur   Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur Icon_minitimeDim 8 Jan - 12:09

J'étais descendu rapidement à la cuisine où je retrouvais mon elfe. Je lui avais alors demandé d'aller se coucher, et de servir Krystel si celle-ci le demandait. Il tira sa révérence et partit. Je m’installais alors sur une chaise, en face de la jolie table que je m’étais offert il y a quelques mois sur laquelle je posais ma baguette. La tête entre les coudes, je réfléchissais à mon avenir, qui venait de prendre un autre tournant cette nuit là. En effet, je venais de recevoir de nouvelles directives, si je puis les appeler comme cela. Devenir père, je m’y étais préparé, mais depuis cette idée s’était évaporé de mon esprit.
J’aurai désormais des obligations plus ou moins lourdes. Il fallait que j’en parle avec Krystel avant. Mais elle devait dormir à cette heure-ci et elle n’avait pas besoin d’être réveillée cette nuit là.
Je me levais alors de la chaise et glissais ma baguette dans ma poche. Je pris un bol de sucreries et le remplis copieusement. J’allais éteindre la lumière et quittais les lieux quand j’entendis quelqu’un descendre. Krystel sans aucun doute. Lorsqu’elle me vit elle s’arrêta, l’air étonné.
Revenir plus tard ? Alors qu’elle était déjà descendu ? C’était stupide. Surtout qu’elle ne me dérangeait pas.

« Tu ne me déranges pas. Sers toi, il y a de quoi nourrir un camp entier »

Je désignais alors les placards d’un geste du bras et tirais la chaise pour qu’elle puisse s’y asseoir. Je posais mon bol et me rapprochais de la jeune femme qui me faisait dos. Soudain, l’envie de la prendre dans mes bras fut trop forte pour être écartée. Je me rapprochais alors de quelques pas encore et posais mes mains sur ses épaules, avant de les laisser descendre jusqu’à ce qu’elles se posent sur ses hanches. J’enfouissais ma tête dans le creux de son épaule. Je pus alors sentir son parfum. Je fermais les yeux, et me laissais aller quelques instants.
Je me repris bien vite, et m’écartai, de peur de l’avoir brusqué ou gêné.

« Excuses moi »


Je me reculais alors, et ce fut à mon tour de lui faire dos. Je m'assis à ma place et commençais à avaler par poignées les petits bonbons qui trônaient dans la soucoupe.
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Krystel Raybrandt



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MessageSujet: Re: Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur   Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur Icon_minitimeDim 8 Jan - 14:00


Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur Jenn810

Je m’apprêtais à m’en aller de la pièce, lorsqu’Amycus m’intima de rester et de me servir. Cela me dérangeait, parce que je n’étais pas chez moi, mais chez lui. On ne pouvait pas faire comme si rien ne s’était passé, parce que justement nous avions un passé trop important l’un envers l’autre. Enfin surtout moi envers lui finalement. Il était passé à autre chose, tout comme moi quelque part. Seulement je restais toujours attachée à lui, preuve en était que c’était vers lui que j’étais allée. Torben m’avait quitté, et il ne m’avait jamais aimé. Il m’avait brisé le cœur et je me sentais très mal. Quelque part, j’avais recherché un peu d’affection en la présence de mon ancien compagnon, mais ce dernier n’en avait rien montré. Il ne ressentait plus aucun attachement, si ce n’était la dette qu’il avait envers moi. Il n’y avait plus que cela qui nous liait et c’était un triste constat que j’avais fait cette nuit. Seule, toute seule. Qu’importe. De toute manière je n’y pouvais rien alors autant faire avec non ? Je lui dis un signe affirmatif de la tête, avant de me diriger vers un placard et de sortir une tablette de chocolat. Mon péché mignon.

