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Anonymous







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MessageSujet: Un fantasme accrocheur   Un fantasme accrocheur Icon_minitimeMer 23 Fév - 21:58

Plus le mois de juin se rapprochait et plus les révisions pour les ASPIC s'intensifiaient. Dur labeur pour tout les élèves de septième année et encore plus quand on est un paresseux comme Ron Weasley...enfin Wasly. Mais quitte à s'ennuyer notre roux national préférait encore travailler à la bibliothèque. Les alternatives étaient minces...s'ennuyer tout seul à voler sur son vieux balai ou bien encore rester scotcher dans un fauteuil de la salle commune. Pardon? Vous avez dit s'amuser avec ses amis? Encore faudrait-il que Ron en ait, ou se botte les fesses pour en avoir. Prenez votre main et lever deux doigts, c'est le nombre de véritables amis que compte encore le Gryffondor. Neville et Luna. Pour le reste il y a EurocardMastercard, des vagues connaissances. Harry...Hermione...devenaient de plus en plus aussi floues que les rares souvenirs qui hantaient les nuits du rouquin. C'est dire.

Seul donc, assis près d'une large table de la bibliothèque, Ron potassait dans ses révisions. Les potions bien entendu. Ne lui parlez pas de l'histoire, ce cours est comment dire...soporifique. Les matières qui exigeaient de la pratique, on pouvait dire que le jeune Wasly ne s'en tirait pas si mal que ça. Il n'avait pas vraiment de matière de prédilection, il y avait surtout les potions qui restait une matière de malédiction. Mais bon, le Rouge et Or n'était pas vraiment supra hyper méga concentré sur son merveilleux livre de Potions de préparation aux ASPIC. Il avait un grand envie d'action. L'attaque de la banque Gringotts, la mort de l'ancienne Ministre Faulkner, la tension entre les bébés Phénix et les bébés Mangemorts, le durcissement de ton de la part du Ministère...tout cela laissait présager de sanglants combats, combats auxquelles Ron voulait participer. Toute ses histoires de primauté aux sang-pur le répugnait, tout comme le répugnait l'idée de ne plus jamais voir sa famille. Son père, sa mère, toute sa famille...comme Harry et Hermione, ils n'allaient pas tarder à passer aux oubliettes.

Entre envie de castagne et névrose spirituelle, le caractère du rouxman était bien évidement très perturbé. C'était à en perdre son envie de faire des blagues, car il savait qu'il était immature et beaucoup trop en dehors des réalités. Personne ne l'aiderait à progresser dans ce domaine, il fallait qu'il se botte le train lui même, mais cela restait difficile, Ron avait toujours eu l'impression d'avoir vécu dans l'ombre de personnes qu'ils jugaient exceptionnelles par rapport à lui. Or, ici en 1978, il ne vivait dans l'ombre de personne, si ce n'est dans l'ombre de ses souvenirs et du vrai Ron Weasley, qui gisait quelque part dans le continium espace-temps.

C'est alors que, pendant que Ron restait toujours sur sa chaise à lire la même page, quelque chose arriva dans le grand espace bibliothécaire. Une étoile, la plus belle de toute, traversant le royaume des livres et passant tout près de Ronald. Pour certains il aurait pu s'agir simplement d'une fille attirante qui semblait appartenir à la maison des descendants de Salazar Serpentard. Mais pour le Gryffondor,
Lux Silvestri, depuis de très long mois, restait à ses yeux la parfaite Vélane. Ses yeux, ses courbes, ses cheveux...bref tout plaisait à Ron. Il avait une forte attirance physique pour la vipère, mais il savait qu'avec son allure de grand dadet costaud, il y avait peu de chance que tant de lumière s'intéresse à quelque chose qui n'égalait même pas le caleçon de Merlin. Sans amis, sans famille, il est difficile pour un être continuellement entouré de trouver confiance en lui, surtout pour le grand roux.

Lux parcourait la bibliothèque, et Ron la suivait des yeux, tout en tenant bêtement son livre. Son visage était heureux...voir même plus que ça, il était complètement gaga de cette lady. Mais comment se résoudre à approcher la femme au corps parfait, alors qu'elle appartient à la maison controversée des serpents, celle qui est en conflit ouvert avec la maison des lions. Comment se résoudre à lui parler quand on a le charisme d'un Patacitrouille? Comment la connaître? Le pauvre petit Ron Ronichou n'était pas très fort en matière sentimentale, et cela se faisait clairement ressentir aujourd'hui. L'approche était compliquée mais si il était vraiment amoureux il devait trouver le courage au fond de lui pour parvenir à ses fins. Or cette fibre courageuse n'apparaissait dans les veines du Gryff que lorsque les peronnes qu'il aimait étaient en danger. Là tout ce qu'il allait récolter en parlant à Lux, c'était de se mettre en danger, et de bégayer. Et la honte, il n'en voulait pas. Il préférait écrire ce qu'il ressentait sur la feuille qui servait de notes pour les potions.


I just want to look at you
I just want to look at you, look at you all day
I just want to look at you, I just want to look at you all day
There ain't nothing wrong, no. There aint nothing wrong with that

Le temps filait, et Ron continuait à suivre des yeux les traînées d'argent que laissaient l'étoile Lux. Ron se résignait à regarder son fantasme, alors qu'il avait vu de ses propres yeux que Lux n'était pas la vipère que les Gryffondor se bornait à lui décrire. Le fantasme était là, à portée de main. Cours Ronald, saisis ta chance. Ce n'est pas elle qui viendra vers toi.
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MessageSujet: Re: Un fantasme accrocheur   Un fantasme accrocheur Icon_minitimeVen 25 Fév - 16:14

Lux était installée tranquillement dans un coin retiré de la bibliothèque. Cela faisait à présent plus d'une heure qu'elle y avait pris place et si elle y était restée aussi longtemps, c'était car elle y avait toujours peu d'élèves qui s'aventuraient dans les profondeurs de cet endroit. De manière assez étrange et ce qui pouvait en surprendre plus d'un, la jeune femme aimait venir s'isoler dans le coin. La plupart des élèves désertaient la bibliothèque autant que possible car elle était pour eux le reflet des devoirs ainsi que de tonnes de parchemins. D'une tout autre manière, il fallait l'avouer, Lux avait quelques révisions à effectuer. Les potions étaient une matière où elle n'excellait pas. Ce n'était pas une catastrophe, mais comparé à ces notes en métamorphose et sortilèges, il restait pas mal de boulot...

