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Mangemort↯ Moi, future maman ? Mon corps va être déformé !
Krystel Raybrandt



Nombre de messages : 1379
Age : En quoi est-ce ça vous regarde? J'ai bientôt 20ans et je suis enceinte de 5 mois
Groupe : Les ténèbres...
Caractère : Lunatique - Maléfique - Impatiente - Manipulatrice - Narcissique - Ambitieuse
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Krystel Raybrandt

Mangemort
Moi, future maman ? Mon corps va être déformé !


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MessageSujet: Démons de minuit | Pv |   Démons de minuit | Pv | Icon_minitimeLun 31 Aoû - 1:02

    – J’espère que cela ne te dérange pas que je me sois permise de t’attendre dans ton salon. Rien n’a changé depuis ma dernière visite.


    __ Trois heures plus tôt

    Samedi soir. Ma montre indiquait près de onze heure et une nuit d’Aout dès plus sombre était tombée sur l’Angleterre. Aucune étoile ne se dessinait à l’horizon et la lune demeurait absente de son éclat, caché derrière un lourd cumulus emplis d’eau. C’est une de ses nuits où aucun chat ne sortait dehors, et où les ténèbres avaient tout droit. Oui, seuls les imprudents oseraient sortir par une telle obscurité et vous pouvez être sur que l’on retrouvera leur corps sans vie au petit jour. C’était ce moment que j’avais choisi pour rentre un petit visite à l’un de mes collègues mangemorts. Mon ténébreux époux m’avait informé que ce dernier aurait besoin de moi pour une quelconque mission, et j’avais décidé d’en savoir plus dès ce soir. N’y-a-t-il pas meilleure occasion pour la fille du diable que je suis pour régler ses affaires ?

    Ma silhouette fine et digne se faufilait parmi des rues, des chemins de terre, des arbres, et une longue allée, sans s’arrêter, dans un rythme régulier. Mes talons faisait un léger bruit, qui, en cette nuit, était des plus sinistre et inquiétant. Masquée par un lourde cape, personne ne pouvait me reconnaitre. Seules mes formes gracieuses et généreuses laissaient deviner que j’étais tout droit descendu de la planète de Venus, et non de Mars. Mon chemin croisa plusieurs fois celui de sorcier, dont certain que dont je pris leur âme d’un coup de baguette pour avoir voulu percer les sombres ténèbres de mon si gracieux visage, caché par un capuchon. Je me fichais d’envoyer des innocents tout droit dans les bras de mon père Satan, bien au contraire, cela ne m’apportait que joie et plaisir sadique. Tuer était un de mes petits péchés dont je n’aimais pas me passer.



    __ Deux heures plus tôt


    Une fine pluie s’était mise à tomber sur ce pays où la terreur était reine. Je ne fis aucunement attention à elle, arrivant à destination après une longue marche. J’avais préféré me déplacer en toute discrétion, sans utiliser autre moyen que mes sublimes jambes. Nous n’étions jamais trop prudent, et je n’avais nullement envie de me faire accuser – à raison certes – d’être un de ses mages noirs qui apeurés tant la population anglaise et faisait mourir certains de ses représentants. Une si belle femme telle que moi ne pouvait point finir dans une sordide prison, entourée de créatures immondes. J’aspirais à mieux, à beaucoup mieux. C’est d’ailleurs pour cela que je me rendais dans ce grand manoir où aucune lueur ne filtrait, un sourire sadique aux lèvres. Cette nuit serait exceptionnelle sur bien des points, et elle ne faisait que commencer. Oui, cette nuit serait inoubliable…

    __ A présent


    J’étais assise sur un fauteuil, dos tourné à la porte qui venait de s’ouvrir. Devant moi, un grand feu vert flamboyé réchauffant la pièce. Je tenais en main une très fine et très chic coupe, rempli à demi d’un liquide rouge sang, qui luisait et semblait répondre aux flammes qui dansaient devant mes yeux. J’avais prononcé mes mots dans un murmure sensuel et qui reflétait fort bien les ténèbres qui avaient envahi mon cœur. Portant le liquide à mes lèvres, je vins ensuite poser le calice, à côté d’une bouteille bien entamée, sur la table basse à ma droite sans pour autant me lever. Mon regard continuait de suivre les ardeurs du feu. Je me contentais de croiser une de mes jambes sur la deuxième. Ce moment eut pour conséquence de faire glisser ma cape sur cette dernière, dévoilant ma peau parfaite qui vint luire à la petite lueur. On entendit un léger bruit, et le feu s’embrasa quelques secondes, dévoilant l’horreur qui était accrochée juste au dessus de l’antre de la cheminée.

    Ce n’était pas d’importe quelle liquide qui s’écoulait et tombait dans le halo vert où dansant milles et un démon. Il s’agissait bien entendu du liquide vital dont toute créature ou être avait besoin pour survive. Ce dernier s’écoulait hors du corps d’un des domestiques de mon hôte, crucifié à l’envers à l’aide de trois tisonniers. Je m’étais beaucoup amusée à torturer l’immonde bête qui m’avait refusé l’accès à ce manoir, et avait envahit une bonne heure ce lieu de mon rire cristallin et sadique alors que j’affligeais mille et un tourment à main nu, sans l’aide d’une quelconque forme de magie. J’avais fait fuir tous les autres Elfe de maison, qui prirent peur devant la cruauté sans nom et la joie du sacrifice que j’avais fait à la ténébreuse magie, à l’un des leurs. Peut-être est-ce l’un d’entre eux qui était allé chercher leur maitre à l’aide ? Allez savoir.

    Plusieurs morceaux manquaient à ce qui fut jadis un domestique non payé de cette magnifique demeure, et avait payé cher son erreur. Je n’étais pas n’importe qui, au nom, loin de là, et on ne pouvait me traiter comme une personne appartenant au bas peuple. Un être inferieur avait osé défier mon autorité et mon statut et l’avait payé de sa vie. Une vermine en moins sur la terre, ce n’est guère une grosse perte. Oh, bien sur, elle était la favorite du maitre des lieux, mais qu’importe. S’il réclamait dommage, -ce qui m’étonnerait-, je lui offrirais mon serviteur le plus dévoué. J’avais un droit de mort sur lui, et pouvais l’utiliser à tout moment. Je vins claquer un fois des doigts, faisant apparaitre une seconde coupe à côté de la mienne. Sans jeter un seul regard à l’homme qui s’approchait de moi, je lui servis un peu du liquide bordeaux, avant de porter de nouveau mon calice à ma bouche, et de finir le contenu d’une traite.



    – Je ne savais point que tu étais attiré par les moldu. Tu te ramollis on dirait mon bel amour, avec l’âge. Je ne suis pas sure que notre maitre serait content de savoir que tu écoutes de la musique des sans pouvoirs…. Que cela n’est pas mignon de voir que tu as renoué avec ta petit sotte de Sanders et que cette dernière fait de toi ce qu’elle veut… Mais je ne suis pas là pour discuter de cela.


    Je me décidais enfin de me lever, pour venir porter à sa main le contenant de la boisson rougeâtre, ma main effleurant légèrement la sienne. Je n’avais toujours pas rabattue mon capuchon, qui masquait toujours mon visage. Quelques taches de sang maculé mon visage que je n’avais guère ôté. J’aimais « barboter » dans mes crimes. Plus ils étaient atroces, et plus longtemps j’en garder une trace visible, d’une façon ou d’une autre. Ma voix n’avait été que murmure, toujours aussi sensuel et ténébreux. Aucun mot n’était plus haut que l’autre, et chacun était dénué du moindre sentiment.

    – Sang de dragon de trois cent ans d’âge. Un met des plus succulents, qui se boit sans fin, que l’on m’a offert pour mon alliance avec les De Caprily… Mon époux m’a dit que le maître t’a confié une mission dans laquelle tu aurais besoin de mon intervention, alors me voilà. Que puis-je pour toi mon bel amour ?
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MessageSujet: Re: Démons de minuit | Pv |   Démons de minuit | Pv | Icon_minitimeLun 31 Aoû - 11:23

    Trois heures auparavant…
    - C’était très bien mais n’oubliez pas que vous avez aussi entrainement demain ! hurla Franck à notre attention.


    Tous les membres de l’équipe firent comme si les paroles de l’entraineur n’avaient jamais existées… Il n’y avait rien d’étrange à ce genre de comportement et l’entraineur le savait ! Voilà pourquoi il n’insistait pas. Après tout, nous venions de passer quasiment toute la journée sur le terrain à nous entrainer comme des dingues. Maintenant, nous allions nous amusés un peu ! Nous étions jeunes et nous coucher à 21h ce n’était pas pour nous.
    Une fois arrivé aux vestiaires, nous organisâmes notre soirée… Elle commencerait dans un resto et finirait dans une boite de nuit branchée. Restait plus qu’à choisir les lieux précis et surtout les nanas qui nous accompagneraient. Enfin, les gars devaient choisir parmi les fans qui attendaient dehors sous la pluie car pour ma part, mon choix était déjà fait ! J’avais de nouveau invité cette sublime mannequin dont le père travaillait au Ministère de la Magie. Non, non ! N’allez pas croire que je tenais à elle mais disons qu’elle était d’agréable compagnie et ce, sur tous les plans ! Alors que je finissais de m’habiller Dylan m’annonça que lui et les autres allaient papoter avec les filles et que moi, j’avais de la visite. Je me tournais pour voir Kathleen… Comme à son habitude elle était splendide !



    - Tu es ravissante Kath’…


    - Merci pour le compliment et l’invitation, dit-elle d’une voix douce…



    Une heure auparavant…
    Nous avions passé une bonne heure et demie dans le restaurant que nous avions choisi et nous nous dirigions à présent vers l’un des clubs les plus branchés de Londres. Seul le gratin du monde magique y avait ces entrées et c’était tant mieux. Cela nous évitait de signer des autographes à tout va ! Le fait d’être des habitués nous ouvrit les portes plus rapidement qu’à d’autres et nous n’eûmes pas à attendre sous la pluie. Notre table habituelle n’était pas prise et nous nous y installâmes pour passer commande de plus bouteilles de luxe… Plusieurs des membres de l’équipe partirent sur la piste de danse avec leur conquête d’un soir. Quant à moi, je discutais avec Dylan tandis que Kathleen faisait de même avec la petite-amie de mon capitaine.
    Cette soirée s’annonçait donc des plus agréables… ce que je ne savais pas c’est que tout allait changer très vite ! Alors que Dylan m’expliquait qu’il envisageait de déménager un ‘‘plop’’ se fit entendre ! Intrigué, je jetais un coup d’œil dans la direction du bruit pour voir un de mes elfes de maison… Je l’aurais tué sur le champ s’il n’avait pas baragouiné des mots quasi incompréhensibles en tremblant…



    - Ne pas rentrer… Sweeney lui a dit… mais… mais… c’est horrible ! Sweeney le pauvre… torturé… voulais vous prévenir… Maître c’est affreux !


    Je ne savais pas ce que se passait mais il y avait eu un problème au manoir… Sans un mot je me levais et je faisais un signe à mon elfe de maison de partir. Je récupérais ma veste sur le dossier de la banquette et m’apprêtais à quitter les lieux quand…


    - Hé ! Tu vas où ? demanda Dylan.


    - Chez moi !


    - T’es malade ou quoi ? Tu ne vas pas aller tout seul chez toi… Ton elfe vient de dire que je ne sais pas trop qui était torturé ! C’est peut-être eux…


    J’observais Dylan… Il venait de faire référence aux mangemorts et d’après le regard inquiet que me lançaient les deux jeunes femmes de la tablée, elles devaient penser la même chose. Leur crainte était fondée quand on ignorait que j’étais justement un de ces fameux mages noirs. Faisant mine de réfléchir, je repris la parole avec sérieux.


    - Les paroles de mon elfe étaient complètement incohérentes… Et qu’est-ce que ce genre de psychopathes viendrait foutre chez moi ?! demandais-je. A mon avis ce n’est pas grand-chose. Mon elfe commence à se faire vieux et s'affole pour un rien...