Pour sûr, je ne vis pas ce qu’il se tramait dans mon dos. Si je m’étais attendue à ça ! Je lâchais ce que j’avais dans les mains lorsque les siennes se posèrent sur mes épaules. Je n’avais pas pu m’empêcher de sursauter, tant cela était on ne peut plus imprévisible. Je restais comme figée sur place alors qu’Amycus était en train de m’enlacer ?! Je n’y comprenais franchement plus rien. C’était à en devenir complètement folle. Quelques instants et la chaleur de son corps s’écarta du mien. Il bredouilla de vagues excuses, alors que je me décidais enfin à faire quelque chose. Je me baissais pour ramasser la tablette en morceau sur le sol, et la posait sur une des tables. Me tournant vers l’homme qui faisait dos je lui dis


Pourquoi ? Pourquoi as-tu fait ça? Qu’attends-tu de moi Amycus !? Je ne suis pas une de ses femmes que tu ramènes souvent chez toi. Tu ne peux pas m’utiliser à ta guise !

J’étais plongée dans l’inconnu total et ça ne me plaisait pas. Je ne savais ce que l’homme voulait finalement. Tout son comportement était contradictoire. Tantôt il me faisait comprendre qu’il me détestait, tantôt il se montrait tactile avec moi. Son étreinte ne m’avait pas été désagréable et cela m’énervait parce que ça n’aurait pas dû l’être. Comme je venais de lui dire, je n’étais pas un objet qu’il pouvait se servir lorsque l’envie lui en prenait. Je n’étais pas ce genre de femme et je ne voulais jamais le devenir. Surtout après ce que Torben venait de me faire subir. C’était tout ou rien, mais de demi-mesure. Amycus le savait très bien pourtant, nos disputes étant courantes du fait de nos caractères dominateurs, disputes qui finissaient toujours par des réconciliations. Sauf la dernière, à laquelle j’avais fini par dire stop, ne supportant plus savoir que dans son cœur, il y en avait une autre aussi présente que moi.

Par Merlin, expliques moi Amycus ! Et regardes moi s’il te plait. Il est tard, et j’en ai assez des mensonges ou des non-dits. On va devoir faire avec l’un et l’autre dans les mois à venir, autant que l’on sache à quoi s’attendre

Je m’étais légèrement radoucie, et j’étais venue jusqu’à lui, lui faisant face. Je voulais comprendre, je voulais qu’il m’explique tout simplement. J’avais besoin de savoir où j’étais en train de mettre les pieds. Vu ce qui venait de m’arriver, il n’était plus question que je laisse place au doute. Et à la moindre hésitation, je partirais. Je n’avais plus la force de rebondir une nouvelle fois. Cela était trop douloureux, encore trop douloureux pour que je puisse accepter de laisser des incertitudes s’immisçaient dans ma vie




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MessageSujet: Re: Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur   Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur Icon_minitimeMer 11 Jan - 11:59

Après avoir lâché Krystel, elle se tourna vers moi, et me demanda des explications. Je ne la regardais pas et continuais à manger. Il n’y avait rien à expliquer. J’avais juste eu besoin de ce contact que j’avais essayé de trouver, en vain, durant un certain temps. Et à cet instant, j’avais eu ce que je cherchais.
Krystel continua dans son idée de savoir. D’avoir une réponse. Je levais alors lentement la tête vers elle, et plantais mes yeux dans les siens. Je ne sais pas quoi lui dire, lui avouer. J’espérais seulement que mon regard suffirait en tant que réponse.
Je me concentrais de nouveau sur mon bol avant de lever la tête et de taper mon poing sur la table.

« Je ne sais pas. Sincèrement. Malgré tout ce que j’ai pu faire, je ne t’ai jamais oublié, jamais remplacé. »

J'avais crié ma réponse, comme dans un élan de désespoir. Elle ne comprenait rien ou quoi ?
Je me levais et quittais la cuisine pour m’installer dans le canapé du salon, en espérant que Krystel m’y suive. Je me laissais tomber dans le grand fauteuil de cuir et pointais mon regard sur un point imaginaire. Je l’avais vexé. Elle ne comprenait pas mon geste, et j’étais désormais aussi désorienté qu’elle. Je n’avais aucune idée de quoi faire pour rechanger une nouvelle fois le cours des choses.
Je posais mes mains sur mon visage, pour cacher la honte de mon geste. Me faire incendier pour un stupide câlin ..

