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Mangemort↯ Moi, future maman ? Mon corps va être déformé !
Krystel Raybrandt



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Age : En quoi est-ce ça vous regarde? J'ai bientôt 20ans et je suis enceinte de 5 mois
Groupe : Les ténèbres...
Caractère : Lunatique - Maléfique - Impatiente - Manipulatrice - Narcissique - Ambitieuse
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Krystel Raybrandt

Mangemort
Moi, future maman ? Mon corps va être déformé !


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MessageSujet: Comme le monde est petit   Comme le monde est petit Icon_minitimeVen 12 Sep - 18:06

    Assez… J’en avais assez de souffrir… Je voulais que cela cesse. Pourtant étais-je dans un tel état pour une seule personne ? Pour un seul homme ? Je lui avais confiance… J’avais été honnête… Et pourquoi dans tout cela ? Il m’avait manipuler, comme d’autres avaient fais avant lui. S’il ne m’avait dit qu’il me choisissait que pour me faire rallier à la cause des mangemorts, ce n’était pas la peine. J’en serais devenue une sans cela.

    J’étais faible, je me sentais faible et je voulais que cela change. J’avais besoin d’oublier qu’une fois encore, j’avais été prise pour une imbécile. Il n’y avait qu’un seul moyen pour que cela s’arrête. Je devais à présent arrêter de repousser ce qui était évident. Qu’ils vivent tous heureux si c’est ce qu’ils souhaitent au plus profonds d’eux…

    Mais qu’ils prennent garde à ne pas être sur mon chemin. N’allez pas croire que j’aille attenter à ma propre vie. Même si cette dernière n’a toujours été qu’un champ de ruine et de douleur, je n’avais pas le choix que d’assumer. Non, il n’y avait qu’un moyen pour m’apaiser, un seul si doux et délicat pour moi, si plaisant.

    Ce dernier a le nom de ‘mort’. Il fallait que je cause encore et encore des morts sur mon chemin, que cette folie refasse surface, et qu’ainsi j’en oublie tout. Cela faisait plusieurs nuits que j’errais de villages moldu en village moldu, faisant des dizaines de victime à chaque fois, laissant planer la marque des ténèbres comme signature. Ce n’était pas mon maître qui me l’avait ordonné, mais qu’importe, il ne s’en plaindrait pas, bien au contraire. Je débarrassais le monde de vermine…

    Une nouvelle fois, quand vint la nuit, je me mis à arpenter les rues, en quête de proie… Il me fallait tuer, tuer pour oublier tous les affronts qu’on avait pu me faire. Une fois plongée dans ma folie, je m’enfonçais un peu plus dans les ténèbres, ne pouvant pas m’arrêter. Ce n’était qu’au levé du matin que cette dernière s’éclipsait malheureusement. J’étais consciente de tout cela, et c’est ce que je recherchais.

    Une cape sur la tête, personne ne pouvait voir mon visage. En même temps, personne ne traînait plus dans les rues. Cela fut un mot d’ordre passé par leur ministre impuissant. Un meurtrier sévissait dans la région, et les gens devaient rester enfermés la nuit chez eux. C’est ce qu’il se disait… Comme si une vulgaire porte m’empêcherait de mettre fin à leurs jours…

    Regardant chaque numéro des maisons, ainsi que les noms des habitants, je me mis à chantonner. Ma ‘chasse’ avait commencé, et il fallait que je choisisse à présent quels allaient être mes futures victimes. Mon regard fut tout de suit interpellé par une boite au lettre. Ce que j’y lisais m’était familier… ‘Evans’… J’avais déjà entendu ce nom quelque part… Mais bien sure, c’était à Poudlard !

    Cela me revenait maintenant. Lily Evans, préfète des bouffondors, vermine qui n’avait pas sa place dans une institution magique. Et si j’allais rendre visite à ses parents, leur passer un petit coucou ? Oui, c’est ce que j’allais faire. J’anéantirais ainsi la sale sang de bourbe, qui ne se relèverait jamais de la mort de ses géniteurs. Oui, cela était une très bonne idée.

    Sans faire un bruit, je m’avançais de la porte de cette petite maison sans aucun goût. En même temps, habiter dans un village industriel dans le nord de Londres, on avait vu mieux. Enfin bref. Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour arriver devant la morceau de bois, qui devait sois disant les protéger d’intrus. Tapotant de ma baguette sur la poigné, j’entrais alors dans la maison endormie.

    Mes pas ne faisaient pas un seul bruit, j’étais la mort silencieuse, qui allait tout faire pour accomplir le pouvoir de son maître. Ce dernier serait fière de moi, très fière de moi. Je deviendrais peut-être sa préférée, et il m’offrirait plus de pouvoirs, encore et toujours plus de pouvoirs. C’est ce que je voulais. Il n’y avait que sur cela que je pouvais compter, que sur cela, et rien ni personne d’autre…

    Il y avait des bruits qui venaient d’une pièce. M’y rendant, je vis une jeune femme maigrichonne, en train de fouiller. Il n’y avait pas de doute. Vu les objets qu’ils y avaient, je me trouvais dans la chambre de celle qui n’avait pas sa place dans le château de Poudlard. Et la personne que j’avais sous les yeux ne devaient être nul autre que sa sœur.

    J’ignorais que ‘Sang de bourbe’ avait une sœur, vu qu’elle n’en parlait jamais. Et bien, pour une fois cette dernière aurait son heure de gloire. J’allais la tuer et ainsi, on parlerait d’elle pour une fois… Pour une fois, elle ne resterait plus dans l’ombre de quelqu’un. Pourtant, je me m’y un instant à hésiter. Je comprenais un peu cette dernière dans un sens. Et son attitude montrait qu’elle était désespérée…

    Bon, cela n’était pas ça, mais j’avais un meurtre à commettre. Laissant échapper un petit rictus, j’attendis qu’elle me fasse face. Sursautant, elle se retourna, pensant sûrement qu’il s’agissait d’un de ses parents. Une lueur de terreur envahit ses yeux quand elle vit une silhouette noire s’avançait vers elle, un baguette pointait sur elle. La jeune femme ouvrit la bouche comme pour parler, mais aucun mot ne sortit de sa bouche.



    - Lily te passe le bonjour… Avada Kedavra !


    Sans un bruit le corps s’écroula par terre, tandis que je me mis à rire diaboliquement. La pauvre, elle venait de mourir en pensant que c’était sa sœur qui m’avait envoyé. Je me pouvais m’empêcher de rigoler au l’éclat, très fière de moi. Un instant, j’eu peur de réveiller les parents de cette dernière, mais vu que cela faisait plus de cinq minutes, j’en déduis qu’ils étaient sûrement sortis, laissant leur fille dans leur maison. Quel dommage, et moi qui avais eu envie d’achever leurs misérables existences ! Cela serait pour plus tard.

    Sortant de la maison, je pointais mon arme en direction du ciel, et j’y fis apparaître ma signature. Malgré ce meurtre, je n’étais pas rassasiée, il m’en fallait entre plus. Continuant à errer dans le village, en quête de victime, je tombais sur un os. Sans savoir pourquoi ni comment, ma tête se mit à tourner, puis je perdis connaissance, et ce sans pouvoir rien y faire…



    - Qu’est-ce que…


    Ma dernière vision fut celle d’un homme qui s’avançait vers moi, mais son image était trop flou pour que je puisse l’identifier. Je me mis alors à plonger dans tes ténèbres, dans les ténèbres qui m’avaient toujours tenu de compagnie… Car après tout, j’avais toujours et je resterais toujours seule. Je ne pouvais compter sur personne, personne. Pourtant j’avais cru que cela pouvait changer. Mais je m’étais trompée…

    Rêvant de mon passé, je me revis enfant, seule dans ma chambre, lisant tous les livres de sorcelleries qui me tombaient sous la main. Il était près de 3 heures du matin, mais j’essayais quand même de rester éveillée. Je voulais lui annoncer moi-même, qu’elle soit fière de moi… Entendant la porte s’ouvrir, je me mis à courir au rez de chaussé, manquant de me casser la figure dans les escaliers.

    Ma gouvernante était déjà auprès d’elle, en train de lui prendre son manteau. En me voyant, elle ne pu qu’être étonnée. J’aurais dû être couché depuis très longtemps maintenant. Elle eu l’air un peu inquiète, n’arrêtant pas tantôt de me regarder, tantôt de la regarder. Elle savait sûrement ce qu’il allait se passer, alors que moi, j’étais loin de m’en douter, trop jeune, trop naïve… Et c’est ce qui causa ma perte se soir là…

    Arrivée en bas, je me mis à me précipiter vers la femme qui venait d’arriver. Il s’agissait de Mme Raybrandt, Sonia Raybrandt, ou si vous voulez ma mère. Je voulais lui annoncer qu’aujourd’hui mes pouvoirs magiques s’étaient ‘révélés’, et que sa fille n’était pas une cracmol. Mais à peine eu-je approcher que sa voix cruelle résonna dans toute la demeure :



    - Que fait-elle là celle là ? J’avais pourtant été claire non ? Je ne veux pas qu’elle soit dans mes pattes !!


    La personne a qui elle parlait, c’était à ma gouvernante. La personne de qui elle parlait, c’était moi, sa propre fille. Mais elle ne s’arrêta pas là. Sortant sa baguette, c’est vers moi qu’elle la pointa. Son regard était froid, dénué du moindre amour. C’était la première fois que je le voyais, et jamais je ne pourrais l’oublier. Elle ouvrit la bouche, puis plus rien. Je ne me réveillais que trois jours plus tard, des douleurs dans tous les membres. Ma gouvernante n’était plus là, et personne ne voulu me dire ce qu’il s’était passé…


    C’est dans un sursaut que je repris enfin connaissance. Où était-je ? Je ne connaissais pas cet endroit. Qui m’avait amené ici ? Pourquoi était-je ici ? Mes souvenirs me revinrent peu à peu à l’esprit… Le village miteux… La maisonnette de Lily Evans… Le corps de sa sœur qui tombe à terre sans aucun bruit… Puis cette silhouette avant que je ne m’évanouisse… Elle avait une baguette dans la main !
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MessageSujet: Re: Comme le monde est petit   Comme le monde est petit Icon_minitimeSam 13 Sep - 16:48

    Un bruit étrange se fit entendre dans la rue principale de la petite ville d’Hoddesdon dans le Comté d’Hertford… Et ce son était le signe qu’une personne dotée de pouvoirs magiques venait de transplaner dans les alentours… Cette personne n’était autre qu’Amycus Carrow !
    Le jeune homme releva le col de sa veste noire pour se protéger du froid et regarda autour de lui… Elle n’était pas là mais il savait que la jeune femme se trouvait encore en ville, il pouvait sentir sa présence sans savoir réellement comment il y parvenait… Peut-être cela venait-il du fait qu’ils étaient en tous points identiques ou bien arrivait-il à percevoir toute cette colère, toute cette haine qu’elle dégageait…

    La jeune femme qu’il recherchait était Krystel Raybrandt, son amante… La dernière fois qu’il l’avait vu c’était dans son appartement sur le chemin de Traverse, et il s’était comportait avec elle comme le pire des cons et ses paroles avaient été toutes aussi déplacées… Il regrettait tout ce qui s’était passé et voilà que cela faisait six jours qu’il la cherchait sans relâche… Il était épuisé et complètement perdu mais il persévérait… Il voulait la voir, lui parler ! Lui faire comprendre qu’il regrettait de l’avoir traité de cette façon alors qu’elle ne le méritait pas…

    Vous devez sûrement penser qu’il devait être difficile pour le mangemort de savoir est-ce qu’il devait chercher la jeune femme mais ça ne l’était pas ! Il lui suffisait d’aller chercher des indices sur les lieux des meurtres qu’elle commettait car la française avait été prise d’une folie meurtrière qu’il devait à tout prix apaiser… Il avait connu ça à une époque et il n’en résultait rien de bon ! Jessi lui ne s’inquiétait et était plutôt fier du travaille que leur nouvelle recrue fournissait car elle ne tuait que des impurs ou des vermines de moldus…

    Mais Amycus savait qu’elle risquait tôt ou tard par se faire prendre par un Auror… En effet, le département de justice magique avait détaché des agents pour capturer le tueur qui sévissait dans la région… Et le mangemort se rendait compte que les traces que Krystel laissait derrière elle était de plus en plus évidentes. Enfin, elle l’était pour lui puisque la jeune femme et Amycus pensait de la même manière…

    Mais bon… Il n’était pas l’heure de rêvasser dans une rue moldue, il devait la retrouver… Suivant son instinct, il prit la première ruelle à gauche et avança silencieusement en observant chaque recoin, chaque porte de maison mais rien… Rien ne lui paraissait suspect… Il continua d’avancer en sachant qu’il était tout près de celle qu’il cherchait depuis près d’une semaine… Mais où était-elle exactement ? Il l’ignorait ! Mais il rechercherait encore et encore ! Quitte à crevé de froid ou de fatigue !

    S’engageant cette fois dans une autre petite ruelle sur sa droite, il stoppa quand il perçu un bruit… Cela ressemblait au frôlement d’une cape sur le bitume. Il se pencha légèrement et il l’aperçut enfin ! Il aurait reconnu sa silhouette entre mille… Il avait enfin retrouvé son amante !
    Celle-ci pénétra dans une maison et lorsque le jeune fut sûr qu’elle était à l’intérieur, il s’approcha à son tour de la demeure. Il était inscrit Evans sur la boîte aux lettres… Ce nom lui dit vaguement quelque chose puis il se souvint que c’était le patronyme de l’amie sang-de-bourbe de Severus Rogue !