    A présent
    Il m’avait fallu une bonne demi-heure pour convaincre Dylan de me laisser partir… J'avais dû promettre que je reviendrais par la suite ou que j'enverrais un hibou. Cependant, je doutais que mon équipier reste sans rien faire ou même Kathleen ! Elle avait insisté pour que je prévienne la Justice Magique et je n’étais pas certain de l’avoir convaincu que cela était inutile. Voilà pourquoi j’avais rapidement transplané devant mon manoir… Les sorts de protection avaient été désactivés et n’importe qui n’était pas capable de ça. D’un pas rapide je traversais le parc et ne m’arrêtais que dans le hall d’entrée… J’aperçus la lueur d’un feu dans le salon et je m’orientais en direction de la pièce.
    Un murmure sensuel se fit entendre lorsque je poussais doucement la porte… Elle ? Ici ?! Tout s’expliquait alors… J’avais peut-être changé les sorts de protection de ma demeure mais les bases restaient les mêmes. Voilà pourquoi elle avait pu les détourner. Je ne pouvais pas la voir à cause de l’orientation du fauteuil dans lequel elle se trouvait… Mon attention fut très vite détournée du siège lorsque le feu crépita !

    C’est là que je le vis… Mon elfe de maison le plus serviable, celui-là même qui avait rendu ma vie moins douloureuse durant mon enfance, était là… Crucifié au dessus de la cheminée ! Je resserrais mon poing de rage… Voilà des mois que je n’avais pas vu la française, que je faisais mon possible pour l’effacer de mon esprit, et voilà comment se faisait son retour ! Elle débarquait chez moi sans invitation et y massacrait mes serviteurs. La mettre dehors… Voilà ce que je devais et voulais faire ! Cependant un claquement de doigt me fit sortir de mes pensées et je vis une seconde coupe aux cotés de la première…
    Sans un mot, je m’approchais de celle que je continuais à aimer malgré tout… mais je ne la regardais pas ! J’allais nettoyer cette horreur et la mettre dehors. Alors que je faisais disparaître le corps de Sweeney et le sang, la sulfureuse brune reprit la parole en me donnant un surnom qui n’était pas approprié. Selon elle je devenais faible… J’eus un sourire ! Encore et toujours la même rengaine… Il fallait toujours qu’elle insulte Anna !



    *Et si c’était elle… Elle qui avait assisté à l’agression.*


    Jetant un regard en coin à la française j’oubliais cette idée… Je préférais ne pas penser à ça pour le moment ! Une fois le corps et le sang disparus je fis venir un autre de mes elfes et lui demandais de faire le tour de la demeure. Il ne devait rester plus aucune trace de sang nulle part…


    - Vu la façon dont on est venu m’avertir je risque de recevoir de la visite… Les personnes m’accompagnant craignaient de me voir partir et je ne veux pas que l’on apprenne ce qui s’est passé ! Personne ici ne le souhaite d’ailleurs, déclarais-je en fixant l’elfe.


    Bien sûr ces paroles avaient plutôt été destinées à cette invitée qui n’en était pas une… Lorsque mon serviteur fut partit je m’asseyais sur le fauteuil faisant face à celui de la brune. C'est à ce moment qu’elle se leva pour venir glisser l’une des coupes dans ma main… J’avais pris soin d’observer le feu jusque là mais je reportais mon attention sur sa main lorsqu’elle frôla la mienne. Détournant de nouveau la tête je fixais de nouveau le feu… Je savais très bien ce qui se passerait si je la regardais !
    J’avais du mal à ne pas penser à elle lorsqu’elle n’était pas ici… alors là ! Mes sentiments envers elle serait ambigus… Je le savais d’ores et déjà. Je la haïrais autant que je la désirerais…

    La brune reprit la parole pour me dire ce que contenait la coupe… Elle m’expliqua également d’où lui venait ce luxueux présent. De son mariage avec l’autre con ! Elle continua en parlant justement de lui… Il lui avait touché mot de la mission dans laquelle elle aurait un rôle. Elle voulait savoir quel serait-il ! J’observais le verre que la française avait glissé dans ma main et j’eus un léger rire…
    Alors elle s’était invitée uniquement pour cela ?! Elle avait forcé les protections de mon manoir, tué mon elfe juste pour savoir quel serait son rôle dans notre prochaine mission. Je cessais de rire et prenais la parole d’un ton calme…



    - Ne m’appelle pas de cette façon, commençais-je par dire. Ensuite, sache que ce genre de délice se savoure en de grandes occasions… Je me levais et jetais la coupe dans le feu. Personnellement je n’aie rien à fêter. Pour ce qui est de la mission je comptais te contacter le moment venu… et il n’est pas encore arrivé. Observant la vénusté dissimulée par sa cape sans vraiment la regarder j’ajoutais. Autre chose peut-être ?


    Me tenant debout près de la cheminée j’attendais une réponse de la part de la jeune femme… Je voulais que sa réponse soit ‘‘non’’ ! Comme ça elle partirait retrouver son mari et moi… moi… Je ne sais pas ! J’irais sûrement rejoindre Dylan, Kathleen et les autres en disant que mon elfe avait péter les plombs pour ensuite finir la nuit dans les mêmes draps que la mannequin qui avait été aux petits pour moi en ce début de soirée…
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MessageSujet: Re: Démons de minuit | Pv |   Démons de minuit | Pv | Icon_minitimeLun 31 Aoû - 12:40

        Démons de minuit | Pv | Iconek10 Démons de minuit | Pv | Iconea10

    - Oh mon bel amour. Se pourrait-il que tu attaches une affection particulière à ce serviteur et que tu sois triste de cette perte? Si j’avais sus, je l'aurais sacrifié d’une façon plus digne. Pardonne mon ignorance bel amour. Pour te prouver ma bonne foi, je t’offre Vermine. Fais en ce que tu veux.


    Mon ton avait été faussement peiné, et des plus exagéré. Pauvre petit Amour, il venait de perdre une créature qu’il ne considérait plus comme un être à écraser. Je ne pus m’empêcher de rire cruellement à cette pensée. Il faisait preuve une fois de plus de faiblesse. Tout cela à cause de cette maudite Anna. Elle lui faisait écouter de la musique moldu, et maintenant ça. Je ne pouvais décemment pas la laisser continuer sur ce chemin. Quoi que. L’homme en face de moi faisait ce qu’il voulait de sa vie, et cela ne me regardait plus. Je vivais également ma vie comme je le sentais, sans laisser quiconque me dicter ma conduite. Julien avait déjà essayé, mais en vain. Nos disputes étaient de plus en plus violentes, mais finissaient toujours de la même façon : dans mon lit barbouillé de nos sangs, sans que je lui ai cédé la moindre chose.

    Je ne fis pas un seul geste pour empêcher le mangemort de faire disparaitre le corps de son esclave et d’effacer le sang de ce dernier. J’en avais assez sur le visage pour pouvoir encore savourer l’horreur que je venais de commettre. Je ne regrettais pas un seul instant ce que j’avais fais, bien au contraire. J’en étais des plus fière, et cela s’était fait ressentir dans mes paroles. A l’annonce de son nom, mon elfe était sorti d’un coin de la pièce, tortillant entre ses doigts le chiffon qui lui servait d’habit. Il puait la terreur et ne fit qu’augmenter mon sadisme. Ajoutez aux paroles du joueur de quidditch, j’étais totalement aux anges, ou plutôt en enfers. Il n’y avait plus aucun doute, cette soirée serait dès plus agréable. Je ne pus réprimander un rire quand je le vis jeter ma coupe au feu, alors qu’il venait de s’installer en face de moi. Je m’amusais comme une folle, oh oui, cela ne faisait aucun doute.



    - Pourquoi ne veux-tu pas que je t’appelle mon bel amour? C’est pourtant ce que tu es, et ne dit-on pas qu’il faut appeler les choses par leur nom ? Ah moins que tu doutes que ces mots soient vrais, au quel cas, tu es encore plus fou que je ne l’aurais pensé… Quel gâchis que de jeter ce si bon nectar, mais en même temps, quelle belle offrande à notre maitre suprême. Je ne peux qu’à mon tour lui en faire une de taille


    Me levant de mon fauteuil, je m’approch9ais du feu, tout en sortant un couteau reluisant de sang de ma cape. Je vins l’essuyer sur le mur de l’antre de la cheminée, avant de l’apposer dans le creux de ma main que je vins serrer. Une fulgurante douleur fit son apparition, me décrochant un nouveau rire sadique, tandis que mon sang s’écoulait à présent dans les flammes qui dansaient plus fortement et gracieusement à son contact. Ce n’était pas tous les jours qu’elles pouvaient savourer un liquide aussi noble et fort aux propriétés magiques. Je vins poser ma lame acérée par terre puis ôta mon capuchon, dévoilant mon visage. Je portais ma main à ma bouche, léchant mon propre sang tout en m’approchant d’Amycus.


    - Nos retrouvailles est une occasion qui mérite un mets des plus succulent, et digne. J’aurais cru que tu serais dès plus enchanté à les fêter mon bel amour….


    J’avais approché mon visage à quelques millimètres du sien, mêlant mon souffle salé au sien. Ma main ouverte s’était posée sur sa joue, laissant une trainée de sang que je vins lécher quelques secondes à la fin de mes paroles, avant de m’écarter du joueur, et de rire de plus belle


    - Pour ton information, je ne repartirais pas avant que tu es répondu à ma question concernant ma mission auprès du seigneur des ténèbres. Cela m’embêterait vraiment de recourir à une quelconque violence pour obtenir ce que je veux. Quoi que non. Sois sur que je prendrais beaucoup de plaisir à te faire subir mille et un supplices, même si je m’arrangerais toujours pour que tu n’en meurs pas. Je n’ai pas envie de te voir retrouver notre père à tous aussi vite. J’aurais beaucoup de mal à me remettre de la perte de mon bel amour… Vermine, va trouver mon violent époux et l’informer de ne pas interférer une seule fois ce soir, fut-il qu’il en souffre par le biais de notre lien. Je t’ordonne de ne lui dire autre chose que cette phrase, puis de revenir ensuite à mes côtés.


    J’avais susurré mes premières paroles sensuellement et joyeusement. J’espérais pouvoir continuer dans ma lancée et torturer le jeune homme vers qui mon regard était tourné. Je ne désirais que voir son sang s’écoulait de son corps, et de venir le laper de ma langue, de poser mes doigts crochus sur son torse, et d’y laisser des marques ensanglantées, de retrouver l’espace de quelques instants le plaisir sadique d’infliger de la douleur à quelqu’un qui nous est cher. Car soyez certain que j'aimais toujours ce dernier, et c'est ce qui allait rendre cette soirée encore meilleure. Mon ton avait radicalement changé quand je m’étais adressée à l’elfe qui rampait à terre. Je l’avais envoyé valser d’un coup de pied contre le mur, histoire qu’il se dépêche un peu. Julien et moi étions liés dans la douleur. Si je ressentais une quelconque douleur, il l’a ressentait aussi et inversement. Je n’avais pas envie qu’il vienne nous interrompre. Quand mon domestique disparu dans un plop, je me débarrassais de ma cape dévoilant une robe noire des plus courte, qui ne laissait pas de place à une quelconque imagination quand à mon corps. Je n’avais pas pris la peine de cacher ma marque des ténèbres, ni même les cicatrices qui ornaient ma chair. De nouvelles avaient fait leur apparition sur mes bras, que je vins caresser du bout des doigts une fois de nouveau installée dans le fauteuil. Faisant venir mon arme dans ma main sans avoir eu besoin de prononcer mot, je me mis à la nettoyer avec ma langue, avant d’ajouter


    - Alors mon bel amour, que décides-tu ? Vas-tu tout me dire tout de suite, ou me laisseras-tu le plaisir de t’imposer mille et un calvaires ? Je n’ai aucunement l’intention de te laisser partir, ou bien de m’en aller moi-même avant d’avoir eu les réponses à ma question. Plus vite tu me répondras, plus vite je m’en irais et te laisserais l’occasion de rejoindre ta prostituée de mannequin…
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MessageSujet: Re: Démons de minuit | Pv |   Démons de minuit | Pv | Icon_minitimeLun 31 Aoû - 14:40

    Le ton qu’elle employa pour s’adresser à moi me donna envie de la gifler… Sa présence était déjà de trop ! Alors le fait qu’elle se permette de tuer mes propres serviteurs était carrément de la provocation. Je ne pouvais pas dire que j’avais de l’attachement pour l’elfe de maison qu’elle venait de tuer mais il se trouvait que ce dernier était le seul à qui je confiais certaines tâches. Les autres étaient chargés de la cuisine et du ménage… Rien de plus ! Toujours sur le même ton peiné celle que je considérais comme une intruse me proposa, en guise de bonne foi de sa part, de me donner son elfe de maison ! Celui-là même qui me détestais cordialement pour on ne savait quelle raison. J’eus un sourire ironique en entendant les paroles de la déesse…


    - Garde ton esclave… Je ne veux rien de toi ! Et pour être franc je me serais abstenu de ta visite ici… Car tu ne l’avais peut-être pas remarqué mais tu n’es pas la bienvenue.