Elle était attablé tranquillement à une table et avait un livre ouvert, un doigt glissant le long des lignes, tandis qu'elle écrivait sur son parchemin, ce qu'elle lisait. Lorsqu'elle n'en eu plus besoin, Lux referma le vieux grimoire après avoir posé sa plume. Elle attrapa le bouquin d'une main quittant sa cachette pour aller le ranger . C'est alors que son regard croisa celui d'un rouquin. Lux qui avait toutefois continué d'avancer, le fixa quelques secondes avant de détourner son attention. Depuis combien de temps cela durait ? Elle ne l'avait pas remarqué tout de suite, c'était certain. Cependant, à chaque fois, qu'elle avait le malheur de se retrouver dans les parages en même temps que lui, l'histoire se répétait. Il était planté à la regarder de manière étrange. Nombre de fois, Lux s'était retenue d'aller le voir histoire de lui dire en face ce qu'elle pensait de cette attitude. Que voulait-il ? Préparait-il lui aussi une blague à trois noises contre elle ? Une spécialité Gryffondorienne semblerait-il.

La vert et argent se faufila entre les rayons tentant d'effacer le souvenir de ce Gryffondor. Retrouvant l'emplacement de son bouquin, la brune y rangea son livre. Elle se mit alors à arpenter le long des étagères. Elle regardait les titres qui étaient sur les tranches des livres avec un intérêt plus ou moins grand. Elle vagabondait sans aucun but précis , elle cherchait sans vraiment chercher.

Elle repensa alors à son altercation avec Nox lors de ces derniers jours. Elle s'inquiétait pour lui. Il était celui qu'elle aimait plus que tout, mais ces derniers temps, elle sentait qu'il lui cachait des choses. Elle même commençait à avoir ses petits secrets. Alors, lorsqu'elle lui avait fait part de ses inquiétudes, Nox n'avait fait que l'envoyer promener de manière insouciante. Une dispute entre les jumeaux. Chose rare qui ne durait que rarement. Toutefois, Lux était restée un long moment dans ce couloir alors que son jumeau lui avait tourné le dos pour retrouver ses amis et ses manigances. Elle s'était laissée glisser à même le sol et pendant ce qui lui avait semblé des heures, la brune avait tenté de faire les tris dans ses pensées. Astarté était passée par là, loi du hasard et Lux sans pour autant trop parler s'était laissé aller à la confidence avec cette blonde plantureuse de sang-mêlée, une amie pas comme les autres.

La brune secoua légèrement la tête, retournant à la réalité de la bibliothèque. Elle se mit alors à chercher un livre de potions des années supérieures histoire de voir si elle pouvait y trouver quelques astuces. Bien vite, à force de se déplacer d'un rayon à l'autre, elle réalisa que le bouquin en question devait déjà avoir été emprunté. Mais ce fut la sensation d'être encore observée qui agaça somptueusement notre Serpentard, qui se tourna sèchement en direction du propriétaire de ces regards insistants. Le roux en question, Wasly, Ronald de son prénom, fit alors mine d'écrire quelque chose sur son parchemin. Mais trop tard pour lui, Lux avait l'intention de mettre les choses au clair avec lui.

C'est d'un pas décidé qu'elle se dirigea vers sa table. D'un geste nonchalant, elle attrapa une chaise qui était à la table d'en face, et la glissa à celle du rouquin, juste en face de lui. Elle s'y installa alors, croisant délicatement les jambes et posa ses mains sur la table. Ses doigts fins commencèrent alors à tapoter cette dernière. Quant au regard froid de Lux, il ne quittait pas une seconde le visage du Gryffondor. Elle ne parla, non pas tout de suite... Elle se contenta de la fixer en silence, de manière légèrement hautaine. Elle voulait qu'il voit ce que cela fait d'être observer continuellement. Le mettre mal à l'aise faisait tout autant parti de ses objectifs. Toutes les affaires du Gryffon étaient étalées en désordre sur cette table. Elle se saisit d'une plume qui trainait négligemment et tandis que cette dernière occupait ses mains, Lux s'adossa contre le dossier de sa chaise. Elle plissa légèrement les yeux, observant sans aucune gêne les réactions de ce Gryffondor.
« Tu as moins de mal à me regarder d'habitude. Pourtant, regarde, je suis là, juste en face de toi. C'est plus simple non ? Suis-je à ton goût aujourd'hui ? »
Elle se releva doucement et à ses paroles à la tourna légèrement sur elle même pour lui donner un meilleur point de vue. Puis lorsque son petit tour fut fini et qu'elle lui fit de nouveau face, Lux se pencha vers lui prenant appuis sur la table qui les séparait. Elle tenait toujours la plume qu'elle lui avait chipé. Tendant légèrement le bras, de la plume elle vint lui chatouiller d'un trait la gorge. Même geste lorsqu'on veut signifier à quelqu'un qu'il est mort.
« Je ne sais pas ce que tu manigance, mais sois prévenu que je me laisserai pas faire. Si tu crois m'impressionner en me regardant de la sorte, tu fais fausse route...»
Elle jeta alors la plume qui vint s'échouer sur ses genoux. Jetant un œil sur le bouquin du Gryffon, elle s'en saisit alors, laissant choir un parchemin sur lequel il semblait prendre des notes. Elle n'y prêta pas attention, puis lui tournant le dos pour retourner vers sa table, elle lui dit :
« C'était justement celui dont j'avais besoin...»
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MessageSujet: Re: Un fantasme accrocheur   Un fantasme accrocheur Icon_minitimeSam 26 Fév - 2:19

Le destin change dit-on pourtan on dirait qu'avec Ron il s'amuse, s'amuse à lui mettre toujours un peu plus d'hippogriffes entre les pattes. Le garçon était toujours assis à sa table, le livre de potions devant lui, à admirer la Serpentard qui semblait à ses yeux beaucoup plus qu'une simple humaine. Mais la créature avait observé le petit jeu du pervers et la fille se dirigea droit vers la table de Ron. Le roux eut tout juste le temps de baisser les yeux, mais il était bien trop tard, la muse se dirigeait droit sur lui, et ce n'était pas pour lui dire des choses gentilles.

