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Admin↯  Future star des couches culottes
James Potter



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James Potter

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MessageSujet: Sous le ciel de Paris marchent des amoureux   Sous le ciel de Paris marchent des amoureux Icon_minitimeJeu 2 Sep - 19:34

14 février, fin de matinée. James était debout depuis des heures déja, et il maintenait éveillée toute sa chambrée, bien contre leur volonté. Il essayait des dizaines de tenues, et tenait absolument à avoir l'avis de ses amis. Peter tentait de l'ignorer de son mieux, Sirius se moquait de lui tout en l'insultant à intervalle régulier, la tête sous son oreiller, et Remus essayait de l'aider pour abréger leurs souffrances à tous. Seulement d'après lui, James était superbe dans toutes ses tenues. Sirius finit par en avoir marre des jérémiades de son camarade, et se leva pour donner son opinion. Dix minutes plus tard, James s'enfermait pour un temps alarmant dans la salle de bain. Après avoir examiné ses cheveux sous toutes les coutures, s'être brossé trois fois les dents et parfumé, il sortit de son dortoir sans oublier son sac. Il souhaita un bon week-end au reste des Maraudeurs, et reçu des grognements endormis pour toute réponse. Un sourire aux lèvres, il dévala les marches pour aller attendre sa dulcinée dans la Salle Commune. Il trépignait d'impatience. Il avait toujours rêvé d'aller en France, encore plus avec Lily. Cette petite excursion en amoureux lui était venue à l'idée alors qu'il cherchait un cadeau d'anniversaire pour sa douce ; et il pourrait en profiter pour refaire sa demande de fiançailles dans les règles de l'art. Il avait tout prévu, pour couvrir leurs arrières. Les Maraudeurs et Anna devaient raconter que James et Lily étaient malades, si on leur posait des questions. C'était un peu gros, mais le Gryffondor était certain que ses camarades se diraient simplement qu'ils avaient prévu de passer le week-end ensemble, enfermés dans leur chambre. Ça jaserait, et il s'en moquait.

Lily apparu enfin, et un sourire éclatant étira les lèvres du Maraudeur. Il s'avança vers elle pour l'embrasser.


-Joyeuse Saint Valentin, mon amour.

Il la serra tendrement contre lui, avant de la relâcher pour l'admirer. Elle était encore plus magnifique que d'habitude. Elle était de toutes façons un peu plus belle chaque jour, James ne savait par quel miracle. Il déplia sa cape d'invisibilité, et se glissa dessous avec Lily. Puis ils sortirent de la Salle Commune, et se dirigèrent en silence (au cas où ils auraient croisé quelqu'un) jusqu'à la célèbre statue de la sorcière borgne. James prononça la formule magique, et se glissa dans le passage secret, suivi de la Préfète-en-Chef. Ils émergèrent à Pré-au-Lard, où James saisit la main de sa douce pour transplanner. Direction Paris !

***

James ouvrit les yeux dans une ruelle un peu sombre, et surtout déserte. Ca sentait les poubelles, et il y avait de l'eau brunâtre par terre. Fronçant le nez, le Gryffondor entraîna sa petite amie à sa suite, et émergea dans une grande rue passante. Il se tourna vers Lily, un large sourire plaqué sur le visage.

-Bienvenue à Paris, Lily-Jolie ! Je ne sais pas toi, mais l'odeur de cette ruelle m'a donné faim... Viens !

Ils n'eurent pas à aller bien loin. Le jeune Potter avait fait exprès de transplanner juste dans l'arrière-coure du restaurant dans lequel il avait réservé une table pour deux. Pendant les vacances de Noel, ses parents avaient été changer de l'argent sorcier contre des francs, histoire qu'il ai de quoi offrir à Lily tout ce dont il avait envie. Ils s'installèrent donc, et James fut ravi de voir qu'il ne détonnait pas dans le décor. Il devrait penser à remercier Sirius, qui s'y connaissait bien en vêtements de moldus. Il lui avait fait enfiler un jean foncé, une chemise blanche, un manteau d'hiver long et noir, ainsi qu'une écharpe noire également. Il n'avait cependant pas réussi à lui faire abandonner ses éternelles converses qu'il chérissait tant. Cela passait cependant assez inaperçu. Il tira la chaise de Lily, et s'installa en face d'elle, son sourire ne le quittant pas.

James commanda toutes les spécialités qu'il y avait à la carte, heureux de se retrouver pour la première fois de sa vie hors d'Angleterre. Il trouva les cuisses de grenouille délicieuses, mais ne pu s'empêcher de recracher ses huîtres en faisant la grimace. Ne parlons même pas des escargots... Il y avait assez d'ail là-dedans pour tuer tout un clan de vampires ! Il fit la conversation à Lily, lui racontant son duel de Quidditch avec Harry, lui relatant l'unique fois où Sunny avait accepté qu'il la caresse, lui expliquant comment s'était passée la dernière pleine lune. Il l'écouta parler en retour, et ne vit pas le temps passer. Il était merveilleusement bien, assis dans ce restaurant français en compagnie de la fille qu'il aimait plus que tout. Cette excursion hors des frontières de Grande-Bretagne lui permettait de se changer les idées. Comme si Voldemort et les Mangemorts étaient restés sagement en Angleterre.

Ils finirent par quitter le restaurant, rassasiés. James régla la note, donnant certainement trop d'argent. Il ne connaissait pas cette monnaie, et bien que son père ait tenté de lui expliquer comment ça marchait il n'avait écouté que d'une oreille. De toutes façons il s'en moquait, il avait assez d'or pour se permettre de laisser un généreux pourboire au serveur. Il attrapa la main de Lily dès qu'ils furent dehors, puis s'avança dans le dédale des rues. Il ne connaissait absolument pas Paris, mais il voyait la Tour Eiffel devant eux au dessus des buildings. C'était là qu'il comptait emmener Lily. Il se tourna vers la jeune fille, et lui lança un grand sourire avant de se pencher pour l'embrasser.


-J'oubliais presque pourquoi je fais tout ça... Joyeux Anniversaire, mon ange.

Il devenait bon, avec les surnoms. Lui qui avait tellement de mal à appeler Lily autrement que "Lily-Jolie", il se surpassait. Et ça lui venait naturellement, pour une fois. Il ne se sentait pas bizarre, de l'appeler comme ça. Il faisait de très nets progrès !

Lily Evans Potter



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MessageSujet: Re: Sous le ciel de Paris marchent des amoureux   Sous le ciel de Paris marchent des amoureux Icon_minitimeJeu 2 Sep - 23:15

    (c)Bekkis
    (c)Live_Joy

    Partir à Paris avec James. Cette idée réjouissait mes journées depuis qu’il m’avait offert mon fameux cadeau d’anniversaire. Tout un week-end rien que tous les deux, loin de tout. Oh oui, j’avais transgressé les règles du château en m’y en allant sans autorisation. Oh oui, on risquait d’avoir Dumbledore à notre retour pour nous faire la moral en nous disant qu’il aurait pu nous arriver quelque chose de grave et qu’on ne pouvait se permettre d’agir ainsi. Mais… J’ai envie de vous dire que je m’en fiche. Oui vraiment. Adieu les responsabilités pour un week-end. Adieu les journées à me morfondre à l’idée de devoir quitter celui que j’aimais. Je laissais tout cela derrière moi pour ne penser qu’à nous. Je ne me rappelais plus la dernière fois que cela nous était arrivé, vraiment plus. Alors ce matin là, je m’étais levée aux aurores pour tout préparer. J’avais revu trois fois les affaires que j’allais emmener, abandonnant au passage mon livre de sortilège. Pourquoi avais-je mis dans mon sac ? Sans doute une erreur. Il ressemblait au journal que j’écrivais ses derniers mois. J’avais besoin d’écrire sur papier ce que j’allais faire, pour ne pas m’y perdre. J’avais besoin de mettre à plat mes idées, si bien que j’en étais finie par écrire un journal intime. Cela ne m’était pas arrivé depuis ma troisième année. Alors, bien entendu, je l’avais ensorcelé pour que nul autre que moi ne puisse l’ouvrir. Je ne pouvais me permettre qu’une personne mal attentionnée ne tombe dessus, ni même que James puisse lire ce qu’il y était écrit.