    Il avait pensé à intervenir mais Jessi n’apprécierait sûrement pas d’apprendre qu’un de ses mangemorts avait empêché le meurtre de vermines… Amycus décida donc d’attendre dehors que son amante ait fini ce qu’elle avait prévu de faire ! Après plusieurs minutes et durant un bref instant, il aperçut l’éclat d’une lumière verte par l’une des fenêtres… Il se dissimula dans l’ombre et patienta…
    Il fallut quelques minutes à Krystel pour ressortir de la maison… Il la regarda marqué le ciel de la Marque des Ténèbres avant de repartir… Il la suivit quelques instants et sut que c’était le moment où il devait agir…

    Silencieusement, il sortit sa baguette, s’avança légèrement en direction de celle qu’il avait tant recherchée et utilisa un sortilège pour lui faire perdre connaissance… Il s’approcha ensuite de la jeune femme plus rapidement et l’entendit murmurer quelque chose qu’il ne comprit pas…
    Arrivée près d’elle, il remarqua qu’elle était inconsciente… Doucement, il dégagea les cheveux qui retombaient légèrement sur le visage de son amante… Elle lui avait manqué et il la retrouvait enfin… Avec une tendresse qui lui était rare, il effleura la joue de la jeune femme en lui murmurant…


    - Désolé d’avoir eu recours à de tels moyens mais tu m’y as obligé…

    Soudain, au bout de la ruelle apparurent des feux de voiture… Doucement, Amycus prit la jeune femme dans ses bras et transplana avec elle devant une maison qui était en vente et qu’il avait remarquée un peu plus tôt… Il ouvrit la porte sans difficulté et constata que cette dernière était meublée…
    Il se rendit dans le salon, fit disparaitre le plastique qui protégeait l’immense canapé et y déposa doucement son amante… Il récupéra la baguette de cette dernière pour la ranger dans le tiroir de la table basse…
    Il retourna ensuite à l’entrée pour verrouiller la porte et fit le tour de toutes les pièces du rez-de-chaussée pour tirer les tentures des fenêtres…

    De retour dans le salon, il ferma également les rideaux de la fenêtre, alluma un feu et se rendit près de Krystel… Avec douceur, il lui ôta la cape qu’elle portait, fit apparaître une couverture avec laquelle il couvrit son amante… Accroupi à ses côtés, il l’observa quelques minutes et ne put s’empêcher de déposer un léger baiser sur les lèvres de la demoiselle lorsqu’il se releva…

    Il déposa ensuite la cape sur le dossier du canapé et s’installa dans le fauteuil se trouvant à proximité… Il avait complètement oublié sa fatigue et fixait la demoiselle… Cette dernière semblait être troublée, triste et s’agitait légèrement comme si elle cauchemardait… Le jeune homme rapprocha le fauteuil et prit la main de la brune dans la sienne, attendant qu’elle se réveille en lui prouvant qu’elle n’était pas seule, ou plutôt qu’elle n’était plus seule…
    Lorsqu’elle se calma, il remit le fauteuil à sa place et alla jeter un coup d’œil par la fenêtre…

    Il resta plusieurs longues minutes debout à observer discrètement à l’extérieur… Puis il sentit un mouvement provenant de derrière lui… Il se retourna pour constater que Krystel se réveillait et semblait quelques peu déboussolée… Mais il y avait de quoi ! Il s’approcha d’elle et s’accroupi à ses côtés… Il plongea son regard dans celui de celle qu’il avait tant cherché ces derniers jours et lui murmura doucement…


    - Ça va aller… C’est moi !

    Il savait que la dernière fois qu’ils s’étaient vu la jeune femme était partie en colère, se sentant trahie… Il se doutait également qu’elle pourrait agir de façon violente en le voyant mais il s’en fichait ! Elle était avec lui et c’est ce qui comptait…
    Amycus pensa aussi qu’elle essaierait peut-être de partir mais cette fois-ci il ne la laisserait pas faire ! Il l’obligerait à rester… de grés ou de force ! Il voulait qu’elle sache à quel point il s’en voulait de l’avoir blessée et ce, sans aucune raison…
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Krystel Raybrandt



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Krystel Raybrandt

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MessageSujet: Re: Comme le monde est petit   Comme le monde est petit Icon_minitimeDim 14 Sep - 17:10

    Plongée dans mes rêves, je ne pus me douter une seule seconde que c’était celui que je détestais qui m’avait plongé dans un sommeil. Oui, je le détestais pour ce qu’il m’avait fait. Il m’avait traité comme une moins de rien, et ne s’était servie que de moi. Au fond pendant deux semaines, tout ce qui l’avait intéressé, c’était passer du bon temps dans mon lit, enfin dans son lit et c’est tout.

    Il m’avait laissé seule. Il m’avait fait croire que je comptais pour lui, que c’était moi qu’il avait choisi, mais il m’avait mentis. Je m’en étais bien rendue compte quand Anna s’était pointée chez lui. Il n’avait eu que yeux pour elle, m’envoyant valser comme si je ne représentais rien. Je me sentais tellement mal, moi qui lui avait confié des choses sur mon passé, moi qui lui avait accordé la chose la plus précieuse que j’avais : une confiance absolue en lui.

    Je m’étais trompée, et pour oublier le couteau qui me taillader le cœur j’étais rentrée dans une folie meurtrière. C’était le seul moyen pour que je ne me sente pas le plus mal du monde. Je voulais des fois ne plus exister… En passant mes nuits à ôter la vie, puis mes journée à chercher ma prochaine destination et à me cacher, je ne dormais que 2-3h, et ne me nourrissais presque plus.

    Le peu de joie de vivre que j’avais, il me l’avait volé. Et pour quoi ? Je ne lui avais rien fais, rien fait du tout. Ah si j’avais été sotte pour croire en lui, et pour lui faire confiance. Je regrettais d’avoir baisser ma garde. Moi qui est pourtant si méfiance et vigilante en temps normal. Je regrettais d’avoir un soir croisé sa route. Peut-être qu’ainsi, je n’aurais pas été aussi mal.

    Je ne comprenais même pas comment cela se faisait. Je ne le connaissais que très peu, mais les deux semaines que nous avions passés ensemble… J’avais cru que cela n’était pas que physique entre nous, j’avais cru qu’il s’était passé quelque chose. Mais non, je me suis bien rendu compte qu’il ne s’était que joué de moi quand Anna a refait surface. J’avais préféré prendre la fuite, ne supportant pas la voir avec elle.

    Une nouvelle fois, c’était vers elle qu’il était revenu. Une nouvelle fois, j’étais la fille qu’on oubliait. Depuis toujours, on m’avait traité ainsi, et au moment ou j’avais pensé que cela changerait, la réalité m’avait bien vite rattrapé. Je m’étais promis de ne plus jamais croiser sa route. Après tout, il m’avait bien fait sentir que je n’étais qu’une erreur dans sa vie, et rien d’autre.

    Quand je perdis connaissance, en voyant un homme avec une baguette dans la main s’approcher de moi, j’avais pensé à un auror. J’étais loin de me douter qu’il suivait ma trace depuis plusieurs jours, me ‘chassant’. Je m’étais aperçue de rien, trop en colère et horriblement triste pour cela. Si j’avais su une seule minute… j’aurais fuis encore plus loin. Je ne voulais pas de sa pitié, je ne voulais plus le voir, plus entendre parler de lui, même s’il me hantait tout le temps…

    Après avoir rêvé de mon passé, je me réveillais en sursaut dans un endroit que je ne connaissais pas. J’étais allongée dans un canapé. Je n’avais plus ma cape sur mon pull noir en col roulé et mon jean. Mon look avait quelque peu changé. Depuis que j’étais devenue la mort, je me faisais discrète, mais surtout, je ne voulais plus qu’on me regarde. J’en avais mrre de n’être qu’en fait qu’un objet, et je n’avais plus le temps pour cela. Il fallait que j’accomplisse ma mission : tuer encore et encore plus les vermines.
    Par réflexe, je cherchais ma baguette, et ne la trouvant pas, une angoisse monta en moi. C’est alors qu’Amycus s’approcha de moi. S’accroupissant à mes côtés, je ne pu m’empêcher de vouloir m’écarter le plus loin possible, mais il me fus impossible de le faire, vu que le dossier de la banquette me l’empêcher. Quand il me regarda, mes yeux azurs lancèrent des éclairs. Toute ma colère remontait en moi. Et quand il me dit doucement que cela allait aller, que c’était lui, ce fut la goutte d’eau de trop. c’était à cause de lui que je fuyais tout, et il osait…

    Ma main cherchait toujours désespérément ma baguette, mais en vain. Il avait sûrement anticipé ma réaction en me la prenant. Tant pis, je me débrouillerais autrement. Je ne faisais pas le poids face à lui, mais au moins j’aurais essayé. Le poussant sans crier gare, je me levais d’un bond. Courant vers la porte, je du me résigner en arrivant pas à l’ouvrir, même avec la clef dans la serrure. Il n’y avait aucun doute qu’il y avait de la magie en dessous de cela.

    Je me sentais trop faible pour pouvoir transplaner. M’énervant sur la poignée en vain, j’eu un léger vertige. M’adossant au mur pour ne pas tomber, je pris ma tête dans mes mains. Il fallait que je parte d’ici, que je m’enfuis. Je ne voulais pas le voir, plus jamais. Ma souffrance remontait en même temps que ma colère, et c’était trop douloureux. Me forçant à ne pas rester ici, je montais les marches des escaliers.

    Arrivée à l’étage, j’entrais dans une chambre un peu au hasard. Me dirigeant sans aucune hésitation de la fenêtre, je l’ouvris. Il fallait que j’arrive à m’échapper de cette maison, que j’essaye en tout cas. Avec une agilité féline, je passais dans cette dernière, avant de me retrouver assise sur le toit. Regardant en bas, je ne vis aucune échelle, ou autre qui pourrait me permettre de descendre. Il ne me restait qu’une seule solution : sauter. Avec un peu de chance, j’arriverais à bien atterrir, sans me faire du mal. Au pire… Je n’avais rien à perdre.

    Mais c’était bien entendu sans compter sur la présence d’Amycus, qui me le fit bien vite remarqué pour mon plus grand malheur… Ne comprenait-il donc pas que je le détestais plus que tout, et que je ne voulais plus jamais le revoir ? Pourquoi s’évertuait-il à vouloir me retenir ? Est-ce si amusant de me faire souffrir ? Il n’avait qu’à aller sa si précieuse Anna…


    - Va en enfer et laisses moi tranquille… Je te hais alors tu peux retourner jouer avec ta copine !


    Mon ton avait commencé par être glaciale, pour finir cassée. Et voilà, une nouvelle fois, tout remontait en moi, sans que je puisse rien y faire. Je souffrais, sans pouvoir y faire quelque chose. Pourquoi ne m’avait-il pas laissé partir ? Pourquoi continuait-il encore de vouloir me faire du mal ? Je n’avais pas besoin qu’il en rajoute une couche… J'avais mal, très mal, trop mal en sa présence... Je me retenais avec beaucoup de difficulté de pleurer. Non, il ne fallait pas, je ne devais pas lui montrer... Je devais pas être aussi faible...
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MessageSujet: Re: Comme le monde est petit   Comme le monde est petit Icon_minitimeLun 15 Sep - 5:40

    Des jours d’errance et de recherche… Des nuits sans dormir guettant le moindre signe qui pourrait lui indiqué où se trouvait Krystel. Voilà ce qu’avait fait Amycus ces derniers jours et malgré la fatigue qu’il ressentait, il ne regrettait pas. Sa persévérance avait payé et c’est après six jours qu’il avait enfin retrouvé sa trace dans la petite ville d’Hoddesdon… Une fois arrivé sur place il ne lui avait fallu que très peu de temps pour la voir pénétrer dans une maison pour y commettre un meurtre…

    Le jeune homme n’avait rien fait pour empêcher ça mais il avait tout de même intercepté son amante alors qu’elle venait de ressortir de la demeure… Cependant, il n’était pas allé à sa rencontre et lui avait fait perdre connaissance car il savait très bien que la personne qu’elle fuyait et qu’elle haïssait le plus c’était lui ! Dans un sens elle avait raison car jamais il n’aurait dû lui parler de la sorte mais cela avait été involontaire de sa part…

    Amycus se souvenait comme si c’était hier qu’Anna avait débarqué dans son appartement… Avant le départ de Krystel tout s’était enchaîné très vite, trop vite et c’est pourquoi il avait commis des erreurs auprès de celle qui avait partagé les deux semaines qui avaient précédées ce fameux jour… Mais ne comprenait-elle pas qu’il n’avait pas fait cela pour la blesser ? Qu’il avait fait cela car il le devait… Certes il aimait Anna, mais ça son amante le savait ; ce qu’elle ignorait c’est qu’il avait pris la décision de quitter la vert et argent… Il aurait pensé que la française le savait mais il s’était apparemment trompé…

    Enfin, ça c’est le passé… Au moment présent, Amycus se trouvait dans une demeure moldue qui devait vendue et attendait que Krystel revienne à elle… Il n’eut pas à attendre trop longtemps. Il qu’il s’approcha d’elle, Krystel eut le réflexe de reculer mais ne pu pas aller bien loin car le dossier du canapé l’empêchait de la faire… Quand leurs regards se croisèrent il vit toute la colère que son amante ressentait à son égard et essaya de l’apaiser mais ce fut apparemment pire…

    Il remarqua que la jeune femme cherchait quelque chose et su qu’il s’agissait de sa baguette. Une chance pour lui… et pour elle, il l’avait rangé car il s’était attendu à une telle réaction de la part de Krystel… La seule baguette visible dans cette pièce était la sienne et encore elle se trouvait dans la poche arrière de son jeans…
    Cependant, le fait que la jeune femme ne trouve pas sa baguette ne lui fit pas pour autant perdre ses moyens… Sans crier et sans qu’Amycus ne s’y attende, elle le poussa et se sauva du canapé en un bond. Amycus heurta la table basse et retint un râle de douleur…

    Apparemment, Krystel préférait réellement le fuir plutôt que de l’écouter mais c’est pourtant ce qu’elle devrait faire… Il le fallait ! Le jeune homme se releva et entendit qu’elle essayait d’ouvrir la porte d’entrée ce qui était impossible sans sa baguette. Le bruit cessa ; alors qu’il s’apprêtait à sortir du salon il la vit passer devant lui et avant même qu’il n’ait pu la retenir, elle gravissait les marches de l’escalier…

    Le jeune homme prit la même direction que son amante mais arrivé en haut il vit deux portes ouvertes. Il entra dans la première au moment où il entendit qu’une fenêtre s’ouvrait dans la seconde pièce… Rapidement, il fit demi-tour et entra dans ce qui était une chambre alors que son amante en sortait par la fenêtre… Sur le moment, il s’arrêta.


