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Gryffondor↯  La force du lion est en moi
Sephora A. Jones



Nombre de messages : 1052
Age : Dix sept ans et toutes ses dents.
Groupe : Gryffondor, Poursuiveuse dans l'équipe de Quidditch, Des filles qui se font avoir.
Caractère : Amusante, vaillante, sensible, paresseuse, jalouse.
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Sephora A. Jones

Gryffondor
La force du lion est en moi


Carte du maraudeur
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MessageSujet: ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ   ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ Icon_minitimeSam 19 Nov - 14:08

ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ Dianna-Agron-glee-26349528-250-141 & ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ Tumblr_loemf7hwrJ1qcm5ueo6_250

Les oreilles en feu, de la brume dans les yeux, Sephora se leva sous les cris incessants d'Elaine. Elle n'avait pas arrêté de la nuit, et la jeune fille commençait sérieusement à s'inquiéter pour elle. Elle n'avait rien avalé hier soir, et rien non plus hier midi. La petite sorcière en était contrariée. Ses parents étaient partis tôt ce matin pour une audience, et elle était seule à la maison. Seulement, elle n'avait désormais pas d'autres choix que de se rendre à Londres pour soigner sa jolie chouette. Pauvre Bête, un virus probablement... Le temps était tellement changeant... Parfois, un soleil radieux illuminait le ciel, et quelques heures plus tard, un orage s'abattait sur la ville. De plus, Sephora habitait à Clacton, à environ deux heures de la capitale anglaise. Ces voyages fatiguaient sans doute la chouette... Elle se prépara rapidement, remettant un peu d'ordre dans ses cheveux, et attrapa son sac à main, posé sur le bureau. Rapidement, ces yeux se posèrent sur les lettres qu'elle avait reçues quelques heures plus tôt. Des lettres de Sirius. Elle soupira, presque agacée. Naturellement, son regard la mena vers les roses qu'il lui avait envoyées. Contrairement à ce qu'elle avait dit à son ami, elle ne les avait pas jetées, pour une raison qu'elle n'arrivait pas bien à comprendre. Mais là n'était pas la question. Elle descendit dans la cuisine où elle griffonna à la hâte :
Maman, Papa,
Elaine est malade, je l’emmène à Londres, j'en profiterais pour faire quelques courses pour l'école. A ce soir.
S.
Puis, elle rendit tout de suite au chemin de traverse par transplanage. Dans sa cage, Elaine n'eut pas l'air d'apprécier le voyage, mais qu'est-ce qu'elle y pouvait... Ahhh le Chemin de traverse. Sephora se souvenait avec exactitude de la première fois où elle avait foulé ses pavés. C'était il y a déjà six ans. Six longues années s'étaient écoulées depuis le jour où un sorcier avait frappé à sa porte pour lui faire découvrir le monde magique. L'étonnement remplaça vite la peur et l'angoisse qu'elle avait toujours ressenti jusqu'alors. Cela lui rappelait tant de souvenirs... La découverte d'un monde tout à fait nouveau pour elle fut une révélation et un soulagement. Depuis cet « accident » lorsqu'elle avait huit ans, on l'avait traité comme le bouc-émissaire de l'école, la « chose étrange » à éviter, la fille bizarre qui avait fait sauté toutes les lumières lors de la kermesse de Noël. Heureusement, à Poudlard, ou dans le monde sorcier, on ne la prenait pas pour une folle, bien au contraire, tout cela était normal.

Arrivant dans la petite cour près du Chaudron Baveur, d'un pas décidé, elle se dirigea vers l'animalerie magique, située près de la Banque Gringotts. Sephora dut faire preuve de persévérance pour ne pas s'attarder sur la vitrine de Quidd'land, se disant qu'elle aurait tout le temps d'y retourner lorsqu'Elaine serait guérie. Pénétrant chez Eelops, elle était certaine de trouver quelqu'un pouvant la renseigner sur l'état de sa chouette. Une dame à l'air amicale portant l'uniforme du magasin vint à sa rencontre.
« Bonjour Mademoiselle, puis-je vous venir en aide? »
Alors que Sephora allait ouvrir la bouche, Elaine poussa un long hululement plaintif qui en disait long. Comme si c'était suffisant pour elle, la spécialiste dit :
« Pas besoin de m'en dire plus, mademoiselle. Je vais m'en occuper si vous le voulez bien. Cela ne sera pas long. »
Sephora lui confia sa chouette et elle partit l'examiner. Au bout de quelques secondes, la jeune Gryffondor commença à tourner en rond. Impatiente, elle faisait les cent pas dans la pièce, et les autres clients la regardaient étrangement. Peut-être parce qu'elle s'était habillée à la Moldue ? A Poudlard, ses camarades étaient habitués à toutes les formes d’excentricités dont elle faisait preuve. D'ailleurs, ses amis lui manquaient. Evey et Perséphone lui manquaient surtout. Sirius aussi. Ses pensées vagabondèrent rapidement vers le garçon qui avait désormais quitté l'école. D'ailleurs, selon ses dires, il vivait maintenant dans un appartement pas très loin d'ici... Sephora avait beaucoup de mal à comprendre les intentions qu'il avait à son égard, et essayait de ne pas trop y penser, car sinon, elle se perdait dans de trop longues réflexions qui ne l'amenaient à rien. Ses pas et ses pensées la menèrent dans un coin de l'animalerie où des centaines et des centaines de hiboux patientaient. Elle se souvenait la première qu'elle était venue ici, elle avait trouvé que la façon de communiquer par hiboux était très étrange, mais néanmoins efficace. Elle se retourna et se retrouva nez à nez avec une fille qu'elle connaissait. Sasha Tetlan. Enfin, connaître était un bien grand mot. Elle savait d'elle ce qu'on lui avait dit, les rumeurs circulaient vite à Poudlard. Seulement, Sephora n'était pas le genre de fille qui s'arrêtait à cela, et vint à sa rencontre.
« Salut Sasha. Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu cherches à envoyer une lettre?»
Sephora connaissait d'elle que ce qu'on lui avait raconté. Et surtout, ce qui l'avait marqué, c'était sans contexte cette histoire avec Sirius...
Poufsouffle↯  La loyauté, ça me connait !
Sasha Tetlan



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MessageSujet: Re: ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ   ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ Icon_minitimeDim 25 Déc - 10:22

    Cela faisait 1 mois et demi que les vacances avaient débuté. Bientôt nous allions reprendre le chemin de Poudlard, nous c’était moi, Rob’ et Dana. Nos achats avaient déjà été fait, je m’étais rendue sur le chemin de traverse lorsque nous avions reçu nos lettres au début des vacances. J’avais eu des hauts et des bas dans la maison Lundy et aujourd’hui était un nouveau jour où le moral était en berne. Je le sentais, je le voyais, il s’éloignait un peu de moi. Ce n’était pas énorme, mais bien assez pour que je le sente. Je voulais me confier à quelqu’un et la seule personne qui me venait en tête n’était Evelyne, mais elle n’était pas en Angleterre et donc je ne pouvais pas la voir comme je l’entendais.