Je replongeais dans mes pensées plus intimes, plus profondes. Je cherchais des réponses, que Krystel devait elle aussi chercher de son côté. Sérieusement, avais-je toujours de l'amour pour elle, malgré ce que j'ai fait pour oublier ? Peut être. Oui. Ce dont j'étais sûr, c'était que mon comportement au cimetière avait été brutal, cruel, comme j'aurai pu l'être avec mes victimes. Et Krystel avait senti ce revirement de situation. C'était tout à fait normal qu'elle ne comprenne plus et ne dirige plus les actions qui s'enchaînaient illogiquement.

Une idée me vint. Peut être que ce n'était pas grand chose, mais un pardon pourrait peut être arranger tout cela. Je sortis ma baguette et fis venir à moi un bout de parchemin. Dessus, une plume écrivit Pardon, en calligraphie. Puis, le papier se plia et forma un petit oiseau qui s'envola vers Krystel et qui dû, normalent se déposer devant elle.
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MessageSujet: Re: Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur   Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur Icon_minitimeLun 16 Jan - 23:13


Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur Jenn810

C’était à en devenir folle. Toute cette situation était on ne peut plus grotesque. Je veux dire pourquoi Amycus m’aurait pris dans ses bras, là tout de suite maintenant alors qu’il m’avait sous-entendu toute la soirée qu’il n’avait plus que du mépris pour moi ? L’avais-je obligé à me consacrer une soirée qu’il aurait passé avec une de ses femmes qui se bousculaient à sa porte si bien qu’il était en manque de contacts physiques et d’affections ? S’il pensait que j’étais toujours le genre de femme que j’étais lors de notre toute première rencontre, qui ne pensait qu’à s’amuser un soir, avant de passer à autre chose la nuit suivant, il se trompait. Je n’étais plus comme ça, j’avais changé, lorsque j’étais avec lui, et par la suite. Je n’avais plus aussi peu de respect pour mon corps et pour moi-même. Parce qu’il faut le dire comme cela est : coucher à droite à gauche n’est pas une forme d’équilibre mentale et physique, bien au contraire. A présent, je voulais mener une vie plus saine, et ne plus laisser personne me briser le cœur. Il n’était d’ailleurs plus question que je l’accorde à quelqu’un. C’était trop douloureux et avec l’épreuve qui m’attendait, je n’avais pas de force à perdre dans un combat couru d’avance.

Je lui avais demandé de s’expliquer, mais il ne le fit pas, si bien que je dus lui redemandais. Lorsqu’il daigna lâcher son bol et me répondre ce fut pour me crier dessus. Je ne pus m’empêcher de faire un pas en arrière et prendre une position de défense avec mes mains. Je redoutais ce qu’il avait à me dire avant même de savoir le pot au rose. Lorsqu’il avait frappé sur la table, j’eu peur qu’il ne s’en prenne à moi, avant même qu’il n’ouvre la bouche pour se montrer aussi brutale. Je n’étais pas en forme et un mangemort en colère c’est très dangereux. Et ma baguette étant dans ma chambre, j’étais légèrement sans défense. Pour sur je ne m’étais pas attendu à une réaction si violente de sa part, si bien que ses paroles de me marquèrent qu’après qu’il soit sorti de la pièce. Je posais une main sur mon cœur, pour essayer de calmer ses battements très fort, reprenant mon souffle, que j’avais coupé. La vilaine Krystel était bien loin ce soir.

