Nombre de messages : 1806 Age : 27 ans Groupe : Sorcière - Journaliste Caractère : Solitaire - ambitieuse - intelligente - fouineuse Date d'inscription : 21/02/2008
Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Sam 29 Déc - 18:29
Je tentais de reprendre mon souffle, le dos collé au mur. Je fermais les yeux un instant. Quelques seconde, qui me parut une éternité ! Ma tête se vida, un calme intense me remplit. Les cris, les bruits de pas battant le pavés, les premiers sorts qui fusaient. Rien ne m’angoissait, rien ne me fit peur. J’étais calme, incroyablement calme, ce qui était très surprenant pour moi. Ma main se serra sur mon bouquet de fleurs. Je rouvris les yeux, la lueur verte pénétrais dans la ruelle qui me servait de refuge pour le moment. Je retirais ma baguette du bouquet que je lançais à mes côtés. Je retirais ensuite mes chaussures qui me freinerai plus qu’autre chose. J’allais être pieds nus, et cela n’allait pas être des plus confortable mais peu m’importais au final. Je posais mes pieds sur le sol et un frisson me parcouru l’échine. Ce n’était pas du au fait que je me retrouvais pieds nus, non cela provenait de l’intérieur comme un froid magique, venu nous avertir. La soirée n’allait pas être joyeuse, n’allait pas être celle que l’on pensait. Cette soirée allait être placé sous le signe d’halloween, une soirée de l’horreur dans le sens le plus strict du terme.
Les sorts commençaient à fuser et je pris la décision de sortir de ma cachette à ce moment là. Je me fis bousculer sans ménagement par des sorciers en quête d’une échappatoire, partir loin de ce lieu était la volonté de la majorité des invités. D’autres s’élançaient dans une direction opposée à la foule et d’autres. Une voix s’éleva dans les airs, appelant le mage noir à venir se battre. Je levais les yeux sur un ciel noir. Un frisson me parcouru une nouvelle fois le corps et mes doigts se crispèrent autour de ma baguette. Un sort fusa à mes côtés, je me baissais in extremis avant que celui-ci me percute. Je regardais autour de moi et les combats se mettaient en place. Je m’élançais vers une destination inconnue, l’estrade était trop risquée mais semblait être le lieux où se trouver en cas de combat et peut être que l’idiot qui avait appelé le lord aurait besoin de soutien.
Mes pieds nus frappèrent le sol, au fur et à mesure où j’avançais vers ce point que je n’avais pas défini. Mais ma course fut interrompue par un petit groupe qui s’était formé devant moi, des éclats de voix. Les sorciers s’écartaient et couraient autour de ce trio [Lyra, Regulus et Strawberry]. Ces personnes étaient plus petites que moi, j’en déduis non sans peine qu’il devait s’agir d’élève de Poudlard. Les baguettes étaient levées et je me précipitais pour hurler de toute mes forces.
Non les enfants, ne commencez pas ! Allez vous mettre à l’abri au lieu d’essayer de vous battre.
Mais un sort fut lancé avant que je n’ai eu le temps de finir ma phrase. Je pointais ma baguette, et hurlais à mon tour en même temps que le deuxième jeune sorcier.
PROTEGO
Il n’était pas le moment de s’entretuer, mais juste le moment de partir pour les jeunes sorciers. Il ne fallait pas qu’ils s’exposent inutilement au danger, sous aucun prétexte et j’espérais pouvoir leur faire entendre raison.
Nombre de messages : 160 Age : 17 ans Groupe : Serpentard Caractère : Arrogant, Imbu de lui même, Pervers, Mesquin, Immature, Égoïste Crédits : : Lundi'Lullas Date d'inscription : 27/02/2012
Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Mer 9 Jan - 2:45
Autant le dire, j’ai les idées aussi embrouillées que si on m’avait balancé un confundo en pleine poire. Je m’en suis peut-être pris un sans le savoir. Qui sait ? Ouais, ça doit être ça, parce qu’il est impossible qu’une simple bouteille de whisky-pur-feu ait fait autant de ravage. Bon certes, je n’ai pas bu autant depuis plus de deux mois. Mais tout de même. A moins que… est-ce que j’ai avalé autre chose ? Je ne sais pas pourquoi je me mets à visualiser une bouteille de champagne devant mes yeux. Pourquoi… J’en ai bu avant de venir ? Non ce n’est pas ça je ne sais plus. Argh ! C’est pas possible ! Par réflexe je passe mes mains dans mes cheveux, remarquant enfin que j’ai toujours ma baguette dans la main. Pour quoi faire déjà ? Ah oui. Les petits blaireaux devant. J’avoue que j’aimerai bien qu’ils se taisent un peu. Ils me donnent un de ces maux de crâne ! Un petit silencio n’a jamais fait de mal à personne si ? Etrangement, je sens ma baguette vibrer dans ma main, comme si elle souhaitait m’imposer quelque chose de plus puissant. Puis ça me revient, mes inquiétudes. Combien de temps s’est écoulé depuis ? Des secondes, des minutes ? J’ai comme un trou. Nom d’un troll poilu. Je suis vraiment mal. Je m’adosse contre le mur, poing sur le visage, tentant de retrouver ma respiration et de ne pas penser à l’envie de dégurgiter qui m’assaille depuis quelques temps. Allez Falkenbach. Tu vaux mieux que ça. C’est alors que l’a porte s’ouvre dans un grand fracas.
Premier réflexe stupide, je redresse la tête, me reprenant rapidement devinant que ça n’aidera pas ma nausée à passer. Loin de là. Et rapidement cette odeur m’assaille les narines, celle du sang. Je ne peux les apercevoir que du coin de l’œil mais je devine qu’une de des arrivantes est franchement mal-en-point. A côté, je suis aussi frais qu’une chocogrenouille. Un petit ricanement s’échappe de ma gorge à l’idée qu’il s’agit peut-être d’une sang-de-bourbe qui s’est faite justement amocher. Au moins je n’aurais pas perdu ma nuit dans ce cas-là. J’écoute distraitement ce qu’il se passe. Songe à face de boutons. Je me demande quand même ce qu’elle devient, elle était bien sympathique. Un peu psychotique sur les bords mais sympa. Ouais, je la regretterais celle-là. Je souris au souvenir de ce début de soirée qui n’était pas si mal que cela. Oubliant presque qu’un carnage a lieu en dehors de ma bulle embrumée jusqu’à qu’une voix reconnaissable entre toute s’élève. Cet accent, ce timbre. Par Merlin. Elle est là. Ciella est là. Oui ça lui ressemble bien ce genre d’entrer en fanfare. Ah mince ! Ce qui veut dire que l’abimée est probablement une amie à elle. Exclus les sang-de-bourbe. Il faut que je me lève. Il faut que je l’aide. Il faut que… Ma tête est vraiment super lourde. En fait ce serait peut-être mieux qu’elle ne me voit pas dans cet état. Je tomberai bien dans son estime. Ouais je vais rester contre ce mur. Je ne suis pas si mal loti là.
Etrangement, le silence s’est fait dans la boutique, tous les sorciers observent la scène comme s’ils craignaient que la baguette qui avait menacée le vendeur ne se tourne vers eux. C’est vrai qu’elle n’avait pas l’air d’humeur géniale mon italienne préférée. Se dresser devant elle en ce moment ça aurait été comme affronter un magyar à pointe. Du suicide. Allez savoir ce qui me passe par la tête, je me retrouve soudainement debout et commence à faire des pas vers l’arrière-boutique. Que ? Ah oui, voir ce que fait ce vendeur avec la glace. Et les pansements. Je vois son regard bleuté qui me transperce, et lui montre ma besace. Plonge la main dedans, et ressort une coupe ensanglantée. Celles qu’elle m’avait offertes pour ce soir. Ah ! C’était ça l’histoire du champagne ! Ensanglantée ? Nom d’un veracrasse qu’est-ce-que… j’entrouvre mon sac et aperçois que l’autre verre est complètement détruit. Ah et tiens ! Il manque le pied à celui que j’ai sorti. Je voudrais bien m’excuser, mais ma voix est toujours aux abonnés absents. Je relève un pan de mon vêtement et efface mon maquillage grossièrement et remarque le bracelet à son poignet. Mince alors ! J’ai fait ma langue de gryffondor. Elle l’avait bien mit. J’agite la main comme un demeuré et me rend en titubant derrière le comptoir. Fait peur au vendeur ce qui m’amuse follement et pointe ma baguette à son visage. Je suis aphone et nul en sortilèges informulés, certes, mais ça il l’ignore. Il accélère la cadence et nous revenons ensemble près de Ciella. Malgré l’odeur du sang, les cris et les bruits inquiétants au dehors, je ne peux m’empêcher d’être euphorique lorsque je me mets à genoux à côté d’elle et me mets à siffloter un air gai en lui tendant les pansements et la glace. Prêt à recevoir ses ordres. Oui il n’y a pas à dire. J’ai vraiment forcé sur la bouteille ce soir.
Nombre de messages : 7329 Age : J'ai eu, en Février, 18ans. Sinon je suis enceinte de 7mois à la date du 01 octobre Groupe : du bien ! Parce qu'on a la classe *sbaff* Caractère : Patiente - Courageuse - Téméraire - Tigresse - (Lunatique en ce moment, et à fleur de peau) Crédits : : Ava(c)Kanala || ico(c)Fogliaverde Date d'inscription : 08/02/2008
Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Mer 9 Jan - 22:05
Tout se passa très vite. Je n’avais pas le temps de vraiment réfléchir que de nouvelles personnes faisant leur apparition. L’un d’eux m’effraya un peu beaucoup, je dois bien l’avouer, alors qu’il essayait de me faire faire des choses comme s’il voulait me manipuler. Lucas se révélait finalement être Evey Lowan, la nouvelle préfète en chef que je connaissais pas mal pour l’avoir supervisé pendant mon mandat, et que j’avais aussi cotoyé dans la salle commune des gryffondors. Dormant dans le même lieu que sa meilleure amie Alice, nous nous étions parlé de temps en temps sans vraiment prendre le temps de se connaitre. Disons que ma dernière année avait été chargée et que je n’avais pas pu tout gérer. Mes priorités étaient autre part. Et puis bon, on ne peut pas être ami avec la terre entière, même si elle est peuplée de gens formidables qui mériteraient d’être connu. C’est tout simplement impossible… En tout cas, cela m’avait été impossible. Je ne m’attendais pas non plus à ce que la morte vivante vienne déclarer être justement Alice et dire à Evey de se remasquer parce que son identité était sa meilleure défense. On reconnaissait là sa formation d’auror et son intelligence face aux dangers. Elle avait toujours été douée dans ce domaine, et cela n’avait pas du tout était étonnant qu’elle se tourne vers le même service que celui de mon époux. Elle faisait partie de ceux qui peuvent changer le monde, je n’avais aucun doute là-dessus. Sa vie était loin d’être la panacée, et pourtant, elle savait toujours rebondir et relever la tête. C’était sans doute pour ses traits de caractère que nous étions copines à Poudlard. Elle réagit d’ailleurs face à cet homme qui semblait avoir tout d’un mangemort. Elle leva sa baguette vers lui, et l’attaqua, ainsi que Evey d’ailleurs. Elles firent mouche et il fut touché de plein fouet par les sorts. Je détournais la têtre de cette scène en reconnaissant la voix de Sirius. Je ne pus m’empêcher de lui sauter dans les bras. Sa présence était on ne peut plus rassurant et qu’il soit là me soulagea. Je regardais par-dessus son épaule, cherchant James. Si Patmol était là, alors il ne devrait pas être loin… A moins que… Oh non, il n’aurait pas fait ça… Non… NOn… NON ! Je n’avais pas le temps de lui demander la moindre chose qu’Alice prit la parole. Elle voulait qu’on me mette à l’abri, et ensuite partir rejoindre les autres aurors. Je la stoppais et en la regardant droit dans les yeux, je lui dis
♪ Trouve James et aide-le s’il te plait. Il est déguisé en démon, avec un bâton dans les mains, et le torse tatoué. Ses yeux sont noirs, et ses cheveux sont plus longs et bouclés. Il a deux colliers autour du cou, une chemise noire ouverte et un pantalon de cuir. S’il te plait Alice, fait tout ce que tu peux pour qu’il ne lui arrive rien et qu’il rentre à la maison… On a besoin de lui… On a tous besoin de lui… S’il te plait Alice, ramène le moi entier. Car je le connais, et je sais qu’il est surement en train de faire quelque chose qui va le mettre en danger. ♪
Puis je la lâchais pour la laisser s’en aller. Je ne pouvais rien faire, si ce n’était de faire attention à moi. Il ne faisait aucun doute que c’était lui qui m’avait envoyé Sirius, et je devais respecter ce qu’il désirait. Et puis... Je n'étais pas toute seule. Je ne pouvais plus penser égoïstement juste à moi, ou juste à lui. Le futur de tous les sorciers dépendait de mon enfant et je devais penser à cela avant de prendre le moindre risque. M’écartant de Sirius, je lui dis inquiète
♪ Qu’a-t-il prévu pour détourner leur attention… Oh par Merlin, ne me dis pas qu’il va Le provoquer… ♪
Je n’eus pas le temps d’entendre sa réponse qu’un homme fit son apparition, baguette braquée vers nous. Je réagis tout de suite en poussant Sirius sur le côté. Je n’eus pas le temps de me protéger et le sort me frappa de plein fouet. Je sentais que le sorcier voulait prendre le contrôle de mon corps. Je refusais, je luttais, mais en vain. Il pouvait faire ce qu’il voulait de moi… Enfin, c’était sans compter sur la présence d’Evey et d’Amycus. Parce qu’il ne faisait aucun doute qu’ils ne me laisseraient pas tomber. J’étais entourée de deux membres de l’ordre du Phénix, et j’avais confiance en eux. Et puis, il fallait mieux que je sois touchée par ce sort. Parce que j’étais faible magiquement et physiquement parlant. Contrairement à eux. Et puis, pendant que ce mangemort se concentrait pour maintenir le lien de contrôle, il sera plus vulnérable et plus simple à attaquer…
Nombre de messages : 1379 Age : En quoi est-ce ça vous regarde? J'ai bientôt 20ans et je suis enceinte de 5 mois Groupe : Les ténèbres... Caractère : Lunatique - Maléfique - Impatiente - Manipulatrice - Narcissique - Ambitieuse Crédits : : Avatar (c) Barda Date d'inscription : 10/03/2008
Krystel Raybrandt
Mangemort ↯ Moi, future maman ? Mon corps va être déformé !
Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Mer 9 Jan - 22:43
Alastor Maugrey… Ce vieux fou d’auror complètement dépassé. Il pensait vraiment qu’il pouvait me battre moi ? Moi l’héritière des ténèbres ? Pensait-il que ses pauvres sorts minables pouvaient provoquer en moi de la douleur ? J’étais née dans la douleur. J’avais grandi avec elle. Je l’avais trop de fois subie de la main de ma pauvre mère pour avoir finie par l’aimer. Oui, je l’aimais. Elle me donnait plus de puissance et quelque part, j’étais contente de voir son diffindo traverser mon protego. Je devais une nouvelle fois me baigner dans cette dernière pour devenir la terrible servante de mon mage noir de maitre. J’avais une mission à accomplir, et rien ni personne ne m’empêcherait d’aller au bout de cette dernière. J’envoyais mes sbires partir à la recherche d’Evans, ou plutôt de Potter, et laissais mon maitre régler le problème de son époux. Bientôt ils ne seront plus que passé, sans doute gradé au rang de héros pour leur mort prématurée. De toute façon, ils n’étaient bons qu’à ça. Comme tous les autres d’ailleurs. Ils sont faibles, et il n’y a plus de place dans ce monde pour les faibles. Nous devions les détruire, faire de leur existence un enfer, leur faire perdre toute trace d’espoir pour qu’ils comprennent que nous sommes la voix de leur salut et qu’ils ne peuvent croire qu’en notre pouvoir. Le ministère est complètement dépassé. La preuve, ils ont organisé cette petite sauterie ! Comme si nous n’en profiterions pas ! Non mais vraiment qu’ils sont stupides ! Et si Maugrey et quelques gosses sont leur seul renfort, c’est qu’ils sont bien désespérés. Les morts pleuvent déjà et il devait avoir au moins la moitié de la foule qui était en train de fuir, qui devait être blessée. Pathétique. Voilà ce qu’est devenu les forces du pays. Il était vraiment temps que tout cela change. Voilà pourquoi je me battais. Il est temps que les sorciers prennent conscience de la faiblesse dans laquelle on les a poussés, et prennent les armes à nos côtés pour endiguer le problème. Cela commençait par la mort de ses sangs de bourbes, de ses cracmols, et autres enfants issus de moldus, non dignes d’appartenir à notre monde. Certains se lèveront contre nous comme ce vieux fou, mais ils échoueront et seront écrasées sous notre pouvoir. Je poussais un rire alors que son sort me lacérait, un rire dément, à vous filer la chair de poule.
۴ Je ne te crains pas vieux sorcier. Pli sous notre pouvoir et soumets-toi à notre volonté. Car sinon seule la mort t’attend. Il n’y a plus de place pour les faibles dans ce monde que nous sommes en train de construire. Nos familles nobles l’emporteront et bientôt nous éliminerons toutes les souillures de ce monde. A commencer par cette chère famille Potter. J’ai ouï dire que vous étiez attaché à ces derniers… Nous nous occuperons des jeunes mariés, et de leur marmot. Ensuite ce sera le tour de la libraire, et seulement là, seulement à ce moment-là nous nous occuperons de votre ami Jackson. Vous ne pourrez pas les protéger. Vous ne pouvez protéger personne tant vous êtes devenu faible d’esprit vieille homme. Ne voyez-vous pas ce monde sombrer ? Nos générations sont de plus en plus faibles, bercées par ce sentiment si pathétique qu’est l’amour. Ou encore bercé par la douceur et la gentillesse. Il est temps de faire honneur à nos parents. Il est temps de rétablir leur héritage. Il est temps que les grandes et nobles maisons reprennent le pouvoir pour réorganiser ce monde. Et vous n’avez pas votre place dans ce dernier ! Endoloris ! ۴
Je l’avais lancé à toute voix afin que mon sort n’en soit que plus fort. Il pouvait se défendre oui, mais j’étais bien décider à le vaincre et à le rendre aussi inoffensif qu’un petit oisillon sortant tout juste de son œuf. Et pour cela, je devais encore et encore et encore le torturer. Jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Jusqu’à ce que son esprit ne s’éteigne et laisse une coquille vide…
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Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Mer 9 Jan - 23:03
Lancé de dés
Commentaires :
Sorts Lancés :
- Krystel attaque Alastor : Avec un Imperium (-1 deuxième sort) - Alastor se protège avec un protego - Voldemort lance un incendio vers James (informulé) - James se défend avec un Protego de Voldemort - James lance un expeliarmus à Voldemort (deuxième sort) - Strawberry lance un Crache-Limaces à Regulus - Lyra lance un Protego pour Regulus - Lyra lance un expelliarmus Sur Strawberry (deuxième sort) - Rita lance un protego pour Strawberry
Sorts Automatiquement réussis :
- Amycus attaque Lily avec un Imperium
Sorts annulés :
- Aucun
Sorts En attente :
- Krystel attaque Alastor avec un Doloris - James lance un expeliarmus à Voldemort (deuxième sort)
Lancé de dés :
1) Krystel attaque Alastor : Avec un Imperium (-1 deuxième sort)
2) Alastor se protège avec un protego
3) Voldemort lance un incendio vers James (informulé)
4) James se défend avec un Protego de Voldemort
5) Strawberry lance un Crache-Limaces à Regulus
6) Lyra lance un Protego pour Regulus
7) Lyra lance un expelliarmus Sur Strawberry (-1 deuxième sort)
Rita lance un protego pour Strawberry
Niveau Magique :
- Krystel a 9/15 - Alastor a 9/15 - Voldemort a 15/15 - Rita a 8/15 - Lyra a 7/15 - James a 9/15 - Regulus a 7/15 - Strawberry a 5/15
Résultat des sorts :
- Krystel vers Alastor : Krystel fait 3 au dé, -1 de malus, -1 de deuxième sort - 1 informulé + 9 de niveau magique, donc un total de 9. Alastor fait 3 au dé + 9 de niveau magique, donc un total de 12. L’auror repousse l’imperium de la mangemorte - Voldemort et James : Voldemort fait 3 au dé – 1 (informulé) + 15 de niveau magique, soit 17 au total. James fait 4 + 9 de niveau magique, ce qui fait 13. Voldemort touche de plein fouet James. De part son informulé, James est blessé plus fortement, soit de 17-13+1 (informulé) = 5. James brûle et souffre de ses blessures. Il aura un malus de -2 à ses prochains sorts. - Strawberry /Regulus / Lyra : Straw’ fait 4 au dé + 5 de niveau magique, ce qui fait donc un total de 9. Lyra défend Regulus, donc c’est son niveau magique qui est pris en compte 7 + 3 au dé, ce qui fait un total de puissance de 10. Donc Lyra arrive à protéger Regulus de justesse et à annuler le sort de la poufsouffle. - Lyra / Strawberry / Rita : : Lyra réplique, et attaque avec +6 au dé -1 de deuxième sort + 7 de niveau magique, soit 12 de puissance. La petite est en colère ! *sbafff* Rita protège la jeune élève de cinquième année, donc son niveau magique est pris en compte, soit 8 + 1 au dé, soit 9 au total. Trop distraite, Rita ne se concentre pas assez sur sa protection et Strawberry se prend un expelliarmus dans la tête. 12-9 = 3, donc strawberry pert sa baguette qui va dans les mains de Lyra, mais n’est pas pulvérisée.
Malus :
- Krystel : -1 à tous ses prochains sorts - Adrian : -1 à tous ses prochains sorts - James : -2 à tous ses prochains sorts
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Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Mer 9 Jan - 23:52
Les sorts fusent et on peut entendre des cris de douleurs, des supplices emplirent l'ambiance sonore. Mise à part Maugrey et James, les aurors semblent comme absents de la scène. Comme si quelque chose se préparait... Comme si tout ce qui était en train de se déroulait suit les plans du ministère... Et que tous ses blessés, tous ses personnes qui commencent à lâcher leurs derniers soupirs ne sont que de vulgaires appâts, des dommages collatéraux en somme. Des enfants se battent entre eux... Des mangemorts attaquent des femmes enceintes... Ce monde est devenu complètement barge... Mais peut-être à dessein justement... Peut-être que tout ce chaos était prémédité et inévitable.... D'ailleurs, pensant de nouveau son heure de gloire arriver, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-le-Nom use et abuse de son pouvoir. Après avoir blessé le courageux futur père de famille il se sent encore plus surpuissant. Mais alors qu'il semble atteindre l'apogée de son pouvoir, tout bascule....
Vous avez 10 jours pour répondre au sujet APRES le poste de Voldemort, qui sera le premier à répondre -donc -. Ce sera LE DERNIER ORDRE DE PASSAGE ! Ainsi nous vous demandons d'amorcer votre sortie.
N’oubliez pas que TOUT LE MONDE EST COSTUME. Vous ne pouvez pas reconnaitre vos amis/ennemis de ce fait, si vous n'êtes pas arrivés avec eux. Sauf, si une personne retire son déguisement. Dès à présent nous vous demandons de revêtir l'avatar avec votre déguisement Halloween, et nous insistons sur ce point. Ce n'est pas un bal dansant où vous devez être beau. C'est Halloween et vous devez être effrayant. Vous pouvez poster deux fois maximum à cet ordre de passage, en respectant le minimum de mots instaurés dans le règlement. N'oubliez pas que les membres actifs dans les missions gagnent toujours des bonus Il faut à présent nuit noire, il est donc encore plus difficile de reconnaître les personnages qui vous entourent, même si vous avez déjà croisé le costume dans la foule...Des éclairs zèbrent le ciel en continue et le tonnerre gronde, ce qui rend encore plus difficile la perception des choses.
Pour les éventuels sorts lancés : je rappelle rapidement le système : pour que le dé soit lancé, il faut deux posts : celui qui lance le sort et celui qui doit le recevoir. Ce dernier a le droit d'esquiver le sort (lancer un sort de protection, se cacher derrière son panier en osier etc.) ALORS seulement on lancera les dés avec le résultat pour l'attaque et celui de l'esquive. Le score le plus élevé gagne : le sort marche ou non. Pareillement, en cas de doute, contactez les admins ! Merci !
Nombre de messages : 1007 Date d'inscription : 06/09/2008
Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Ven 11 Jan - 12:59
J'éclatais de rire alors que mon maléfice atteignait brutalement le jeune et arrogant James Potter. Qu'il était beau, le père de celui qui était sensé me défier à l'avenir ! A faire le paon, voilà ce qu'on récolte. De sacrés brûlures en perspective... Et j'espérais qu'il retiendrait la leçon et que comme tous les sangs purs, finirait par ouvrir les yeux sur ce qu'il était sensé faire dans l'existence ; promouvoir son espèce et ne pas mêler son sang à celui des créatures qui nous étaient en tous points inférieures. Peu importait de toute manière. Je laissais mon rire emplir l'atmosphère autour de nous, alors que je savourais pleinement l'instant. Que c'était grisant de détenir un tel pouvoir, une telle puissance ! Je sentais Purity chauffer à l'intérieur de ma poche, chauffer de plus en plus. Cette chaleur était réconfortante, et l'énergie pure qui se dégageait de l'objet me semblait si perceptible, comme si la magie prenait le forme de volutes de fumée que je pouvais attirer à moi pour obtenir toujours plus de puissance. J'étais vraiment décidé à aller jusqu'au bout de ce que j'avais entrepris, et je n'avais à ce moment là plus la moindre idée de ce qui pouvait arriver si je perdais le contrôle ne serait ce qu'un instant de l'objet. J'avais le contrôle ; j'en étais persuadé. Et rien ni personne ne pourraient y faire quoi que ce soit ! J'étais le maître ! Cette chose si simple et si petite m'était si précieuse... Je laissais retomber mon rire. C'est alors que je ressentis un trouble profond, comme si on m'avait frappé en plein dans le ventre. Ma respiration fut coupée, et je basculais en avant. Un sortilège me frappa et me priva de ma baguette, qui vola un peu plus loin par terre. Les yeux écarquillés, je baissais les yeux vers la poche de ma cape. Je ne savais pas ce qu'il se passait, ou plutôt si, je le sentais. Ce que je savais pas, c'était la raison de ce changement brutal.
| Non! |
Je me redressais, prenant l'objet en le sortant de ma poche. Pris d'une douleur incroyable, je laissais tomber l'objet par terre. Tournant mes paumes de main vers mon visage, je vis que l'intérieur de celles ci étaient toutes cloquées, et je ressentais une douleur intense à cause de l'atroce brûlure. C'était incroyable, impensable même...
| Non... |
Un grésillement strident s'échappait maintenant de la roche qui s'animait, s'élevant au dessus du sol alors que les vents de magie tourbillonnaient autour d'elle. Je la regardais, incapable de saisir ce qu'il s'était passé. Où les choses avaient elles cloché ? Je ne m'en rappelais pas. La pierre avait acquis un pouvoir bien trop grand au travers de mon corps et de mon propre pouvoir. Elle était en train de tout emmagasiner à portée. Jetant un regard haineux vers les représentants du ministère, je savais que cette défaite serait une catastrophe bien pire pour d'autres....
| Je reviendrais! |
Je transplanais, abandonnant tous mes serviteurs tout en activant le lien qui m'unissait à eux. La douleur cuisante de leur marque des ténèbres les appellerait à moi, je l'espérais avant qu'il ne soit trop tard. Je ne voudrais pas perdre trop de monde dans l'incroyable explosion qui se préparait, lorsque le receptacle de magie atteindrait le maximum de sa contenance...
Nombre de messages : 1052 Age : Dix sept ans et toutes ses dents. Groupe : Gryffondor, Poursuiveuse dans l'équipe de Quidditch, Des filles qui se font avoir. Caractère : Amusante, vaillante, sensible, paresseuse, jalouse. Crédits : : (c) Plastic Bird + (c) signature --> unbreakable Date d'inscription : 12/11/2011
Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Ven 11 Jan - 16:40
J'étais toujours cachée non loin de l'estrade, totalement paniquée, ne sachant que faire. Je regardais autour de moi, et les personnes continuaient de courir dans tous les sens, oubliant peut-être qu'ils pouvaient transplaner... Je voyais des élèves chercher par tous les moyens de sortir du village, mais c'était difficile. Une fois immobile, on pouvait voir à quel point c'était le chaos. Personne n'était préparé face à cela. J'étais inquiète pour moi et pour les autres. Mais maintenant que je m'étais arrêtée, je pouvais y voir plus clair. Je réfléchissais. James était fou, mais il savait ce qu'il faisait, et je lui faisais confiance. Mais moi, je ne savais pas quoi faire pour l'aider. Je n'étais que moi, petite Gryffondor de septième année, mais je ne fuirais pas. Je ne le pouvais pas. Ma respiration était saccadée. Je plissais les yeux pour mieux y voir. Il faisait si sombre désormais que je ne voyais rien à deux mètres devant moi. Je ne pouvais cependant pas prendre le risque d'allumer un lumos, et me faire repérer. Une silhouette s'approchait de plus en plus de l'estrade. Voldemort. Il me faisait peur. Je le craignais plus que tout au monde, cet « homme » qui tuait des gens, des moldus, des nés-moldus comme je l'étais. Je sentis la rage et la fureur grandir en moi. Comment pouvait-on faire cela ? L'horreur, la terreur, il paraissait s'en délecter d'avance, fier, il se croyait invincible.
Je cherchais une parade, quelque chose à faire, un sort à lancer, mais on me devança. Voldemort attaqua James si rapidement que je n'eus pas le temps de réagir. Je restais tétaniser devant la scène. Le jeune Potter chercha à se protéger, mais en vain. Le sort atteignit l'ex-Gryffondor de plein fouet. Mon souffle se coupa d'un seul coup. James brûlait. Je retrouvais automatiquement l'usage de mes jambes. Je me mis à courir vers lui, pointant ma baguette vers lui en criant : « Aguamenti ! Aguamenti ! » Les flammes dévoraient son corps et on pouvait ressentir toute sa souffrance. C'était une scène horrible, des larmes commencèrent à couler sur mes joues, j'en avais assez de cette guerre qui massacraient nos vies, tuant et blessant d'innocentes personnes. Je me rapprochai de plus en plus de James lorsqu'un spectacle étrange s'offrit à moi. Voldemort fut propulsé en avant, et perdit sa baguette. Sans vraiment réfléchir, je me précipitai dessus. C'était totalement idiot comme réaction. Ma main se renferma sur elle, et soudain, mon cœur se serra. Cette baguette avait tué des centaines de gens sans aucun scrupule. J'eus la brusque envie de la briser, mais je pris sur moi. Le ministère en aurait peut-être besoin. Je me redressai et voir Voldemort dans cet état là me procura beaucoup de soulagement étrangement. Il semblait souffrir, mais je ne voyais pas de quoi. Deux secondes plus tard, il n'était plus là. Il était parti.