    J’avais prononcé ces paroles en les pensant réellement… Le fait que la française soit là me dérangeait au plus haut point. C’est d’ailleurs pour cela que j’avais changé les protections de mon manoir, que j’avais précisé à Sweeney qu’elle faisait partie des personnes qui n’avaient pas leur place en ma demeure ! En bref, j’avais tout fait pour ne plus avoir à faire à la brune et pour l’effacer définitivement de mon esprit ! Bien sûr, j’avais toujours su que j’aurais besoin de la côtoyer lors des réunions avec notre Maître et pour certaines missions mais cela aurait été différent… Les rencontres auraient été moins intimes que celle qui semblait se préparer ici. Intime et violente aurais-je dû dire…
    Car même si mon vœu le plus cher aurait été de gifler la vénusté… Je me contentais de balancer la coupe offerte au feu en apprenant les motifs de sa visite ! Elle m’avait dérangé pour savoir quel serait son rôle dans la prochaine mission… Non mais laisser moi rire ! Pour qui se prenait-elle ?!

    Lorsqu’elle reprit la parole, la colère que ressentais envers grandit davantage… Elle me prénommait de la sorte car il fallait appeler les choses par leur nom ! Mais oui bien sûr… J’étais l’amour de sa vie et c’est pour ça qu’elle était mariée à un pauvre con à l’égo surdimensionné. Toujours sans la regarder je levais les yeux au ciel en poussant un soupir agacé… Pourquoi ne partait-elle pas ?! Non visiblement ce n’est pas ce qu’elle voulait… La brune préféra même continuer son petit monologue concernant le surnom qu’elle me donnait. Selon ses dires si je doutais de la sincérité de ses paroles c’est que j’étais fou… J’eus un rire en entendant les conneries qu’elle était capable de sortir et ne prêtais aucune attention à ce qu’elle raconta ensuite.
    Je n’avais jamais été très doué en amour mais selon moi, et je ne pense pas me tromper, il est rare qu’une personne en épouse une autre alors que son amour est destiné à un individu tout autre. M’obstinant à ne pas regarder la française, je repris sur un ton froid et ironique…



    - Et bien te voilà au courant maintenant… Je suis complètement fou ! A présent je te demande de partir…


    Et ben ! Je m’épatais moi-même sur ce coup là… J’étais en présence de la femme que j’aimais et je restais camper sur mes positions, c'est-à-dire de la mettre à la porte ! Le problème c’est que l’intruse ne semblait pas vouloir obtempérer puisqu’elle se dirigea vers la cheminée. S’ouvrant la main avec le couteau qui avait servi, j’en étais sûr, à tuer mon serviteur, la brune fit ensuite couler son liquide vital dans le feu avant de s’approcher de moi… De nouveau je détournais mon regard et fixais les flammes ! J’aurais aimé qu’elle comprenne qu’elle n’avait rien à faire ici…
    Même si je ne voulais pas la regarder, je ne pus ignorer sa présence toute proche… Son souffle se mêlait au mieux lorsqu’elle reprit en disant que nos retrouvailles méritaient un tel nectar. Laissant ensuite une trainée de sang sur ma joue la déesse vint l’ôter de sa langue. Je m’apprêtais à la repousser il me semble mais elle s’écarta d’elle-même en riant.



    - Ce ne sont pas des retrouvailles… Tu es simplement entrée chez moi sans y être invitée ! Dans le cas contraire nous ne serions pas réunis en cet instant.


    De nouveau je lui faisais comprendre qu’elle n’avait rien à faire ici et que la seule chose que j’attendais d’elle c’était son départ. La belle commença par m’annoncer qu’elle ne partirait pas tant qu’elle n’aurait pas obtenu de réponse ce qui me fit lever les yeux au ciel. Elle n’avait aucun ordre à me donner et elle le savait… Ce qu’elle dit ensuite me fit cette fois réagir ! Pour la première fois depuis le début de ces retrouvailles je la regardais en face et dans les yeux… Je vis quelques traces de sang sur son visage et me rendit compte que cela n’ôtait rien à sa beauté ! Euh… Stop ! L’admiration n’a pas lieu d’être en ce moment !
    Bah c’est vrai quoi ! La française venait de déclarer qu’elle comptait bien me faire parler et qu’elle emploierait la violence avec plaisir sur ma personne. Elle croyait quoi là ! Que j’allais obtempérer et lui obéir ?! Elle pouvait toujours rêver… Si elle avait qu’on lui obéisse au doigt et à l’œil elle n’avait qu’à aller voir son merveilleux mari…

    La brune fit d’ailleurs allusion à ce dernier en s’adressant à son elfe de maison et en utilisant des termes peu communs sur lesquels je m’interrogeais légèrement… Cependant, cette interrogation fut de courte durée. D’après ce qu’elle était en train de raconter à sa créature, elle comptait ne pas mettre en application ce que je lui avais demandé. Elle avait l’intention de rester ici… Je voulais lui réitérer ma demande de partir mais les mots qu’elle prononça attirèrent mon attention ! Pourquoi est-ce que son mari souffrirait ? Non pas que ça me gêne bien entendu…
    Roooh ! Et puis merde. Je me fichais de ce qu’elle pouvait être en train de raconter. Tout ce que je voulais c’est qu’elle parte c’est pourquoi je repris de suite après elle alors que son elfe venait de partir.



    - J’ai été clair il me semble… Je veux que tu quittes les lieux et maintenant ! répliquais-je alors qu’elle ôtait sa cape. Tu n’as aucun ordre à me donner et si je dois te parler de notre future mission ce ne sera pas chez moi.


    Je me taisais pour voir la splendide femme qu’était Krystel s’installer dans le fauteuil qu’elle avait quitté un peu plus tôt… Mon regard s’attarda sur sa beauté et je ne manquais de voir que ses bras étaient couverts de plusieurs cicatrices. Je me demandais d’où elles pouvaient provenir avant de penser bien vite que le fait de l’ignorer était beaucoup mieux. De nouveau, je me décidais à détourner mon attention de celle qui m’attirait tant et lui tournais le dos au moment où elle faisait mumuse avec son couteau… J’avais horreur de ce genre d’arme ce qui était normal me direz-vous quand on sait que je m’étais fait poignardé lorsque j’étais tout jeune ! Je me rendis compte que la jeune femme ici présente n’était pas au courant de cette petite anecdote… mais il faut dire qu’elle ne m’avait jamais interrogé au sujet de la cicatrice que je portais sur le torse tout près du cœur ! Euh… Etait-ce bien le moment à ce genre de flash-back ?! Non… Et j’en sortis lorsque la française reprit la parole en s’adressant à moi toujours de la même façon…
    Elle réitéra ses menaces. Elle voulait savoir et elle saurait… Tournant sur moi-même, j’esquissais l’ombre d’un sourire mais ne regardait pas la jeune femme. D’une voix étrangement douce et calme je repris la parole…



    - Au risque de me répéter je te demande de ne pas m’appeler comme cela… Il y a plusieurs mois que je ne suis plus rien pour toi ! Ensuite, je ne compte pas satisfaire ton petit caprice. Tu n’as aucun ordre à me donner et tu sauras tout ce que tu dois savoir concernant la prochaine mission le moment venu. Je marquais une pause. Donc… Au revoir !
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MessageSujet: Re: Démons de minuit | Pv |   Démons de minuit | Pv | Icon_minitimeLun 31 Aoû - 18:10

    - Blablabla… Il fut un temps où tu étais un bien meilleur hôte mon bel amour. Je suis déçue de ce changement, oui vraiment très déçue. Mais je ne partirais pas pout autant. Et non, que cela te plaise ou non, je continuerais à t’appeler mon bel amour. Faut-il que je te le dise pour que te le comprenne réellement ? Faut-il que je te dise en face que je tiens toujours à toi, et que ta physique à tombé est toujours le même ? Mon bel amour est un terme des plus approprié et je ne le changerais pas


    J’aurais été du genre susceptible, j’aurais très mal pris le fait qu’il essaye de me chasser à tout bout de champ. Je n’avais pas pu m’empêcher de pousser un soupir de lassitude et de lever les yeux au ciel. Non mais franchement. Il a avait la chance d’avoir la princesse des ténèbres chez lui, et ne pensait qu’à rejoindre l’autre trainée qui couchait à tout va. Enfin, je dis ça, mais je suis pareil. Ne me surnomme t-on pas familièrement et affectueuse la catin des mangemorts ? Bon il était vrai que déesse du sexe était plus plaisant, mais l’autre ne me gênait en rien. Je l’étais et je l’assumais totalement. Je ne laissais de place dans ma vie à personne, enfin, ne laissais plus de place à personne dans ma vie, même pas à mon époux. Pas après tout ce que j’avais du endurer. Je n’avais eu aucune pointe de sentiment quand je lui avais parlé, bien que mes paroles ne fussent que pure sincérité, et qu’il ne pouvait pas en douter. J’avais changé, et ne reviendrais pas en arrière.

    Je m’étais approchée de lui pour lui murmurer ses paroles, nos lèvres se touchant presque, nos souffles se mêlant. S’il y avait bien une chose que j’adorais, c’était bien jouer de mes charmes et de mes atouts. La colère d’Amycus ne m’agaçait pas, mais m’amusait. Et cela tombait bien, car j’avais envie de jouer avec lui. Cela faisait fort longtemps que je n’étais pas abreuvée de sa présence, et vu que j’avais une bonne raison pour le faire, autant en profiter. Je m’étais rassise sur le fauteuil, et jouais avec ma lame que j’avais nettoyée de mon sang quelques instants plus tôt. Les propos du maitre de maison entrèrent dans mes oreilles d’un côté, pour en ressortir de l’autre. Je ne pus m’empêcher de rire à ses derniers, alors que je plantais mon arme dans l’accoudoir de mon siège. Je repris ma coupe entre mes doigts, et vint la finir. Enfin, c’était ce que je comptais faire sans l’interruption de mon elfe de maison, qui revenait à mes côtés. Il se tenait un bras contusionné, qui n’était pas mon œuvre. Tournant mon regard vers lui, il me dit alors.


    - Maîtresse, il n’a pas voulu m’écouter, et m’a dit de vous dire qu’il ne vous avait pas pris en femme pour que vous allez jouer avec d’autres hommes à vous mutiler. Il va voulu savoir où vous étiez, mais Vermine n’a rien dit, malgré ses coups. Vermine préfère être puni plutôt que sa maîtresse.

    - Etait-il en compagnie de sa cousine quand tu es venu le trouver ?

    - Oui, elle était là, dans votre chambre maîtresse, dans votre lit en train de le souiller et de…

    - Je m’en fiche des détails Vermine. Retourne y, et dis lui qu’il n’a aucun ordre à me donner, puis tranplane ici, attend moi dehors devant ce manoir, et ne revient me déranger sous aucune façon. Suis-je claire ?