Lux prit une chaise, se placa en face du jeune Wasly, et les doigts tapotant sur la table...elle attendit. Enfin ça c'est que Ron aurait pu voir si il avait levé la tête, dès que la fille eut approché il avait plongé sa tête sur le bouquin. Il savait juste qu'elle se tenait là, devant lui, et si il avait pu voir le faciès de la Serpentard il aurait compris qu'il allait passé un très sale quart d'heure. Mais le rouquin ne pensait pas du tout à ça. Il avait vu dernièrement son visage triste après une dispute avec un Serpentard. Ce sentiment ne pouvait appartenir à la garce qu'on lui avait décrite. Elle allait surêment lui demander comment il s'appelait...apprendre à se connaître. Bref des présentations saines et sans fausses notes. Que crois-tu pauvre naïf?

La sixième année saisit un des plumes du garçon puis, ses yeux froid posés sur lui, joua carte sur table. Elle n'appréciait pas du tout d'être reluqué, et encore moins tout les jours par le même Gryffondor. Ron enfoui toujours plus ses yeux, en réponse aux interrogations. Il avait envie de lui répondre que la regarder était le seul moyen d'admirer sa beauté et que quoi que le temps fasse elle serait toujours une lumière au milieu de l'obscurité. C'est beau, c'est romantique, le seul hic c'est que ses paroles n'allaient pas sortir de la bouche du sorcier. Voilà des mois qu'il la contemplai, il n'avait pas réussi à trouver le courage pour aller lui parler. Alors maintenant qu'elle était fasse à lui, pleine de reproche et de méchanceté, il ne pouvait répondre que par un teint rose et le silence. Il ne lui en voulait pas, sa réaction était légitime après tout. Si le rouquin se faisait épier continuellement, il casserait la figure à l'individu, sauf si cette personne était Lux bien évidemment. Mal à l'aise de l'avoir mis dans cet état, Ron ferma son livre et ses yeux pouvaient désormais admirer avec grande attention...les défauts de la table de la bibliothèque.

Le pire était peut-être quand elle tourna sur elle-même, histoire que le garçon puisse admirer de plus près l'être magnifique qu'il se décrivait chaque jour. Ses cils ne bougèrent pas, le teint rose, son visage était des plus crispés et ses lèvres n'arrêtaient pas de bouger dans tout les sens. La honte était sur lui...et il détestait ça. Ronald savait faire preuve de courage pour protéger ses amis, mais là il n'avait rien en lui pour parler à la jeune Silvestri. La seule solution était la fuite. Courir jusqu'à la sortie ne semblait pas si compliqué, Lux n'aurait pas le temps de le rattraper. Bien entendu la Serpentard raconterait toute cette histoire à sa maison, mais cela était égal pour Ron, il ne pouvait pas supporter d'avoir mis mal à l'aise Lux. Il songeait simplement à l'admirer, pas à lui faire du mal.

Malheureusement pour lui, la vipère n'en avait pas finit avec lui. La Serpentard prit appui sur la table, et tendit la plume sur le cou du jeune Wasly. Il se sentit obligé de relever la tête. Elle était désormais cambré vers lui. Aussi terrifiante qu'exaltante. Son visage semblait vouloir réduire en bouillis tout ce qu'il y avait de roux en lui. Il n'en restait pas moins que les traits de la jeune fille paraissaient parfaits à Ron. Sa journée était comblér. Qu'importe la sentence de Lux, il n'apercevait plus le corps de la verte et argent, il pouvait distinguer chaque détail de son visage. Pour autant le garçon ne préférait pas regarder les courbes de Lux. Celle-ci pourrait devenir encore plus furax et il pourrait devenir encore plus rouge qu'il n'était.

Il y avait aussi la possibilité que Ronald perde les pédales, et que l'attirance physique qu'il éprouvait pour la Serpentard se transforme en geste de folie. Mais les paroles de la belle effacèrent toute ses pensées. Ron réussit à comprendre qu'elle croyait qu'il l'épiait dans le seul but de l'impressionner, de lui jouer un mauvais coup, de se moquer d'elle...un jour. Cette fois, le jeune Wasly avait le coeur à répondre, tellement le visage du serpent était sublime. Mais il était gaga devant un tel spectacle. Il n'y avait pas de filée de bave mais l'expression que laissait paraître le visage du garçon était insensible. Seuls ses yeux faisaient ressentir le désir qu'il éprouvait de toucher le moindre grain de peau du corps de Lux Silvestri.

Jetant la plume qui, tel un couteau, avait menacé le cou du grand dadet, Lux prêta une attention toute particulière au livre posé sur la table. Son exaspération vis à vis de l'observateur du jour n'avait pas été veine puisqu'elle trouva le livre qu'elle recherchait sur cette même table où elle avait fait son petit numéro. Emportant l'ouvrage, la belle repartit en direction de sa table. Les yeux encore rêveurs, l'expression inerte, Ron mis quelques secondes à se réveiller de son fantasme, qui avait été si réelle. C'est lorsqu'il vit la plume, ainsi que le livre disparu, que son cerveau entrechoqua une bonne partie de ses neurones. Il devait parler à Lux. Pas demain, pas dans trois semaines. Aujourd'hui. Ron ne pouvait supporter l'idée que Lux regarde derrière elle à chacun de ses pas. Il ne voulait pas qu'elle vive dans la crainte. Le garçon lui devait des explications, et vu la honte qu'il venait de se prendre rétablir la vérité n'allait pas faire de mal. Il se persuada qu'il y gagnait au change, Lux ne le verrait plus comme un sale pervers manipulateur et les gens ne l'embêteraient pas sur cette histoire. Il pourrait rester seul...à névroser. Cet enchaînement d'idées, il le fit cinq secondes après le départ de la sublime créature.