Je me précipitai vers James dont les brûlures provoquaient de vilaines cloques et plaques rouges sur son corps. Je sentais que quelque chose d'étrange se passait. J'arrivais près de mon ami en essayant de le rassurer : « C'est moi James, il est parti, ça va aller... » Le ''c'est moi'' n'en disait malheureusement pas plus sur mon identité. Nous étions tous déguisés, il ne pouvait me reconnaître sous ce maquillage ridicule. « C'est Sephora, James, viens.. » Je passai mon bras en dessous du sien pour qu'il s'appuie sur moi, au cas où. Je ne savais pas trop s'il pouvait marcher. Mais son poids me fit légèrement perdre l'équilibre. Il était beaucoup trop lourd pour un petit gabarit comme le mien. Je tentais cependant de faire de mon mieux. Je puisais dans mes réserves pour aider mon ami. Je me retournai rapidement, cherchant à comprendre pourquoi Voldemort était parti comme cela. Quelque chose se tramait, même si je ne savais pas quoi. « Il faut partir d'ici James, il faut retrouver Lily. » Je me doutais bien qu'il ne partirait pas sans elle, et j'ignorais s'il était en état de transplaner. Ses blessures m'inquiétaient.
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Nombre de messages : 454 Age : 21 ans Groupe : Les Abysses Infernales Caractère : Dragueur - Passionné - Combattif - Polyvalent - Sadique - Manipulateur Crédits : : avatar (c) Crum-Crum ; gif (c) Barda ; signature (c) Hindy Date d'inscription : 03/11/2012
Amycus Carrow
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Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Ven 11 Jan - 20:46
Il y a des jours où l’on se sent victorieux. Des jours qui nous donnent l’impression d’être au-dessus de toute autre personne, d’être unique… J’avais ressenti cela, autrefois, lorsque mon équipe de Quidditch gagnait un match mais je m’étais plus ou moins lassé. Et j’avais connu une autre sorte de victoire, une beaucoup plus intense ! La victoire de mes idéaux sur ceux de ces traîtres et sangs-de-bourbes. A chaque fois qu’une de nos actions était un succès j’en éprouvait un plaisir immense… toujours de plus en plus intense. Et ce soir, j’imaginais déjà à quel point notre victoire allait être délectable… Cette simple pensée eut le don de me faire sourire. Un de ces sourires qui se manifeste lorsque l’on sait qu’une chose tant attendue va enfin arriver !
Ma traque discrète avait été des plus efficaces. En effet, elle m’avait conduite à la cible que je cherchais et qui serait bientôt la future victime de mon maître ! Il ne faisait donc aucun doute que je ne décevrais pas le Seigneur des Ténèbres cette fois-ci. Rien ne m’empêcherait de conduire cette sang-de-bourbe devant son bourreau. Certes, la présence d’autres personnes n’était pas à mon avantage puisque je ne savais pas s’il s’agissait de sorciers potentiellement dangereux ou non. Afin d’éviter de mauvaises surprises je me décidais à agir comme s’ils l’étaient. Cependant, m’en prendre à Lily directement n’était finalement pas une excellente idée. Je voulais la pousser à venir à moi par l’intermédiaire de l’Imperium. Le sortilège avait fait mouche mais c’est là que je me rendais à quel point elle était faible. Vraiment inutile ! Rien de surprenant de la part d’une telle vermine… J’aurais dû m’en prendre à l’une des autres personnes présentes qui, elles, semblaient en pleine forme ! Parce que là, j’exerçais un contrôle mental sur rien… Oui ! Une jeune femme avec la force d’un nouveau né est égale à rien pour moi…
* Super ! Incapable de jeter le moindre sort potable… Ni même de venir jusqu’ici ! Tu me sers à rien.*
Une autre solution me venait alors à l’esprit. Une personne avait été ligotée ! Peut-être s’agissait-il d’un de mes condisciples ? Dans un tel cas, il me suffirait de la libérer et ainsi j’obtiendrais une aide non superflue. Cependant, je n’étais sûr de rien. La personne captive avait peut-être été prise pour un mangemort à tort ! L’idée était donc mauvaise. Je devais réfléchir à toute vitesse quand à la conduite à adopter. Ma cible étant trop lente pour venir à moi, il me faudrait aller à elle moi-même malgré les risques éventuels. La meilleure solution étant que je me serve de la jeune femme enceinte comme bouclier humain. Car, qui pourrait s’en prendre à une demoiselle enceinte ? A part moi et les autres mangemorts bien-sûr… Oui, voilà ce que j’allais devoir faire. Prendre en otage ma victime sans laisser à ses « amis » le temps de réagir. Après tout, désarmée, Lily me serait enfin utile pour accomplir ma mission. Sans plus attendre, je transplanais auprès de la sang-de-bourbe et l’attrapais sans ménagement. Le contrôle que j’exerçais sur elle ne mettait donc à présent d’aucune utilité et usait de mon énergie pour rien. Je la libérais mentalement de mon emprise tout en resserrant mon étreinte.
Faisant face à mes adversaires je pus enfin voir la personne ligotée… A la carrure c’était un homme mais je ne m’attardais pas sur le sujet et d’une voix rauque, glaciale, je lançais un sort en direction de la citrouille ainsi que ma première menace.
- INCENDIO... Un seul mouvement et je la tue ! pointant à présent ma baguette sur Lily. Alors on ne joue pas les supers mages ou…
Je ne terminais pas ma phrase. Bien que l’on ait pu croire que cela était volontaire de ma part, ça n’avait pas été le cas ! Au contraire. Quelque chose m’avait surpris… étonné au point que j’avais failli relâcher l’étreinte qui retenait ma victime. Et j’ai bien dit « failli » seulement. Mais quelque chose tournait mal. Sans que la situation qui m’entourait n’ait changé je sus qu’elle devenait dangereuse… très dangereuse. Non, je ne suis pas devin ! Mais ma marque, celle-là même qui prouvait mon dévouement à mon maître me le faisait comprendre… Tout comme le départ du Seigneur des Ténèbres qui était des plus précipités. La brûlure devenait de plus en plus intense. Je devais partir ! Le maître nous rappelait à lui. Mais la mission ? Fallait-il l’achever ou bien tout était-il annulé ? Je préférais agir comme si notre tâche était encore de mise. Cependant, pas le temps de faire mumuse…
Reprenant sur le même ton que j’avais utilisé auparavant, je m’adressais, cette fois, à la pauvresse qui était mon otage avant que nous ne quittions les lieux.
- Ou rien… Pas le temps de blablater ! Dis au revoir à tes amis. Ou pour être exact… Dis-leur ADIEU !
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Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Ven 11 Jan - 23:57
Mon adversaire était complètement malade dans sa tête ! A peine mon sort l'avait il entaillée que celle ci éclatait d'un véritable rire de dément. Impossible de s'y tromper, cette malade éclatait de rire alors que ses chairs s'ouvraient et que son sang coulait. J'écarquillais les yeux, convaincu d'avoir déjà vu ça quelque part. Gringotts ! Je l'entendais encore, dans le vacarme d'un combat aux proportions épiques chez les sorciers. Mais à qui appartenait il ? J'avais toujours des soupçons sur l'identité de la personne concernée, mais pouvais je vraiment compter sur mon instinct ? Les enquêtes de l'inspection des services à mon encontre avaient bien mis à mal la confiance que je ressentais en moi. Je ne savais parfois plus trop où j'en étais, c'était très confus dans ma tête le plus souvent. Comme si fatigue et lassitude allaient de pair, et m'empêchaient de réfléchir correctement. Pis encore, mon instinct semblait plus que mis à mal par les évènements récents. Comme si j'avais perdu quelque chose de précieux, d'irremplaçable. Comme si les choses étaient allées de mal en pis pour moi. Je savais bien que cela ne devait qu'être temporaire, et que je retrouverais bientôt l'intégralité de mes moyens. Il le fallait, ou je risquais de devenir complètement fou, ce que je tenais à éviter à tous prix. C'est alors que la mangemorte que je venais de blesser de manière assez brutale et cruelle se mit à parler d'un ton venimeux ; je savais que cette garce me ferait du mal si elle le pouvait. La mangemorte se mit à me menacer, mais je notais mentalement qu'elle proposait toujours que je me rende plutôt qu'essayer de me tuer. Etait ce volontaire, ou se sentait elle moins forte que moi ? Peut être un peu des deux. Après tout, c'était elle qui était blessée et non l'inverse. Je ne savais pas non plus si elle se rendait compte de ce qu'elle disait. Certes, ce n'était un secret pour personne, mais elle confirmait bien dans ses propos que les Potter formaient une cible privilégiée pour son groupuscule. Guère étonnant mais tout de même inquiétant puisque je ne savais pas comment James et Lily avaient pu se sortir de ce mauvais pas. Avaient ils été mis au courant par les informateurs de l'Ordre ? Je n'avais rien pu dire moi même à cause de ce fichu serment inviolable... La libraire ? De qui parlait elle donc ? Je n'en connaissais aucun, à part chez Fleury et Bott et encore, même pas par leur nom... Ca c'était de l'information importante, et je remerciais cette cruelle douleur que j'avais infligé pour ce que cela m'avait permis de découvrir. Alors, la jeune femme arriva au bout de sa tirade en crachant presque ses derniers mots.
C'est alors que je le sentis.
Un bourdonnement intense qui faisait vibrer jusqu'à mon diaphragme, et qui semblait emplir l'air autour de moi. Je sentais une pulsation sourde qui me donna immédiatement mal au crâne. C'est alors que je vis le mage noir sortir un objet de sa poche. J'écarquillais les yeux. Ce ne pouvait qu'être Purity... Je fus frappé en parallèle d'un doloris particulièrement atroce. Me battant contre la douleur, je ruais et criais sous l'effet de la torture et ne reprenais mes esprits qu'après ce qui me semblait être une éternité. En pleurs et en sueur à même le sol, une douleur intense brûlant encore chacune de mes terminaisons nerveuses. Des volutes de fumée magique s'accumulaient non loin de moi et emplissaient la pierre... Le Seigneur des Ténèbres n'était plus là. Je savais ce qu'il se passait. Sacré bon sang, un plan par dessus le plan ! Le ministère avait joué double jeu ; non seulement les civils avaient été trompés par le piège que nous avions tendus, mais nous autres embusqués avions été piégés à notre tour pour permettre à d'autres agents de mettre en œuvre le je ne sais quoi nécessaire pour détruire cette abomination. Me relevant en grognant sous l'effet de la souffrance, je courais vers l'un de mes camarades les plus proches en hurlant à plein poumons.
| TOUT LE MONDE SE TIRE ! CA VA EXPLOSER! |
Je me saisis de l'un de mes collègues ébahis et transplanais avec pour le tirer de là avant l'inévitable déflagration.
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Sasha Tetlan
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Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Sam 12 Jan - 8:29
Je n’avais pas entendu la question de celui ou celle que j’avais en face de moi. Vraisemblablement, cette question était tombée au moment où je prononçais machinalement le nom de Robert. Je pensais que mon murmure n’avait pu traverser tout le bruit qui nous entourait, une bulle de silence s’était-elle formée à cet instant précis ? Un instant de grâce prévu pour qu’il ou elle puisse entendre ce nom si précieux ? Cette bulle imaginaire avait éclatée dés que j’avais prononcé le nom de Robert. Je m’apprêtais à m’élancer dans la foule pour tenter de retrouver Dana, quand je sentis mon bras retenu, une main s’était posée dessus. Je me retournais face à l’inconnus, vraiment il allait devoir me lâcher et me laissé continuer.
Mais ce que me dit l’inconnus me cloua sur place, j’étais interdite face à ce que j’entendais. Bob … Il me prenait pour Robert. Bob, c’était le surnom que lui donnait Maël. Je secouais la tête, non, il avait perdu la tête … Je lui avais envoyé une photo de mon costume. Mais la situation n’aidant pas je pouvais comprendre que ses pensées étaient embrouillées. Entendre son nom, voir qu’il pensait que j’étais Robert, sentir sa surprise quant à cette révélation, sa voix qui se muait en cri sous l’effet de l’émotion, tout cela me fit mal au cœur. Les larmes montèrent, je secouais la tête une nouvelle fois.
Non, Maël … Non …
Un cri, pour appeler sa cavalière, disparue elle aussi. Elle n’avait pas eu le courage de rester là au milieu durant les quelques secondes qui s’étaient écoulées. Elle avait du partir en courant comme les autres, ne supportant pas que l’on reste planté là, que l’on émette l’idée d’aller là où le danger était le plus important. La foule nous séparait alors qu’il cherchait désespérément la dénommée Lavande. J’avançais, tentant de le retrouver. Un bref instant plus tard il était de nouveau face à moi. Je le sentais fébrile, angoissé. Je l’étais aussi, j’avais peur, extrêmement peur, comme il y a un mois de cela … Nos vies tournait au cauchemar et je ne voulais pas que quelqu’un d’autre dans mon entourage disparaisse. Je le pris par la main, afin de ne plus le perdre, de ne pas le perdre lui aussi, qu’il reste avec moi. Là, il continuait sur son délire, les larmes se déversaient sans que je ne le veuille, traçant un sillon dans mon maquillage. Je secouais vivement la tête. Il fallait qu’il arrête tout de suite de me prendre pour Rob’. Il le fallait, car cela me fendait le cœur. Sa respiration devenait de plus en plus haletante, sa main libre s’agrippa à son bras, ma main libre lui agrippa le sien. Je criais de toute mes forces.
Maël, non, c’est moi Sasha, Rob’ … Robert n’est pas encore avec nous, mais il le sera bientôt. On le retrouvera, très bientôt ! Mais calme toi. Concentre toi ! On doit retrouver Dana et la ramener, il ne faut pas qu’un autre enfant Lundy disparaisse. On ne le veut pas, n’est-ce pas ! Maintenant reprends tes esprits et on va la chercher ! Il faut que l’un de nous la ramène ! Et je pense que ça devrait être toi ! Maintenant on y va !
Je serais ma baguette d’une main et de l’autre j’entrainais Maël. Je courais au travers de la foule encore dense, Maël derrière moi, je serrais fort sa main, je ne voulais pas qu’il me glisse entre les doigts. J’avançais tant bien que mal. Je lançais un regard sur l’estrade, le combat faisait rage. Mon instant d’égarement me fit perdre ma concentration, alors que j’avais réussis miraculeusement à éviter les autres, je bousculais une autre morte vivante qui était plantée là avec sa baguette à la main. Nous étions proche de l’estrade et l’on sentait une magie, cette magie puissante que j’avais déjà ressentie à Ste Mangouste. Cela provenait de Lui …
La personne que je venais de bousculer était par terre. Je me penchais pour l’aider à se relever. Ne voulant pas qu’elle se fasse bousculer. Cette magie était étouffante, j’avais des difficultés à respirer. Et puis des murmures d’autres cris, d’autres paroles sortirent des lèvres des sorciers qui nous entouraient encore. Je me relevais, Il avait disparu et l’air devenait de plus en plus irrespirable, suffocante. J’entendis de ci et de là des personnes dire qu’il fallait partir, que tout allait exploser … Je serais la main de l’inconnu inconsciemment. Non cela ne pouvait pas être possible.
