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Modo↯ Aigle en quête de sa prochaine proie !
Lyra Badenov



Nombre de messages : 4217
Age : 17 ans
Groupe : Basilic - Serdaigle
Caractère : Douce - Mystérieuse - Méfiante
Crédits : : Gifs ; Octobre + RegyChou, Avatar ; Izzie
Date d'inscription : 30/04/2008




Lyra Badenov

Modo
Aigle en quête de sa prochaine proie !


Carte du maraudeur
Niveau magique: 7/15
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MessageSujet: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeMar 26 Avr - 19:23


Black & Badenov
« devenus fous, mais nés si sages... »
CRÉDIT - CSS icons ;; psychozee - psychozee





Sortie de ce château, enfin, je n’en pouvais plus, j’avais envie de tout laisser, retourner en Moldavie, tiens excellente idée, retournons en Moldavie. Non remarque la vie était mieux en Angleterre, je ne sais pas comment pouvait être l’état de mon pays natal, mais une chose de sûre, si les forces de mal avaient pris autant d’importance dans ce pays, alors autant oublié immédiatement l’état de la Moldavie. Nous avions certes un fort caractère, mais avant même que l’on mette en avant ce nouveau système extrémiste, alors maintenant. Je n’osais pas imaginer, restée dans mon état d’inconscience totale, je pensais juste, j’essayais d’oublier, et de penser au futur. AH LA BLAGUE ! Un futur ?! Non, pas imaginable pour le moment il était tout noir, fait de massacres, manque d’amour surement, bref, il n’aurait plus rien de joyeux dans cette perspective d’avenir, noir et désarroi, comment ça je suis pessimiste ? Aucunement, juste réaliste. La ministre pouvait nous dire tant de choses, j’avais du mal à y croire, certes je n’ai peut être pas dans le bon camp, mais bon, une chose de sure le bon chemin n’était pas évident pour tout le monde. D’ailleurs, expliquez moi quel était le bon chemin et je le prends immédiatement. Le HIC c’est que nous n’étions pas en mesure de choisir tout de suite le bon, la bonne destination, sinon la vie serait bien belle, et bien plus facile, tout le monde irait du bon côté, et il n’y aurait ni guerre, ni massacre, plus de problèmes de société, bref, le monde des BISOUNOURS. Ou je ne sais pas, ces genres de série qui passe sur les boites à images moldus, où tout le monde va bien, tout le monde il est gentil et quand il y a un méchant, il est rapidement éradiqué. Conclusion : il y a parfois des choses qu’on voit en image qui ne pourront jamais voir le jour chez nous. Même avec toute la volonté possible. Un monde trop idéaliste pour qu’il prenne jour, un jour.

Et puis, je vis cette parcelle d’herbe rien que pour moi, et mon livre qui me suivait partout, histoire de Poudlard à travers les siècles, je ne savais pas ce qu’il valait mais en tout cas, j’avais bien envie de me distraire. Et puis, les seuls examens que j’avais, étaient ceux de fin d’année, d’ici un mois. Oh bah zut alors ! Tant pis, je réviserai demain, spécialiste du « Tu peux le faire aujourd’hui, alors tu pourras aussi le faire demain ! » Et oui, c’était tellement plus simple, et tellement plus intéressant de profiter de la vie à chaque instant sans se préoccuper de demain, parfait, bonne philosophie de vie. Prenant place dans cette herbe, il était mi mai, le quinze, dans quinze jours c’était l’anniversaire de ma sœur d’ailleurs. Déjà dix huit ans, bordel, que le temps passait vite, et aussitôt je me fis un retour en arrière, avant, dans notre enfance, pendant que nous étions enfants au sein de notre petit village, si Tupolenk avait été massacré et détruit, il avait été aussi à un moment un havre de paix pour nous jeunes enfants. Et aussi quand mon père tentait de m’expliquer pourquoi Hannah aurait toujours un an de plus que moi, et pourquoi elle avait quitté la maison comme moi aussi. Et ses anniversaires, à chaque fois, je lui faisais vraiment des cadeaux bêtes, quand j’ai eu cinq ans je crois, je lui avais fait un bouquet de fleur en arrachant les racines avec les fleurs tant qu’à faire malheureusement. Heureusement ma maman avait tout de suite fait un petit tour de magie pour que ma sœur ni voit que du feu. Extraordinaire magicienne qu’elle était, toujours prête à faire plaisir à ses enfants, elle était géniale ma mère.

Ouvrant mon livre au premier chapitre, allongée sur le ventre, je ne bronzerais certainement pas avec mon chemisier blanc, et ma jupe noire. J’avais mis au placard les collants, et c’était le seul endroit qui aurait une chance de bronzer. Aussi, je regardais autour de moi, aucune connaissance à droite, ni à gauche, ni devant, et puis derrière, trop difficile de regarder. Je reprenais donc ma lecture tout aussi passionnante que l’après midi qui semblait commencer en ce samedi…

Modo↯  Serpentard, fiancé et pas fier de l'être
Regulus A. Black



Nombre de messages : 5032
Age : Dix sept balais.
Groupe : Serpentard, Préfet-en-chef, Capitaine de l'équipe de Quidditch.
Caractère : Emmerdeur, intelligent, sarcastique, boudeur, austère, dragueur, imprévisible.
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Regulus A. Black

Modo
Serpentard, fiancé et pas fier de l'être


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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeJeu 28 Avr - 7:57

- ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Chace_10


C'était samedi. Quelle joie pour Regulus de se détendre sans penser aux cours, aux examens qui approchaient à grands pas... Mais le cadet des Black ne s'en préoccupait guère, pour lui, les examens de fin d'années, cela avait toujours été une grande partie de rigolade, où souvent, il se reposait pendant que ses camarades travaillaient durs... Cependant, le Serpentard préférait grandement y aller au talent, et le plus agaçant pour les autres élèves, c'est que souvent, cela marchait.

Regulus était réveillé depuis l'aube, comme toujours. Ses insomnies se faisaient de plus en plus fréquentes, et malgré les potions de sommeil données par l'infirmière, de grandes cernes masquaient ses yeux gris argentés. Il donna un violent coup de pied dans le dos de son ami Nox pour qu'il se réveille. Bah quoi, il fallait bien ça pour que ce ronfleur sorte de son sommeil ! Et puis, Regulus avait besoin de lui. Ainsi après un rapide petit déjeuner, où il ne croisa quasiment personne ( normal pour un samedi ), il s'était précipité sur le terrain de Quidditch, comme à son habitude, pour y retrouver quelques habitués du samedi matin, et s'entraîner, toujours et encore, dans le but d'être les meilleurs. Regulus avait toujours eu ce rêve, depuis qu'il était gamin. Celui de devenir un jour un des plus grands joueurs de Quidditch de tous les temps. Néanmoins, en ce moment cet objectif se voilait de plus en plus par de sombres nuages... Comment réaliser son rêve lorsque le monde sombre dans les ténèbres ? Ce n'était pas forcément pour déplaire au jeune Regulus, mais seulement, maintenant, avec toutes ces attaques, ces meurtres, ces disparitions, ces vols, ces attentats... le monde n' était plus le même, il avait changé, il n'était plus aussi sur qu'avant, et le crime était devenu maître. La propagande se faisait de plus en plus oppressante, même à Poudlard, et l'heure n'était plus exactement aux matchs de Quidditch professionnels. Mais que ferait-il une fois sorti de Poudlard s'il ne pouvait plus voler sur un balai ? Il ne savait pas faire grand chose d'autre... D'accord, il savait foutrement bien dessiner, mais on ne gagnait pas sa vie en faisant de vilains gribouillis, certes non. Il avait d'assez bonnes notes, mais à quoi cela lui servirait-il ? Regulus ignorait tout de la vie, et son futur s'obscurcissait chaque jour un peu plus, et était des plus incertains. Il ne lui restait plus ou moins une année pour choisir, mais il se doutait bien que bientôt, même très prochainement, il y aurait du changement dans sa vie. L’ascension du Seigneur des Ténèbres était des plus fulgurantes, et à chaque vacance, maintenant, il subissait de violents interrogatoires et plaidoyers par ses vénérés parents pour qu'il accepte d'intégrer « la bande » du Lord, si on pouvait l’appeler ainsi, et à chaque fois, il avait le droit à la même réponse. Non, Regulus n'était pas prêt. Mais prêt à quoi déjà ? Plus le temps passait, et plus il avait l'impression que tout devenait flou, il perdait ses objectifs de vue, ses principes n'étaient plus si limpides qu'auparavant, il était perdu. Et lui, sombrait dans l'oubli.

Après une bonne douche dans les vestiaires, Regulus s'assit sur un banc pour remettre ses chaussures. Il devait sortir. Il n'avait jamais été un homme d'intérieur. Déjà quand il était gamin, il avait du mal à supporter le fait de rester cloisonner ainsi entre quatre murs... Heureusement, il était d'accord avec son frère sur ce point-là. Sirius l'emmenait souvent se promener à l'extérieur, lorsque leurs parents n'étaient pas dans le coin. Cela leur permettait de se retrouver en quelques sortes, de s'aérer la tête de tous leurs petits soucis, d'être eux-même... Maintenant, il ne valait mieux pas compter sur son aîné pour aller jouer dehors. Il était déjà deux heures de l'après-midi ! La matinée était passé à une vitesse folle ! Étant le dernier sur le terrain, il ne s'en était pas rendu compte !Se donnant du courage, il rangea son balai et ses affaires dans son casier attitré, et repris son sac où ses planches à dessin étaient rangés et ses cigarettes. Il s’arrêta devant la glace des vestiaires, pour voir s’il ne paraissait pas négligé, et passa la main dans ses cheveux plus par habitude que par réels soucis de les coiffer, ou peut-être bien aussi pour impressionner la galerie. Regulus savait qu'il plaisait aux femmes, et souvent, il en jouait. Et même s'il s'était calmé ces derniers temps à cause de toutes ces histoires futiles avec Ciella, il n'empêchait qu'il demeurait un grand dragueur qui ne se gênait surtout pas pour faire de l’œil aux jolies filles....

Regulus grimpa la petite colline qui séparait le terrain de Quidditch du château, et décida plutôt de se diriger vers le lac. Pas question de rentrer tout de suite ! Le ciel était plutôt bleu, et les nuages se faisaient discrets, pas une once de vent, autant dire, une bonne journée en perspective ! Le Serpentard filait droit, sans vraiment regarder où il allait, admirant les nuages et le paysage, qu'il avait pourtant contemplé des dizaines et des dizaines de fois. Voilà, sa main lui réclamait déjà une petite esquisse. Amusé, il chercha une planche vierge dans son sac, sortit un crayon, et trébucha sur une branche d'arbre, s'écroulant de long en large, ses dessins s'éparpillant un peu partout. Il se redressa pour se rendre compte que ce n'était pas un arbre qui était responsable de sa chute mais plutôt une jolie paire de jambes qu'il se souvenait avoir déjà touché auparavant, et dont il gardait un très bon souvenir. Lui adressant son plus beau sourire, il dit en rigolant :

« Salut Lyra, excuse-moi de t'être tombé dessus comme ça. Tu n'es pas blessée au moins ? »
Modo↯ Aigle en quête de sa prochaine proie !
Lyra Badenov



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Lyra Badenov

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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeSam 30 Avr - 20:54

Plongée dans mon livre, je m’étais en quelques sortes enfermée dans mon petit monde, oui, je ne pouvais jurer que par les origines de Poudlard, aussi quand je lisais (certainement l’une des qualités requises pour Serdaigle), c’était comme si je me plongeais tout bonnement dans mon livre. Un nouvel univers, bref des tas de choses autour de nous qui disparaisse. Ma bulle était tellement hermétique que Poudlard aurait pu être attaqué par une armée de Kremlins en colère qui veulent que Bidule & Chose deviennent leur roi, bien évidemment avec Bidule & Chose inclus dans le château, que je n’aurais même pas songé à lever l’oreille. Tiens, les Kremlins, vous ne voulez pas que je vous aide aussi, ça peut être marrant si vous voulez, je ne sais pas que deux personnages hautement populaires du château deviennent votre roi & votre reine. Vu les chevilles de l’un ça ne le dérangerait pas et puis vue la deuxième personne a laquelle je pensais… BREF ! Je divague, actuellement je comprenais doucement comment Poudlard s’était fondé, et même si ça peut vous étonner, je le savais déjà. Oui, même à Chisinau, on nous avait enseigné combien la plus haute & grande école (avec Durmstrang et Beauxbatons), on savait certes moins de choses que tout ce qu’on pouvait apprendre autour de nous, mais je devais au moins reconnaitre qu’on nous en apprenait plutôt des choses non négligeable à Chisinau. Des choses qui pouvaient expliquer, par exemple, ceci & cela.

M’allongeant sur l’herbe, la tête sur mon bras, je continuais de lire de façon, un mot sur deux. Si c’était passionnant, ce n’était pas ça le problème, j’étais juste un peu fatiguée. Oui, ça arrive, on ne peut pas toujours péter la forme, je suis désolée de vous l’annoncer. Aussi, plongée comme ça dans l’herbe fraiche, ça me faisait presque penser à de l’été, du moins au début, on n’était pas loin, dans un petit mois, et nous serons en été. Enfin, et moi je retrouverai certainement le manoir de Krystel, ou alors l’appartement qu’elle nous avait promis à Hannah et moi, en échange que l’on travaille. D’ailleurs, Dana ne m’avait pas tenue au courant pour le fait de ce fameux travail sur le Ministère pour cet été. Finalement ça tombait à l’eau ? Ca ne m’étonnerait même pas après le discours de sa mère, je me doutais que la sœur de l’un des Mangemorts les plus recherchés dans l’Angleterre, n’était peut être pas la bienvenue n’est ce pas ?! Je n’en doutais presque plus désormais. Enfin, ça me paraissait logique en fait, je crois que c’était peut être même mieux comme ça, je passerai mon été à faire je ne sais quoi finalement, peut être profité ! Tiens excellente idée que je venais d’avoir là, profiter. Et pour information, oui j’arrive à penser quand je lis. D’ailleurs la lecture s’était un peu mis sur pause, j’étais pensive, regardant dans le vide, même une explosion ne m’aurait fait bouger le sourcil. Je restais statique, jusqu’à ce que :

    « OH ! »

Heureusement en me retournant, je remarquais qui était à l’origine de cette erreur. Aussi, heureusement qu’il était mignon et avec beaucoup de charmes (en même temps c’est un Black), sinon j’aurai certainement fait mon Scroutt à Pétard, et lui aurait dit qu’il n’était pas normal, BLAH, BLAH, BLAH. Bref, tout le monde a bien compris où je voulais en venir. M’asseyant et lui adressant un sourire, je répondis quand même à ses interrogations :

    « Bonjour Regulus, ne t’inquiète pas, j’étais juste plongée dans mon livre. Non, je ne suis pas blessée, t’inquiète pas pour ça, et toi ça va ? La chute n’a pas été trop brutale ? »

Attrapant l’un des dessins, je l’aidais un peu à ramasser quand même, sans me lever. Oui, je me la jouais un tout petit peu à la flemme aujourd’hui manque de chance pour lui, pour moi, on était samedi autant vous dire que je n’avais pas envie de beaucoup me dépenser. Assemblant les dessins autour de moi, je les regardais furtivement, c’était plutôt bien, voir très bien, j’aimais beaucoup. Je ne savais pas que le deuxième fils Black pouvait avoir un tel talent. Disons juste que je n’avais pas forcément exploré ces talents là, la dernière fois. Je vous rassure, il était bon dans beaucoup d’autres domaines. Notamment les potions où j’avais pu l’aider, et je vous assure qu’il n’avait pas besoin de mon aide, bien au contraire. Une tactique pour m’avoir ? Certainement, tant mieux, j’avais plutôt apprécié également. Il restait un camarade pour le moins agréable.

    « C’est moi qui devrais m’excuser, je prend toute la place sur le gazon. Bref, tes dessins sont sympathiques, ça fait longtemps que tu dessines ? Je ne savais pas, tu as donc d’autres talents cachés comme celui là ? »

Finis-je avec un sourire à l’égard de celui qui était Vert & argent.
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Regulus A. Black



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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeDim 1 Mai - 17:04

Les séances de Quidditch ? Pfff… c’était ce qui le rapprochaient le plus de la nature. Regulus adorait tout ça. Gambader dans la verdure, dans les prés, dans les forêts, les montagnes ! Toutes les filles avec lesquelles il était sorti, longtemps ou non avaient toutes trouvé étonnant ce goût inné et prononcé qu’il avait pour et envers la nature. Depuis son enfance déjà, il avait toujours trouvé que la vie végétale était extrêmement fascinante à observer. Tout petit, il avait appris à reconnaître un oiseau par son cri, et aimer jouer aux petits détectives. Par exemple, un jour, il avait trouvé une trace d’animal qu’il n’arrivait pas à identifier. Il l’avait très vite griffonné sur un papier pour ne pas la perde et après de longues recherches infructueuses, il avait réussi à démontrer qu’elle appartenait à un Augurey, un sorte de phénix irlandais. Une aventure instructive, mais guère très intéressante à raconter.