Il fallait que je m’en aille d’ici. Je n’étais pas en sécurité. Il fallait que je récupère ma baguette et que je tourne les talons. Je ne percutais pas ce qu’il venait de me dire, encore trop sous le choc de sa réaction violente envers moi. Je sortais de la pièce et grimpais les escaliers rapidement. A mi-chemin un papier vint jusqu’à moi, ne comprenant qu’un seul mot. Pardon. Ce n’était pas suffisant non pas du tout, et je me sentais de nouveau en colère. Pourquoi hein pourquoi ? Je redescendais les marches en furie et entrais en trombe dans le salon, me mettant à mon tour à crier

Tu n’es qu’un sombre idoit Amycus Carrow ! Tu crois t’en tirer aussi facilement? Tu crois que ça suffit?

Je jetais en boule le parchemin à ses pieds et continuais de crier

Tu penses vraiment que tu me traitais ici ? Comme si je n’étais rien de plus qu’une elfe de maison !? Tu souilles mon nom, et ensuite tu m’offres ton hospitalité pour mieux t’en prendre une nouvelle fois à moi ? Et tu essayes de me faire croire à demi-mot que tu tiens à moi et m’envoyer un vulgaire papier ? N’as-tu aucun courage Amycus ?

J’étais en colère qu’il se cache derrière des cries et des sous-entendus. S’il avait quelque chose à me dire, qu’il le dise clairement. Ainsi finis-je par lui crier avant de tourner les talons

Vas-y dit le Amycus ! Dis le que tu ressens une grande honte lorsque tu te dis que tu m’as encore dans la peau !

J’étais blessée une nouvelle fois dans ma fierté. Je comprenais son comportement comme le fait qu’il ne supporte pas qu’il puisse être encore amoureux d’une femme telle que moi. Je le prenais très mal, surtout que quelque part c’était ce que m’avait reproché Torben. Je ne voulais plus rester ici. Je voulais m’en aller et noyer mon chagrin dans un endroit sécurisant où personne ne pourrait me juger, vu que personne ne serait présent. Je refoulais des larmes qui voulaient perler à mes yeux. Etre rejetée pour ce que j’étais par un homme que j’aimais ok, ça pouvait passer. Un deuxième homme que j’aimais, je ne le supportais pas. Encore une fois je n’avais pas compris ce qu’il avait voulu dire et j’avais interprété de travers. Cependant je commençais à être sujette de sauts d’humeur, et n’étais que très peu patiente. De toute manière c’était de leur faute. S’ils étaient pour une fois honnête et arrêtais d’y aller par quatre chemin, cela serait beaucoup plus simple.





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MessageSujet: Re: Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur   Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur Icon_minitimeVen 20 Jan - 8:09

Un sombre idiot, vraiment ? Je ne lui demandais pas de me pardonner toutes mes erreurs. Je lui demandais juste de comprendre, comme moi je l'avais fait pour son enfant. Surtout que j'allais devenir père adoptif de ce fœtus ! Et je n'en avais pas forcément envie. Mais je n'allais pas encore une fois revenir là dessus. J'avais fait mon choix.
Ce que je voulais, pour que tout ce passe pour le mieux, c'était un peu d'entente avec la mère. Hélas, son caractère reprenait toujours le dessus, quoi je pus faire. Le petit parchemin que je lui avais envoyé revint à mes pieds, en boule. En même temps, je ne m'attendais pas à autre chose. Sur le coup, j'avais été stupide.

Krystel entra telle une furie dans le salon et se posta devant moi. Elle m'engueulait alors et m'accusait de non courage. Quelle insulte !

" Honte ? Mais remets toi en cause toi aussi ! Si tu n'avais plus de sentiments pour moi, tu ne serais pas venu me demander d'être le père de ton enfant ! "

Je me levais à mon tour et partais de mon côté, en prenant soin de claquer la porte. C'est qu'elle m'énervait vraiment à la fin ! A toujours chercher la petite bête là où il n'y a pas la place. Un câlin ! Était-ce si horrible que ça de recevoir un peu d'amour ? Et puis, c'était de sa faute ! Elle n'avait qu'à pas se pointer quand j'étais moi même dans la cuisine !
Toujours était-il que je reconnaissais avoir des tords dans cette histoire. Je ne lui disais pas tout.
Je tentais alors de la retrouver pour m'expliquer, et me plaçais devant elle.