    - Oui maîtresse. J’y vais de ce pas maîtresse…



    J’étais agacée par cette interruption mais contente de cette dernière pourtant. Ainsi, je dérangeais mon époux dans les bras de sa cousine ? Fort bien, très bien même. Enlevant le couteau du fauteuil, je vins le planter violemment dans ma cuisse droite tout en rigolant. Souffre chéri, souffre. Cela ne ferait que me faire plaisir. Depuis notre mariage, nos rapports s’étaient des plus dégradés, et c’était à celui qui faisait le plus de mal à l’autre. Nous étions deux mangemorts indomptables, qui ne se laissaient pas faire. A chaque fois que l’on se voyait chez moi, c’était pour s’attaquer à coup de baguette ou de couteau. Bien entendu, nous finissions toujours par nous accorder dans mon lit, tout en violence bien entendu. C’était ce qui rythmé ma vie, et je ne la changerais pour rien au monde. J’étais forte à présent, et je comptais bien le rester. J’enlevais ma lame, pour laisser place à une plaie importante, d’où s’écouler mon sang, toujours en rigolant. Me levant, je vins m’approcher de maître de maison, tout en la gardant dans la main.


    - Par où vais-je commencer avec toi mon bel amour… Tes jambes d’Apollon ? Ton torse musclé ? Tes bras tout en muscle ? Ou ton si beau visage ? Ne t’en fais pas, je ferais cela très proprement, et tu n’en aurais aucune marque… Ta putain ne s’en apercevra même pas. Débat-toi, pour que cela n’en soit que plus agréable. Je sais que tu aimeras ça autant que moi. Je te connais mon bel amour, plus que tu sembles le penser. Toi qui es si pressé de me voir partir, tu sais ce que tu dois faire pour que je m’en aille. Il te suffit de me répondre tout simplement…


    Je lui faisais face et m’étais de nouveau collée contre lui. Mon nez frôlait le sien, déposant un peu du sang de sa créature sur son visage. Mon regard, intense et sadique était planté dans ses prunelles. Ma main libre s’était posé sur chacune des parties du corps du mangemort que j’avais énoncé. Ma bouche vint trouver la sienne violement, tandis que je vins appuyer mon couteau contre son dos, déchirant sa chemise, et la faisant s’imbiber de sang, de son sang. Je m’écartais de ses lèvres aussi vite que j’étais venue sur elle, m’écartais du jeune homme tout court. Je léchais le sang qui orné ma lame comme je l’avais fais précédemment pour venir ensuite me la planter dans le bras, que je vins ensuite mordre. Plus j’aurais mal, plus Julien aurait mal, et plus cela était existant. Je n’avais aucune gène à me mutiler pour qu’il ressente une vive douleur, ma douleur. Je voulais également voir la réaction qu’aurait le mangemort qui avait volé mon cœur. Avec un peu de chance, cela le ferait céder un peu plus vite.


    - En fait non, j’ai une meilleure idée… A chaque fois, que je devrais répéter ma question, je m’enfoncerais la lame dans ma chair si douce et parfaite. Je voudrais savoir combien de temps tu vas tenir à me voir souffrir avant de me répondre mon bel amour, et de mettre fin à mon calvaire. Et dans le cas où tu le feras jamais, et bien, tu perdras un allié de taille au ministère, et devra en répondre devant notre seigneur et mon époux s’il survit bien sur à mon calvaire… Commençons si tu veux bien… Pourquoi as-tu besoin de moi pour ta prochaine mission ?


    J’avais repris place dans le fauteuil qui s’imbibait abondamment du fluide que je perdais de mes trois plaies, enfin surtout de celle de la cuisse où je n’y avais pas été de main morte. J’enfonçais la lame à la limite de mon ventre, et attendais la réponse d’Amycus quand à savoir si cette dernière allait pénétrer dans ma chair, ou non… Que le plus fort gagne mon bel amour…
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MessageSujet: Re: Démons de minuit | Pv |   Démons de minuit | Pv | Icon_minitimeMar 1 Sep - 10:15

    - Le passé est le passé… Il fut un temps où ta présence m’enchantait et où je ne voulais que ça. Mais comme tu l’as dit j’ai changé et tu peux faire ton numéro de petit chef si je n’aie pas envie de te parler, je ne te parlerais pas ! Alors si ça te plait de faire le pied de grue dans mon salon… ne te gênes pas ! Je marquais une pause en chassant ses dernières paroles. Elle mentait. Et pour la façon dont tu m’appelles fais comme tu le sens… J’en ai vraiment rien à foutre car ce n’est que du vent ! Comme toujours. Mais rien de plus normale de la part de la garce égocentrique que tu es…


    Au fur et à mesure que j’avais prononcé ces paroles je me demandais si j’étais certain de les penser réellement ! Après tout, il se pouvait peut-être que les propos de la brune soient vrais et n’est-ce pas ce que j’avais toujours voulu ?! Non… Je ne devais pas me laisser avoir. Elle cherchait à me manipuler. C’est tout ! Elle s’aimait trop pour daigner avoir des sentiments réels pour une autre personne. D’ailleurs je vins à penser que son mari et elle étaient bien fait pour s’unir… Après tout, ne dit-on pas qui se ressemble s’assemble. Enfin bref… Je n’allais pas m’attarder sur le sujet de ce merveilleux couple et je comptais bien arriver à me débarrasser de la jeune femme qui n’avait plus sa place ici !
    L’observant de nouveau je vis qu’elle était toujours assise son couteau à la main. J’enrageais davantage en l’entendant rire à mes propos… Elle prenait ses aises et cela ne me plaisait pas ! Je m’approchais de la française tandis qu’elle plantait son arme dans l’accoudoir du mon siège… Je m’apprêtais à la prendre par le bras pour la reconduire vers la sortie mais son crétin d’elfe choisit ce moment précis pour revenir. Zappant ma présence, la vénusté reporta son attention sur sa créature tremblante !



    - Si toi et ton esclave pouviez aller papoter loin de chez moi ça m’arrangerait, déclarais-je avant que l’elfe ne prenne la parole.


    Mes mots n’eurent aucun effet sur la jeune femme ce qui me fit soupirer d’agacement. Sans vraiment le vouloir je reportais alors mon attention sur le rapport que faisait Vermine à sa maîtresse. Je me rendis bien vite compte que j’assistais à une sorte de dispute de couple indirecte… Super ! Voilà que celle pour qui j’avais encore des sentiments débarquait chez moi sans invitation et se prenait la tête par elfe interposé avec celui qui était son mari. Vous trouvez la situation normale vous ? Non ! Et bien moi non plus… J’allais de nouveau demander à l’intruse de foutre le camp dans ces termes quand j’eus la non surprise de voir que le mari de la brune était tout aussi infidèle qu’elle. Il n’y avait pas à dire ! Ces deux là étaient vraiment fait pour aller ensemble.
    Oui c’était ça… Elle n’était pas faite pour moi ! J’avais du me tromper et avec un peu de chance je tomberais sur celle qu’il me fallait si je retournais faire la fête avec le reste de l’équipe. Ou peut-être que je ne devais pas me stabiliser et que je devais continuer à vivre de cette même manière avec Elle en moins dans mon esprit. Euh… Je déraillais là ?! Oui, un peu.

    La française quant à elle réitéra ses ordres à l’attention de son elfe. Elle ne voulait pas être dérangée… Et elle précisa que son mari n’avait pas d’ordre à lui donner. Sans le vouloir j’eus un léger sourire ! Sur ce point là elle n’avait pas changée… Elle détestait toujours qu’on lui impose les choses. Mais bon, cela ne changeait rien au fait que je voulais la voir partir et le fait qu’elle demande à son elfe de revenir ici après avoir transmis le message m’agaça largement.
    Pourquoi insistait-elle de la sorte ?! Elle m’aimait pas qu’on lui force la main et j’étais comme elle sur ce point. Elle aurait donc pu être gentille et s’abstenir. Enfin, j’oubliais qu’elle et la gentillesse ça faisait deux… que dis-je ça faisait mille ! Ce petit jeu devenait de plus en plus lassant et je comptais bien faire en sorte qu’il cesse. Je pris la parole alors que l’elfe se taisait.



    - Je ne veux pas qu’il revienne ici puisque tu ne sera plus là… T’obstiner ne sert à rien car moi aussi je peux être têtu et tu… Je me coupais. Pfffff ! T’es complètement tarée…


    Pourquoi n’avais-je pas fini ma phrase et lui avais-je dit cela ? Pour la simple et bonne raison que la brune avait récupérer son couteau alors que je parlais. Dans un premier temps je n’y avais pas fait attention mais j’avais reporté mon regard sur la déesse alors qu’elle s’était plantée son arme dans la cuisse en riant. Au départ je ne compris pas vraiment pourquoi elle avait fait cela puis il y eut le déclic. Les précédentes paroles de la brune me revinrent à l’esprit… Elle avait parlé d’un lien qui l’unissait à son mari, qu’il ne devrait pas intervenir même s’il devait en souffrir. Je faisais face au feu pour réfléchir. Il était courant dans les familles nobles que certains mariages soient ‘‘arrangés’’ et ce, dans plusieurs sens. Pour commencer, les enfants étaient promis dès leur naissance et la cérémonie qui était utilisée pour les unir ne le faisait pas qu’à moitié… C’était de la magie noire qui avait pour but d’unir les deux personnes dans la douleur il me semble. Mais je n’en étais pas certain non plus. En bref c’était une sorte de serment inviolable entre la femme et le mari…

    Perdu dans mes pensées je n’avais pas entendu la brune se lever et ne le remarquais que lorsqu’elle se posta devant moi… Enfin, lorsqu’elle se colla à moi aurait été le terme exact. J’allais la repousser, toujours sans la regarder, mais c’est là qu’elle reprit la parole… Cependant, elle ne fit pas que cela. Elle accentua chacun de ses mots en frôlant la partie de mon corps qu’elle citait. Elle évoqua ensuite Kathleen en lui donnant un surnom qui ne me fit ni chaud, ni froid… Je me fichais de ce qu’elle pensait de la mannequin ! Cette dernière n’était qu’un passe-temps parmi tant d’autre.
    Je jetais un coup d’œil furtif à la française lorsqu’elle me demanda de me débattre pour rendre agréable ce petit jeu et précisa que j’aimerais ça. De nouveau je détournais le regard… et je levais les yeux au ciel lorsqu’elle me dit qu’elle partirait si je répondais à sa question…



    - Vas-te…


    Je ne pus finir car Krystel se décida à m’embrasser violement alors qu’elle prenait soin de me taillader le dos avec son couteau… Elle s’écarta très vite et mon regard se posa sur elle. Je vins à me demander pourquoi elle agissait ainsi. Qu’est-ce que j’avais pu lui faire pour qu’elle me fasse subir ça ? La question s’effaça au moment où elle se planta le couteau dans le bras… J’ouvris la bouche pour lui demander pourquoi elle faisait ça mais j’y renonçais et je commençais à être sûr que mon hypothèse concernant son mariage était vraie. Cependant, si je devais avouer une chose… Elle aurait été que je ne supportais que très moyennement de voir la brune s’infliger ce genre de blessure…
    L’avait-elle compris ? Peut-être… Sûrement même. Elle me fit part de son nouveau petit jeu ! Si je ne répondais pas à sa question, elle se mutilerait elle-même. Elle voulait savoir combien de temps je tiendrais à la voir souffrir… Elle précisa aussi que j’aurais à faire à notre Maître et son mari si jamais je me taisais. Reprenant place dans le fauteuil, son arme à la main, elle me reposa la question. Au fond de moi j’aurais voulu voir ce qu’elle faisait en cet instant mais je ne lui jetais pas le moindre regard… Au contraire je lui tournais même le dos, m’orientant ainsi vers la porte.



    - Je te l’aie dit… Il n’y a qu’une personne qui puisse me donner des ordres et elle ne se trouve pas ici ! déclarais-je d’un ton impassible. En plus, tu devrais savoir que je déteste le chantage ! Tu vas devoir continuer ton petit jeu toute seule…


    Alors que je terminais ma phrase j’avais pris la direction de la sortie du salon… Je ne voulais pas lui céder ! Non, je ne pouvais pas. Si je le faisais tout allait recommencer, tous mes efforts n’auraient servis à rien… Et ça, je ne le voulais pas !
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MessageSujet: Re: Démons de minuit | Pv |   Démons de minuit | Pv | Icon_minitimeLun 7 Sep - 21:36

    – Tu as raison mon bel amour, je ne suis qu’une garce égocentrique. Mais il n’y a pas si longtemps que cela, ça te plaisait. Si cela peut te bercer de te dire que je mens, et bien fait le, mais la vérité est toute autre Amycus. Je pense être la mieux placée pour savoir si je t’aime ou non. Que cela te plaise ou non, c’est le cas, et je t’appellerais mon bel amour car cela plait à la garce égocentrique que je suis. Je te demanderais juste de me donner ta recette pour oublier si vite. Avec un peu de chance, elle marchera sur moi également.