Vous devez partir, Maël et vous … Partez, je dois … Maël, il faut que je retrouve Dana. Part avec cet personne, vous devez vous mettre à l’abri, transplane jusqu’au château. Je dois la retrouver ! Elle ne peut pas transplaner elle, et la connaissant du peu que je la connais, elle aurait voulu Le combattre ! Allez y !
Je me retrouvais un sursaut de courage, ne soupçonnant pas que la personne que je cherchais désespérément était celle que je venais juste de bousculer. Mais ça je ne le savais pas.
Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Sam 12 Jan - 11:07
James vit sa protection magique voler en éclats face a sortilège de Voldemort, et il su immédiatement qu'il allait être touché. Il n'avait aucun moyen de s'échapper, et il n'eut même pas le temps de faire un geste que l'Incendio le frappa de plein fouet, le propulsant au sol. La douleur qui irradia son dos suite à sa chute violente contre le bois de l'estrade fut complètement annihilée par la torture infligée par les chaires qui se consumaient. L'ancien Gryffondor était rompu à la douleur. A travers le Quidditch, il avait appris à souffrir sans rien montrer, et il avait été soumis à un Doloris et un Sectumsempra au cours des deux dernières années. Mais jamais il ne s'habituerait vraiment, jamais il ne serait capable d'outrepasser la douleur pour continuer à se battre. Allongé sur le plancher de l'estrade, il se contorsionnait, cherchant à éteindre ces flammes qui dévoraient son corps et qui le faisaient souffrir le martyr. Ses mâchoires étaient crispées pour endiguer ses cris, mais les muscles de son visage exprimaient clairement sa douleur.
Il ne vit pas que son experliarmus avait touché sa cible, il ne vit pas que Sephora venait à son aide ni que Voldemort s'en allait brusquement. Il sentit simplement la fraîcheur salvatrice de l'eau sur sa peau, perdu qu'il était dans son monde de torture. L'esprit embrumé, les yeux clos, il entendit à peine la voix de Sephora qui cherchait à le rassurer. Il ne répondit pas lorsqu'elle se présenta, mais sentit une bouffée d'amitié pour la jeune fille l'envahir. Sans son aide, il aurait probablement continué à brûler sans rien pouvoir faire. Le jeune homme laissa la Gryffondor passer son bras autour de ses épaules, et puisa dans ses forces pour pousser sur ses jambes et se redresser. Il se sentait faible, au bord de l'effondrement, et l'appui que représentait Sephora lui était véritablement nécessaire. Ses blessures le faisaient incroyablement souffrir, et chaque pas lui était un calvaire. Si la jeune fille s'écartait de lui maintenant, nul doute qu'il retomberait comme une poupée de chiffon.
La voix paniquée de Maugrey parvint à ses oreilles, et alluma une espèce d'alarme dans son cerveau. Le chef des Aurors ordonnait à tout le monde de déguerpir au plus vite, c'était sans doute que les choses n'allaient pas tarder à tourner très mal. Dans son état, James ne sentait pas l'énergie de la pierre que Voldemort avait laissée derrière lui, il ne s'était d'ailleurs toujours pas rendu compte que le Seigneur des Ténèbres était parti et était bien trop dans le coaltar pour s'en préoccuper. Il ne pensait à rien d'autre qu'à la douleur provoquée par ses blessure, n'était concentré que sur son équilibre précaire et ses forces qui manquaient. Cependant Sephora prononça des mots qui réveillèrent brutalement notre Maraudeur. "Il faut retrouver Lily".
Ouvrant les yeux complètement, Cornedrue usa de tout son courage pour se redresser et cesser de s'appuyer de tout son poids sur sa camarade. Il aurait voulu s'élancer dans la foule à la recherche de son épouse, et il regarda bêtement autour de lui comme si Lily allait soudainement apparaître au pied de l'estrade. Sentant la tête lui tourner, James saisit l'épaule de Sephora et prit une grande inspiration. Le temps leur manquait, il le sentait dans chaque fibre de son corps. Il fallait bouger, et vite.
Le jeune Potter commença par se baisser et ramasser sa baguette qui par miracle n'avait pas roulé lorsqu'il l'avait lâchée, sous l'influence de l'incendio. Puis, serrant les mâchoires et crispant les paupières pour endiguer un mal de crâne à réveiller un mort, il se redressa et fit face à Sephora.
-Merci Sephy, merci pour tout. Il faut trouver Lily, il faut la trouver très vite. T'as entendu Maugrey, tout va péter... Elle est... Il fit une grimace et porta la main à sa tête. Elle est... Avec Sirius. Tiens.
Il glissa sa main dans la poche arrière de son pantalon et en sortit son petit miroir à double sens, qui ne le quittait jamais. Si Sirius n'était pas un idiot, il aurait également le sien, comme toujours. C'était la seule idée que James avait, et il espérait que ça marcherait parce qu'ils ne pouvaient pas passer la prochaine heure à fouiller Pré-au-Lard. De un parce que quelque chose allait bientôt exploser d'après Maugrey, et de deux parce que lui n'était clairement pas en état de partir à la recherche de qui que ce soit. Il n'avait donc plus qu'à prier Merlin pour que Patmol soit parvenu à retrouver Lily et qu'ils aient déja tous deux quitté les lieux depuis longtemps. Il tendit le miroir à Sephora, se sentant incapable de faire quoi que ce soit. La douleur de ses brûlures occupait tout son esprit, et il rêvait de retirer tous ses vêtements qui collaient à sa peau et appuyaient sur ses cloques.
-Appelle Sirius. N'attends pas qu'il réponde, demande lui seulement où il est. Et rejoins-le... Je me sens pas capable de transplanner tout seul, mais je peux m'accrocher à toi.
Il se tu un instant, et décida de jeter sa veste qui lui causait une douleur fulgurante à chaque fois que le vent la rabattait contre son corps. Il était déja torse nu, donc une veste sans manches en plus ou en moins ne changerait pas grand chose. Il s'en débarrassa avec de nombreux grognements et grimaces, puis sembla avoir une révélation.
-S'il répond pas... Attrape un civile et va-t-en, d'accord ? Je me débrouillerai.
James n'avait pas en tête de jouer les héros qui se sacrifient. A vrai dire, il n'avait pas grand chose en tête à ce moment précis. Il était juste certain qu'il ne quitterait pas Pré-au-Lard s'il n'avait pas la confirmation que Lily était en sécurité, et il ne voulait pas mettre la vie de Sephora en danger. Elle l'avait sauvé des flammes de Voldemort, et ce serait une bien mauvaise manière de la remercier que de l'obliger à rester dans un endroit qui allait exploser, pour retrouver une fille qu'elle n'appréciait même pas.
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Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Sam 12 Jan - 17:06
On y était. Je me souvenais de tout, tout ce cauchemar que nous avions tous vécus et dont j'étais à l'origine. Si je n'avais pas travaillé sur cette chose que nous avions trouvée... Je n'aurais jamais dû ! Moi qui était des sortilèges expérimentaux, je n'aurais jamais dû travailler sur cette maudite pierre. Si petite, si puissante, si... précieuse. Son pouvoir m'avait empoisonné l'esprit et s'était nourrit de moi des mois durant, alors que j'essayais avec toute une équipe de sorciers de trouver comment s'en servir contre l'ennemi. Nous avions échoué, et le projet avait été enterré par le précédent ministre. Ce bon vieux lion de Faulkner. Il avait été tellement décrié le pauvre vieux ! Faible, laxiste, il avait été taxé de tous les mots, alors qu'il avait pourtant été le premier à se battre, à protéger Poudlard, et à organiser le ministère. La ministre actuelle n'avait fait que pousser un peu plus loin toutes ces bonnes résolutions, mais malgré tout son pragmatisme, Faulkner n'avait pas assez vécu pour pouvoir nous sortir de ce guêpier. Le signe de sa valeur, alors que personne ne l'avait vue ? Il avait été le seul à se mettre entre les sorciers et ce qu'on avait appelé Purity. Pourquoi un tel nom, d'ailleurs ? Je ne l'avais jamais su. Mais je me rappelais de notre toute première réunion, quand on nous avait présenté le projet. Il fallait faire de cet artefact très ancien le nouveau vecteur de la victoire finale du bien contre le mal. Purifier les sorciers, non pas d'un quelconque sang impur, mais bien de ceux qui gangrénaient la magie avec toute leur immonde magie noire. Purifier le monde des sorciers du mal, retourner les armes des mages noirs contre eux... Parce que cet objet était maléfique, nous en étions tous convaincus. Du moins, à l'origine. Avant que deux d'entre nous ne sombrent dans la folie, qu'un autre soit tué par les mangemorts, et que les survivants se cachent. La chose était indomptable, mûe par une volonté propre. Un de mes collègues du département des mystères avait émis l'hypothèse que l'objet recelait l'âme de tout une secte de mages noirs des temps anciens, et par là même que c'était cela qui rendait l'objet aussi instable. Je n'en avais jamais rien su. Bref. Je revoyais Faulkner venir nous voir, nous annoncer que l'objet était finalement trop dangereux au vu de nos analyses et de nos expériences dessus, et qu'il valait mieux l'enterrer aussi profondément que possible plutôt que de risquer de provoquer une catastrophe en l'utilisant contre l'adversaire, aussi désespéré étions nous de trouver une arme qui bouleverserait l'issue de cette guerre. C'était en cette décision que recelait la force du défunt ministre. Lui avait eu la force d'enterrer cette chose plutôt que de s'en servir.
Cette chose était instable, et j'étais venu pour la détruire. Me tirant de ma dépression et de ma solitude, la ministre était venue. Elle m'avait demandé comment détruire la chose et provoquer par la même occasion la mort des mangemorts à proximité, qui ne manqueraient pas de protéger leur maître qui en userait et abuserait sans arrêt. Oui, c'était possible. Mais dangereux pour tout le monde, car la déflagration qui s'ensuivrait risquait d'avoir une très large zone d'effets, et impossible de prévoir exactement ce que ça ferait à part mutiler ou démembrer ceux qui se retrouveraient trop près de la zone d'impact. La chose était théoriquement possible. Moi et une douzaine d'autres travaillâmes dans relâche sur la parade à l'arme secrète pendant des semaines, sous le sceau d'un serment inviolable. Et là, était venu le temps de l'utiliser.
Je me cachais derrière l'estrade avec l'objet entre les mains, l'objet qui se mit à pulser et à combattre la magie qui sortait de Purity. Combattre cet objet qui m'était si précieux m'arracha des larmes et semblait me poignarder en plein cœur à chaque instant, mais je campais fermement sur mes positions alors que notre contre-mesure faisait son effet en accumulant bien trop d'énergie magique dans le réceptacle qu'était Purity. Finalement, je vis du coin de l'oeil le mage noir s'enfuir alors que l'objet allait exploser. Un bourdonnement strident s'échappait de l'objet, et des volutes de puissance magique pure semblait s'accumuler et tourbillonner autour alors que l'objet se mettait à vibrer de plus en plus fort. Les yeux rivés sur l'objet, je m'en approchais, laissant notre contre-mesure par terre, inutilisable. Purity allait se détruire toute seule comme une grande, mais je m'approchais toujours. Je titubais, alors que je sentais mes forces disparaître au fur et à mesure que la puissance s'accumulait dans l'objet, et je pleurais toutes les larmes de mon corps devant tant de beauté et de magnificience. Quand je pris l'objet, je le serrais contre moi. Je me sentais bien. Et ni les cloques qui se formaient sur ma peau ni la sensation d'être écartelé ne m'arrêtèrent.
| Je t'ai retrouvé... |
Puis, tout explosa, et je mourrais dans la plénitude retrouvée, et toute douleur cessa.
Nombre de messages : 10051 Age : 20 ans Groupe : The Day The World Went Away Caractère : Solitaire - Perdu - Fou Crédits : : yaya Date d'inscription : 08/02/2008
Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Sam 12 Jan - 17:32
Je me réveillais doucement, comme sortit d'un mauvais rêve. Quelque chose venait de me tirer de l'endroit où je me trouvais avant, même si je ne me rappelais toujours pas d'où. Peu importait. Rouvrant les yeux, je vis où je me trouvais. Sur la pelouse. Je me sentais gelé, alors que je sentais des plaques gluantes presque brûlantes qui touchaient ma peau en plusieurs endroits. J'avais du mal à respirer, et j'avais même mal à respirer tout court. C'était trop douloureux. Alors je me rappelais de tout. J'avais été blessé par cet auror qui m'avait déjà interrogé au ministère, et pas qu'un peu. Je perdais mon sang, je manquais de m'étouffer dedans. Cela faisait combien de temps que j'étais ici ? Quelques minutes, quelques heures ? Je n'en savais rien. J'optais plutôt pour seulement quelques minutes. Avec de la bonne magie, mes blessures n'étaient pas mortelles, mais si on tardait trop il finirait par être beaucoup trop tard pour que je puisse m'en tirer. Mourir étouffé dans mon propre sang dans un pays étranger dans une guerre que je ne comprenais pas ne faisait pas partie de mes plans. Où était Lyra ? Je devais la trouver, et la protéger ! Et comment, gros malin ? J'étais incapable de me redresser ou d'être en train de marcher ou de simplement me tenir debout. Je me sentais tout simplement à bout de forces. Et tadam. La fin du voyage pour tout le monde, semblait il... Je crachais à nouveau du sang, mais totalement privé de vigueur je n'arrivais à rien C'est alors que je le sentis. Quoi ? Je n'en savais rien. Ca. C'était tout autour de moi, comme si une brise très chaud eme caressait d'abord le visage avant de me le cingler avec force. Je me sentais amoindrit par mes blessures, de manière encore plus rapide que l'instant d'avant. Pourtant, je sentais une chaleur nouvelle s'insinuer dans mon corps. Rouvrant les yeux une nouvelle fois, je vis un objet flotter au dessus du sol, à quelques mètres seulement. C'était la plus belle chose que j'avais jamais vu. Ma poitrine se comprima et je manquais plusieurs battements de cœur, sentant la fin arriver. La pression e relâcha et j'hoquetais en reprenant ma respiration. Mon sang semblait bouillir, et je le sentais partout. En moi, dans chacune de mes veines, s'écoulant lentement hors de moi. Mon corps se tordit de souffrance. Je retombais dans l'inconscience.
Une gorgée d'air ! Je me redressais en sursaut, hurlant comme un possédé alors que j'avais l'impression de cuire vivant. C'est alors, au milieu de toute cette tourmente, que je me rendais compte de qui j'étais. Ce que j'étais. Je la vis. Je sentais ce qui allait se passer. Ce n'était pas qu'un pressentiment, mon sang ne mentait pas. J'écarquillais les yeux en la voyant, tendant une main vers elle. Je voyais tout, je regrettais tout.
| Sauves toi ! Sauves l'enfant ! Il est important ! Tu m'entends, il est important ! Sauves... |
Un flash aveuglant, une intense lumière. Puis, je retombais lentement dans les ténèbres, hurlant ma peine et ma frustration à un monde qui n'existait que dans ma tête.