    Je m’aspergeais de l’eau sur la figure et me regardais dans le miroir, j’avais pris ma douche et les larmes avaient roulé une nouvelle fois sur mon visage de porcelaine. Il était parfait comme tout mon corps, enfin d’après moi. Une coquille de perfection qui dissimulait un tas de défauts, un tas d’imperfections qui me semblaient irréparable. Mon corps indéniablement attiré par d’autre garçon, mon corps qui voulait se mêler à celui de mon petit ami, mais qui refusait obstinément de sauter le pas. Je serais la vasque de colère, cela faisait bientôt 3 ans que nous étions ensemble, trois ans de bonheur, 3 ans de tromperies, 3 ans de faux semblant. Mais c’est lui l’homme de ma vie il n’en faisait aucun doute pour moi et pour lui ? Il me répétait sans cesse qu’il m’aimait de cet amour pur, qu’il ne voulait pas tout détruire et pourtant … Cette distance, ce lien qui se distant un peu depuis quelque temps, tout cela je le ressens autant que je sens l’alcool sur ses lèvres lorsque j’y dépose les miennes dans un chaste baiser. Sa fidèle amie la bouteille ne le quittait presque plus, comme s’il était poussé par une main invisible vers ce démon qui le consumait, qui consumerait peut être notre amour. Mais je me devais de faire quelque chose, je ne voulais pas qu’il se détruise, qu’il nous détruise. Je voulais son bonheur et je me battrais.

    Aujourd’hui j’avais envie de prendre du temps pour moi, je voulais m’évader un peu, tenter de ne plus penser à ce petit problème qui s’insinuait insidieusement dans mon couple. Partir et ne plus souffrir. Je mis quelques minutes à parfaire mon maquillage, un trait de crayon, du mascara et un peu de blush pour rehausser mes pommettes. Un peu de parfum sur mon cou et au creux de mes poignés j’étais prête. Je me dirigeais vers notre chambre ma petite trousse de toilette à la main, je poussais doucement la porte, mon regard se posa sur le corps à moitié nu de Robert qui dormait encore. Une douce décharge électrique me traversa le corps, pourquoi n’avais-je pas le droit de toucher ce corps, je ne m’en déferais pas, je me saoulerais de sa peau, de son corps, de ses mains, de sa bouche … Je secouais la tête, ma chevelure blonde s’agitant dans ce mouvement. Je m’approchais du petit bureau où je déposais mon nécessaire, je pris une plume, un parchemin et inscrit quelques notes sur celui-ci

    Citation :
    Chéri,
    Je pars pour la journée, j’ai besoin de respirer.
    Ce n’est pas contre toi, mais tu me tente trop chaque jour, je n’en peux plus.
    On se revoit ce soir, peut être pourrions nous en parler ?

    Je t’aime,
    Sasha

    Cela faisait quelques jours que j’avais reçu mon permis de transplaner et je ne me fis pas prier pour l’utiliser. Je déposais ma lettre sur l’oreiller à côté de Rob, lui déposais un baiser sur sa chevelure d’ébène, retenant mon souffle pour ne pas aspirer les vapeurs d’alcool. Mon sac se retrouva vite dans ma main et d’un plop sonore je disparu de la chambre de la maison Lundy pour me retrouver devant le mur en pierre derrière le Chaudron Baveur. J’attrapais ma baguette et donna quelques coups secs sur les pierres qui m’ouvriraient le chemin. L’ouverture se dessina devant moi et je m’aperçu que le Chemin de Traverse était comme à son habitude remplit de monde. Je me dirigeais vers la foule, sans but précis, peut être allé m’acheter une nouvelle robe de sorcier, j’en avais repéré quelques unes ces derniers jours ou bien … Faire un cadeau à Robert ? Je passais devant Eylops et je me rappelais que mon hiboux faisait grise mine depuis qu’il n’avait plus ses miam’hiboux préférés. Je rentrais dans le magasin et me dirigeais vers le rayon où l’on trouvait les gâteaux pour hiboux, mais aussi des centaines de hiboux, alignés, ceux-ci étaient spécialement là pour envoyer des lettres en hiboux express ou hiboux postal.

    Mes prunelles bleutés se posèrent sur chacun d’entre eux, je me perdais dans la contemplation des plumages duveteux des volatiles quand une voix qui prononça mon nom me fit revenir à la réalité. Je me tournais vers la source de cette voix qui m’interpellait. Sephora, une fille de gryffondor, on s’était croisé quelques fois, on avait même échangé quelques mots au détour d’un rayon de la bibliothèque mais rien d’extraordinaire. Disons que je me méfiais de plus en plus de mes camarades de Poudlard, il me jugeait tous bien vite, comme étant cette garce sans cœur qui trompait sans scrupules le jeune Robert Lundy. J’affichais un demi sourire à la lionne, mon regard se posa à nouveau sur les hiboux puis revint se poser sur la jeune fille.


    Ho non, je viens chercher des gâteaux pour mon hibou. Il n’en a plus et il est assez détestable quand il n’a pas ce qu’il veut. Il même refuse parfois à apporter mes lettres au bon destinataire … C’est assez embêtant quand ça arrive, donc pour éviter cela j’essaye de le contenter au maximum. Et toi que viens tu faire ici ? Tu fais tes courses pour Poudlard ?

    Je m’arrêtais un peu, je déblatérais, mais je m’aperçu que je n’avais rencontré que peu de monde durant cet été, que j’avais toujours été en compagnie de Robert et quelques fois de Dana. J’avais besoin de voir d’autres personnes, juste de voir des têtes que je connaissais, je pouvais très bien rester dans les bras de Rob’ mais au moins savoir que je n’étais pas toute seule avec lui. Et c’était exactement ce que je redoutais lorsque nos années Poudlard seront finies, quand on devra se retrouver tout les deux. Cela m’exaltait et en même temps je redoutais ce moment, je ne saurais dire pourquoi …

    Poudlard me manque … J’ai envie de profiter de cette dernière année. Le château me manquera énormément quand cela sera fini … Ho désolé je ne sais pas pourquoi je te dis ça, cela t’embête surement !

    Oui nous n’avions jamais eu de grande conversation, pourquoi lui confier une chose pareil … j’avais vraiment besoin de voir du monde !
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MessageSujet: Re: ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ   ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ Icon_minitimeMar 27 Déc - 13:11

ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ Tumblr_li6z1p6UL21qguve2o1_400
« La connaissance est la clé de tout. »