Bref, revenons au Quidditch ! Ahhhh. Son sport favori. D’ailleurs connaissait-il d’autres sports ? En y réfléchissant bien aucun qui méritait une réelle attention. Regulus avait entendu parlé une fois du sport des Moldus qui faisaient fureur, le foutbol s’il avait bien compris, et aussi la baketbol. Un vrai désastre. Les Moldus n’ont vraiment rien dans le crâne ! Regulus avait commencé très jeune, dès qu’il avait su marcher, on lui avait mis un balai entre les jambes. Et il ne s’en était jamais passé. Son enfance avait été ponctué de longues balades en balai au dessus du Londres Magique, et même parfois au-delà. Mais surtout, le Quidditch le rapprochait aussi de son frère. Lorsqu’il jouait contre l’équipe de Gryffondor, à vrai dire, c’était assez difficile. Déjà, il y avait Potter, Lowan et Wasly dans l’équipe. Et puis Sirius, et mieux encore, il y avait Harry. Leurs séances d’entraînements à l’aube étaient un vrai régal. Ces derniers temps, ils s’étaient beaucoup rapprochés, surtout depuis la visite magistrale de la ministre où Harry avait totalement pété les plombs. Vraiment, les matchs étaient des plus intéressants.

Bref, le grand air, cela lui faisait du bien, au p’tit jeunot, surtout lorsqu’il tombait nez-à-nez, ou plutôt pieds-à-pieds avec Lyra Badenov, une des plus belles filles de son année, si ce n’était la plus charmante. Sexy à souhaits, elle avait fait de grands ravages dans le cœur de Regulus, car même s’il n’avait jamais vraiment eu de réels sentiments à son égard, il savait qu’elle méritait bien de rester dans son cercle d’amis. Regulus n’allait pas mentir, elle était un très bon coup, et elle le savait elle aussi. Et si Regulus n’était pas casé, il était certain qu’il n’hésiterait pas à recommencer. Mais il ne savait pas trop si elle sortait encore avec ce crétin de Dave Goujon, c’était devenu confus ces dernières semaines. Mais il se laisserait bien tenté tout de même.

Une fois les quatre fers en l’air, Regulus se sentit bien idiot. Heureusement, une chance qu’il soit tombé sur Lyra et pas sur une autre. Cela faisait déjà un petit bout de temps qu’il ne lui avait pas parlé, ils étaient pourtant dans la même année, et se voyait un cours sur deux, mais il n’avait jamais eu l’occasion de taper la discute à la jolie demoiselle. Lyra lui adressa un joli sourire auquel il répondit franchement, et lui assura qu’elle n’avait rien. Tant mieux. Regulus aurait été désolé de devoir l’emmener à l’infirmerie. Quoi que… Au moins, il aurait pu faire semblant de culpabiliser pour pouvoir passer la nuit bien au chaud avec elle… Secouant la tête, Regulus s’en voulut deux secondes -mais pas plus, hein, faut pas non plus exagérer- d’avoir de telles pensées et dit :
« Moi ? Oh ça va, ne t’inquiète pas, j’ai survécu à bien pire ! Je m’excuse, sincèrement désolé. Décidemment, Poudlard n’était vraiment plus très sur ! Il ne m’a fallu que trois minutes à l’extérieur pour commettre un accident. Tomber sur une des plus jolies filles de l’école était certes, très tentant, mais tout de même ! Je crois qu’il faut renforcer la sécurité à l’école Poudlard! N’es-tu pas d’accord ? »
Regulus se trouva très crétin de dire ça. Mais en présence de cette fille, il perdait un peu ses moyens. En réalité, dès qu’il l’a voyait, il repensait sans cesse aux nuits passées ensembles, tellement elles avaient été agréables. Il était tellement dans ses pensées qu’il n’avait même pas remarqué que ses dessins s’étaient éparpillés un peu partout. Paniquant, il les ramassa à toute vitesse, il détestait qu’on regarde ce qu’il faisait sans qu’il ne le sache, par peur d‘être ridicule peut-être. Néanmoins Lyra avait l’air de trouver ses planches tout sauf ridicules. Elle lui posa même quelques questions.
Vas-tu arrêter de t’excuser ! Enfin, c’est vrai que ton derrière prend horriblement de place ici, pas trop de problème pour le garer ? Rohh ça va, je rigole, bon j’avoue que ce n’est pas drôle. Sérieusement, pour les dessins.. Bah, oui, assez longtemps en fait. Depuis que je me suis rendu compte que j’aimais bien dessiner les oiseaux ! Je sais pas, c’est le truc que j’aime le plus faire, après le Quidditch, oui. »
Avait-il d’autres talents mais bien entendu ! On parle de Regulus Black tout de même !
« Mais bien sûr, mademoiselle ! Voulez-vous que je vous fasse la liste de toutes les choses merveilleuses et talentueuses que je suis capable de réaliser ? De toute manière, même si vous ne voulez pas, vous n’avez pas le choix, alors voilà. Hormis le Quidditch et le dessin, je me débrouille assez bien en potions, il parait que je fais un superbe modèle photo et que je ferais bien de me lancer dans une carrière de mannequin, que je suis un Dieu au lit, que je danse très bien la salsa, mais aussi que je chante bien, que je joue parfaitement de tous les instruments possibles et inimaginables, que je cuisine comme un chef, que je sais me métamorphoser en autruche, que je sais monter un meuble, que les raviolis n’ont aucuns secrets pour moi et j’en passe…. »
C’était peut-être absurde, mais avec Lyra, Regulus aimait faire l’idiot. Il lui sourit sincèrement, et demanda :
« Et toi alors ? Des talents ? »


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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeLun 2 Mai - 9:49

Bon alors là, mon après midi allait prendre une toute autre tournure avec Regulus dans les parages j’étais certaine que ça pouvait être comment dire vingt fois plus intéressant. Dès que Regulus était dans les parages et j’avouais que ça faisait juste un petit bout que l’on ne s’était pas retrouvés tous les deux, je devenais, la première des imbéciles. J’entends déjà vos rires jusque moi, et NON je n’étais nullement amoureuse de Regulus, je ne dirai pas non pour sortir avec lui, disons une semaine, mais c’est vrai que je n’éprouvais nulle autre que de l’amitié à son égard, avec plus si affinité, mais rien d’autres. Bah quoi, la jeunesse elle est bien là pour qu’on en profite un minimum, sinon ça sert à quoi ? Hein ?! A rien, je ne dis pas à 25 ans, nan peut être avant parce que peu de gens me laisserait me marier aussi tard, mais je penserai au mariage dépasser la vingtaine, non pas à 16 ans, enfin bientôt 17 quand même, donc Majeur, donc je pourrai faire ce que je veux. Oui un cauchemar pour les deux ainés des Badenov, bah il ne fallait pas avoir une troisième enfant, surtout comme j’étais un joyeux mixte entre Hannah et Torben, je ne vous explique pas le cauchemar pour eux en même temps. Enfin, bref, je vous laisse tous imaginer combien de cheveu blanc allaient se faire Hannah et Torben, je n’avais plus quatorze ans, pauvre eux. Enfin, en même temps, z’avez pas le choix que de me supporter, au fond ils m’aiment je sais, même si je leur en fais voir de toutes les couleurs, enfin, là n’est pas la question, vous savez on a tous des ainés qu’on fera toujours tourner bourrique, si ce n’est pas nos frères et nos sœurs, ce sera nos parents, cousins, bref, la famille au final.

Néanmoins, une fois assise en tailleur face à lui, je restais persuadée que mon après midi prendrait une toute nouvelle tournure. D’ailleurs, ça commençait, déjà dès sa première tirade sur la sécurité de Poudlard, à propos de la sécurité, je souriais déjà, le livre non loin de moi au niveau de la proximité, mais niveau intellectuel déjà loin derrière mes bonnes intentions. Bref, il s’excusa une nouvelle fois, donc. Je riais déjà en l’écoutant à propos de la sécurité de Poudlard, il présentait ça d’une manière si naturelle, en jouant sur mes talents à moi, je rougissais quand il disait qu’il était tombé sur l’une des filles les plus charmantes de l’école, j’allais le contredire incessamment sous peu. Oui parce que bon, je n’étais pas quand même l’une des plus charmantes, bref, il me fit quand même rire en me retournant la question.

    « Mais arrête de t’excuser d’abord, mes chevilles vont bien, mais genoux aussi, je n’ai rien de cassé, bref, je suis en pleine forme et je serai prête, erhm, que faire pour te montrer que je suis en pleine forme, tiens faire le marmiton des moldus. Tomber sur l’une des plus charmantes, je ne sais pas, mais un garçon le plus charmant de mon année, voire de l’école, qui me tombe dessus j’en suis ravie, je m’étendrais plus souvent. Ah la sécurité en interdisant les sorties dans le parc, ce sera la révolution ça sert à rien, non je pense il faut que tu augmentes la sécurité par toi-même ! »

Dis-je en souriant. Un souci avec mon postérieur Black peut être ? Je lui tirai la langue pour répondre à son acte, que voulez vous que je dise de plus à cette acte hautement petit ! Rapidement il s’excusa, ce n’est pas pour autant que je le laisserai passer comme ça bien évidemment. Aussi, il me confirma que les dessins n’étaient pas une nouvelle lubie mais une réelle passion. Ah oui vraiment ? La bonne nouvelle !

    « Nan, il le vit T R E S bien. Sinon, c’est très bien, j’aime beaucoup tes dessins, ça… fait plaisir »

Dis-je en retendant ses dessins à son propriétaire. Il me fit quand même une longue liste de ses talents, je l’écoutais attentivement, une chose de sure, c’est qu’il n’avait pas peur pour ses chevilles, ah sacré Regulus quand même. Malgré le fait que je n’eus en aucun cas donné mon accord pour cette fameuse liste, je l’eus, jusqu’au bout. Tout, tout et tout, et encore il n’eut pas le courage de finir, ça me fit une nouvelle fois sourire, jusqu’à ce qu’il retourne la question à mon égard. Je commentais d’abord ses talents :

    « Je me vois alors ravie d’avoir un ami aussi talentueux, un Dieu au lit, hmm, oui je dois avouer tu te débrouilles pas trop mal. La salsa ?! C’est quoi ce bidule ?! En tout cas, je dois reconnaitre que tes chevilles vont très bien avec tous ces talents il n’y aucun souci à se faire apparemment. »

Puis je repris un air de réflexion.

    « Des talents moi ?! Erhm, je suis douée en sortilèges & en potion, je parle anglais, moldave et un peu le russe couramment. Ou du moins je comprends, je suis très sociable et sais m’attirer les faveurs des autres. Je suis très douée pour m’attirer des ennuis, ça c’est génial. La danse tzigane n’a aucun secret pour moi, je suis imbattable aux échecs. Je sais plaire aux garçons et les attirer dans mes filets. Mais je ne sais pas me métamorphoser en autruche, par contre l’hippogriffe me débrouille bien, en tout cas je peux être aussi mordante ! »
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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeMar 3 Mai - 18:12

Apparemment, Regulus était plutôt parti pour passer du bon temps en cet après-midi. Encore mieux, le soleil s’était invité et la météo s’annonçait plus que clémente. Une bonne journée en perspective. Surtout si celle-ci s’accompagnait d’une discussion avec une charmante demoiselle... Franchement, une jolie fille comme Lyra, il ne fallait pas passer son chemin lorsqu’on la croisait ! Regulus avait toujours été attiré par cette belle Serdaigle. Enfin, surtout depuis que ses hormones tournaient au quart de tour et que son cerveau avait commencé à bouillonner d’une soif qu’il ne pouvait étancher. Enfin, du moins jusqu’à cette soirée où ils avaient fini par coucher ensemble. Sérieux, c’est un de ses meilleurs coups. Mais entre eux deux, cette nuit là passée ensemble n’avait absolument en rien altérer leur amitié, et dans le cas de Regulus, son attirance. Il ne l’aimait pas, non, loin de là une telle pensée ! Ce n’était qu’une sorte d’amitié améliorée au fond. Mais Regulus ne cherchait pas un autre type de relation avec Lyra, celle-ci lui convenait parfaitement. Et puis maintenant, Regulus était casé, mais ça, la belle Serdaigle n’était pas obligée de le savoir non ?

Lyra faisait drôlement rire Regulus avec ces blagues paroles, ses paroles ambiguës, ses sourires. Le Serpentard avait toujours aimé la relation qu’ils entretenaient tout les deux, discutant de tout et de rien, sans se prendre la tête, ne pensant à rien d’autre qu’à rire, blaguer... Même s’ils pouvaient être très sérieux, il demeurait que leur principal sujet de conversation était plutôt léger.

Regulus était heureux d’être tombé sur Lyra. Au sens propre et figuré d’ailleurs. Si cela avait été une autre personne, comme un imbécile de Gryffondor par exemple, il aurait eu le droit à un bon coup de pied au cul. Heureusement pour lui, il avait eu le bonheur et la joie de retrouver plusieurs sensations perdues. Apparemment, les jambes de Lyra étaient toujours aussi douces qu’auparavant. Et il y avait aussi toujours cette odeur qui n’appartenait qu’à elle et qui le charmait. Le cadet des Black ignorait pourquoi, mais quand il se retrouvait seul avec elle, il avait l’impression que son QI descendait de 30 points, et n’était pas loin de passer pour un idiot. Il aimait aussi l’entendre rire. Surtout de ses conneries. Elle aussi ne devait pas être très intelligente pour rire à l’entente de telles inepties. Mais c’était Lyra Badenov quoi. Sa sœur était très différente. Plus posée. Avec elle, Regulus gardait aussi de bons souvenirs, notamment dans les vestiaires de Quidditch où Mhummm... Héhé ! N’en disons pas trop. D’ailleurs, il ignorait si Lyra était au courant à propos de son aventure avec Hannah mais qu’importe. C’était surtout le frère Badenov que Regulus n’arrivait pas à encadrer. Pourtant, si on y réfléchit, Regulus devrait plutôt être de son côté, il avait rejoint le Seigneur des Ténèbres à présent... Mais non, il n’avait jamais pu le blairer. Il le sentait mal ce mec. Et Torben le prenait également pour un être démuni d’intelligence, et pour un total abruti. Si seulement il savait ce qu’il avait fait avec ses deux sœurs... Hummm.. Valait mieux qu’il n’en sache rien.

Tiens, là voilà qui rougis ! Vraisemblablement, elle était ravie d’entendre de tels compliments mais avait du mal à les accepter. Pourtant, Lyra était franchement mignonne.
« Mais je fais ce que je veux Mademoiselle Badenov, et ce n’est certainement pas vous qui aller me dicter ma conduite ! Non mais ! Le marmiton des moldus ? C’est quoi ce truc ? Mais bon, si c’est un truc de moldus, cela ne peut qu’être inintéressant. S’il-te-plaît, arrête de te dénigrer pour que je te répète encore et toujours que tu es très jolie. Quant à moi, il est vrai que je suis charmant. Non, ne regarde pas mes chevilles, elles ne sont guère enflées, je ne fais que relater la vérité ! Et bien, si tu aimes qu’on te tombe dessus, compte sur moi, je le ferais plus souvent ! Tu as raison, je vais en parler à Rusard pour qu’il me nomme chef de la sécurité à Poudlard ! Tu voteras pour moi s’il y a un vote, hein ? »
Elle sourit et tira même la langue. Regulus fronça les sourcils, perdu. Plaisir ?
« Que veux-tu dire par : « ça fait plaisir ? » »
Elle lui rendit les dessins. Regulus fit l’idiot, comme toujours, en énumérant tous ses « talents », même si la seconde partie de la liste était totalement fausse ! Regulus n’était qu’un garçon ordinaire. Il savait faire quelques trucs un peu exceptionnels comme la Feinte de Wronsky, ou imiter à la perfection les dessins de Tablichinoli, un sorcier italien qui avait fait de fabuleux dessins et tableaux dont Regulus était admiratif. Selon la légende, il fut le premier à réaliser un dessin qui une fois terminé, s’anima. Regulus n’avait à ce jour jamais réussi cet exploit. Il fallait vraiment être très inspiré et croire en son œuvre pour que cela arrive. Des milliers d’artistes sorciers étaient morts sans jamais en avoir fait une. Le Serpentard rêvait d’un jour y arriver.
« Alors, ça oui ! Je trouve que tu devrais presque t’incliner devant moi, pour montrer à tout le monde combien tu m’admires ! Et aussi à quel point tu as de la chance d’être ami avec moi !! Héé !! Je ne me débrouille pas trop mal ? Ça veut dire quoi ça ! Hypocrite, va ! »
Tiens, maintenant, c’était à son tour d’énumérer ses fameux talents. Bien entendu, il était au courant qu’elle parlait moldave, cela semblait logique, mais le russe ? Peut-être que cela s’approchait beaucoup de sa langue maternelle. Il ne savait dire qu’une seule phrase en russe, et était intrigué de savoir s’il elle avait assez de connaissances pour la comprendre.
« Tu parles russe, tu m’impressionnes ! Mais moi aussi, je le parle un peu, écoute ça « Вы очень привлекательны », alors tu en penses quoi ? C’est la seule phrase que je sais dire ! La danse tzigane ? Ça ressemble à quoi ça ? Une démonstration peut-être ? J’aimerais aussi bien voir ta métamorphose en hippogriffe ! »



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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeDim 5 Juin - 16:25

Partir en délire comme ça, ce n’était pas dans mes forts, excepté quand j’étais avec le cadet des Black. Bon en même temps, on ne pouvait pas dire qu’avec l’ainé mes relations soient au beau fixe. Bref, quoique… Enfin, bon, ne nous étendons pas sur le sujet, je devais plutôt me concentrer, sur le beau et jeune garçon qui venait de me rejoindre, seul étant dans mon année, et seul qui allait pas m’abandonner LUI AU MOINS ! Bref, deuxième fois, toujours dans l’herbe en train de l’écouter. Je devais reconnaitre, deux choses, de 1, il était vachement canon, de 2, je ne comprenais toujours pas pourquoi il était célibataire, à moins qu’il m’ait caché des choses, je ne l’avais jamais vu avec une fille, autre que quelques conquêtes à l’intérieur de Poudlard. Enfin quelques conquêtes tout est relatif, des filles qui lui tournent autour, et qui donne la gerbe. Je ne lui tourne pas au tour, je laisse le fauve doucement entrer dans la cage pour mieux l’avoir. Tyrannique ? Sadique ? Si peu. Juste réaliste, oui, les garçons sont tous des fauves qui cherchent leur proie, et tel un renard, il faut être plus malin qu’eux pour les avoir à leur propre jeu finalement. Ce qui me concernant marche très bien, je suis devenue très forte à ce jeu. Excepté quand je perds, et là je me sens extrêmement mal.