" Bon, je reconnais. Mais je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça. J'avais envie, et je n'ai aucune excuse. Je suis désolé de t'avoir blessé ou perturbé. Mais, je ne sais plus comment réagir. Tout à l'heure, dans le cimetière, j'étais surpris et encore peiné de notre dernière entrevue. Mais j'essaye de faire des efforts. Peut être pas comme il faut, c'est sûr, mais j'essaye. "

Je m'arrêtais de parler et baissais les bras que j'avais au préalable levé pour lui expliquer la situation. Je la regardais, avec un pauvre regard d'homme perdu, ce qui ne me correspondait sous aucun point.

" Je vais te laisser "

Je tournais les talons et fermais doucement la porte, pour retourner dans ma chambre, en essayant d'évacuer toutes les histoires, les non-dits et le reste. Je me posais sur mon lit, la tête entre les mains.
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MessageSujet: Re: Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur   Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur Icon_minitimeSam 21 Jan - 18:20


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Il fallait croire, en nous voyant, qu’Amycus et moi étions comme enfermé dans un cercle infernal et vicieux, tantôt calme, tantôt tempête. Franchement, à croire que nous ne pouvions pas avoir de discussion posée plus de dix minutes. A chaque fois il fallait qu’il fasse quelque chose de stupide qui allait me mettre en rogne. Et en laissant ma colère exposer, lui aussi allait s’emporter de plus belle. Cela n’arrangeait en rien les choses. Je doutais même à présent que nous puissions arranger la moindre chose. Je tournais les talons lorsqu’il me cria dessus de nouveau. Il n’était qu’un troll qui ne comprenait rien et qui n’entendait rien. Je n’avais jamais nié que je l’aimais moi. Enfin avant oui, mais à présent non. Même Torben s’en était rendu compte alors que je ne lui en avais rien dis. Amycus était un imbécile s’il n’avait pas compris que si je m’emportais autant contre lui, c’était parce que c’était plus simple de lui en vouloir que de m’avouer que mon cœur manquait souvent un battement de cœur lorsque je le voyais. Alors oui, au contact du mangemort moldave je m’étais peu à peu sorti de la tête l’anglais. Toutefois, je resterais toujours liée à lui, encore plus à présent que j’avais pris conscience de la trahison de Torben et de ses mensonges.

J’avais claqué la porte de la chambre dans laquelle j’étais. Je récupérais ma baguette dans des mains et commença à rassembler mes affaires. Il n’était pas question que je reste plus longtemps ici. Je maudissais de tous les noms d’oiseaux possibles et inimaginables mon hôte. Je me passais un léger coup d’eau ensuite sur le visage dans la salle de bain. Je restais adossée quelques minutes ainsi, calmant les quelques sanglots qui me prirent. Je soufflais un bon coup, me regardais dans le miroir en me trouvant pathétique avant de regagner la chambre.

Il était là, et je fus étonnée de le voir se placer devant moi. Que me voulait-il encore ? Je tournais la tête sur le côté. Je n’avais pas envie de le regarder, pas envie qu’il voit qu’il était encore arrivé à m’atteindre une nouvelle fois. Ne pouvait-il pas arrêter de me mettre plus bas que terre à chaque fois, puis se montrer doux, pour redevenir un homme terriblement blessant ? Ne pouvait-il pas simplement me dire ce qu’il avait sur le cœur et la conscience une bonne fois pour toute et que l’on arrête de tourner autour du pot ? Je m’attendais à des cris une nouvelle fois pour tout vous avouer. Mais ils n’arrivèrent pas. Je lui lançais un regard en biais quelques instants, et resserrait mes bras contre moi-même. J’étais perdue, déstabilisée, triste et en colère contre moi-même d’être aussi faible en cet instant. Il tourna les talons à son tour, avant que j’ai le temps de dire quoi que ce soit, avant de pouvoir lui répondre. Je restais sur place, sans bouger d’un pouce une bonne dizaine de minutes, ne sachant pas quoi faire. D’ailleurs lorsque je finis par me décider, je n’étais pas sûr que ce soit une bonne chose. Mais il ne venait-il pas de faire un pas vers moi ?