Sephora commençait à paniquer. Cela faisait déjà quelques minutes qu'elle attendait dans la magasin, faisant inlassablement les cent pas, énervant les autres clients qui recherchaient le calme et la tranquillité. Mais selon la jeune Gryffondor, une animalerie n'était pas vraiment l'endroit parfait pour cela. S'ils voulait la quiétude, la bibliothèque était bien mieux adaptée ! Les gens étaient vraiment agaçants. Et surtout insupportables. Cela en devenait fatiguant. Sephora eut alors l'idée d'aller frapper à la porte de la pièce où la jeune fille avait emporté son hibou lorsqu'elle croisa Sasha. Ce n'était pas une mauvaise idée de lui parler, celui lui changerait les idées et puis cette Poufsouffle avait l'air sympathique malgré tout ce qu'on disait d'elle. Elle décida de lui accordait une seconde chance. Elle avait entendu dire que c'était une sorte de mangeuse d'hommes. Mais la septième année n'était pas du genre à écouter les ragots, mais elle n'avait pas pu ignorer l'histoire qui avait fait les gros titres du journal de l'école. Sirius Black avait trompé sa petite amie avec Sasha Tetlan. Et la Poufsouffle trompait son petit ami depuis des années. Mais cela n'était pas une raison pour ne pas lui parler. C'était peut-être quelqu'un de très bien. D'ailleurs, elle engagea la conversation assez rapidement, ce dont Sephora fut d'ailleurs fort étonnée. Elle n'était pas là pour des lettres, mais plutôt pour acheter des petites friandises à son hibou, ce qui rappella à la jeune Gryffondor qu'elle devrait faire de même.
« Oh oui, je comprends ça, les hiboux sont tellement caprieux ! Mais ce sont de petites bêtes adorables ! Ma chouette est tout simplement géniale, je l'ai acheté lors de ma première visite sur le Chemin de Traverse il y a maintenant sept longues années, c'est fou comme le temps passe vite. Elle commence à être un peu vieille, mais je m'en séparerais pour rien au monde ! Elle est mon seul moyen de communiquer vers l'extérieur lorsque je suis chez moi. Ah non pas du tout ! Ma chère chouette est malade, elle n'ai pas très en forme en ce moment. La plupart de mes amis habitent Londres, ou même en Ecosse, et moi sur le littoral Est de l'Angleterre. Cela fait loin pour une petite bête. Je pense qu'elle a du attraper froid, avec ce temps digne d'un mois de novembre. »
Sephora n'avait vraiment rien de mieux à dire que cela. C'était une pipelette et toutes les personnes qui la connaissaient un tant soit peu le savaient et l'accepter de la sorte. Mais Sasha n'était pas une amie, loin de là, mais c'était une connaissance, et puis elle n'avait pas l'air bien méchante. Elle s'ennuyait beaucoup la petite Gryffondor durant l'été et était heureuse de pouvoir parler à quelqu'un. C'était tellement rare de rencontrer des gens de Poudlard ! Il fallait vraiment avoir de la veine. Et puis, c'était l'occasion de se faire de nouveaux amis. De nombreux camarades de sa maison avaient terminé leur cursus scolaire, pour ne citer qu'eux, il y avait bien entendu James, Sirius, Marlène, Alice et Remus... Sephora se fichait pas mal de ne plus voir cette folle rouquine nommée Lily Evans... D'ailleurs, leur mariage était pour bientôt si elle en croyait les lettres d'Evey... Elle était déçue de ne pas être invitée. Tout cela parce que la dingue ne voulait pas... Sephora était certaine que c'était elle qui avait refusé, car James l'aimait bien, et ils avaient passé de bons moments ensemble. Bref, voir du monde, c'était pas si mal.

Sasha lui annonça que Poudlard lui manquait et qu'elle souhaitait profiter. Sephora hocha la tête avec approbation. Elle ressentait la même chose. Elle avait peur de quitter Poudlard et de se retrouver seule. Elle craignait tant de choses, le monde dehors était différent, et même si le château était un des endroits les plus sûrs au monde, il y avait tout de même eu deux morts ! Elle avait hâte d'avoir terminé ces études en même temps, car elle avait envie de servir une bonne cause. Et devenir Auror allait lui permettre d'accomplir de grande chose en tant qu'individue. Cela n'allait pas être tâche aisée, elle en était bien consciente, mais c'est ce qu'elle désirait. Aider. Aider les gens à sortir de cet enfer.
« Non, tu ne m'embêtes pas du tout, au contraire. Je pense exactement la même chose que toi, tu sais. Cela m'effraie de penser que dans un an, nous quitterons Poudlard à jamais... C'est bizarre, j'ai l'impression que tout est passé si vite, que cela ne fait que quelques mois que j'ai découvert ce monde magique et Poudlard... Je regrette car je me demande si je n'aurais pas pu faire autre chose durant ces six années... J'espère bien me rattraper et profiter au maximum de notre dernière année, même si nous allons être très occupés avec les examens et tout cela... »
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Sasha Tetlan



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MessageSujet: Re: ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ   ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ Icon_minitimeMer 28 Déc - 16:13

    Sephora était une gryffondor, elle avait fait partie du cercle d’amis de Sirius et des maraudeurs. Mais elle n’avait pas été une de ces filles qui leur tournaient autour dans l’espoir de sortir avec eux, non c’était une de leurs amis. Elle aurait dut me détester pour ce que j’avais fait à Sirius, comme tout les autres qui me détestaient pour notre écart. Oui le beau Sirius avait été tout à fait innocent dans l’histoire, j’avais été la seule fautive. Mais bizarrement en regardant la lionne je ne sentais aucune animosité, aucune rancœur, aucun préjugé sur ce que j’étais. Non rien, je ressentais juste de la bienveillance, voilà pourquoi je me sentais à l’aise, pourquoi j’allais me détendre petit à petit et baisser la garde, outrepasser ma méfiance.

    Elle me parla de sa chouette, de la raison de sa présence ici. À écouter son récit je me revoyais ici quelques années plus tôt, cherchant avec intérêt quel animal serait le mieux me convenir. J’avais longuement hésité avec un chat, mais on m’avait indiqué qu’un hiboux était plus pratique dans le monde des sorciers, car on pouvait s’envoyer des lettres. J’avais été émerveillée de le savoir et en même temps méfiante, inquiète, qui allait pouvoir m’envoyer des lettres, moi qui n’avait aucun ami et mes parents, cela n’allait pas être eux qui allait savoir utiliser ce moyen de communications. Je m’étais retournée vers eux et leurs yeux brillaient d’une étrange lumière je ne les avait jamais vu ainsi. Un cadeau … Voilà ce qu’il m’offrait pour la première fois depuis longtemps.


    J’ai ma chouette depuis un peu moins longtemps que toi, se fut le dernier cadeau que mes parents m’ont fait avant … Avant qu’ils ne meurent. C’était un moment spécial pour moi … La seule et unique fois où, ho laisse tomber je ne vais pas t’ennuyer avec mes souvenirs. Oui le temps passe à une vitesse folle, ces années sont passées très vite. Je te comprends quand je rentrais encore chez mes parents, c’était le seul moyen que j’avais pour communiquer avec les amis de Poudlard et encore j’utilisais les hiboux postaux jusqu’à ce que j’ai ma chouette.

    Je ne savais pas ce qui m’arrivais, je parvenais à dire des choses aussi intime comme cela. Comme si cela allait me soulager, comme si je ressentais le besoin de parler de ma peine. D’ici un an j’allais avoir fini avec mes études et il s’en était passé des choses ces six dernières années. J’avais appris que j’étais une sorcière, j’avais rencontré Albus Dumbledore, j’étais rentrée dans cet univers aussi fascinant qu’extraordinaire, j’avais connu de nouvelle personne, j’avais pris confiance en moi, j’avais séduis des garçons plus âgés que moi. J’avais rencontré l’amour et embrassé la mort quand mes parents disparurent. Tout cela ma fit grandir et changer.