    Il me fallut plus de temps que prévu pour me préparer ensuite. J’avais du me rendre de l’autre côté du château pour trouver une douche libre la faute à quoi ? , et ce détour me fit perdre de précieuses minutes. Le temps que je retourne à mon dortoir, et que je me retrouve une autre tenue – merci à Sunny d’avoir piqué un somme sur ma plus belle robe, et bien entendu celle que je voulais porter –, je fus légèrement en retard. Le sourire de James chassa tout de suite ma mauvaise tête quand à la robe blanche que j’avais mise et qui ne me satisfaisait pas entièrement. J’accueillais son baiser avec bonheur, et ne pouvais m’empêcher de sourire. J’étais heureuse, et cela faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Non pas que je ne l’étais pas les autres moments, si, mais il y avait toujours quelque chose pour me gâcher mon plaisir. Là, il n’y aurait rien. Rien que tous les deux. Tandis que nous avançâmes sous sa cape d’invisibilité, je maintenais mon sac bandoulière, contenant mes affaires, préférant prendre plus de précaution que nécessaire, pour que personne ne se doute de quoi que ce soit. Il n’y avait que les maraudeurs et Marlène d’au courant pour notre escapade, vu qu’ils devaient nous couvrir si l’on se demandait où non étions. J’étais d’ailleurs pris la peine de lui faire une petite fiole de polynectar contenant un de mes cheveux en cas de force majeur. Nous arrivâmes sans accros jusqu’à la sorcière borgne, puis ensuite à Pré-Au-Lard. Il ne fallut guère plus de temps ensuite pour rejoindre Paris. Je me blottis dans les bras de James, alors qu’il nous transplanait dans… une ruelle qui ne sentait guère la rose.


    Cette ruelle est… Comment dire… Très romantique.


    Dis-je avec un léger sourire aux lèvres. D’un geste affirmatif de la tête, je le suivis loin de cette ruelle qui n’était pas sans rappeler l’allée des embrumes et les gens étranges qui s’y baladaient. Je fus contente de constater que nous n’avions pas longtemps à marcher. Disons que je n’avais pas les chaussures pour. J’avais enfilé de fins talons, et vu qu’à Poudlard, j’avais que très peu d’occasion de les porter, je n’avais pas pu prendre l’habitude de marcher avec. J’avais prévu une paire de ballerine qui irait provisoirement quand j’aurais trop mal au pied, mais vu que je n’avais pas non plus l’habitude de les porter. Au pire, j’avais bien une paire de basket, mais je pouvais éviter de les porter avec ma robe, ce serait plus… glamour nous allons dire. Une fois arrivée au restaurant, je laissais James me tirait la chaise comme le plus galant des hommes, avant de prendre place en face de moi. Il faisait tout pour rendre ce week-end le plus romantique possible, et j’étais plus que charmée par ses efforts. D’un côté, je me demandais ce que cela cachait, sans trouver. Si nous n’étions fiancée, j’aurais penché tout de suite pour ça, mais vu qu’il m’avait déjà fait sa demande, ce ne pouvait être ça.

    Le repas se fit dans de grand éclat de rire, et une alchimie totale entre le gryffondor et moi. Je me noyais dans ses paroles, rigolais à la vue de sa tête quand il essaya de gouter une huitre, et encore plus quand on lui apporta des escargots. Je lui racontais quelques anecdotes de mon enfance, et lui avouais que je fus, avant de recevoir ma lettre pour Poudlard, une enfant farceuse, qui aimait bien faire tourner la tête à ses parents et professeur. J’avais beaucoup changé en arrivant au château, dès que les premiers mots « d’insultes » à l’égard de mon sang était tombé. Je m’étais promise de leur prouver qu’ils avaient tord en pensant que je valais moins qu’eux, et je ne pouvais qu’être fière de moi d’y être arrivée. Nous passâmes un si bon moment que je ne vis pas le temps passer. J’avais l’impression qu’entre le moment où je m’étais assise, et celui où je finissais ma dernière cuillère de tarte Tatin, il ne s’était écoulé que quelques minutes. C’était comme si nous étions complètement déconnecté du monde. Je laissais James payer, m’avançant légèrement devant le restaurant, troquant mes talons contre mes ballerines, que je changeais discrètement de couleur – le blanc allant mieux avec ma robe que le noir - . J’eu bien fais de faire ce changement, vu qu’une fois sa note réglée, mon fiancée m’entraina dans les rues de Paris. Bien que j’étais déjà venue par le passé en France, je n’avais jamais eu l’occasion de visiter sa capitale, et je dois bien avouer que j’étais ravie de la découvrir main dans la main avec James. Notre course finie par s’arrêter dans une rue d’où l’on pouvait admirer la tour Eiffel. Mes yeux me quittèrent cette vue sublime lorsque que le maraudeur se pencha vers moi pour m’embrasser, avant de me dire de biens jolies mots doux. Certain(e)s diraient que ce n’est pas grand-chose, mais venant de lui, ça l’était. Il ne m’appelait, d’habitude que Lily-jolie, et je « n’avais » jamais de surnom affectif. Il était ainsi et je l’aimais trop pour lui tenir rigueur. Alors les rares fois où il le faisait, mon cœur manquait un battement, et un sourire tendre naissait au coin de mes lèvres. Passant mes bras autour de son cou, je vins lui murmurer


    Je n’aurais pas pu rêver mieux… Merci mon amour. J’en avais vraiment besoin.

    Je posais mes lèvres quelques instants sur les siennes, profitant de notre étreinte. Il n’y aurait pas une vieille dame pour venir nous rappeler à l’ordre à l’aide d’un raclement de gorge suivi d’un « il y a des chambres d’hôtels pour ça » - je m’y connaissais un peu en français-, j’aurais pu rester toute l’après midi à embrasser James. Rougissant légèrement, je détournais légèrement mon regard et dis avant de rire aux éclats

    Je dois bien admettre qu’elle a raison… La vieille dame je veux dire… Elle vient de nous conseiller de nous trouver un endroit, disons plus intime comme une chambre d’hotel
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MessageSujet: Re: Sous le ciel de Paris marchent des amoureux   Sous le ciel de Paris marchent des amoureux Icon_minitimeLun 6 Sep - 2:09

En quittant Poudlard James savait que Dumbledore s'apercevrait de leur absence. Le directeur savait toujours tout ce qui se passait dans son établissement, et cette fois n'échapperait pas à la règle. Mais le Gryffondor s'en moquait. Parce qu'il était convaincu que le vieil homme ne leur dirait rien. Lily et lui avaient désespérément besoin de s'échapper un week-end. Ils avaient besoin de se changer les idées, d'oublier la guerre et les sacrifices qui les attendaient. Ils avaient besoin de se retrouver seuls tous les deux. A Poudlard, il leur était impossible de discuter d'autre chose que de la guerre, ou des Mangemorts ou de l'Ordre... Toutes leurs discussions tournaient autour d'importantes décisions qu'ils avaient à prendre, autour de nouvelles menaces, de nouveaux soupçons. Ils n'avaient pas trouvé un seul moment pour penser à autre chose, pas un seul moment pour profiter simplement de la présence l'un de l'autre. Paris allait leur offrir cela, et James trépignait d'impatience. Il avait tout mis au point avec les Maraudeurs, et il savait que Lily avait également couvert ses arrières avec Marlène. Ses parents avaient changé de son argent sorcier contre des francs, pour qu'il n'ai pas à s'inquiéter d'un quelconque budget une fois sur place, et les réservations dans les restaurants et les hôtels avaient également été faite. Il n'avait plus à s'occuper de rien.

Quand Lily arriva, ils ne s'attardèrent pas, et rejoignirent rapidement Pré-au-Lard, puis la capitale française. Il était près de midi, et ils devaient profiter de leur week-end autant qu'ils le pouvaient. Ce n'était pas une occasion qui allait se reproduire de si tôt. Ils transplannèrent dans une ruelle glauque qui sentait mauvais, et James entraîna sa fiancée hors de là. Il plaisanta, et la Préfète fit de même. Il lui sourit largement, heureux d'être là avec elle. Puis ils passèrent à table. Ils discutèrent longtemps, rirent beaucoup, et ne virent pas le temps passer. Comme à chaque fois qu'il se retrouvait avec Lily, James s'étonnait de la facilité avec laquelle il s'ouvrait à elle. De la facilité qu'ils avaient à être eux-même en présence l'un de l'autre. Les regards des autres clients s'attardaient régulièrement sur ce jeune couple qui semblait si harmonieux. Lily se moqua de lui lorsqu'il essaya les huîtres et les escargots, puis lui confia qu'elle avait été une enfant farceuse avant d'entre à Poudlard. James adorait en apprendre plus sur le passé de sa petite amie, il adorait en apprendre plus sur elle. Ses révélations ne l'étonnaient pas, même si tout le monde la considérait comme une intello, à l'école. Quand il avait commencé à sortir avec elle, le Maraudeur avait pu voir qu'elle était très joueuse. Et vu tous les moments d'hilarité qu'ils partageaient tous les deux, qu'elle ait été une enfant turbulente n'avait rien de très surprenant.