    Mon ton avait été des plus neutre, et des plus sincère. Qu’il pense ce qu’il voulait, je m’en foutais, mais royalement. Si je devais m’arrêter à cela, je n’avais pas finis. J’avais pris cette bonne habitude dans les bras de mon époux qui était loin d’être doux. Il voulait un héritier, moi pas. Aucun de nous ne reviendrait sur son souhait, et nous nous déchirions totalement. Je lui disais d’aller tremper son biscuit autre part, et de se faire un gosse autre part, et lui essayait de m’enlever des privilèges pour que je cède. Comme si ma vie se résumait à lui. Au bien sur, nous affichions toujours des mines d’amoureux heureux devant les autres et entretenions le mythe. Cependant cela ne faisait pas oublier que notre mariage avait été arrangé, et qu’il le resterait pour toujours. Je ne l’avais pas choisi, on me l’avait choisi, de bonne famille oui, mais choisi quand même. Je ne me plaignais pas, n’allait pas croire. Il était riche, et de sang pure, que voudrais-je de plus ?

    Je ne relevais pas les paroles de mon hôte quand mon esclave revint vers moi. Je m’étais contentée de relever un peu plus ma jupe sur la jambe dans laquelle je m’étais enfoncée la lame avec une joie sadique. S’il y avait bien une chose que notre serment nous interdisait, c’était de se tuer l’un l’autre. Mais rien ne nous interdisait de nous faire du mal. Ces derniers temps, je n’hésitais à m’infliger mille et une souffrances, tant que je pouvais en faire de même à Julien. Je n’avais pas sa force physique, il fallait bien que je trouve autre chose. Il était plus fort que moi niveau magique, mais jamais ne m’attaquerait avec sa baguette. Nous étions au dessus de ça. Disons que cela m’amusait autant qu’à lui que l’on fasse preuve d’imagination pour blesser l’autre. Un jeu des plus malsains entre époux, mais des plus plaisants. Le pire qu’il est pu me faire, ce fut de glisser du venin de basilic – allez savoir comment il s’en était procuré – dans mon gel douche. Ce dernier avait rongé la paume de ma main droite qui était à présent toute lisse. Il m’avait soigné bien entendu, avec des larmes de phénix – bon sang, il se fourni où ? – avant que le poisson ne se diffuse totalement en moi et que je succombe à ce dernier, l’emportant avec moi. Alala, que c’est beau le mariage vous ne trouvez pas ?


    – Tu as raison une nouvelle fois. Je ne suis pas saine d’esprit, mais à la dernière nouvelle toi non plus. Je me rappelle fort bien certaine de nos soirées où nous nous sommes prouvé que souffrance et plaisir était mêlé…. Humm, que de magnifiques souvenirs mon bel amour…


    Je récupérais mon couteau, et me levais en sa direction, l’eau à la bouche. Evoquer nos soirées passées avait quelque chose d’existant, et pas qu’un peu pour moi. J’avais envie de lui offrir une autre dont il se souviendrait toute sa vie, une que sa putain de mannequin ne pourrait jamais lui offrir. Jalouse moi ? Oui et alors ? Je l’assume totalement. Que puis-je faire d’autre d’ailleurs ? L’assassiner reste une possibilité des plus agréable, mais il saurait que c’était moi, et je n’en avais pas envie. Aussi sure que je savais que je l’aimais, je savais également que l’amour ne suffisait pas, ne suffisait jamais. J’avais fini par me faire une raison, et m’étais unie au descendant des De Caprily quand je l’avais réalisé. Amycus avait tout fait pour que je le comprenne, et ses leçons avaient finis par porter ses fruits. Si j’en étais là, c’était par sa faute, enfin grâce à lui. Car même si nous passons notre existence à pourrir celle de l’autre, c’est une marque d’affection entre mon mari et moi. On ne peut s’aimer, alors on essaye de tout faire pour se détester. L’indifférence est la pire des choses. Au moins, avec mon beau français, j’existe un minimum. Il m’avait fait devenir dur et forte. Mes pouvoirs grandissaient sous ses enseignements, et je lui serais fidèle pour cela à jamais. Je ne lui planterais jamais un couteau dans le dos. Bien que l’on fasse tout pour se faire du mal, nous étions solidaires. J’étais prête à donner ma vie pour lui et inversement. Nous fonctionnons ainsi, tout en désaccord et contraire, et ça nous plait…

    Quand Amycus détourna les yeux, je vins l’embrasser violement, tout en passant doucement ma lame dans sa peau. Je l’avais ensorcelé, elle ne laisserait aucune marque. Loin de moi l’idée de me mutiler, et d’en laisser les traces sur mon si beau corps. Je laissais ce plaisir à mon cher Julien. Aussi vite que j’étais venue à ses lèvres, je m’écartais pour me planter la lame dans le bras. La douleur, il n’y avait que ça de vrai dans la vie, oui que ça. Je décidais d’ailleurs de changer de jeu et tester la résistance de mon bel amour à me voir souffrir. Si j’étais aussi indifférente qu’il voulait que je le croie, et bien il ne réagirait pas. Ce qui était bien entendu loin d’être le cas. Il préféra tourner les talons plutôt que de me voir enfoncer le couteau dans mon ventre plat. Il me tourna carrément le dos, et vint jusqu’à la porte. Ses paroles m’arrachèrent un grand rire, tandis que mon lame vint se loger dans mes boyaux, coupant ma belle robe, et se tintant de mon sang. Je me levais avec un peu de difficulté – je dois bien avouer, cette douleur était des plus infernale – avant de lancer mon arme en sa direction. Je m’arrangeais pour qu’il atterrisse juste à côté de sa tête, dans la porte sans le toucher. Mon sang éclaboussa un peu son visage quand le couteau finit sa chute dans le grand morceau de bois.

    – N’es-tu donc pas un homme ? Me serais-je trompée sur ton compte mon bel amour ? Je me remis à rigoler, m’adossant au dossier du grand siège Ne supportes-tu donc pas voir la femme que tu aimes se blesser ? Ou bien est-tu trop lâche pour faire quelque chose Mon ton se voulait moqueur, et insolent à chacun de ses mots que je vins prononcer. En même temps, j’aurais du m’en douter. Tu n’as rien fais pour me retenir. Tu préférais de loin rester dans ton petit confort que de te battre. Je te reconnais bien là. Julien au moins n’est pas lache… Je crachais par terre, enlevant le sang qui avait remplis ma bouche, m’avançais de lui. J’étais des plus glaciale à présent, tout en contraste Ne compte pas sur moi pour t’aider dans une quelconque mission au ministère, je ne travaille pas avec les lâches, bien que je couche avec eux. Vermine ! Je claquais des doigts et ma créature apparut près du feu. Elle paru affolée en me voyant, mais ne dit mot, me connaissant à force de me servir Annonce mon retour à De Caprily et précise lui que j’ai besoin ses services pour finir ce que j’ai commencé ici tout seule. J’arrivais à la hauteur du mangemort, alors que mon esclave était parti obéir à mon ordre Te ne gène pas pour moi, je m’en vais, et te laisse retrouver ta pouf. J’ai mon tortionnaire à rejoindre et soit sure que moi aussi je vais bien m’amuser. Ne le fais-je pas depuis tout à l’heure ?

    Enfonçant deux doigts dans son visage, je vins le griffer, laissant deux marques d’ongles ensanglantés sur sa joue. J’ouvrais la porte ne m’arrêtant pas de rire, laissant ma lame dessus
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MessageSujet: Re: Démons de minuit | Pv |   Démons de minuit | Pv | Icon_minitimeJeu 10 Sep - 21:16

    - Arrête-ça Krystel ! Arrête de faire comme si tu savais ce qui se passe dans ma tête parce que tu n’en as pas la moindre idée, déclarais-je sur un ton calme presque doux. Non ! Vraiment tu ne sais rien à ce sujet… Je marquais une pause. Ensuite, tu dis m’appeler ainsi parce que tu m’aimes ! Tu dis peut-être la vérité comme tu le prétends mais quoiqu’il en soit c’est avec lui que tu t’es unie… C’est lui que tu dois aimer non ?! Du moins c’est ce qui semblerait logique…


    Aussi étrange que cela puisse paraître j’avais cette fois-ci parlé sans réfléchir ! Je m’étais cependant abstenu de lui dire que j’aurais préféré ne jamais l’entendre me dire qu’elle m’aimait… Pourquoi ? Tout simplement parce que j’avais toujours voulu qu’elle revienne à mes cotés, qu’elle me murmure de telles choses… mais maintenant ! Maintenant c’était trop tard… Elle s’était mariée avec un autre et moi je n’avais rien fait ! Absolument rien ! Est-ce que je le regrettais à présent ? Je préférais ne pas me poser la question et lorsqu’elle me traversait l’esprit, je la chassais. J’aurais aimé être capable de chasser la sublime française de mon esprit… Voilà pourquoi je restais camper sur mes positions. Voilà pourquoi je prétendais vouloir la voir partir alors que plus le temps passait plus le sentiment inverse s’imposait à mon esprit… Mais il ne fallait pas ! Non… Elle ne devait pas rester une minute de plus.
    Cette pensée s’accentua quand je la vis se blesser volontairement. Je commençais à comprendre alors ses paroles précédentes et cela n’arrangeait rien ! Au contraire. Si mon impression était juste je n’avais plus aucune chance… Mais plus aucune chance de quoi ?! N’avais-je pas dit que je devais oublier la jeune femme ? Me la sortir définitivement de la tête…

    Pourquoi ? Pourquoi ? Encore de nouvelles questions ! Toujours sans réponse… Elle savait que je l’aurais tenu informé concernant notre future mission mais elle était venue. Elle savait, j’en étais sûr, que je ne supportais pas de la voir blesser et elle s’infligeait elle-même de profondes coupures en ma présence ! Cela eut le don de m’énerver et je lui fis comprendre… mais elle semblait s’amuser et me rappela quelques souvenirs datant de l’époque où nous étions encore ensemble. Tout ce à quoi je ne voulais pas penser ! Mon silence lui permis de s’approcher de moi pour m’embrasser violemment… Dans le même temps, elle prit un malin plaisir à me taillader le dos et je dois reconnaitre que ce geste me soulagea. Je préférais largement qu’elle s’en prenne à moi plutôt qu’à elle-même.
    Avait-elle interprété mes pensées ou était-ce parce qu’elle était l’une des personnes qui me connaissaient le mieux ? Je n’en sais rien mais elle décida de jouer à un nouveau jeu. Se mutiler devant moi tant que je ne lui répondrais ! Vous me direz que j’aurais pu satisfaire son petit caprice et ainsi elle aurait cessé de se blesser… et serait partie. Pourtant je n’en fis rien. Je ne voulais pas céder !