    Aujourd’hui je savais plus ou moins où j’en étais. J’étais cette fille que l’on considérais comme volage mais est-ce que je souhaitais que l’on me perçoive encore comme cela ? J’étais cette fille qui brisait le cœur de Robert, mais les autres s’apercevaient-ils que l’on s’aimait et quand bien même comprenaient-ils qu’il n’était pas si blanc que l’on pouvait le croire. Je n’avais plus beaucoup d’amis, ceux-ci s’éloignaient au fur et à mesure que ma réputation grandissait, personne ne s’était réellement intéressé à ce que je pouvais ressentir, à ce qui me poussait à agir comme cela. Personne. J’avais besoin d’une amie, d’une véritable amie à qui me confier.

    La rouge et or me dit qu’elle avait vu les années passer trop vite, qu’elle regrettait de ne pas avoir pu profiter de tout ce qu’elle voulait. Oui on pourrait toujours tout regretter ce qu’on a pas connu, mais c’est oublier les bons moments que nous avons connus, oublier ce qui nous a construit. Poudlard me manque et me manquera dés que j’aurais franchi pour la dernière fois ses portes et j’espérais que ce jour arrive dans très longtemps. Je voulais profiter autant qu’elle des derniers instants qu’il m’était donné entre les murs du château et peut être réparer mes erreurs.


    Il nous reste tant des choses à découvrir de ce monde. Nous avons une longueur de retard sur ceux qui sont nés dans une famille de sorcier, mais même eux ne connaissent pas tout de leur monde. On peut toujours regretter ce que nous avons fait durant ces 6 années, mais rien ne peut effacer chacune de nos actions. Je n’ai pas été irréprochable, loin de là, mais je ne pense pas que j’aimerais revenir ce sur chaque chose que j’ai pu faire … Enfin quoique si, j’aimerais que les souffrances disparaissent mais c’est impossible. On est dans un monde magique mais on ne peut pas tout effacer, c’est bien dommage. Enfin si juste les souvenirs grâce à un petit sort, mais est-ce vraiment raisonnable je ne sais pas. Mais il faut absolument profiter de cette année, pour au moins faire les choses qui nous semblent les plus importantes, pour profiter de ce château et profiter de notre vie encore légèrement insouciante.
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MessageSujet: Re: ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ   ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ Icon_minitimeDim 1 Jan - 18:31

ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ Tumblr_li6z1p6UL21qguve2o1_400
« La connaissance est la clé de tout. »

Sephora n'aimait pas vraiment juger les gens selon ce qu'on lui disait sur eux. Elle préférait de loin se faire sa propre idée sur le sujet. Ce qui l'avait énervé chez ses camarades, c'est que tous avaient blâmé la jeune Poufsouffle pour ce qu'elle avait fait, mais personne n'avait rien dit à Sirius. La Lionne, elle, ne comprenait pas pourquoi elle serait la seule à être responsable. C'était affligeant. Pendant plusieurs semaines, on l'avait regardé comme une bête de foire, comme quelqu'un d'étrange, sans aucune moralité, pourtant, Sephora, elle, n'avait pas voulu cautionner cela et s'était contenté d'ignorer l'histoire et d'essayer de ne pas y penser. Malheureusement, plus Sirius s'évertuait à la draguer et à flirter, plus la jeune fille ressassait cet épisode. Elle avait peur. C'était en partie à cause de cela qu'elle ne cédait pas aux avances de l'aîné des Black... Elle craignait de finir comme la Poufsouffle, rejetée de tout le monde, juste parcequ'elle avait choisi de vivre en marge de la société. Il y avait Lily Evans, qui n'aimait pas vraiment Sephora tout ça parce qu'elle croyait qu'elle manipulait son cher et tendre ami... Mais à ce qu'elle avait entendu, d'ailleurs, ce n'était pas vraiment la joie entre ces deux-là... Mais bref, ces rumeurs blessantes que tout Poudlard faisaient circuler sur Sasha étaient réellement désagréables et cinglantes. Elle voyait dans les yeux de la jeune fille qu'elle était heureuse qu'elle ne la juge pas et qu'elle lui parle comme une personne normale. Peut-être avait-elle des mœurs faciles, mais cela ne l'empêchait pas d'être une bonne personne. Les gens n'avaient pas à juger. Il y avait des choses bien plus graves au goût de la jeune fille, et pourtant, d'autres s'en sortaient mieux. Bien entendu, elle avait du mal à tolérer l'infidélité car ce n'était pas ce qu'elle attendait d'une véritable relation.

Sephora parlait, parlait, et parlait encore. Elle savait que souvent, elle était casse-pied. Elle pouvait parfois se lancer dans de longs monologues sans laisser les autres en placer une. Il y avait deux sortes de gens : une partie qui la tolérait et qui l'aimait comme ça, et l'autre qui ne la supportait pas. Elle était exaspérante, mais elle était comme ça, et des fois, c'était cela qui lui avait permis de connaître des personnes qui désormais détenaient une place prépondérante dans son cœur. Pour une fois, elle se tut et écouta la jeune fille. Soudainement, elle comprit que la Poufsouffle avait eu une vie pas vraiment évidente. Perdre ses parents si jeune... Sephora ne savait pas ce qu'elle ferait sans eux, cela serait trop difficile. La vie avait été dure avec Sasha, c'était la conclusion à laquelle elle était arrivée.
« Ah euh... cela n'a pas dû être facile pour toi... Je sais que je parle beaucoup, mais toi, si tu veux en discuter, je suis là. Parfois, on dit que c'est mieux de se confier à ceux qu'on ne connait pas vraiment. Dis-moi si cela te gène, mais où demeures-tu pendant les vacances ? »
C'était embarrassant. Comment pouvait-elle vivre sans ses parents ? Sephora était peinée pour elle.
« C'est vrai que les hiboux, c'est très pratique. Mes parents étaient plus rassurés lorsque j'en ai une. Ils craignaient de n'avoir aucune nouvelle. Finalement, tout se passe bien. Cependant, j'ai peur de l'avenir. »
C'était étrange, mais elle aimait bien discuter avec Sasha, elle avait l'air d'être gentille et amicale.

Sephora se souvenait avec délice le jour où on avait frappé à sa porte, à ses onze ans, lui annonçant qu'elle était différente des autres, qu'elle était une sorcière. Ce jour avait changé sa vie à jamais. Grâce à ses dons, elle avait pu intégré Poudlard, et y avait fait de fabuleuses rencontres, et elle espérait que même après ces sept années au château, elle continuerait à côtoyer ses amis. Le temps s'écoulait si vite. Sasha pouvait le comprendre, elle était une née-moldue, tout comme elle. Sephora avait peur. Peur de décevoir, tout ses gens qui comptaient sur elle.
« Oui, tant de choses... Et pourtant, avec cette guerre, j'ai souvent peur de ne pas avoir le temps de les découvrir... Nous avons peut-être une longueur de retard, mais c'est surtout ce qui nous rend riche ! Nous avons la chance de connaître duex cultures différentes ! Alors qu'eux, se contentent pour la plupart du monde sorcier. Pourtant, le monde sorcier aurait tant à apprendre du monde moldu... Bon, de toute manière, le passé reste le passé et on ne peux pas revenir là-dessus, mais on peut toujours tenter de se racheter... Les souvenirs, c'est tout ce qu'il nous reste lorsque l'on grandit. »
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MessageSujet: Re: ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ   ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ Icon_minitimeMer 25 Avr - 15:31