A cinq secondes et dix centièmes, Ron se leva brusquement de sa chaise, faisant un boucan pas possible. Il courut presque pour rattraper la jeune fille, avant qu'elle ne s'assoit à sa table. Le Gryffondor n'avait qu'une idée en tête, rassurer la jeune Silvestri. Mais il commençait mal, puisqu'il venait de lui toucher le bras pour qu'elle écoute ce qu'il avait à lui dire.


- Hé! S'il te plaît! Hum...Ecoute moi

Ronald Wasly allait devoir se lancer dans un monologue, à lui de tout faire pour ne pas trop se sentir ridicule. Mais bon il passait déjà pour un gros pervers, ça ne pouvait pas être pire.

- Je suis...désolé...pour euh...pour euh...t'avoir épier.Ron déglutit ne sachant pas où trop mettre ses mains et baissant légèrement la tête. Je voulais...juste que tu saches que...tu peux garder le livre, çanamdrangepas.

Non Non Non!!! monsieur Ron Bilius Weasley, tu lui dois de bien meilleures explications. Tu as des tripes, sors les aujourd'hui. Tu passes ta vie à être un loser, essaye au moins d'être honnête, tu améliorera grandement les prochains jours de cette étoile filante.

- Hum...et puis aussi. Ron releva la tête, stoïque, faisant front à Lux. Je ne veux ni t'impressionner, ni te faire un sale coup. Disons que...je t'ai vu triste l'autre jour, hum, dans les couloirs...

Ron se gratta la tête, la mine songeuse, puis enchaîna en faisant des gestes bizarre avec ses bras comme pour explique la situation.

- Je sais que ça ne me...regarde pas. Je ferai mieux de m'occuper de mes exercices de Potions. Mais...je ne sais pas...je n'ai pas aimé cette tristesse sur ton visage. C'est très débile de ma part en faites...les Gryffondor me donnaient, disons, une image de toi...et ce que j'ai vu sur ton visage...ta tristesse...je me dis que je me trompe sur ton compte...enfin, on a tendance à dire n'importe quoi sur n'importe quel Serpentard.

Ron redevint de marbre, laissant échapper un léger sourire, disant à quel point il regrettait que les Lions aient dit du mal sur elle.

- Bref...je n'ai jamais vu de telles expressions sur le visage d'une Serpentard...et...ça m'a donné envie de te parler, rien qu'une fois, mais approcher quelqu'un d'inconnu m'est difficile, surtout une Serpentard...car les Gryffondor ont des yeux partout, hum. Mon approche n'a pas été la bonne...je voulais simplement te connaître, mais là je crois que j'ai perdu toute crédibilité. Quoi qu'en tant que Gryffondor je ne dois pas en avoir beaucoup à tes yeux.

Ron sourit, un vrai sourire cette fois. Son regard était porté dans les prunelles de Lux. Il savait qu'il aurait du partir, car la Serpentard allait lui dire qu'elle répugnait se faire espionner. Il allait avoir encore plus honte. Mais, même si il n'avait pas dit toute la vérité à l'étoile par laquelle il était attiré, il se sentait léger et fort. Fort de ne pas répondre aux appels de sa table bordélique. Fort de rester à écouter LA réponse de la belle. Il aurait pu lui dire qu'elle était jolie, qu'il avait une attirance passionnelle pour elle, mais toute ses hésitations lui avaient permis de repousser ses idées. Son histoire tenait debout puisqu'il s'agissait d'une partie de ce qu'il avait ressentit. Son message était sincère et après tout c'est tout ce qu'il voulait. Paraître sincère aux yeux de Lux Silvestri, la plus magnifique fleur qu'il n'eut jamais vu. Etait-elle vraiment la seule? Dans ce monde en tout cas oui. Un désir bien plus vivace et profond voulait bien évidemment parcourir le corps de la Serpentard, mais ce désir semblait s'effacer à force que les semaines passent. Maintenant Lux avait du mettre Ron dans la classe des abrutis finis, rejetant à tout jamais l'idée de parler au rouquin.
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MessageSujet: Re: Un fantasme accrocheur   Un fantasme accrocheur Icon_minitimeLun 28 Fév - 19:39

Tandis que la jeune Serpentard aux idées bien placées avait décidé de faire comprendre aux Gryffondor qu'il valait mieux qu'il devienne aveugle plutôt que de continuer son manège d'observation, ce dernier ne leva pas la tête une seule fois. Ce qui l'agaça profondément... Alors de loin, il n'y avait aucun problème, mais une fois en face, c'était tout autre chose ? N'était-ce pourtant pas le propre des Gryffondor le courage ? S'était-il trompé de maison à son arrivée à Poudlard ? Elle eu une soudaine envie de le secouer fortement histoire de lui remettre les idées en place. C'est vrai quoi... Ce n'était même pas amusant. Les Gryffondor étaient censés avoir du répondant, de la répartie. Si quelque part elle avait craint ses actions, il semblerait qu'elle ait été totalement à la masse. Alors que lui voulait ce rouquin ?

Toutefois, Lux pouvait être fière d'elle car son petit manège avait fonctionné. Ce dernier était totalement mal à l'aise au point que ses joues prenaient une légère couleur rosée. Enfin le jeune homme finit par fermer son livre... pour mieux loucher sur la table. Mais la brune n'avait pas dit son dernier mot et c'est très théâtralement qu'elle lui fit passer le message. Très à l'image d'une Serpentard typique jouant dans la cours de la séduction et la menace, telle une vipère glissant, rampant aux courbes sensuelles mais effrayantes. Telle avait été sa démarche. D'abord séduire lui proposant de façon sournoise de mieux la voir, pour mieux attaquer, proférant des menaces pour sa défense. Finalement, tourner le dos...