Ils finirent par quitter le restaurant, Lily sortant pendant que James payait l'addition. Perdu avec cette monnaie qu'il ne connaissait pas, et pressé de retrouver sa fiancée, il donna une somme probablement trop élevée. Mais il ne laissa pas au serveur le temps de lui rendre la monnaie, sortant à la suite de la Préfète. Il lui prit la main, et ils se mirent en route, avançant au hasard des ruelles. James donnait probablement l'impression de savoir où il allait, mais il était tout aussi perdu que la jeune femme à ses côtés. Il aperçut soudainement la Tour Eiffel au dessus des immeubles en face d'eux, et su qu'ils étaient dans la bonne direction. Il avait toujours rêvé de la voir de près. Mais il se rappela tout à coup pour quelle raison ils étaient là. Il se tourna donc vers Lily et lui souhaita un joyeux anniversaire. Il l'appela "mon ange", pour la première fois en plus d'un an. Il avait toujours eu beaucoup de mal avec les surnoms affectifs, et ils ne lui venaient pas naturellement. Il avait déja appelé Lily "mon amour", mais ça lui semblait toujours gênant, et il se contentait généralement de "Lily-Jolie". La Préfète s'y était faite, et elle ne lui faisait jamais de remarques là-dessus, ce qu'il appréciait grandement. Seulement aujourd'hui, pour la première fois, le surnom lui était venu naturellement. Il n'avait hésité, il n'avait pas réfléchi. Peut-être parce qu'il savait qu'il allait épouser la fille dont il tenait la main, peut-être parce qu'il savait que personne en dehors d'elle ne pourrait comprendre ses mots.

Elle passa ses bras autour du cou du Maraudeur, et le remercia. Elle déclara qu'elle en avait besoin, et le jeune homme ne pu qu'acquiescer. Lui aussi avait sacrément besoin de s'éloigner de l'Angleterre et de tous ses problèmes. Ce petit week-end passé en tête à tête leur permettrait de rentrer encore plus forts et plus motivés qu'avant. Ils avaient juste besoin de se retrouver un peu, de panser leurs blessures et de régénérer leurs forces. Et pour ça, rien de mieux qu'une escapade en amoureux. Il répondit tendrement au baiser de sa petite amie, se régalant de ses lèvres. Il avait l'impression d'avoir atterri dans une dimension parallèle, où il n'avait rien d'autre à faire que de profiter de la présence de Lily. Il aurait pu rester ainsi à l'embrasser toute l'après-midi, s'ils n'avaient pas été interrompus par une vieille dame. Le Gryffondor ne compris pas un traitre mot de ce qu'elle leur déclara, mais Lily se détacha de lui et finit par éclater de rire. Elle lui traduit les paroles de l'inconnue, et James se mit à rire à son tour. Il se rapprocha de la jeune fille, et la serra à nouveau contre lui, avant de l'embrasser.


-Qu'elle aille se faire voir... Moi j'ai envie d'aller voir la Tour Eiffel. Et même que j'ai envie de t'embrasser devant tout le monde, juste en dessous. Et puis, c'est vrai que ça nous rapprochera de notre hôtel...

Il lui adressa un sourire, avant de se pencher pour l'embrasser à nouveau. Il lui semblait qu'il ne pourrait jamais se rassasier de ses lèvres. Il se recula cependant légèrement, et contempla la jeune fille. Il plongea son regard dans le sien, un sourire tendre aux lèvres. Il était heureux, complètement. Il finit par relâcher son étreinte, et se recula de quelques pas. Il désigna le sac de Lily.

-Tu veux que je le porte ? Au fait, j'adore tes chaussures, tu as encore combien de paires en réserve ?

Il lui fit une grimace de gamin, avant d'éclater de rire. Il avait bien remarqué que Lily avait changé de chaussures depuis qu'ils avaient quittés le restaurant. Elle était coquette, d'habitude, mais il n'aurait jamais pensé qu'elle soit du genre à emporter plusieurs paires de chaussures. Ca l'amusait, il devait bien l'avouer. Mais qui sait ce qu'elle avait bien pu prendre encore, son sac devait peser une tonne. Et comme un galant homme qu'il était, il proposait de l'alléger de ce poids.
Lily Evans Potter



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MessageSujet: Re: Sous le ciel de Paris marchent des amoureux   Sous le ciel de Paris marchent des amoureux Icon_minitimeLun 6 Sep - 19:52

    (c)Bekkis
    (c)Live_Joy

    Paris, la ville des amoureux. Oui, cet endroit portait bien son surnom, bien qu’il ne faisait aucun doute dans mon esprit que la présence de James y était pour beaucoup. Si j’y étais venue toute seule, je l’aurais trouvé charmante oui, mais comme certaines villes que j’ai pu visiter. Là, je la découvrais main dans la main avec celui que j’allais épouser, et ça changeait tout. Plus de chaperon, plus d’élève, plus de mangemort pour nous déranger. Non, nous avions tout un week-end rien que pour nous, que l’on pouvait consacrer qu’à nous deux. Je ne me rappelais plus la dernière fois que cela nous était arrivé. Tous mes soucis s’étaient envolés. Je ne pensais à mon père qui n’arrivait pas à se faire à l’idée que la seule fille qui lui restait n’était plus une enfant. Je ne pensais plus aux révélations que m’avaient faite Severus, et à la frayeur qu’il m’avait fait ressentir. Je ne pensais plus aux peurs fondées de Marlène quand à son avenir. Je ne pensais plus au sacrifice que je devrais faire. Je ne pensais plus au fait que je doive quitter James pour le sauver d’une mort certaine. Non je ne pensais qu’à l’instant présent, lovée dans les bras de mon gryffondor

    Nous fûmes interrompus, nous tirant d’une étreinte bienveillante. Une vielle dame, sans doute amère qui ne supportait pas de voir des gens heureux. Mais rien ne pouvant gâcher, si bien que je préférais en rire plus qu’autre chose et expliquer à mon fiancé ce qu’elle nous avait dit. Lui non plus ne pu s’empêcher de rire, avant de me ramener tout près de lui et de joindre une nouvelle fois nos lèvres, comme une dernière provocation adressée à la femme d’âge mure qui tournait au coin de rue, nous lançant un dernier regard coléreux. Chose qu’il refit après avoir maugréé contre la française qui s’était permise de nous faire une réflexion. J’accueillais une nouvelle fois son baiser, avec un plaisir on ne plus flagrant. James avait vraiment le don de me rendre heureuse, et je me demandais comment j’avais fais pour m’en passer aussi longtemps. Il ne faisait aucun doute que nous étions faits l’un pour l’autre. Je n’avais pas que notre fils revienne du futur pour m’annoncer que je passerais le reste de ma vie avec le gryffondor. Cela n’avait fait, au fond, que mon conforter dans ma certitude.


    Il parait que d’en haut, on peut contempler toute la ville….Je me contenterais de la regarder d’en bas si tu n’y vois pas d’objection… Ah oui, ça nous rapproche de notre hôtel ? Voyons Monsieur Potter, auriez-vous l’intention de me dévergonder ?

    Je pris un air de jeune femme prude, avant de rigoler et d’ajouter :

    Tu as vraiment tout prévu pas vrai ? Cela m’étonne de toi, mais rassures-toi, dans le bon sens. Merci mon amour.

    J’avais vraiment un futur mari fabuleux. Il s’est cassé la tête pour m’offrir le plus beau des week-ends, pour que nous n’ayons rien d’autre à penser qu’à nous. Lui qui ne parlait pas un mot français, cela n’avait pas du être facile pour tout organiser, et pourtant il l’avait fais. Il m’avait amené dans une fabuleuse ville, qui me réservait bien des surprises j’en étais certaine. J’espérais par contre qu’il n’est pas l’intention de monter tout en haut de la tour la plus célèbre de France. Je n’étais pas à l’aise, mais pas du tout en haute altitude contrairement à lui. Je ne pouvais regarder par la fenêtre de mon dortoir de Poudlard sans avoir le vertige, alors monter tout en haut… Non, vraiment, je n’en serais pas capable. Je soignais déjà mon mal avec James, allant l’encourager du haut des gradins quand il avait un match de Quidditch, chose que je ne faisais pas avant de sortir avec lui. J’acceptais également de monter sur son balai avec lui, quand il me faisait la promesse de ne pas voler trop haut. C’était déjà suffisant vous ne trouvez pas vous ? Moi si. Certain(e)s ont peur des rats, des serpents, des insectes, moi c’est du vide.