Mais là n’était pas la question, le premier monologue me fit étrangement sourire quand il commençait ses compliments pour soi. Il est vrai que mes yeux détournèrent LEGEREMENT pour se retrouver sur ses chevilles, qui jusque preuve du contraire n’avait réellement pas enflé. Même si je me doutais que ses chaussures devaient cacher le désastre, dieu merci pour lui, parce que sinon… Bon d’accord, je le reconnais, il était en effet un charmant garçon, peut être pour ça que j’avais succombé la première fois, aussi vite, il faut dire que nous étions allés très vite, ça n’avait été en tout cas en ce qui me concerne en rien un mauvais souvenir, mais plutôt un excellent moment que j’avais passé avec lui. Mais n’en disons pas trop, je n’étais pas friande de l’idée qu’Hannah ou pire encore Torben soit au courant de tout ce qui se passait dans ce château, en fait pendant qu’il était en cavale ça m’arrangeait bien, du point de vue qu’il ne me cherchait pas du tout, et donc qu’il ne devait pas faire attention aux moindres faits et gestes que je pouvais faire ici. J’aimais mon frère, son caractère un peu trop protecteur à mon égard avait juste tendance à m’étouffer, même si je n’en doutais pas, il faisait certainement cela pour notre bien, autant à Hannah qu’à moi. Mais peu importe, ça devait être la réaction basique chez les jeunes filles, surtout les petites sœurs, alors quand elles étaient les dernières de la famille. Trop étouffer, tue la protection en quelque sorte.

    « Le marmiton, ou un truc du genre, c’est du style, ils courent, ils nagent et ils pédalent pendant je sais pas combien de bornes, ou ah nan, ça c’est encore autre chose. Argh, ces moldus, ils ont trop de choses qui finissent en thon finalement. Bref, marmiton je crois qu’ils doivent courir, ou marcher pendant des heures. Mais comme tu dis un peu inintéressant, pas parce que c’est moldu, mais parce que tout simplement à quoi ça sert de s’épuiser à courir ? Franchement, je préfère nettement, je sais ne pas lire un bon livre pour faire la gymnastique des yeux, ou autre chose de nettement plus plaisant. Bien évidemment que je voterai pour toi, ne te fais pas de souci pour qui veux tu que je vote hein ? »

Puis il me posait la question primordiale :

    « Parce que… Rhô, ça change, disons, que vous êtes tous soit à passer votre temps à faire du Quidditch, ou bien faire des bêtises dans le château, alors que faire des dessins je sais pas. A la fois ça peut paraitre quelque chose de terriblement enfantin, d’un autre côté ça permet de développer l’imagination, la créativité et tout. Enfin, je te félicite pour ces dessins j’aime beaucoup, c’est très bien. »

Il releva immédiatement mon allusion à propos de sa remarque de ses performances au lit, il est vrai que ça me faisait un peu rire. Bon d’accord, je n’avais pas tendance à coucher dans les 4 coins du château, donc je n’avais pas encore (pour le plus grand bonheur de certain) testé tous les garçons du collège. Je devais néanmoins reconnaitre qu’il était vraiment quelqu’un de très plaisant, et que j’avais passé un très bon moment en sa compagnie. D’accord, jusque là on est toutes d’accord, mais à le comparer avec Dieu :

    « Bah en même temps, je n’ai pu tester qu’une seule fois, et puis je n’ai pas de dizaine de points de comparaison. De plus, j’ai pas non plus couché avec un autre Dieu, donc, je ne peux pas te confirmer tes dires. Néanmoins, quand j’aurai de quoi le faire, promis je te dis tout ce que je peux à propos de mes différents points de comparaison, et comment peut être que tu deviennes meilleur encore… »

Grand sourire hypocrite, puis immédiatement j’enchainais :

    « Je te dis alors : Вы тоже не плохи. И я рад видеть ваши таланты, а также. Et merci. Mais, c’est en fait parce qu’on reste avec beaucoup de russes dans le pays, ‘fin c’est un peu compliqué. J’ai toujours beaucoup entendu de langues slaves, mais je parlais plus le moldave avec mes parents, et parfois le russe avec des amies à l’école. Pour la danse, c’est une danse de village pendant les fêtes, les filles prennent les partenaires autour d’elle. Je ne sais pas si c’est vraiment de la danse tzigane mais on a toujours appelé ça comme ça. Je ne préfère pas t’effrayer avec mes démonstrations. Et ma métamorphose en hyppogriffe reste privé, je n’ai pas le droit de le dire normalement, donc c’est un secret, je me transforme le 12 aout, pendant dix secondes, et je redeviens moi ensuite. »

Un, deux, trois, secondes, je gardais mon sérieux, et ce fut la fin avant d’exploser de rire.


|| hj : j'ai pas le temps de mettre plus en forme que ça :/ désolée
EDIT Reg', je m'ennuyais, j'ai mis en page pour toi. - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  42042
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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeSam 11 Juin - 11:59

Regulus était vraiment heureux d’être tombé sur Lyra. Ce n’est pas qu’avec une autre il aurait été désagréable... Mais Lyra, c’était Lyra quoi. Ce n’était pas qu’elle avait tous les droits sur lui, mais il lui laissait faire beaucoup de choses. Rien que de lui parler sans ambiguïté était déjà une grande chose. Regulus n’était pas vraiment quelqu’un de très ouvert, et n’offrait son amitié qu’à quelques personnes privilégiées et triées sur le volet. Lyra faisait sans aucun doute partie de cela. Drôle, amusante, mais surtout séduisante... Regulus ne dirait franchement pas non pour passer une nuit d’amour avec elle. Il en gardait de très bons souvenirs. Mais ce qui l’avait le plus étonné, c’était la manière dont cette aventure éphémère n’avait en rien altérer leur amitié. Aucun changement ne s’était opéré depuis leur « rupture » qui n’en était pas vraiment une. Ils n’étaient jamais vraiment sortis ensemble à proprement dit mais ils s’étaient bien amusés, et c’était pour lui le principal. Regulus lui avait directement précisé que ce n’était qu’une aventure sans lendemain, et elle était d’accord. C’est pourquoi ils avaient conservés des rapports plus qu’amicaux. Regulus aimait être avec elle. Il n’y avait aucun tabou, aucune règle, aucun problème. Avec Lyra, la vie était plus facile. La journée s’éclaircissait. Sa rencontre avec Lyra était pour le moment la meilleure chose qu’il lui soit arrivé.

Pfff... Regulus laissait ses pensées vagabonder bien loin, et se rendit compte que la présence de la jolie brune l’apaisait. Il était tellement préoccupé en ce moment qu’il ne savait plus vraiment où il en était. Le monde changeait énormément. Les gens changeaient. Plus rien n’était comme avant, et il craignait que le futur soit encore plus sombre que le présent. Le fait d’avoir revu Ciella l’avait chamboulé, s’être « réconcilié » avec Lux l’avait apaisé. Cependant, ce n’était pas pour autant qu’il se sentait mieux. La menace qui pesait sur lui était lourde. Regulus était perdu dans ce monde de fous, où personne ne semble vouloir l’aider à sortir de sa stupeur. Le Serpentard était un peureux. Il l’avait toujours su, même s’il tentait de le cacher. Mais ses problèmes semblaient disparaître avec Lyra. La cadette des Badenov... Sérieusement, lorsqu’il la voyait il ne pouvait s’empêcher de l’admirer. Qu’est-ce qu’elle était bien foutue...

Se réveillant, Regulus remarqua le très léger détournement des yeux de Lyra sur ses chevilles. Non, elles n’enflaient pas ! Mais Regulus était ravi de voir à quel point la Serdaigle se préoccupait d’elles. Elle commença alors une longue explication sur le marmiton. La mâchoire de Regulus se décrocha. C’était insensé ! Ils étaient totalement fous, ces Moldus !
« Courir ? Nager ? Pédaler ? Mais c’est complètement idiot ! Pourquoi ne pas prendre directement un balai ? Ça va beaucoup plus vite, et puis, au moins ce n’est pas épuisant ! Ah oui, c’est vrai, les Moldus ne connaissaient pas l’existence des balais volants ! Franchement, je me demande comment ils font ! Ah mais si ! Ils ont des vutoires ! Tu sais, une espèce de grosse calèche avec des roues à l’avant et à l’arrière. Ils sont complètement tarés ! Mais tu as raison, laissons ça de côté, ça me donne envie de vomir. Je ne vois pas non plus l’intérêt de se fatiguer ainsi pendant des heures, mais nous n’y pouvons malheureusement rien. Les Moldus sont des incultes. Sincèrement, ne pas connaître le Quidditch... Mais bref, cessons de parler de ça, cela ne leur accorde que trop d’importance. C’est vrai ? Tu aimes lire ? Quel genre de livre ? Attends, laisse-moi réfléchir... Te connaissant, je dirais peut-être... mhummm... un bon vieux livre à l’eau de rose ? Ou alors, un livre à suspens ? »
Regulus écouta sa réponse attentivement. Apparemment, elle était mécontente que tous les garçons de Poudlard ne parle de rien d’autre que le Quidditch. Il est vrai que c’était une des conversations principales entre élèves masculins. Mais qu’y pouvaient-ils ? C’était dans leurs veines. Elle semblait vraiment très surprise d’avoir trouver un garçon qui ne s’intéressait à autre chose qu’au sport favori de tous les sorciers.
« Ah oui ? Ah, je suis très touché, Lyra. A vrai dire, peu de personnes sont au courant de ce « talent » si on peut appeler ça comme ça. Je n’ai jamais vraiment aimé montrer mes dessins. C’est plutôt un truc personnel tu vois, je préfère garder ça pour moi. Je déteste que les gens regardent mes planches. Je ne sais pas si c’est bizarre, mais c’est comme ça. Heureusement que je suis tombé sur toi et sur personne d’autre. Je ne pense pas que j’aurais apprécié le fait qu’une personne inconnue jette un coup d’œil à ce que je dessine. Bref. Peu importe. En tout cas, merci pour le compliment. »
Lyra était toujours à l’affût de leur faire rappeler la nuit passée ensemble. Regulus n’était pas contre, bien entendu. Elle le faisait rire, cette fille, avec ses remarques à deux noises. Elle ne connaissait pas vraiment la définition du mot dieu. Alors, Regulus crut bon de lui rappeler.
« Voyons, Lyra, réfléchis un peu ! Définition du mot Dieu, nom commun masculin, sens figuré : personne que l'on divinise, doué d’une intelligence sans limite, d’une force incomparable, d’une beauté inimaginable. Pour plus de renseignements, adressez-vous à Regulus Acturus Black. Premier représentant de cette race supérieure. . Alors, qu’en dis-tu ? Je ne peux devenir meilleur, car vois-tu, je le suis déjà... »
Regulus adorait raconter de telles inepties, surtout en présence de Lyra. Elle offrit au Serpentard son plus beau sourire d’hypocrisie, et il sourit à son tour. Quelle idiote cette fille ! Elle se mit à parler russe. Merde, il ne s’attendait vraiment pas à ça. Elle aimait ça, le faire réfléchir ! Mais bon, Regulus n’avait pas vraiment l’habitude. Il tenta de se souvenir de son voyage en Russie effectué il y a déjà des années de ça.
« Pfff... trop compliqué pour moi. Quand ça va au delà de bonjour et au revoir... Traduction ? S’il te plaît ? »
Il lui fit ses plus beaux yeux doux, et son sourire charmeur. Puis tenta le coup de la moue boudeuse. Mais ne puis résister lorsqu’elle éclata de rire. Elle avait un rire tellement communicatif ! Il se plia en deux, n’arrivant pas à s’arrêter. Il lui fallu quelques minutes pour totalement se calmer. Puis, il se leva rapidement, et dit :
« Tu m’as beaucoup parlé de cette danse tzigane. Alors maintenant, étant donné que je suis obligé d’attendre le 12 août pour ta transformation magistrale en hippogriffe, tu vas me faire le plaisir de me faire une démonstration. Je me fiche pas mal de ce que tu veux. Tu danseras et puis c’est tout. »
Regulus la prit par la main, dans le but de l’aider à se relever. Il espérait vraiment qu’elle accepterait. Il avait grand besoin de s’amuser, mais si elle ne voulait pas, il n’allait pas la forcer non plus. Avant même qu’elle réponde, il dit :
« Allez, s’il te plaît ? »



[ HJ : désolé, je trouve ça pas terrible. :/ ]
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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeDim 19 Juin - 17:47

Le truc dans le genre de relation que j’entretenais avec Regulus, c’était de mettre les règles dès la première fois, sinon, on ne connait en rien les intentions de l’autre, et c’est de là que par les plus frauduleuses et stupides rumeurs, aussi, c’est pour ça que sa condition me permettait au moins d’être clair. Une nuit, un soir, c’était tout, ça m’avait été parfaitement, rien de plus, juste de l’amitié et même une certaine complicité, que j’entretenais plus ou moins avec le temps. Pour être honnête j’appréciais presque cet drôle de relation. C’était quelque chose de libérateur, et la preuve étant que plus malsain on ne pouvait pas. Pourtant on s’en sortait plutôt bien, dans le genre malsain j’aime. Après tout, le malaise je connais non ? C’est pas comme si j’essayais de faire comme tout le monde depuis deux asn dans cette école, bon d’accord, c’était un peu particulier. Peu importe, je ne voulais aps du tout en parler ici, ce n’était ni le lieu, ni le moment, ni l’instant et même la météo ne prêtait pas à parler de ça. Au mieux quand il pleuvait, le soleil brillait et puis j’étais en charmante compagnie de Dieu comme il disait lui-même conclusion, oui, bon et bah j’étais très bien ici, assise à écouter ses mascarades et compagnie, bref, la vie normale. C’était ce qui me plaisait le plus, quand j’étais avec Regulus, on ne se posait plus de question, aucun tabou, juste, lui & moi, et le monde environnant cessait pendant l’espace de quelques minutes, quelques heures, d’être en tourmente, comme un bateau en pleine mer au milieu d’une tempête. Souvent dans ce bas monde, je ressemblais à cela, petite fleur fragile menacée à chaque instant par un coup de vent, et pourtant je résistais.
Je vis sa machoire se décrochait, et je ne pus résister à esquisser un sourire sur mon visage blanc comme la neige. Puis, il partit sur une explication sur les Moldus , où ils sont fous :


    « Des vutoires ? Ah oui, et puis ça pue ces trucs, ça fait plein de bruit, et même je crois qu’il y en a qui font en sorte que leur bidule ça fasse encore plus de bruit. Moi j’dis ‘sont un peu fous, mais bon, on a quand même besoin un peu d’eux. Imagines, on serait TOUS sorciers, ça ferait trop bizarre quand même, alors que là, le fait qu’on vive un peu caché, c’est ça l’aventure nan ? Et puis en attendant, vivre sans Quidditch, je le fais très bien, ça va je survis, ça je ne leur en veux pas de ne pas connaitre. Argh, t’es pas loin, j’aime bien les livres un peu à l’eau de rose, mais avec de l’aventure. Mon livre préféré moldu, j’entend, c’est de Tolstoi, Guerre et Paix, j’adore ce livre, il est génial, bon par contre il faut s’accrocher pour tout lire hein. »


Puis, il me fit rapidement part de ses explications à propos de son talent, en fait, sujet principal de notre rencontre, si j’avais su, j’aurai appris à me taire en fait. C’est la suele chose qu’on m’a pas appris à l’école malheureusement, mais j’en aurais peut être bien eu besoin au final :

    « Ah oui ? Pourtant, tu ne devrais pas, c’est vraiment très bien. Enfin, tu devrais réellement je ne sais pas faire quelque chose, même, enfin de rien. Mais je trouve ça, très jolie, et c’est même pas parce que je te connais ou quoi, juste c’est vraiment bien. »


Puis, il me fit la description, ou plutôt, jugea bon de me définir le terme Dieu. Ah oui réellement ? Dieu, c’était lui, bah tiens, en effet, heureusement qu’il me rappelait, j’avais un peu oublié ce détail.