    - Krystel…

    Il fallait absolument qu’il la rattrape… A son tour il s’approcha de la fenêtre et vit que la jeune femme était assise sur le toit sans que rien ne puisse l’aider à descendre… Une nouvelle fois, et sans li demander sans avis, Amycus obligea Krystel à entrer de nouveau dans la chambre… Il saisit ensuite sa baguette et verrouilla la fenêtre ainsi que la porte ! Il devait lui parlé mais il était, il fait le reconnaître, assez épuisé ! Limiter l’espace dans lequel ils se trouvaient était la meilleure solution… et puis dans une chambre les objets que l’on y trouve sont moins dangereux que ceux d’une cuisine ou d’un salon… ^^

    Il rangea sa baguette et s’apprêtait à prendre la parole quand ce fut Krystel qui le fit… Elle lui demanda d’aller en enfer et de la laisser tranquille sur un ton des plus glacials… Mais celui changea lorsqu’elle lui dit qu’elle le haïssait et qu’il pouvait retourner avec sa copine… Amycus s’approcha de la jeune femme et l’observa quelques instants sans rien dire… Il lui avait fait du mal et il s’en voulait… Et c’est pourquoi il avait passé ces six derniers jours à la chercher…


    - Krystel… ça fait des jours que je te cherche, dit-il doucement. Je…

    Il ne finit pas sa phrase… Krystel regardait ailleurs et ça il ne le voulait pas ! Il voulait qu’elle l’écoute, qu’elle le regarde en face pour voir qu’il était sincère ! Pour qu’elle puisse voir qu’il regrettait ce qu’il lui avait et que cela était réellement involontaire…
    Le jeune homme s’approcha de son amante et prit son visage entre ses mains pour l’obliger à le regarder… Il plongea ensuite son regard dans celui de Krystel… Il lui parla d’une voix douce et sincère…


    - Je suis désolé si je t’ai fait du mal… Sincèrement ! J’ai réagit comme un con mais ce n’était pas contre toi… Il marqua une légère pause. Et sache que tu n’as jamais été et que tu ne seras jamais une erreur… Je ne regrette pas ce qui s’est passé entre nous et je ne le regretterais jamais…

    Il aurait pu lui dire encore des tas de choses mais le plus important, ce pourquoi il la cherchait avait été dit… Elle savait qu’il était désolé et qu’il ne regrettait pas la relation qu’ils avaient eue… Il ôta ses mains à contrecœur du visage de son amante et attendit une réaction… une réaction dont il ignorait absolument tout pour le moment !
    Mais le jeune homme ne se faisait guère d’illusion… Elle le haïssait, elle lui avait clairement dit et maintenant il la retenait contre sa volonté dans la chambre d’une maison moldue ! Il y avait vraiment de quoi attiser encore plus sa colère non ?
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MessageSujet: Re: Comme le monde est petit   Comme le monde est petit Icon_minitimeLun 15 Sep - 8:43


    Je me sentais très mal enfermée dans cette pièce. Je détestais Amycus, je ne voulais plus jamais le revoir, ou l’avoir à côté. Cela me faisait revenir à la surface toute ma colère, mais surtout toute ma souffrance. Et cela je ne pouvais pas lui pardonner. Je ne voulais plus qu’il me connaisse autant, je voulais qu’il m’oublis, et qu’il me laisse seule, comme je l’avais toujours été dans le fond.

    Le poussant pour sortir du salon, je l’entendis pousser un juron de douleur, mais je n’y fis pas gaffe. Je savais que je ne lui avais pas beaucoup fait mal. D’ailleurs, je n’arrivais pas à faire le contraire. J’étais bloquée quand je devais m’attaquer à lui, et même après tout ce qu’il m’avait fait, je ne le pouvais pas. Je n’étais même pas arrivée à tuer celle qui avait été au courant pour sa marque des ténèbres, car je ne pouvais pas le blesser délibérément.

    Essayant en vain d’ouvrir la porte, j’avais monté les escaliers de la maison, voulant partir d’ici. Entrant dans la deuxième chambre qui s’offrait à moi, je sortis par la fenêtre. Ayant la ferme intention de sauter, quitte à me faire mal, j’avais ‘grimpé’ sur le toit, mais il était arriver à me rattraper à temps. Me débattant pour qu’il me lâche, je finis par comprendre que sans ma baguette, je ne faisais pas le poids contre lui.

    Il me fit rerentrer dans la chambre avant de m’y enfermée avec lui, sans possibilité d’en sortir sans baguette. Tournant mon regard dans la pièce furtivement, je me mis à chercher un objet qui pourrait mettre utile. Mais il n’y avait rien d’autre que des peluches ou des livres, sûrement une chambre d’enfant. Quand il me parla pour me dire que cela faisait des jours qu’il me cherchait, je détournais le regard. Je sentais toutes mes émotions remontées en moi, et j’avais de plus en plus de mal à ne pas les laisser s’échapper…

    S’arrêtant pour je ne sais quelle raison, je cru qu’il avait compris que je voulais qu’il sorte de ma vie, que je regrettais de l’avoir rencontré, et qu’il pouvais garder sa pitié pour lui. Mais non, il s’approcha de moi, et me força à le regarder droit dans les yeux. Comme si cela pouvait changer quelque chose, mise à part qu’il voit mon mal être dans mes prunelles azur.

    Son ton était doux, et semblait sincère, mais je ne voulais plu y croire. Pourquoi je le ferais ? j’avais bien appris la leçon la dernière fois. J’avais baissé ma garde, et j’en étais pas sortie gagnante. J’aurais pu le croire, mais je m’empêchais de le faire. Alors même s’il s’excusa, même s’il me dit qu’il avait réagis comme un imbécile, et que ce n’était pas contre moi, je ne le cru pas. Il ajouta que je n’étais pas une erreur dans sa vie, et qu’il ne regrettait pas notre rencontre, avant de s’écarter de moi.

    Je n’avais que faire de ses explications, je ne voulais pas lui refaire confiance et encore me sentir mal. C’était trop le cas en ce moment. Faisant des pas en arrière, le ‘fuyant’, je tournais le regard pour ne pas à avoir à le regarder. Je voulais qu’il me laisse tranquille. Je ne m’arrêtais qu’une fois que mon dos toucha le mur, me refaisant voir que j’étais ‘sa prisonnière’.



    - Laisse moi tranquille et garde tes belles phrases pour une autre… Je n’ai pas besoin de ta pitié, je sais me débrouiller toute seule… Va te trouver une autre femme pour coucher avec toi, je ne serais plus ton pantin… Tu n’as qu’à aller voir ta si chère Anna et me foutre enfin la paix…


    Pour ma dernière phrase, mon regard se tourna vers lui. Au départ, mon ton avait été faussement neutre. J’essayais de lui montrer qu’il ne comptait pas pour moi, que je m’en fichais totalement, mais il ne serait sûrement pas dupe. J’avais donc opté pour une autre méthode. Je savais exactement chaque mot que je disais, dans un seul but : qu’il me laisser partir. Je devais donc me montrer cruelle et mesquine.


    - D’ailleurs, je serais toi, je garderais toujours un oeil sur elle… Je sais où se situe sa chambre à Poudlard, et tôt ou tard j’irais lui rendre une petite visite… Ou mieux encore… Je dirais à Jessi ce qui s’est passé, et lui ne montrera pas autant de faiblesse que j’ai pu faire preuve en ne la tuant pas…


    Faux, jamais je ne pourrais faire ça, mais bon, je voulais qu’il s’énerve, et le pousser à bout, pour en finir une fois pour toute. Je jouais à un jeu dangereux, car lui avait une baguette, et pas moi. Mais je m’en fichais de mourir ou pas, je m’en fichais totalement. Qu’était devenue ma vie que j’aimais tant ? Plus rien, il m’avait volé ma ‘bonne humeur’, je m’avait volé ‘ma joie de vivre’. A présent, je n’étais qu’une jeune femme bonne qu’à éliminer la vermine. Tous se fichaient de moi, je ne manquerais à personne…


    - Laisse moi partir… et va rejoindre ‘ton ange’ comme tu l’appelles, avant qu’il ne soit trop tard… Personne n’arrêtera le seigneur des ténèbres, même pas toi…


    Tout en parlant, je me décalais au fur et à mesure vers le bureau. J’y avais vu un coupe papier, et je devais m’en saisir au plus vite. Mes paroles avaient été dites sur un rictus, voulant continuer à le chercher. Je voulais qu’il s’énerve, qu’il ne se contrôle plus, qu’il me laisse partir ou mieux, qu’il mette fin à ma pitoyable existence. Je souffrais trop, je ne supportais plus cela. En l’espace de 5 minutes, il était arrivé à me briser.

    Arrivée au bureau, je me saisis de l’objet tranchant, avant de me mettre à courir vers lui. Je me montrais menaçante, mais il ne fit rien. Arrivée à quelques centimètres de son visage avec, je ne pu pas lui planter quelque part pour lui faire mal. Je ne pouvais pas. Mes yeux étaient de plus en plus perlés de larmes, que je n’arrivais plus à retenir. Lâchant le coupe papier des mains, je me mis à taper des poings sur son torse, ne contrôlant plus la souffrance.



    - Laisse moi partir… Je ne veux plus te voir… Laisse moi partir ou tue moi… Je te déteste… Retourne avec elle, et oublie moi...
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MessageSujet: Re: Comme le monde est petit   Comme le monde est petit Icon_minitimeLun 15 Sep - 14:44

    Bien qu’il n’y avait apparemment rien de changer chez Amycus quand on le voyait, le jeune homme était à présent différent. Avant de connaître Anna il n’avait jamais été quelqu’un de bien et elle l’avait changé. Seulement voilà, depuis qu’il avait menti à la jeune femme qu’il aimait au sujet de ses sentiments, il était redevenu celui qu’il avait toujours été mais en pire… Il était encore plus sombre et dangereux qu’il ne l’avait jamais été…

    La preuve étant, Krystel tuait peut-être pour oublier ce qu’il lui avait fait mais au cours de ces derniers jours il n’avait pas hésité à tuer pour la retrouver… Jessi lui ne se mêlait pas de cette histoire ! Des sangs-de-bourbe et de la vermine composée de moldus étaient tués alors cela lui convenait… Cependant, Amycus s’était peu à peu rendu compte qu’agir de la sorte était risqué… Ce qui lui fallait c’était parlé à Krystel…

    C’est pourquoi, durant l’ombre d’un instant il avait craint qu’elle ne saute du toit où elle s’était réfugier pour lui fuir encore une fois… Mais il avait été plus rapide et l’avait ramenée dans la chambre pour ensuite en bloquer toutes les issues… Son amante se retrouvait donc prisonnière et devrait l’écouter !
    D’une voix douce qu’il n’avait pas utilisé depuis plusieurs jours, il s’était excusé, lui avait dit qu’elle n’était pas une erreur et tout ça en étant le plus sincère qui soit.

    Au moment même où il avait fait perdre conscience à Krystel dans la rue, le mangemort avait su qu’elle ne se laisserait pas convaincre facilement… Après tout, elle s’était confiée à lui et elle pensait maintenant qu’il l’avait trahi pour retrouver sa petite amie… Cependant, la réaction qu’eu son amante l’attrista ! Elle recula jusqu’à ce retrouver contre le mur de la chambre… Elle reprit ensuite la parole pour lui dire de garder ses belles phrases pour une autre, qu’elle n’avait pas besoin de sa pitié et qu’elle se débrouillait très bien toute seule… Elle précisa qu’elle ne voulait plus être son pantin et qu’il n’avait qu’à aller rejoindre Anna…

    Amycus fit un pas en direction de son amante… Il fallait qu’il lui dise qu’elle s’était trompée, et que son comportement à lui avait odieux mais il n’avait pas pu faire autrement… Il n’aurait jamais pu quitter Anna en la foutant seulement à la porte.


    - Krystel, laisse moi t’expli…

    Le mangemort ne finit pas sa phrase car déjà Krystel avait reprit la parole mais d’une voix où se mêlaient cruauté et mesquinerie… Cependant ce n’est pas le ton employé qui fit se taire le jeune homme mais les propos que la française tint. Elle lui conseilla de toujours garder un œil sur Anna car elle savait où se trouvait sa chambre… Elle émit aussi l’idée d’en parler à Jessi. Non ! Elle ne pouvait pas faire ça… ! Il l’avait quitté pour qu’elle soit en sécurité et non pas le contraire…

    D’un geste rapide, il pointa sa baguette sur Krystel… Ne pouvait-elle pas comprendre qu’elle souffrait peut-être mais que cela était la même chose pour lui ! Il fit un nouvel autre pas vers elle mais ce fut le seul… Il regarda ensuite Krystel dans les yeux et abaissa sa baguette. Il ne pourrait jamais rien lui faire et il l’avait su au moment même où il avait pointé son arme dans sa direction…
    Il murmura un simple
    ‘‘Tu ne peux pas faire ça’’ que Krystel n’aurait sûrement pas entendu.

    D’ailleurs la belle brune reprit la parole pour lui dire d’aller rejoindre son Ange avant qu’il ne soit trop tard car même lui n’arrêterait pas le Lord… Amycus la regardait à présent sans comprendre ! Pourquoi lui disait-elle cela ? Quand comprendrait-elle que son Ange ne faisait plus parti de sa vie et qu’il l’avait décidé…
    Perdu dans ses pensées, il ne vit pas son amante s’approcher du bureau. Il ne remarqua qu’elle avait changé de place que lorsqu’elle saisit le coupe papier et qu’elle fonça droit dans sa direction… Le jeune homme regarda son amante sans faire le moindre geste…

    Il savait qu’à un moment où un autre Krystel réagirait… Elle était comme lui, elle avait du caractère et elle vivre comme bon lui semblait. Alors se retrouver enfermé dans une pièce contre son gré et avec une personne qu’elle haïssait, comme elle venait de le dire, risquait de la faire entrer dans une colère noire… Amycus le savait mais il avait décidé de prendre le risque !
    C’est alors qu’elle s’arrêta à quelques centimètres de lui avec son arme sans pour autant le blesser…

    Lorsque le regard d’Amycus croisa celui de Krystel il y vit toute la peine qu’il lui avait infligé… Il s’en voulait, il n’avait pas voulu ça et il devait tout mettre en œuvre pour qu’elle le comprenne… Après quelques instants, son amante lâcha le coupe papier qu’elle tenait mais ne resta pas sans rien faire…
    Elle se mit à frapper le torse du jeune homme de ses poings en lui demandant de la laisser partir car qu’elle ne voulait plus le voir… Elle rajouta même qu’il devait la tuer ou la laisser partir… qu’il n’avait qu’à retrouver Anna et l’oublier…

    Elle avait dit tout cela en le frappant, sans qu’il ne la retienne et le plus étrange était que les poings de la jeune femme le blessait moins que les mots qu’elle prononçait… La tuer ? Comment pouvait-elle lui dire ça ? Il ne voulait pas non plus la laisser partir… Durant ces derniers jours et nuits, il avait trop souvent cru la retrouver pour qu’il la laisse partir maintenant qu’elle était bel et bien là…
    Mais il se dégageait une telle souffrance de son amante qu’il ne pouvait pas rester sans rien faire… Il rangea sa baguette dans la poche arrière de son jeans entre deux coups…

    Après quelques secondes, il fit un geste dont il ignorait la façon dont le prendrait son amante… Il venait de l’enlacer et l’avait plaquer contre lui, l’obligeant ainsi à stopper les coups à répétition qu’elle lui donnait. Il se pencha, ferma les yeux quelques instants lorsqu’il qu’il respira de nouveau le parfum de la peau de son amante et lui murmura à l’oreille…


    - Je suis désolé mais je ne peux pas te laisser partir et encore moins te tuer… La raison à ça est que j’en suis incapable ! J’aimerais ne t’avoir jamais fait autant de mal et crois-moi quand je te dis que c’était involontaire car ça la pure vérité… Il se tut quelques instants… Ensuite, je n’irais pas la retrouver car il n’y a aucune raison que je le fasse… et je refuse de t’oublier…

    Après quelques instants et à contrecoeur, il relâcha son étreinte et regarda de nouveau Krystel dans les yeux… Il ne savait pas comment elle allait réagir comme il ne savait pas comment lui faire comprendre qu’il regrettait tout ce qu’il avait pu lui faire ! Avait-elle compris où commencer à comprendre maintenant ? Il n’en savait rien…
    Il attendait à présent une réaction de la part de son amante sans savoir de quelle nature elle serait…
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MessageSujet: Re: Comme le monde est petit   Comme le monde est petit Icon_minitimeLun 15 Sep - 22:21

    Des larmes coulaient sur mes joues. Pour la première fois depuis plus de 10ans maintenant, on était arrivé à me faire pleurer. Je souffrais énormément, au point de vouloir que ma vie s’arrête. Je me sentais si mal, si trahis. Pourtant, vous me direz, il n’y a pas de quoi en faire tout un drame, mais si. J’ai toujours été seule, et cela depuis ma naissance. Alors que vous vous aviez les calins et l’amour d’une mère, moi j’avais sa colère et sa haine. Quand j’ai rencontré Amycus, j’avais cru trouver quelqu’un pour qui je représentais quelque chose, quelqu’un en qui je pouvais faire confiance. Je lui avais ouvert mon passé, je lui avais confié des choses que personne ne savait.