    Hé te moques pas ! Je n’ais pas l’occasion de porter d’autres chaussures que celles de Poudlard. Je te verrais bien toi sur des talons hauts. On verra combien de temps tu peux tenir non mais oh ! Et si tu veux tout savoir, je n’en ai pris que trois.

    Finis-je par lui dire en lui tirant la langue. Il n’était pas gentil de se moquer de moi. En plus c’était pour lui que j’en avais pris autant, pour être belle à ses yeux, pour qu’il soit fier de marcher main dans la main avec moi. Je n’avais pas voulu ressembler à un sac et si Sunny ne se serait pas vautrer sur la tenue que j’aurais du porter, le problème ne se saurait jamais posé. Comme le dit si bien ma grand tante, avec des si on refait le monde. Et puis, au final, je n’étais pas si mal habillée que ça.

    Si tu ne mets pas ton nez dedans, je ne dis pas non

    Répondis-je avant de lu tendre mon sac que j’avais pris soin de fermer après avoir récupérer ma baguette. Un coup d’œil à gauche, et un coup d’œil à droite pour être sur qu’aucun moldu n’était dans le coin, et je transformais mes ballerines en bottes légèrement montantes sur mes genoux. J’y glissais ensuite cette dernière, histoire qu’elle soit à la fois cachée et à la fois à porté de main en cas de besoin. Et quand au fait que je ne voulais qu’il regarde dans mon sac, disons que j’avais prévu un cadeau pour sa saint valentin, cadeau qu’il ne devait découvrir que ce soir. Je savais très bien qu’il n’aurait pas fouillé dans mes affaires –enfin je l’espère - mais j’avais envie de l’embêter à mon tour. Un sourire taquin aux lèvres et une mine d’ange, je lui pris la main, marchant avec lui jusqu’à la tour Eiffel.
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MessageSujet: Re: Sous le ciel de Paris marchent des amoureux   Sous le ciel de Paris marchent des amoureux Icon_minitimeMer 15 Sep - 3:50

James n'avait jamais été un grand romantique. Il n'avait jamais non plus était un connard fini. Il avait toujours traité ses petites amies correctement, même s'il ne les aimait pas. Beaucoup le déclaraient imbu de lui-même et fermé à tout ce qui ne le concernait pas. Et il avait souvent agi ainsi, avant de sortir avec Lily. Il se découvrait un penchant pour le romantisme, qu'il ne se soupçonnait pas. On ne pouvait donc pas dire qu'il avait rêvé ce voyage à Paris depuis toujours... Il n'avait été très original dans le choix de la destination, c'est vrai. Mais quand il avait cherché un lieu romantique à visiter en amoureux, la capitale Française était tout ce qui lui était venu à l'esprit. Cependant il ne regrettait pas son choix, parce que ça semblait plaire à Lily. Et puis il devait avouer que les décors étaient sympa, même si la nourriture n'était pas terrible. Ils n'étaient là que depuis quelques heures, mais James oubliait déjà ses problèmes. Il oubliait déjà qu'à plusieurs centaines de kilomètres de là, un homme cherchait par tous les moyens à le tuer, à tuer sa fiancée mais également ses meilleurs amis. Et pour la première fois, il imaginait ce qu'aurait pu être sa vie si Voldemort n'avait pas pris le pouvoir. Ou s'il n'était pas né Anglais. Comme il aurait été simple d'aimer Lily, de fonder une famille et de vieillir avec elle. Comme il aurait été simple de ne jamais grandir véritablement.

Alors qu'il serrait la fille qu'il aimait contre son coeur, le Maraudeur se demandait si le futur valait vraiment tous les sacrifices. Si le monde des sorciers avait vraiment besoin que Lily et lui donnent leur vie. Après tout, eux aussi avaient le droit de vivre, de s'aimer pendant de nombreuses décennies. Ils n'étaient pas des héros, ils n'avaient rien de plus que les autres... James envisageait pour la première fois de fuir. Il savait que Lily et lui s'étaient mis d'accord pour ne pas changer le futur plus qu'il ne l'était déja. Pour mourir comme Harry l'avait dit. Mais pourquoi ne s'en iraient-ils pas à l'étranger ? Pourquoi ne laisseraient-ils pas d'autres faire ce sacrifice qu'on attendait d'eux ? James savait que c'était lâche, mais il avait tellement envie de vieillir avec Lily... Quand il plongea son regard dans celui de sa fiancée, le Gryffondor su qu'elle ne le suivrait jamais sur cette voie. Et il su également qu'il ne supporterait pas de vivre avec cette honte sur la conscience. Que tous deux préféraient mourir plutôt que de fuir et laisser leurs amis mourir à leur place.

Pour chasser ces sombres pensées qu'il avait cherché à fuir en venant à Paris, le jeune Potter se pencha vers sa petite amie pour l'embrasser tendrement. Il lui semblait qu'il ne se lasserait jamais du goût de ses lèvres. Son parfum, son sourire, l'éclat de ses cheveux, l'émeraude de ses yeux, tout en Lily l'émerveillait. Et les sentiments qu'elle éveillait en lui l'enivraient. Quand il était avec elle, il se sentait... complet. La magie de ce beau moment fut brisée par une vieille femme aigrie qui ne semblait pas apprécier les effusions publiques d'amour. James ne compris pas un traitre mot de sa tirade, mais heureusement pour lui il avait une petite amie qui parlait le français. Ils rirent tous deux de la remarque de la dame, et le Maraudeur déclara qu'avant tout il voulait aller voir la Tour Eiffel. Évidemment il avait hâte de se retrouver avec Lily dans leur chambre d'hôtel, mais il n'était pas venu à Paris pour cela. Il comptait demander la Préfète en mariage, et dans les règles de l'art cette fois. Il ne pouvait donc pas faire cela dans une pauvre chambre d'hôtel, si belle soit-elle. C'était encore plus nul que d'envoyer la bague par hibou à Noël comme il l'avait fait... Il glissa néanmoins que cette voie les rapprocherait de leur hôtel, ce qu'il ne voyait pas non plus d'un mauvais œil. Lily déclara qu'elle se contenterait de regarder la Tour Eiffel d'en bas, ce qui ne manqua pas de faire rire le Poursuiveur. Il connaissait le vertige de sa fiancée, et il n'avait pas prévu de l'obliger à monter en haut.

Puis elle fit semblant de s'offusquer de l'allusion à l'hôtel. James eut un sourire en coin, et la serra un peu plus fort contre lui. Il descendit ses mains pour les placer sur les hanches de sa petite amie, et colla son bassin au sien. Lily se mit à rire, et ajouta une remarque sur l'organisation du week-end.


-Ne faites pas l'innocente, Mademoiselle Evans... Vous sembliez approuver la vieille harpie, si je me rappelle bien !

Il lui adressa un large sourire avant de l'embrasser à nouveau, puis de relâcher légèrement son étreinte sans pour autant s'éloigner de la jeune femme.

-Eh oui, tout est prévu depuis des semaines... Mes parents m'ont bien aidé pour les réservations, pour être honnête ! Mais de rien, Lily-Jolie, qu'est-ce que je ne ferais pas pour toi... Et ne t'en fais pas, on restera au pied de la Tour Eiffel.

Il lui sourit à nouveau, heureux d'être là avec elle. Seul avec elle. Evidemment, organiser tout ça n'avait pas été une réelle partie de plaisir. Il s'était cassé la tête pour trouver de très bons restaurants et un bel hôtel, sans pour autant que ça soit hors de prix. Car si la famille Potter était riche, cet argent n'était pas encore celui de James et il n'avait pas voulu emprunter d'argent à ses parents. Il voulait être certain que tous les cadeaux qu'il faisait à Lily venaient de lui, et uniquement de lui. Pas de contribution parentale. Et même si en acceptant l'or de ses parents il aurait pu couvrir la jeune femme de bijoux et d'autres trucs super chers, il avait la sensation qu'elle n'aurait pas apprécié tant que ça.

Alors qu'ils s'apprêtaient à se remettre en route, il lui proposa de porter son sac pour elle. Il avait remarqué qu'elle avait déja changé de chaussures alors qu'ils n'étaient à Paris que depuis quelques heures... Qui sait ce qu'elle avait bien pu emporter d'autre ! Et il ne voulait pas qu'elle se massacre l'épaule à porter un sac trop lourd. Donc en gentleman qu'il était, il offrait de massacrer son épaule à lui non sans avoir taquiné la jeune femme avant. Elle répondit à sa plaisanterie, et finit par lui tirer la langue. James éclata de rire avant de lui répondre à son tour.


