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MessageSujet: Re: Un moment de paix ? | TERMINE |    Un moment de paix ? | TERMINE |  - Page 2 Icon_minitimeJeu 29 Sep - 22:33



    … Lentement, son regard dériva vers l'étendue de la rivière devant eux et il laissa son regard flotter à sa surface, avec l'impression que celui-ci allait l'engouffrer, ou comme si les lettres du mot « futur » se dessinait devant ses yeux, sur la surface mouvante de l'eau et qu'elles s’engouffraient et ressortaient de l'eau – tour à tour disparaissant puis reparaissant à sa vue. Il tentait d'en attraper les lettres, de les ramener à lui... Mais chaque fois, ces lettres s'enfuyaient et lui donnait l'impression de ne se saisir que de vent. Comme pour lui faire comprendre qu'il ne pouvait pas espérer avoir de futur... Pourtant, il avait un présent et il souhaitait emporter ce présent avec lui pour continuer à l'avoir dans le futur. Il ne voulait rien perdre, il voulait surmonter sa peur et se surmonter lui-même. Il voulait continuer à pouvoir Marlène près de lui... Il voulait tout garder avec lui de ce qu'il avait aujourd'hui ; il voulait garder toutes ces amitiés intactes.

    Au fond il était encore un enfant. Un enfant qui ne voulait pas quitter le bon temps de l'adolescence, un enfant qui désirerait rester à Poudlard avec tout ce que cela incluait. Il ne se sentait pas prêt au final à affronter le dur regard des gens dehors, et le monde tout simplement dehors, avec tout ce que cela incluait. Avant d'entrer à Poudlard, il l'avait suffisamment connu... Il ne voulait pas y retourner, et surtout ne pas y retourner seul.

    « … Non. » murmura t-il plus pour lui-même.

    Un frisson lui parcourut l'échine et malgré lui il secoua frénétiquement la tête comme pour chasser les paroles de Marlène de son esprit et ne même pas y penser. C'était hors de question. Ils resteraient toujours ensembles, parce que d'un, il avait besoin de les avoir tous à ses côtés et il n'arrivait même pas à imaginer sa vie sans eux. Et ensuite... Enfin, point, ils ne seraient jamais séparés.
    Lui, un métier ? ... Il ne savait même pas s'il pourrait jamais prétendre à une formation de médicomagie, mais évidemment que tous les autres auront un métier, mais bien entendu qu'ils pourraient toujours se voir ! C'était impossible d'en imaginer le contraire ! Avoir une vie à soi et un métier – pour la plupart – ne faisaient pas oublier le plus important ! C'était hors de question de le penser ainsi en tous cas. De nouveau, le regard plongé dans les lents remous de la rivière, il secoua frénétiquement la tête comme pour s'extirper d'un horrible cauchemar.

    « Non. » reprit-il plus fermement cette fois d'une voix plus déterminée, sur un ton qui ne voulait pas de réciproque, la voix rendue soudainement plus rauque, le regard toujours fixant un point invisible sur la rivière, comme s'il voulait éviter de croiser le regard de celle dont il tenait la main. « C'est faux. Tout doit rester comme avant, comme aujourd'hui. C'est impossible... Avoir une vie à soi, n'efface pas le plus important et sept années où on a tous vécus ensembles... » affirma t-il d'une voix qu'il essaya la plus ferme possible. « C'est faux... » Sa mâchoire s'était crispée et ses membres s'étaient tendus. Sans s'en rendre compte, il avait resserré l'étreinte sur sa main mais son regard douloureusement troublé fixait toujours un point fixe dans le lointain. Son regard était inflexible comme pour donner plus de forces à ses mots.

    C'était faux, ce qu'elle disait, totalement faux. Ils resteraient toujours ensembles et rien ni personne ne pourraient les séparer ! Ils se verraient à chaque fois, les fins de semaines, organiseraient des repas autour desquels ils mangeraient et discuteraient du temps où ils n'étaient qu'encore étudiants. Le contraire était impossible. Elle ne devait pas penser à cela, parce que lui ne le pensait pas et refusait même l'éventualité d'y penser. Ils seraient toujours ensembles, point. Evidemment qu'ils se verraient un peu moins souvent, c'était normal, mais jamais rien ne serait changé entre eux. Et pourquoi pas, pour la grande maison où tous logeraient en même temps ? Ce serait amusant !

    « Ne redis plus jamais ça... S'il te plaît... » Il tourna cette fois son regard troublé vers elle, rencontrant son regard pour la première fois depuis plusieurs minutes, laissant apparaître sa faiblesse pendant moins d'une seconde. « Tu ne peux pas dire ça... » Son regard presque suppliant sembla s'éteindre d'un seul coup. Elle ne pouvait pas dire cela, elle ne pouvait pas même le penser... Elle ne pouvait pas tout simplement. Et lui refusait même de le penser de crainte que cela ne porte malheur. Alors le dire c'était encore pire... Pire que de le penser. Il ne voulait pas y songer parce que ses amis, c'était tout pour lui ; ça l'avait toujours été depuis le début. Il pourrait mourir pour eux comme eux mourait pour lui. Comme il mourrait pour elle aussi. Comme il mourrait également pour Lily si la nécessité se présentait. Pour tous. Il ne voulait pas les perdre, il voulait que tout demeure pareil. Il avait peur du changement, oui, pour le coup. Rien ne changerait jamais. Ils resteraient toujours là l'un pour l'autre... S'il ne les avaient plus, il n'avait plus rien... Il n'était plus rien. Il ne serait plus que l'ombre de lui-même. Personne ne pouvait vraiment comprendre ce qu'ils représentaient tous pour lui...