Je connaissais le manoir d’Amycus très bien, pour y avoir vécu pendant un temps. Je trouvais sans mal sa chambre, et fit par m’y rendre. Je frappais deux coups à la porte, et sans attendre un mot de sa part, j’entrais dans cette dernière. Je me calais derrière la porte, m’adossant contre le bois, et baissant toujours la tête

Tu crois pas qu’on devrait arrêter de se crier dessus et de se dire une bonne fois pour toute ce qui ne va pas? Pourquoi me détestes-tu autant Amycus ? Pourquoi me donnes-tu l’impression à chaque fois que tu t’adresses à moi que je suis la dernière personne que tu as envie d’avoir devant toi ?

Je relevais le regard vers lui,

Qu’attends-tu de moi ? Que veux-tu que je te dise? Parce que je n’y comprends plus rien ! Tu t’es conduit férocement avec moi au cimetière, et je peux le comprendre. Mais ensuite, tu me proposes de venir chez toi, tu viens m’enlacer et tu t’en excuses juste après ! Qu’est-ce que je dois comprendre ?





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MessageSujet: Re: Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur   Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur Icon_minitimeMer 25 Jan - 14:14

Krystel était venu me rejoindre. Elle avait toqué deux coups à la porte, et était entrée sans attendre un signal positif de ma part. De toute manière, elle n'en avait pas besoin. J'étais toujours assis en boule sur mon lit. Elle s'adossa contre la porte, les yeux baissés. Elle aussi, était perdue. Mais toutes ces histoires étaient de ma faute. C'était moi qui ne savait rien gérer. J'avais trop de choses à lui dire, à lui avouer. Je ne savais pas par où commencer.

" Je ne te déteste pas, au contraire. Mais le fait que soit partie avec Torben m'a fait le plus grand mal. Je ne savais plus si je devais t'en vouloir, être heureux pour toi et passer à autre chose. J'ai alors tout emmelé et je ne sais plus quoi penser. Tout à l'heure, au cimetière, j'ai essayé de mettre une distance entre nous, pour me persuader que je n'avais plus le moindre sentiment envers toi. Et si je t'ai proposé de venir, c'est parce que j'ai trouvé la réponse à mes interrogations. Je t'ai enlacé pour savoir si tout ceci était réel et réciproque. Mais ce n'est qu'une question sans réponse qui s'ajoute à la longue liste déjà formée depuis longtemps. "

Au cours de mon monologue qui j'espérais, répondait aux questions de la mangemort, je m'étais levé, puis rassis. Je ne lui avais adressé qu'un regard, un pauvre regard qu'elle n'avait peut être pas détecté. Un regard si insignifiant. Après tout, elle en avait tous les jours, des regards. Ce n'était pas le mien qui allait changer quelque chose.
Mais je sentais au fond de moi que ma réponse n'était pas complète. Qu'il manquait le mot final, et que c'était que ce Krystel attendait. Je me devais de lui dire, de lui avouer. Les non-dits, les secrets, tout cela devait cesser. Et c'était à moi de faire tomber le mur que j'avais édifié.