    Les paroles que j’avais prononcé était une partie de moi que j’avais laissé s’échapper comme cela, sans que je ne le veuille vraiment. Me dévoiler n’était pas du tout dans mes habitudes, loin de là. J’avais peur de trop en dire, que tout mes mots soient utilisés contre moi, pour me faire encore plus mal. Je ne faisais guère confiance aux autres tout simplement parce que je ne voulais pas être déçue, je ne voulais pas. On m’avait déjà fait trop de mal, on m’avait souillé, pourchassé, trainé dans la boue pour le simple plaisir de me blesser. Je m’étais prémunie contre tout cela, le fait d’être affublée d’une réputation de trainée ne me faisait quasiment rien, parce que je le cherchais mais également car cela ne me touchais pas dans l’intime, dans mon être le plus profond. Je préférais que les autres me voient ainsi et ne prêtent pas attention au reste. Mais cette situation commençait à me peser, je n’en voulais plus, je voulais changer …

    Les paroles de Sephora me touchèrent, je détournais la tête pour regarder autour de moi, sans réellement voir ce qui fournissait les murs et étagères de cette échoppe. Puis la question s’échappa, celle de savoir où j’étais et puis cette proposition de se confier à elle. L’intention était honorable, mais même si j’en ressentais l’envie je ne savais pas si j’étais prête. Enfin je devais l’être étant donnée que je venais de livrer des détails de ma vie que seule Robert savait. Ou tout du moins que je prenais soin de garder pour moi, enfermé à double tour dans mon cœur. Je tournais la tête pour regarder dans les yeux la lionne.


    Ho, la vie est ainsi faite, j’ai eu la chance de les connaître… Egoïstement, oui j’aurais tant voulu les voir plus longtemps. Comme je préférerais que mon enfance se soit déroulée d’une autre manière. Mais on ne peut plus revenir en arrière, j’ai appris cela depuis que je suis jeune, même si on passe par des moments difficiles, même si rien ne se passe comme prévu, il faut avancer, faire face et surmonter les difficultés. Je te remercies, être déjà là procure une sensation nouvelle pour moi, je n’ai pas cette habitude, seul Robert est mon confident, mais je ne peux pas lui parler de tout …

    J’entendais par là, le fait que nous avions parfois des soucis de couple. Que parfois j’aimerais me confier sur mes états d’âme à une amie. Je voyais les autres filles le faire avec une telle aisance que je me demandais pourquoi était-ce si difficile pour moi. Robert buvait plus que de raison, je me plongeais dans les bras d’autres garçons et je me posais toujours la même question, à savoir si j’étais normale. Et tout les doutes que j’avais, le fait qu’il s’éloignait de moi … Je ne pouvais pas en parler avec lui !

    Je suis hébergée chez les parents de Robert. Cela n’enchante guère madame la ministre de m’avoir sous son toit, mais comme nous la voyons assez peu et que je cherche par tout les moyens de ne pas lui imposer ma présence, je ne la vois que très peu. Heureusement que Monsieur Lundy est quelqu’un de formidable.

    Puis notre conversation revint sur quelque chose de plus banale, celle qui nous avait fait entamer toute cette rencontre. Jusqu’à ce que la rouge et or souffle qu’elle avait peur de l’avenir. L’avenir, une vaste question. Cet avenir que je ne voulais pas affronter et que je voulais entrevoir malgré tout. Belle contradiction.

    C’est notre force d’être issues de cet autre monde. Il faut savoir l’utiliser. Mais il est aussi un désavantage, on ne nous considère pas comme de véritables sorciers. Alors que nous sommes tout aussi compétent qu’eux. Les souvenirs sont les seules morceaux du passé auxquels on peut se rattaché. Ces souvenirs nous seront utiles dans ce chaos que nous rencontrons aujourd’hui. Cette guerre, on ne sait pas où on va … Et mine de rien nous sommes les premières cibles. Rob’ veut se battre pour me protéger, mais je ne veux pas de cela, je ne veux pas qu’il perde la vie par ma faute, je m’en voudrait tellement et puis … Je n’imagine pas mon avenir sans lui, c’est mon âme sœur, le seul qui me comprends, qui me connait telle que je suis.

    Je m’arrêtais quelques secondes. Une douleur m’enserrant le cœur, rien que cette idée de le savoir loin de moi, de le savoir parti … Je ne pouvais le supporter. Je pense que sans lui ma vie n’aura plus aucun goût, plus aucune saveur, plus aucune valeur. Je secouais la tête puis regardais Sephora.

    Tu vois je recommence à parler de choses qui ne doivent pas t’intéresser. Tu es plus qu’une sorcière ordinaire, tu as le don de me faire me sentir suffisamment à l’aise pour me confier à toi … C’est une chose nouvelle pour moi, pour tout te dire.
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Sephora A. Jones



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MessageSujet: Re: ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ   ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ Icon_minitimeLun 30 Avr - 20:19

ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ Tumblr_li6z1p6UL21qguve2o1_400
« La connaissance est la clé de tout. »

Sasha n'avait pas l'air d'être comme Sephora se l'était toujours imaginé. Une fille qui enchaînait relations sur relations alors qu'elle avait déjà Robert dans sa vie. Sa réputation la précédait partout, à Poudlard. Pourtant, la petite Lionne n'arrivait pas à lui en vouloir. Si cette situation lui convenait, elle n'avait rien à dire, rien à ne lui reprocher. Les hommes avec lesquels elle sortait devaient bien savoir de quoi il en retournait, non ? Mais elle, ce qu'elle voyait en Sasha Tetlan, c'était une femme blessée par tous les mots qu'on semblait lui dire, toutes les rumeurs qui circulaient sur son compte, tous le mal qu'on lui faisait. Dans cette histoire, elle n'était pas la seule à avoir fauté, Sirius était à mettre dans le même nid d'hippogryffe. Pourtant, c'était toujours différent avec un homme. Sasha passait pour une traînée, et Sirius... C'était Sirius... Sephora était presque certaine que si la blairette ne montrait aucun signe de faiblesse, au fond d'elle, elle en souffrait énormément. On ne pouvait décemment pas être traînée dans la boue et s'en sortir indemne.