Non pas sans intérêt car la jeune Serpentard avait trouvé sur la table du Gryffondor un petit trésor, le livre de potions qu'elle recherchait. Ce dernier était de l'année supérieure mais elle voulait justement se perfectionner. Alors pourquoi ne pas viser plus difficile pour comprendre les potions plus aisées ? Elle glissa lentement ses cheveux à l'arrière de son dos quand elle sentit une main se saisir de son bras. Elle avait bien entendu un bruit d'enfer derrière elle, mais n'y avait pas prêté attention pensant qu'il s'agissait du Gryffondor qui se faisait la malle suite à leur pseudo discussion.

La jolie brune se tourna alors pour faire face à quelqu'un qu'elle pensait d'avantage de sa maison ou du moins quelqu'un de plus proche que ce rouquin. Quand elle reconnu les traits de son visage, elle dégagea son bras comme s'il l'avait brulé. Un air courroucé vint alors prendre place sur le visage de la Serpentard. Que lui voulait-il maintenant ? Avait-il reprit du poil de Troll ? Maintenant qu'elle lui avait tourné le dos et laissé à son triste sort de Gryffondor ? Sa table était là, juste à quelques pas... Cependant, elle s'arrêta, lui faisant face, calant le livre contre elle et croisant les bras dessus. Elle lui lança un regard adapté aux paroles qui suivirent :
« Qu'est-ce que tu veux Wasly ? »
Je suis...désolé...pour euh...pour euh...t'avoir épier. Je voulais...juste que tu saches que...tu peux garder le livre, çanamdrangepas.
Lux leva alors les yeux au ciel. Mais qui lui avait collé une mandragore pareille ? Merlin avait parfois des passetemps bien étranges. Elle allait de nouveau lui tourner le dos quand il lui parla une nouvelle de nouveau et cette fois, peut-être même pour la première fois depuis le début de cet échange, en la regardant dans les yeux !
Hum...et puis aussi. Je ne veux ni t'impressionner, ni te faire un sale coup. Disons que...je t'ai vu triste l'autre jour, hum, dans les couloirs...
A cet instant, Lux plissa légèrement les yeux lui prêtant un peu plus d'intérêt. De quoi parlait-il ? De son altercation récente avec son frère ? Cela voulait-il dire qu'il l'avait épié à ce point ? Il se mit alors à faire des gestes étranges pour illustrer ses propos qui eurent pour effet de faire reculer Lux.
Je sais que ça ne me...regarde pas. Je ferai mieux de m'occuper de mes exercices de Potions. Mais...je ne sais pas...je n'ai pas aimé cette tristesse sur ton visage. C'est très débile de ma part en faites...les Gryffondor me donnaient, disons, une image de toi...et ce que j'ai vu sur ton visage...ta tristesse...je me dis que je me trompe sur ton compte...enfin, on a tendance à dire n'importe quoi sur n'importe quel Serpentard.
Pas la peine d'imaginer à quel point la Serpentard le fusillait des yeux. L'impression d'avoir été violée dans son intimité était au bord de la crise. Elle ne l'avait pas vu pourtant, ni entendu, ne serait-ce qu'aperçu. Elle était bien trop occupée à tenter de comprendre son frère, et à se comprendre elle même. A chercher les causes de ses idées étranges qui lui parcouraient la tête, mais aussi et surtout, que ce soit un cas ou l'autre, prendre le courage de se positionner clairement... Avait-il compris tout cela, avait-il entendu ce qu'elle avait échangé avec son frère ? Elle sentait le sang commencer à bouillir lentement en elle. Si rarement ses joues étaient teintées de roses, en ce moment on pouvait deviner qu'il s'agissait d'une colère sous-jacente, qui n'était pas loin de faire surface. Son sourire compatissant ne fit qu'accentuer les sentiments de la brune.
« Est-ce que tu es en train de me dire que tu m'as espionné ? Est-ce tu es assez idiot pour venir me le dire ? »
Elle s'avança de quelques pas vers lui. Maintenant qu'elle avait saisi son regard, ses yeux à elle ne le lâchaient plus. Soudainement elle lui plaqua le livre qu'elle lui avait prit contre le torse pour le lui rendre. Elle haussa le ton, attirant quelques regards noirs dont elle ne se souciait pas.
« C'est quoi votre problème à vous les Gryffondor ? Tu crois que si nous à Serpentard nous n'avons aucun sentiment ? Cela montre que votre capacité de raisonnement est fortement réduite ! Tu crois te tromper sur mon compte ?»
Elle s'arrêta alors un instant. Marquant une pause, prenant une bouffée d'oxygène qui vint la calmer, mais insinuer en elle l'envie de lui faire regretter ses manigances. Lux, le contourna et se glissa dans son dos. Tel un serpent qui se faufile et qui attaque par derrière. Elle lui murmura alors à l'oreille, ne prêtant aucune attention aux rares personnes qui pouvaient observer la scène.
« En faite, tu as raison... Tu t'es trompé sur moi. Je suis pire que tout ce que tu as bien pu imaginer.»
Aussi rapidement qu'elle s'était glissée derrière lui, ce dernier sembla en même temps qu'elle chercher à lui faire face. Se retrouvant alors face à face, l'espace entre eux devint alors minime. Ce détails ne sembla pas gêner outre mesure notre Serpentard. Elle continua alors sur sa lancée :
« Tu es idiot. Oui je suis triste comme tout être qui se dispute avec sa propre chaire. La plupart d'entre vous ne méritez pas qu'on vous donne nos sentiments les plus doux, vous n'êtes bon qu'à faire souffrir ou n'en vallez absolument pas la peine ! » Elle tira un instant sur la cravate de l'uniforme du jeune homme se redressant doucement pour lui tenir tête d'avantage.  «Vous ne méritez que notre haine. »
La jeune Lux, se mit alors doucement sur la pointe des pieds, pour venir de nouveau lui murmurer à l'oreille, posant une main sur son épaule pour tenir en équilibre.
« Félicitations Mister Wasly, niveau haine, tu viens de gagner le gros lot...»
Elle se remit doucement sur ses pieds, puis de ses mains agiles, elle fit mine de remettre en place le col du jeune homme avant de s'écarter. Elle tapota légèrement son torse lui reprenant alors le livre des mains.
« Il ne fallait pas tenter de jouer avec moi...»
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MessageSujet: Re: Un fantasme accrocheur   Un fantasme accrocheur Icon_minitimeLun 28 Fév - 22:28