    Mais il m’avait trahis. Je m’étais aperçue qu’il avait joué avec moi à la minute ou Anna était revenue vers lui. Cela faisait mal de se prendre une réalité très douloureuse en pleine tête, et pas qu’un peu. Mes nerfs avaient donc fini par craquer. Pourtant, malgré tout ce qu’il m’avait fait, je n’arrivais pas à lui faire du mal, c’était plus fort que moi. J’étais incapable de le faire souffrir délibérément. Cela avait été flagrant par le fait que je n’avais pas pu tuer la serpentard, alors qu’elle aurait mise en danger mon groupe.

    Je n’avais pas pu, point final. Pourquoi ? Pourquoi malgré l’état dans lequel je me trouvais à cause de lui, je n’y arrivais pas ? Qu’est-ce qui me retenait ? Je l’ignorais totalement. Au fond peut-être me suis trop attachée à lui, sans m’en rende compte. Je m’étais tellement sentie bien pendant les deux semaines pendant lesquelles j’avais habité chez lui… Nous avions été toujours sur la même longueur d’onde et pour une fois, j’avais été heureuse, mais vraiment.

    Pourtant, Amycus avait tout gâché en une seule phrase. Ma première réaction avait été de fuir très loin, mais cela ne m’apaiser pas. Du coup, je n’étais tournée vers autre chose : faire souffrir les autres à mon tour. Entrant dans ma folie meurtrière, j’oubliais tout, n’ayant dans la tête que la mort des autres. Au moins, quand je sombrais dans cette dernière, je n’avais plus mal.

    Il était arrivé à me retrouver, et à m’enfermer dans une pièce malgré mes fuites. Je n’avais plus d’autre choix que de l’écouter. Pourtant je ne voulais pas. Se trouver dans un endroit aussi petit avec le serveur, c’était trop douloureux pour moi. J’avais beau essayé de faire bonne figure, je n’y arrivais pas. Il avait sorti sa baguette pour la pointer sur moi, mais je n’avais pas cillé.

    Qu’il me tue, cela serait mieux pour tous. Je n’avais pas peur de la mort, pas du tout. Une nouvelle fois, il ne l’aurait fait que pour la protéger elle… Il était prêt à déplacer des montagnes pour cette dernière. Et ce serait toujours le cas. Si elle revenait dans sa vie, elle passerait toujours en première sur toutes les autres personnes. Essayant de ne pas penser à cela, voulant sortir, j’avais saisis un coupe papier avant de foncer vers le serveur avec.

    Mais comment lui faire du mal. C’était impossible. Le lâchant au dernier moment, je ne pus retenir plus longtemps mes larmes. Tapant des poings sur lui sans ménagement, je laissais exploser ma colère et ma souffrance. Me stoppant, il m’enlaça, me collant contre lui. Mes larmes continuent de couler, même si j’essayais de les retenir. Je ne voulais pas être faible, surtout devant lui.

    Une nouvelle fois, il me dit qu’il était désolé. Enchaînant, il ajouta qu’il ne pouvait pas me laisser partir ou mettre fait à mes jours, en étant incapable. Il n’avait pas voulu me faire autant de mal, et cela était involontaire. Mais en même temps, comment aurais-je du prendre ce qu’il allait dit ? Comment faire comme si de rien n’était. Alors même s’il me dit qu’il n’y avait aucune raison qu’il rejoigne Anna et qu’il ne voulait pas m’oublier, avant de me lâcher, je me pu me retenir. Séchant mes larmes d’un revers de mon pull noir, je me mis à lui crier :


    - MENTEUR ! Je ne te crois pas… Laisse moi tranquille !!!!!!!


    Je ne voulais pas le croire, je ne le voulais pas. Je ne voulais plus être un pantin, une vulgaire marionnette dans ses mains. Pourtant, me retrouver dans ses bras m’avait apaisé un peu, même si je ne voulais pas me l’avouer. J’avais comme besoin de lui pour aller bien. Mais je lui en voulais trop pour l’instant pour pouvoir le comprendre. Me reculant une nouvelle fois, mes yeux azurs imbibaient d’eau vinrent se planter dans les siens. Je savais qu’il ne me mentais pas, mais l’avouer était trop dure pour le moment…


    - Tu ne vois qu’en moi une femme bonne au lit c’est tout. Tu te contre-fous de moi… Et même si ce n’était pas le cas, il te faudrait combien de temps encore pour me rejeter ? Les paries sont ouverts ! 2-3 jours ? Ah non, deux semaines c’est vrai…


    J’étais très dure dans mes paroles, autant envers moi qu’envers lui. C’était plus fort que moi, il fallait que cela sorte, pour que j’aille mieux. M’avançant vers lui, je le pointais du doigt, ne quittant toujours pas son regard. Il avait fait naître en moi toute cette peine et cette colère, et il devait en ‘subir’ les conséquences en ne voulant pas me laisser partir. Surtout que cela me rendait folle d’être enfermé…


    - Il va te falloir combien de temps dis moi pour retrouver ‘ton ange’ de pacotille, traître à son sang hein ? Il va te falloir encore combien de mensonge pour m’embobiner, juste pour le plaisir de me faire bien voir que je ne suis rien pour toi, rien du tout hein ? Qu’il n’y a qu’elle qui compte ? Moi j’ai toujours été franche avec toi toujours ! Mais tu t’es servis de moi, avant de me jeter quand elle est revenue ! Tu peux m’attaquer si tu veux… Tu peux me tuer aussi… cela sera moins douloureux que ce que tu m’as fais…


    Au fur et à mesure de mes paroles, je l’avais poussé de telle façon à se qu’il recule. Prenant avec une rapidité dont j’avais toujours su faire preuve, je pris sa baguette dans mes mains. Mas je n’allais pas l’utiliser. La lançant dans la pièce, elle vola sous le lit, dans un léger bruit. Je me sentais de moins en moins colère. Plus je l’extériorisais, plus elle se calmait. Mais plus la peine reprenait d’importance dans mon cœur. Finissant par faire disparaître ma colère, je lui mis une claque, avant de me remettre à pleurer. Mettant mes mains sur mes yeux, je ne pu m’empêcher d’appuyer ma tête contre son torse, laissant échapper quelques sanglots…
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MessageSujet: Re: Comme le monde est petit   Comme le monde est petit Icon_minitimeMar 16 Sep - 8:06

    Plus le temps passait et plus le mangemort perdait pied, se haïssant plus que tout… Il avait, certes, toujours été quelqu’un d’égoïste qui se fichait des autres et de leurs souffrances mais quelque chose en lui avait changé il y a quelques mois… Il avait commencé à devenir quelqu’un de bien qui savait ce qu’étaient l’amour et la tristesse… Sur le moment il avait aimé ressentir ces nouveaux sentiments même si certains l’avaient fait souffrir. Ils étaient si différents de la haine et la colère qu’il avait toujours connues… Seulement, maintenant, le jeune homme aurait préféré oublier qu’il savait aimer…

    Mais le pire était sûrement la douleur qu’il ressentait en voyant à quelques points il avait pu blesser Krystel… Il avait déjà été obligé de faire du mal à celle qu’il aimait, celle qui l’avait fait autant changé et il en était ressorti encore plus sombre qu’auparavant… Il avait toujours su qu’Anna était réellement son Ange et que la perdre le ferait sombrer mais maintenant qu’il s’apercevait qu’il avait également fait souffrir Krystel et ce, involontairement, c’était pire…

    Son amante avait toujours été là et ne l’avait jamais trahi… Les deux semaines qu’il avait passées avec elle après la dispute dans le parc avaient été merveilleuses. Krystel avait été la seule à pouvoir le faire sourire et apaiser ses souffrances ! Elle n’avait pas remplacé Anna car cela était impossible mais elle avait su apporter au mangemort autre chose. C’est d’ailleurs durant ces moments qu’ils avaient passé ensemble qu’Amycus s’étaient rendu compte que leur relation n’était pas purement physique comme il avait pu le penser au départ… Cependant il était incapable d’expliquer quels étaient ses sentiments envers la française…

    Mais il fallait qu’il le reconnaisse ! Il avait bel et bien des sentiments pour son amante même s’il ignorait lesquels… C’est pourquoi il avait mit fin aux coups qu’elle lui donnait en l’enlaçant ; il devait le lui dire ! Ce contact entre eux avait légèrement calmé Krystel ce qui avait permis à Amycus de dire à son amante qu’il était incapable de la laisser partir, de la tuer ou de l’oublier… Il lui avait également avoué qu’il n’irait pas retrouver Anna ! Le jeune homme avait ensuite libérer son amante de son étreinte et attendu une réaction de la part de celle-ci…

    Il remarqua les larmes sur le visage de Krystel et s’en voulu… Elle le haïssait, il n’y avait plus de doute à cela. Il avait déjà perdu celle qu’il aimait et maintenant c’est Krystel qu’il allait perdre. D’ailleurs, les paroles que la jeune femme prononça confirmèrent ses pensées… Elle le traita de menteur et lui dit qu’elle ne le croyait pas, qu’elle voulait qu’il la laisse tranquille… Au moment où son amante reculait de nouveau, il lui murmura…


    - Je te l’ai dit… Je ne peux pas…

    Amycus voulu de nouveau faire un pas en direction de Krystel mais le regard qu’elle lui lança le stoppa net… Il aurait aimé qu’elle le croit et qu’elle lui pardonne l’erreur qu’il avait commise mais ce n’était apparemment pas dans les intentions de la jeune femme qui reprit la parole pour lui dire qu’il ne voyait en elle qu’une femme bonne au lit… Ces propos auraient pu être vrai si ils avaient été prononcés après leur première nuit mais maintenant c’était différent… Elle continua en disant qu’il se contre fichait d’elle et lui demanda même combien il lui faudrait de temps pour la jeter une nouvelle fois… Deux –trois jours ? Non deux semaines !

    Amycus serra les poings… Elle n’avait pas le droit de lui dire ça ! Jamais il ne lui avait demandé de partir et jamais il ne l’avait pensé… D’accord, il n’aurait pas du lui parler comme il l’avait fait, ni même l’ignorer par la suite mais il lui avait dit et redit… C’était involontaire ! L’arrivée d’Anna l’avait déboussolé et il le reconnaissait… C’est d’ailleurs cette même raison qui lui avait fait prendre la décision de rompre avec son Ange… sans compter le fait qu’à ses cotés la jeune femme serait souvent, trop souvent en danger !

    Avant qu’il n’ait pu prononcer le moindre mot, Krystel continua sur sa lancée… Elle s’avança vers lui, le pointant du doigt et en gardant son regard plongé dans le sien… Il pouvait y lire de la colère, de la tristesse et le seul fautif à tout ça c’était lui… il le savait, il le regrettait mais continuait de penser qu’il ne l’avait pas mise dehors comme elle le prétendait !
    Tout en continuant à parler, son amante le poussait, le forçant à reculer… Il aurait pu lui résister mais il n’en avait ni l’envie, ni même la force… Il desserra les poings et se contenta de regarder Krystel dans les yeux comme elle le faisait…

    Elle lui demanda combien de temps il faudrait pour qu’il rejoigne Anna mais en employant des termes qui lui déplurent. Il ferma les yeux quelques instants pour calmer la colère qu’elle faisait naître en lui… Krystel lui demanda ensuite combien de mensonges il serait capable de lui dire pour ensuite lui faire comprendre qu’elle n’était rien pour lui. A cet instant, il rouvrit les yeux, elle ne voulait pas comprendre qu’elle comptait pour lui, qu’elle n’était pas une erreur ?
    Elle prétendit ensuite qu’il n’y avait qu’Anna qui comptait pour lui… Il détourna légèrement le regard. C’est vrai qu’il aimait Anna, qu’il n’arrivait pas à l’oublier, qu’il avait même gardé le pendentif qu’elle lui avait donné… mais elle n’était pas la seule à compter aux yeux du mangemort à présent…

    Son amante ne s’arrêta pas là, lui disant qu’elle avait toujours été franche et que lui s’était servi d’elle pour ensuite retourner vers Anna quand elle était revenue… Elle lui déclara par la suite qu’elle pourrait l’attaquer, la tuer… que cela serait toujours moins douloureux que ce qu’il lui avait fait…
    Amycus la regarda de nouveau. Elle n’avait pas le droit de lui dire ça ! Il ne s’était pas servi d’elle puisqu’il avait toujours été sincère… Jamais il n’avait prétendu qu’il n’aimait plus Anna et qu’elle était la seule qui comptait. Jamais il ne lui avait fait la promesse de quitter sa petite amie ! Elle n’avait donc pas le droit de lui dire qu’il s’était servi d’elle…

    Il allait reprendre la parole pour lui dire qu’elle n’avait pas le droit de tenir de tels propos en sachant que tout était faux… car elle le savait, il en était persuadé ! Mais une fois de plus il ne dit rien car son amante venait de récupérer la baguette qu’il avait rangée dans sa poche… Il regarda l’arme dans les mains de Krystel avant que celle-ci ne se décide à la jeter…
    Après ça son amante reporta de nouveau un regard sur Amycus emplit de tristesse et là, elle le gifla… Elle se remit ensuite à pleurer, dissimulant son visage dans ses mains… Elle ne vit pas que son geste avait légèrement ouvert la lèvre inférieure du jeune homme…

    Amycus ferma les yeux lorsque Krystel posa son visage contre son torse pour laisser échapper quelques sanglots… Sans s’en rendre compte il l’enlaça de nouveau. Il ne voulait plus qu’elle pleure et surtout pas à cause de lui. Ce simple contact l’apaisa et lui fit prendre conscience qu’il aurait aimé dire à son amante des tas de choses mais il ne trouvait pas les mots… il ne voulait pas non plus attiser davantage la colère de la jeune femme… Les yeux toujours fermés, il murmura inconsciemment…


    - J’ai besoin de toi…

    Ces quelques mots étaient aussi vrais que spontanés… Il avait vraiment besoin d’elle pour ne pas complètement sombrer, pour redevenir quelqu’un de fort et aussi, le plus important, parce qu’elle lui avait réellement manquée ! Le simple fait d’être aussi près d’elle le lui faisait pleinement prendre conscience…
    Il savait que ses paroles pourraient être perçu comme un signe de faiblesse… D’ailleurs le Lord aurait été là, il l’aurait sûrement massacré ! Seulement il n’était pas là et Amycus s’était contenté d’être sincère…
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Krystel Raybrandt

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MessageSujet: Re: Comme le monde est petit   Comme le monde est petit Icon_minitimeMar 16 Sep - 13:22

    Pourquoi il ne pouvait pas me laisser tranquille ? Pourquoi ne pouvait-il pas comprendre que j’avais besoin qu’il m’oublie, pour l’oublier à mon tour ? Pourquoi ne pouvait-il pas me tuer pour que je ne souffre plus ? Pourquoi n’y arrivait-il pas ? Mais surtout, pourquoi moi, la pire des femmes qui existent sur terre n’arrivait pas à lui faire du mal également ? Pourquoi malgré ma souffrance, je ne pouvais pas lui faire de même en retour ?