    « Oh tout ça à la fois, mais mon pauvre Black, tu dois être vraiment déborder avec ces obligations que t’impose ton statut de Dieu. Donc maintenant je vais être déçue de toutes mes relations, c’est bête. »


Le sourire, jusqu’aux oreilles, franchement, oui, je l’avouais, ces bêtises, tout cela finirait par me manquer à la fin. Quand nous devrons tous nous séparer, vous savez à la fin de la 7ème année. Comme toujours, je n’aimais pas l’au revoir, néanmoins les bons souvenirs resteraient à jamais graver dans nos têtes, et nos mémoires. C’était le plus important, finalement le souvenir, quelque chose que personne ne pourrait jamais nous enlever.

    « Ca veut dire : Vous n'êtes pas mal aussi. Et je suis heureux de voir vos talents, aussi. Enfin tu transposes avec le tutoiement entre nous. »

Puis, il me tira vers lui pour que je me lève, abandonnant mon livre, je me levais, la jupe de mon uniforme tombait juste au dessus de mes genoux, je me relevais donc, enlevant mes chaussures, il serait toujours plus simple de danser (ou d’inventer une danse) sans mes souliers qui me compressaient mes pieds.

    « Si tu y tiens tant, alors, d’accord, mais tu vas me servir de partenaire, il me faut quand même un garçon et je ne peux pas danser avec l’arbre. Tu me suis c’est tout »


Je lui pris la main, et je l’entrainais, dans une danse, un peu inventée, strictement de mon imagination, et de mon enfance. Un truc entre valse, flamenco, et puis du slave. Un pas en avant, un pas en arrière, je le fis même tourner sur lui-même, et puis ça partait un peu avant, arrière, je tournais sur moi-même avec des pas, totalement inventé. Et puis, je repris autour de lui en tapant dans mes mains, avec les mains en l’air. Et voilà. Fin de la danse :

    « Avoue, t’avais jamais vu un truc pareil n’est ce pas - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  935710 ? »

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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeVen 24 Juin - 19:33


C'était le pied. Regulus était ravi de pouvoir s'amuser comme il le désirait, sans ressentir le besoin irrépressible de se cacher, d'enfouir ses sentiments. Avec Lyra, nul besoin de dissimuler sa propre personnalité. Le truc, c'était que la cadette des Badenov était aussi - voire plus - dingue que lui. Le Serpentard était déjà un sacré cas, mais elle, remportait le gros lot. Et c'était surtout pour ça que Regulus aimait tant discuter avec elle, parce qu'au moins, elle le comprenait parfaitement, elle ne le jugeait pas. Et puis de toute manière, Regulus avait cessé de penser sans arrêt à ce que les gens pouvaient bien dire de lui. Il demeurait lui-même. Qu'importe les entraves et les difficultés, il n'était plus question de changer, plus question de tricher, être seulement soi-même. Et avec elle, c'était possible.
Regulus sourit. Lyra connaissait les vutoires ! Ces trucs immondes qui défiguraient le paysage. Elle déclara par la suite que la vie serait sans doute étrange s'il n'existait que les sorciers sur Terre.
« Je crois bien que tu as raison. C'est pas trop mon genre de dire des trucs comme ça, mais j'imagine que c'est dans l'ordre des choses. Il faut que chaque entité ait un opposé. C'est comme ça qu'on équilibre le monde. Mhumm... Lyra, bouche-toi les oreilles, j'ai l’impression que je ne dis que des sottises. Et puis, sans les Moldus, on s’ennuierait. il n'y aurait personne à embêter durant les vacances d'été. Non mais t'es cinglée ma petite. Vivre sans Quidditch, non mais ça va pas dans ta tête ! Moi, j'peux pas vivre deux jours sans voler. Mission IM-PO-SS-IB-LE. Je crois que je mourrais. Ahahah ! Tu as vu comment je sais bien deviner ? Les livres à l'eau de rose ! Moi, je ne connais aucun auteur moldu, mais mon livre préféré c'est Voyage avec les fous ? Tu connais ? Il a été écrit par Milicent McTalyor. Un chouette bouquin. J'ai jamais lu mieux pour l'instant. Je te le prêterais si tu veux. Il y a beaucoup de suspens, et de rebondissements surtout. Je pense que ça pourrait te plaire. »
Regulus omis de parler de ses dessins parce que lorsqu’il s'y mettait, on ne l'arrêtait plus, et Lyra n'avait pas l'air d'être très passionné sur le sujet. Il se contenta de sourire et continua en disant :
« Je dois même dire que tu devrais t'estimer très heureuse qu'une personne de mon rang social daigne te parler, très chère, tu devrais même te mettre à genoux, et me faire la révérence. C'est ce que l'on réserve à un Dieu, n'est-ce pas ? Bah, je rigole, Lyra. Tu mérites autant d'être un Dieu que moi. Tu seras donc ma Déesse. Cela te convient-il ? Je t'offre ici une super promotion. »
Le Serpentard attendit que la jeune fille moldave lui fasse l'interprète. Regulus n'était pas assez calé en russe pour s'en sortir de la sorte. Le sourire jusqu'aux oreilles, le garçon rit de sa bêtise. Lyra était vraiment une femme extraordinaire. Lorsqu'il était avec elle, Regulus se sentait... comment dire... bien ? Ce ne lui arrivait pas si souvent que cela. Alors, quand ces moments arrivaient, il savait en profiter.
« Je dois avouer que je suis de nature très modeste, mais je vais accepter tes compliments, Lyra. Je ne suis pas si difficile. »
Par la suite, Lyra accepta de danser, mais seulement s'il dansait avec lui. Regulus accepta à grande joies, même s'il n'avait aucune idée à quoi cela était sensé ressembler, mais peu importe. Avec elle, cela semblait presque facile. C'était du grand n'importe quoi. Regulus n'avait pas la prétention d'être un spécialiste en danse, mais on lui avait enseigner comment ce conduire en société. Lors de soirées mondaines ennuyeuses à mourir, il avait appris la base des plus grandes danses, et se débrouillait même pas trop mal en valse.
« J'avoue, tu m'impressionnes là. Je ne sais pas trop d'où ça vient, mais en tout cas, lorsque toute la salle danse ça, cela doit être joli à voir. Mais moi, ce que je te propose, une petite valse pour te donner le tournis. »
Sans attendre son avis, il l'entraîna. De toute manière, c'était l'homme qui menait alors Lyra n'avait qu'à suivre. Regulus se fichait pas mal si on les regardait ou pas. De toute manière, la plupart des 5ème année et 7ème année révisaient respectivement leur BUSES et leurs ASPICS, donc, le Parc était tranquille. Et si un élève osait l'ennuyait, il le regretterait amèrement. Pour l'aider, Regulus compta même à voix haute :
« Et Un, deux, trois, et un, deux, trois ! »
Regulus tourna, virevolta, et lâcha brusquement Lyra, pris d'un violent vertige, tituba et tomba comme un idiot par terre. Regulus se sentit soudain très bête, et rit comme un imbécile.

« Bah quoi ? Ne me dis pas que cela ne t'arrive jamais de perdre l'équilibre ! »



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Lyra Badenov



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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeSam 25 Juin - 22:37

Pouvions-nous parler de complicité entre nos deux personnalités ? Peut être après tout, c’était étrange d’entendre ça de cette manière, mais je savais parfaitement que la complicité avec Regulus, venait surtout du fait que je ne m’entendais pas avec son frère. Ou que je ne m’entendais plus avec son frère. Vicieuse ? Un peu. Tu ne peux pas t’entendre avec l’ainé, tu te rabats sur le plus jeune. Débile ? On ne peut plus ! Mais peu importe, je ne pensais même plus à tout ça, Regulus était plus devenu un de mes amis, l’un de mes plus proches amis ici en Angleterre. Disons, qu’il était quelqu’un de naturel, ou du moins avec moi, il était naturel et on ne cherchait pas du tout le superficiel entre nous. C’était plutôt tu viens comme t’es, sans quoi, on t’accepte pas. Bateau ? Oui. Mais tellement mieux que ceux qui se cachent derrière diverses images qui n’ont pas d’importance. Et qui n’amène finalement à rien d’autres que des mensonges ou des erreurs sur les personnes. Peu importe finalement. On essaye toujours de se cacher, mais finalement pour rien. Vu que notre véritable personne est découverte, un jour ou l’autre, et nous ne pouvons pas lutter contre ce fait. Si ce n’est vivre cloitrée au fin fond d’une grotte pendant disons, les cent prochaines années.

Vivre sans le Quidditch, une chose impossible pour lui ? Une chose plus que possible, voire indispensable pour moi, mais pour qui me prenait-il ? Nan, je ne faisais guère partie de toutes ces groupies dans les gradins, j’étais plutôt retranchée. Sauf les matchs importants, mais sinon, je vagabondais dans le parc (aujourd’hui désert d’ailleurs.) ou bien dans les couloirs, qui étaient quant à eux plus que désert quand il y avait un match à l’extérieur. A croire que toute l’école se passionnait pour ce sport. Ah non, j’oubliais une personne. Ma chère Lux, c’était bien la seule qui ne considérait pas le Quidditch aussi indispensable que de l’oxygène dans l’air. Dieu merci, une enfin qui me soutenait dans ce bas monde de sorcier que nous étions. Au moins, j’avais trouvé un soutien moral. Autre chose débile que je fis pendant qu’il me parlait et me suggéra de me boucher les oreilles ? Bah bête comme un arbre, je le fis en plaçant les mains sur mes oreilles. Parfois, je m’auto-surprenais. Vraiment, c’était au-delà de l’imaginable.


    « Je ne sais pas, je n’ai jamais pu embêter des moldus, ça ne faisait pas partie de mes activités l’été. En même temps, nous vivions dans un village exclusivement de sorciers, un peu comme Pré-au-Lard, si tu veux. Donc, le seul endroit où je côtoyais les moldus, c’était, erhm, la gare, et Chisinau quand nous sortions un peu pendant nos permissions. Mais pas plus. Et il était rare que nous les rencontrions, nous allions peu dans les rues moldus. Ce n’était pas notre intérêt premier pour tout dire. Et bah, en ce qui me concerne, le Quidditch ne fait pas partie de mon oxygène bien au contraire. La seule chose qui peut parfois m’intéresser c’est les jolis minois que j’y vois. Après, je n’ai pas compris l’intérêt de voler pendant une demi-heure après un truc doré qui joue à cache-cache, et des cognards qui jouent à celui qui frappera le plus fort. Ne serait-ce pas un jeu un peu barbare dans ce sens ? Non jamais lu, mais je serai ravie que tu me le prêtes, peut être à la rentrée, parce que pendant les vacances, je suis capable de l’oublier là où j’vais vivre, alors pas super pour toi. Vraiment. Mais, je serai ravie de le découvrir, en échange, je pourrais te prêter Tolstoï si tu ne l’as pas lu. »


Retour à la notion de Dieu, et cette histoire de promotion me fit bien rire intérieurement :

    « Si je suis ta déesse, alors oui, j’accepte cette promotion avec plaisir, ce serait un honneur pour moi, mon Dieu Black ! »


Il était si simple de partir en rire sur ça, que je me permis, jusqu’à ce qu’il m’entraine dans cette danse tout droit sorti de mon imagination. Pour ainsi dire, j’étais habituée à inventer toute sorte de chose, la danse en faisait partie, il était rare que nos fêtes villageoises se déroulent de manière sérieuse. Ou du moins, dans mon enfance, peu des enfants, justement dansait la valse ou autres danses de salon, nous préférions un peu plus le folklore. Avec le temps, j’avais également appris la valse, les uns, deux, trois, un, deux trois. Et je suivais mon père au début, puis vers l’âge de quatorze ans, c’était mon petit ami du moment qui m’entrainait dans ces danses, avec des rythmes beaucoup plus accélérés. Bref, que de danses, que de plaisirs, ces étés-là, que j’aimerai y être à nouveau. Après avoir dansé donc en compagnie de mon cher, et tendre Regulus, il m’entraina dans un tournis sans fin, et l’une de ces valses, qui me fit sourire. Comptant la mesure, une valse à trois temps, basique, qui se déroulait de manière rapide. Et d’un coup, il me lâcha aussi sec la main et tomba, perte de l’équilibre :

    « N’est-ce pas moi, à qui tu devais donner le tournis ? »


Dis-je en plaisantant, et en le rejoignant sur la pelouse. Peu importe les regards qui pouvaient tourner vers nous, nous étions bien, en train de s’amuser comme deux gamins pendant que les cinquièmes et septièmes années révisaient leurs examens de fin de cycle. Nous, nous pouvions presque postuler au poste de vacancier. Pas encore totalement, mais ce n’était que chose qui ne saurait tarder. En parlant de vacances d’été, j’avais hâte, rien que de reprendre le train et rentré sur Londres, je ne savais même où j’allais loger exactement cet été. Cela promettait encore une fois.
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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeDim 26 Juin - 10:19

- ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Gc17 - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  55655705
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Regulus éclata de rire. Avec Lyra, la vie semblait plus simple. Il ne ressentait nul besoin de se poser sans cesse mille questions existentielles sur son passé, sur son présent, ou même sur son futur. D'ailleurs, en pensant au futur, Regulus ne voyait qu'une seule chose : un grand trou noir. Lorsque l'on était une personne comme lui, il était difficile de s'imaginer la vie après l'école. Le Serpentard était encore dans une de ses phases où on se demande qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire de sa vie. Regulus, pour répondre, n'en avait strictement aucune idée. Son rêve était de devenir joueur de Quidditch professionnel bien entendu... Mais c'était un milieu très fermé et très difficile d'accès. Et puis, par les temps qui courent... Le sport n'était pas vraiment la première préoccupation des sorciers et sorcières de ce pays. Quel injustice ! Auparavant, Regulus se disait qu'il aurait toujours le temps. Mais les années passaient, et dans quelques mois, il sera en 7ème année et son projet d'avenir était toujours au point mort. Cependant, il ne s’inquiétait pas trop, il verrait bien. Le garçon fronça les sourcils. Apparemment, Lyra faisait partie de ces gens que Regulus ne comprenait pas. Ceux qui détestait le Quidditch, qui avaient une totale aversion pour ce sport si fabuleux à ces yeux. Mais bon, on avait beau dire que le Quidditch était le sport favori des sorciers, il ne faisait pas toujours l'unanimité. Lyra était de ceux-là, et vraisemblablement Lux également. D'ailleurs c'était en grande partie à cause de cela que Lux et lui avaient rompu. Désormais, Regulus essayait de ne pas juger les autres, après tout, ce n'était pas parce que Lyra détestait le Quidditch qu'elle n'était pas merveilleuse.

Lyra se boucha les oreilles comme une gamine. Sérieusement, Lyra lui ressemblait en tout point. Une sorte d’ego féminin. Une parfaite idiote écoutant les propos aberrants et stupides d’un parfait idiot.
«Mhumm... Je vois. De toute manière, moi non plus. J'évite de les côtoyer, et quand je suis à Londres, je préfère rester du côté Magique. C'est beaucoup moins dépaysant que d'aller se promener du côté Moldu avec toutes ses inventions étranges qui le permettent de vivre sans magie ! Brrrr.. ça me fout les jetons rien que d'y penser. Et ne t'inquiète pas, j'ai bien vu que toi et le Quidditch, vous n'étiez pas de grands amis. Ne t'en fais pas, tu es comme Lux, incorrigible et indépendante. »
Regulus rit de nouveau. Lyra était vraiment quelqu'un de très spécial, mais c'est ce qui faisait tout son charme. Elle ne se laissait pas embarquer par des idées toutes faites et se forger ses propres opinions.
« Barbare ? Tu traites mon sport de barbare ? Je tiens à te rappeler, Mademoiselle Badenov, que tu as devant toi l'Attrapeur des Serpentard, alors modère tes paroles ! Je ne vais pas tenter de me défendre, oh et puis si. Non mais je te promets Lyra, c’est un sport fabuleux, qui te donne l’impression d’être libre ! Libre comme le vent. Libre de voler où le vent t’emporte. Libre de faire ce que tu souhaites. As-tu déjà volé ainsi ? Sinon, je te jure que je m’engage à te faire découvrir le plaisir que tu ressens en volant. En ce qui concerne ce bouquin, pas de problème, j’essayerais de m’en souvenir. Non, je n’ai pas lu Tolstoï, je serais content de le lire. Très bien, Déesse Lyra Badenov, je suis heureux de t’accueillir dans mon sanctuaire céleste, fais ce que tu souhaites ici ! »
La danse de Lyra ressemblait à rien de connu, ils tournoyaient inlassablement en avant en arrière, sans vraiment savoir qu’est-ce que cela devait donner. Mais au moins, il s’amusait. Regulus n’avait plus tellement l’habitude de rire et de se distraire, d’éprouver les simples plaisirs éphémères de la vie. Le Serpentard était un solitaire, un être austère, qui n’appréciait la compagnie que de quelques personnes privilégiées. Lyra était l’une d’entre elle. Peu pouvait en dire autant. Nox, Lux, Harry, Caïn, Kaelyn. Et bien entendu, Ciella. Un nombre restreint d’amis plus ou moins proches et en qui il avait pleinement confiance. Regulus ne l’accordait pas facilement, mais lorsqu’il le faisait, la personne le méritait. Lyra la méritait.