" Je crois .. que je n'ai jamais tourné la page. Je crois .. que je t'ai toujours aimé, et que je t'aime encore "

Je venais de lui avouer. C'était finit. A prendre, ou à laisser. Au choix, et c'était à elle de prendre l'initiative de choisirs. Je gardais la tête basse, les yeux rivés vers ma couverture, attendant une réaction de sa part.
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Niveau magique: 9/15
Libre pour :: 2 rp
Bonus: +13
MessageSujet: Re: Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur   Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur Icon_minitimeMer 25 Jan - 21:56


Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur Jenn810

Amycus était sur son lit lorsque j’étais arrivée et il n’en bougea pas pendant toute la tirade qu’il vient me dire, en réponse à mes questions. Quant à moi, je restais contre la porte, sans bouger également. C’était sans aucun doute la meilleure des attitudes à adopter. De même que de ne pas nous regarder. Quelque part, cela nous permettait de ne pas nous emporter, de nier la présence de l’autre, de pouvoir parler sans retenu. Nous n’allions franchement pas nous en sortir si nous ne faisions pas le moindre effort, surtout avec tout ce qui va nous tomber dessus dans les mois à venir. Je l’avais embarqué dans ma galère, et il avait accepté de tenir le rôle que je lui demandais. Il nous fallait nous accorder faute de quoi, on ne pourra jamais y arriver. C’était en partie pour cela que j’étais venue le trouver dans sa chambre, mais également parce que j’avais besoin de réponse. Il me fallait comprendre l’attitude du mangemort et le plus tôt sera le mieux. Je lui demandais franchement de répondre à mes interrogations, ne pouvant m’empêcher de redouter la réponse à ces dernières. Cependant je serais fixée et c’était le plus important.

Je ne relevais pas la tête lorsqu’il fit par me dire ce qu’il avait sur le cœur. J’avais du mal à percuter ce qu’il était en train de me dire, un peu de la même manière que lorsqu’il m’avait enlacé dans sa cuisine. J’étais sous le choc, parce que je ne m’y attendais pas du tout. Est-ce que je comprenais bien ce qu’il me disait ? Est-ce que je n’étais pas en train de m’inventer une interprétation qui n’était pas bonne ? Non, mes premières pensées étaient les bonnes, confirmées par la fin du discours d’Amycus. Je n’étais pas en train de penser qu’il avait encore des sentiments à mon égard pour rien. Son « je t’aime encore » était sans équivoque. Je me sentais quelque part soulagée, mais aussi en colère, en colère qu’il me l’ait caché. Mais je comprenais. Alors je forçais mon poing à se desserrer et fis un pas, puis un autre vers lui. Je m’assis sur son lit, laissant quand même une distance entre nous. – On ne sait jamais -

Tu m’as brisé le cœur quand tu l’as préféré à moi. Je n’ai fait qu’aller de l’avant et essayer de me reconstruire

Je poussais un soupir, puis regarda l’homme

Aussi dure que cela puisse être dur à entendre et à prononcer j’aime Torben. Ce sentiment, bien qu’étant le fruit d’une manipulation qu’il a mené à brio, est encore fort. Je pensais vraiment que j’avais trouvé en lui un homme qui me comprenait, et qui m’acceptais tel que je suis.

Je pris les mains d’Amycus et ajouta

Dire que je ne t’aime pas serait un mensonge. Je t’aimerais sans doute jusqu’à ce que je rende mon dernier souffle. Seulement… Je ne sais pas où j’en suis et Torben est encore trop présent en moi. Je ne veux pas te donner de faux espoirs, parce que peut-être n’arriverais-je pas à l’oublier non plus ? Où peut-être y arriverais-je. Je n’en sais rien j’ai besoin de temps. Et rien ne t’oblige à attendre, pas même ton acceptation de tout à l’heure. Tu es libre de faire ce que tu désires, de vivre la vie que tu veux mener… Par contre je ne t’attendrais pas non plus.