    Ma solution était peut-être lâche mais elle ne serait pas autre. J’allais retourner auprès de mon équipe et continuer à faire la fête ou du moins faire semblant de m’amuser. Parce qu’après ce qui était en train de se passer ici j’aurais sûrement la tête ailleurs ! Visiblement mes paroles amusèrent la française… Au moins il y en avait une qui s’éclatait ! Enfin bref… J’étais arrivé à la porte du salon et m’apprêtais à l’ouvrir lorsque l’arme blanche de la belle me passa à quelques centimètres de la tête pour venir se planter dans le bois. Du sang, de son sang gicla sur mon visage. Je soupirais… Elle commençait à me fatiguer et ses propos n’arrangeaient rien ! Ainsi donc j’étais un lâche ? J’eus un sourire en entendant cela… Je ne l’avais pas retenu pour des raisons qu’elle devait parfaitement connaître ! Du moins c’est ce que je pensais.
    La belle était à présent à mes cotés. Elle allait rejoindre son époux ! Vous devez vous dire que j’étais ravi…! Et bien non ! Non ! Je ne voulais pas la voir partir au final. Après ses derniers mots et en riant, elle me griffa le visage mais cela ne me fit ni chaud, ni froid ! Je ne peux pas en dire autant concernant la dernière blessure qu’elle s’était infligée et qui saignait abondamment. Cette vision me fit du mal… Je détestais la voir blessée ! C’est durant mon observation que la brune posa sa main sur la poignée de la porte pour commencer à la faire tourner…

    Alors que le panneau de bois commençait à s’ouvrir, je le claquais violemment… Aussitôt, j’arrachais l’arme plantée pour la jeter au sol et plaquais la brune contre la porte sans aucun ménagement. A présent je la regardais droit dans les yeux… Pour la première fois depuis son arrivée, je la regardais vraiment. Les battements de mon cœur s’accélèrent comme s’ils voulaient me montrer que j’avais échoué ! Que j’avais été incapable de l’oublier… Que j’étais incapable de ne pas l’aimer…
    Ma main gauche passa de son épaule à son cou sans que je ne resserre l’étreinte. La fixant toujours, je pris la parole d’un ton neutre et calme…



    - Les ordres sont les ordres Mon Cœur et je suis persuadé que tu ne souhaite pas déplaire au Seigneur des Ténèbres. Je resserrais légèrement l’étreinte de ma main sur son cou. Ensuite, tu m’as toujours dit que tu souhaitais que ta vie ne soit dirigée que par toi seule et personne d’autre… Il est vrai que j’aurais pu intervenir pendant la cérémonie mais si cela n’avait tenu qu’à toi je n’aurais jamais été invité à ce mariage ! Alors pourquoi agir alors que je n’étais pas censé être là ?! Je la fixais toujours, ma main se refermant un peu plus sur sa peau si douce. A présent tu veux donc partir ? Nos corps comme nos lèvres n’étaient plus qu’à quelques millimètres. Et bien sache que c’est impossible… Je saisis ma baguette. Parce que je l’aie décidé !


    Ma main gauche desserra son étreinte pour se glisser derrière la nuque de la sublime jeune femme tandis que je l’embrassais brutalement… Le fait que j’agisse sans ménagement aurait sûrement relancé la douleur provoquée par les blessures qu’elle s’était infligée mais elle allait cesser. Mes lèvres scellées à celles de mon amour j’utilisais silencieusement le sort de guérison le plus performant que je connaissais sur la jeune femme. Après ça je mettais fin au baiser pour fixer de nouveau la brune… Il était à présent hors de question que je la laisse partir.
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Krystel Raybrandt



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Krystel Raybrandt

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MessageSujet: Re: Démons de minuit | Pv |   Démons de minuit | Pv | Icon_minitimeVen 11 Sep - 15:08

    - Et moi, je t’ai dis que je m’en allais rejoindre mon brutal époux. N’est-ce pas ce que tu voulais depuis le début ? Alors maintenant, soit un amour mon bel amour, et laisses moi partir. Tu devrais savoir que je me fiche des ordres, à partir du moment où ce n’est pas moi qui les ai prononcé. Lâches moi, ôtes toi à présent de mon chemin et ne t’avises plus jamais de décider à ma place, plus jamais.


    Plus menaçant que moi à cet instant, ce n’était pas possible. Je foudroyais le jeune homme du regard, lui montrant bien ma façon de penser. J’essayais de me dégager de son étreinte, mais n’y arrivant pas. Sur le côté de la force physique, je ne faisais pas le poids, il n’y avait pas photo. Je ne pouvais constater que depuis la dernière fois que je l’avais vu, ses muscles n’en étaient que plus développés. J’avais beau essayer, me débattre pour « m’échapper », je n’y parvenais pas. Bon d’accord, je dois avouer qu’avec mon esprit dérangé, qu’il fasse preuve de brutalité me plaisait. Oui, son baiser avait été des plus agréable tant il était violent, et n’y avais-je pas répondu d’ailleurs de la même façon ? Le mieux avait été sans aucun doute quand il avait pressé mon cou entre sa main. Humm, que de plaisir des plus jouissifs, je vous l’accorde. Surtout qu’ajouté à mes blessures déjà présentes. C’était d’ailleurs là où résidait tout le problème. Alors qu’il avait posé brutalement ses lèvres sur les miennes, il avait osé en profiter pour me soigner. Je ne supportais pas que l’on s’approprie ainsi mon corps, surtout sans mon accord. Et ça, il le savait très bien.

    Amycus n’arrêtait vraiment pas de commettre des erreurs avec moi, c’était un truc de dingue. Je n’avais pas répondu à ses précédentes paroles, ne trouvant aucun intérêt à le faire. Il pouvait penser ce qu’il voulait, je m’en fichais, et je suis sérieuse en disant ça. Je faisais ma vie, il faisait la sienne point barre, ça s’arrêtait là. Je n’étais pas venue ici pour le voir, j’étais venue pour en savoir plus sur la mission que j’allais devoir accomplir pour lui. Ni plus ni moins. Le mangemort avait on ne peut plus compliquées les choses, que pouvais-je faire si ce n’était d’insister ? Je voulais des réponses, et il n’y avait que cela qui comptait pour moi. Le reste n’avait pas d’importance. Bon d’accord, je ne regrettais pas de mettre rendu chez lui. J’avais eu l’occasion de tuer un être sans importance, l’entendre me supplier de lui pardonner sa maladresse en me refusant l’accès au manoir, puis finir par me demander de l’achever pour ne plus souffrir. Ais-je besoin de vous préciser que je n’avais accédé à aucune de ses requêtes ? Comme si j’allais écouter une créature plutôt que mes envies. Ce serait du jamais vu ça.



    - Lâches-moi tu me fais mal Amycus… S’il te plait mon amour, lâches moi, et laisses moi m’en aller, il le faut… Laisses moi m’en aller...


    J’avais réitéré ma demande, au dépars d’une voix qui se voulait suppliante, sans pouvoir la garder très longtemps. Ce n’était pas qu’il me fasse mal le problème, bien au contraire, qu’il continue, ou qu’il le soit encore plus. Je n’aimais pas faire les choses à moitié, et je n’aimais pas non plus qu’on me fasse les choses à moitié. J’arrêtais de me débattre, n’arrivant pas à le repousser. Tout ce que j’eu réussi, ce fut de m’écorcher la peau contre la porte en bois à force qu’elle soit frottée contre. Je n’aimais pas quand cela n’allait pas comme je l’avais décidé. Les menaces de marchaient pas. Il fallait donc que je trouve autre chose, d’où mon changement de ton. Mes yeux étaient devenus implorants, et j’espérais qu’ainsi, il me laisserait m’en aller. Il était toujours aussi sensible à mon charme, et me portait toujours dans son cœur. C’était donc le seul moyen que je voyais pour qu’il me laisse partir. Je n’étais pas le genre de femme que l’on peut enfermer, non bien au contraire. J’étais aussi libre comme l’air et dévastatrice comme un cyclone. J’étais imprévisible, cruelle, mais surtout indomptable et sans chaine. Et je ne voulais changer pour rien au monde, oh non, pour rien au monde…
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MessageSujet: Re: Démons de minuit | Pv |   Démons de minuit | Pv | Icon_minitimeDim 13 Sep - 13:55

    J’eus un sourire en voyant la réaction de la sublime brune… Maintenant qu’elle voulait partir c’est moi qui la retenait et ce, alors que je savais pertinemment que je n’aurais pas dû. Mais que voulez-vous ? J’étais encore et toujours fou d’elle… J’avais su, dans les débuts, faire comme si de rien n’était mais maintenant que j’étais tout près d’elle, que je sentais le parfum de sa peau, que je fixais ses prunelles, tout était différent. Je voulais qu’elle reste et elle allait rester… Ses menaces ne m’effrayaient en rien et puis pour le moment elle ne pouvait pas faire grand-chose puisque je la maintenais toujours contre la porte.
    Une autre chose m’avait amusé avant qu’elle ne reprenne la parole… C’est le regard qu’elle m’avait lancé lorsque je l’avais soigné ! Vraiment jamais contente celle-là. Je la laissais donc terminer son petit monologue en la fixant avec un léger sourire. Lorsqu’elle eut terminé je levais les yeux au ciel en continuant de sourire.



    - T’es vraiment jamais contente Mon Cœur… Tu te plains quand je te demande de partir ! Idem quand je te dis de rester ou quand je te retiens, c’est comme tu veux ! Je marquais une pause. Tu tire la tête quand je te soigne… J’aurais pu te laisser te vider de ton sang mais cela dégueulasse mon plancher, déclarais-je en indiquant les traces de sang qu’il y avait du fauteuil à la porte. Bien sûr mes elfes sont là pour nettoyés mais tu as tué le plus compétents d’entre eux…


    Etait-ce la seule la seule raison qui m’avait poussé à soigner la jeune femme ? Bien sûr que non… Mais ça je ne le lui dirais pas. Jamais je ne réitérerais l’erreur de lui avouer ce que je restais pour elle. Et puis je savais pertinemment qu’elle devait se douter que la raison que je lui avais donnée n’était pas la seule. Cependant, elle ne pouvait pas en être sûre et certaine. C’était mieux comme ça car je ne pourrais jamais obtenir d’elle ce que je désirais. Elle était mariée et je commençais à croire que sa venue n’avait bien que pour unique but l’obtention de réponses. Réponses qu’elle n’avait pas réussi à me soutirer et pourtant elle voulait partir maintenant ! Etrange… Je l’avais connu plus persévérante. J’eus un nouveau sourire à cette pensée mais n’en faisais pas part à la principale intéressée. L’énerver davantage n’était pas une bonne idée selon moi et je pourrais toujours garder cette pique pour plus tard puisqu’elle n’allait pas déserter les lieux de suite…
    Alors que je fixais la jeune femme mon regard s’était légèrement perdu dans le vague au fil de mes pensées. La belle brune me ramena bien vite à la réalité en reprenant la parole d’une façon à laquelle je ne m’attendais pas du tout. Surpris, je reportais toute mon attention sur le visage de la française tandis qu’elle me disait que je lui faisais mal…

    Krystel qui avouait à quelqu’un qu’il lui faisait mal !!! Les miracles existeraient-ils ?! Je commençais à le croire et son regard semblait allé dans le sens de ses paroles. Cependant, alors que je commençais à m’attendrir je revins à la réalité… C’est Krystel Raybrandt qui me faisait face. Cette jeune femme était une manipulatrice de première… Même si cette pensée m’avait traversée l’esprit mon regard était resté le même… un peu plus doux que dans le début de notre entrevue !
    Je relâchais légèrement mon ‘‘étreinte’’ et en profitais pour ranger ma baguette. Lorsque ce fut chose faite je continuais de fixer la brune dans les yeux tout en rapprochant mon visage du sien. Ma main droite vint frôler sa hanche alors que nos lèvres n’étaient plus qu’à quelques millimètres lorsque je repris la parole d’une voix douce presque tendre…



    - Je t’ai fait mal ? demandais-je. Je détournais la tête pour venir lui murmurer à l’oreille. Je suis désolé Mon Cœur… Je déposais un doux baiser dans son cou.


    Vous y avez cru ? Je suis sûr qu’elle aussi… La regardant de nouveau dans les yeux un sourire mystérieux apparut sur mon visage. Quelques secondes plus tard je plaquais de nouveau la jeune femme contre la porte et ce, plus violemment que la fois précédente. Je ne voulais pas qu’elle recommence… Elle avait déjà assez joué avec moi et mes sentiments !
    Soudainement, j’éclatais de rire… Je restais plusieurs longues secondes sans rien dire. Je me contentais de rire et d’observer la vénusté !