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Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Dim 13 Jan - 15:29
La mort nous sourit à tous,
tout ce qu’on peux faire c’est lui sourire à notre tour.
e temps semblait s’être alanguit autour de nous, ne laissant qu’effroi et désolation. Mon entrée tout sauf discrète dans la boutique semblait en avoir surpris plus d’un et réveillé une longue angoisse que je lisais avec facilité dans les yeux de ces jeunes élèves. Jeunes, à dire vrai, je n’étais pas beaucoup plus âgée qu’eux. Ils se terraient là, à la manière de louveteaux apeurés, semblant attendre que l’orage passe. Avais-je peur moi aussi ? Le palpitant au creux de ma poitrine battait si fort qu’il m’était presque douloureux de rester stoïque, cependant je n’avais guère le choix. Pearl, qui commençait à retrouver toutes ses facultés mentales, ne devait pas à son tour paniquer, ou alors je craignais fortement pour son état de santé. J’avais dégainé ma baguette en bois d’orme sans réfléchir, presque spontanément, guidée par mon seul instinct de survie. Merlin sait à quel point il m’avait été utile à Florence, devant la colère déchainée de mon frère aîné. Les gestes du vendeur, qui avait sans doute voulu se cacher initialement derrière son comptoir, restaient nerveux et saccadés. Je pouvais presque sentir l’odeur subtile de la peur suinter des pores de sa peau, et devant mon agacement non dissimulé, il fit tomber plusieurs fois le matériel que je lui avais demandé, les mains tremblantes. Je le laissais continuer, portant mon attention vers mon amie. L’écharpe que j’avais serrée autour de sa cuisse s’imbibait de sang, me donnant presque la nausée.
Je laissais courir mon regard céruléen cerné de khôl sur l’assistance, remarquant pour la première depuis que j’étais entée dans la boutique ce qui me paraissait être un jeune homme, à la vue de son déguisement : une sorte d’épouvantail assez effrayant dont le maquillage avait quelque peu bavé à certains endroits de son visage. Lui aussi semblait mal en point, presque alcoolisé, si je ne m’abusais. Méfiante, je l’observais s’approcher de moi, la démarche presque titubante. Je relevais le menton de manière intimidante, prête à changer ma baguette de cible s’il effectuait un mouvement trop brusque. Cependant, il n’en fit rien, se contentant d’ouvrir sa besace et d’en sortir une flûte en cristal ou tout du moins ce qu’il en restait. Je mis quelques secondes avant de comprendre ce qui se déroulait sous mes yeux clairs. Ce cristal, finement travaillé, venait d’un endroit que je ne connaissais que trop bien : Murano. Se pourrait-il que ce soit… ? Le jeune homme frotta alors la peau de son visage, effaçant son maquillage et je reconnus ses deux superbes prunelles que j’avais tant aimé autrefois. Autrefois, ce n’était pas si loin finalement, mais tant de chose s’était passées depuis. Une certaine confusion s’empara de moi, sans que je ne m’en rende vraiment compte. Voir le Serpentard dans ce décor, dans un tel désastre… Je n’avais pas pensé une seule seconde à lui depuis que la voix du Maître avait résonnée dans Près-Au-Lard, trop inquiète pour Pearl, alors que je l’avais mis dans ce pétrin en lui demandant de m’accompagner à ce bal. Sans un mot, Tyson Falkenbach me laissa à mes remords et s’enquit d’aller presser le vendeur de me rapporter du matériel afin de soigner mon amie. Une simple potion m’aurait permis d’atténuer ses douleurs, mais je n’avais pas le temps ni le courage de transplaner pour me rendre chez un apothicaire. Je retournais auprès de la Malaisienne, m’agenouillant à ses côtés. Un simple sort de ma baguette sectionna le tissu de son pantalon, et celui recouvrant son ventre. J’immobilisai sa jambe alors que Tyson me rejoignait l’air visiblement gai. J’étais heureuse qu’il soit avec moi, d’une parce que sa mère m’aurait harcelée de questions si jamais il lui était arrivé quoique ce soit, et deuxièmement parce que sa présence avait quelque chose de rassurant. Cependant le voir si enclin à m’obéir me surprenais quelque peu. Même en situation de crise, Tyson restait Tyson… Je brulais de lui poser la question de savoir s’il avait aperçu Regulus dans la foule, mais les mots ne purent franchir la barrière de mes lèvres. Ce n’était pas le moment de faire du sentimental.
« Nous fêterons nos retrouvailles plus tard, Amour. Maintient la glace sur ses côtes, je vais me charger de sa jambe. »
Il me fallut une bonne vingtaine de minutes pour m’occuper correctement de Pearl, alors que Tyson se pliait à mes demandes. Désinfecter les plaies m’avait donné la nausée, et une fois le bandage terminé autour de sa jambe brisée, pas trop serré pour laisser circuler le sang, je m’écartais du corps tentant de reprendre un peu de la contenance qui m’était due grâce à mon statut d’héritière. J’abandonnais l’idée de remettre de l’ordre dans mes boucles blondes, et me laissais retomber contre le mur, à côté de Tyson, sortant de mon sac une bouteille de champagne miniature. Je l’agrandis à l’aide de ma baguette, fit sauter le bouchon avec mes dents (certes j’avais totalement perdue ma dignité, mais nous étions en situation de crise) et bu à la régalade quelques gorgées. Je lui tendis la bouteille en riant.
« C’est dommage, si j’avais su que je te retrouverai, j’aurai fait un effort de présentation… Bon, sais-tu comment nous allons sortir d'ici ? Il faut partir. Il va se passer quelque chose de mauvaise ici...»
Nombre de messages : 1052 Age : Dix sept ans et toutes ses dents. Groupe : Gryffondor, Poursuiveuse dans l'équipe de Quidditch, Des filles qui se font avoir. Caractère : Amusante, vaillante, sensible, paresseuse, jalouse. Crédits : : (c) Plastic Bird + (c) signature --> unbreakable Date d'inscription : 12/11/2011
Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Dim 13 Jan - 19:25
« Ne t'en fais pas, on va s'en sortir. » J'essayai de rassurer James comme je le pouvais, mais cela n'avait rien d'évident. Nous étions tous préoccupés par ce qui nous attendais désormais. Un bourdonnement incessant grésilla dans mes oreilles. C'était un son affreux, qui s’immisça en moi qui me donna presque instantanément un mal de crâne monstrueux. Je me demandais ce que c'était, mais je n'avais pas vraiment le temps de m’embarrasser avec de tels soucis. Du moins, jusqu'à ce qu'un cri paniqué parvienne une fois de plus à mes tympans. Je ne reconnus pas tout de suite la voix d'Alastor Maugrey. Celui-ci nous ordonnait de nous en aller le plus rapidement possible. Il ne devait pas dire ça à la légère. On sentait dans son timbre de voix que la situation était grave. J'avais peur que de nombreuses vies soient sacrifiées à cause de la folie meurtrière du « Lord ». Voldemort. J'avais toujours sa baguette fermement tenue dans ma main gauche, et la mienne dans ma main droite. J'avais de plus en plus de mal à respirer, mes pensées se mélangeaient peu à peu. James était lourd. Trop lourd. Son poids me faisait mal au dos et les articulations de mon cou furent endoloris en quelques secondes. Lorsque j'évoquai Lily, James sembla se réveiller un peu. La douleur semblait n'être rien face à sa détermination de retrouver sa femme. Je n'aimais pas Lily, car elle ne me haïssait mais James... Il méritait ce qu'il y avait de mieux. Il méritait de vivre. Pour le moment, il semblait perturbé, perdu, et n'était plus en possession de tous ces moyens. Sans que je comprenne pourquoi, James me tendit une sorte de miroir. Tout de suite, je compris ce que c'était. Je n'en avais jamais vu, mais j'en avais déjà entendu parler. Un miroir double-face.
« Appelle Sirius. N'attends pas qu'il réponde, demande lui seulement où il est. Et rejoins-le... Je me sens pas capable de transplanner tout seul, mais je peux m'accrocher à toi. S'il répond pas... Attrape un civile et va-t-en, d'accord ? Je me débrouillerai.
Je fronçais immédiatement les sourcils. J'avais du mal à décrypter toutes les paroles de James. Voulait-il qu'on transplanne ? Je n'avais jamais transplanner avec quelqu'un, et cela me faisait peur. J'avais déjà obtenu mon examen de justesse... J'avais peur. Il voulait que je laisse ? Je ne comprenais rien. Mais de toute manière, une seule chose était certaine, jamais je m'en irais seule. Si jamais il lui arrivait quelque chose, la culpabilité me rongerait jusqu'à la fin de mes jours. Et puis, c'était mon ami. Je n'avais aucune envie de partir sans lui. C'était impossible.
« Rêve. Je ne te laisse pas ici tout seul. »
Je m’emparai du miroir et d'une voix ferme et forte je fis exactement ce qu'il m'avait dit. « Sirius, c'est Sephora, je suis avec James, dis-moi où vous êtes ! » J'attendis. Deux secondes. Puis cinq. Puis dix. Je ne voyais rien, je n'entendais rien. Je commençais à paniquer. « SIRIUS ? » Tout à coup, une image apparut. ce n'était ni le visage de Sirius, et encore moins celui de Lily. C'était quelque chose de sombre. D'un lumos, j'éclairai le miroir et approchai mon visage du miroir. Je distinguai des balais. Les sourcils froncés, je réfléchis en vitesse. Je ne voyais pas d'autres endroits que le magasin de Quidditch. Sirius ne répondait pas. Ils devaient avoir des ennuis.
Je me retournais soudainement vers James. Je le regardai dans les yeux, et lui dit rapidement : « Il ne répond pas, mais je pense savoir où ils sont. On va transplanner. » Ma gorge se serra. Alors que j'allais prendre une immense respiration pour transplanner avec mon grand brûlé, celui-ci m'attrapa le bras, et je sus qu'il me faisait confiance. Je ne pouvais pas échouer, et je ne le devais pas. Je me remémorai les cours de transplanage qu'on avait passer à Poudlard, et la méthode des trois D : Destination, Détermination, Décision. La boutique de Quidditch. Son souvenir m'envahit et soudainement, je me sentis partir vers le magasin. Mes pieds touchèrent brusquement le sol. J'ouvris instantanément les yeux et regardai James, il était vivant, et non désartibulé. J'avais réussi.
Notre apparition sembla en surprendre plus d'un. Un homme tenait une femme en otage. Une citrouille et une dame bizarre étaient près d'un homme ligoté, et un vampire. Sans comprendre pourquoi, je levai ma baguette vers l'homme qui tenait l'espèce de guerrière et criai : « Incarcerem. »
Spoiler:
HJ : incarcerem sur Amycus --> ajout de 7 bonus
Nombre de messages : 3250 Age : 18 ans. Groupe : Les Maraudeurs, la Lumière, les ex-Lions et les beaux Joueurs de Quidditch. Caractère : Drôle, dragueur, téméraire, courageux, fidèle, têtu, impulsif. Crédits : : ava (c) What Else ; icon (c) Criminal Love Date d'inscription : 28/08/2010
Sirius Black
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Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Dim 13 Jan - 20:05
La situation avait totalement dégénéré. Suite à mon arrivée dans le magasin de Quidditch, j'avais retrouvé Lily bien sûr, mais aussi une citrouille et une femme en noire, qui semblaient être alliées à la tigresse, ainsi que un homme qui les menaçait. Ce dernier fut pourtant rapidement mis hors-combat. Je me tournai alors vers Lily, qui me sauta dans les bras. Je la serrai contre mon cœur, le plus fort possible tout en faisant attention de ne pas la blesser. J'en avais tellement besoin. J'avais eu peur pour elle, et cette étreinte me réconfortait plus que tout. Mais surtout, j'avais peur pour James ... James. Oh Merlin, comment allais-je pouvoir dire à Lily ce que son mari venait de faire ? Non. Il fallait la mettre en sécurité, au plus vite. Puis il fallait que je rejoigne James. Je n'eus cependant le temps de rien faire que la femme en noire prenait la tête des opérations d'un air si assuré que je compris qu'elle était une Auror. J'allais la couper pour lui exposer la situation et lui dire que je devais partir au plus vite, quand Lily prit la parole, révélant que cette femme n'était personne d'autre que ... Alice. Merlin, pour une surprise ! Je décidai de laisser Alice partir. J'avais senti le gallion brûler dans ma poche, je savais qu'elle allait rejoindre James, je ne devais pas l'en empêcher. Elle serait peut être plus efficace que moi, avec sa formation d'Auror. Et puis, je pourrais toujours confier Lily à la citrouille pendant que j'allais prêt main forte à mon meilleur ami.
Aussitôt Alice partie, Lily se tourna vers moi, pour me poser des questions sur James. J'allais lui répondre quand elle me repoussa brusquement contre le mur. Je me cognais alors la tête sur un coin d'étagère, et je restai dans les vapes quelques instants. Quand je rouvrais les yeux, je portai la main à ma tête et je constatai que je saignai plutôt abondamment, sans compter la douleur lancinante que je ressentais. Mais j'oubliai soudain la douleur lors que je vis ... Lily, aux prises avec un mangemort. Merlin, LILY AUX PRISES AVEC UN MANGEMORT. Celui-ci avait lancé un sort à la citrouille, et il menaçait Lily, semblait la considérer comme une otage. Il connaissait sa valeur, ça ne faisait aucun doute. J'essayai de me calmer. J'avais toujours eu le sang chaud et une certaine tendance à agir sans réfléchir, mais pour une fois, j'essayais de ne pas me jeter dans la mêlée. Je me rappelais de ce que James m'avait dit sur ce qu'on leur apprenait dans leur formation d'Auror. Toujours analyser la situation. Celle-ci était plutôt critique, mais pas désespérée. Le mangemort ne faisait pas attention à moi. Ma brève inconscience m'avait permis de me faire oublier, il devait croire que j'étais KO. Seulement, en me poussant, Lily m'avait fait perdre ma baguette. Je la voyais, à plus d'un mètre de moi, inatteignable. J'envisageais un instant de me jeter sur le mangemort, mais le temps que j'arrive jusqu'à lui, celui-ci m'aurait déjà abattu d'un sort ... Merlin, que faire ? Il aurait fallu quelque chose pour le distraire ...
C'est à cet instant que je sentis quelque chose brûler contre mon cœur. Discrètement, sans faire de bruit, je plongeais ma main dans ma cape et en ressortit mon miroir à double-sens. Une image apparut, celle d'une fille aux cheveux blonds qui semblait avoir attrapé la dragoncelle. Mais celle-ci me précisa que c'était Sephora. Sephora ?! Comment cela était-il possible ? Cela voulait dire qu'elle avait le miroir à double-sens de James, et donc que celui-ci n'était pas capable de s'en servir. Merlin. Blessé ? Mort ? Non, je ne devais pas penser à ça. Et puis, James n'était pas mort, sinon je l'aurai su. J'aurai ressenti quelque chose, j'en étais certain. J'entendis Sephora me demander là où je me trouvais et j'étouffais brusquement sa voix dans les pans de ma cape, mais le mangemort ne sembla pas entendre. Je me demandai un instant que faire. Je ne pouvais pas parler, il m'entendrai ... Je saisis alors le miroir, et je le fis pivoter doucement, de manière à montrer à Sephora les balais et accessoires de Quidditch répandus sur le sol. Merlin, j'espérais tellement qu'elle comprendrait ...