Le visage de la Serpentard restait de marbre alors que le Gryffondor avait été convaincu par sa prestation, enfin plutôt par son courage, par le fait de ne pas avoir trop begâyé. Il n'avait regarder que ses yeux durant son monologue, mais la jeune Silvestri était tendu, exacerbé par sa propre colère. Elle allait forcément sortir sous peu.
Un bottage de fesses en public? Une grosse claque en pleine tête? Un coup de genou bien placé? Ou tout simplement partir et crier toute sa rage pour ensuite préparé une vengeance...glacée.

Pourtant Ron Wasly n'avait rien vu de cela. Il s'attendait à ce que Lux soit compatissante...mais ça n'allait pas du tout être le cas. Le roux allait tombé de haut, de très très haut. Poutant la belle arrivait à contenir sa colère, et à parler distinctement et calmement, sans pour autant ne faire oublier son ton menaçant.


« Est-ce que tu es en train de me dire que tu m'as espionné ? Est-ce tu es assez idiot pour venir me le dire ? »

Et bien oui il était venu lui dire. Après tout mieux valait lui dire ça que de vivre dans l'inquiétude d'un éventuel pervers. Ron pensait avoir bien fait, il ne voulait pas espionner Lux, il essayait seulement de se trouver là où elle pouvait marcher. Le roux écarta l'idée de lui répondre de cette manière vu sa réaction. Il avait mal évalué la situation, il avait été trompé par la Lux version sentimentale. Il la croyait dénué de colère, une Serpentard loin des clichés. Elle n'en restait pas moins humaine malgré son corps de déesse. Le Gryffondor avait omis ce point, trop aveuglé par les justifications qu'il se devait apporter, trop aveuglé par l'envie de parler à l'intouchable. Ron préféra rester de marbre, il avait vite compris ses erreurs, se mettant à la place de Lux. Désormais il devait écouter la colère de Lux, qui restait toujours aussi sensuelle, et espérer pouvoir donner une explication inutile.

Elle avança de quelques mètres et plaqua avec force le livre de potions, comme si il était contaminé de la même crétinerie que son précédent possesseur. Sa voix était à la fois plus forte et plus terrifiante. Lux n'aimait guère être observé, encore moins en compagnie de son frère et de ses secrets. Comme tout le monde me direz vous? Pourtant la Serpentard n'était pas tout le monde. Elle assena de nouveau des paroles menacantes au grand dadet roux, pleine de vérité. Elle avait bien entendu raison. Les Serpentard avaient des préjugés sur les Rouges, et les Gryffondors avaient des préjugés sur les Verts.

Bien entendu dans l'Histoire, les serpents étaient considérés comme les "méchants", il n'empêchait pas que préjuger une personne du fait de l'appartenance à une maison n'était pas digne d'un Gryffondor. Pourtant tout ses camarades s'étaient accomodés de cela, même lui, du fait des "on dit". Mais le Gryffon roux avait des avis moins tranchés aujourd'hui, du fait de son état cérébral et de l'ébranlement de sa mémoire. Pourquoi avait-il fallu qu'il croit sur paroles ses camarades? Pourquoi devait-il prêté oreille à toute les sottises? Pourquoi ne pouvait-il pas avoir son propre avis, et était-il toujours obligé de suivre l'exemple des autres? Ne trouvant pas de réponse à ses interrogations, si ce n'est son incroyable crétinerie, il préféra reporter son attention sur la déesse furax. Il devait au moins avoir le courage de se prendre ses paroles en pleine face.

Mais il n'y avait plus personne en face de lui, seul un murmure parcourait son oreille. Lux lui disait qu'elle était bien pire que ce qu'il imaginait. L'imbécile eut le mérite de comprendre qu'il allait passer des jours et des nuits à regarder dans son dos si une étoile ne voulait pas lui asséner un sortilège Impardonnable. Après tout n'étais-ce pas tout ce qu'il méritait pour s'être immiscé dans l'intimité d'un tel ange? Il y avait des moyens plus simples pour rentrer en conversations avec une belle inconnue. Même si c'était une Serpentard. Il aurait du suivre son coeur, et non le regard des autres, les avis des autres. Mais il était trop tard, la colère brûlait entièrement le visage magnifiquement livide de la jeune Silvestri, qui tournait au rose. Alors comme pour se rattraper, le jeune Wasly écouta son coeur, qui lui disait de faire face à la colère éclaboussante de vérité qui se tenait derrière lui. Il se tourna rapidement, contemplant les yeux de la plus belle créature qu'il n'avait jamais vu, et pourtant...elle allait s'éloigner dans quelques secondes. Le roux l'avait bien cherché, il ne pouvait faire autrement, si ce n'est conserver un dernier souvenir de sa courte rencontre avec un être beaucoup plus subtil et intelligent que lui. Le cerveau de la belle n'était pas soumis aux préjugés, en tout cas moins que celui de Ron.