    Il se rendit compte alors qu'elle venait de parler en même temps et emporté dans ses propres pensées, ses propres craintes, il avait parlé en même temps qu'elle, n'entendant pas ce qu'elle venait de dire... Il prit soudainement conscience de son trouble et se demanda quelle en était la raison. Il était confus de devoir admettre n'avoir pas entendu ce qu'elle venait de dire si elle avait effectivement parlé...

    « … Excuse-moi, tu as dis quelque chose ? » lui demanda t-il en cherchant à accrocher son regard. Chacun son tour. Tout à l'heure c'était le sien qu'il essayait à tous prix d'éviter...


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MessageSujet: Re: Un moment de paix ? | TERMINE |    Un moment de paix ? | TERMINE |  - Page 2 Icon_minitimeVen 30 Sep - 17:26

    Il semblait que les paroles de Marlène marquèrent plus Remus qu'elle ne l'aurait voulu, prouvant ainsi que, même s'il ne voulait pas le montrer, il craignait tout autant qu'elle l'après Poudlard. Voir même plus. Mais Marlène ne se faisait pas d'idées elle. Elle faisait appel à la raison pour anticiper le futur. Elle aurait bien aimé faire sa naïve, et croire que tout serait comme avant. Mais elle savait qu'elle aurait tord. Aussi, au lieu de se lancer tête baissée, pour être ensuite déçue et désenchantée, elle tentait de voir les choses comme elles étaient et risquaient d'être. Et d'envisager les solutions possibles. Mais Remus, lui, semblait ne rien vouloir entendre. Réagissant comme un enfant qui refuse de grandir. Qui refuse de voir la vérité en face. Cela fit beaucoup de peine à Marlène qui réalisa que, de tous, Remus avait la vie la plus difficile à gérer en dehors de l'école. Sirius avait également des problèmes notamment avec sa famille, mais depuis qu'il avait fui son domicile pour vivre avec James, la question ne se posait plus pour lui. Et la proximité de sa majorité arrangerait tout pour lui. Remus, en revanche, se trouvait dans une sorte d'impasse, dont il ignorait où trouver la sortie.

    En silence, la tête penchée un peu en arrière, contre son épaule, de façon à voir son visage, Marlène l'observa alors qu'il semblait rongé par ses pensées. Il secoua même la tête à une idée qui ne semblait pas lui plaire. Désemparée, la jeune femme se mordit la lèvre, sans rien dire. Le ton de Remus et la crispation de sa mâchoire montrait bien qu'il n'admettait pas le contraire de ce qu'il avançait. Il affirma qu'elle avait tord, que c'était faux, et elle ne trouva rien à redire, se contentant de secouer légèrement la tête à son tour. Que pouvait-elle bien dire, de toute manière ? Elle ne voulait pas vexer Remus, ni lui soutirer le peu d'espoir qu'il avait. Bien entendu, il n'avait pas tord quand il affirmait qu'on ne pouvait pas effacer 7 ans de vie commune à cause d'une séparation, ou du fait que chacun aurait sa propre vie. Les premiers temps, ils se verraient surement toujours autant. Mais après ? Il fallait voir à long terme. Le jour où Lily mettra son enfant au monde, elle allait avoir d'autres occupations que de courir les cafés pour boire un verre avec ses amis. James également. La jeune gryffondor garda cependant ses réflexions pour elle même.

    Et elle faisait bien en vue du regard désemparé, suppliant que lui envoya Remus quelques secondes plus tard. ELle ne devait plus dire ça, disait-il. Elle ne devait pas... Incapable de soutenir son regard, Marlène baissa la tête, fixant les yeux sur l'herbe verte à ses pieds. D'accord... il préférait se voiler la face, ou oublier la réalité. Elle ne pouvait lui en vouloir, elle aurait voulu faire de même. Mais c'était impossible selon elle. C'était étrange... Elle se souvenait encore de sa dernière conversation avec Lily. les deux jeunes femmes semblaient partager le même avis sur leur avenir. Elles avaient un regard réaliste sur les choses, presque désabusé. Alors que James, Sirius, Peter, Remus et Harry, eux, préféraient ne pas y penser. Les hommes faisaient l'autruche... ça aurait pu en être risible dans une autre situation.

    La main de Remus s'était resserré autour de la sienne, au point qu'elle en eut presque mal. mais elle ne dit rien, et se contenta de serrer brièvement celle de Remus à son tour, pour lui montrer qu'elle le comprenait. Elle le comprenait, mais n'était pas pour autant d'accord avec lui. Ce qui l'arrangea, c'est que la détresse que ressentait Remus l'avait poussé à parler en même temps qu'elle. Et il sembla ne pas l'avoir entendu. Tant mieux... elle avait été idiote de songer une seule seconde à lui demander une telle chose. Comme elle venait de le remarquer, Remus voulait que les choses restent comme elles étaient. Lui proposer de s'installer ensemble n'était pas vraiment dans ses projets proches, n'est-ce pas ? Malheureusement pour elle, le visage de Remus apparut dans son champ de vision, accrochant son regard, alors qu'il lui demandait si elle avait dit quelque chose.

    Secouant la tête, avec un petit sourire triste, elle dit : "Non, j'ai rien dit. Rien d'important en tout cas...". Pour appuyer ses dires, et détourner surtout l'attention, elle se redressa et déposa un baiser sur ses lèvres. Un doux baiser qui dura quelques secondes, et pendant lequel elle passa sa main dans les cheveux de Remus. Après quoi, elle ferma les yeux, se détacha de lui. Et quand elle les rouvrit, elle lui adressa un sourire où, elle l'espérait, transparaissait tout l'amour qu'elle ressentait pour lui. La main toujours enfoui contre son visage, elle finit par dire :

    "On n'avait pas dit qu'on ferait une soirée jeu de société ce soir ?... On devrait aller rejoindre les autres pour leur proposer, non ?"