Alors qu’ils dansaient une valse - ou du moins - ce qui ressemblait vaguement à une valse, Regulus pensait que Lyra était vraiment quelqu’un de formidable. Ils ne se parlaient pas souvent, mais lorsqu’ils le faisaient, Regulus s’amusait toujours. Cependant, Regulus perdit rapidement l’équilibre, n’étant plus vraiment habitué à ces soirées mondaines idiotes durant lesquelles il s’ennuyait tant et où sa seule satisfaction était de draguer quelques jeunes et charmantes demoiselles en les invitant à danser. Il y avait un temps où il retirait énormément de plaisir en les voyant rougir sous ses sourires équivoques et séducteurs. Cela ne faisait pas si longtemps, mais Regulus avait l’impression que cela faisait des années. Même s’il se retrouva à terre, il ne perdit pas la face, et haussa nonchalamment les études lorsqu’elle lui annonça que la danse avait pour but de lui donner le tournis, à elle, et non pas à lui. Regulus n’était pas furieux, il était plutôt amusé en fait. Il répliqua, d’un air qui se voulait bougon :
« Rohhh... Ça va, mademoiselle Badenov, je suis sincèrement désolé que vous ayez dû assister à ce petit simulacre de danse grotesque durant lequel je me suis lamentablement ridiculisé. Tiens, je boude. »
Son doux visage se transforma en une moue qui se voulait boudeuse, mais Regulus ne parvient pas à tenir très longtemps, et rit de nouveau et partit en fou rire. Cela devait bien être la sixième fois qu’il le faisait aujourd’hui, mais bon, il avait bien l’attention de continuer, cela compensait les jours où il n’offrait à personne son rire cristallin. Il se cacha le visage des rayons du soleil qui l’éblouissaient, et s’allongea sur le ventre sur l’herbe fraîchement coupée. Cela faisait du bien de savoir que les beaux jours étaient de retour, et qu’il pouvait en profiter.
« Dis-moi, Lyra, que comptes-tu faire après Poudlard ? Tu retournes chez toi ? »



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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeLun 27 Juin - 21:48

Pourquoi devrions-nous tout prendre au sérieux, la vie ne doit pas être prise au sérieux ! Franchement vous voyez prendre quelque chose d’aussi éphémère que la vie ?! Pas moi du tout. Du moins, je trouve tellement difficile de prendre la vie au sérieux. En Avez-vous envie vous ? Moi non, c’est pour ça que je tente de rire. Oui au fond, je sens que tout va mal. Je ne l’oublie pas. Je pense à mon frère, et ce monde des sorciers qui part dans les méandres des ténèbres. Je suis l’une des victimes de ce monde. Et pourtant, si nous abbatons sur notre sort, je vous assure que l’on ne pourrait pas s’en sortir aisément. Je cessais de penser à toutes ces choses mauvaises, sans grande intérêt pour le moment, et je profitais de la vie avec Regulus, il était quelqu’un de bien. Je ne savais pas si je méritais réellement son amitié, mais en attendant j’étais heureuse de le connaitre sous d’autres formes qu’une simple partie de jambe en l’air. J’en aurai presque été déçue de ne pas avoir pu le connaitre plus que ça, avec le temps je remarquais les gens sur qui nous pouvions compter. Et je pense que malgré son incompréhension envers mes compétences du Quidditch et de vol de balai, je pouvais compter plus que je ne l’espérais sur lui. Peut être qu’il avait plus d’empathie à mon égard, qu’en avez son frère pour moi. Allez savoir, cela fait bien longtemps que je ne les comparais plus. Depuis que j’avais vu tant de différence, mais aussi beaucoup de ressemblance. Deux caractères si distinct et en même temps quelque chose qui les uniront à jamais, leur lien fraternel. On ne pouvait pas renier sa famille, même en le souhaitant. Du moins, c’est ce que je croyais pour le moment. Pourrais-je un jour simplement en vouloir à mon frère pour tout le mal qu’il a fait ? Ou qu’il est succombé à la douce folie de la vengeance ? Je ne crois pas, je n’étais pas encore assez forte pour le perdre. Oui j’étais faible, je le reconnaissais totalement face à eux.

    « Peut être pour ça, que je m’entends bien avec Lux finalement. Même aberration à l’égard de ce sport ! » Commençai-je avec un sourire on ne peut plus moins sérieux et poursuivant « Je vais te dire, la seule fois que j’ai volé, le balai m’a tellement détesté qu’il m’a fait faire tomber de deux mètres de haut. Et depuis, je ne suis jamais remontée sur un balai. Alors lancer des balles dans des anneaux à 15mètres de haut ? Moi ? Jamais. Mais si ce jeu te rend libre ! Profite, cette sensation n’est plus donnée à tout le monde malheureusement. Et heureuse que je suis, en te voyant si content de m’accueillir dans tes rangs auprès des Dieux. »


La dernière phrase était juste une accumulation de mots que je n’avais pas su mettre dans l’ordre, mon esprit était encore bien en désorde à y penser. Peut être que l’anglais bien qu’en le pratiquant tous les jours avaient des failles. Peu importe, c’était ma personnalité, et ce qui me faisait rappeler combien j’étais étrangère à ce pays. Jamais, je ne serai une anglaise. Alors pourquoi devrais-je m’acharner ? A devenir l’une des leurs ? Parce que paraitre différente à l’époque où je vis franchement c’est pas l’idéal. Et apparemment ça ne rend pas service à grand monde. Regardez donc Torben, il a cherché à assouvrir sa vengeance, ça ne lui a pas servi, au contraire, je trouve que ça l’a enfoncé dans sa démence. Et j’attendais encore de nombreuses explications de ses gestes. Mais je ne pouvais pas décider à sa place, il était maitre de son destin, encore pire il dirigeait son âme, aussi noire était-elle devenue.
Et tout ça, l’Angleterre ne semblait pas accepté le fait que mon frère et ma sœur soient avides de vengeance à l’égard de ces bêtes (et des hommes qui ont manigancé cette tuerie certainement) qui ont tué mes parents non seulement, mais aussi tout mon village, qui avait tué alors mon enfance.

L’espace de la danse me fit oublier le fait que j’étais étrangère, il était doué pour me sortir de mes méandres, et aussi de mes pensées obscures, et quand il tomba, je tombais à côté de lui, avec un peu plus de grâce et de délicatesse. Chute voulue ? Oui, bien sur, je n’étais pas la première à souhaiter m’étaler sur le sol. Bien que je le fis pour me mettre à côté de lui, sur le ventre, la tête sur mes deux mains, et le regardant avec un sourire quand il me donnait ses excuses. Et me fit mine de bouder, un, deux, trois secondes, il ne sut pas tenir sa mine boudeuse et me fit doublement rire. Je devais réellement ressembler à une gamine, franchement. Mais peu importe, j’étais bien en le regardant :


    « Monsieur Black, malgré votre ridicule chute, je dois reconnaitre que vous menez très bien la danse, et si vous me l’accordez, je serai heureuse d’en refaire une avec vous, dès que vous aurez repris vos esprits, ou alors quand notre école nous proposera un bal pour nous détendre de tous ces malheureuses nouvelles de l’extérieur peut être. »


J’avais dit ça pour rire, même si je pensais au moins la moitié de ce que je disais, juste pour dire qu’il était un bon danseur, je ne dirai pas excellent, il était tombé avant même que je juge réellement de ses capacités. Me tournant sur le dos, je regardais les nuages quand il me posa la question de l’avenir. Je jouais alors avec ma bague, essayant de penser à l’avenir l’espace de cinq minutes.

    « Tu m’aurais posé la question quand je suis arrivée, et il y a même quelques mois je t’aurai dit oui, j’y retournerai dès que mon frère aurait suffisamment d’argent pour nous faire vivre en Moldavie. Je n’en ai jamais eu l’envie, la Moldavie reste mon pays, c’est juste que… J’aime mon pays, j’ai juste peur de ne plus y retrouver ce que j’y ai connu. Alors, je crois que je resterai en Angleterre, même si les volontés de mon frère seraient que je retourne en Moldavie avec Hannah, je crois qu’il préfère nous voir là bas, tout était tellement plus simple avant en fait. Et toi ? Que comptes-tu faire après Poudlard ? »

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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeMar 28 Juin - 13:44

Regulus se souvenait bien de la première fois qu’il avait vu Lyra. Elle était arrivée à Poudlard peu après le drame qui avait suivi dans sa famille. Rapidement, elle s’était fait pleins d’amis mais demeurait secrète, et ne parlait que très peu de sa vie « d’avant ». Même à lui, elle n’évoquait jamais les parcelles de son passé. Regulus l’avait toujours regardé de loin, car la Serdaigle avait tout pour elle : elle était jolie, sexy, amusante, mystérieuse... Autant de qualités qui lui plaisaient. Cependant, il n’avait jamais tenté de l’approcher jusqu’au jour où ils travaillèrent ensemble en binôme en potions. Et elle était comme elle. Ils se ressemblaient beaucoup, à peine était-elle assise près de lui qu’elle lui adressait déjà son premier sourire aguicheur. Regulus, en grand séducteur, n’avait pas hésité, pas instant. Après tout, comment résister à une si jolie fille ? Le Serpentard mourrait d’envie de la mettre dans son lit, et cela est finalement arrivé. Aucuns regrets, aucune déception, juste du pur bonheur. Leur amitié est même demeurée la même qu’avant, sans aucune entrave, sans aucun soucis notoire. Une nuit, c’est tout. Malencontreusement pour lui, elle est ensuite sortie avec ce crétin de Dave Goujon. Heureusement, désormais, c’était fini, et Regulus n’en était pas moins content. Ce n’était pas qu’il voulait tromper Ciella, non non ! Mais le cadet des Black était vraiment quelqu’un de très protecteur, et jaloux surtout. Il n’aimait pas que ses ex sortent avec d’autres. Cela le mettait en rogne quand Lux voyait un autre homme, et pour Lyra, c’était pareil. Il l’avait laissé batifoler avec Goujon parce qu’à un moment, elle avait l’air heureuse. Bien entendu, il y avait des filles comme Sasha Tetlan, et là, il s’en fichait pas mal. En fait, il ne se préoccupait que des filles avec qui il avait gardé un quelconque lien après l’amour. Mais aussi, si Regulus s’était rapproché de Lyra, au début, c’était un peu pour énerver son frère. Lui et les autres Maraudeurs ne pouvaient plus la voir en peinture alors qu’ils les avaient accueilli à bras ouverts. Alors, s’il pouvait agacer les Gryffondors... Mais à force de traîner avec elle, il avait compris qu’elle était bien plus qu’une simple conquête d’une nuit. Au fond, il savait que derrière leurs conversations infantiles et puériles se cachait une profonde amitié réelle et une confiance digne de ce nom. En tout cas, c’était vrai pour Regulus, et il imaginait que c’était la même chose de son côté, où du moins, il l’espérait. En même temps, Regulus avait un peu peur de cette amitié improbable. Après tout, il ne s’entendait pas vraiment avec Torben, son frère aîné. Heureusement qu’il ignorait tout à son sujet... Si seulement il savait que Regulus s’était tapé ses deux sœurs... Il ne donnait pas cher de sa peau. Mais sérieusement, les deux sœurs Badenov étaient bien plus gentilles et bien plus fréquentables que lui. Il s’entendait bien avec Hannah, mais il n’y avait pas ce lien secret et invraisemblable comme celui qui unissait Lyra et Regulus.
« En effet, ça doit être pour ça. Lux déteste le Quidditch autant que toi, pourtant avec son père et son frère qui sont à fond dedans, ça doit être difficile. Mais tu sais, tu ne devrais pas laisser une mauvaise expérience régir tout ce que tu crois sur ce sport. Je t’assure que c’est super cool ! Je te promets qu’un jour, je vous emmènerai, toi et Lux, au terrain, et je vous ferais changer d’avis. C’est juré ! Je te ferais aimer le Quidditch, tu verras. Enfin, pas forcément le Quidditch en lui-même, mais au moins que tu cesses de te faire des idées sur le balai. En même temps, moi, si j’aurais été le balai en question, tu sais, celui qui t’as fait tomber, j’aurais eu peur aussi ! Ahaahah ! Le pauvre, imagine ! »
Regulus lui fit une moitié de révérence lorsqu’elle lui dit à quel point elle était heureuse d’intégrer ses rangs. Une moitié seulement, parce que ce n’était pas facile de faire une vraie révérence lorsqu’on était allongé au sol. Il sourit également. Lyra, étant totalement étrangère à ce pays, faisait parfois quelques fautes de langue, mais cela lui conférait un certain charme auquel Regulus n’avait pas été pas totalement insensible autrefois. Mais même maintenant, il l’a trouvé mignonne avec ces petites erreurs de prononciations, son accent à la Moldave surtout sa façon de rouler parfois un peu trop les -r et aussi, à parfois persister à prononcer les –z comme des –s. Elle le faisait rire, surtout au début, lorsqu’elle disait : Bonjourrr, Rrrregulus, et il riait d’avantage, et elle, faisait mine de bouder. Mais ça ne durait jamais bien longtemps. C’était dans des moments comme celui-là qu’il se rappelait que Lyra n’était pas vraiment l’une des leurs, une véritable anglaise. Mais pour Regulus, c’était tout comme.

Lyra le complimenta sur sa danse et lui dit qu’elle serait heureuse de recommencer, à l’occasion d’un bal par exemple. Regulus se pinça les lèvres. Il se rappelait bien du dernier. Il y avait même dansé avec plusieurs filles, dont Lily Evans. Sérieusement, qu’est-ce qui lui a pris de danser avec elle... Mais étrangement, cela lui avait presque plu. Mais franchement, ça s’était plutôt mal terminé... Sans doute que l’équipe administrative de l’école voulait éviter un nouveau malheur... Mais c’est vrai que cela ferait peut-être du bien à tout le monde.
« Mhumm... Je te remercie de l’invitation. Je serais vraiment ravie de danser de nouveau avec toi... Peut-être que l’école organisera un nouveau bal pour la fin de l’année ? Ou bien une petite soirée de fin de promo pour les 7ème année ? J’en sais rien. Ça serait bien je trouve, mais étant donné les récents évènements... »
Les lèvres de Regulus se pincèrent. Pas besoin d’en rajouter. Ce n’était pas vraiment la peine. Plus maintenant. Il aimerait bien que l’école s’arrange pour faire quelque chose qui bousculerait les habitudes des élèves, qui leur changeraient les idées. Ça leur ferait du bien, à tous. Regulus écouta soigneusement la réponse de Lyra. C’est vrai que la vie avait changé.
« Tu crois vraiment que tout sera différent là-bas ? Que tout aura changer ? Tu as peur du changement ? En tout cas, moi je serais franchement déçu si toi et Hannah vous partiez. Sérieusement, avec qui je danserais sinon ? Ma vie serait ennuyeuse sans tes bêtises. Mais je comprends. Ton pays doit te manquer tout de même. N’avais-tu pas d’amis en Moldavie ? En tout cas, moi, après Poudlard, je ne sais pas du tout ce que je vais faire. Je sais que tu n’aimes pas ça, mais mon rêve, c’est de devenir professionnel de Quidditch. Bien entendu, c’est un milieu assez restreint, très fermé, peu accessible. De toute manière, qu’est-ce que je ferais d’autres ? Tu me verrais dans quoi toi ? Éclaire ma lanterne s’il te plaît. »
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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeMar 28 Juin - 21:24

Si mon frère savait rien que la moitié de ce qu’il se passait à Poudlard, je pense qu’il serait sorti de son trou depuis bien longtemps. Mais pour une fois que j’appréciais que mon frère reste bien caché, d’une il était en sécurité, de deux, je ne voulais pas non plus qu’il décide de tuer tout Poudlard pour trouver le BIP de dragon qui avait pu toucher à sa sœur (et au sens extrêmement large.) Mais peu importe tout cela, je ne pensais même pas à mon frère. Il hantait mes pensées, mais je tentais de l’oublier clairement, quelques jours tout au plus. Je voulais juste ne pas y penser, toutes ces mauvaises nouvelles et compagnie, comme disait ma sœur, ce n’était pas bon pour le moral, ni même pour notre santé. L’inquiétude aurait toujours tord sur nous, et nous tuerait à petit feu. Parfois, je me surprenais à l’entendre parler ainsi, fille totalement déprimée qu’elle pouvait être, et pourtant, au fond j’étais sure qu’elle respirait encore la joie de vivre. Elle avait perdu Hans, et une grosse majorité de ses amis, sans oublier ses parents. Je ne savais pas comment elle pouvait réussir à avancer, mais plus le temps passait, plus j’avais l’impression qu’elle y arrivait. Illusion pour me faire croire que tout allait bien ? Certainement, mais rien de plus que ça. Au fond, je la connaissais presque par cœur, et à défaut d’être née le même jour qu’elle, je savais à peu de chose près ce qu’elle pouvait ressentir. Des choses m’échappaient on ne peut jamais connaitre une personne par cœur. Néanmoins, je savais comment réagissais ma sœur, toujours, c’était peut être l’avantage d’avoir été aussi proche de mon frère et de ma sœur pendant mon enfance. Bien que je fusse la dernière des enfants Badenov. Nous n’étions pas riche d’argent à en crever. Mais nous étions bien riche d’amour de mes parents, et entre nous, j’étais sure, et c’était cette bulle familiale qui me manquait depuis un moment désormais.