-Si tu veux savoir, tu es déjà magnifique avec tes chaussures de Poudlard, alors là... Il va falloir que je tienne éloigné tous les français ! Et je suis sûr que je me débrouillerais très bien avec des hauts talons ! Même si je comprends pas le besoin que vous avez, vous les filles, de porter des trucs affreusement inconfortables.

Il sourit gentiment et lui fit un clin d'œil. C'était vrai qu'il aimait bien quand Lily portait des vêtements typiquement féminins (ce qui n'était définitivement pas le cas avec les uniformes de Poudlard), mais de là à porter des chaussures qui font mal aux pieds... Il ne lui serait jamais venu à l'esprit d'acheter des vêtements dans lesquels il n'était pas à l'aise, si beaux soient-ils. Lily finit par lui tendre son sac, en lui demandant de ne pas fouiller dedans. La traitresse ! Elle savait que c'était exactement ce qu'il fallait dire pour qu'il ait justement envie de fouiller ! Et au vu de son sourire, il était certain qu'elle l'avait fait exprès. Il ne lui serait jamais venu à l'esprit de mettre son nez dans les affaires de la jeune femme sans sa permission. Il n'était pas un fouineur comme Servilus, lui. Il haussa les sourcils en saisissant le sac à main et en le glissant de façon très féminine le long de son bras.

-Tu me connais mal, ta phrase ne m'a pas du tout donné envie de vider ton sac sur le trottoir !

Il lui tira la langue, avant d'abandonner sa moue enfantine et de saisir la main de la Préfète. Entrelaçant leurs doigts, ils prirent la direction de la Tour Eiffel. James avait vu Lily transformer ses ballerines en bottines, mais ne fit pas de remarque. Il avait remarqué aussi qu'elle y avait glissé sa baguette, et sentit son coeur se pincer. Il y a quelques années, aucun d'entre eux n'aurait pensé à avoir sa baguette prête à être utilisée. A portée de main, oui, mais si proche, jamais. Aujourd'hui, c'était devenu un réflexe, ils le faisaient sans y penser. Sa baguette à lui était glissée dans une poche intérieure de son manteau. Il avait vérifié avant de partir, il pouvait l'atteindre en moins de deux secondes. Le Gryffondor ne pu s'empêcher de remarquer que même si Lily et lui étaient loin de l'Angleterre et de Voldemort, ils gardaient la guerre à l'esprit et s'avéraient incapables de se montrer totalement insouciants. Faisant de son mieux pour garder un visage impassible malgré une désillusion qu'il ne comprenait pas vraiment, il entraîna Lily à sa suite dans les ruelles de Paris.

Ils ne mirent pas longtemps à arriver à la Tour Eiffel, sous laquelle s'amassait une foule intense. Heureusement qu'ils n'avaient pas prévu de monter au sommet, ils auraient du faire la queue pendant des heures. Ses pensées, ainsi que la vue de ce célèbre monument français lui avaient permis d'oublier sa curiosité concernant le sac de sa petite amie. Lui adressant un sourire radieux, il s'avança sous la Tour, le nez en l'air. C'était vraiment immense... Impressionnant. Le Gryffondor se tourna vers la Préfète, toujours le sourire aux lèvres.


-Alors, qu'est-ce que t'en dis ?

A son ton, on aurait pu croire qu'il était l'architecte, cherchant l'approbation de sa fiancée. En réalité, il cherchait désespérément comment demander la main de la jeune femme... Il ne voulait pas le faire abruptement, il voulait instaurer un climat romantique avant ça... Mais il n'était pas très doué, il l'avouait lui-même. Il avait donc simplement cherché à engager la conversation avec la jeune femme. Il avait imaginé mille fois cet instant, au cours des derniers jours, mais maintenant qu'il y était ce n'était plus aussi simple. Il comprenait maintenant pourquoi il avait fait sa demande par hibou : c'était beaucoup plus facile, et nettement moins stressant. Il savait pourtant que Lily ne lui dirait pas non (elle avait déjà dit oui), mais il voulait faire ça bien seulement il ne savait pas vraiment comment. Il fallait dire aussi qu'il n'avait pas tellement eu l'occasion de s'entraîner, à part avec Sirius mais ça ne comptait pas. Cet idiot l'avait fait perdre son sérieux à chaque fois, avant même qu'il ne puisse poser LA question. Et le seul exemple concret qu'il ai eu venait de son père, qui lui avait demandé sa mère en mariage lors d'une soirée romantique en tête à tête sous les étoiles. Donc lui, il avait déjà le côté romantique que James cherchait désespérément. Que Merlin lui vienne en aide, faites que Lily réponde quelque chose de mignon sur lequel il puisse rebondir !
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MessageSujet: Re: Sous le ciel de Paris marchent des amoureux   Sous le ciel de Paris marchent des amoureux Icon_minitimeMer 15 Sep - 23:16

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    Un week-end à Paris était l’idéal pour James et moi. Plus que quiconque, nous avions besoin de souffler un peu et de ne penser à rien d’autre qu’à nous. Sur nos épaules reposaient bien des pressions, bien des enjeux. Nous ne pouvions pas fuir, pour tout laisser derrière nous. J’y pensais des fois, oh oui, plus d’une fois, mais cette pensée s’envolait aussi vite qu’elle était arrivée. Non je ne pouvais pas faire comme si je ne savais rien, où au contraire, ne pas accepter le destin qui serait le mien. Il le savait pour la survie de mes proches, de mes amis, de tous les sorciers en règle générale. Je devais mourir pour donner à mon fils, à notre fils les armes nécessaires pour terrasser Lord Voldemort. Malgré tous nos efforts, nous n’étions pas encore en mesure de le battre. Nous n’avions ni les armes ni la puissance adéquat. Mais dans une vingtaine d’année, le monde des sorciers pourra retrouver sa liberté et chaque famille n’aura plus à craindre de prendre un de leur membre. Je me battais pour ça, pour offrir à tous un avenir dont je serais privée moi-même. Non je ne suis pas altruiste, je fais juste ce qu’il est nécessaire de faire pour apporter un avenir à celui que j’aimais et à notre enfant à venir. Au final, ma vie n’était pas chère donnée à côté de ce que mon sacrifice pouvait apporter. Mon choix était fait, et aucun argument ne pourrait me faire changer d’avis.

    Je vivais alors chaque instant qu’il me restait intensément, ne laissant personne me les gâcher. D’ici trois petites années, je ne serais plus et je ne voulais pas m’en aller avec des regrets. J’étais ravie de pouvoir visiter Paris avec celui que j’aimais. Au fond de moi quelque chose me dirait que ce serait la seule fois où nous pourrions nous y rendre en amoureux. Les évènements se précipitaient de plus en plus autour de nous sans que nous puissions y faire quelque chose et je sentais que quelque chose de grave aller de produire. Quoi ? Je n’en savais rien. Peut-être m’en faisais-je un peu trop ? J’avais tendance à être assez pessimiste sans m’en rendre compte. A chaque fois il fallait que Marlène me secoue un peu pour que j’ôte de sinistres idées de mon esprit. Je n’y pouvais rien, c’était plus fort que moi. A Poudlard, tout me rappelait ce que j’allais devoir faire. Tout dans le monde magique me rappelait qu’il n’y avait issue de secours à emprunter. Mais maintenant que nous étions à Paris, loin de tout le grabuge et de toutes ses pressions, je me prenais à rêver d’un avenir heureux auprès de James. Dans ses bras, je nous imaginais vieillissant l’un à côté de l’autre, entourant des enfants que nous avions eu ensemble. J’avais toujours voulu une grande famille. Encore plus depuis que j’avais perdu Pétunia. Ce rêve là s’était envolé quand j’avais appris la vérité sur Harry, comme beaucoup d’autres auxquelles j’avais du renoncer. En cet instant, j’oubliais que mon destin était tout tracé, et je laissais libre court à des pensées optimistes, choses qui ne m’étaient pas arrivé depuis très longtemps. Je ne remarquais même pas le visage de James changer l’espace d’une seconde quand je vins glisser ma baguette dans une de mes bottines pour l’avoir à porter de main. Ce geste était devenu… naturel, alors qu’il n’aurait jamais du l’être.