    Elle n'avait pas spécialement envie de quitter cet endroit si parfait. Au contraire, si cela avait été possible, elle aurait voulu y rester à tout jamais avec Remus. Mais ce n'était pas possible, malheureusement. Et en vue du tournant que prenait la discussion, elle se disait qu'il valait mieux qu'ils bougent et rejoigne leurs amis. Histoire de passer du temps avec eux, s'amuser, et profiter de ces instants de complicité. Elle espérait que Remus ne prenne pas mal sa proposition et ne se sente pas vexé, alors qu'il avait pris le soin de la mener dans cette "salle" (?) si parfaite. Prenant l'initiative, et avant qu'elle ne change d'avis surtout, elle se leva, et tendit la main à Remus pour l'aider à faire de même. Leur panier repas avait mystérieusement disparu lorsqu'ils avaient finis de manger. Elle n'avait donc rien à récupérer. Jetant un coup d’œil autour d'elle, elle réalisa alors l'étrangeté de la situation :

    "Hum... on fait comment pour retrouver la sortie ? " La porte s'était en effet "effacé" lorsqu'ils avaient pénétré dans cet endroit plein de verdure, d'eau, et de chants d'oiseau. A présent, il fallait envisager de faire le chemin inverse. Et elle espérait que Remus sache comment faire. Quoique la perspective de rester coincé ici n'était pas si mauvaise. Ils auraient au moins une bonne excuse pour s'y installer éternellement.

    HJ : Désolé j'ai pris un peu les devants. Je me suis dit qu'il fallait soit qu'on change de lieu, soit qu'on avance dans le sujet pour le clôturer, et préparer la fin d'année ^^ On en reparle par mp.
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MessageSujet: Re: Un moment de paix ? | TERMINE |    Un moment de paix ? | TERMINE |  - Page 2 Icon_minitimeSam 1 Oct - 0:30



    Il était tout à fait hors de question d'envisager ce qui ne se passerait jamais. Ils resteraient toujours ensembles, c'était une certitude ; il ne tenait pas à s'embarrasser l'esprit avec des choses, des hypothèses qui ne se produiraient jamais ! C'était hors de question qu'il y pense même ! Il ne … Voulait... pas... Y penser ! Il ne voulait pas même l'imaginer. Il se voilait l'esprit ? Non. Il savait que leur amitié resterait la plu forte. Il avait confiance en eux plus que tout. Ils ne s'abandonneraient jamais. Il ne laisserait pas l'éloignement d'après-Poudlard, l'inconnue, prendre le dessus. Non, il avait confiance en eux, plus qu'en lui-même. Il ne se voilait pas l'esprit. Il avait confiance en eux. Il avait confiance en leur amitié, il y accordait toute sa foi, toute la foi qu'il n'avait jamais eu en lui-même. Il avait confiance et il se raccrochait à cette idée, à cette confiance. Alors, peut-être qu'ils se verraient un peu moins souvent – et alors ? Cela ne changerait rien pour autant il en était convaincu. Cela n'ôtait pas l'affection, cela n'ôtait pas l'amitié et cela ne ferait jamais disparaître leurs quantités de souvenirs qu'ils avaient connus tous ensembles. Ils continueraient de se voir !

    Elle se trompait il en était certain et il était peiné qu'elle pense ainsi, qu'elle n'ait pas autant confiance que lui en leur amitié qui resterait, il le savait, toujours aussi forte! Pour une fois, c'était lui qui restait confiant alors que d'habitude c'était lui qui n'avait jamais confiance... Mais là, il n'y avait pas que lui qui rentrait en ligne de compte et il avait confiance et garderait confiance en leur amitié jusqu'à la fin de ses jours. Parce que c’était tout ce en quoi il pouvait vraiment se fier. Il était peiné qu'elle pense ainsi... Elle avait faux, totalement faux ! Jamais rien ne changerait et justement, si on commençait à penser ainsi, alors ce qu'on ne voulait pas qui se produise finirait pas se produire immanquablement. Alors pour faire que rien de tel ne se passe, il ne fallait pas du tout y penser. Parce que, non, telle situation ne se produirait JAMAIS ! Ensembles ils avaient traversé sept ans, ensembles ils avaient tissé des liens solides ; ensembles ils continueraient. C'était qui d'habitude qui était censé être pessimiste ? Et qui était censé garder toujours espoir et être toujours vive et enthousiaste ? Les rôles semblaient inverser. Il refusait peut-être de grandir, mais il se raccrochait à se ce qu'il avait de plus cher et il n'admettrait jamais que quelque chose puisse se briser entre eux. Pas après sept années passés ensembles, c'était impossible. Rien ne pourrait les séparer. Il ne fallait pas qu'elle broie du noir inutilement ! Parce que lui garderait toujours espoir un point c'est tout ! Parce qu'il n'avait probablement que cela à quoi s'accrocher, mais parce que... Parce que c'était VRAI ! Tendant la main en avant, il chercha sa main à tâtons et la serra dans la sienne, comme s'il voulait la rassurer... A moins que ce soit autant pour se rassurer lui-même ?