En Angleterre, je parlais peu de mon passé, je préférais voir l’avenir, peut être parce que le passé me rendait nostalgique, je voulais comme j’avais pu le dire de nombreuses fois à Harry, voir un avenir plus joyeux, plus sympathique, que le noir qui partageait nos vies en ce moment. Et c’était ces moments là par exemple avec Regulus qui rendait mon temps un peu meilleur. Et quand il me parla de balai, je le tapais aussitôt sur l’épaule avec une réplique bien à moi
« Non, mais oh ! C’est lui qui m’a fait le plus mal dans l’histoire. » Je parlais bien évidemment du balai qui m’avait fait tomber quand j’étais plus jeune, à 12 ans quand on nous apprenait à voler. Je me souvenais bien du prof qui criait « Miss Badenov, vous êtes un danger public avec votre balai. » et moi qui répondait « Mais je ne sais pas voler, et je n’aime pas ça, et j’ai le vertige. » Une sorcière qui a le vertige, et du caractère, je vous explique même pas comment il ne pouvait plus me voir, Dieu merci à la fin les cours de vol était devenu facultatif.

    « Je te mets au défi de me faire monter sur ces trucs à paille derrière. Je ne supporte pas la hauteur. Par contre, si t’arrive à faire monter Lux sur un balai, je te tire ma révérence, je crois qu’elle est pire que moi par rapport à sa réticence aux balais. Et puis, la famille ne fait pas tout, mon frère et ma sœur aiment bien je crois le Quidditch, mon père était un fan invétéré, c’est juste que moi. Non. Et un évènement régir ma vie ? Ce n’est pas ma faute à moi si ce balai m’y a fait tomber. »

Mes r roulés, mes s doublés, et mes sons mal faits, étaient ce qui notaient ma différence. Et je pense que même avec la volonté je ne pourrais jamais changer mon accent de l’Europe de l’Est. Je le sentais bien que ça marquait une différence, certain comprenaient immédiatement que je n’étais pas d’ici, mes traits également du visage peut être. Je ne savais pas, j’avais tout d’une étrangère, bien que j’avais tout fait pour tenter de m’intégrer comme il fallait dans ce pays, aussi mal m’en doive. Il me parlait de bal, je me mis à sourire et à penser à l’ancien bal qu’on avait fait mais qui avait très mal fini. Je me souvenais j’y étais allée avec Franck Londubat. J’avais même dansé avec Amycus Carrow un ami à mon frère.

    « Justement, les récents évènements extérieurs je te parle… Ca pourrait nous aider à nous changer les idées, et tout. Le temps d’une soirée. Mais je comprends aussi que depuis le dernier bal l’école n’en demande guère beaucoup »

Puis, on parlait un peu de notre avenir, ça me fit tout bizarre d’ailleurs de parler de mon pays avec quelqu’un d’autre que ma sœur :

    « Je pense… C’est. En fait, j’ai peur de ne rien y retrouver. J’ai perdu beaucoup d’amis pendant le massacre de Tupolenk, et je sais malheureusement que mon village n’a pas été le seul touché. Je ne sais surtout pas ce que je vais y retrouver. Si je dois y retrouver désarroi, et tout. Les seuls contacts sont encore avec mon oncle, c’est lui, enfin c’était lui notre tuteur avant que mon frère décide de reprendre notre garde, et enfin de la confier à Krystel. Mon village était mon havre de paix, désormais ma maison ne ressemble qu’à un tas de ruines à demi reconstruit, et tout là bas, règne la mort. Quand la magie noire prend le dessus c’est une horreur. Je ne veux pas dire qu’il ne se passe rien en Angleterre, mais j’ai vu des horreurs en Moldavie que je ne souhaite jamais revoir. J’y retournerai peut être un jour, quand je serai assez forte, et que j’aurai réellement fait mon deuil. » Puis enchainant sur son avenir « Toi ? Erhm, je te vois bien au Ministère, je ne sais pas peut être en juge du Magenmagot peut être, ou alors pour les relations entre les différents pays. Je ne sais pas trop, tu es mystérieux pour deviner. »
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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeVen 8 Juil - 19:30

Regulus, malgré son caractère ronchon et jamais content, aimait Poudlard. Il savait qu'une fois sorti de l'école, il serait seul, et ne saurait pas vraiment où aller. Il avait très envie de quitter le foyer familial pour pouvoir se détacher de l'emprise que ses parents avaient sur lui, mais en même temps, il avait très envie de rester. Là-bas, demeurait tous les souvenirs de son enfance, les bons comme les mauvais. A vrai dire, il en avait plus eu de mauvais, mais qu'importe. Ceux qui restaient gravés dans sa mémoire, il n'avait pas envie de les oublier. C'était une grande hantise pour lui également. Il savait bien que jour après jour, il oubliait tout de son passé, morceau par morceau, souvenir après souvenir. Et bientôt, ne subsisteraient que de vagues restes de son enfance. Alors, pour éviter cela, il tentait le plus possible de coucher des pensées par écrit, pour tenter de garder une trace de sa vie. Au début, il avait trouvé ça très stupide, très féminin, mais après, il s'était rendu compte que finalement, cela lui vidait la tête, et avait même fini par ne plus s'en passer. Regulus avait appris à le garder toujours sur lui, au cas où il devait notifier quelque chose, bien rangé dans son désordre au fond de son sac. Même ici, allongé près de Lyra, il savait pertinemment où il se trouvait. Pas question de le quitter. Si quelqu'un le trouvait ? Le Serpentard n'imaginait même pas ce qu'il se passerait. Toutes ses pensées les plus profondes dévoilées... Regulus avait causé tant de tord autour de lui qu'il ne comptait même plus le nombre de gens qui ne l'aimait pas, même qui le haïssait, par exemple, comme le frère de son amie Serdaigle. Il espérait vivement qu'il ne savait rien à propos de son amitié avec Lyra, ni de son aventure avec ses deux sœurs. Torben Badenov était sans doute quelqu'un de très impulsif, et Regulus ne tenait pas vraiment à se retrouver en face de lui un jour. Seulement, il savait très bien que s'il rejoignait les rangs du Seigneur des Ténèbres comme ses parents le voulaient, il serait amené à se côtoyer, à son plus grand malheur.
Lyra sortit Regulus de ses pensées en le défiant de la faire monter sur un balai. Il le prit au mot. Il n'était pas question qu'il oublie ça.
« Tu sais Lyra, tu n'aurais jamais dû me dire ça. Tu vas sans doute le regretter, mais je te promets qu'un jour ou l'autre, je te ferais voler. Soit, tu as peur de l'altitude, mais sache que tu n'es pas obligée de monter très haut, trois ou cinq mètres, cela suffirait amplement. Le but n'est pas de te faire peur, au contraire. Tu sais, la peur du vide, ça se guérit. Il faudrait mieux que tu commences doucement tu vois, pour t'habituer. Et petit à petit, on augmentera. Tu verras, je serais ton coach sportif. Avec moi, tu progresseras si vite que tu pourras rentrer dans l'équipe de Serdaigle l'année prochaine ! Mais si, ne me fais pas cette tête ! Fais-moi un peu confiance voyons ! Et puis, Lux n'a pas peur sur un balai, elle sait voler, elle n'aime juste pas ça, c'est tout. J'aimerais bien vous faire changer d'avis toutes les deux. »
Regulus sourit. Toutes les bonnes manières anglaises du monde ne feront jamais de Lyra une vraie sorcière de souche de ce pays. Ses expressions, sa façon de vivre, son visage étaient autant d’éléments qui l'éloignaient de la culture anglaise. Mais Regulus l'aimait ainsi. Il appréciait Lyra pour ce qu'elle était, et puis ainsi, elle ne ressemblait à personne d'autres. Excepté Hannah, bien entendu. Cependant, même si elles étaient sœurs, elles avaient de nombreuses divergences d'opinions. Pour être franc, Regulus avait préféré la nuit passée avec Hannah que celle avec Lyra, mais c'était avec la cadette des Badenov qu'il s'entendait le mieux, et avec laquelle il avait le plus d'affinités. Pensif, Regulus se frotta la nuque.
« Oui, je suis assez d'accord avec toi. Tu sais, je pense qu'on devrait en parler aux professeurs ou même aux élèves. On se souvient tous du dernier bal, c'est certain, mais je pense justement qu'il ne faut pas rester sur un souvenir comme celui là. Et puis, comme tu dis, cela permettrait de nous changer les idées. Pour, rien que le temps d'une soirée, on redevienne des ados, qu'on s'amuse, qu'on rit, qu'on danse, qu'on chante. Comme on devrait le faire à notre âge. J'ai conscience que les derniers évènements ne nous aident pas beaucoup, mais il faudrait juste en parler. Rien que pour essayer. »
L'avenir de Regulus était couvert de nuages, il ne savait pas vraiment où aller, ni que faire. Mais bon, il avait encore une année entière pour se décider, il verrait bien. Le Serpentard savait que Lyra avait vécu une période difficile et avait perdu beaucoup d'amis, peut-être même de la famille. D'ordinaire, ils n'en parlaient jamais. Il avait toujours fait son possible pour éviter le sujet. Au cas où.
«Oui, je te comprends. Enfin, non, je ne te comprends pas. J'imagine que cela a dû être très difficile pour toi. Mais peut-être qu'un jour, lorsque tout ira mieux, tu y retourneras, et tu y retrouveras quelques uns des connaissances que tu as eu... Mais j'espère que ce ne sera pas tout de suite, car je te signale, que j'ai besoin de toi pour faire regner la loi l'année prochaine. Lorsque nous serions en septième année, ça chauffera, promis.
Regulus n'avait pas très envie de s’attarder sur le sujet, de peur de blesser Lyra. Cela devait être une discussion difficile pour elle, et il préféra repartir sur un sujet plus léger.
« Moi ? En juge ? Cela m'amuserait bien ! Haha, mais bon, je crois que je ne pourrais pas faire ce métier là. Et puis au Ministère ? Qu'est-ce que je pourrais bien y faire ? Mais maintenant que j'y pense, je me dis que j'aimerais bien travailler chez Gringotts. Tu sais, ils recrutent de jeunes sorciers comme briseurs de maléfices. Heureusement que j'ai choisi arithmancie en troisième année. En plus, ils proposent même de partir à l'étranger, de connaître l'aventure... Je correspondrais assez au profil. Moi, je suis mystérieux ? Et en quoi ? Ma chère Lyra ?
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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeDim 31 Juil - 20:29


Poudlard était devenu étrangement ma nouvelle maison, sans vraiment que je le veuille plus que ça. En venant ici, je n’avais qu’un désir c’était de retourner chez moi, aujourd’hui, j’avais découvert des personnes attachantes, malgré leur caractère ronchon, je ne savais pas pourquoi, les anglais avaient une personnalité qui m’attirait. Et également quelque chose qui faisait que rien que de les entendre parler, je savais que je ne serai jamais une anglaise, mais cela restait néanmoins, clair, que je me mêlais doucement à leur culture, en gardant ma culture spécifique. Même si je détestais leur repas, que je me plaignais souvent de ce que nous mangions et souvent également de la pluie. L’Angleterre m’avait adopté avec toutes mes différences. Je n’avais jamais souhaité couper le lien qui m’unissait à mon pays de l’Est, de l’autre côté du mur que les moldus avaient construit, mais c’était un nouveau départ que j’avais entrepris ici, l’occasion de me reconstruire après le décès de mes parents. Et je n’avais pas du tout la même pensée que mon frère et ma sœur de ne vouloir penser qu’à la vengeance, je ne pouvais pas c’était bien trop dur pour moi. Alors, oui, j’aurai toujours mes manières, je manquerai toujours de bonnes manières aux anglais, mais je serai moi. Naturelle. Mon passé m’appartenait encore, et j’y tenais.
Les paroles de Regulus me fit sourire, alors comme ça, il était partant pour me faire monter sur un balai et me faire tourner en rond, même qu’à trois – quatre – cinq mètres, pas plus haut ? Si déjà, je montais à trois mètres c’était un miracle, il suffisait que je monte sur un muret plus grand que moi pour que j’aie le vertige. Alors monter plus haut que moi, sur un balai qui était loin d’être stable, je n’étais pas persuadée que ce soit la solution. Mais s’il voulait tenter, je pouvais très bien le laisser me surprendre, j’étais pétrifiée rien qu’avec un balai entre les jambes s’il m’emmenait dans les airs, oui, je n’étais pas sure. Enfin, s’il était prêt à tout faire pour que je ne vole un peu, pourquoi pas, j’attendais de voir cela. Après tout, si ça lui plaisait de me faire dépasser cette peur, ça pourrait toujours m’être utile non ? Je ne savais pas. Je ne tenais pas à faire un métier à dos de balai pour être honnête, comme ça, non seulement je réduisais mes possibilités, et en plus, je réduisais également les risques d’être à tout jamais traumatisée par un morceau de bois avec quatre morceaux de paille qui se courent après. Je suis d’un optimiste légendaire, je sais je vous surprends déjà n’est ce pas ? Où ça doit au moins faire depuis que je suis en Angleterre, je pense.


« Ca se guérit, ça se guérit, tout est relatif, il suffit que je monte sur un muret à peine plus grand que moi que je ne supporte pas de regarder le vide sous moi. Et déjà que je ne suis pas une géante, avec mon mètre soixante à tout casser, alors hein. Soixante cinq peut être, je ne sais pas, entre ces deux chiffres, bref, on s’en moque autant que les dragons de Roumanie. Ah oui l’équipe de Serdaigle ? Alors, juste pour voir comment tu vas me faire dépasser cette peur, et comment tu vas donner envie à Lux de monter sur un balai, je suis prête à te permettre de m’amener un balai, et te mettre au défi de me faire dépasser ma peur. Même si je n’ai aucun doute en ta capacité, c’est en ma frayeur que j’ai un gros doute qu’elle puisse sans aller plus vite qu’elle n’ait venu. »


Avec ma sœur, on était différentes tout en étant semblable, c’était peut être un peu effrayant quand on y pensait. Mais, on avait toujours été comme ça, on avait un caractère bien à nous, qui nous définissait en étant totalement différentes chacune, et pourtant, on était comme deux sœurs jumelles. C’était fou. On ne pouvait pas faire sans. L’une avait toujours été avec l’autre, et rien que de penser que l’an prochain, elle allait partir de Poudlard, cela me rendait folle. Folle de la savoir loin de moi.

« Les bals me manquent, quand j’étais à Chisinau nous en avions souvent. Et comme tu dis, ça nous permettait de penser à tellement autre chose. C’est le meilleur moyen pour évacuer tout ce qui nous pèse, on pense à autre chose, les gens sont différents, bon d’accord, ils finissent parfois un peu mal, mais c’est tellement important pour nous, les jeunes. Et même les professeurs, pendant quelques temps pensons que toutes les maisons peuvent danser ensemble sans se marcher sur les pieds. Sans penser que le Seigneur des Ténèbres tente de tuer nos proches, ou je ne sais pas, à tous ces massacres. Tout cela nous semble rendre l’avenir morose, alors un bal pourrait nous aider à nous voir en tant qu’ado, et je pense que ce soit la meilleure des idées, peut être l’an prochain ? »

Puis, on parlait de mon départ soi-disant pour la Moldavie, ou plutôt mon envie d’y retourner un jour où tout irait mieux.