    Même si je ne le voulais plus, j’étais attachée à lui, et je le resterais. Comment oublier en même temps ? Les deux semaines pendant lesquelles nous avions vécus ensemble… J’en garderais toujours un souvenir heureux. Et je ne pouvais pas me détacher de cela, même si j’essayais, j’y arrivais pas. Il m’avait traité comme une moi que rien, comme si je ne comptais pas pour lui…

    Mais le revoilà en face de moi, qui me disait qu’il m’avait cherché, et qu’enfin, il m’avait trouvé. Le revoilà à essayer de se rattraper, de racheter sa conduite. Je voulais lui redonner une chance, mais j’étais trop en colère pour le faire, une colère qui était pourtant née de ma souffrance. C’était comme un cercle infernal, dont j’étais la seule à pouvoir mettre fin.

    La question était ‘le voulais-je ?’J’en avais assez de me mettre dans des situations qui aller me faire encore du mal. Il le savait pourtant. Il savait mon passé, et ce que j’avais enduré par ma matriarche… Il savait que je n’accordais ma confiance à personne à cause de cela. Je l’avais fais avec lui, mais il m’avait lui aussi ‘tourné’ le dos. J’étais si seule…

    Je regrettais de l’avoir connu pour une simple et bonne raison. Avant, j’étais une solitaire, mais je vivais bien avec. Il m’avait fait goûté au bien être d’avoir quelqu’un à ses côtés, pour ensuite mieux me briser. C’était comme ça que j’avais ressenti les choses. Et malgré tout, quand j’eu le choix, la possibilité de le faire énormément souffrir, de lui rendre la pareil, je n’avais pas pu. C’était plus fort que moi.

    Une nouvelle fois, je me rendais compte que je tenais à lui, que je ne pouvais pas m’en prendre à lui. J’avais lâché la seule arme que j’avais dans cette pièce. J’étais faible, très faible. J’avais du mal à me faire à cette idée, et pourtant c’était réellement le cas. Autant il m’avait rendu fort, autant il me rendait incapable. Jamais je n’arriverais à lui faire du mal consciemment, jamais. C’était ainsi et je devais faire avec.

    Laissant une nouvelle fois ma colère explosait, dans toute sa splendeur. Si je ne me pouvais pas le toucher avec une arme, je le pouvais sûrement avec les mots et je savais comment. Il me suffisait de parler de ‘son ange’ si important à ses yeux, et je faisais mouche. Mais je me faisais également du mal à avouant ma faiblesse, en me rendant compte de cela. Cependant, cette fois ci, ma colère se calma pour disparaître, laissant place à toute ma peine.

    Je devais également la laisser partir, et s’évacuer. Je n’avais pas voulu combien il m’avait touché, me montrer aussi faible. Mais je n’arrivais pas à la contenir plus longtemps. Cachant mes yeux avec mes mains, je vins poser mon front contre son torse. J’avais au fond de moi besoin de ce contact, besoin qu’il me montre que je n’étais pas seule.

    Je me rendais compte que même si le moment, cela m’avait paru la meilleure des solution, le fait de tuer ne m’avait pas faire du bien. Ni de mal d’ailleurs. J’étais indifférente à la souffrance des autres, je m’en fichais totalement. Je n’avais pas autant changé que je ne l’aurais cru. Mais avec lui si. Je ne pouvais pas me comporter comme la pire des garces avec lui.

    Quelques sanglots sortirent de ma bouche, et je le laissais une nouvelle fois m’enlacer. Je ne fis aucun geste pour l’arrêter, ni pour le repousser. J’avais au fond de moi besoin de tendresse. Mon cœur souffrait, et il fallait que j’arrive à l’apaiser. J’avais besoin qu’il m’apaise, qu’il m’aide. Comme je lui avais dis, j’étais accros à sa présence, quoi qu’il puisse arriver.

    Il m’avait manqué. C’était évident. J’avais été sincère en lui disant, je ne lui avais pas mentis, pas une seule fois. J’avais toujours été moi-même, sans me cacher en sa présence. Et même si j’aurais voulu le contraire, cela m’était impossible. Il était le seul qui pouvait prétendre la vrai Krystel, celle que j’étais au fond et que je ne laissais pas voir.

    Il me murmura alors qu’il avait besoin de moi, spontanément, sûrement sans se rendre compte qu’il venait de le faire. Je savais qu’il ne mentait pas, je le sentais comme une évidence au fond de moi. Cependant, je ne pouvais pas oublier un rôle, et comment le pourrais-je ? Ce rôle était ai cœur de tout et le serait toujours : Anna Sanders…

    Je n’avais pas envie d’y penser, mais je ne pouvais pas en faire autrement. J’avais peur qu’elle ne revienne à la charge et que tout recommence. Quoi qu’il puisse arriver, ce serait toujours elle qu’il aimerait toujours. S’il devait choisir celle qui vivrait entre elle et moi, il n’hésiterait pas à me lancer dans la gueule de fauves affamés… Comment lui réaccorder ma confiance sachant qu’un jour, il pourrait de nouveau me trahir pour elle ?


    - Mais pour combien de temps ?


    Me calmant, je n’avais pas pu m’empêcher de laisser cela m’échapper des lèvres. M’écartant de lui, je ne pu le regarder dans les yeux. Séchant mes larmes, je lui tournais le dos. Me dirigeant vers le lit, je ramassais sa baguette, la gardant des mes mains, sans même l’utiliser. Un silence s’installa alors entre nous. Je continuais de souffrir, comment en être autrement en même temps ?

    Au bout de quelques minutes, je m’approchais de lui. Prenant sa main, j’y déposais la baguette avant de répéter ma dernière parole. Ce n’était pas une question, mais plus une constatation. Comment de temps encore il aurait ‘besoin de moi’ ? Comment de temps lui faudrait-il pour se rendre compte que je ne serais jamais cette traître à son sang ?

    Mais avais-je envie de le savoir ? Avais-je envie d’avoir la réponse à cette question ? J’avais toujours vécu au jour le jours avant. Je n’avais voulu savoir ce que me réservait demain. Me gâchait le plaisir de le découvrir, cela ne m’avait jamais intéressé. Mais je ne voulais plus souffrir. Le regardant enfin, je vis que je l’avais blessé à la lèvre.

    Malgré la souffrance que l’on pouvait dans les yeux, je lui rendis sa baguette dans les mains, avant de passer mon doigt sur sa lèvre ouverte. Une nouvelle fois, je me souciais de lui, alors que je ne devrais sûrement pas. Fermant mes paupières, je déposais un léger baisser sur sa bouche l’espace de quelques secondes seulement. Rien que ce simple contact me fit prendre conscience combien il m’avait manqué.

    Me détachant de ses lèvres, je ne pus m’empêcher de revenir à elle, passant mes bras autour de son cou. J’avais peur de souffrir encore plus. Je n’arrivais pas à faire quitter de mon corps celle que je ressentais en cet instant. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de revenir vers lui. Il était important pour moi, plus qu’il ne le pensait. Je tenais à lui, sûrement beaucoup plus que lui envers moi… De nouvelles larmes s'écoulèrent de mes yeux alors qu'ils étaient fermés et que je continuais à l'embrasser...

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MessageSujet: Re: Comme le monde est petit   Comme le monde est petit Icon_minitimeMar 16 Sep - 15:15

    La vérité était bel et bien là… Amycus avait essayé de se mentir à lui-même durant tous ces jours et toutes ces nuits de recherche. Se disant qu’il la cherchait pour la ramener à la raison, lui dire qu’elle prenait trop de risques et que si elle continuait, elle se ferait prendre par les autorités magiques. Mais tout ça c’était faux ! Il la cherchait car il avait besoin d’elle, de sa présence… besoin de savoir qu’il avait fait le bon choix ! Mais pouvait-elle réellement lui apporter cette réponse ? Il ne le savait pas vraiment.

    A présent, il l’avait retrouvé et ne lui avait rien dit concernant les risques qu’elle avait pris… Ce n’était qu’une excuse de toute façon et puis il n’aurait jamais eu le temps d’aborder ce sujet mais s’il avait été réellement important. Elle était trop furieuse après lui, elle le haïssait trop et n’aurait jamais écouté le moindre de ses conseils… Elle se fichait déjà de ses excuses alors qu’elles étaient sincères…

    Mais, après lui avoir dit à quel point elle le détestait, lui avoir demandé de partir… et même après l’avoir frappé à plusieurs reprises, Krystel se retrouvait dans ses bras en train de pleurer… Entendre les sanglots de son amante lui fit du mal ! Il culpabilisait de savoir qu’il était le responsable de ses larmes alors qu’il tenait à elle ! D’ailleurs que ressentait-il exactement pour elle ? Il avait beau réfléchir, il n’arrivait pas à savoir ce qu’il éprouvait pour la jeune femme. Mais une chose était certaine, elle ne faisait pas partie de ces filles avec qui il entretenait une liaison purement physique…

    Inconsciemment, il compara la relation qu’il avait avec son amante à celle qu’il avait eue avec Anna… et là encore s’était différent mais où était la différence ? Alors qu’il commençait à réfléchir à la question, Krystel le sortit des ses pensées. Il venait lui avouer qu’il avait besoin d’elle ce à quoi elle lui avait demandé pour combien de temps ! Il savait qu’à travers cette question son amante lui demandait quand est-ce qu’il irait retrouver son Ange…


    *L’avenir, c’est la trahison des promesses*

    Voilà ce qu’il pensa quand Krystel l’interrogea… Voilà pourquoi il ne répondit pas à sa question ! Il avait voulu oublié Anna mais il n’y arrivait pas. Il portait toujours le collier qu’elle lui avait donné avant de partir pour de bon. Il s’était rendu que ces derniers mois il avait fait des promesses à des personnes auxquelles il tenait et qu’il avait dû en trahir certaines… Il ne voulait pas que ça recommence et c’est pourquoi il garda le silence…

    Après lui avoir posé sa question, la sublime française s’était écarter d’Amycus et lui avait tourné le dos… Elle avait récupéré la baguette de son amante pour la garder en main sans pour autant sans servir. Le mangemort continua de l’observer en silence jusqu’à ce qu’elle se décide à revenir près de lui. En silence elle prit sa main et y déposa la baguette qu’elle tenait…
    Elle lui reposa ensuite la même question mais cette dernière sonnait plus comme une constatation de comme une réelle interrogation…

    Le jeune homme la fixa… Il ne voulait pas la mettre en colère ou la faire souffrir de nouveau et c’est pour cela qu’il préférait ne pas répondre ! Car, qu’aurait-il pu lui dire ?! Qu’il ne savait pas ?! Qu’il faisait son possible pour oublié Anna mais qu’il n’y arrivait… ?! Lui dire que malgré ça, il tenait à elle, il avait besoin d’elle sans réellement savoir quels étaient les sentiments précis qu’il ressentait pour elle ?! Non ! Il ne pouvait pas lui dire ça…

    Alors qu’il fermait les yeux pour chasser toutes ces pensées qui le faisait tourné en rond, Krystel passa sur sa lèvre inférieure ce qui lui fit la regardé de nouveau. Le léger picotement qu’il ressentit lui fit comprendre que la gifle qu’elle lui avait mise auparavant l’avait sûrement légèrement blessé car il ne s’en était pas rendu compte…
    Ce fut au tour que son amante de fermer les yeux, mais contrairement à lui elle n’essayait sûrement pas de se vider l’esprit… non ! Elle se pencha vers lui et l’espace de quelques secondes elle déposa ses lèvres sur celle du jeune homme…

    Ce contact le fit frissonner et lui fit revenir en mémoire tous les moments qu’ils avaient passés ensembles durant ces deux semaines… Ils avaient été complices et s’étaient entendu en tout point. Mais ils étaient si identiques qu’il était logique que les moments qu’ils avaient passés ensemble aient été si agréables… Ils s’étaient rendu compte que leur enfance avaient été assez similaires ! Il n’avait toujours été que des objets aux yeux de leurs parents, qui devaient suivre le chemin que ces derniers leurs avaient tracés…

    Mais Krystel comme Amycus avaient besoin de leur liberté, de vivre leur vie. C’est pourquoi, ils s’étaient bien trouvés. C’était la première fois pour le jeune homme qu’il passait autant de temps avec la même jeune femme sans se lasser d’être en sa présence à l’exception faite d’Anna… Cependant, même avec elle il n’avait pas passé autant de temps qu’avec Krystel…

    Alors que Krystel venait à peine de détacher ses lèvres de celle du jeune homme, elle l’embrassa de nouveau… Mais cette fois-ci le baiser se prolongea… Lorsqu’elle passa ses bras autour de son cou, Amycus ferma les yeux, appréciant cet instant. Mais quelque chose n’allait pas ! Il su très vite ce dont il s’agissait… Il ouvrit de nouveau les yeux en s’apercevant que Krystel pleurait…

    A contrecœur, il mit fin au baiser et se recula légèrement pour pouvoir plonger son regard dans celui de son amante… Avec une tendresse dont il avait rarement fait preuve avec elle, il sécha ses larmes. Il n’aimait vraiment pas la voir pleurer et détestait le fait de savoir qu’il était le seul coupable… Il se doutait qu’elle aurait sûrement aimé entendre de sa bouche qu’il n’aimait plus Anna… Qu’il ne le reverrait pas ! Mais il lui mentirait en tenant de tels propos et ça il ne voulait pas…

    Passant doucement sa main dans les cheveux de la demoiselle, il se décida enfin à reprendre la parole. Il ne répondrait pas à sa question et se contenterait d’être sincère, de lui prouver qu’il ne voulait pas lui mentir, ni lui faire des promesses qu’il pourrait un jour ou l’autre trahir… Il savait qu’elle tristesse cela créait, il en avait faire les frais il y avait peu…


    - Je ne veux pas que tu pleures à cause de moi Krystel, murmura-t-il. Je sais que tu aimerais que je te réponde, que je te dise certaine chose mais c’est impossible… Je me suis rendu compte que l’avenir nous fait souvent trahir des promesses que l’on a faite… volontairement ou involontairement… Il marqua une pause. Je ne veux plus que ça recommence…

    Il n’avait pas quitté du regard les yeux azurs de son amante pour lui dire ça… Il espérait qu’elle ait compris ce qu’il ressentait, le fait qu’il préfère se taire au lieu de lui faire de fausses promesses ! Par que la raison de son silence, c’était bien ça ! La peur de lui promettre quelque chose qui s’avèrerait être un mensonge plus tard… Et dans un cas pareil, elle souffrirait, et il souffrirait aussi…

    Il le savait car n’était-ce pas ce qui s’était produit avec Anna ?! Il lui avait promis qu’il ferait tout pour qu’ils restent ensemble et il avait pourtant, il y avait une semaine de ça, prit la décision de la quitter ! Il avait peut-être fait ça pour la protéger de lui et des dangers qu’elle aurait pu connaître à cause de lui mais cela ne changeait pas le fait qu’il lui avait menti… Qu’il lui avait fait de fausses promesses s’en sans rendre compte…

    Il regarda passa doucement la paume de sa main portant des cicatrices récentes sur la joue de son amante pour faire disparaitre les dernières traces de ses larmes… Amycus se rendait compte que Krystel aurait sûrement voulu entendre autre chose de sa part mais il en était incapable. Il savait que ses paroles pourraient faire fuir son amante et pourtant il ne voulait sincèrement pas la perdre… Il tenait réellement à elle !