    - Tu pensais que j’allais vraiment me laisser avoir par ton petit numéro de femme blessée ? demandais-je enfin. Tu m’as déjà bien assez manipulé auparavant pour que ça fonctionne encore aujourd’hui. Je me rapprochais davantage, nos corps étant quasiment l’un contre l’autre. Je disais donc que tu ne partiras pas tant que je ne l’aurais pas décidé… Alors on fait quoi maintenant ? Tu continues à te débattre ou on passe à autre chose ?!


    En cet instant je dois avouer que je commençais peu à peu à oublier toutes les règles que je m’étais fixées concernant ma ‘‘relation’’ avec Krystel. Mais que voulez-vous ?! Tout ne se passe pas comme prévu…
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MessageSujet: Re: Démons de minuit | Pv |   Démons de minuit | Pv | Icon_minitimeMar 22 Sep - 10:41

    – Mon Coeur? Tu veux m’émouvoir ou quoi? Cela ne marchera pas, alors maintenant lâche moi et laisse moi m’en aller. Je me contre fou du travail de tes serviteurs et de ce que tu penses. Dépêches toi de t’écarter et de virer de mon chemin, avant que je ne m’énerve et que je ne décide de t’égorger dans ton sommeil.


    Oué, je déteste quand on m’emprisonne, comment vous l’avez deviné ? Personne n’aurait le droit de décider pour moi. Moi et moi seule le faisait. Je ne supportais pas les grands airs qu’Amycus se donnait en me retenant, et cela se fit sentir dans mes paroles et ma voix. J’étais dur, en colère, vaniteuse et hautaine. Mon regard le fusillait, et montrait combien j’étais sérieuse quand j’avais ouvert ma bouche pulpeuse. Ce n’était pas des mots en l’air, et il me connaissait assez pour le savoir. S’il continuait dans cette lancée, je viendrais enfoncer ma lame dans sa trachée et déverser son sang sur ses draps de satin, une nuit où il aurait rejoint les doux bras accueillants de Morphée. Oh bien sur, ne plus le savoir de ce monde, par ma main de surcroit, me peinerait mais ce que je dis, je le fais. Je suis une mangemorte, la fille de Satan, et je me délecte de la souffrance et de la mort. J’avais de plus une réputation à tenir, une réputation de dure à cuire, d’indomptable, et de femme maléfique. Je ne laisserais personne entacher cette dernière très très importante à mes yeux. J’essayais de me débattre, mais rien n’y faisait. En force physique, je ne faisais pas le poids. Je n’avais pas ma baguette à porté de main, et m’apercevais que j’avais faillit partir sans elle.

    Quelle imbécile j’aurais fais. Elle est ma meilleure arme, et je ne dois jamais m’en séparer. Heureusement que je ne m’étais rendue que chez un de mes anciens amants, sinon j’aurais été dans la merdouille si vous voyez ce que je veux dire. Bon allez Kry, réfléchie, et trouve une idée de te dégager de lui. J’avais beau pousser de mes mains son torse, je n’arrivais à rien du tout. Il ne bougeait pas, et j’avais la mauvaise impression d’être un papillon coincée dans une toile d’araignée, qui ne rêvait que de pouvoir s’envoler de nouveau. J’avais beau me montrer des plus menaçante, des plus colérique, il ne relâchait pas sa prise. Que pouvais-je faire du coup, si ce n’était dans ce cas de le manipuler ? Faisant mine de lâcher prise, faisant retomber mes bras le long de mon corps, je vins le supplier, lui disant qu’il me faisait mal. Quelle fut ma joie quand je compris que cela marchait, et que son étreinte se fit moins pressante. Quelle fut ma déception quand je compris qu’il n’avait pas été dupe, et qu’il m’allait toujours pas me lâcher. Non, au lieux de me laisser enfin partir comme je lui exigée depuis une dizaine de minute à présent, il se contenta de ranger sa baguette, et de venir frôler ma hanche. A cette caresse, je ne pus empêcher mon corps de se contracter un peu.


    – Arrête ça tout de suite !

    Le contact de ses mains sur ma peau avait toujours été des plus agréable et raviver de brulants souvenirs, que je chassais de mon esprit tant bien que mal alors que ses lèvres vinrent se poser sur cou. Je ne l’aurais pas autorisé à me toucher, et je voulais qu’il arrête. Je n’étais pas venue ici pour batifoler avec lui, en souvenir du bon vieux temps. Non, j’étais venue pour avoir des informations. Il ne me les avait pas donné, je n’avais plus rien à faire ici. C’était aussi simple que ça dans mon esprit. De plus, n’avait-il pas voulu également que je m’en aille ? N’était-ce pas ce qu’il m’avait pas arrêté de me demander depuis qu’il était arrivé chez lui ? Alors que je m’apprêtais à le repousser de nouveau mes mains se posèrent sur mes épaules, et vinrent me plaquer des plus violemment contre la porte. Si je n’avais pas cette position de faiblesse, j’aurais adoré ça. Mais là, je n’étais plus dans cette optique, trop énervée. Comment osait-il ?... Son rire ne fit que me décrocher un nouveau regard noir en sa direction. Ses paroles me donnèrent un petit élan pour me dégager, mais en vain une nouvelle fois. Je n’étais pas assez forte.


    – Lâches… Moi…Tout… De… Suite…

    Ma voix avait été saccadée par ma colère que je ressentais. Je ne souhaitais qu’une chose à présent, c’était faire du mal à Amycus, lui faire payer l’affront qu’il me faisait. Guidée par ma colère, comme pour répondre à ma demande, ma lame vint se planter d’elle-même dans le dos du mangemort. Même si je n’avais pas ma baguette, je restais toujours une sorcière, une enchanteresses qu’il n’aurait jamais du pousser à bout. Je profitais de sa surprise pour m’échapper à lui, et venir courir vers le fauteuil où se trouvait ma cape. En quelques secondes, je me retournais vers lui, baguette à la main, regard haineux, et tout ce qui s’en suit. Il allait payer, cela ne faisait aucun doute. Oh oui, il allait payer, et je ne l’épargnerais pas. J’étais trop en pétard contre lui, et même si j’étais toujours consciente de mon amour pour lui, il ne s’en sortirait pas aussi facilement, vous pouvez en être certain. Un grand sourire machiavélique aux lèvres, je m’approchais de lui lentement, levant ma baguette devant mon visage, et le saluant. Je le provoquais en duel, un duel qu’il n’aurait pas le choix de relever. Malheureusement pour moi, alors que je m’apprêtais à ouvrir la bouche, Julien fit des siennes. Ma main lâcha le morceau de bois, qui se retrouvait imbibé de sang. Portant ma paume devant mon visage tant la douleur était fulgurante, je vis que cette dernière était à la fois brulée, à la fois sanguinolente. Je ne pus retenir un soupir sarcastique avant d’ajouter

    – Tout compte fait, je vais peut-être rester un peu plus longtemps… Il s’impatiente, et je suis curieuse de savoir comment il va me le faire payer…

    Comment ça je suis changeant ? Démons de minuit | Pv | 72208 Oui et alors ? Je l’assume entièrement. Une lueur de malice emplit mes yeux tandis que je vins montrer le « chef d’œuvre » de Julien au ténébreux qui était en face de moi, avant de venir laper ma blessure comme un chien. Humm, la bonne odeur de sang, que c’est des plus jouif. Et cette douleur… Si mon époux voulait me punir, il s’y prenait comme un manche. C’était lui qui n’aimait pas souffrir par le contraire. Dans un grand éclat de rire, je m’approchais rapidement d’Amycus, faisant rouler toutes les formes généreuses que je possédais, pour venir lui souffler à l’oreille dans un murmure

    – Tu en veux un peu ? C’est encore meilleur que celui du dragon et plus pimenté. Oh, et ce n’est pas la peine d’essayer, tu n’arriveras pas cette fois à faire disparaitre cette blessure

    Je fus des plus contente d’avoir mise des talons hauts, et ainsi, être à la hauteur de mon bel amour, pour pouvoir venir lécher une fois les griffures que je lui avais faites au visage, avant de m’éloigner de nouveau pour venir reprendre place sur le fauteuil que j’occupais avant d’arriver. Ce que je lui avais dit sur ma plaie, n’était que vérité. Tant que mon mari ne se soignait pas, je ne serais pas soignait. Nous ressentions la même douleur, et quand une blessure était des plus importantes, elle était ‘imitée’ sur le partenaire, même si ce dernier ne le souhaitait pas. Tel était le serment qui nous liait dans les ténèbres… Je repris la paroles, tout en allongeant mes jambes, - dévoilant ainsi mes bas, qui n’avait pas été touchée par le coup de lame que je m’étais infligée plus tôt- sur un des accoudoirs du fauteuil, faisant tomber la table d’un coup de pied au passage. Ma bouteille s’écrasa et se brisa au sol dans un fracas, suivis par les deux coupes

    – Vas-tu enfin te décider à te montrer meilleur hôte que tu ne l’as été mon bel amour ? Ou bien vais-je devoir me trouver une distraction en compagnie d’un ou deux de tes esclaves ?
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MessageSujet: Re: Démons de minuit | Pv |   Démons de minuit | Pv | Icon_minitimeVen 9 Oct - 14:35



    Je fixais Krystel et je me mis à rire… Je savais pertinemment que je n’arriverais pas l’émouvoir et encore moins en l’appelant « Mon Cœur ». Ce qualificatif était venu comme ça… et aussi parce que tout ce que je pourrais dire ou faire ne changerait rien aux sentiments que j’éprouvais pour elle ! De l’amour. Cependant, comme je venais de le signaler, je savais que cette appellation ne lui ferait ni chaud, ni froid ! Comment je savais ça ?! Tout simplement parce qu’elle aurait pu être la fille de Satan… C’était peut-être même le cas, allez savoir ! Et les démons n’ont point de cœur et prennent un malin plaisir à arracher celui de leurs victimes…
    Mais bon… Je m’égare et je vais en revenir à la situation présente !



    - T’émouvoir ? Pas le moins du monde… Je sais depuis longtemps que les démons n’ont pas de cœur et ne ressentent rien ! déclarais-je avec un sourire. Et arrête tes menaces… Elles ne m’impressionnent pas le moins du monde ! En plus, pour être franc, je préférais que tu me fasses autre chose pendant mon sommeil que m’égorger… mais ça, c’est une autre histoire ! ajoutais-je amusé.


    Je commençais à trouver ce petit jeu vraiment marrant d’autant plus qu’il mettait Krystel hors d’elle ! Rien de plus normal quand on savait qu’elle détestait se sentir prisonnière. D’ailleurs, je pense que si je n’avais pas su à quel point cela pouvait l’énerver, je l’aurais déjà relâché… Et j’ai bien dit ‘‘relâché’’ ! Je ne l’aurais en aucun cas laissé filer… Pourtant je ne voyais pas pourquoi je m’obstinais à la garder près de moi ! Bah oui… Il y avait quelques minutes de ça, je voulais qu’elle se barre ! Maintenant qu’elle le voulait, je refusais son départ et la gardais en otage ! Cette petite scène ressemblait beaucoup à notre histoire passée… Nous avions certes de nombreux points en communs mais nous n’étions jamais sur la même longueur d’onde au même moment ! Très con n’est-ce pas ?!
    Je me re-concentrais sur la vénusté lorsqu’elle tenta de me duper en se faisait passer pour la jeune femme douce et suppliante qu’elle n’était pas et ne serait jamais. Dans un premier temps, je fis comme si son plan avait fonctionné et laissais ma main se balader le long de sa hanche. Krystel me dit d’arrêter mais je n’en fis rien puisque je n’avais pas été convaincu par ses paroles… Et dans le cas contraire, je n’étais plus certain que j’aurais tout stoppé pour autant. Avec un sourire, je lui répondis simplement…



    - Non !