Il ne faisait nul doute que Sephora allait transplaner d'une minute à l'autre. Avec ou sans James ? Je ne savais pas, je voulais juste que mon frère aille bien. Néanmoins, la surprise créée par l'arrivée de Sephora me permettrait de me jeter sur le mangemort et donc de libérer Lily. C'est à cet instant que le mangemort parla pour la seconde fois, et je compris avec horreur ce qu'il comptait faire. Transplaner avec Lily. NON ! Je devais l'en empêcher ! Tant pis si je me faisais blesser, je m'apprêtais à me jeter sur le mangemort sans attendre l'arrivée de Sephora, quand un plop bruyant se fit entendre. Un instant surpris, je vis James ... James, gravement blessé. Je sentis la colère monter en moi. Plus que la colère, la rage, la douleur, la haine. J'entendis Sephora lancer un Incarcerem au mangemort. J'eus soudain envie de me jeter sur ce type et de lui faire payer. J'en avais marre, marre que James souffre, marre que Lily souffre. Mais voilà. La tigresse était entre moi et le mangemort. Entre nous tous et le mangemort, et nous ne pouvions rien faire. Je me contentais donc de me trainer jusqu'à ma baguette, que je brandis en direction du mangemort. James était là, blessé, à quelques centimètres de moi, mais je ne pouvais me permettre de bouger. Il m'avait demandé de protéger Lily et j'avais failli à ma tâche. Il fallait que je répare ça.
Nombre de messages : 237 Age : 64 ans Groupe : Professeur s'efforçant la neutralité Caractère : Affable - Serviable - Enigmatique - Erudit - Perspicace - Flegmatique - Observateur - Cauteleux - Rancunier - Calculateur - Parfois Traitre Crédits : : Z Date d'inscription : 29/06/2012
Phineas Wentworth
Professeur ↯ Les hypogriffes sont gentils, croyez moi
Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Mar 15 Jan - 17:53
Spoiler:
Désolé pour ce RP pas terrible mais je compose avec le peu de temps que je peut trouver en ce moment. Je n'ais pas lu toute les réponses précédentes donc s'il y a une incohérence, faites le moi savoir, je modifierais en conséquence.
Comme prévu, son interlocutrice opta immédiatement un ton de riposte agressif. Tellement agressif d’ailleurs, qu’elle en sortie sa baguette à vive allure pour la pointer entre ses deux yeux. Sa vieillesse avancée semblait avoir réduit ses réflexes car la sienne était toujours dans sa poche, attendant patiemment une sortie fracassante. Phineas n’esquissa pas le moindre mouvement, sa main tenant encore fermement le bras de la jeune femme. Les paroles de cette dernière l’amusaient quelque peu. Un accident ? A lui ? Ainsi, elle pensait pouvoir le battre en duel si la chose venait être lancée ? Décidément ! Cela ne faisait que confirmer son impression précédente. La modestie n’étouffait pas cette personne. Non pas que Phineas soit reconnu comme étant un redoutable duéliste mais de là à se prendre une raclé de la part d’une jeunette sortie de Poudlard il y a peut-être 5 ans… Cela relevait plus de la science-fiction. Et puis, il est communément admis que si le jeune à plus de fougue, le vieux à plus d’expérience, même si en l’occurrence, il était parfaitement impossible de savoir son âge réel avec sa nouvelle identité. L’ancien Serpentard continua de la toiser, se demandant quelle était la meilleure stratégie à adopter. Lui donner une leçon pour montrer qui était le patron ? Ou tout simplement la laisser s’en aller avec son orgueil ? Il n’empêche que cette voix ne semblait pas lui être inconnue maintenant qu’il y réfléchissait et les personnages de ce genre ne figurait jamais parmi ses alliés (ou presque pas). Une bonne humiliation aurait été plus que satisfaisant, il fallait bien le dire. Cependant, Phineas étant encore un peu à la vieille école, il n’était pas sans connaître les bonnes règles dont celles notamment de ne pas s’en prendre physiquement à une femme, quand bien même elle serait insupportable.
Voilà maintenant que la dame de rouge se targuait d’être seul maître de sa personne ! Etait-ce une vérité ? Ou un mensonge éhonté pour dissimulé sa véritable nature ? Il était proprement impossible de le savoir mais le plus étonnant la dedans, c’était sans doute cette accusation qui se renversait. Lui ? Un maître ? Grand Dieu, quelle farce ! Phineas n’avait jamais supporté qu’on lui dicte son comportement et c’était sans doute pour ça qu’il avait préféré s’établir à son compte après avoir expérimenté laborieusement le ministère. Oh ! Bien sûr ! On pouvait dire qu’il avait une certaine dépendance à l’égard de Dumbledore puisque c’était tout de même le directeur de l’établissement et celui qui l’avait accepté au poste qu’il occupait actuellement mais on ne pouvait pas dire que c’était une hiérarchie particulièrement contraignante. Cela dit, cette femme ne devait sûrement pas y faire référence puisqu’ils ne se connaissaient pas. Alors à quoi faisait-elle allusion ? Tandis qu’il réfléchissait à la question, Phineas desserra son étreinte, les sourcils froncés et une expression interrogative sur le visage. Il savait la baguette de son adversaire sur la peau de son front mais ne s’en inquiétait pas outre mesure. Finalement, les mains sur ses hanches, le professeur répliqua d’une voix mielleuse :
- J’ignore à quel maître vous souhaitez m’attribuer mais vous faites clairement fausse route ! Je n’ai de compte à rendre à personne !
Sans attendre de quelconque réaction, il s’empara à son tour de sa baguette d’aubépine et lança un « Expelliarmus » en direction de la sorcière tandis qu’il reculait. Il ne voulait pas lui causer du mal mais simplement la désarmer, histoire de ne pas se prendre un maléfice une fois le dos tourné. Car il avait bien autre chose en tête désormais, et ne souhaitait pas s’attarder avec elle. Là-bas, sur l’estrade, une scène hautement plus importante se déroulait. Ce qui devait être un Auror avait engagé un duel avec Tom Jedusor, ou plutôt Lord Voldemort comme il s’était autoproclamé. Phineas admira le brin de courage dont faisait preuve le jeune homme en question, même si cette action lui couterais sans doute la vie. C’était d’ailleurs en partie pour cette raison que le vieil homme tentait de rejoindre la confrontation. Peut-être pourrait-il le seconder… Quoi que finalement, ce ne serait pas nécessaire… Les évènements s’enchaînèrent très vite, alors qu’il se trouvait encore à plusieurs mètres. Le Seigneur noir sembla soudainement paniqué, lâcha une étrange pierre de sa poche et transplana. Ceci suivit par la voix tonitruante d’Alastor Maugrey qui commandait à tous de quitter les lieux sur le champ, en vue d’une explosion qui allait survenir d’une minute à l’autre. Demi-tour à présent ! Cela n’était certes pas le moment pour aller s’enquérir de la nature de la pierre délaissé ! D’ailleurs ? Il y avait fort à parier que ça devait être l’objet en question qui allait exploser ! La foule se mit à courir le plus loin possible de la chose. Entrainé par celle-ci, Phineas adopta le même comportement tout en s’injuriant intérieurement. Quelle idée avait-il eu d’aller à cette satanée soirée ? Il aurait mieux fait de rester sagement dans ses livres à Poudlard, cela lui aurait évité bien des déboires ! Mais le pire là-dedans, c’est qu’il se sentait purement inutile. Il n’avait rien fait. Enfin, en même temps, il avait toujours revendiqué sa neutralité et pour le coup, il ne s’était pas égaré de ce sentier ce jour-là ! En arrivant, il s’était donné pour objectif de surveiller les élèves. On pouvait dire que c’était un ratage intégral ! D’un autre côté, s’il n’y avait pas eu cette ridicule collecte de bonbons organisé par cette chère Margaret Lundy, sans doute y aurait-il prêté plus attention. D’ailleurs en parlant d’elle ! Ou Diable était-elle donc passé ? Qu’importe ! A présent, Phineas maudissait le nom de la ministre, maudissait ces idiots de mages noires qui avaient contribué à rendre la soirée encore plus pourri qu’elle ne s’annonçait, maudissait sa propre bêtise pour avoir mis les pieds ici et maudissait encore bien d’autres choses qu’ils ne valent pas la peine d’être énuméré.
Une fois hors d’atteinte, l’explosion redoutée retentit. C’était fait. Le professeur ne se retourna même pas, tout concentré qu’il était à présent pour retrouver la ruelle où il avait laissé son Sombral. Une fois dans le bon quartier, il poussa un juron. La créature n’était plus là. Sans doute l’affolement général l’avait fait retourner au château, du moins espérait-il que cette version soit la bonne. Finalement, alors que de multiple son caractéristique du transplanage se faisait entendre à travers tout le village, Phineas opta pour cette solution de retour, et dans un claquement, il s’évanouit dans la nuit, l’esprit embrouillé de colère.
Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Mar 15 Jan - 18:38
Le monde de James se résumait à ce qui se passait dans sa tête et au soutien physique que représentait Sephora. Ses oreilles étaient sourdes à l'épouvantable vacarme que produisait la foule en panique, ses yeux aveugles aux personnes qui l'entouraient, et ses sens imperméables à l'énergie sombre que dégageait la pierre laissée par Voldemort. Il était tout entier occupé par la douleur de ses blessures, par la sensation de brûlure qu'il percevait encore sur sa peau. Les mots de Sephora n'avaient pas de sens pour lui, même si son ton était rassurant. James n'était pas tout seul... Et même si jusqu'à aujourd'hui c'était plutôt lui qui avait joué le rôle de protecteur envers la jeune fille, ce soir les rôles étaient inversés et l'Auror avait confiance. Il savait que son amie l'aiderait, que maintenant qu'elle était là, elle ne le laisserait pas tomber. Le Seigneur des Ténèbres était loin de l'esprit du jeune Potter, qui ne s'occupait que de lui. Même s'il avait déja eu l'occasion d'affronter la souffrance, Cornedrue n'était décidément pas prêt à encaisser tous les coups sans broncher. Les flammes qui avait couvert son corps de cloques l'avaient plongé dans un monde de douleur dont il avait bien du mal à sortir.
Finalement, Sephora prononça les mots magiques qui tirèrent notre Maraudeur de sa léthargie: retrouver Lily. Immédiatement le jeune homme retrouva des forces, et son esprit se remit à fonctionner à peu près normalement. Suffisamment pour qu'il ramasse sa baguette, et donne son miroir à double sens à son amie en lui expliquant quoi faire. Il ne se sentait pas de taille à le faire lui-même, lui qui avait déja bien du mal à tenir sur ses jambes... Il entendit vaguement la jeune femme lui dire qu'elle ne le laisserait pas là tout seul, et il eut un petit sourire. Bien sûr que non, elle n'allait pas le laisser, il n'en avait pas douté une minute. Elle avait du cran, et elle ne reculerait pas, l'Auror le savait. Pendant que Sephora s'exécutait et cherchait à contacter Sirius, James se débarrassa tant bien que mal de sa veste qui appuyait sur ses blessures et lui faisait un mal de chien. La jeune fille cria soudainement le prénom de l'aîné des Black, et l'Auror sembla retrouver un peu de vie. La panique qui transparaissait dans la voix de son amie fit battre son coeur un peu plus, et une bouffée d'adrénaline éveilla ses sens.
Il prit conscience de l'objet que le Seigneur des Ténèbres avait laissé derrière lui, prit conscience que la plus grosse menace venait de cette petite pierre dont émanait une énergie malfaisante. Un sentiment de peur s'empara du jeune Potter, couvrant sa douleur. Ils devaient partir, ils devaient trouver Lily et Sirius et se tirer de cet endroit au plus vite. Sephora lui annonça qu'ils allaient transplanner, et sans un mot James lui saisit le bras. Il le serra fortement, peu confiant de ses capacités physiques à cet instant. Les yeux fermés, il crut que sa tête allait exploser... Voyager ainsi ravivait la douleur de ses plaies, et il aurait voulu hurler sa souffrance. Ses pieds rencontrèrent soudainement quelque chose de dur qu'il identifia comme le sol, et il sentit ses genoux ployer sous son poids. Un instant il crut que Sephora l'avait juste emmené loin de Pré-au-Lard, mais il réalisa vite qu'ils n'avaient pas quitté le village.
Son regard se porta immédiatement sur Lily, qui se tenait en face de lui à quelques mètres seulement. Elle était accompagnée par une citrouille enflammée, et visiblement prise en otage par ce qui était sans nul doute un Mangemort.
-Lily !
L'exclamation lui avait échappée sans qu'il ne puisse la retenir. Au même moment Sephora lança un sortilège. Sirius était dans un coin de la boutique, et il semblait légèrement blessé. La vue de son épouse et de son frère ainsi en mauvaise posture avait redonné à James toutes ses forces. L'adrénaline qui affluait en masse à son cerveau coupait court à la douleur provenant de ses blessures, et lui permettait de retrouver ses capacités, physiques comme mentales. Son cerveau n'était plus embrumé pour deux noises, ses sens réveillés. La peur et la colère l'envahirent de façon confuse, et il se releva précipitamment. Il attrapa la main de Sephora qui venait de lancer son sort, et se jeta sur son épouse. Sa main se referma sur son bras, et il serra peut-être un peu trop fort. Tant pis. Sa baguette dressée était pointée sur l'inconnu. Il n'avait pas vraiment de plan, il voulait juste éviter à tout prix que le Mangemort transplanne avec Lily et qu'ils se retrouvent comme des imbéciles. Si l'affreux transplannait maintenant, non seulement il emporterait la Tigresse, mais aussi James et Sephora.
Ce n'était certes pas très juste d'entraîner Sephora dans cette histoire, mais James était bien incapable de se lancer dans un duel, encore moins contre un Mangemort. Il avait donc besoin de quelqu'un en bon état pour accomplir ce que lui ne pouvait pas faire. S'il avait eu le choix, il aurait empoigné Sirius, mais il n'était pas à portée de main. Une partie de son esprit culpabilisait de mettre ainsi volontairement en danger la vie d'une de ses amies, mais le reste de son être était concentré à s'agripper au poignet de Lily et à tenir debout sur ses deux jambes. Rassemblant ses forces et son courage, le Maraudeur s'adressa à Amycus.
-Ton Maître s'est tiré et tes copains aussi. Y a un truc à deux pas d'ici qui va pas tarder à exploser et si on reste là on va tous crever. Alors va retrouver ton groupe de tarés et laisse nous partir. T'es tout seul.
Il tenait à souligner que Carrow était en sous nombre, et que même si James aurait bien du mal à lui lancer un sort véritablement méchant, il était prêt à se battre jusqu'au bout pour protéger Lily. Il valait clairement mieux pour le Mangemort qu'il déguerpisse. Parce que s'ils restaient tous une minute de plus dans ce village, ils allaient finir en petits morceaux.