Sephora suivit des yeux le regard de Sasha qui regardait sans vraiment voir les étagères du magasin. Elle semblait presque contrariée, ou plutôt, indécise. Comme si elle ne savait que faire entre parler, ou rester murer dans le silence. Parfois, garder ses petits secrets pouvait être bénéfique, mais la lionne se doutait bien que la jeune fille en avait lourd sur le cœur, cela se voyait, cela se sentait. Elle semblait avoir de gros problèmes non résolus, qu'elle devait aborder sérieusement. Il fallait qu'elle aille mieux. Cela ne devait pas être drôle tous les jours, d'être rejetée par les autres. Soudain, son regard croisa celui de la lionne, et elle fut subjuguée par la profondeur de ses prunelles. Sephora espérait qu'elle voie dans ses yeux toute la compassion qu'elle souhaitait lui faire passer. Ses parents n'étaient plus de ce monde. Sa vie était bien loin d'être simple pour elle. La Gryffondor l'écouta sans jamais l'interrompre car elle était consciente que cela ne devait pas être facile pour elle de lui avouer tout cela. Elle préférait parler après tout ça. Il était vrai que la relation qu'entretenait Sasha et Robert, le fils de la ministre, était plus qu’ambiguë. Llui, semblait être très proche de sa bouteille. Sephora e le connaissait vaguement pour l'avoir entendu jouer de la musique une fois, mais à vrai dire, ses penchants pour l'alcool l'avait un peu repoussé. Et Sasha qui passait ses nuits avec d'autres... Tout le monde était au courant de ça. Leurs vies privées étaient souvent étalées au grand jour, et les potins les concernaient souvent. Les rumeurs qui circulaient, on ne savait jamais si elles étaient vraies, fondées. Mais ce qu'il se disait parfois, était affreux.
«Tout cela n'a pas du être facile pour toi. Grandir comme cela sans l'aide de ses parents... Je suis contente de t'aider, au contraire. Tu sais, on fait tous des erreurs, et moi, je préfère penser qu'on va s'en sortir, que la vie est ainsi faite. Semé d’embûches, ce chemin n'est guère facile. Mais il faut tout le temps essayer, essayer. On échouera beaucoup de fois avant de réussir. Notre existence est ainsi. Moi, cela ne me dérange pas de parler, tu peux te confier sans aucune crainte, tu peux être certaine que cela restera entre toi et moi... Sans vouloir te vexer, je n'aime pas tellement madame la Ministre, ni même sa fille. Trop idéaliste à mon goût. J'ignore totalement tout de Monsieur Lundy. Tant mieux s'il se comporte dignement avec toi.»
La conversation prit un tout autre tournant. L'avenir. La lionne, pourtant bien courageuse, avait peur de l'avenir. Affreusement. Difficile à prédire, il ne nous offrait simplement quelques réponses, qui changeaient à chaque fois, dès que nous prenions une voie différente.
«Personnellement, je suis tout à fait d'accord avec toi. Nous ne sommes que de demi-sorciers. Certains nous jugent, nous haïssent, juste à cause de ce sang. Je trouve cela tellement immature... Nous n'y pouvons rien. Nous sommes nées comme cela. Croient-ils que nous devons simplement faire taire notre côté magique et vivre chez les Moldus ? Je ne le supporterai plus. J'ai passé trop de temps à m'émerveiller de ce monde, même s'il a ses faiblesses, ses failles. Comme cette guerre... Bien entendu. Nous serons les premières à perdre la vie si Voldemort venait à prendre le pouvoir, définitivement. Il faudra alors se cacher. »
Sasha parlait de Robert avec tant de conviction, d'adoration, d'amour, que Sephora ne savait plus comment réagir. C'était étrange, elle avait l'air sincèrement troublé. Elle craignait pour sa vie, c'était évident, cela se sentait, cela se voyait. Ainsi l'aimait-elle réellement... Pourquoi donc agissait-elle ainsi avec les hommes ? Sirius avait été la preuve irréfutable. Sephora avait tout de suite cru qu'elle n'était qu'une briseuse de ménage, une allumeuse de sorcier. Mais rien de cela n'était vrai. Elle le voyait dans ses yeux.
« Non, au contraire, tout cela m’intéresse. Cela fait partie de toi. Si ce que tu dis est vrai, c'est que tes amies ne le sont pas réellement. Ne t'écoutent-elles donc pas ? Mais ne t'en fais pas pour ça. Je suis là. On ne se connaît pas, et pourtant, tu m'inspires confiance. Comme quoi, c'est réciproque.»

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MessageSujet: Re: ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ   ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ Icon_minitimeVen 4 Mai - 23:43

    Ainsi, mon passé m’avait forgé et mon avenir se forgeait avec mes actes du présent. Cette conversation me plaisait, tout comme elle me déstabilisait. Je ne savais pas s’il fallait que je m’arrête de parler ou que je déballe tout ce que j’avais sur le cœur. Je n’avais pas cette habitude, préférant me refreiner car j’avais toujours cette peur, cette appréhension que mes paroles allaient être rapporter à d’autres et surtout déformer. Ma vie n’était déjà pas un long fleuve tranquille à Poudlard et ne l’avait pas été dans le passé. Je ne voulais pas en rajouter une couche en parlant de ce que j’avais vécu. Je ne voulais pas plus que l’on s’apitoie sur mon sort. Mais peut être cela pourrait davantage faire comprendre aux autres mon comportements ? Je n’en étais pas si sûre à la réflexion, mon comportement n’avait rien de normal et rien d’excusable. J’avais un comportement irrationnel que je cachais derrière cette excuse bidon, je voulais me sentir vivante. Mais en réalité je voulais me sentir désirée, me sentir aimé, me sentir apprécié. Mais je n’avais réussis à ne récolter que le contraire.

    Je pensais que ma vie à Poudlard allait être une nouvelle vie, que j’allais repartir de zéro, cela avait été le cas, jusqu’à ce que je me rendes compte que je pouvais plaire, que je pouvais séduire et j’ai usé et abusé de cet art, jusqu’à me perdre moi-même, jusqu’à perdre mon humanité en quelque sorte. Qui étais-je vraiment ? J’étais cette fille qui se voulait insouciante et heureuse de vivre, celle qui se révélait une fois Robert à proximité. Je me laissais croire que cette fille n’avait fait surface que lorsque je l’avais rencontré. Que je n’avais fait que la faire taire durant toutes ces années … Sephora me parla, me dit que cela n’avait pas été facile comme vie, que tout nos actes ont une conséquences et que l’on en retire des leçons. Puis elle eut des paroles qui me touchèrent plus qu’elle ne pouvait le penser, je pouvais me confier à elle. J’aurais du me méfier mais je n’y parvenais pas le moins du monde en sa présence, comme si j’avais trouvé ce qu’il me fallait. Un petit bout de confiance à placer en quelqu’un.


    Ma vie n’a pas été facile, mais je ne veux pas que l’on s’apitoie sur mon sort. La plupart de ceux qui me jugent ne connaissent pas le centième de mon histoire et je ne souhaite pas la leur donner pour qu’il se délecte des détails croustillantes de ce qui m’a construite. Oui les difficultés, on les rencontre, on les surmonte, rien n’est impossible on arrive toujours à faire ce qu’il faut. Madame Lundy … Comment dire, elle ne me porte pas dans son cœur, ma réputation me colle au corps, même jusque dans sa demeure et Dana a bien fait son travail avant que nos relations ne s’améliorent. Dana, c’est une personne idéaliste oui, certes, mais je crois que c’est surtout pour protéger les siens … Nous ne nous connaissons bien peu, nous n’avons jamais vraiment eu l’occasion de nous rapprocher car … Les rumeurs cela aident dans les relations.

    La question de l’avenir, sous jacente dans nos esprits était un sujet intarissable, qu’allons nous devoir faire quand nous serions les cibles privilégiés des fous à lier. Que sommes nous en réalité dans ce monde ? Cette question qui me triturait l’esprit sans cesse, où ai-je vraiment ma place ?