    Ils continueraient encore longtemps à se voir, il en était certain. Ils continueraient à s'écrire, à parler du bon vieux temps ; Remus verrait l'enfant de James et Lily grandir. Il aimait les enfants, il aimait leur joie de vivre - bien qu'il était hors de sa pensée complètement qu'il en ait lui-même un jour. Il savait. Ils resteraient toujours ensembles. Une séparation, même sur du long terme, était impossible. IMPOSSIBLE. Il avait tellement hâte d'être invité enfin dans la maison de ses amis, quand ceux-ci auront un chez-eux ! Enfin, du moins il supposait qu'ils en aurait un ! Et certainement plus grand que le petit appartement deux pièces que Remus serait sans doute juste en mesure de se louer.... Et il en avait presque honte, mais par contre, jamais il ne laisserait ses amis payer pour lui si jamais ils le voulaient ! Même un tout petit appartement, il le paierait lui-même, il se débrouillerait ; mais il ne voulait pas les déranger pour cela... Il ne devait jamais y avoir de questions d'argent entres amis.. C'était le plus sûr moyen de tout gâcher... Il aurait sûrement un tout petit appartement... Pourrait-il seulement demander à Marlène d'y habiter aussi ? Il ne pouvait lui demander cela... Elle méritait bien plus ; pas d'habiter dans un tout petit logis qu'il aurait sûrement du mal à payer tous les mois avec les maigres ressources qu'il aurait réussi à récolter au long du mois !

    « On passera tous ensembles de magnifiques weekends... » Son regard brillait tant qu'on aurait dit un véritable enfant qui venait de lui voir offert un tour de manège sur des licornes de bois. Il tourna les yeux vers la jeune fille, sourit et son sourire était tellement sincère, tellement croyant en ce qu'il disait, comme s'il s'agissait d'une promesse qu'il était difficile de ne pas s'y laisser prendre aussi. « … Je suis impatient de voir l'enfant de James et Lily... le voir grandir... Un enfant c'est unique, un don du ciel, de l’innocence dans un monde de douleurs... »

    Et quand leur enfant aura grandi, ils joueront tous ensembles au Quidditch. Oh oui ce serait absolument parfait ! Parce que Remus n'avait beau ne pas avoir appartenu à une équipe de Quidditch, il n'en demeurait pas moins un joueur médiocre ! Enfin, il savait tenir sur un balai. Ce serait parfait : Ils passeraient certains weekends ensembles, allant tous ensembles à des endroits pique-niquer quelque part... Dans sa tête, Remus se faisait tout un tas de rêves et de projets, pour une fois, désirant bâtir un futur lui-même – pour une fois il semblait bien optimiste. Seule ombre au-devant, ce serait Voldemort... Evidemment, il serait toujours là lui. Et cette guerre aussi... Mais les Maraudeurs ne cesseront jamais d'exister, ni l'amitié fraternelle qui les reliait ensembles, et ils resteront toujours ensembles. Toujours ! Que ce soit maudit celui qui oserait dire ou penser le contraire !

    … Elle n'avait rien eu d'important à lui dire. En tous les cas, ce fut ce qu'elle lui dit. Ne se doutant pas le moins du monde qu'elle ne disait pas la vérité, il esquissa un sourire avant de la voir se rapprocher pour l'embrasser quelques secondes qui semblèrent durer une éternité. Douceur, tendresse et amour contenu dans quelques secondes qui parurent durer l'éternité. Il revint à la réalité lorsqu'elle lui proposa de s'en aller. Refrénant sa déception, il hocha lentement la tête. Il aurait tant aimé pouvoir rester encore dans ce lieu qui semblait lui-même dans un espace hors temps, où les secondes ne semblaient plus les mêmes, où une seconde était synonyme d'éternité.
    Il en avait complètement oublié la partie de jeux de société, pour être honnête.
    Ce fut à contrecoeur qu'il se leva donc et observant le sol autour d'eux, il se rendit compte que les restes de leur pique-inique venaient de disparaître. Où étaient-ils maintenant ? Telle était la question. La remarque de la jeune fille le fit légèrement sourire et il s'approcha d'elle en disant, comme s'il s'agissait de l'évidence même.

    « Et bien c'est facile, il s'agit de le demander... »

    Toujours en souriant, il esquissa un signe de la tête vers l'arrière pour lui indiquer plus loin que l'un des pans de murs venait de reparaitre, dévoilant de nouveau une lourde porte finement ouvragée. Décidant de lui révéler enfin cet endroit qui offrait à n'importe qui le loisir d'avoir tout ce qu'il voulait durant le temps qu'il voulait, il reprit... « La salle sur demande exauce toujours tout ce que l'on veut... » Il tourna la tête pour regarder vers cette porte. Comme si cette porte signifiait revenir vers la réalité, un nœud venait de se créer dans son estomac. Il sentit son étreinte sur la main de la jeune fille se resserrer un peu comme pour se rassurer qu'elle était toujours là. Ici, il était toujours plus ou moins détendu... A l'extérieur... L'extérieur. Il ne voulait pas sortir... Il avala sa salive, difficilement. Lentement, il se tourna vers elle, mais les mots qu'il voulut dire ou la question qu'il voulut lui poser plutôt, mourut sur ses lèvres. Il ne pouvait pas... C'était trop égoïste de lui demander cela... Il rouvrit la bouche, cette fois pour parler, comme si la vue de cette porte là-bas lui faisait prendre conscience de ce qu'il ne voulait pas perdre... Comme si se trouver encore dans la salle qui le mettait en confiance, l'incitait un peu plus à se confier avant qu'il n'en parte...