    Peut-être que oui, peut-être que non Monsieur Potter… Vous ne le saurez sans doute jamais… A moins que vous sachiez me convaincre, bien que je dois vous avouer que vous êtes sur la bonne voix avec ce voyage et votre décision quand au fait de rester au bas de la tour Eiffel

    Je répondais d’un large sourire aux paroles de James, non peu fière de moi. Peut-être bien étais-je d’accord avec la veille dame quand au fait qu’il nous faudrait une chambre d’hôtel. Mais jamais, oh grand jamais, je ne l’avouerais à mon fiancé. Il était déjà assez arrogant comme ça, et je n’avais pas envie qu’une fois rentré, il se précipite dans les pattes de Sirius pour lui dire que j’étais folle de son corps. C’était le cas oui, mais je ne voulais pas lui dire pour autant. Une seule autre personne était au courant, une personne qui n’irait jamais lui répéter et qui est nul autre que Marlène bien entendu. Entre sœurs on se dit tout après tout.

    J’étais rassurée de savoir que nous n’allions pas monter tout en haut de la tour. Je savais que cela aurait peut-être plus à mon maraudeur, sans aucun doute d’ailleurs. De mon côté, j’étais trop sujette au vertige pour m’y aventurer. Dans ses paroles, je n’avais pas relevé, mais remarqué quand même qu’il était revenu au « Lily-jolie ». Je dois bien avouer que j’étais un chouilla déçue, sans l’être vraiment. J’avais pris cette habitude bien que j’eu espérer qu’il m’appelle d’une autre manière, comme il l’avait fait à notre arrivée à Paris. J’aimais plus que tout qu’il le fasse, qu’il ose dévoiler ses sentiments un peu au grand jour. Je ne sais pas comment vous expliquer ça mieux que ça. Mais je laissais couler. S’il ne se sentait pas prêt, alors je ne le forcerais pas. Je n’avais pas besoin de ça pour savoir qu’il m’aimait. Il suffisait que son regard croise le mien pour que je le sache. Il suffisait qu’il me prenne dans ses bras, qu’il m’embrasse, qu’il me serre contre lui. Les mots n’étaient pas importants entre nous et je me réjouissais d’avoir une relation si forte, si fusionnelle. Nous nous connaissions plus que quiconque, bien que nous pouvions toujours réserver l’un à l’autre des surprises. Ce week-end en était bien la preuve. Avant qu’il me l’annonce pour mon anniversaire, je ne me serais jamais doutée que j’irais à Paris.

    J’étais d’humeur très joyeuse et très taquine. Quand mon petit-ami se moqua de mon changement de chaussure je lui tirais la langue avec de lui répondre avec moquerie. Oui, j’imaginais bien James sur des talons hauts, marchant avec dans tout Paris. Il pouvait donc bien se moquer que j’ai ôté pour des chaussures plus confortables, bien qu’elles l’étaient beaucoup moins que celle de Poudlard. Cependant, elles étaient nettement plus jolie, et aujourd’hui, je voulais être plus belle que jamais. Je voulais que mon fiancé n’ait yeux que pour moi, et pour personne d’autre. Je voulais me sentir belle dans son regard, et d’un certain côté, qu’il me désire également. Je n’avais pas l’occasion au château de pouvoir le séduire. Là si, alors j’en profitais. Même si cela signifiait porter des chaussures qui font mal aux pieds. Je rougissais légèrement à son compliment, contente tout de même qu’il remarque les efforts que je faisais pour lui


    Et il va me falloir te tenir loin des françaises… N’as-tu pas remarqué qu’elles n’avaient yeux que pour toi dans le restaurant où nous avons mangé ? Je suis jalouse de l’effet que tu peux faire à la gente féminine.

    Finis-je par dire avec une mine boudeuse. Le joueur de Quidditch attirait toujours l’attention des demoiselles quelle que soit sa tenue, quel que soit l’endroit où il se trouvait. C’était simple, James était perpétuellement sexy et charmant, même quand il ne cherchait pas à l’être. Et comme je viens de lui dire, cela me rendait légèrement jalouse de voir tant de filles tourner autour de lui. Mais je n’y pouvais rien, alors je m’étais faites une raison. Je n’avais pas moi-même remarqué qu’il m’arrivait d’être aussi entourée de nombreux étudiants qui n’en voulaient pas qu’à mon explication sur me chapitre qu’ils n’avaient soi-disant pas compris. Je n’avais finalement pas assez confiance en moi pour me dire que je pouvais faire de l’effet à la gente masculine. Je ne comptais plus d’ailleurs le nombre de fois où je me demandais pourquoi c’était moi qu’avait choisi mon petit-ami et pas une autre plus belle et plus intelligente. Je ne le méritais pas, il ne faisait aucun doute dans mon esprit.

    Je voulais embêter mon préfet en chef, lui mettre un peu l’eau à la bouche, le réserver moi aussi quelques choses dont il ne se douterait pas. J’allais de surprises en surprises, mais il n’était pas le seul à avoir préparé quelque chose. De mon côté aussi, j’avais manigancé un petit quelques trucs qui se trouvaient dans mon sac, le même sac que James me proposait de porter. Je ne pus m’empêcher de lui faire savoir, sachant qu’il se poserait mille et une questions. A sa réponse, je ne pus m’empêcher de rire aux éclats et de le regarder d’un air septique. Je n’y croyais pas une seule seconde, et je lui montrais bien dans mon attitude. Il était très curieux lui aussi, et je savais qu’à présent, une envie de fouiller dans mes affaires le démangés. Tant mieux, c’était l’effet escompté.


    Tu es un piètre menteur mon amour. N’oublie pas que tu ne peux pas me mentir. Hé, tu as pas le droit de me tirer la langue, ya que moi qui en est le droit

    Comme pour appuyer ma dernière parole, je lui tirais la langue avant de venir me pendre à son cou… Ou pas. En fait, il me saisit avant la main pour m’emmener jusqu’à la Tour Eiffel. Les petites ruelles de la ville des amoureux passèrent à une vitesse folle, alors que nous rejoignîmes bien vite le monument le plus célèbre de France. C’était tout simplement… A coupé de souffle que de pouvoir admirer la Dame d’Acier, comme on pouvait la surnommer. Une seule chose pouvait me détourner de ma contemplation : le regard de James sur moi. Je le sentais à chaque fois qu’il me regardait, comme une intuition ancrée profondément en moi. Je pris ses mains dans les miens, admirant à présent l’éclat de son regard qui semblait un peu… Humm un peu stressé ? Il ne comptait tout de même pas me demander… ? Non, ce n’était pas possible. Il connaissait pourtant déjà ma réponse. Je ne pouvais pas, il le savait très bien. Je ne pouvais pas monter en haut de cette tour avec lui, je n’en serais pas capable. Alors persuadée que c’était ce qu’il voulait me demander, je pris les devants.

    Oui c’est magnifique, tu as raison… Mais… Je suis désolée mon amour, je sais que tu aurais aimé que je dise oui, seulement je ne peux pas, je suis désolée. Tu peux tout me demander mais pas ça. Ce n’est pas une bonne idée, non vraiment pas une bonne idée. Surtout ici, surtout dans cette ville. Et s’il arrive quelque chose ? Je devrais avoir recours à la magie et cela devant tous ces moldus. Ce n’est vraiment pas la même chose que lorsqu’on est chez toi ou à Poudlard. Là nous sommes dans la « vraie vie », si tu vois ce que je veux dire. Je suis désolée mon cœur, mais je ne peux pas monter avec toi en faut de la Tour Eiffel, si belle soit-elle.
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MessageSujet: Re: Sous le ciel de Paris marchent des amoureux   Sous le ciel de Paris marchent des amoureux Icon_minitimeDim 19 Sep - 1:35

Depuis l'attaque de Gringotts, James n'avait plus été capable de penser à autre chose que Voldemort. Son comportement n'avait cependant que peu changé : il faisait toujours l'imbécile avec les Maraudeurs et il continuait à ne rien prendre au sérieux. Mais les gens qui le connaissaient vraiment, ceux qui voyaient au delà des apparences, savaient que ce qui s'était passé ce jour là avait affecté le jeune Potter. Le combat qu'il avait mené à Pré-au-Lard, la première fois, ne l'avait pas autant... mis à mal. Parce qu'il n'avait pas eu la sensation d'avoir été abandonné sur place. Alors qu'à la Banque... Dumbledore les avait envoyé là-dedans, en laissant à quiconque s'en sentirait les épaules de coordonner leurs actions, puis avait mis une éternité à leur venir en aide. Ce jour là, James avait dû prendre des décisions qui mettaient en jeu la vie de personnes chères à son coeur. Heureusement, aucun d'entre eux n'était mort, mais ça ils le devaient uniquement à la chance. Certainement pas à la réactivité du Ministère, ou à l'aide de Dumbledore. Le directeur les avait laissé tomber, cette fois-là. James revoyait encore les brûlures sur le corps d'Alice ; il revoyait encore l'air inquiet de ses parents, les larmes de Harry, les regards fatigués et terrifiés de ses amis. Et depuis ce jour là, la guerre avait pris une place encore plus importante dans sa vie. Il avait réalisé combien ce qu'ils faisaient été dangereux, combien il leur était facile de perdre la vie et d'être blessés. Il avait peur, comme jamais auparavant, et l'idée du sacrifice qu'il devrait faire le terrifiait. Mais la vie continuait, et il n'avait certainement pas le droit de flancher. Il avait compris que beaucoup de choses reposaient sur ses épaules, et il ne pouvait pas se permettre de ne pas être à la hauteur. Alors il faisait comme si de rien n'était, comme si rien ne pourrait jamais l'atteindre. Et ça marchait plutôt bien.