    J’ose espérer qu’il ne prenne pas le pouvoir. Je ne veux pas prendre part à cette guerre, je ne me sens pas encore prête, mais s’il le faut, si un de mes proches se retrouvent dans une mauvaise posture alors je pense que je me battrais, pour nous, nos libertés … Je ne veux pas d’un monde où l’on doit se cacher. Les moldus ont vécus cela et c’était traumatisant pour eux. Je l’ai vu dans les livres des enfants qui allaient à l’école et … Quand … Enfin, je veux me battre si c’est nécessaire.

    J’avais vu cela, lorsque j’observais les salles de cours de loin, j’écoutais la classe lorsque la fenêtre était ouverte durant les chaleurs estivales; Tout cette nourriture je la goûtais avec délectation avant de retourner chez moi pour travailler et attendre que mes parents ne rentrent du travail.
    J’avais parlé du fait que j’aimais Robert, je sentais cette incompréhension, celle que tout le monde ressentait quand je parlais de lui et que tout dans mon comportement au quotidien disait le contraire. Et que le fait de discuter avec elle m’était bénéfique, que je n’avais que de très rares occasions de me confier à quelqu’un. La question vint à être poser, pourquoi … Je plantais mon regard à nouveau dans ses prunelles.


    Je n’ai pas beaucoup d’amies, voir pas du tout. Il y a bien Morwena ou Evelyne. Mais … Je n’arrive pas à avoir confiance en qui que se soit, sauf en Robert. Il est le seul à qui j’ai parlé de moi, de ma vie, de mes douleurs, etc. Il est celui qui a été là quand j’ai appris le décès de mes parents, celui qui m’a soutenu. Je ne sais pas ce qu’est la véritable amitié, car même si je tente de me lier d’amitié tôt ou tard on me tournera le dos, car on ne me voit que comme cette fille qui collectionne les garçons sans faire état de son petit ami. Les autres ont peur de moi, me rejettent, ne tentent pas de me connaitre car il est bien connu que toutes les rumeurs valent mieux que la personne elle-même pour en savoir sur elle. Personne ne connait les épreuves que j’ai traversé et personne ne mesure ma souffrance. Je me suis forgée une carapace, une armure pour me prémunir contre toutes les attaques, mais je sens qu’elle commence à se fissurer, je ne veux pas que ma vie toute entière soit basée sur cette réputation, que j’ai construite, certes mais qui ne me correspond pas véritablement. En tout cas je te remercie d’être présente, peut être aurais je trouvé cette personne en qui avoir confiance, celle qui ne profiteras pas de la première occasion pour me trainer dans la boue.
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MessageSujet: Re: ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ   ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ Icon_minitimeMer 27 Juin - 11:19


J'avais honte. Sasha n'était finalement pas l'horrible garce que j'avais toujours pensé qu'elle était. Cela m'apprendra à juger selon des rumeurs, des non-dits, des ragots, des murmures lancés par le racontard. Bref, je m'étais fait avoir comme une bleue, et cela me dérangeait. Je disais toujours que je ne jugeais pas selon les apparences, mais pourtant, sur ce coup là, je n'avais écouté que les autres et avais bu leurs paroles au lieu de suivre mon cœur. J'avais bien honte. Mon père ne serait pas fier de moi. Dans ma vie, j'avais toujours tout fait selon son chef, selon ce qu'il m'avait transmis, et j'avais toujours eu l'impression d'être quelqu'un de fiable, de sincère, comme lui. J'avais honte. Quand j'étais petite, tout était plus simple. Il n'y avait que moi. Ou moi et Christopher. Christopher et moi. Nous deux ensemble, on était invincible. Je n'ai jamais été aussi heureuse que lorsque j'étais enfant. Enfin, avant que je découvre mes pouvoirs. Tout était bien plus facile, c'était indéniable. Nous ne vivions pas encore dans la crainte perpétuelle de perdre l'un de nos proches comme maintenant. Personnellement, je passais mes journées enfermées chez mon cousin, ou il passait les siennes enfermées chez moi. C'était le temps de l'insouciance, où je ne m’inquiétais de rien, si ce n'était ce que j'allais bien pouvoir choisir comme goûter une fois l'heure venue. Désormais, je vivais dans la peur quasi-constante d'apprendre dans l'un des journaux ou de la bouche de Dumbledore lui-même que mon père était mort, ou que ma mère avait été tué par les mages noirs. Parfois, la nuit, je rêvais de choses dont on ne doit pas rêver lorsqu'on a dix sept ans. Malheureusement, la guerre faisait grandir les adolescents trop vite, ils devenaient adultes à peine sortis de l'enfance. Mais bref, je m'étais légèrement éloignée là.

Sasha semblait pensive, presque soucieuse. Je pensais à ce qu'était sa vie, et j'essayai de me mettre à sa place. Cela ne devait pas être simple d'être toujours considérée la dernière des garces. Il m'était difficile de la comprendre lorsque je me rappelai de tous les gars avec lesquels elle était sortie alors qu'elle avait son Robert... Je ne connaissais pas bien Robert, parce que, bizarrement, il ne m'avait jamais vraiment intéressé. Son côté mélomane aurait pourtant du m'attirer, mais étrangement, j'étais bien plus proche de Maël, que de lui. Mais bref, je tentai de saisir ce qui pouvait bien la pousser à faire cela, mais elle semblait à souffrir. Alors pourquoi faisait-elle cela ? Un manque d'affection de la part de ses parents sans doute, étant donné qu'elle les avait perdu. C'était l'unique idée qui me venait à l'esprit. Sans doute s'était-elle mise dans la tête que puisque ses parents n'étaient pas là pour l'aimer, aucun ne le pouvait ? C'était dur d'être dans la tête de quelqu'un. Je préférais ne pas y penser, ça me donnait mal au crâne.
« Personnellement, je pense que tu ne t'en sors pas si mal que cela en regard à tout ce que tu as enduré dans ta vie. Tu sais, tu as bien raison. Surtout, ne leur dit rien, ils s'en serviraient pour te détruire. Tu sais bien à quel point les rumeurs vont bon train à Poudlard. Personnellement, Dana, je ne l'apprécie pas plus que cela non plus. Je ne veux pas dire du mal de ta belle-sœur, mais comme je l'ai dit, elle est bien trop idéaliste, elle vit dans son monde, dans celui que sa mère a construite, mais elle n'arrive pas à s'en défaire. Mais bref, moi, j'espère bien prendre part dans cette guerre, au contraire, mais cela m'effraie. Le monde est vaste, les Mangemorts sont de plus en plus nombreux, le Bien perd nombreux de ses adeptes. Parfois, je me dis que je devrais partir avec ma famille sur une île, où personne ne pourrait nous retrouver, pour être juste eux et moi, mais je ne pourrais jamais faire cela tout en sachant que d'autres ont besoin de notre aide. C'est légitime de se demander si nous avons vraiment notre place ici, étant donné que c'est à cause de nous que cette guerre fut déclenchée, mais que veux-tu... la vie est ainsi faite.  »
Sasha me faisait de la peine, elle était perdue, comme beaucoup d'entre nous l'étaient, et c'était cela qui me la rendait encore plus sympathique. Nous les Nés-Moldus, nous étions des imcompris de la société. Surtout pour les Sang-Purs. Enfin, les Sang-Purs qui étaient du mauvais côté. D'autres au contraire, étaient des défenseurs de nos droits comme les Potter, et autres grandes familles de sorciers. Bref, tout ça était étrange. Finalement, Sasha avait l'air bien plus malheureuse que ce qu'elle nous laissait croire. Je pensais à ma vie si je n'avais pas Evey ou Maël près de moi, à qui parler... Heureusement qu'ils étaient là, ces deux-là ! Surtout que nous étions dans la même maison, et cela facilitait tout de même les rencontres, et cela renforçait aussi les liens. On était toujours plus ou moins ensemble, et c'était bien comme ça. Et puis, d'autres étaient là pour moi en cas de coups durs, les Maraudeurs, je ne sais pas ce que je ferais dans Remus, James, Sirius. Et Hécube aussi, ma petite Serdaigle, et Hayley... Je ne l'avais pas vu depuis un bout de temps. Et d'autres en qui j'avais pleinement confiance. J'imaginais mal mon existence sans eux. Alors Sasha, sans amis... Sans personne à qui me confier, oui, cela me faisait mal. Elle ne méritait pas cela.
« J'avoue que cela ne doit être guère facile, mais ne te décourage pas, ceux qui sont là pour toi savent ce que tu es au fond de toi, et n'est-ce pas le plus important ? Ne cherche pas à changer pour les autres, si tu tiens vraiment à changer, il faut que cela soit pour toi, pas pour eux.  »
J'allais continuer lorsque la dame qui avait emporté Elaine il y a une vingtaine de minutes réapparut. Elle me donna ma petite chouette qui semblait comme endormie, et me dit :
« Ce n'est pas grand chose, ne vous inquiétez pas, nous lui avons administré ce qu'il lui faut. Donnez-lui ça durant une semaine, ça ira déjà mieux à son réveil. Vous n'aurez qu'à glisser les pastilles dans sa nourriture. Au revoir Mademoiselle.  »
Je la remerciai, et me retournai vers Sasha. Je lui adressai un sourire sincère et lui dit :
« Je vais devoir y aller, en tout cas, ça a été un plaisir de discuter avec toi, on se revoit à l'école d'accord ? Bonne fin de vacances, Sasha, prends soin de toi. »
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MessageSujet: Re: ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ   ϟ Il faudrait sans doute le voir pour le croire. ϟ Icon_minitimeVen 27 Juil - 18:08