Spoiler:
Je modifierai la fin si le sort de Sephy touche Amycus
Nombre de messages : 1000 Age : 15 ans Groupe : Elève ; Serdaigle Caractère : Autoritaire - Perfectionniste - Sérieuse - Méticuleuse - Orgueilleuse - Butée - Insensible - Froide - Mauvaise Perdante - Fiable Crédits : : avatar (c) Lo ; signature (c) super-charlotteuze ; gif (c) inconnu Date d'inscription : 12/10/2010
Dana Lundy
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Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Jeu 17 Jan - 5:49
Baguette levée, souffle coupé, la Serdaigle continuait son avancée désormais laborieuse. Plus elle avançait, plus la foule était désordonnée. Entre ceux qui fuyaient, ceux qui au contraire désiraient s’y approcher. Qui aurait pu souhaiter rester aux alentours ? A coup sûr des aurors, des partisans de Vous-savez-qui, des amis de Potter ? Rien n’avait de sens , tout semblait confusion et méli-mélo. Malgré elle, Dana se fit emporter dans un mouvement de foule ce qui la détourna quelques instants de sa cible. Elle avait envie de hurler, d’assommer chacun des sorciers qui entravaient son chemin. Oui elle aurait pu faire cela aussi, crier haut et fort ses intentions et avec un peu de chances, un sorcier mal-attentionné pouvait la prendre sous sa cape. Mais cela semblait vraiment aléatoire, elle avait plus de chance de se faire attraper par quelqu’un soutenant la cause de sa mère que le contraire. Non, elle devait s’en tenir à sa première idée. Un frisson parcouru son corps alors que le temps commençait à se déchaîner. Elle ne parvint pas à comprendre pourquoi elle ne ressentait aucune peur. Sa situation actuelle était bien pire que celle de Sainte-Mangouste et pourtant elle parvenait à faire preuve d’un sang-froid qui l’étonnait elle-même. Jouant des coudes, se souciant peu de blesser quiconque, elle regagnait petit à petite du terrain, crissa des dents lorsqu’une épaule malvenue frotta sa pommette blessée. Elle décida de se concentrer sur son sort afin de faire une impasse sur la peine qu’elle éprouvait. Oui elle savait déjà ce qu’elle allait faire.
Exactement à l’instant où elle avait à nouveau une vue potable sur l’estrade, elle remarqua une seconde silhouette apparaître. Instantanément, une boule se créa dans son estomac. Une sorte d’angoisse se faufila partout en elle. Se devait être lui. Dana fut comme prise de nausée, secouée par la haine qu’elle pouvait éprouver vis-à-vis de ce… cet…. Elle n’avait aucun mot qui ne lui venait à la bouche. Dire qu’il pouvait être celui que côtoyait Robert chaque jour, qui le torturait. Des larmes de rages se mirent à couler le long de ses joues, ne rendant sa blessure que plus douloureuse. Bras levé, elle avait désormais toutes les cartes en main pour réussir, se faire remarquer. Enrôler ? Qu’espérait-elle au fond ? Elle l’ignorait mais rien d’autre ne lui venait à l’esprit. Alors que ses lèvres s’entrouvraient pour laisser s’échapper le sort, une dernière pensée la traversa. Si elle l’attaquait déloyalement maintenant et qu’elle parvenait à atteindre sa cible, Potter n’aurait aucune chance de se défendre. Ce qui voulait dire qu’il… Oui, il avait probablement de fortes chances d’y rester. Certes elle ne l’avait jamais apprécié, mais de là à provoquer intentionnellement la mort de quelqu’un. Ce n’était pas ce qu’elle désirait. Le prix qu’elle était prête à payer. Hésitation brève, qui n’eût plus lieu d’être quelques secondes plus tard. Dana vit les deux jets de lumières jaillir, les flammes se précipiter sur l’un des sorciers, sur Potter. Fini, c’était fini, elle n’avait plus aucune chance de…
Sans comprendre réellement ce qu’il s’était passé, elle s’était une nouvelle retrouvée au sol. Vidée de son énergie elle envisagea quelques secondes de rester là et de se faire avaler par la foule. Quoi d’autre de toute manière ? Robert était perdu, elle-même commençait à perdre la raison. Petit à petit elle prenait conscience de ce qu’elle comptait faire. Attaquer un innocent. Possédait-elle comme un attrait pour la violence ? Probablement, elle ressentait encore la haine qui l’avait saisie lorsqu’elle avait aperçue Vous-Savez-Qui sur la scène. Elle aurait tout donné, tout pour lui faire payer ce qu’il avait fait endurer à elle et sa famille. Perdue dans ses pensées, elle se rendit à peine compte que la personne qui l’avait bousculée lui avait saisie la main et aidé à se relever. Elle n’écoutait que d’une oreille distraite ce qui disait autour d’elle, songeant aux mille et une tortures qu’elle avait en tête. Ses sombres idées furent néanmoins balayées lorsque deux mots parvinrent jusqu’à elle. Deux prénoms pour être exacte. Maël et Dana. Qu’elles étaient les opportunités ? Les chances ? Probablement une sur quelques centaines, mais voilà qu’elle se retrouvait en compagnie de… qui était donc cette zombie ? Qui souhaitait donc la retrouver si ardemment ? Jamais elle n’aurait songé que quelqu’un puisse se lancer à sa recherche. Peu importe, cette personne devait être de son côté. Et de celui de Robert. Elle saisit légèrement le bras de celui qui semblait être son allié, ne prenant pas le risque qu’il transplane sans son accord.
Maël ? C’est vraiment toi Maël ? C’est moi Dana. Je n’arrive pas à y croire ! On a une chance de le retrouver ! Tu le sens ? Je sais que Robert n’est pas loin, c’est mon frère et j’ai la sensation qu’on est à deux doigts de le retrouver ! Il faut qu’on aille sur cette scène, qu’on le surprenne. Je suis certaine qu’à deux ; non à trois on peut faire quelque chose ! Il faut que…
Lorsqu’elle pointa l’estrade de la main, elle se rendit compte qu’elle était vide, que son cœur était comme affolé sans qu’elle n’en comprenne la raison et que les sorciers transplanaient à tout va. Venait-elle vraiment de rater quelque chose ? Oui elle le sentait ou plus profond d’elle-même. Quelque chose qui n’était vraiment, pas bon signe.
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Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Sam 19 Jan - 9:31
J’avais lancé ce sort, avec l’espoir qu’il réussisse, que ces enfants ne se laissent pas emportés par la stupide envie de s’affronter alors qu’ils étaient en grand danger. J’avais était bonne en sortilège lors de ma scolarité, mais ma pratique était réduit au presque néant en ce qui concerne les sorts de combat, je n’avais pas toutes mes pleines capacités pour le réussir. Je le voulais mais je n’ai pas réussis. La personne que je voulais protéger venait de se retrouver sans baguettes. La colère monta, je ne pouvais pas croire qu’ils soient aussi stupide pour répondre à l’appel du Lord, et surtout ils devaient rentrer, être en sécurité. Cette colère qui montait en mois se libéra sans que je ne le veuille, l’adrénaline, la précipitation du moment, tout ce cocktail fit que je me retrouvais au milieu de ce petit groupe à hurler ces paroles que je n’aurais jamais prononcés en temps normal.
Espèce d’idiots ! Vous vous battez comme des adultes, pour quoi ? Parce qu’un mage noir vous a demandez de vous liguer les uns contre les autres ? Vous pensez que c’est la solution, alors allez y, battez vous jusqu’à la mort, vu que c’est ce que l’on vous a demandez ! Vous êtes vraiment idiots, réfléchissez un tant soit peu !
Je perdais mon sang froid, j’avais les mains moites. Le bruit, l’obscurité qui n’arrangeait rien … et ce mouvement. La tête me tournait, je voulais partir, loin d’ici. Je n’en pouvais plus de cette agitation, de cette idée que l’on devait se ranger d’un côté ou d’un autre, rejoindre un camp et se battre. Mais, si je voulais être cette grande journaliste, il fallait que je couvre les grandes batailles et celle-ci en était une. Je levais la tête, mon regard fut attiré par le combat qui se déroulait face à nous tous, sur l’estrade où se trouvait Margaret Lundy quelques minutes auparavant. Tout c’était déroulé tellement vite, personne n’avait pu prévoir qu’ils allaient arriver, on y pensait mais il y avait toujours cet infime espoir. Cet espoir qu’ils avaient une nouvelle fois balayer d’un revers de baguette. Le combattant face au mage noir se retrouva en feu et Voldemort disparu dans les instants qui suivirent.
Une agitation nouvelle se fit sentir. Et des paroles parvinrent jusqu’à nous, partir, cela allait exploser. Je regardais les sorciers qui restaient encore là. Les regards se croisèrent et l’on pouvait lire l’inquiétude, la peur, le désir de fuite. Je regardais les jeunes qui étaient avec moi, il fallait qu’ils partent aussi, retourner au château.
Qui sait transplaner parmi vous ? Il faut que vous partiez rejoindre l’endroit où vous vivez, allez vous mettre à l’abri, à Poudlard je pense. Si quelqu’un sait transplaner, je me propose pour l’accompagner. Mais il faut partir, même si vous avez quelqu’un à qui vous tenez ici, tout le monde doit partir, pour vous et pour garder votre vie !
Je voulais qu’ils décampent d’ici, qu’ils partent et qu’ils ne soient pas en danger. J’aurais pu partir les laisser là dans leur bouse de dragon, mais un sursaut de compassion m’agita. Mais je ne put attendre la réponse des enfants, que la foule s’agitait de plus en plus. Je sentais que quelque chose allait se passer d’ici peu de temps.
Il faut partir, maintenant !! Vous avez entendu, cela va exploser ! Il faut partir !
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Sasha Tetlan
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Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Dim 20 Jan - 15:45
Je venais juste de dire à Maël qu’il fallait que je parte à la recherche de Dana, que je la retrouve. Désormais c’était le seul et unique but de ma présence ici. Elle était sûrement seule, animée de la même volonté que la mienne, retrouver Robert. Mais, les mots qui avaient été prononcés par d’autres sorciers, plus âgés que nous, ceux nous enjoignant de partir car tout allait exploser, m’avait fait revenir à la raison. Si Robert aurait été avec eux, on l’aurait vu. Je me devais de retrouver la raison, c’était avec un coup au cœur que je me rendais à l’évidence, cela ne devait pas être ce soir que j’allais le retrouver, que j’allais pouvoir le prendre dans mes bras, sentir son odeur, goûter à nouveau à ses lèvres.
Je devais seulement trouver Dana et une nouvelle fois, la mettre à l’abris. Sauf que, la personne que je venais de bousculer, que j’avais pris le temps de relever, se trouvait être Dana. Mais une nouvelle fois, on ne me pris pas pour la bonne personne. Après Robert, je semblais ressembler à Maël. Mais ce qu’elle dit m’ôtais un poids, elle était là avec nous. On pouvait partir, ne pas se laisser entrainer dans ce bourbier, dans ce piège. Oui car cela en était un, un piège tendu par les mangemorts pour nous voire tous mort. Il fallait frapper fort, et voilà ce qu’il faisait. Je la regardais déterminé, mon bras accroché au sien.
Dana, non Maël est avec nous, mais je … Je suis Sasha. Je sais que tu ne veux pas que cela soit moi qui vienne te sauver. Qu’importe, il faut que tu partes avec Maël, partez tous les deux, mettez vous à l’abris. Je … Je vais aller chercher Robert, je vais aller le retrouver. Même si … Non, je vais le retrouver, protégez vous. Votre vie est très importante, trop importante.
L’air était oppressant, je ne voulais pas les laisser là avec moi. Il fallait qu’ils partent tous les deux, sans moi. Moi, j’allais voir s’il n’y étais pas, même si je n’y croyais plus. Ce n’était qu’un piège, il ne pouvait pas être là, à moins qu’il ne serait là au moment, où tout cela explosera. Je serrais le bras de Dana et pris la main de Maël.
C’est un piège, vous ne devez pas rester là, ils veulent sans aucun doute faire le plus de morts possibles. Partez, je vous en supplies. Si Robert est là, je partirais avec lui. Je vais tout faire pour m’en sortir, mais vous. PARTEZ, ne me suivez pas ! Sauvez votre peau, je vous en supplies. Sauvez vous. Dana, tes parents ne peuvent pas perdre deux enfants ! Alors ne fait pas preuve de stupidité et toi, joue ton rôle de frère ! Protège la ! Je vous … aime !
Robert, je devais le retrouver ou je devais le rejoindre là où il devait être. Même si Voldemort avait disparu, ses disciples devaient être là. Robert, son visage s’imposait à moi. Il était là face à moi et je lui tenais la main. Dans un moment d’égarement, je fis un geste que je n’aurais jamais du faire, ce besoin de réconfort de goûter à ses lèvres, cette vision de lui. Je me penchais et dans un geste fou je posais mes lèvres sur celles de Maël. Le souvenir de Robert était trop fort et s’était imposé à moi, je l’avais là devant moi. Mais cette image vola en éclat, un geste fou, que je regrettais aussitôt. Je secouais la tête.
Non, non, tu n‘es pas Robert … Désolé, partez maintenant, allez à Poudlard !
Je pris la direction de l’estrade en ne prenant pas attention aux deux autres. Espérant au plus profond de moi qu’ils avaient eu l’idée merveilleuse de m’écouter et de partir en direction de Poudlard. Je courrais aussi vite que je le pouvais vers ce point de mire que je m’étais fixé. L’estrade. J’arrivais à proximité au moment où un homme montait dessus, ce n’était pas Robert. Et la magie qui s’échappait de ce lieu était bien trop puissante, bien trop dangereuse pour que je puisse rester là. Je devais partir, à contre cœur, une nouvelle fois, je l’abandonnais. Les larmes roulèrent sur mes joues, je réunis les forces qu’ils me restaient afin de penser à ma destination. Dans un plop je disparu de cette endroit.
Je me retrouvais devant la grille du château. Je ne savais pas comment j’avais pu réussir une nouvelle fois à me sortir de là. Je n’en savais rien. Mais ce que je savais c’est qu’une nouvelle fois j’avais abandonné des personnes que j’aimais là bas. Oui, il était clair que malgré tout je m’étais attachée à ma belle sœur, à Maël. J’espérais qu’ils avaient pris en compte ma demande. J’avais le souffle coupé et il me fallut quelques instants pour le reprendre ! Je devais m’éloigner plus de Pré-au-Lard qui était encore trop proche, mais je ne pouvais plus, j’étais trop faible pour me remettre sur mes jambes, mon esprit s’échappa et je plongeais dans un monde brumeux.