Il était idiot c'était vrai, et elle avait absolument raison. Ce qu'il avait fait la faisait terriblement souffrir en ce moment, encore plus souffrir que d'être épié par un voyeur. Les Serpentards, malgré leurs différences avec les Gryffondors, restaient des humains, mais la rivalité avait depuis belle lurette écrasé les neurones de quelques Rouges, Ron compris. Sa colère était elle qu'elle tira sur la cravate de la source de sa souffrance. Ron Wasly allait souffrir, conséquence de son imbécilité. Mais après tout cela calmerait Lux Silvestri. Etait-il masochiste? Non, il voulait seulement avoir du courage, du vrai cette fois ci. Le courage d'affronter les conséquences de ses actes. Le masochisme gardait une part de plaisir, mais tout ce que voulait Ron, c'était que Lux aille mieux, qu'elle se venge de son affront. Pour finir la conversation, Lux se pencha à l'oreille du roux, pour que personne ne les entendent. Il avait gagner...gagner le droit d'être haît à vie par la beauté la plus désirable du monde. Faisant mine de réajuster le col du Gryffondor, elle reprit le livre, elle n'était pas idiote, les livres ne renfermaient pas l'imbécilité, quoi que certains... Elle s'éloignait déjà, le jeu était lancé, sauf que Ron était une pièce cloué à la même place tandis que Lux alignait les doubles six...lui permettant d'arriver à l'arrivée...la VENGEANCE.

Fallait-il lui parler? Après tout ce qu'elle voulait c'était se venger, et vu l'affront, elle ne renoncerait pas, elle mettrait le paquet. La laisser faire alors...laisser le sadisme envahir le corps de Lux, d'un être si parfait? Que pouvait dire un idiot pour apaiser la colère qui rongeait la Serpentard? La fermer restait la meilleure solution, mais le coeur roux du jeune homme disait le contraire. Il voulait protéger tout le monde, et même si Ron était pour souffrir, il savait que des Gryffondor voudraient le venger, par principe. Lux ne pourrait pas faire face seule, les Serpentards allaient encore entrer en guerre contre les Gryffondor. Tout cela relevait de l'effet papillon, mais le sorcier voulait à tout prix passer un message à la jeune Silvestri, un message qui venait du coeur et non des préjugés. Alors, ne savant pas trop ce qu'il allait faire, il se laissa avancer sans réfléchir. Puis il alla plus vite, pour se placer devant la déesse. Son coeur parla, fixant les prunelles encore noires de Lux.


- Je suis idiot tu as raison. Je ne suis pas contre le fait que tu te venges. Fais moi souffrir autant que tu veux, je n'ai que ce que je mérites, je n'aurais pas accepté qu'on fouille dans ma vie. Il n'y a rien pour me déculpabiliser, j'ai été imbécile de croire les Gryffondor sous prétexte qu'un nombre d'entre eux font partie de l'Ordre. Ca ne me donne pas le droit de préjuger quelqu'un du fait de sa maison.

Ron s'arrêta, comme pour réfléchir, mais il ne fallait pas s'arrêter, tout ce qui sortait battait dans sa poitrine.

- Ce que je voulais...c'était te connaître, alors que je ne connaissais même pas ma cécité vis à vis des Serpentard. Je m'y suis mal pris...et...je m'y prendrai toujours mal du fait de mon imbécilité. Alors fais ce que tu veux de moi, fais de ma vie un cauchemar, mais je ne veux pas que d'autres personnes, et surtout toi, est à pâtir de conséquences de mes conneries. Je ne veux pas que des Gryffondors défendent mon indécence.

Une pause encore, comme si sa langue avait besoin de quelques secondes de répit pour avoir été si honnête l'espace d'un instant.

- Je ne veux pas me défendre, je veux juste que tu te sentes comme tu étais avant, sans moi qui t'épies, et si la vengeance peut t'y aider, j'accepte, je ne mérite pas mieux. Même si un imbécile Gryffondor n'est pas de taille comparé à ta vengeance.

Tout son coeur avait parlé ou presque. Il était tentant d'attendre la réponse de Lux. Mais ça ne servait à rien. Il n'avait plus rien à attendre d'elle, et cela semblait plausible. C'était elle qui devait aller mieux...pas lui. Il tourna la tête en direction de sa table, en plein désordre, et se résigna donc à avancer, jusqu'à un point où il ne pourrait pus cotôyer la créature de si près. Stupide Weasley, pourquoi fallait-il qu'il soit aussi crétin.
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MessageSujet: Re: Un fantasme accrocheur   Un fantasme accrocheur Icon_minitimeVen 4 Mar - 15:08

Le pire dans tout cela, c'est qu'il ne semblait absolument pas comprendre ce qu'il se passait. Il lui semblai tu un peu, voir totalement à l'ouest. Quel était donc cet énergumène qui se permettait de l'espionner sans la moindre vergogne ? Outre son air légèrement benêt, ce dernier ne lui répondait pas de suite et Lux avait l'impression qu'il se mélangeait les plumes. Le plus étrange dans tout cela c'est qu'il l'écoutait avec une grande attention comme si c'est qu'elle lui disait lui importait. Lux secoua la tête de dépi, les Gryffondor étaient vraiment des êtres stupides. Seul Evey lui prouvait que certain d'entre eux possédait un cerveau. Il y a peu encore, elle lui avait envoyé un struturoscope dans son dortoir. Évidement, entouré de Serpentard, l'objet s'était mis à hurler... Et même si cela avait réveillé presque tous les dortoirs et énervé la brune sur le moment, elle reconnaissait qu'après coup, cela était drôlement amusant et aimait les blagues réfléchies de la belle rousse. Mais à croire que son sens de la répartie n'était pas dû à ses cheveux roux puisque Wasly en semblait totalement dépourvu... Par Merlin, elle avait horreur de ce genre de garçon ! Elle le provoquait de manière flagrante et le pauvre petit renard semblait complétement passif...