« Je ne sais pas si un jour tout ira mieux. Je n’en parle pas beaucoup tu sais de ma vie à Chisinau, Tupolenk et toute la Moldavie. Non pas que je n’en ai pas envie. J’aime mon pays, j’ai aimé ma vie là-bas. Je me rends juste compte aujourd’hui du nombre de chose que j’ai perdu. Je me rends compte que je n’ai pas toujours été une fille parfaite. Et ce n’est même pas les morts qui me font de la peine, si, enfin mes parents me manquent chaque jour un peu plus, et je maudis celui qui a initié ce massacre. Mais, je vois mon frère et ma sœur s’autodétruire doucement, mon frère c’est fait depuis longtemps, Hannah, c’est une autodestruction je ne sais pas. Dans le but d’oublier Hans son fiancé disparu dans cette tuerie. On a eu de la chance ce soir là, et Torben m’a sauvé la vie comme à Hannah, je lui en serai toujours reconnaissante, mais il est dur de vivre quand tu sais que tes proches ont péri par la folie de créature. Et ne t’inquiète pas, même de son trou caché au fin fond de je ne sais pas où, Torben m’obligerait à finir mes études, et Krystel de même. Ils ne souhaiteraient pas me voir arrêter Poudlard à un an de la fin, je serai là l’an prochain pour faire régner la loi, au grand damne de Rusard et de Miss Teigne ! »

Je pris deux minutes avant de lui répondre à propos de son avenir et de son côté mystérieux :

« Briseurs de maléfice ? Ca doit être super intéressant. Et bah mon tendre Regulus, vous êtes mystérieux, car contrairement à votre frère vous ne cherchez pas à vous montrer, vous êtes nettement moins extraverti. Et si nous ne sommes pas amis avec vous, nous ne savons pas qui se cache réellement derrière ça ! » dis-je en touchant sa poitrine avec un sourire.
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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeMar 9 Aoû - 21:22

Étrangement, Regulus préférait l'atmosphère folle mais studieuse de Poudlard à celle triste et calme du 12, square Grimmaurd. Même si l'école avait de nombreux côtés que le jeune homme haïssait, au moins, il s'y sentait chez lui. Dans la maison de ses parents à Londres, on n'y trouvait que d'immenses querelles et disputes. Des personnes peu recommandables venaient fouler les parquets grinçants de la demeure. Désormais, Regulus y était habitué et y prenait même goût. Mais cela n'avait pas toujours été ainsi. Lorsque y Sirius habitait encore, les altercations et les mésententes étaient quotidiennes, et bien plus violentes. A présent, ses parents se battaient pour des broutilles, comme son avenir professionnel ou même son avenir de sorcier à la botte du Seigneur des Ténèbres. Regulus avait appris, au fils des années, à toujours leur dire oui. Dire oui, mais au fond, faire à sa façon. Et ce qu'il faisait. Plus ses parents l'interdisaient de sortir, plus il se promenait seul. Plus ses parents l'empêchaient de parler à son frère, et plus, désespérément, il s'y accrochait et s'évertuait à reconquérir l'amour de Sirius. Regulus lui-même ne se comprenait pas toujours. Parfois, lorsqu'il tournait les pages de son journal, se retournant vers le passé, il y découvrait une toute autre personne. Parfois même, il ne croyait même pas que c'était lui qui l'avait écrit, jusqu'à qu'il reconnaisse son écriture. Le Serpentard était quelqu'un d'imprévisible. La soif de justice qui le rongeait devenait de temps à autres si forte qu'il sentait la colère monter, monter à son cerveau, et lui brouiller les neurones. Parfois, elle tentait de s’en extirper, mais Regulus la contrôlait. Jusqu'au jour, où, il n'y arriverait plus. Mais pour le moment, il dominait sa rage et cela lui suffisait. Le cadet des Black ne souhaitait pas être la personne qui subirait cette folie une fois celle-ci libérée. Poudlard accueillait franchement de drôles de rigolos. Les Badenov en faisaient bien partie. Qui aurait eu l'idée, si ce n'est le charmant directeur de l'école, d'accueillir en son sein des moldaves aussi fous l'un que l'autre ? Mais ce que Regulus admirait en Lyra, c'était sa capacité d'adaptation. Car même si elle et sa famille viennent d'un pays différent du leur, Lyra n'avait pas bronché. Peut-être un peu au début, mais c'était compréhensif. Changer de pays, de langue, d'école était loin d'être simple. Il fallait repartir à zéro, se faire de nouvelles marques, de nouveaux amis, de nouvelles habitudes. Et également, se confronter à une culture totalement différente de celle de la Moldavie. Lyra s'en sortait pas si mal en regard à tout ce qui s'est passé dans sa vie.

Lyra était idiote. Le Quidditch était le plus beau sport au monde ! Et même si Regulus ne se vantait d'être le meilleur coach sportif au monde, il se croyait capable d'aider Lyra à combattre sa je-ne-veux-pas-monter-sur-un-balai-phobie. Il était clair que ce ne serait pas facile, mais bon, il ne faut pas mourir bête, comme on dit. Regulus la fera voler.
« Voyons, fais-moi donc un peu confiance ! Ahhh... Tu as peur de l'altitude. Bon, donc, je vais me la jouer psychomage. Tu n'as pas vraiment peur de monter sur un balai, n'est-ce pas ? Si tu volais à cinq centimètres du sol, cela ne te ferait rien ? Je veux dire, le fait d'enjamber un balai ne te perturbes pas, tu n'as peur que des hauteurs. Soit, nous y travaillerons ensemble. Je suis certain qu'au bout de dix séances avec moi, tu n'auras plus si peur. Bien entendu, il faudra t'exercer, et commencer de très bas, mais ne t’inquiète pas. Je serais là pour toi. Je suis un super prof, tu verras. Et puis, si cela ne marche pas, au moins, on aura essayé. »
Regulus n'était pas sûr d'y arriver, mais si déjà Lux était là, cela pourrait la mettre en confiance. Lyra n'était pas vraiment comme sa sœur aînée. Bien qu'Hannah soit calme et d'apparence douce, un fou volcan bouillonne en elle depuis toujours., et ne demande qu'à sortir. Regulus se souvenait encore de la soirée qu'ils avaient passé ensemble dans les vestiaires de Quidditch, et c'était à l'exact opposé de celle avec Lyra. Hannah était charmante, mais très exigeante.
« Ici, à Poudlard, cela dépendait des années, mais il y en avait parfois à Noël, ou à la fin de l'année, pour fêter la fin des cours... Pour des occasions comme celles-là. Mais après ce qu'il s'est passé... Je ne sais pas si cela se reproduira de si tôt. Tu sais, je suis absolument d'accord avec toi. Je n'ai rien d'autres à ajouter. Enfin, si. J'imagine que nous devrions en parler à nos supérieurs, c'est-à-dire, en tant que préfets, nous nous devons de soumettre à notre préfet et préfete-en-chef nos idées et suggestions. Seulement, je me vois mal aller voir Potter et Lily et leur dire : Euh salut, moi, enfin, Lyra et moi pour être précis, avons eu dans l'idée d'organiser un super bal et tout le tralala. Vous en pensez quoi ? Regulus ricana ensuite. Sérieusement, tu nous vois leur parler de ça ? Moi pas ! Tu peux y aller toute seule ! Peut-être l'an prochain oui... Quand nous serons les septième années et que notre avis comptera plus que celui de tous les autres ! »
Parler avec Lyra lui faisait beaucoup de bien. Il se sentait plus léger, plus compréhensif, plus vide. Parfois, il désespérait de trouver quelqu'un qui le comprendrait, mais la Serdaigle avait toujours été une bonne amie, et depuis quelques temps, il appréciait énormément son soutien, comme sa présence.
« Il faut laisser le temps s'écouler. Un jour, peut-être dans une semaine, dans un mois, dans un an, dans dix ans, tu regarderas ta vie, ton passé, tu te retourneras vers lui, et tu verras tout ce que tu as accompli de bon dans ce monde. Tout ce que tu as apporté à certaines personnes. Que ce soit ta famille, tes amis, où même à moi, Lyra. C'est peut-être difficile à entrevoir aujourd'hui, mais peut-être que dans quelques années, on se rendra compte que notre rencontre a changé nos vies. Le destin n'est pas gravé dans le marbre. Le destin ne doit pas choisir à ta place. Tu dois le provoquer. Ais confiance en toi, et tu verras. Le bonheur te sourira. »
Regulus se rendit alors compte qu'il n'avait pas tout compris ce qu'il venait de dire. C'était sortit tellement naturellement... En y réfléchissant, il pensa qu'il devrait peut-être faire la même chose, lui aussi. Ensuite, Lyra parla et tapota sa poitrine en disant que le véritable Regulus, il faut le connaître pour le comprendre.
« Oui oui, c'est super ! Mais bon, je réfléchis encore. Il me reste un an pour me décider. Alors, on verra bien. J'accepte volontiers tes compliments ma chère et ils me touchent au plus profond de mon cœur. Et peu peuvent avoir le mérite d'être mon ami Lyra. »

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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeJeu 25 Aoû - 20:59

Idiotie ? Peut être bien, je n’en avais cure, en fait pour être honnête je m’en contre moquais ! Je n’aimais pas, je ne souhaitais pas voler, et pire encore j’en avais peur de décoller. Ma chute en première année en Moldavie parce que je m’amusais, et ben, ça avait été la meilleure solution pour que je ne recommence plus jamais à monter sur un balai. Que voulez-vous que je vous dise de plus ? C’était comme ça, on peut lutter contre une phobie, et apparemment il était bien décidé à le faire, moi j’étais à moitié partante, mais bon, je n’avais pas tant que ça (apparemment) mon mot à dire, et c’était plutôt ça le problème je crois. Enfin, je n’allais pas me battre avec le second fils Black, je me débrouillais tant bien que mal à me battre avec l’ainé des deux, alors si je commençais à lutter contre les folies, et les idées saugrenues des deux, mon Dieu, je ne m’en sortirais donc jamais. Au moins, ils se ressemblaient un peu pour ça, pour leurs idées bizarres. Enfin, chacun avait disons ses propres idées, ce n’était pas les mêmes, mais bon. L’un au moins me faisait encore confiance contrairement à Sirius, qui lui, enfin c’était encore un peu compliqué. Je sentais encore beaucoup de méfiance malgré notre discussion à cœur ouvert l’autre jour encore. Enfin, c’était vraiment trop compliqué. A croire je ne pouvais pas avoir des relations simples depuis que j’étais arrivée en Angleterre à croire que… en fait, je n’étais pas faite pour ça. Bizarrement, ce n’était que depuis que j’étais arrivée ici. Enfin, peu importe, je me répète en non stop depuis cinq minutes. La confiance ou la méfiance des Black me rendaient perplexe, je ne comprenais pas comment les personnes d’une même famille pouvaient être aussi différentes.
Lui faire confiance, ce n’était pas tant ce qui me manquait, c’était à moi que la confiance manquait. Me faire moi-même confiance, et même sa capacité à se la jouer en tant que mage psy, oui pourquoi pas, je n’étais pas convaincue du truc, mais je lui laissais le bénéfice du doute pour le coup. En même temps, si je le souhaitais ou non, il m’aurait obligé un peu à lui laisser ce fichu bénéfice du doute. Genre et moi je suis le dragon qui emballe les chocogrenouilles peut être ? Aucune idée mais en tout cas, il tentait de tout faire pour que je dise oui, alors soupirant un coup, levant les yeux au ciel.


« D’accord, oui, je reconnais enjamber un balai ne me fait pas peur, c’est la chute et l’altitude, tant que je ne panique pas… Enfin, je t’offre le bénéfice du doute, et tu as le droit à 10 séances, si au bout de ses dix séances et je ne te mentirai pas, je ne sais pas mentir, tu n’as pas réussi à évacuer cette peur, alors tu me laisseras en paix avec ma peur du balai et mon désamour du Quidditch. C’est d’accord pour toi ? »

Je posais mes conditions pour changer, j’avais toujours été comme ça, il n’était jamais question que je m’aventure dans quelque chose sans poser mes propres conditions, surtout depuis que je m’étais faite un peu enrolé chez les Basilic sans vraiment comprendre ce qu’il m’était arrivé. Enfin, j’avais un peu sauté dans un trou les yeux fermés et ça avait marché, pour le plus grand bonheur du Seigneur des Ténèbres et quand je voyais ce que ça apportait à Torben, aujourd’hui je me posais des questions, les adolescents remettent normalement en cause l’autorité de leur parents ou je ne sais pas, moi je me remettais moi-même en question, chose intelligente aurait pu dire mon père, je qualifiais ça de stupide en sachant que c’était bien trop tard aujourd’hui pour me rendre compte de mes erreurs étant donné que j’étais plongée dedans et que cette spirale était bien sans sortie. Je ne pouvais pas, je ne pouvais plus. Point à la ligne.

« Y aller seule ? Je te rappelle ce que mon frère a fait à Alice ? Une des bonnes amies des Maraudeurs me semble-t-il ? Sans compter que James déteste mon frère, et étrangement, par ricochet, il me déteste également. Et puis Lily ne me porte pas vraiment dans son cœur non plus, alors, je crois qu’il serait plus raisonnable d’attendre qu’ils quittent tous Poudlard, et qu’on pourra peut être voir les préfets en chef de l’an prochain. Peut être aurons-nous un meilleur feeling avec eux tous. Parce que les deux actuels, mise à part pour mes tours de ronde, je parle le moins possible à toute la clique des Gryffondor. »

Sincérité ? Puissance 10. Et il me faisait part de choses vraies, chaque rencontre changeait quelque chose dans nos vies, même si on ne s’en rendait pas compte, il avait raison.

« Philosophe à tes heures perdues ? C’est beau ce que tu dis, enfin non pas beau ! Vrai, magnifique ! Mais, le bonheur n’est pas encore au rendez vous, enfin il se fait patient avant de venir sonner à la porte. Mais, je garde confiance comme tu dis. Un jour, peut être que le fait de parler ici, me fera voir la vérité sur certaines choses. Je t’en dirai plus dans quelques années. »

J’avais de la chance de le compter dans mes amis, il était quelqu’un de bien. Je ne m’en rendais peut être pas encore totalement compte mais j’étais sure que c’était quelqu’un de bien et que j’avais beaucoup de chance qu’il m’accorde un peu de sa confiance. Peu de gens m’accordaient leur confiance à Poudlard, mais ceux qui le faisaient, j’étais certaine de leur sincérité comme Regulus ici présent.

« M’en voilà ravie Regulus, et sache que c’est sincère. Je suis heureuse de compter parmi tes amis, mais également de te compter parmi mes amis. Et j’espère que cette amitié ne s’éteindra au premier coup dur. »
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Regulus A. Black



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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeSam 27 Aoû - 19:09