Nombre de messages : 5032 Age : Dix sept balais. Groupe : Serpentard, Préfet-en-chef, Capitaine de l'équipe de Quidditch. Caractère : Emmerdeur, intelligent, sarcastique, boudeur, austère, dragueur, imprévisible. Crédits : : (c) Liloo_59 + (c) signature --> love.disaster Date d'inscription : 14/07/2010
Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Dim 20 Jan - 17:18
Étant donné la situation, provoquer cette blondasse n'était certainement pas la solution la plus adéquate et la plus rapide pour sortir de cette situation difficile. Pourtant, cela avait agit sur moi comme un déstressant instantané. J'avais refoulé toute ma colère et je l'avais ensuite dirigé vers elle. Maintenant que j'étais devant le fait accompli, cela me semblait une bien mauvaise idée, car cela allait nous retarder grandement. Il valait mieux passer notre chemin. Au moment même où je me détournais d'elle, elle répliqua. Lyra tomba, et cela détourna mon attention, je tendis la main vers elle pour l'aider à se relever, mais je n'en eu pas le temps, car la fille m'attaqua. Enfin, une attaque plutôt primaire et légèrement ridicule. Crache-limace. Sérieusement, son choix n'était pas très avisé. Mais bref, avant que je n'ai eu le temps de rétorquer. Elle m'avait pris au dépourvu. Heureusement pour moi, j'avais Lyra à mes côtés. Et une dame ensanglantée cherchait à intervenir elle aussi. Elles envoyèrent toutes les deux, et en même temps, un sortilège de protection. Le sortilège de Lyra réussit, et je pus souffler un bon coup, juste le temps de voir la baguette de la blonde lui sauter dans les mains. « Bien joué. Merci. »
Mais que faisait-on ? Nous étions ridicules. Le temps pressait. On était en danger de mort, et nous, nous ne trouvions rien de mieux à faire que de provoquer un duel débile et totalement dénoué de sens. J'attrapais la main libre de Lyra et criai : « Viens, on s'en fout, il faut partir maintenant ! Rends-lui sa baguette. Ou pas... Enfin, fais comme tu veux, mais fais-le vite. » Je n'entendis pas ce qu'elle me répondit, car la femme qui avait tenté de s'interposer reprenait de plus belle. « Vous pensez que c’est la solution, alors allez y, battez vous jusqu’à la mort, vu que c’est ce que l’on vous a demandez ! Vous êtes vraiment idiots, réfléchissez un tant soit peu ! » Au fond, j'étais d'accord avec elle, il fallait s'enfuir le plus vite possible ! Elle voulait même qu'on transplane. C'était la meilleure solution en effet. « Il faut partir, maintenant !! Vous avez entendu, cela va exploser ! Il faut partir !» Je regardai Lyra et la prit brusquement par le bras, nous n'avions plus le temps pour la délicatesse. Une explosion... J'avais pensé à tout, sauf à cela. Tout ce que je souhaitais, c'était nous mettre en sécurité, et aussi, que les gens qui comptaient sur moi étaient déjà partis, ou même, qu'ils ne soient pas venus. Mais moi, personnellement, j'avais tant de choses à vivre, et je ne voulais pas finir carbonisé par le souffle d'une explosion. J'avais déjà donné à Saint Mangouste, je ne voulais pas revivre ça, le feu, l'odeur âcre et piquante de la fumée... Et aussi, les senteurs écœurantes de la chair brûlée à vif. Peu importe qui avait posé ou fabriqué cette bombe, mangemorts ou aurors, mais cela allait faire des dégâts, beaucoup de dégâts, et je craignais le pire. Nous étions presque arrivés à la frontière entre Pré-au-Lard et Poudlard, et pour la première fois de ma vie, j'étais heureux de retrouver le château. Mais nous n'avions pas plus de temps à perdre. Je plongeai mes yeux dans les ceux de Lyra, mes mains sur ses épaules, et lui déclarai le plus calmement possible : « Lyra, je suis désolé pour Torben, mais on ignore où il est... Et moi, je ne veux pas prendre le risque de te voir mourir, alors, on y va. » Lyra n'avait pas l'air convaincu, alors j'en rajoutai une couche : « Il va s'en sortir car... » Je n'eus pas le temps de finir ma phrase car un bruit strident et désagréable atteignit mes oreilles. Je pris peur. Je n'avais plus le choix. Je m'agrippai au bras de mon amie, et transplanai. l'entraînant avec moi.
Deux secondes plus tard, nous étions enfin devant la grille d'entrée de Poudlard, celle avec des statues de sangliers ailés de chaque côté. D'autres élèves tentaient également de regagner Poudlard. Une fois encore, j'avais réussi à me sortir de cette situation impossible. Une fois de plus, j'avais risqué ma vie pour satisfaire mon besoin d'indépendance. J'avais fourré Lyra dans de sales draps. Une fois dans l'enceinte de Poudlard, je commençai à courir avec Lyra, mettant le plus de distance entre le village et nous. Soudainement, une explosion retentit. Celle-ci était d'une rare violence. Je me sentis presque partir en avant sous l'onde de choc. La détonation était énorme. Nous nous en étions sortis. Nous étions vivants.
Nombre de messages : 767 Age : 17 ans Groupe : Gryffondor et fier de l'être - Préfet Caractère : Sportif, Calme, Charmeur, parfois Hyperactif, Loyal, Dévoué, parfois tête brûlée Crédits : : Avatar: Eden Memories; Gif signature:HYJS | Tumblr Date d'inscription : 19/02/2012
Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Dim 20 Jan - 18:53
Maël, non, c’est moi Sasha, Rob’ … Robert n’est pas encore avec nous, mais il le sera bientôt. On le retrouvera, très bientôt ! Mais calme toi. Concentre toi ! On doit retrouver Dana et la ramener, il ne faut pas qu’un autre enfant Lundy disparaisse. On ne le veut pas, n’est-ce pas ! Maintenant reprends tes esprits et on va la chercher ! Il faut que l’un de nous la ramène ! Et je pense que ça devrait être toi ! Maintenant on y va !
Je ne voulais pas entendre, je ne voulais pas comprendre ce que cette voix, féminine, me disait. Je ne voulais pas rompre l’illusion que je m’étais forgé par ce qui semblait être un quiproquo d’un humour douteux. Non. C’était Robert qui était devant moi. Ce devait être Robert. Je voulais que ce soit Robert. Que le cauchemar de sa disparition s’évapore pour laisser place à la réalité rassurante. Ce devait être Robert… Et à l’instant même où je prononçais ces pensées, je redescendais sur terre. Elle m’entraîna dans la foule, pour chercher… pour chercher… Je ne savais plus. Je ne voulais plus savoir. L’ascenseur émotionnel vers sorcier… Des larmes dévalaient mes joues. Je n’écoutais plus rien, me contentant de suivre les pas du zombie. De Robert. De Sasha. Combien de blagues avait il imaginées et avions nous mis en œuvre ? Quand nous étions chez les Lundy, combien de fois Robert m’avait il traîné aussi de force pour faire une bêtise alors que j’étais encore trop timide pour oser la faire par moi-même ? Combien de fois avais-je suivi aveuglément mon meilleur ami ? Ce soir, c’était une fois de plus. Je voulais que ça le soit. Nous bousculâmes quelqu’un. J’étais tétanisé, incapable de réfléchir, incapable de bouger. J’étais amorphe.
Vous devez partir, Maël et vous … Partez, je dois … Maël, il faut que je retrouve Dana. Pars avec cette personne, vous devez vous mettre à l’abri, transplane jusqu’au château. Je dois la retrouver ! Elle ne peut pas transplaner elle, et la connaissant du peu que je la connais, elle aurait voulu Le combattre ! Allez y !
« Non ne pars pas ! Pas une nouvelle fois ! »
La personne en face de moi prononçait des mots sans queue ni tête. Je ne comprenais rien. Tout bourdonnait à mes oreilles. J’aurai voulu me recroqueviller sur moi-même, ne plus rien voir, ne plus rien entendre. Je voulais que ce soit Robert. J’étais terrifié. J’avais totalement perdu le contrôle. Robert était là. Je voulais que ce soit Robert. Robert était là, il était à côté de moi. Je m’agrippai à lui une nouvelle fois, pour ne pas le lâcher. Puis la personne que nous avions bousculée réagit à nos prénoms. Elle prit Robert pour moi, et cela me fit rire. C’était normal ! On nous confondait toujours ! Depuis que nous étions petits ! J’explosais de rire, et Robert remit les choses en ordre. On inversait les rôles pour le coup, cette fois. Quoique… non.
Maël ? C’est vraiment toi Maël ? C’est moi Dana. Je n’arrive pas à y croire ! On a une chance de le retrouver ! Tu le sens ? Je sais que Robert n’est pas loin, c’est mon frère et j’ai la sensation qu’on est à deux doigts de le retrouver ! Il faut qu’on aille sur cette scène, qu’on le surprenne. Je suis certaine qu’à deux ; non à trois on peut faire quelque chose ! Il faut que…
Dana, non Maël est avec nous, mais je … Je suis Sasha. Je sais que tu ne veux pas que cela soit moi qui vienne te sauver. Qu’importe, il faut que tu partes avec Maël, partez tous les deux, mettez vous à l’abri. Je … Je vais aller chercher Robert, je vais aller le retrouver. Même si … Non, je vais le retrouver, protégez-vous. Votre vie est très importante, trop importante. C’est un piège, vous ne devez pas rester là, ils veulent sans aucun doute faire le plus de morts possibles. Partez, je vous en supplie. Si Robert est là, je partirais avec lui. Je vais tout faire pour m’en sortir, mais vous. PARTEZ, ne me suivez pas ! Sauvez votre peau, je vous en supplie. Sauvez vous. Dana, tes parents ne peuvent pas perdre deux enfants ! Alors ne fait pas preuve de stupidité et toi, joue ton rôle de frère ! Protège-la ! Je vous … aime !
Mon illusion vola en éclat au moment ou Sasha posa ses lèvres sur les miennes. Mon rêve que je m’étais créé de toute pièce sur un quiproquo s’évapora brutalement. Ce fut comme une douche froide. C’était Sasha. Ce n’était pas Robert. C’était Sasha. Et… et Dana était à côté de nous. Sasha m’avait pris le bras et la main de Dana. Elle voulait qu’on y aille. Pour la première fois depuis que j’avais perdu Lavande et trouvé Sasha, j’étais lucide. Je secouai la tête, comme pour me réveiller et j’empoignais la main de Dana. Sasha était partie… elle nous avait abandonnés. Elle nous avait lâchés. Alors que je n’étais pas au mieux de ma forme. Je serrai ma baguette dans ma main gauche, ma langue passant sur les lèvres qu’elle avait failli embrasser. Je serrai de plus en plus fort la main de Dana, fixant l’endroit de la foule où elle avait disparu. Elle nous avait abandonné. Quelqu’un cria. Non. Des dizaines de personnes hurlaient. Je me penchais vers Dana pour qu’elle m’entende, bougeant enfin, sortant enfin de mon état catatonique.
« Elle nous a lâchés. Elle s’est barrée, comme ça. La… la… Merlin j’y crois pas… Dana, je… on… il faut qu’on parte ! Il y a trop de monde, on ne la retrouvera pas… elle nous a abandonnés… Je… Elle… Par les sept baguettes de Grindelwald… elle est partie… Dana, accroche toi bien à moi ! »
J’étais stupéfait. Parce que j’étais stupide. Parce que j’étais déçu. J’avais peur. J’étais terrifié. Je fermais les yeux en serrant Dana contre moi et dans un mouvement de baguette, me concentrant sur l’endroit que je connaissais le mieux je nous fis transplaner. Détermination. Décision. Destination. Je rouvris les yeux lorsque la sensation si désagréable de transplanage prit fin. Nous étions dans une petite ruelle, à quelques pas de chez moi. A quelques pas de la demeure des Fontaine. En plein cœur de Londres. Je guidais Dana vers une rue fréquentée où des moldus nous dévisageâmes… Nous étions encore en costume et j’avais oublié à quel point les moldus pouvaient être faiblards lorsqu’il s’agissait de se déguiser. En même temps, nous avions la magie comme alliée. Je frappai à la porte de ma maison, me demandant ce qu’allaient dire mes parents… J’avais toujours ma baguette à la main et je tremblais comme une feuille.
Spoiler:
Maël et Dana ont transplanné vers la maison des Fontaine j'espère que ça ne pose pas problème
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Lyra Badenov
Modo ↯ Aigle en quête de sa prochaine proie !
Carte du maraudeur Niveau magique: 7/15 Libre pour :: aucun rp Bonus: + 03
Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité Dim 20 Jan - 21:12
J'étais perdue, pire que ça déboussolait, j'avais lancer un sort sans vraiment réfléchir juste pour protéger Regulus. A ce moment là, à cet instant précis, tout le monde s'agitait autour de nous, et l'autre, n'avait rien trouvé de mieux que d'essayer de se prendre la tête avec nous juste pour une bousculade. UNE BOUSCULADE ! Mais tout le monde cherchait à sauver sa putain de peau en ce moment. A cet instant précis, il y en avait qui était planté sans avoir la force de bouger, sans savoir pourquoi leurs jambes ne voulaient plus avancer. Certains courraient dans tous les sens abandonnant les autres, et d'autres cherchaient à rester ensemble. Tout comme Regulus et moi, j'étais perdue je ne savais pas quoi faire, et quand la baguette me tomba dans les mains, je cherchais juste un moyen d'éviter que tout dérape une fois de plus, ce n'était absolument le lieu adéquat pour rendre, les choses plus compliquées et plus catastrophiques qu'elles ne l'étaient déjà. Dans ma tête il y avait le sauve ta peau qui ne cessait de raisonner, et d'un coup Regulus qui me réveilla en un sursaut avec ses paroles. Je relançais sa baguette à la fille, qu'elle l'attrape ou non c'était son problème maintenant, elle avait cherché la bouse, maintenant il fallait qu'elle assume et encore j'aurai pu la lancer dans la foule si j'avais été mauvaise. Tout était ridicule autour de nous, nous y compris, il m'avait attrapé ma main libre avant que je relance sa baguette, cherchant à ce qu'on se sauve. Mon frère ? L'idée me traversait l'esprit une nouvelle fois... J'étais en train de l'abandonner totalement, j'étais vraiment une piètre soeur, au delà de ça... Et quand le mot explosion sonna dans ma tête, je suivais une nouvelle fois les paroles de Regulus, explosion ? Il me parla calmement, il essaya du moins de me convaincre.
Je me transformais une nouvelle fois en pantin en suivant ses pas, il fallait qu'on s'en sorte. C'était du suicide de rester ici, du véritable suicide que de vouloir essayer de retrouver Torben. Du suicide d'essayer de le chercher dans cette foule, du suicide de vouloir le retrouver, il avait raison, et puis j'étais très certainement en train de m'en faire pour rien. Torben était le plus débrouillard des trois enfants Badenov, bien plus que moi qui étais dans le genre peureuse et à me foutre dans les jupes de ma mère dès qu'il y avait une alarme dans le village par rapport à la forêt d'à côté. J'étais une peureuse, une fille qui avait peur de mourir, comme beaucoup d'êtres humains, je n'étais pas courageuse, et heureusement que Regulus avait un peu de jugeotte pour me guider. Heureusement qu'il était là pour me rappeler à l'ordre, pour me sauver la vie une nouvelle fois. Il m'avait juste dit qu'il s'en sortirait... Il s'en sortirait j'avais foi en les paroles de mon meilleur ami, il avait raison, il s'en sortirait. Je ne répondais même pas, sachant que ça ne servait rien, un bruit strident nous coupa, et il m'attrapa le bras en me faisant transplaner rapidement devant le château, je m'accrochais à sa main, et une fois que nous arrivions devant la grille sans se consulter on courra le plus vite possible pour s'éloigner de l'explosion, du village, nous étions quand même près de Pré au Lard. On l'entendit l'explosion, je continuais à courir ne cherchant pas à me retourner, pour voir, je ne voulais rien savoir. Une nouvelle fois les forces du mal avaient montré leur puissance, leur horreur. Une nouvelle fois je ne savais pas ce qu'il s'était passé, et une nouvelle fois nous allions être touchés par ces forces indirectement.
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Sujet: Re: Mission intrigue : les apparences qu'on sauve ne font que masquer la vérité