C'était pourquoi ce week-end à Paris était une telle libération. Ici, il n'y avait aucune trace de la guerre. Il n'y avait aucun lieu pour lui rappeler de mauvais souvenirs. Et surtout, il n'y avait personne pour attenter à sa vie ou à celle de sa petite amie. Ils n'étaient là que depuis quelques heures, et pourtant James trouvait le temps passait trop vite. Dès demain, ils devraient retrouver la réalité de Poudlard, et reprendre leurs vies normales. Mais d'ici là ils avaient le loisir d'être simplement heureux, sans penser à rien d'autre qu'à eux et au moment présent. Ils avaient beaucoup ri au restaurant, beaucoup parlé aussi. Et depuis qu'ils marchaient dans les rues de Paris, main dans la main, ils se montraient aussi harmonieux qu'un couple puisse l'être. Même l'interruption d'une vieille mégère ne les coupa pas dans leur élan. Le Gryffondor était plus heureux qu'il ne l'avait jamais été. Et il se rendait également compte combien il aurait été facile d'être comblé, s'il était né à l'étranger. Combien il aurait été facile d'aimer Lily, à Paris.

Lily accusa James d'essayer de la dévergonder, ce à quoi il répliqua qu'elle avait commencé. La jeune femme se défendit, et ils finirent par rire tous les deux. Le jeune homme la serra un peu plus fort contre lui, et l'embrassa dans le cou.

-Je n'ai pas besoin que tu m'avoues être folle de mon corps... Je sais déjà que tu l'es. En même temps, qui ne le serait pas ?

Le sourire aux lèvres, il écarta alors les bras, pour faire un tour sur lui-même. Histoire de bien montrer à Lily de quoi il parlait. Il avait un corps de rêve, un bon nombre de filles le lui avait dit. Et puis, aurait-il autant de groupies s'il n'était pas super canon ? Il fallait dire aussi qu'il avait travaillé, pour arriver à ce résultat. Avec Sirius, ils faisaient de la muscu depuis des années. Pas des tonnes, mais combiné avec les entraînements de Quidditch, ça marchait bien. Surtout depuis que James était Capitaine... Personne dans l'équipe ne s'était autant bougé les fesses que depuis sa nomination. Cornedrue était une terreur avec ses joueurs, et il aimait les pousser à bout. Il exigeait le meilleur à chaque entraînement. Et au vu de la menace, il le recevait à chaque fois.

Il regarda sa petite amie, fier de lui-même. Elle venait de lui faire promettre de ne pas monter en haut de la Tour Eiffel, il avait bien le droit de la taquiner un peu. Et il avait bien le droit de se montrer un peu orgueilleux, aussi. C'était dans sa nature, et puis en plus, c'était vrai que toutes les filles étaient folles de son corps.

Remarquant les nouvelles chaussures de sa fiancée, le Maraudeur ne pu s'empêcher de se moquer gentiment, avant de proposer de porter le sac de la demoiselle, qui devait être bien lourd. Lily sembla offusquée, et lui expliqua qu'elle n'avait pas d'autre occasion de porter de jolies chaussures, et qu'en plus elle n'avait pris que trois paires. En réponse, James lui rappela qu'elle n'avait pas besoin de beaux atours pour être splendide. D'ailleurs, de son avis personnelle, elle n'était jamais aussi belle que quand elle ne portait rien du tout... Mais même vêtue avec un torchon, Lily serait toujours magnifique. Elle ne savait pas, elle manquait cruellement de confiance en elle... Ce qui, parfois, mettait James hors de lui. Elle se laissait toujours avoir par les garçons qui venaient la draguer, et elle finissait par passer la moitié de la nuit avec eux, à les aider pour leurs devoirs. Le Gryffondor était intervenu plusieurs fois, mais Lily se rangeait rarement de son côté quand il faisait preuve de jalousie alors qu'il était lui-même constamment entouré de filles. Depuis le temps, il avait laissé tomber. Il se contentait généralement de quitter la Salle Commune pour aller retirer des quantités inquiétantes de points aux Serpentards. Ou alors il s'incrustait, faisant semblant d'avoir besoin de l'aide de la Préfète pour un quelconque papier à rendre. Ce qui, la plupart du temps, énervait beaucoup les prétendants de la jeune femme. James était diabolique.

-Moi j'aurai eu tendance à penser que c'était nous deux qu'ils regardaient tous, parce qu'on a vraiment trop la classe quand on est ensemble. Et aussi parce qu'ils sont jaloux du magnifique couple que nous sommes... Mais ça doit être mon côté modeste qui prend le dessus. Je pense que tu as raison, elles ne regardaient que moi.

Il adressa un sourire rayonnant à la jeune femme. Il avait remarqué le regard des gens, au restaurant. Mais contrairement à Lily, il n'avait pas noté seulement celui des êtres féminins. Beaucoup de personnes avaient tourné les yeux vers eux, durant le repas, et il était persuadé que ça n'avait rien à voir avec son magnifique visage ou son corps parfait. Les gens avaient probablement été intrigué par ces deux personnes qui parlaient Anglais, et qui semblaient si bien l'une avec l'autre. C'était l'hypothèse qu'il avait retenue, et il n'en changerait pas. Parce qu'il préférait qu'on le regard pour le superbe couple qu'il formait avec Lily que pour son physique avantageux. Même s'il ne l'aurait pas avoué. Mais il était persuadé que Lily le savait, et c'était le plus important.

La jeune femme accepta finalement qu'il porte son sac, mais elle précisa que c'était uniquement à la condition qu'il ne mette pas le nez dedans. Ce n'était pas le genre de James ne fouiller dans les affaires des autres, mais... En fait si, c'était totalement son genre. Il adorait ça, même. Mais jamais il n'aurait fouillé dans le sac de Lily. Il savait de toutes façons qu'elle lui disait tout ce qu'il avait besoin de savoir. Et il ne lui serait jamais venu à l'esprit de regarder dans le sac de la jeune fille sans qu'elle l'y ai invité. Il avait tout de même reçu une bonne éducation, de la part de ses parents, et il savait se tenir. Il était un vrai gentleman. Il remarqua les yeux rieurs de sa petite amie, et comprit aisément qu'elle avait dit cela uniquement dans le but d'éveiller sa curiosité. Ca marchait à merveille, mais James décida de jouer également. Il prétendit qu'il n'avait aucune envie de vider le sac de Lily pour découvrir ce qu'il cachait. Il lui tira même la langue, et elle répliqua qu'il mentait horriblement mal. Faux ! C'était Sirius, le Maître du mensonge en personne, qui lui avait appris l'art de raconter des bobards. Combien de fois avait-il réussi à se sortir d'affaire grâce à un petit mensonge bien ficelé ? C'était Remus qui était totalement nul pour mentir. Le pauvre rougissait et se mettait à bredouiller... C'était pathétique, et toutes les leçons de Patmol n'avaient jamais porté leurs fruits.

-Je suis un Maître en matière de mensonge, Sirius confirmera ! Avec toi je fais semblant d'être nul, c'est tout. Et j'adore quand tu me tires la langue !

Il lui adressa un énième sourire, avant de l'attraper par la main et de la conduire à travers les ruelles Parisiennes, direction la Tour Eiffel. Ils ne mirent pas très longtemps pour y arriver, et James ne fut pas déçu. Cette tour était vraiment énorme, et sa taille ainsi que le monde qui faisait la queue pour la visiter impressionna le joueur de Quidditch. Il avait sous les yeux l'un des monuments les plus célèbres du monde, mais tout ce qu'il avait en tête, c'était la demande qu'il devait faire à Lily. Stressé comme jamais, il était un peu perdu. Il n'avait jamais fait ça auparavant (encore heureux !), et il ne savait donc pas comment commencer. Et il n'avait reçu de conseil de la part d'aucun de ses amis. Peter n'avait aucune expérience, Sirius était aussi romantique que Rusard, et les idées de Remus évoquaient toutes des chandelles et des étoiles. Or, James n'avait rien de tout ça, et il essayait désespérément de trouver quelque chose de romantique à dire pour commencer. Il ne trouva rien d'autre qu'un pauvre "Qu'est-ce que t'en pense ?", priant Merlin et tous ses potes que Lily dise quelque chose qui lui vienne en aide. La jeune femme se rapprocha alors de lui, l'air très sérieux, et commença un monologue qui malmena les nerfs du pauvre Cornedrue.