    « Je ne sais pas ce qui adviendra... Mais, j'aimerai vraiment que l'on reste ensemble... Je t'assure... que je le veux vraiment... »



    HJ : Nooooooon, veuux pas quitter la salle!!!! Un moment de paix ? | TERMINE |  - Page 2 358858 Un moment de paix ? | TERMINE |  - Page 2 358858 Un moment de paix ? | TERMINE |  - Page 2 358858
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MessageSujet: Re: Un moment de paix ? | TERMINE |    Un moment de paix ? | TERMINE |  - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Oct - 17:32

    En cet instant, le visage de Remus était tellement expressif que Marlène aurait pu commenter ses pensées à voix haute. Désireuse de ne pas le vexer ou de lui plomber le moral (pour une fois que ce n'était pas lui le pessimiste), elle garda le silence, attendant qu'il prenne lui même la parole. Quand il le fit, elle frissonna légèrement à ses mots. Ils évoquaient les enfants comme s'il était persuadé qu'il n'en aurait jamais. Triste résolution. Qui touchait Marlène plus qu'il ne le fallait. Mais après, cela la concernait de près non ? Elle était en couple avec lui. Si leur histoire durait, et qu'ils en venaient à ce stade... Allait-elle devoir se battre pour lui faire entendre raison et accepter le fait qu'ils puissent avoir un enfant ensemble ? La lycanthropie n'était pas héréditaire, il n'avait donc aucun soucis à se faire. Craignait-il de faire du mal à son enfant ? S'il ne le faisait pas aujourd'hui, pourquoi cela arriverait-il plus tard ? C'était ridicule... Mais penser à ça était aussi ridicule. Marlène avait tendance à trop se projeter dans l'avenir alors qu'il était si incertains. Elle avait déjà du mal à lui poser LA question qui la taraudait depuis de longues minutes. Finira t-elle pas la poser ? Par le lui dire ? Au lieu de quoi, elle sourit à son petit ami, en répondant :

    " Je sens que cet enfant va être chouchouté à l'extrême par tous les maraudeurs et leurs amis." Elle la première. Ce n'était pas officiel, et Marlène l'avait lancé à Lily en plaisantant, mais la gryffondor espérait pouvoir être la marraine du petit. Si tel était le cas, elle serait la première à le couvrir de cadeaux et de câlins, c'était certains. Elle se voyait déjà garder l'enfant de James et Lily pendant que ces derniers sortaient en amoureux de temps en temps. Le must serait que Remus soit à ses côtés durant ces moments. Et cela lui donnerait alors l'impression et l'illusion de former eux aussi une famille.

    Toute bonne chose avait malheureusement une fin, et Marlène se fit voix de la raison, annonçant qu'il était temps qu'ils partent, même s'ils n'en avaient pas envie. Voyant la déception se peindre sur le visage de Remus, elle lui adressa un sourire rassurant, et dit, la main dans la sienne :

    "On refera un pique nique ensemble cet été, même si ce n'est plus à Poudlard."

    Ils pouvaient transplaner librement en dehors de l'école et pourraient donc se rendre quand ils le voulaient dans des lieux jugés même reculés. Mais revenons à l'instant présent. Marlène se demanda alors comment ils allaient pouvoir sortir, et Remus répondit qu'il suffisait de le demander. Aussitôt dit, aussitôt fait, une porte apparut devant eux et la jeune femme s'étonna d'être encore étonnée face à ce genre de magie. « La salle sur demande exauce toujours tout ce que l'on veut... ». Aux côtés de Remus, Marlène donna un petit coup de coude taquin à ce dernier en faisant mine de ronchonner : "Tu aurais du me montrer cet endroit plus tôt, on aurait pu en profiter un peu plus." A présent, il était trop tard, et semblait évident qu'ils n'auraient pas la possibilité de revenir d'ici la fin de l'année scolaire. Mais non ! Marlène ne voulait pas y penser. Agrippant la main de Remus comme s'il s'agissait d'une bouée de sauvetage, elle resta debout devant la porte pendant un instant. Aucun d'eux ne voulait sortir, mais ils ne pouvaient rester là indéfiniment. Ignorant tout du conflit intérieur de Remus (le même qu'elle avait eu quelques minutes auparavant), Marlène s’apprêtait à faire un pas vers la sortie quand la voix de son petit ami la coupa dans son élan. « Je ne sais pas ce qui adviendra... Mais, j'aimerai vraiment que l'on reste ensemble... Je t'assure... que je le veux vraiment... » Quelque chose dans sa façon de parler et le ton de sa voix alerta Marlène qui tourna son visage vers lui, les sourcils froncés. Il voulait qu'ils restent ensemble. C'était évident, elle le voulait aussi. Avait-elle raison d'espérer qu'il veuille...enfin... qu'il ait la même idée qu'elle. Malheureusement, ils étaient tellement timides et coincés l'un que l'autre qu'aucun des deux n'osaient prononcer à voix haute leur désir le plus cher. "Remus..." . Hésitante, Marlène jeta un coup d’œil à leur mains liées, puis plongea ses yeux dans ceux de Remus. Son cœur battait à cent à l'heure, comme si elle s’apprêtait à faire quelque chose de fou, de très important, de vital. Comme au moment de rendre un examen décisif. Comme lorsqu'elle s'était retrouvé mêlée dans une bataille avec les mangemorts.