    Il quitta son regard pour l’enlacer de nouveau… Il voulu lui murmurer qu’elle devait vraiment lui pardonner, qu’elle devait lui donner une autre chance… mais il n’y parvint pas ! Il enfoui son visage dans le cou de Krystel, cherchant à oublié cette tristesse, cette sensation de culpabilité qui l’envahissait peu à peu…
    Ce contact tant recherché, tant désiré, calmait ces douloureux sentiments qui n’avaient cessé d’hanter le jeune homme ces derniers jours… Il était complètement perdu, déboussolé mais il fallait qu’il se reprenne… Il n’avait pas le choix.
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MessageSujet: Re: Comme le monde est petit   Comme le monde est petit Icon_minitimeMar 16 Sep - 21:27

    Je ne sais pas ce qu’il m’avait pris. Je l’avais embrassé… une fois puis une deuxième fois. J’avais envie d’oublier tout ce qui s’était passé après nos deux semaines, mais c’était trop dur, beaucoup trop dur. Je ne pu empêcher des larmes de couler de mes yeux. Ma souffrance ne pouvait pas s’apaiser aussi facilement en fait. Mais ce qui était sure c’est que dans ses bras, je me sentais mieux, beaucoup mieux que pendant ses derniers jours.

    Je tenais à lui. Je ne savais pas décrire comment, mais il était important pour moi. La preuve était que je ne pouvais lui faire du mal. Pas seulement. Je n’arrivais pas à rester bien loin de lui, et j’étais prête à continuer de me sentir aussi mal, juste pour être en sa présence. Il me rendait faible, mais forte à la fois. Il me rendait heureuse, mais malheureuse. Est-ce cela tenir à quelqu’un ? Je l’ignorais. Car après tout, personne n’avait jamais compté à mes yeux…

    J’avais mal. Cependant je ne pouvais pas me détacher de lui. Il m’avait manqué. Les deux semaines que nous avions passé ensemble avait fait évoluer notre relation purement physique et passionnelle, en quelque chose d’autre que je ne pouvais pas qualifier. C’était devenu du coup beaucoup plus compliqué. Quand il m’avait jeté pour Anna, il m’avait brisé. Et cela, je ne l’aurais pas prémédité, ni voulu.

    Mais maintenant que c’était le cas, je ne pouvais plus rien y faire, mise à part faire avec. C’était sûrement grâce ou à cause de cela que je ne pourrais jamais m’attaquer à lui. Rompant notre baiser, il s’écarta de moi, le laissant dans les réflexions. Je ne l’avais pas retenu, et je savais très bien vers qu’il retournerait vers elle, comme toujours. Je voulais ne pas y penser, mais c’était plus fort que tout…

    Me regardant droit dans les yeux, il essuya les larmes de mes yeux qu’il avait fait couler. D’ailleurs il risquait de continuer à le faire encore si cela continuait ainsi. Je voulais être forte, ne plus pleurer comme une potiche. Cela n’était pas aussi simple que j’aurais pu le croire en fait. Quand il y a plus que de la passion en jeu, cela à beaucoup plus d’enjeux, des enjeux trop grand. Passant sa main dans mes cheveux, je fermais un instant mes prunelles azurs avant de le regarder de nouveau quand il me parla.

    Il me dit qu’il ne voulait pas que je pleure à cause lui. Moi non plus je n’avais pas envie, mais c’était plus dur à faire qu’à dire, beaucoup plus dure… Ensuite, il ajouta qu’il savait ce que je voulais qu'il me réponde, mais il se trompait. Je ne voulais aucune réponse car je les connaissais déjà. Enfin, il me dit qu’il ne voulait plus faire de promesse, car il s’était rendu compte que l’on ne pouvait pas les tenir.

    Tout cela, je le savais. Je savais que c’était elle qui aimait, et que ce n’était pas moi celle qui le hantait. Je savais que s’il avait le choix, il serait avec elle et non avec moi. Et c’était ce qui me faisait le plus mal. Je voulais ne pas y penser, mais cela était dans mon esprit trop présent. Je ne voulais cependant pas renoncer à lui. J’étais dingue de lui et il me manquait trop quand je n’étais pas avec lui. Mais en acceptant, j’acceptais également de souffrir.

    Je n’ai jamais eu une vie heureuse… Avec lui, je me sentais bien, et apaisais. Le fait de se sentir très mal, je vivais avec depuis que j’étais née. Alors, un peu plus, un peu moins ? Il était sincère avec moi, je n’en doutais pas un seul instant. Quelles étaient les chances que je reconnaisse une nouvelle fois cela ? Mais voulais-je prendre ce risque ? Voulais-je lui laisser une autre chance et encore me prendre une claque dans le visage ?

    Finissant de sécher mes larmes avec sa paume, il revint m’enlacer, et enfouir son visage dans mon cou. Je ne répondis pas à son étreinte. J’étais perdue dans ce que je devais ou non faire. Pour la première fois de ma vie, je devais faire un choix qui pourrait tourner très mal contre moi. Aurais-je le cran pour le faire ? Pourrais-je assumer ce dernier, et ne pas regretter ? Il fallait que je me décide…

    Fermant les yeux, je réfléchis encore quelques secondes avant de repasser mes bras autour de son cou, resserrant notre ‘calin’. Comme jamais je ne l’avais été avec lui, ou même avec une autre personne, je vins déposer un seul baiser très tendre dans son cou… J’avais pris mon courage à deux mains, et laisser une chose que j’ignorais me guider vers lui plutôt que d’écouter ma raison.

    C’est là que je tombais dessus… Posant ma tête sur son épaule, je vis quelque chose brillait légèrement dans un rayon de la pleine lune de cette nuit froide. M’écartant légèrement de lui, je fis glisser mes mains sur l’objet qu’il avait autour du cou. Une chaîne avec une pierre en pendentif. La regardant un instant, je la lâchais bien vite avant de souffler :


    - Anna c’est ça ?... Non ne répond pas…


    Mon regard fut de nouveau triste. Posant un doigt sur ses lèvres pour lui dire de se taire, je détournais la tête, avant de faire un pas en arrière. Je ne voulais pas si elle était toujours présente autant en lui. C’était beaucoup trop me demandait. Et dire que j’avais été prête à ‘replonger’… Mais encore, je ne pouvais pas renoncer à lui. Sans même arriver à le regarder, je lui dis alors :


    - Laisses moi partir Amycus s’il te plait… Tu ne peux pas nous avoir toutes les deux… Tu l’aimes et tu tiens à elle… Alors laisses moi partir et oublis moi… C’est le mieux pour toi… Je vais quitter l’Angleterre et sortir de ta vie… Pour toujours… Je ne reviendrais plus…Soit heureux avec elle...


    Ma voix n’avait marqué aucune hésitation. Même si mon ton était triste, il avait été des plus sincère. Je savais parfaitement ce que j’avais dis. J’étais prête à le voir partir, à le laisser partir avec elle. Après tout, n’était-ce pas la suite logique de ses derniers événements. Pourquoi m’avait-il recherché dans ce cas là ? Je l’ignorais. Mais ce que je savais c’était que j’étais tellement dingue de lui, que j’étais prête à le voir heureux avec une autre, à ne plus le voir du tout pour cela.

    Que m’arrivait-il ? Ou était passé la Krystel sans scrupule, qui n’hésitait pas à user de tous ses moyens pour avoir ce qu’elle voulait ? Elle était toujours là, mais pas avec Amycus. C’était le seule qui me connaissait réellement, qui savait que derrière toute ma méchanceté, et mon manque de pitié se trouvait une personne qui avait toujours souffert et qui ‘oubliait’ en agissant comme je le faisais avec les autres…

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MessageSujet: Re: Comme le monde est petit   Comme le monde est petit Icon_minitimeMer 17 Sep - 8:11

    Comment les choses avaient-elles pu changer de cette façon et en si peu de temps… Amycus, ce jeune homme égoïste, sûr de lui et royalement indifférent aux autres était presque devenu son propre contraire pour redevenir encore plus sombre ! La seule différence était qu’il y avait à présent, en plus de sa sœur, deux personnes auxquelles il tenait… Anna et Krystel ? Il avait fait le choix de quitter la première sans parvenir à cesser de l’aimer mais il était à présent de nouveau aux côtés de son amante…

    D’ailleurs la sublime française avait également changée… Durant les deux semaines qu’ils avaient passées ensemble le mangemort avait appris à connaître la jeune femme et avait compris qu’elle cachait sa véritable nature… Avec lui, Krystel n’était pas la demoiselle cruelle et sans scrupule… car cette personnalité n’était qu’un masque qui cachait une personne qui avait souffert ! Il le savait car lui-même avait agit de la sorte…

    Amycus n’était pas ce qu’il semblait être… La seule à avoir réellement découvert sa véritable personnalité était Anna et c’est d’ailleurs elle qui lui avait fait prendre conscience de qui il était vraiment. Mais maintenant qu’il avait fait le choix d’être avec Krystel, elle découvrirait bientôt qu’il avait souffert autant qu’elle. Enfin, elle le découvrirait si elle acceptait de lui pardonner et de rester…

    Le pardon ? Anna le lui avait accordé et il avait pourtant mis un terme à leur histoire ; à présent il voulait que ce soit Krystel qui lui accorde le sien ! Peut-être en demandait-il trop ? Peut-être aurait-il dû sortir de leurs vies à toutes les deux et pas seulement de celle d’Anna ?! Au moins il ne les ferait plus souffrir et lui-même aurait peut-être moins mal, ou bien cela serait pire… Il n’en savait rien ! Mais depuis cette dernière semaine il ne savait pas grand-chose…

    En attendant, il tenait son amante contre lui et avait enfoui son visage dans le cou de cette dernière… Il ne savait pas si elle le repousserait ou si au contraire, elle l’enlacerait à son tour… C’est pourquoi il profita de ce moment, du fait qu’il pouvait une nouvelle fois l’avoir près de lui, sentir le parfum envoûtant de sa pouce si douce…
    La réaction de Krystel tardait… Etait-ce un mauvais signe ? Un bon signe ? Amycus n’avait pas envie d’y penser car en cet instant précis il était apaisé et cela lui avait manqué tout autant que son amante…

    Après quelques minutes, le cœur du jeune homme manqua un battement lorsque les bras de son amante passèrent de nouveau autour de son cou afin de resserrer leur étreinte… Mais par la suite, son rythme cardiaque s’accéléra lorsque Krystel déposa un tendre baiser au creux de son cou…
    Contrairement à leur première nuit, où il n’avait voulu aucune tendresse de la part de son amante, Amycus ferma les yeux et apprécia cet instant.

    Cependant, il avait oublié un détail, qui n’en était pas vraiment un puisqu’il y tenait, que le regard de Krystel ne manqua pas… Alors que la jeune femme venait de poser sa tête sur l’épaule du mangemort, elle s’écarta légèrement de lui dans les secondes qui suivirent ! Mais pourquoi ? La réponse arriva bien vite ! Amycus sentit les doigts de son amante glisser le long de la chaîne que lui avait donnée son Ange…
    En le regardant, elle lui demanda si cela venait d’Anna…


    - Je…

    Le jeune homme ne finit pas sa phrase car Krystel lui demanda par la suite de ne pas répondre… De plus, avec un regard des plus tristes elle avait posé son index sur les lèvres d’Amycus pour l’empêcher de dire quoique ce soit… Mais qu’aurait-il pu dire de toute façon ? Il avait certes commencé à parler mais n’avait pas vraiment su ce qu’il allait dire… Il n’avait pas ôté la chaîne depuis que son Ange lui avait elle-même passé autour du cou mais était-ce une bonne idée ? En la gardant sur lui pourrait-il l’oublier ? Mais la réelle question était : Voulait-il vraiment l’oublier ?

    A cet instant, Krystel se détourna de lui et fit un pas en arrière… Cela lui fit comprendre une chose. Il devait faire un choix… un vrai choix ! Il ne pouvait pas les avoirs toutes les deux et même s’il tenait autant à Anna qu’à Krystel, il avait déjà perdu son Ange… Sa présence n’était représentée que par un bijou et ce dernier risquait de lui faire perdre son amante… Avait-il vraiment envie que cela se passe ainsi ?

    Krystel reprit alors la parole sans pour autant regarder le mangemort… Une nouvelle fois elle lui demanda de la laisser partir en précisant qu’il ne pouvait pas les avoirs toutes les deux. Elle précisa que c’est Anna qu’il aimait et à qui il tenait ; et que c’est elle qu’il devait oublier. C’était le mieux pour lui. Le jeune homme secoua la tête au moment même où cette horrible sensation d’avoir le cœur prit dans un étau recommença. Son amante venait de lui dire qu’elle allait quitter l’Angleterre et sortir de sa vie pour toujours… Elle finit en lui disant d’être heureux avec Anna !