Regulus le solitaire n'était plus vraiment si solitaire que cela ces derniers temps. Il avait même appris que quelques fois, valait mieux être à deux que seul. Rares étaient les moments où le Serpentard pouvait profiter pleinement de sa quiétude. Il y avait toujours un idiot comme Nox pour venir gentiment l'embêter, le forcer à se bouger un peu, à sortir, à faire des choses tout simplement. Le jeune homme aimait la tranquillité, mais, il fallait l'avouer, il adorait lorsque ses amis venaient lui chercher des noises, ou même juste pour se parler, rire un bon coup ensemble, oublier les autres pour mieux se comprendre. Lux et Kaelyn étaient plutôt douées pour ça, et elles savaient le surprendre. A vrai dire, Regulus ne s'était jamais sentit plus heureux qu'il ne l'était à présent. Tout n'était pas rose dans sa vie, mais il sentait que cela s'améliorait. Sa réconciliation avec Lux avait pris du temps, mais désormais, même si subsistait quelques tensions, ils commençaient à retrouver le lien qu'ils entretenaient avant. En ce qui concernait Lyra, ils avaient toujours eu une relation amicale très différente des autres. Parfois, ils faisaient leur ronde ensemble, rien que pour pouvoir se parler, et discuter de choses et d'autres, ou comme aujourd'hui, pour dire des bêtises et s'amuser un peu. Regulus ne comptait même plus le nombre de fois où il l'avait accompagné alors qu'il n'était pas dans l'obligation de le faire. Cependant, il avait bien besoin de ça. Il avait besoin de savoir que quelque part dans cette école, quelqu'un le comprenait. Quelqu'un le comprenait vraiment.
Lyra ne paraissait pas si convaincue que cela et semblait même douter des capacités de Regulus. Seulement, le Serpentard était une personne si persévérante qu'il était certain qu'un jour, elle volerait sans aucune appréhension. Le jeune Black lui, se souvenait parfaitement de la toute première fois où il avait enfourché un balai. Il devait avoir trois ans, dans la chambre de Sirius qui riait près de lui. Il vola à à peine 50 centimètres du sol, mais il volait. Puis il vira brusquement, se prit le mur et chuta dans un tel capharnaüm que leur mère se précipita pour les disputer de causer tant de dérangement. Mais, Regulus classait désormais ce moment comme l'un des meilleurs de sa vie.
« Tu vois ? J'ai toujours raison, ma chère, et si tu n'y crois pas, c'est que tu es une parfaite idiote. Je suis heureux de te l'entendre dire. Dix séances ? Sérieusement, je pense que c'est largement suffisant. Te connaissant, je sais que tu peux y arriver. Tu verras, ce n'est pas si compliqué que ça. En tout cas, moi, ça me va, et c'est volontiers que j'accepte toutes les clauses de ce contrat. Si tu le veux bien, on invitera aussi Lux, tu auras peut-être moins peur s'il y a quelqu'un d'autre avec toi. »
Regulus sourit et commença furtivement à penser à quelques exercices qu'il pourrait faire faire à Lyra lors de leur première séance de j'ai-peur-de-l'altitude-phobie. Le garçon ne connaissait pas le mot qui désignait ça, peut-être altophobie ou quelque chose comme ça. Mais alors qu'il songeait, un brusque grondement émana de son estomac qui criait famine. Regulus tenta de le faire taire. Il passait un bon moment, et n'avait pas trop envie de le gâcher. Puis, la Serdaigle parla. Tiens donc, Lyra Badenov refusait d'aller voir Lily Evans seule ? Mais quelle trouillarde ! Enfin, elle avait tout de même de bons arguments.
« Oui, je comprends, mais je trouve que c'est injuste. On ne devrait pas juger quelqu'un par son frère ou sa sœur. Un exemple parfait. Moi et Sirius. Enfin, Sirius et moi pour être poli. Tant de choses nous sépare, et pourtant... James est bien le meilleur ami de mon frère me semble t-il. Alors, détester quelqu'un par procuration, je trouve cela plutôt stupide en ce qui le concerne. Mais bon, qui sait, peut-être que cela sera toi la prochaine préfète-en-chef ! Je trouverais ça cool, et j'espère que tu ne donneras pas de retenues injustifiées à ton vieux copain Regulus ! Enfin, moi aussi, je désire avoir de meilleures relations avec ceux de l'an prochain. C'est vrai ? Tu en as de la chance ! En ce qui me concerne, j'ai l'impression de n'avoir quasiment pas endosser mon rôle de préfet cette année. J'ai dû faire deux tours de rondes au grand maximum. A mon avis, ils veulent éviter d'avoir affaire à moi. C'est pas très pro. Mais moi aussi, j'évite de leur parler, je préfère éviter ça. Cependant, je pense que l'année prochaine sera plus sereine déjà. Nous serons enfin les plus âgés, on nous fichera la paix, et on pourra être peinard. »
Lyra qualifia de Regulus de philosophe, ce qui le fit beaucoup rire. Mais ce qu'elle ne semblait pas comprendre, c'est que tous ce qu'il disait, il le pensait sincèrement. Lorsqu'il était avec quelqu'un comme Lyra, il n'y avait plus besoin de tous ces faux-semblants qui gâchaient son existence. Il lui suffisait juste d'être lui même. Lyra s'en contentait bien, Nox, Lux, Kaelyn et d'autres aussi. Alors pourquoi pas le reste du monde ?
« Non, non, je ne suis pas philosophe. Je n'y connais absolument rien. Je dis juste ce que je pense, c'est tout. Je dois avouer que moi aussi, j'attends désespérément qu'il vienne et me redonne espoir. Mais ce que j'espère, c'est que les choses s'améliorent. En tout cas, je prends ça comme un rendez-vous. Tu es désormais obligée de me garder dans ta vie encore quelques temps pour pouvoir me dire si oui ou non, j'avais raison. »
Rares étaient les amitiés qui se méritaient aux yeux de Regulus. Il n'avait que peu d'amis, et les comptait même sur les doigts de la main, mais les seuls qu'il avait, il savait qu'il pouvait comptait sur eux. Et qu'ils pouvaient compter sur lui. Leur amitié avait tout de même survécu à une aventure d'un soir, peu pouvait s'en vanter.
« Je le suis également voyons ! Qu'est-ce que je ferais sans ma petite préfète préférée ! Non, je ne pense pas que notre amitié puisse s'éteindre comme ça. Elle a déjà dû supporter bien des choses. »
Alors que Regulus allait demandait quelle heure était-il, son estomac le ramena à l'ordre. Par Merlin ! Il avait si faim ! Sa matinée l'avait bien fatiguée, et il était debout depuis déjà plusieurs heures. Amusé, il ramassa ses affaires, se leva, et dit :
« Je ne sais pas toi, mais moi, j'ai une faim d’hippogriffe ! Tu m'accompagnes à la Grande Salle ou pas ? Je serais ravi de faire encore quelques pas en ta compagnie ! Enfin, si mon ventre me le permet ! »
Il lui tendit la main pour l'aider à se relever, et attendit sa réponse.

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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeDim 4 Sep - 9:55

Le petit Regulus, mais qu’est ce qu’il en avait de l’espoir lui, de l’ambition ? De la fierté peut être un peu. Je ne savais pas, mais en tout cas, il était déterminé à me faire monter sur un balai, truc en bois que les moldus se servent pour nettoyer peut être, et nous dont on se sert pour voler dans les airs. Enfin, rectifications, que REGULUS se sert pour voler dans les airs, et ce que je n’approche pas à moins de 500 mètres au moins. Mais cessons donc cette dissertation autour du balai volant, je restais purement concentré que je venais de conclure un marché. Un marché, étant un marché, je le respecterai même si j’allais à ces « cours » de vol l’an prochain, à reculons de peur de retomber à nouveau. C’est comme les moldus et leur canasson, j’avais une amie en Moldavie d’origine moldue qui adorait ce sport, l’équitalon, ou un truc du genre, et elle me disait, dès que tu tombes faut remonter tout de suite. Quand j’vous dis qu’ils sont fous ces moldus ce n’était pas une métaphore ni même une litote ou un euphémisme plutôt ! C’était vrai, ils étaient fous, remonter un canasson quand celui-ci vous a balancés par terre, z’avez fumé ? Moi jamais, il m’a balancé par terre, je le laisse partir et moi je ne veux plus jamais le voir. En plus c’est qu’on tombe de haut, faut pas imaginer, alors le balai, je ne sais pas à quelle hauteur était le terrain de Quidditch, mais sure ce n’était pas une bonne chute que l’on faisait hein. Et je continuais, à le revendiquer haut et fort dans ma tête. Face à Regulus, je fis un sourire, me maudissant à l’intérieur d’avoir accepté un truc pareil. Etais-je folle ? Oui.

Ce n’était pas tant que je n’étais pas convaincue de ses paroles, mais comme j’avais déjà du y faire référence, mais c’était plutôt en ma capacité à lutter contre la peur. Et la phobie exactement, ce n’était pas facile, on ne pouvait pas dire non à une phobie du jour au lendemain, c’est peut être pour ça que j’avais dit dix séances, et non pas deux, ou trois. C’était compliqué bien évidemment. Mais, peu importe, j’acceptais :


« Marché Conclu ! Tu mets beaucoup de confiance en moi, mais je pense que dix séances ne seront pas de trop. Au contraire… Oui, bien sur, invitons Lux, j’aurai mon soutien anti-Quidditch au moins avec moi, pour mon plus grand bonheur » finis-je en souriant « Ah et puis je ne suis pas une idiote on en reparle au mois de septembre pour voir l’évolution, enfin octobre le temps de faire quelques séances tout de même ! »

J’approuvais totalement ses paroles avec un signe de tête, détester quelqu’un par procuration, c’était stupide, mais… c’était tellement plus simple de prendre la petite sœur qui était encore à Poudlard, quand on n’a plus de tête de turc, vu qu’elle a fui Poudlard depuis longtemps. Et puis, c’est vrai que me mettre dans le même panier que Torben, c’était tellement plus facile, que d’apprendre à me connaitre et de voir à quel point j’étais différente de mon frère et de ma sœur. J’avais bien sur des points en commun avec eux, mais j’étais très différente de Torben, je n’avais pas le même caractère du tout. Et puis, je ne voyais pas du tout la vie de la même façon. Je ne dis pas que nous aurions pu devenir amis, mais s’il avait essayé un pas vers moi… Comme Sirius après tout, on avait réussi à se remettre en question les deux. Et donc, aujourd’hui je ne dis pas que ça irait mieux, mais… même en étant toujours « la petite sœur de Torben » j’étais quand même « la petite sœur de Torben avec des différences » et franchement, je préférais ça. J’aimais mon frère et ma sœur, ça m’énervait juste qu’on ne cesse de m’associer à eux, parce que j’étais la petite dernière, et que forcément j’étais dans le même moule.

« Bah c’est bien connu, les frères et sœurs se ressemblent tous nan ? Oui, allez ! Encore, quelques jours en sixième année, et dans un an, on devient les plus grands. Tu vas voir. Enfin, je suis curieuse de savoir qui sera les préfets en chef, je vois bien Evey quand même. Enfin, je ne sais pas, je ne sais pas comment le professeur Dumbledore les choisit, après tout quand j’ai été choisie pour devenir préfète je ne m’y attendais pas du tout, je débarquais tout juste en cinquième année, et hop préfète. Au moins, ça m’a appris à m’intégrer, c’est ça qu’on dit hein ? Ouais, m’intégrer à ma maison plus facilement avec ce statut ! »

La philosophie était un art que je ne maitrisais pas du tout, mais alors là. Alors, je me contentais de ce que je savais à ce sujet pour me débrouiller dans la suite de mes idées sur des sujets parfois un peu complexe et que les scientifiques moldus n’avaient pas encore réussi à résoudre.

« Je dois, te garder encore quelques années donc dans ma vie ? Aucun souci, c’est toi qui vas craquer avant de toute manière, je deviens énervante pour les gens il parait au bout de quelques temps »

Je lançais ça sur le ton de la plaisanterie, avec un sourire. Tout était naturel entre nous, pas d’artifice, rien nous étions simplement deux jeunes adolescents qui parlons des sujets quotidiens. Comme beaucoup après tout. Je n’avais pas vraiment d’autres sujets en tête, et en même on riait de tout. Ne dit-on pas que nous pouvons rire de tout ? Peut être pas avec tout le monde, mais il était l’exception qui confirmait la règle, et heureusement pour moi.

« Alors heureusement, je ne souhaite pas voir notre amitié s’éteindre même à la fin de Poudlard. »

Puis, son estomac gronda, je souris, et attrapa sa main pour me relever et donc pour nous rendre à la Grande Salle. Avec un sourire, ce n’était qu’à cinq minutes, mais il me plairait de profiter encore de cet instant avec Regulus. Ce petit moment de plénitude entre nous, juste… à rire de tout finalement sans penser au monde extérieur. J’attrapais mon livre qui trainait encore sur le sol.

« Si ton estomac quémande le repas, alors, je me vois dans l’obligation de t’y accompagner. »
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Regulus A. Black



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MessageSujet: Re: - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.    - ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Icon_minitimeDim 4 Sep - 19:58

- ouvrons, ouvrons la cage aux petits chenapans.  Ashley10
    On se connait depuis l'orée des écoles,
    On a grandi, on a goûté les alcools.
    Aujourd'hui, dans la fureur et le bruit,
    On se reconnait, on n'a pas beaucoup vieilli.

    Un ami m'a donné rendez-vous
    Des amis je n'en ai plus beaucoup
    Mon ami me sautera au cou
    .

Regulus était bien décidé cette fois-ci, et ne baisserait pas les bras tant qu'il y avait de l'espoir. Et de l’espoir, croyez-le, il y en détenait ! Il s'était prononcé, et ne changerait plus d'avis. Trop de fois il s'était fait avoir, mais là, tout allait changer. Il irait au bout de son projet, que Lyra le veuille ou non. Après tout, elle était son amie, non ? Et des amis, cela ne courrait pas les rues, surtout pas ceux sur qui on peut vraiment compter. Des gens comme Lyra quoi. Mais de toute manière, elle n'avait plus rien à dire, Regulus avait pris a décision, et il comptait bien s'y tenir. Il ne fallait surtout pas qu'elle croit qu'avec sa mémoire de dragon, il allait oublier ! Certainement pas ! Bien au contraire ! Regulus avait une capacité de mémorisation incroyable, et il n'oubliait jamais rien. Peut-être que tenir un journal, et relire régulièrement ses pensées l'aiderait aussi à ne pas lâcher l'affaire. Il avait pris l'habitude de tout noter, tous le temps, d'écrire ce qu'il avait sur le cœur, juste pour ne pas tomber dans l'oubli. C'était sa crainte, et il espérait que jamais, il n'arrêterait d'écrire. Cela lui faisait du bien également. Lorsqu'il était seul, c'était un bon moyen pour ne pas tomber dans l'ennui. Cela lui rappelait ses bons souvenirs, comme ses mauvais. Même si le jeune Black ne comprenait pas vraiment l'aversion que Lyra avait envers les balais, il la respectait, et se promit de l'aider. Après tous, les copains copines c'est fait pour ça non ? Regulus avait toujours aimé le Quidditch. C'était une institution dans sa famille. Il avait appris très tôt, et avait tout de suite adoré. Puis, au fil des années, le Quidditch avait cessé d'être un simple passe-temps. Désormais, Regulus avait l'ambition de devenir Joueur Professionnel. C'était un parcours difficile qui l'attendait, et il n'était même pas certain de réussir. Du talent, il en avait, c'était sûr, mais il en fallait bien plus. Et Regulus espérait qu'il avait ce petit truc en plus, qui lui permettrait d'aller très loin. Lyra paraissait être dans ses pensées. Rêvait-elle ? Regulus dut même lui passer la main devant les yeux pour qu'elle réagisse.
« Hé oh ! Ahh, te voilà réveillée ! dit-il en riant. Et bien, si dix séances ne suffisent pas, on passera à vingt ! Ça ne pose aucun problème bien au contraire ! Mais tu verras, Lux est très douée, c'est juste qu'elle déteste ça. C'est bien dommage d'ailleurs... Parce que entre Nox, leurs parents et moi, elle a de quoi faire ! T'inquiète, je ne vais certainement pas oublier ça comme ça. Crois-moi, tu voleras. »
Lyra m'approuva. Jamais Regulus n'avait compris comment on pouvait juger quelqu'un par sa famille, ou par des antécédents familiaux. Il se rappelait de la visite de la Ministre qui l'avait insulté lui et ses parents, ainsi que Sirius, d'être complices de Bellatrix ! Quel manque de sagesse et de perspicacité ! Si elle croyait l'amadouer comme ça, c'était mal parti ! Regulus n'aimait pas Torben et pourtant, il supportait très bien Hannah, et adorait Lyra. Chaque membre d'une fratrie est différent. Les caractères respectifs des trois Badenov étaient bien singuliers, et c'était avec Lyra que Regulus s'accordait le mieux. Peut-être parce qu'ils avaient tout deux la même manière de voir les choses et le monde.
« Nhann ! Pas du tout d'accord ! Tu crois sérieusement que je ressemble à mon frère ? En dehors de notre intelligence fulgurante, de notre incroyable beauté, de notre passion pour le Quidditch, et du même Sang, tout nous oppose. Déjà, même enfants, on était très différent l'un de l'autre, même si à cette époque, on s'entendait bien... Regulus était nostalgique de cette époque, mais tenta de ne rien laisser paraître. C'est clair que dans deux mois, on va bien s'amuser ! On sera les chefs ! Oui, Evey peut-être... Je verrais bien Lux sinon, ou même toi. C'est vrai que à peine arrivée, tu étais déjà préfète ! Tu avais dû taper dans l’œil du vieux Dumbledore ! dit-il en riant. De toute manière, moi, je suis heureux qu'il est pris cette initiative, cela nous a permis de mieux nous connaître. »
Regulus appréciait les moindres minutes passées avec Lyra. Même si elle était spéciale, elle était vraie. Sincère, amusante, naturelle et loyale. Jamais elle ne lui avait fait un coup tordu, même après leur histoire d'un soir. Tout avait toujours été clair entre eux, et le Serpentard espérait que cela dure.
« Et oui, malheureusement, tu n'as pas de chance. Tu vas devoir me supporter encore un petit bout de temps, voire même très longtemps. Je ne te crois pas, tu verras, je t’agacerais bien assez tôt ! Trop tôt à ton goût ! En tout cas, moi, depuis que je te connais, tu ne m'as jamais paru exaspérante. Je t'assure. C'est déjà ça ! »
Avec Lyra, Regulus retrouvait l'attrait aux choses futiles de la vie d'un adolescent. Conversations légères et ridicules étaient souvent de la partie, et pourtant, c'était ce qui lui plaisait le plus dans leur relation. De l'authenticité. On ne pouvait pas en dire autant de tout le monde... Lyra était sa perle en matière de rigolade. Lorsqu'il se trouvait avec elle, il savait qu'il allait rire et s'amuser.
« Manquerait plus que ça ! J'espère que jamais notre amitié ne meure. Tu sais, des filles comme toi, il y en a pas beaucoup. J'ai de la chance d'être tombé sur toi. »
Lyra sourit lorsque l'estomac de Regulus le ramena à l'ordre. Après l'avoir aidée à se relever, les deux compères se dirigèrent ensemble vers la Grande Salle, riant, parlant, s'amusant, Regulus la chatouillant, Lyra le décoiffant, et chahutant encore comme des enfants. Le monde des adultes les accueillerait bien assez tôt. Mais parfois, il fallait bien ouvrir, oui, ouvrir la cage aux petits chenapans.







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