    Et comme je l’avais dit, je n’avais pas arrêté. Je m’étais même permis de déposer un doux baiser au creux de son cou… Cela aurait été risqué si la sublime brune avait été en position dominante mais ce n’était pas le cas. Pour le moment, c’est moi qui avais le dessus et j’en profitais. De nouveau, elle se débattit mais ce fut en vain… Je souris à une pensée qui venait de me traverser l’esprit ! Le rôle de la jeune femme effarouchée ne lui allait pas mal… Disons que ça me changeait de la voir comme ça et je me rendais compte que je ne lui avais jamais tenu tête jusqu’à ce point ! Mais pourquoi aurais-je du le faire ?!
    De nouveau, et avec plus de colère, elle réitéra sa demande… La lâcher ?! Cela aurait été envisageable si le fait que cela l’insupporte ne m’amusais pas autant. Après tout, elle détestait suivre les ordres et le faisait rarement ! J’étais comme elle à ce sujet… Je n’aimais pas qu’on me dise ce que je devais faire et avais un esprit très contradictoire ces derniers temps ! A la limite, elle m’aurait dit de ne pas la lâcher que c’est ce que j’aurais fait !
    Faisant mine de réfléchir, je laissais passer plusieurs longues secondes… Avec un nouveau bref sourire, je répondis…



    - C’est toujours non !


    Par la suite, Krystel ne répondit plus rien mais agit… Je ressentis une vive douleur en bas du dos et compris qu’il s’agissait de la lame de son maudit couteau. Le souffle légèrement coupé et l’effet produit par cette attaque surprise permirent à la française de m’échapper. Tout en me demandant comment elle avait récupéré son arme, je portais ma main à la blessure qui m’avait été faite. La plaie était moyennement profonde, donc sans gravité ! Cela dit, je saignais tout de même pas mal… Non mais quelle garce ! En plus, elle venait de me bousiller une super chemise là… Si, si ! C’est grave ! Délaissant ma blessure, je reportais mon attention pour voir la belle me provoquer en duel… Je souris et me saisis de ma baguette ! Bah quoi ?! Vous aviez cru que j’ai me laissé démonter par cette furie ? Et bien non… Ce ne serait pas le cas !
    J’étais prêt et je vis que Krystel allait passer à l’attaque lorsque… … … la brune lâcha son arme ! Qu’est-ce qui lui arrivait encore ? Je remarquais très vite que la main qui tenait sa baguette un peu plus tôt était blessée et je n’y étais pas rien ! Cela ne faisait donc aucun doute que son c*nn*rd de mari était derrière ça ! Je restais sur mes gardes et écoutais Krystel dire que ses plans avaient changés. Elle allait restée pour voir jusqu’à quel point Julien allait lui faire payer… Je levais les yeux au ciel et baissais mon arme…



    - Je remarque que votre mariage est des plus réussis et que c’est l’amour fou entre vous… Toutes mes félicitations ! C’est sincère, dis-je d’une voix ironique. J’espère simplement que ces cicatrices ne vont pas rester… Niveau séduction, c’est très moyen !


    Je regardais Krystel s’approcher de moi d’une façon des plus sensuelles qui soit. Devant mes yeux elle goûta à son propre sang avant de m’en proposer dans un murmure… Elle prit le temps de me préciser que je ne pourrais pas soigner la blessure cette fois-ci ! Cependant, je saisis tout de même sa main blessée… Elle venait de me faire une proposition non ?! Autant l’accepter… Relevant sa main blessée au niveau de mon visage, je passais ma langue sur sa blessure avant d’y déposer un baiser violent… Un peu de douleur supplémentaire ne la gênerait sûrement pas !
    Krystel choisi ensuite de me délaisser pour retourner prendre place dans le fauteuil qu’elle avait quitté un peu plus tôt. Bien sûr, la belle ne fit pas les choses discrètement lorsqu’elle prit place puisqu’elle fit en sorte que la table basse se renverse envoyant ainsi au sol la bouteille et les coupes. Elle finit par me demander si j’allais devenir un meilleur hôte ou si elle devait continuer à se défouler sur mes serviteurs ! Ne répondant pas de suite, je me contentais de lui sourire en déboutonnant ma chemise après avoir placé ma baguette dans la poche arrière de mon jean's… J’ôtais ensuite cette dernière et observais le tissu blanc troué et maculé de sang… Je claquais des doigts pour faire venir un de mes serviteurs dont j’avais oublié le nom. Lorsqu’il fut là, je lui balançais ma chemise…



    - Arrange-moi ça !


    Je me tournais ensuite vers la sublime brune… Avec un sourire, je déclarais…


    - Je suis tout à toi à présent Mon Cœur… et prêt à être un meilleur hôte qu’il y a plusieurs minutes ! Je vins près du fauteuil dans lequel Krystel se trouvait et restait debout face à elle. Aussi faut-il que tu me dises ce que tu veux !
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MessageSujet: Re: Démons de minuit | Pv |   Démons de minuit | Pv | Icon_minitimeVen 16 Oct - 22:56


    - Amycus, mon bel Amycus… Quand cesseras-tu donc de rêver ? Quand cesseras-tu d’être faible et de voir la réalité telle qu’elle est ? Depuis quand des gens comme nous peuvent-ils se marier autrement que pour sceller un arrangement ? Crois-tu donc que l’on ne peut s’unir que par amour ? Nous sommes en enfer, et non au pays des Bisounourses qu’affectionne tant ta prostituée de serpentard. Si c’était le cas, je t’aurais épousé toi et non Julien mais encore aurait-il fallut que tu te lances… Et ne t’inquiètes donc pas, mon corps de déesse ne sera pas marqué par mes frasques envers mon époux jaloux, possessif et violent.

    Mon ton était léger, presque moqueur sur les bords. La petite et dernière part d’innocence de l’homme ne cessera jamais de m’étonner et de m’amuser. Franchement, de toutes les personnes présentent le jour de mon mariage, les héritières Badenov mise à part, tous savaient à quoi s’attendre quand à mon mariage avec mon beau français. Il fallait être réaliste après tout. Il suffisait de nous observe l’un avec l’autre, de voir la façon à la fois affamée et passionnée, à la fois haineuse dont on se regarde mutuellement. Cela ne fait aucun doute qu’il n’y a nul amour dans notre couple qui ne tient réellement que par le serment qui nous unit. Toute trace d’amitié que nous avions pu avoir jadis a disparu à notre retour de lune de miel. J’avais découvert le véritable visage de mon mangemort d’époux, ce qui n’était pas pour me déplaire sur tous les points. J’aime la violence, j’aime la brutalité, j’aime la souffrance, et j’en avais pour mon comble avec celui qui vivait sous mon toit. Ce que je n’appréciais pas, c’était sa possessivité, et sa volonté à vouloir contrôler ma vie. Je ne laisserais jamais quiconque me dire quoi faire, et cela ne commencera pas aujourd’hui, ni avec lui.

    Je ne vous ai pas dis sa dernière lubie ? Il veut que je porte son héritier, ce qui n’est pas à l’ordre du jour, et ne le sera surement jamais. Non merci, je n’avais aucunement envie de ressembler à une baleine et de renoncer aux petits plaisirs malsain que j’avais avec mes amants. De toute façon, il était hors de question que je mette au monde un enfant qui ne sera qu’un fardeau pour moi. J’avais au moins un minimum de règle de ce côté-là, ayant trop souffert de ma relation avec ma mère quand j’étais plus jeune. Et puis bon, pas envie de laisser gagner Julien sur ce coup là. Ce ne serait pas marrant si je lui cédais, surtout pour un truc aussi énorme. Moi devenir maman ? Vous avez pris des champignons hallucinogènes ce matin ou quoi ? De toute façon avec la fausse couche que j’avais faite il y a un peu moins d’un an, à cause d’un sort d’Amycus, j’avais qu’une très faible probabilité de pouvoir enfanter à présent. C’était en tout ce que m’avait affirmé le médicomage. Comme si cela m’embêtait, bien au contraire.

    Profitant de la vue qui m’était offerte, je ne me gênais pas du tout pour mater, sans le cacher, le beau mangemort chez qui j’étais. Le voir enlever ce qui rester de sa chemise était un pur délice, et encore plus quand il était venue lécher le sang, ou plutôt mon sang que je lui avais offert. Humm, il n’y a vraiment rien de mieux dans la vie. Il y était allé fortement, et je n’avais pu réprimer un frisson de plaisir et de douleur. Dieu, enfin Satan, que cela était agréable. Je ne m’étais pourtant pas attardée pour me réinstaller sur le fauteuil, ne regrettant pas de l’avoir fait quand il lança son morceau de tissu à un de ses serviteurs, mettant en évidence les muscles qu’il avait développé depuis notre dernière rencontre. Cette dernière s’était faite le jour de mon mariage, où j’avais d’ailleurs refusé une danse au jeune homme. Cela aurait été très mal vu par mon milieu social de me trémousser sur la piste avec mon ex.


    - Ce que je veux? Laisse-moi rire mon bel amour. Ce n’est à moi de te dire comment être un bon hôte. Je pensais que ta chère maman d’avait enseigné l’art de recevoir les gens che…

    Je m’étais interrompue, et ma tête s’était tournée vers la droite comme si on venait de me mettre une claque. Seulement à la place d’avoir une trace de main, il y avait une entaille qui m’avait surprise sur le coup. J’avais d’ailleurs laissé échappé un petit crie de douleur, qui n’avait pas eu pour effet de me faire plaisir. J’observais un instant le filet de sang coulait de mon cou jusqu’à mon épaule pour venir finir sa course dans ma poitrine, avant de tourner de nouveau mon regard vers le mangemort présent et assez prêt de l’endroit ou j’étais. Sans prendre la peine d’enlever ma chaussure, mon pied droit vint se poser sur le haut de son torse pour rescendre de façon provocatrice et sensuelle. S’il y avait bien un domaine quand lequel j’étais douées, c’était bien celui là. Je m’arrêtais juste au dessous de son nombril, avant de remonter tout aussi lentement.

    - Souris mon chaton, je vais m’arrangeais pour que l’on ne soit plus dérangé d’aucune façon.

    Sans attendre de réponse je me relevais du fauteuil, sortais ma baguette pour appeler ma lame à moi. Elle répondit tout de suite à mon appelle, venant se loger dans ma main. Sans piper mot, je viens enlever ce qui restait de ma robe, la laissant dans le feu. Je n’avais aucune gène à être en sous vêtements des très coquins, sexys et qui ne couvraient que le strict minimum, devant Amycus. Il m’avait déjà vu bien plus nue que cela, bien qu’à présent, j’avais quelques autres cicatrices dont une visible en travers de mon ventre, à l’endroit où l’attaque du mangemort m’avait atteinte et m’avait fait perde l’enfant que je portais. Je restais debout faisant face à celui qui m’avait infligé cette marque. Passant le plat du couteau dessus, je le redescendais jusqu’à venir m’entailler le haut de l’intérieur de ma cuisse, juste au bord de string que je portais. Je savais que le message pour Julien passerait bien. S’il continuait, c’est à son engin que je m’en prendrais.

    - Voilà, ça devrait être bon… Tu as remarqué ? Tu ne sembles pas être le seul à aimer marquer ma chair. Admire donc ton œuvre mon bel amour, et soit fier d’avoir ma gratitude pour cela. Ce n’est pas tout les jours qu’un homme réduit d’au moins la moitié mon pourcentage de « chance » à avoir des enfants. Je ne t’ai pas encore remercié pour cela d’ailleurs

    Je provoquais Amycus outrageusement par ma nudité, le port de mon corps très droit et sexuel par le biais de mes talons haut, mais aussi par mes paroles. Il m’amusait et me distrayait quand il laissait aller ses côtés les plus noirs. Je faisais d’ailleurs tout pour les réveiller, venant à présent balader ma lame sur ma poitrine, me mordant la lèvre inférieure à sang, lapant ce dernier. Puis, sans prévenir, je lançais cette dernière, qui vint se planter dans le mur, non loin de lui.

    - Gardes la, elle pourra qui sait t'être utile pour certain de tes jeux. Elle est tranchante, mais ne laisse aucune marque. A un de ses jours mon bel amour...

    Sans lui laisser le temps de réagir, je faisais voler ma cape vers moi, tout en me dirigeant vers la porte de sortie, faisant bien entendu rouler mes formes. Lui envoyant un baiser, je disparrissais de son champs de vision. Une fois dans le couloir, je ne m'y pas beaucoup de temps à poser sur mes épaules ma cape, puis disparaître une fois dans le parc, direction ma propre demeure oo m'attendait avec une grande impatience mon époux.
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