    Mais c’était impossible ! Il ne pouvait pas faire machine arrière. Il avait quitté Anna alors qu’il l’aimait à en mourir dans le simple but de la protéger. De la protéger de quoi ? La réponse était de lui… Durant tout le temps qu’ils avaient passé ensemble, elle avait été son Ange et l’était encore… C’est pourquoi il se refusait à mettre sa vie en danger alors qu’elle l’ignorait…
    Avec Krystel s’était différent, elle était au courant de tout, elle agissait à ses cotés, le rendait fort et le soutenait. Il ne pouvait pas laisser un souvenir d’Anna lui faire perdre son amante aussi…

    Sans prononcer le moindre mot, il défit le collier qu’il portait… Le tenant au creux de sa main, il l’observa quelques secondes avant de pointer sa baguette dans sa direction. A l’aide d’un sort informulé il le fit disparaître sans que cela soit définitif. C’est ce qu’il avait voulu faire dans un premier temps mais il n’y était pas arrivé.
    La chaîne se trouvait donc dans un coffre caché dans la chambre qu’il avait autrefois occupé dans le manoir de ses parents. Demeure dont il avait hérité il y avait peu…

    Lorsqu’il eut terminé, il rangea son arme et ferma les yeux quelques secondes… Qu’il le veuille ou non, son histoire avec Anna était terminé, c’est même lui qui y avait mis un terme. Il devait reprendre le contrôle de sa vie, repenser de nouveaux à ses futures missions qui l’attendaient et qu’il effectuerait avec Krystel selon les ordres de Jessi…
    En effet, le Lord avait prétendu que travailler en binôme serait plus efficace et beaucoup moins risqué... Une fois de plus, le chef des Mangemorts avait raison et Amycus avait été du même avis…

    Le jeune homme s’approcha de nouveau de Krystel et après avoir légèrement effleurer la main de la jeune femme de la sienne ; avec douceur, il obligea ensuite son amante à le regarder de nouveau ! Il n’y avait qu’en le regardant dans le yeux qu’elle saurait qu’il ne lui mentait pas et qu’il était véritablement sincère…


    - Le mieux pour moi ? répéta-t-il d’une voix assez neutre qui dissimulait ses véritables sentiments. Je ne crois pas ! Il y a des risques que je ne peux pas me permettre de prendre et tu sais aussi bien que moi qu’elle en fait partie. J’en ai assez de vivre dans le mensonge…

    Il se rendait enfin compte de ce qu’était la vérité… Il aimait Anna et l’aimerait encore longtemps mais il était un danger pour elle comme elle était un danger pour lui et tous les autres Mangemorts. La quitter avait donc réellement été la meilleure solution et même s’il souffrait il savait qu’il ne s’était pas trompé ! Leur histoire aussi belle avait-elle été, était maintenant finie… De nouveau il ressentit cette tristesse qui le hantait depuis maintenant de longs jours…
    Sans quitter Krystel des yeux, il reprit d’une voix plus douce…



    - Krystel… Je te le redis. Je ne veux pas que tu partes et encore moins que tu sortes de ma vie… Enfin, quand je dis que je ne veux pas c’est surtout que je ne peux pas… Il l’observa tristement. Mais si elle voulait vraiment partir, pouvait-il la retenir contre son gré encore plus longtemps ? Non, ce n’était pas une solution. Je ne peux pas te voir partir sans essayer de t’en empêcher… Tout simplement parce que j’ai réellement besoin de toi, parce que tu m’as manqué et que je devenais dingue à chaque fois que je pensais t’avoir retrouvée pour ensuite constater que je m’étais trompé… Ce sont ces raisons qui font que j’aimerais que tu restes…

    Il reprit sa baguette, fit un large moment du poignet et les cliquetis qui se firent entendre signifièrent qu’il venait de déverrouiller la maison dans son intégralité.

    - Mais malgré tout ça je ne peux pas te forcer à rester… Je veux que tu aies le choix !

    Il s’écarta ensuite de son amante après avoir déposer un léger baiser au coin de ses lèvres… Tout en la regardant dans les yeux, il rangea sa baguette ; elle avait le choix maintenant ! Partir ou rester ? Amycus respecterait sa décision sans intervenir car en réalité il n’en avait pas le droit et il le savait…
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MessageSujet: Re: Comme le monde est petit   Comme le monde est petit Icon_minitimeMer 17 Sep - 11:19

    Je ne savais plus quoi penser en cet instant. Il voulait que je reste avec lui, il voulait que je lui pardonne ce qu’il m’avait fait. Mais il portait une marque de son ‘amour’ avec la vermine traître à son sang. Alors que je venais de faire un pas vers lui, c’était pour mieux reculer de deux autres. Je m’étais décider à passer par la page. Seulement, je venais de trouver autour de son cou une chaîne qui lui avait été donnée sans aucun doute par l’autre potiche.

    J’en avais assez que tout recommence encore en encore. Au moment où je pensais que la situation allait mieux, il y avait toujours un os sur lequel je tombais. Il fallait donc que je me rendre à l’évidence ? Je resterais toujours seule dans ma vie, toujours. Je ne pourrais pas supporter de le voir avec elle, mais je ne le retiendrais pas. La solution était donc évidente. J’allais quitter l’Angleterre, et partir loin de tout cela. Avec un peu de chance j’oublierais tout cela…

    Bon d’accord, il me serait impossible de l’oublier lui, vu qu’il était au cœur de mes pensées tout le temps. Mais je respectais ce qu’il voulait lui avant mes propres désirs. Pour une fois, il y avait quelqu’un qui passait avant moi-même, et de qui je me souciais. C’est pour cela que je lui dis qu’il devait me laisser partir, retourner en France, et ce n’était qu’ainsi qu’il pourrait être heureux avec elle…

    Je pensais chacun de mes mots, que j’avais pesé. Je n’en revenais même pas de ce que je faisais, mais il le fallait. Pourquoi m’acharnais-je à souffrir ? Alors oui, je me sentais bien et fort en sa présence, oui j’étais devenue un peu accro à lui. Mais c’était trop dur, pour tous les deux. Il ne savait pas ce qu’il voulait, et ne pouvait pas mettre un terme à une de ses deux relations. Donc je préférais prendre les devant sur cette fin, et m’éclipser.

    C’est le mieux pour nous deux. Lui rejoindrait la serpentard et l’aimerait. Quand à moi je rentrerais dans mon pays natal, accomplir ma mission que mon maître des ténèbres m’avait donné seule… Je le serais toujours, il fallait donc que je me fasse une raison non ? Et puis, je retournerais à mon ancienne vie, qui me satisfaisait très bien avant de le rencontrer. Amycus ne pouvait pas renoncer à Anna, et donc, je préférais renoncer à lui et m’éviter encore des souffrances inutiles.

    Je ne pourrais pas l’oublier, cela était sure. Cependant, le mieux était que je reste sur les bons moments que nous avions passés ensemble pendant deux courtes semaines. Je n’étais plus en colère contre lui, mais contre moi-même. Je mettais laisser devenir faible, et cela je ne pouvais plus le permettre. J’étais faible dans ce que je ressentais pour le serveur, et dont j’ignorais complètement la nature. Je devais me reprendre, et le ‘quitter’ était la meilleure solution.

    Ne le regardant pas, ne pouvant pas le regarder, j’attendis qu’il me laisse partir pour que je puisse rejoindre mon domaine en France. Je vivrais de nouveau une existence luxuriante, dans laquelle je me complairais avec ma vanité, ma cruauté et mes ténèbres. Je connaîtrais de nouveau une vie de débauche, sur laquelle j’aurais un parfait contrôle. Et surtout je pourrais me venger de ma matriarche, en lui passant devant sans aucun scrupule. Oui, c’était ce que je ferais. Ce n’était pas la pire des situations en fait.

    Cependant, Amycus ne déverrouilla pas la porte comme j’aurais voulu. Il se rapprocha de moi et m’effleura la main en douceur. Tournant mon regard vers le sien, je ne compris pas ce qu’il me voulait. J’avais sortir de sa vie, et ainsi le laisser heureux. Alors pourquoi faisait-il cela ? Ne venait-il pas d’entendre ce qu’il voulait entendre depuis longtemps ? Il fallait croire que non.

    Me parlant de nouveau, il me répéta qu’il ne pensait pas que cela soit la meilleure des solutions pour lui. Ajoutant qu’il y avait des choses qu’il ne pouvait pas se permettre, il continua en parlant de danger et d’elle, et qu’il en avait marre de vivre dans le mensonge. Oui, avec Anna, il n’était pas lui-même, devant jouer un jeu, mais c’était lui qui avait choisi de le faire, et qui l’avait commencé…

    Mais peut-être ne venait-il que d’en prendre conscience ? Pourtant, nos deux semaines passées ensemble chez lui auraient du lui montrer tout cela plus tôt. Avec moi, il ne se cachait pas, tout comme moi d’ailleurs. Nous restions nous même, en tout sincérité, sans se mentir, sans masquer qui nous étions réellement. Et cela m’avait réellement plu, plus que je n’aurais pu le croire. J’avais été heureuse pour la première fois de ma vie.

    Je sortais de mes pensées quand il me reparla une nouvelle fois. Je n’avais pas bougé d’un trait, car je n’en avais plus la force. Je ne voulais plus être déçue par lui, c’était trop douloureux. Cela ne m’empêcha pas d’écouter ses paroles avec attention, comme je l’avais toujours fais, et comme je le ferais toujours, et cela droit dans les yeux.

    Il me redit qu’il ne voulait pas que je parte, et surtout que je sorte de sa vie. Pourtant tout portait à croire le contraire. Il faisait tout pour s’accrocher à sa relation avec Anna. Et il ne pouvait pas l’avoir en même temps que moi, j’avais été claire sur ce point. Il employa un terme qui fit accélérer mon cœur. Il ne pouvait pas. Cela était très fort et représentait beaucoup de choses pour moi.

    Et voilà, il allait encore me faire douter de ma décision. M’observant un instant, je gardais le silence, sachant qu’il n’avait pas fini de parler. Il ne pouvait pas me laisser partir sans rien faire. Pourtant, c’est lui qui faisait tout pour que je m’en aille loin de lui. Une nouvelle fois, mon cœur s’accéléra. Je lui avais manqué, et cela l’avait rendu fou quand il avait pensé me retrouver et que ce n’était pas le cas.

    Prenant sa baguette, il ouvrit enfin toutes les issues de la maison, me permettant de pouvoir partir. Je ne le ferais pas tout de suite, car il fallait d’abord qu’il me rendre ma baguette. Je n’était rien sans elle, et je ne pourrais pas accomplir ma mission sans cette dernière. Finissant pas me dire qu’il ne pouvait pas me forcer à rester, et que j’avais le choix, il déposa ensuite un léger baiser sur le coin de mes lèvres, puis s’écarta.

    Me regardant, il rangea sa baguette, attendant ma réponse. Je savais ce que je devais faire, même si je n’étais pas sure de cette dernière. M’approchant de lui, je lui pris son arme avant de lancer un accio sur ma propre baguette, pour la récupérer. Passant à coté de lui, je saisis cette dernière qui arriva dans mes mains, avant de lui rendre la sienne. Dans un murmure, je lui dis alors, sans le regarder, avant de continuer en direction de la porte :


    - C’est la meilleure solution…


    Ne me retournant pas une seule fois, je sortais de la pièce. Je ne voulais pas m’en aller loin de lui, mais c’était la seule chose à faire. Pourtant, ne venait-il pas de me dire que j’avais de l’importance pour lui ? Ne venait-il pas de me dire des choses qui avaient été si douce à mon oreille ? Alors que me fallait-il de plus dans ce cas ? Je savais qu’il l’aimait elle, mais quel importance s’il me choisissait moi à la fin.

    M’arrêtant un instant, je ne sus que faire. Je n’étais plus sure du tout de ma décision, et j’étais des plus tirailler. C’est alors que je mis à repenser à tous ce qui s’était passé lors de ses derniers jours, et combien j’allais très mal sans lui. Je ne pouvais pas me passer de lui, c’était évident comme le fait que j’étais une mangemorte née. Regardant en arrière, je sellais ma ‘décision’.

    Le retournant, je revins dans la chambre où se trouvait Amycus. Je posais ma main délicatement sur son épaule pour qu’il se retourne. Quand il l’eu fait, je fermais mes yeux pour venir l’embrasser tendrement, passionnément. Non, j’étais dingue de lui, et je n’arrivais pas à le laisser. C’était impossible. Le poussant un peu, je passais mes mains sur son torse, ayant besoin de ressentir de nouveau un contact avec son corps.

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MessageSujet: Re: Comme le monde est petit   Comme le monde est petit Icon_minitimeMer 17 Sep - 14:40


    Pourquoi fallait-il que la vie soit si compliquée ? C’est la question qu’Amycus ne cessait de se poser constamment depuis ces dernières semaines… et cela le fatiguait ! Il en était même venu à penser qu’être un sale con égoïste était la meilleure solution au problème… Le hic c’est qu’il n’était plus comme ça ! Il avait appris à s’intéresser aux autres… pas n’importe qui bien sûr ! Mais ce changement l’avait rendu différent… On aurait pu dire qu’il était plus humain qu’auparavant…

    Cependant, la n’était pas la question… Il était ce qu’il était et lutter contre lui-même ne l’aiderait pas ! Au contraire. Il avait alors analysé la situation alors que son amante venait de découvrir qu’il portait toujours le bijou que lui avait offert celle qui était à présent son ex. En réfléchissant, il s’était rendu compte que cela n’était en aucun cas logique et qu’en plus il blessait Krystel…

    Comment pourrait-il oublié le premier amour de sa vie alors qu’il gardait constamment un souvenir de cette dernière sur lui ? C’était impossible ! Il avait donc fait le choix de se séparer de la chaîne sertie de l’améthyste mais avait changé d’avis au dernier moment ! Il n’avait pas pu la faire disparaître complètement et avait juste fait en sorte qu’il ne l’ait plus sur lui, évitant ainsi toutes souffrances à Krystel.

    Il avait ensuite été plus sincère que jamais avec la française… Sans se préoccuper du fait que ses paroles auraient pu passer pour un signe de faiblesse, il avait avoué à son amante qu’il avait besoin d’elle, qu’elle lui avait manqué car c’était bel et bien le bon mot. Ne pas sentir sa présence après deux semaines de vie en commun avait été un manque.
    Mais il ne pouvait pas la retenir et apparemment il l’avait réellement trop blessé pour qu’elle accepte de rester.

    C’est pourquoi il avait déverrouillé la maison à contrecoeur… Il voulait qu’elle reste auprès de lui parce qu’elle en avait envie, parce qu’elle acceptait de lui donner une nouvelle chance et non pas parce qu’il l’enfermait contre son gré. Il avait ensuite déposé un baiser au coin des lèvres de la jeune femme avant de se reculer. Ce baiser serait peut-être le dernier et il s’en rendait vraiment compte maintenant qu’il attendait de voir la réaction de son amante.