    Adressant un sourire un peu faible et tremblant, elle prit une pronfonde inspiration... et se lança : "Remus... est-ce que...est-ce que tu veux qu'on vive ensemble après Poudlard ?" Elle avait eu tellement de mal à le dire... qu'elle avait déblatéré cette question à toute vitesse, nerveuse. Elle n'était même pas sur qu'il ait compris le moindre mot sortis de sa bouche. Un rire d’auto dérision franchit ses lèvres, et elle secoua la tête, les yeux fermés. " Ce que je voulais dire c'est que... j'aimerai beaucoup qu'on tente de... s'installer ensemble. Dans les prochains mois. Pour rester tous les deux, tout le temps. Toute la journée et tous les jours." Il y eut un silence durant lequel elle n'osa pas lever les yeux vers Remus, de peur de lire une expression négative sur son visage. "Je comprendrai que... tu trouves que c'est trop tôt. Après tout, on est ensemble que depuis peu mais... enfin... voilà quoi !" Le sort en est jeté, elle avait fini par le dire. Et même si elle craignait la réponse de son petit ami, elle se sentait tout de même soulagé d'avoir pu tout dire. Elle était comme libéré d'un poids à présent. Lentement, Marlène consentit enfin à lever la tête vers Remus...
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MessageSujet: Re: Un moment de paix ? | TERMINE |    Un moment de paix ? | TERMINE |  - Page 2 Icon_minitimeMar 4 Oct - 20:02



    … Un pique nique ? Pourquoi pas. Cela lui redonnait un peu d'espoir quant au fait qu'ils se reverrait cet été. Il ne savait pas quels seraient ses projets immédiats... A vrai dire, il n'en avait pas vraiment outre retourner aux côtés de sa mère quelques temps avant de songer à nouveau à la mettre en sécurité, comme ils l'avaient décidé lui et Marlène... Enfin, décidé était un grand mot ; ils en avaient juste parlé. Mais il pensait que c'était une bonne idée... Une idée qui ferait qu'en plus cela leur donnait une raison de plus de se revoir, d'être sûr de se revoir... Encore une fois, il avait besoin de se construire quelques petits projets comme celui-ci pour être certain qu'ils resteraient ensembles.

    Au fur et à mesure que la fin d'année se rapprochait de plus en plus, il ressentait le besoin de combler cela en se raccrochant à de simples petits projets comme ne serait-ce qu'un pique-nique dans le parc, où la première visite qu'il ferait dans la future maison de James et Lily. Il avait besoin de se raccrocher à quelque chose. Ce quelque chose... C'était à ses amis qu'il se raccrochait, à l'amitié qu'il ressentait et sans lequel il se sentait si vide, cette amitié si importante pour lui et qui lui donnait la sensation de n'être rien sans elle. Marlène, en effet, il aimerait pouvoir continuer aussi à la voir... Parce qu'il en avait aussi besoin.

    Ne plus être seul... Il ne voulait pas, non. Pas après ces quelques mois qu'il avait passé avec elle... Il ne savait pas jusqu’à quand, mais il voulait qu'ils restent ensembles. C'était difficile, cependant, pour lui, d'exprimer exactement ce qu'il ressentait. Il y avait du doute en lui-même. Pas du doute envers elle, ni envers ce qu'il ressentait. Du doute envers le futur ; il avait tellement peur de trop s'accrocher aux gens, au final d'en souffrir davantage et de ne pas pouvoir s'en relever... Perdre des gens, cela faisait trop mal, beaucoup trop. Il ne voulait pas la perdre...

    Elle avait cependant raison. Peut-être aurait-il dû l'emmener ici avant... Ils auraient pu ainsi y venir pleins de fois depuis des années. Maintenant c'était presque trop tard ; il était peu certain qu'ils puissent y venir avant la fin de l'année à présent. D'un certain côté, ils n'étaient pas ensembles depuis très longtemps, à peine quelques mois. Lorsqu'ils n'étaient pas ensembles, il était évident qu'il ne l'aurait pas emmenée ici alors qu'ils n'étaient que simples amis. C'était bien loin de sa pensée de vouloir l'emmener dans un endroit où ils pourraient être seuls et profiter quelques temps d'un petit répit bien mérité où ils seraient certains de n'être embêtés par personne.

    Ce qui était sûr, c'était comme il l'avait dit, qu'il voulait – espérait – qu'ils puissent continuer à se voir. Quant à se savoir prêt à sauter le pas pour une « cohabitation » ensemble, il n'en savait rien. Il ne savait pas s'il se sentait prêt ou quoi, mais il ne voulait pas qu'ils arrêtent de se voir. Elle faisait partie des choses qui lui était importante de conserver ; il ne voulait pas continuer sans elle ; il voulait d'elle dans sa vie après Poudlard.... Il était attachée à ce qu'il représentait pour elle, il ne cherchait plus à se mentir quant aux sentiments qu'il sentait battre en lui quand elle était avec lui ou à comment il se sentait quand elle était là. Elle était importante pour lui, c'était indéniable !

    Lorsqu'il entendit sa voix, hésitante, s'adresser à lui... Lorsqu'il l'entendit surtout l'appeler si gravement par son prénom, Remus imagina évidemment le pire – comme à son habitude. Il imaginait toujours le pire en premier comme cela, C'est pour cette raison qu'il l'écouta très attentivement, parce qu'il pensait le sujet grave. En quelques sortes, ça l'était. Sa question le plongea dans une très sérieuse réflexion bien qu'elle dû répéter une seconde fois parce que la première fois, elle parla si vite qu'il ne comprit pas un seul mot de ce qu'elle avait dit.