Je tenais à Amycus oui, mais s’il venait à multiplier les conquêtes, je finirais par ne plus le supporter. Même si je ne savais pas où j’en étais, je n’allais pas coucher à droite à gauche à tout va. Il avait le choix de continuer sa vie comme il le faisait jusqu’à présent, où à se montrer patient. C’était à lui de décider pas à moi. Je lâchais ses mains et me levais du lit. Je fis ensuite quelques pas vers la porte, pour sortir de la pièce

Il est tard. On ferait mieux d’aller se coucher. On en reparlera une prochaine fois si tu le désires. Je ne peux te donner une date, ayant beaucoup de choses à régler, mais nous trouverons bien. En attendant… Chacun vivra comme il le desire. Bonne nuit Amycus

Je sortais de sa chambre et refermée la porte derrière moi. Je regagnais le lit que m’avait prêté pour la nuit le mangemort. Les bras étaient chauds et doux, comme j’adorais. Je posais la tête sur mon oreiller et je sentais déjà Morphée m’appelait jusqu’à lui, me promettant une nuit douce et paisible dans ses bras.





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MessageSujet: Re: Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur   Chaque journée qui passe un peu plus me froisse le cœur Icon_minitimeJeu 26 Jan - 17:47

Krystel était restée collée à la porte durant mes aveux. Distance. Mais elle se rapprocha pour finalement s'asseoir sur mon lit. A elle de me parler. De dévoiler les non-dits. Et elle se lança franchement. Krystel commença directement par un reproche. Celui d'avoir choisi l'autre fille à sa place. Et je ne pouvais nier ce passé si peu glorieux. Je n'avais rien à dire, rien à contredire surtout. Elle avait raison.

La mangemort poussa un soupir avant de continuer sur Torben. Ce moldave qui était mon ami et qui s'était approprié Krystel. Je savais qu'elle ne mentait pas lorsqu'elle m'expliqua la nature de ses sentiments envers lui. Je ne pouvais lui en vouloir. C'est vrai. J'en étais l'exemple. Après notre rupture, jusqu'à maintenant, je n'ai jamais pu l'oublier. Et regardez où tout ça nous a mené. J'évitais de lever les yeux vers elle. Qui l'acceptait comme elle était. Là non plus, je ne pouvais pas la contredire. Il avait fait ce que je n'avais plus fait. Bravo mon cher.

Krystel me prit les mains et continua son dialogue. Au moins, elle avouait m'aimer encore. Une chance. Jusqu'à son dernier souffle. Très poétique. Vraiment. Je m'autorisais à sourire, un petit sourire triste adressé au sol que je regardais à présent.
Elle ne savait plus. Elle était perdue et je ne pouvais l'en blâmer. C'était on ne peut plus humain. Je caressais ses doigts, pour lui expliquer que je ne lui en voulait pas. Je serais patient.
Les autres femmes, j'en avais juste besoin pour un péché humain, bestial et pour satisfaire l'image de tombeur que je m'étais forgé au fil de ma carrière de joueur de Quidditch. Enfin, intérieurement, c'était aussi pour satisfaire les besoins primitifs de l'homme que j'étais et que je suis encore.
Sauf que pour Krystel, je pouvais attendre. Je le souhaitais. Même si cela ne nous menait à rien.

" Je pourrai attendre. J'essayerai. En partie aussi car l'histoire du bébé ne passerait pas si je m'affichais avec d'autres femmes. Mais surtout car .. enfin tu sais. Je n'ai rien à te reprocher concernant Torben. C'était un homme qui t'a rendu heureuse et que tu as aimé. C'est normal de ne pas pouvoir tirer un trait comme ça. C'est une partie de ta vie, que j'apprends à respecter. Pour ton bien. "

Krystel se leva tout en lâchant mes mains. Elle se dirigea vers la porte. Elle souhaitait dormir. Normal. Je lui souhaitais alors une bonne nuit, et acceptais de reprendre cette pénible discussion pleine d'aveux un autre jour, à tête reposée. Elle sortit et referma la porte. Je restais un moment assis sur mon lit, puis finit par enlever mes vêtements pour rester en sous-vêtement. Je me glissais sous les couvertures, sans pour autant parvenir à m'endormir avant plusieurs heures.







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