La serpentard n'avait toujours pas saisi le moindre sens de ses regards, du moins le sens qu'il lui avait caché. Elle se savait jolie, en jouait même souvent, mais cela ne lui était pas venu à l'esprit que là était la source du rouquin... Surtout un Gryffondor. La jeune femme n'avait jamais fricoté avec l'un d'entre eux. Question de principe ? Oui et non... Il fallait avouer que les deux maisons étaient à l'opposé et qu'elle n'avait jamais trouvé qui que ce soit pour l'intéressé dans ce sens là. Il lui semblait même logique que cela soit la même chose dans le sens inverse. Lux avait une idée pragmatique des maisons. Ce n'était pas vraiment les maisons qu'elle n'aimait pas, mais les caractères qui y étaient. Les Gryffondor l'ennuyait au plus au point à se croire les meilleurs, les plus courageux... les Poufsouffle étaient bien trop niais et neutre pour attirer son attention. Quant au Serdaigle, elle aimait leur compagnie raffinée. Enfin, tout dépendait du Serdaigle, comme toujours... Et bien évidement, les Serpentard étaient tout simplement les personnes les plus fréquentables selon elle. Bien qu'il y eu toujours quelques exceptions qui lui prenaient la tête. Notamment, certaines filles de son dortoirs...

Mais, revenons à nos Hyppogriffes...

Une nouvelle fois, Lux lui avait tourné le dos le laissant pantois au milieu de la bibliothèque. De toute façon, il n'y avait rien à tirer de lui... Cependant, alors qu'elle arrivait enfin à sa table, le Gryffon venait de nouveau se poser face à elle. La brune s'arrêta dans son élan pour ne pas le percuter.
« Mais tu vas me fichez la paix ! »
avait-elle souffler entre ses dents avant qu'il ne lui dise quoi que ce soit. Elle commença alors à attraper ses affaires sur la table pour commencer à les ranger.

Mais alors il commença une longue tirade. Lux le regarda alors, sans comprendre ce qui lui prenait.
- Je suis idiot tu as raison. Je ne suis pas contre le fait que tu te venges. Fais moi souffrir autant que tu veux, je n'ai que ce que je mérites, je n'aurais pas accepté qu'on fouille dans ma vie. Il n'y a rien pour me déculpabiliser, j'ai été imbécile de croire les Gryffondor sous prétexte qu'un nombre d'entre eux font partie de l'Ordre. Ca ne me donne pas le droit de préjuger quelqu'un du fait de sa maison.
Il s'arrêta comme pour réfléchir et la brune en profitant pour lui répliquer ces quelques mots.
« Tu as été imbécile de m'espionner durant des moments intimes qui ne regardaient que ma famille et non pas d'avoir cru tes copains les Gryffons ! Ce qu'ils pensent de moi je n'en ai rien à faire ! »
Ce qui s'ensuivit ensuite, la jeune Serpentard ne comprit pas réellement. Les Gryffondor étaient une source de mystères incroyable... Voilà qu'à présent, il, comment dit-on, culpabilisait ?
- Ce que je voulais...c'était te connaître, alors que je ne connaissais même pas ma cécité vis à vis des Serpentard. Je m'y suis mal pris...et...je m'y prendrai toujours mal du fait de mon imbécilité. Alors fais ce que tu veux de moi, fais de ma vie un cauchemar, mais je ne veux pas que d'autres personnes, et surtout toi, est à pâtir de conséquences de mes conneries. Je ne veux pas que des Gryffondors défendent mon indécence. Il marqua alors une pause, où Lux le regarda comme s'il était encore plus fou que ce qu'elle n'avait imaginé, mais ce n'était rien par rapport à ce qu'il allait lui dire ensuite...- Je ne veux pas me défendre, je veux juste que tu te sentes comme tu étais avant, sans moi qui t'épies, et si la vengeance peut t'y aider, j'accepte, je ne mérite pas mieux. Même si un imbécile Gryffondor n'est pas de taille comparé à ta vengeance.
Il croyait l'avoir blessé, du moins c'est ce qui lui avait semblé comprendre en partie et il s'en voulait. Blessée, n'était pas le terme exacte. C'était plutôt la fierté de la jeune femme qui avait été touchée. Elle qui aimait paraitre toujours intouchable et insaisissable avait été prise en flagrant délit de peine et en pleine dispute avec son inséparable frère. Il lui tourna alors le dos et retourna vers sa table. Lux se contenta de fixer quelques secondes son dos. Qu'avait-il donc ses Gryffondor à vouloir lui trouver des qualités ? Pourquoi lui avouait-il qu'il avait envie de la connaître ? Non, vraiment, elle ne comprenait absolument pas ce Ronald Wasly qui réclamait lui même sa sentence.

Lux commença à ranger termina de ranger ses affaires dans son sac. Pourquoi les Gryffondor agissaient toujours d'abord et réfléchissaient ensuite ? Le pire c'est qu'ils s'en voulaient après coup. Elle, elle avait tendance à prendre son temps, à tout calculer à l'avance, agir après avoir tout méthodiquement pensé. Ce n'était visiblement pas le cas de tout le monde.

La brune passa alors le sac à son épaule et commença à marcher vers la sortie, mais elle s'arrêta alors un instant et se tourna vers le renard qui avait une philosophie particulière. Elle fit alors quelques pas en arrière et retourna non pas vers le rouquin mais dans les rayons. Après plusieurs minutes, elle revint et se dirigea vers lui. Retour au point de départ, la brune lui glissa alors un livre : « L'art et la manière de s'exprimer et de s'affirmer : Sans avoir l'air ridicule 'Méthode complète pour Sorcier Intimidé'. » Jean-Marc Pasune & Jean Baiguyépu Et si le Renard avait l'intelligence de l'ouvrir, il pourrait y trouver un parchemin signé de la main de Lux :
' Tu voulais me connaître ? Alors, apprends... LSS'.
C'est avec un léger sourire narquois qu'elle tourna les talons, et se dirigea vers les grandes portes de la bibliothèque et fila vers sa salle commune. La prochaine rencontre avec ce rouquin risquait d'être un grand moment. Apprendre à la connaître ? Certes, mais Lux n'avait pas décidé de lui montrer ses qualités...







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