    Il tourna les yeux quelques temps, vers la porte, comme si cela l'aidait à réfléchir. Il l'avait bien observée pendant, elle ne l'avait pas regardé en parlant comme si elle avait honte de sa question... Il se demanda si elle pensait à cela depuis longtemps, mais qu'elle n'avait jamais osé aborder le sujet.
    Il avait sans doute peur, peur de s'engager. Il ne remettait pas en cause ses sentiments, mais il avait sans nul doute peur de s'engager déjà... C'était normal ? Si on s'installait avec quelqu'un, quelle serait la prochaine étape... ? Il n'était pas forcément prêt pour la suite, pas forcément prêt à entendre les questions qui viennent après « l'installation à deux dans un appartement »... Cela impliquait tellement de choses... Il ne savait pas ce qu'il allait ou devait répondre ! En tous les cas, il ne voulait pas le décevoir... Mais l'hésitation l'habitât pendant plusieurs minutes avant qu'il essaya de dire quelque chose... « Je... Je ne sais pas... » Bon, le fait était qu'il avait dit quelque chose. C'était déjà ça. Il se rapprocha lentement d'elle et attrapa sa main avant de s'avancer davantage pour déposer son front contre le sien. Il ferma les yeux, réfléchissant encore, ou plutôt se torturant lui-même dans ses doutes et ses certitudes.

    « … Je sais en tous cas que je ne veux pas te perdre... » répondit-il toujours le front contre le sien et aune l'une de ses mains qu'il posa sur sa joue, maintenant le contact quelques secondes. Il rapprocha légèrement son visage pour lui permettre de pouvoir effleurer ses lèvres délicates avant de s'éloigner.

    Il se sentit incapable de lui répondre non en tous cas. Il n'aurait pas voulu lui faire de la peine, quand bien même ne pouvait-il s'empêcher d'avoir peur ou de ne pas trop savoir dans quoi il s'engageait là... Il sentait presque ses membres trembler. Il avait certes peur de ce que le futur leur réservait, mais il avait encore plus peur de la perdre, de tous les perdre...

    « On peut... Essayer... » ajouta t-il sur un ton hésitant mais en la regardant avec espoir, sans avoir lâché sa main, comme si s'il la lâchait elle disparaîtrait d'un seul coup et il ne la reverrait plus jamais. Il ne voulait plus la lâcher... Il voulait être là pour la protéger, toujours ; et il voulait, pour une fois, montrer aux gens qu'il pouvait être normal aussi, qu'il pouvait être aimé – et aimé, il voulait en quelques sortes les défier. A deux, on était plus forts... Peut-être qu'il réussirait plus facilement à outre passer le regard d'autrui sur lui ? Peut-être...

    Avec des « si » et des « peut-être », on pourrait refaire tout un monde. Mais il savait une chose, il avait envie qu'elle fasse partie de son monde à lui.

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MessageSujet: Re: Un moment de paix ? | TERMINE |    Un moment de paix ? | TERMINE |  - Page 2 Icon_minitimeMer 5 Oct - 15:17

    Cela faisait déjà un moment que Marlène désirait demander à Remus s'il voulait vivre avec elle après Poudlard. Pour plusieurs raisons, elle n'en avait jamais eu le courage. Tout d'abord parce qu'ils n'étaient en couple que depuis peu de temps. Même si Marlène aimait Remus depuis des années, l'officialisation de leur couple était encore très récent. De plus, Marlène connaissait le pessimisme légendaire du loup garou, elle n'était pas sur qu'il accepte d'habiter avec elle. Il craindrait probablement d'être un danger pour elle, etc. Ensuite, Remus n'était pas assez sur de lui pour ce genre de chose. Et enfin... elle n'avait jamais trouvé le bon moment pour lui faire sa demande (ça sonne un peu trop comme demande en mariage non?!). Tant de raisons qui l'avait poussé à remettre ses désirs au lendemain. A présent que l'année se terminait, et qu'ils étaient enfin seuls pour discuter, c'était le moment ou jamais.

    Avec beaucoup de mal, et de nervosité, elle osa enfin se jeter à l'eau. Et quand elle eut le courage de lever les yeux vers Remus pour voir sa réaction, ce dernier avait porté les siens en direction de la porte. Mauvaise chose. Aussitôt, Marlène paniqua et sentit son cœur se serrer. Avait-elle eu tord de le lui demander ? Était-ce trop tôt ? Allait-il la rejeter ? Il avait dit vouloir rester ensemble, mais cela ne voulait pas forcément dire qu'il voulait rester 24/24h avec elle. Elle avait du se faire des idées en pensant que c'était le bon moment pour lui proposer. « Je... Je ne sais pas... ». Cette fois-ci, la jeune fille se sentit pâlir à ces mots. Non... ce n'était visiblement pas le bon moment. Quelle cruche elle avait été ! Elle aurait du se douter que Remus, qui craignait pas mal de chose à propos de son futur, ne veuille pas aller trop vite. Au lieu de cela, elle avait foncé droit dans le mur en le lui demandant. Alors qu'elle aurait voulu que cette décision soit prise d'un commun accord, d'une envie commune, et pour les arranger tous les deux, voilà que Remus semblait en proie à un conflit interne.

    Le jeune homme se rapprocha d'elle pour poser le front contre le sien. Plus touchée qu'elle ne l'aurait voulu, Marlène battit plusieurs fois les paupières pour ne pas qu'il voit ses yeux humides. « … Je sais en tous cas que je ne veux pas te perdre... ». Marlène sentit ses lèvres éffleurer les siennes, et déjà il s'éloignait. Elle se mordit la langue, avant d'émettre un petit rire peu convaincu, voir triste. "On dirait que j'ai de nouveau voulu aller trop vite ! Je suis désolée..."