    Il y avait bien longtemps que je n’avais pas parlé à quelqu’un sans que l’on me regarde de travers, sans que je ne puisse me dire que derrière cette façade, il y avait quelqu’un d’hypocrite. Non, Sephora ne semblait pas de ceux la … J’avais appris à me méfier, à ne pas baisser ma garde aussi facilement, mais je sentais qu’avec elle, cela pouvait être différent. Je pense que j’avais trouvé là une amie, prête à être auprès de moi en cas de difficultés. Je pouvais repartir le cœur léger de la petite boutique, ne m’étant pas attendu à faire une pareille rencontre il y a encore une petite heure.

    Robert … Je regardais dehors, j’étais partie sans lui ce matin, je n’allais pas le voir m’attendait et pestant de l’avoir fait poireauter. Il me manquait déjà, même après deux ans de relations, je ne pouvais pas me passer de lui plus de deux heures. Je me demandais ce que ça sera quand, l’année prochaine nous ne serions plus ensemble tout le temps, quand nous serons en apprentissage de notre futur métier. Je n’osais imaginer cela, même si ma perspective de surement vivre ensemble me réjouissait plus que tout.

    Je sentais le regard de Sephora sur moi, quand mes pensées vagabondaient vers mes souvenirs, mes parents, mon enfance, mon entrée à Poudlard. Tant d’événements qui avaient fait de ma vie ce qu’elle était, tant de situations rencontrées que personnes n’avaient connus. Cette image que j’avais voulu donner de moi, cette fille sûre d’elle qui n’avait pas peur et qui supportait les colportages. Mais au final, je n’étais encore que cette enfant que l’on avait nommée la bohémienne, je n’étais que cette petite fille que l’on avait poursuivi et qui s’était retrouvé dans un coin sombre pour leur échappé et qui avait laissé libre cours à ses larmes de souffrances. La seule différence avec aujourd’hui est que je ne pleurais plus, je me l’étais interdit, et puis il y avait Rob’, il me soutenait, malgré cette souffrance que je lui infligeais. Pourquoi restait-il avec moi ? Par amour ? Était-il capable de supporter ça encore bien longtemps, ne tirait-il pas trop sur la queue de l’hippogriffe depuis trop de temps. Je ne voulais plus être cette fille, plus du tout, je voulais changer pour lui, cette fête à la fin de l’année, m’avait décidé et plus rien ne me ferait changer d’avis, j’allais attendre qu’il se sente prêt. Attendre.


    Ne t’en fais pas, tu peux dire tout le mal que tu veux sur le compte de Dana, elle me doit bien ça. Sa mère est très forte et Dana l’admire plus que tout, c’est son modèle, je comprends qu’elle ait du mal à se détacher de ce modèle, elle est encore jeune, mais pleine d’énergie qu’elle ne canalise pas de la meilleure des manières. La fuite face au mal ne sert à rien, il faut savoir se tenir prêt quand le moment sera venu et de nous avoir, nous, élève prêt à nous battre fait que les rangs du bien vont grossir. Et j’espère que ce mage noir pourra un jour être anéanti, que l’on reprenne notre vie comme elle était, même si certains vont sûrement en payer le prix fort. Mais ne pensons pas à ça pour le moment, nous sommes en vacances.

    Elle me dit que les gens qui me connaissaient, savaient ce que je valais, mais ces personnes se comptaient sur les doigts d’une main. Tout Poudlard pensait me connaitre, pensait savoir qui j’étais. Mais ils étaient tous comme moi, ils cachaient tous cette zone d’ombre que personne ne connaissait, ou qu’il souhaitait que peu de personnes en connaissent l’existence. Je me sentais seule à ce moment précis, et ce n’était pas très bon pour moi. Je relevais la tête et observais Sephora, est-ce que je pouvais affirmer avoir gagner une amie à cet instant précis ?

    Je veux changer pour moi, pour Robert, pour arrêter de me cacher derrière un masque qui ne me correspond finalement pas tant que ça. Avant Poudlard j’étais une petite fille que l’on jugeait parce que je n’allais pas à l’école, aujourd’hui c’est parce que je trompe mon copain et j’en ai assez…

    Mes mots avaient été soufflés, ma tirade fut interrompue par la vendeuse du magasin qui apportait de bonne nouvelle à la lionne. Elle se tourna vers moi et mit fin à notre rencontre, brève mais intense. Je lui gratifiais d’un sourire franc.

    A bientôt Sephora, passe toi aussi un bel été.

    Elle parti, je restais un petit instant dans la boutique, puis je sortie dans la foule. Je n’ai eu aucune hésitation sur ma destination de transplanage, d’un plop je me retrouvais dans la chambre de Robert, celui-ci était occupé à écrire un Hiboux, il n’eut pas le temps de se retourner que je me jetais sur lui pour une étreinte fougueuse. Un je t’aime avait franchi mes lèvres avant que celle-ci ne se collent aux siennes.



{RP terminé}







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