    Après quelques minutes et sans rien dire, Krystel s’approcha de lui pour de nouveau prendre sa baguette… Au départ il ne su pas ce qu’elle avait l’intention d’en faire mais lorsqu’il entendit du bruit dans le salon qui se trouvait juste sous la chambre, il comprit… Amycus sut qu’il ne s’était pas trompé lorsque Krystel passa près de lui pour récupérer sa propre baguette et de lui rendre la sienne… Une sensation d’angoisse envahit alors le jeune homme et il savait exactement à quoi elle était due…

    Dans un murmure et sans même le regarder, Krystel lui avoua que c’était la meilleure solution tout en avançant vers la porte… La meilleure solution ? Amycus ne comprit pas de suite ce que Krystel voulait lui dire exactement ou du moins il fit semblant de ne pas comprendre…
    Mais la vérité… Il ne pourrait pas se la cacher longtemps ! Son amante avait bel et bien prit la décision de partir… De ne pas rester avec lui. Malgré toute la sincérité dont il venait de faire preuve, la jeune femme avait préféré le fuir !

    En prenant conscience du choix que venait de faire Krystel, le jeune homme eut le souffle coupé… Il parvenait difficilement à reprendre sa respiration. Son angoisse se transforma en une douleur telle qu’il aurait préféré mourir… Il aurait voulu lui crier de revenir, de rester avec lui, de ne pas le laisser mais il avait décidé d’accepter son choix…
    Pourtant cela lui faisait tellement mal… Comment n’avait-il pas pu se rendre compte avant qu’il tenait à Krystel à ce point là ?! Comment avait-il fait pour ne pas se rendre compte ?

    Maintenant c’était trop tard ! Il avait perdu… tout perdu et il était le seul responsable de sa propre souffrance. Sa sœur lui avait dit un jour qu’il aurait un moment ou un autre la monnaie de sa pièce pour avoir fait souffrir autant de fille ! Elle avait eu raison… Le moment était venu ! Il avait mal, tellement mal qu’il voulait en finir… pour de bon !
    Il se prit le visage entre les mains, tentant tant bien que mal de se reprendre… Mais se reprendre pour qui ? Pour quoi ? Il se haïssait comme jamais et n’avait plus envie de rien ; alors à quoi bon se ressaisir ?

    Pourquoi fallait-il que l’on se rende que l’on tenait réellement à quelqu’un que lorsque celui-ci nous quittait ? Le sort était-il toujours aussi cruel ? Ou bien est-ce qu’il avait prit pour cible le jeune homme ?
    Sans s’en rendre compte, il ôta les mains de son visage et ferma les yeux en murmurant…



    - C’est pas possible… Ne me laisse pas s’il te plaît…


    Mais à quoi cela pouvait-il servir qu’il demande, qu’il supplie le vide de la faire revenir ? A rien… Elle avait fait son choix. Elle ne voulait plus le voir et avait été claire en quittant les lieux… Mais même si il savait que c’était son choix et qu’il devait le respecter, cela n’empêchait pas Amycus de souffrir… au contraire ! Il resta immobile, seul et blessé, gardant les yeux fermés en espérant qu’il ne s’agisse que d’un cauchemar… un horrible cauchemar !

    Parce que ce qu’il vivait maintenant, ça ne pouvait être qu’un cauchemar ? Toute cette douleur qui l’envahissait ne pouvait pas être réelle ! C’est alors qu’il ouvrit les yeux et jeta un rapide coup d’œil à la pièce dans laquelle il se trouvait ! Il était seul… Il n’y avait pas à chercher, il n’y avait bien que lui dans cette chambre !
    Cette souffrance était donc bien réelle et il avait vraiment perdu Krystel… Il devait se rendre à l’évidence… Le cauchemar, son cauchemar était bel et bien présent !

    C’est sûrement à cause de ses sombres pensées qu’il cru que c’était son imagination qui lui jouait des tours lorsqu’il cru sentir une main se poser doucement sur son épaule… Mais après plusieurs secondes, il se rendit compte qu’il n’imaginait rien et se retourna… Le choc de son départ ne fut rien comparé à celui de son retour…
    Le rythme cardiaque du jeune homme s’emballa quand il prit conscience qu’elle avait changée d’avis, qu’elle ne l’avait pas laissé et qu’elle avait préféré restée…

    Plongé dans une étrange torpeur ce fut Krystel qui l’en sortit lorsqu’elle l’embrassa… Le baiser qu’elle lui offrit était à la fois tendre et passionné… Amycus enlaça son amante et savoura cet instant comme si c’était le dernier. Il savait maintenant qu’il tenait à elle plus qu’il ne l’avait pensé jusqu’à maintenant…
    Un frisson le parcouru lorsque son amante effleura son torse de ses mains… Lui se contenta de prolonger ce baiser encore et encore, jusqu’à en perdre le souffle… Se prouvant ainsi qu'elle était bien là... contre lui...
    Il ne voulait plus qu’ils soient séparés… Il voulait l’avoir près de lui, contre lui encore et encore…
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MessageSujet: Re: Comme le monde est petit   Comme le monde est petit Icon_minitimeMer 17 Sep - 18:02

    Je n’aurais jamais cru cela possible. Je ne pouvais pas faire une chose, une toute petite chose pourtant. Pour une fois, je n’arrivais pas à faire un acte, c’était plus fort que moi. J’avais essayé, mais en vain. Est cela tenir à quelqu’un plus que de raison ? Je commençais à croire que oui. L’évidence était devant mes yeux. Ma colère passait, je ne pouvais pas le quitter et ne plus entendre parler de lui.

    Sortant pourtant de la chambre, et me dirigeant vers la sortie, j’étais arrivée à me montrer plus forte que cela. Mais comme un boomerang, c’était revenu en moi, avec de très nombreuses questions. Je lui avais manqué, et il ne pouvait pas se passer de moi… Il m’avait cherché toute la semaine, alors que voulais-je de plus ? Je lui avais laissé le choix de retourner avec elle, mais il ne voulait pas. Quelles preuves il me fallait de plus ?

    Il m’avait fait souffrir la dernière fois et du coup, je voulais oui, me protéger. J’avais peur en fait, peur qu’il me relaisse encore pour elle. Mais depuis quand cette dernière guidait mes pas ? Depuis quand ? Pourquoi renoncer à quelque chose qui me rendait heureuse, pourquoi renoncer à une personne qui me rendait ‘vivante’ ? Je faisais une erreur en partant, avec des regrets, je m’en rendais compte à présent.

    Faisant demi tour, ne pensant pas à ma fierté pourquoi en temps normal si présente en moi, je revins vers lui. Posant ma main sur son épaule doucement, pour lui signaler, j’attendis qu’il se retourne vers moi. Mon cœur fit un bond en voyant ses yeux tristes, mais étonnés aussi. Un instant, tout comme moi, il avait pensé que j’étais partie et que je ne le reverrais jamais. Mais comme lui, je n’y étais pas arrivée.

    Je fermais mes yeux, avant de venir l’embrasser dans une grande tendresse, mais aussi une passion certaine. C’était la première fois que je lui offrais un tel baiser. Passant mes mains sur son torse, je le sentis frissonner un instant. M’enlaçant, je le laissais faire, sans pouvoir détacher mes lèvres des siennes. C’était aussi le cas pour lui. Aucune de nous deux ne pouvait rompre cela.

    J’avais cru le perdre, et lui aussi me perdre. Mais nous ne voulions plus que cela arrive. Nous ne voulions plus nous séparer. Rester tous les deux là, sans bouger, et laisser le monde continuait à défiler sans nous. Devant reprendre ma respiration, je me détachais de sa bouche, pour revenir tout de suite à elle. Passant mes mains sous ses vêtements, je les posais sur son dos, le rapprochant de moi un peu plus.

    Son contact contre moi. Cela m’avait tellement manqué, plus que je ne l’aurais cru. Il m’avait rendu accros à lui, de la personne qu’il était réellement. Entre nous, il ne s’agissait plus d’une simple relation de sexe, mais d’une relation plus profonde que cela. Je ne connaissais pas sa nature, mais elle était pourtant belle et bien là.

    Mon envie pour lui pouvait facilement se faire sentir. Pourtant, je n’y fis pas attention. Je ne voulais pas simplement coucher avec lui, mais je préférais de loin rester ainsi dans ses bras sans bouger. Ce moment était le plus fort que j’avais vécu. Alors encore une fois, je me détachais de lui juste pour reprendre ma respiration et pour mieux revenir vers lui comme je l’avais fais.

    Je n’étais pas pressante dans ce dernier, mais très tendre au contraire, comme jamais je ne l’avais été avec lui, ou même un autre d’ailleurs. C’était tout nouveau pour moi, mais ce n’était pas pour me déplaire. Je ne fis pas attention aux minutes qui s’écoulaient, noyés dans mon calin avec le jeune homme. Ce ne fut que quand j’entendis des sirènes que je repris conscience de la réalité.

    On ne pouvait pas rester ici, c’était trop dangereux. Si les moldus venaient de s’apercevoir de mon meurtre, les aurors ne tarderaient pas à arriver et à nous trouver. Déposant un dernier baiser sur ses lèvres, je pris sa main dans la mienne, m’écartant de lui un petit peu, mais restant tout de même près de lui. Le regardant, je lui dis :



    - On ne peut pas rester là… c’est trop dangereux, et je veux pas qu’il t’arrive quelque chose… On ferait mieux de se séparer dans un premier temps, pour brouiller les pistes… J’ai des affaires urgente à régler aussi avant… Tu as du hériter à présent… Je te rejoindrais dans quelques jours au manoir de tes parents, c’est promis… Mais je ne sais pas quand exactement, alors attends moi… A bientôt Amycus…


    Me penchant vers lui, je ne pus résister à l’envie de l’embrasser de nouveau. Je ne voulais pas le laisser mais là, nous n’avions pas le choix. Et puis, ce n’était pas comme si je le laissais pour toujours. Une semaine tout au plus au grand maximum. Il fallait que je m’occupe de ma part de mon héritage, et cela au plus vite, avant que ma mère ne magouille contre moi. Enfin, il fallait que je le trouve un logement digne de ce nom, car je ne pouvais pas dormir à la rue.

    Je lui avais promis de revenir et je tiendrais cette promesse. De toute façon, il m’était impossible d’en fait autrement, car j’étais trop dingue de lui et accros à sa présence. Posant ma main sur sa joue, lui caressant légèrement, je finis par rompre ce contact à contre cœur. On devait se dépêcher si on ne voulait pas qu’on nous trouve. Un dernier regard, et je transplantais hors de la maison…

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MessageSujet: Re: Comme le monde est petit   Comme le monde est petit Icon_minitimeMer 17 Sep - 19:50

    Après avoir cru mourir, Amycus se sentait revivre ! Le simple fait de pouvoir de nouveau serrer son amante des ses bras lui faisait peu à peu oublié le mal être qu’il avait ressentit quand il avait cru la perdre elle aussi… Même sa tristesse s’apaisait et ce n’était pas pour déplaire au jeune homme…
    Cependant, il ne regrettait pas tout ce qu’il venait de ‘‘subir’’. Il ne le regrettait pas car cela lui avait permis de se rendre compte à quel point Krystel comptait pour lui…

    Il avait su dès leur première rencontre qu’il aurait du mal à l’oublier… Pas uniquement à cause de la nuit qu’ils avaient passée mais aussi à cause de leur ressemblances si troublantes ! Ces raisons n’étaient cependant pas ce qui l’avait rendu si accro à son issue… Il était devenu dépendant d’elle lorsqu’il avait appris à connaître la véritable Krystel… Lorsqu’ils avaient tous ces moments si agréables durant les deux semaines où ils avaient vécu ensembles constamment !

    C’est d’ailleurs la seule chose qu’Amycus avait fait uniquement avec Krystel… Auparavant il n’avait jamais partagé son toit avec aucune fille durant plus d’une nuit et la première avait été son amante… Elle l’ignorait sûrement et lui ne le dirait pas… C’était un détail sans importance… Le plus important maintenant c’est qu’elle était de nouveau là, blottit contre lui et qu’il échangeait des baisers emplit de tendresse… C’était la première fois que les deux amants se procuraient mutuellement autant de tendresse et Amycus ne s’en plaignait pas… au contraire ! Il aimait ça et voulait que ça continue…

    Lorsque la jeune femme fit glisser ses mains dans son dos pour le ramener en plus vers elle, il frémit de nouveau… Ces contacts lui avait manqué et il s’en rendait parfaitement compte maintenant… Bien qu’il est de nouveau envie de Krystel comme à chaque fois qu’ils étaient aussi près l’un de l’autre, un autre sentiment était plus fort cette fois-ci…
    La tendresse de leurs baisers, des caresses de son amante lui apportaient tout autant que s’ils s’étaient une nouvelle fois retrouvés dans un lit.

    Il était vraiment bien, là, maintenant… Il ne se lassait pas de ces doux baisers qui n’étaient interrompus que dans le seul but que les amants reprennent leur souffle !
    Mais quelque chose, un bruit plus précisément vint troubler cet instant… leur moment ! En effet, des bruits de sirènes s’étaient fait entendre dans une rue à proximité… Ils n’étaient donc plus en sécurité car si la police moldue avait découvert les corps, le Département de la Justice Magique ne tarderait pas à envoyer des aurors pour traquer les coupables…

    Après un dernier baiser, Krystel saisit la main d’Amycus et le regarda dans les yeux avant de reprendre la parole… Elle lui dit qu’ils ne pouvaient pas rester là car c’était trop dangereux et qu’elle ne voulait pas qu’il lui arrive quelque chose… Ces derniers firent sourire le jeune homme car il avait pensé la même chose la concernant. Son amante continua en disant qu’ils devraient se séparés pour brouiller les pistes… De plus elle avait des affaires à régler et lui devait s’occuper de son héritage ! Elle rajouta qu’elle le rejoindrait au manoir des ses parents mais qu’elle ne savait pas quand… Elle lui demanda de l’attendre puis elle lui dit au revoir…

    Après un dernier baiser, un dernier regard, son amante transplana, le laissant de nouveau seul. Mais cette fois-ci il ne ressentait aucune douleur, il était apaisé et avait même un léger sourire sur les lèvres…


    - Je t’attendrais…

    Il fallait maintenant que le jeune homme s’active ! D’ici une heure même moins, les aurors seraient dans les parages et c’est pourquoi il devait effacer toutes traces de leur passage dans cette maison… D’un geste de la baguette, il rendit à la chambre son aspect d’origine et le coupe papier avait reprit sa place…
    Il descendit ensuite au rez-de-chaussée et fit de même… Il n’y avait plus aucune trace du feu qui avait brûlé dans la cheminée ; les tentures et les meubles avaient reprit leur place d’origine… La seule chose qui n’était pas à sa place était la cape qui appartenait à Krystel et qu’elle avait oublié de récupérer.

    Amycus prit le vêtement et jeta un dernier coup d’œil dans les pièces où ils s’étaient rendus… Rien ne pourrait laisser croire que quelqu’un, voir même plusieurs personnes, étaient venues ici. Il réajusta sa veste et sortit de la demeure avant de transplaner sur le chemin de Traverse…







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