    Il n'avait pas dit non, mais c'était tout comme pour Marlène. Le fait qu'il hésitait autant montrait bien qu'il n'arrivait pas à se projeter avec elle dans une vie commune en appartement. Ayant l'impression de prendre racine, la gryffondor fit quelques pas en direction de la sortie. La main toujours dans celle de Remus, elle l'entendit alors ajouter, d'un ton hésitant, qu'il pouvait toujours essayer. Croisant son regard, Marlène ne sut pas vraiment comment réagir. Elle ne voulait pas dire de bêtise. Elle ne voulait pas compliquer les choses entre eux. Elles l'étaient déjà assez... Elle hocha donc la tête avant de dire, d'une voix mal assurée : "Tu n'es pas obligé de te forcer tu sais...enfin... on peut attendre avant d'en reparler. Sache en tout cas que... Que j'aimerai beaucoup qu'on vive ensemble après Poudlard. A présent, à toi de voir si tu en as envie ou non. Tu sauras où me trouver au moment voulu, n'est-ce pas ?" Elle lui adressa un petit sourire timide, puis, toujours main dans les mains, finit par franchir les derniers mètres qui les séparaient de la sortie. En un clin d’œil, elle se retrouva de nouveau dans les couloirs du château. Un coup d’œil par dessus son épaule. Elle voyait encore le parc quasi parfait, entendait le champ des oiseaux... Dès que Remus franchit le seuil à son tour, la porte se referma lourdement derrière eux. Ca y est... Leur instant magique, et de complicité était finis. A présent, ils devaient revenir à la réalité.

    Comme personne ne se trouvait dans les parages, Marlène fit face à Remus et le prit une nouvelle fois dans ses bras, passant les siens autour de sa taille, et posant sa tête contre sa poitrine. Elle resta ainsi un long moment, le nez enfoui dans la robe de sorcier de son petit ami. Et après quelques minutes, elle murmura : "Je t'aime Remus..." C'était aussi simple que ça, à vrai dire. Et cela résumait parfaitement ce que pouvait ressentir la jeune femme en cet instant. Peu importe ce qui se passait, ce qui allait arriver, et ce qu'ils feraient. Elle l'aimait, et c'était le principal.
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MessageSujet: Re: Un moment de paix ? | TERMINE |    Un moment de paix ? | TERMINE |  - Page 2 Icon_minitimeLun 10 Oct - 21:50



    … Il avait certes envie qu'elle fasse partie de son monde, de son futur – en espérant aussi qu'ils aient tous l'espoir d'en avoir un, mais il n'était pas certain d'être « prêt ». Le doute et la confusion régnait dans son esprit. Dès lors qu'ils avaient été ensembles, tout son univers semblait avoir basculé et il n'avait pas osé croire que sa vie pourrait autant changer. Aujourd'hui, il avait un choix qui s'imposait à lui... Celui de vivre avec elle, mais il ne savait pas. Il n'en savait rien... Etait-il prêt à tout cela, à vivre en couple ? Il avait peur... Peur que tout aille trop vite, peur de ne pas assez prendre son temps, mais s'il le prenait trop, alors peut-être serait-il trop tard ? …

    Il n'avait pas envie de lui imposer au jour le jour tout ce qui impliquait la vie à ses côtés, et certainement pas lui imposer sa « maladie »... Il aurait aimé au moins avoir une année de plus à Poudlard, pouvoir être certain peut-être de lui... Sans savoir s'il le pourrait être un jour et s'il le serait un jour. Lentement, le front posé contre le sien, il repensait à tout cela et en avait l'estomac resserré. Il aurait voulu pouvoir donner une autre réponse que... « Peut-être » Parce que « on peut essayer » n'était rien d'autre qu'un « Peut-être », mais il n'arrivait pas. Il demeura les yeux clos pendant plusieurs secondes qui semblèrent des minutes, avec la seule volonté de rester ici et ne jamais sortir de cette salle. Ainsi, ils pourraient rester à tout jamais ici, sans être forcé de se poser la moindre question sur..

    Oh non... Impossible. Evidemment qu'ils ne pouvaient même pas rester ici. Il y aurait toujours sa « maladie » pour venir se mettre en travers de son chemin. Remus sentit ses dents se serrer, sa mâchoire se crisper. Ayant gardé sa main dans la sienne, ils avançèrent en direction de la porte, Remus songeant toujours aux mots de la jeune fille. Quand il serait prêt ? Le savait-il lui-même ? Quand... Que ce mot lui semblait compliqué d'un seul coup. Un vrai dilemme. Remus avait l'impression que ses pieds avançaient avec une certaine réticence, désirant plutôt resté ancré sur le tapis d'herbe verte qu'ils foulaient. Son estomac se tordit d'une douleur qu'il ne put empêcher. Marlène passa la première la porte, revenant à la réalité... Remus la suivit ensuite, jetant un regard en arrière alors que la porte se refermait derrière lui, emportant avec lui une dernière image de ce paradis sur Terre où ils avaient passé quelques heures qu'il avait gravé dans son esprit, pour toujours il l'espérait.

    Il laissa la jeune fille revenir se blottir dans ses bras et se laissa aller contre elle, fermant les yeux alors qu'il sentait une larme solitaire lui brûler les paupières alors qu'il entendait ses mots. Son étreinte se resserra légèrement autour de sa taille alors qu'il la serrait contre lui, incapable de la moindre parole. Elle leva une main pour la poser à l'arrière de sa tête et finissant par déposer ses lèvres sur le dessus de sa tête, délicatement. « M... Moi aussi... » parvint-il enfin à dire à mi-voix et d'une voix que l'émotion nouait. Même s'il n'avait pas réussi à dire exactement les mêmes mots, sa voix parlait mieux que toutes autres choses. Un silence s'étendit durant lequel ils ne bougèrent plus, restant simplement l'un contre l'autre, Remus la berçant doucement contre lui comme si cela suffisait à effacer tout le rester puis, ils durent se résoudre à retourner à leur salle commune... Pour une dernière fois. Ce soir, ils avaient parties de jeux de société entres amis.








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