Elle déclarait qu'elle avait deviné ce qu'il voulait lui demander, mais qu'elle ne pouvait pas répondre oui parce que là c'était la vie réelle et qu'elle ne pouvait vraiment pas. Le Gryffondor fronça les sourcils, peu sûr de bien comprendre. Elle avait déjà dit oui, qu'est-ce qu'elle venait lui raconter là ? Et comment avait-elle pu deviner ? Etait-il devenu si prévisible ? Il laissa échapper un soupir à la dernière phrase de la jeune fille. Elle parler du sommet de la Tour Eiffel, pas du tout de sa demande en mariage. Elle s'était plantée, et elle venait de lui faire une belle peur. Il saisit les mains de Lily, entrelaça leurs doigts, puis les passa derrière sa nuque. Il se colla contre la Préfète, et se pencha pour lui murmurer dans le creux de l'oreille.

-Tu ne dois pas souvent entendre cette phrase, mais... Vous avez tout faux, Mademoiselle Evans. Si tu ne veux pas monter en haut de cette Tour, on montera pas, je m'en fiche. Dix minutes à regarder Paris de là haut ne valent pas dix minutes passées avec toi en bas. Ce que je veux te demander n'a rien à voir avec ça...

Il se recula lentement, un léger sourire aux lèvres. Il n'avait pas l'angoisse de la réponse de sa belle, il l'avait déja eue. Mais il avait tellement peur de faire les choses de travers qu'il ne s'était jamais senti aussi peu sûr de lui-même qu'à cet instant. Il garda la main gauche de la jeune femme dans la sienne, tandis qu'il mettait un genou à terre, le regard plongé dans celui de la Préfète.

-Je t'avais promis de faire les choses bien, pour une fois... Lily... Je t'aime. Je t'aime plus que tout, et je veux que le monde entier le sache. Je veux passer le reste de ma vie avec toi. Je veux qu'ensemble on fasse l'enfant le plus génial du monde. Je veux qu'on soit une famille, et que tu portes mon nom. Je veux te rendre heureuse... Mon amour, voudrais-tu m'épouser ?

Il tenait toujours la main de sa fiancée dans la sienne. Il n'avait pas de bague à lui passer au doigt, parce qu'il la lui avait déjà donnée, mais il avait autre chose. Ce voyage à Paris était son cadeau d'anniversaire, pas celui de Saint Valentin. Les yeux des passants s'étaient posés sur eux, et beaucoup s'étaient arrêtés pour les observer. Si James leur avait accordé la moindre attention, il aurait vu le regard attendri des jeunes filles, qui n'avaient probablement pas compris sa déclaration mais avait saisi l'intention. Ses yeux ne quittaient pas ceux de Lily, tandis qu'il glissait sa main libre à l'intérieur de son manteau. Rapide comme l'éclair, il fit apparaître une Rose grâce à sa baguette, et la tendit à la Préfète, avec un sourire charmant. Son cadeau viendrait seulement une fois qu'elle lui aurait répondu.
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MessageSujet: Re: Sous le ciel de Paris marchent des amoureux   Sous le ciel de Paris marchent des amoureux Icon_minitimeSam 25 Sep - 17:46

[Je suis désolée, c'est pas top ><]

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    J’allais avoir du mal à rentrer à Poudlard après un tel week-end. Ce dernier ne faisait pourtant que commencer, mais je savais déjà que le retour serait difficile. Ici, à Paris, tout semblait si simple. Nous n’avions pas à combattre des forces maléfiques qui nous voulaient du mal. Nous n’étions pas obligés de nous tenir sur nos gardes vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Nous n’avions pas besoin de nous demander comment nous allons gérer tous les problèmes qui s’imposaient à nous. Non, ici, nous étions tranquille, nous étions de nouveau de jeune adultes de dix-huit ans qui croquaient leur vie à plein dent. Nous profitions de notre jeunesse, nous surprimes à rêver d’un avenir heureux à venir, ensemble. Loin de tout conflit, la vie semblait plus belle, semblait nous promettre que du bonheur, et des joies. C’est étrange combien on peut vite tout oublier une fois que l’on a quitté une Angleterre en guerre pour une ville très agréable et qui donnait l’impression d’être en paix. En tout cas, j’étais en paix à Paris, et je ne pouvais m’empêcher de vouloir rester ici toute ma vie, et de fuir les responsabilités que j’avais. Ici, nous pourrions vivre heureux, sans mage noir, sans sacrifice à faire, à élever nos enfants avec tout l’amour que nous possédons. Ici un avenir s’ouvrait à nous, un avenir qui nous était impossible sur le sol anglais.

    Je ne me rappelais plus la dernière fois que je m’étais sentie aussi bien. Je laissais James m’entrainer dans la ville des amoureux, rigoler, m’amuser, profiter de chaque instant qui m’était offert en sa présence. Rien ni personne ne pouvait me faire perdre ma bonne humeur. J’avais attendu cet instant depuis beaucoup trop longtemps pour laisser un dragon se mettre sur mon chemin. Je pouvais voir dans le regard de mon fiancé, je pouvais lire dans ses rires qu’il en était de même pour lui. Et cela ne pouvait que me donnait encore plus de joie d’être ici. Mon bonheur c’était le maraudeur après tout. Nous nous taquinâmes plus d’une fois d’une façon si naturelle comme si nous passions notre temps à faire ça. Malheureusement ce n’était pas le cas, car entre les cours, et les à côté, nous n’avions que très peu de temps pour nous. Sans même nous en rendre compte, nous rattrapions le temps perdu et en profitions à fond avant que tout ne s’arrête. Car tous deux savaient très bien que ni l’un ni l’autre ne fuiraient ses obligations et que nous devrions un jour ou l’autre rentrer les assumer.


    Je vois que tu n’as pas laissé ton égo aux portes du château mon amour… Mais je pense que tu as tout de même raison.

    Je n’avais pas pu m’empêcher de rire à aux paroles de mon fiancé, avant de me jeter dans ses bras et de venir une nouvelle fois l’embrasser. Jamais je ne pourrais me passer de nos étreintes partagées. Je ne me sentais complète qu’en la présence du jeune homme, chose que je n’avais jamais ressenti pour aucun autre. C’était ce qui me donnait la certitude qu’il était mon âme sœur, la seule personne que je pourrais aimer aussi fort et aussi sincèrement. Je le laissais porter mon sac comme un galant gentleman avant que nous nous dirigions vers la tour Eiffel. Je dois bien avouer que je n’aurais jamais crue ce monument aussi beau. La présence de celui que j’aimais y était pour beaucoup, ça ne faisait aucun doute. J’étais impressionnée par la grandeur de la Dame d’Acier, mais sa hauteur me terrifiait tout de même. Je ne me voyais nullement monter en haut de cette dernière, et en fit la remarque à James. Le vertige était un mal qui me consumait énormément et j’étais totalement incapable d’aller faire la queue pour grimper dans l’ascenseur moldu. Rien que cette idée me stressée à un point fou. Alors quand je compris que James avait quelque chose à demander, je ne pus m’empêcher de le devancer en lui disant que j’étais la plus désolée du monde mais que je ne pouvais pas accepter. J’étais loin de me douter de l’ambiguïté de mes paroles, ni les intentions du gryffondor. C’était simple, je n’y avais pas pensé une seule minute.

    Je fus rassurée quand il m’annonça que j’avais tout faux, même si cela m’intrigua au plus haut point. Que voulait-il alors me demander ? C’était la question à cent gallions, même si j’eu la réponse juste après. Je dois bien vous avouer que je n’y crus pas sur le moment. James me prit la main, et un sourire aux lèvres, il se mit à genou devant moi, ses yeux dans les miens qui commençaient à devenir brillants. Il n’y avait pas besoin d’être Merlin pour comprendre ce que s’apprêtait à faire James, et je sentais déjà des larmes de joie montaient dans mes prunelles émeraudes. Je laissais couler quelques larmes d’ailleurs à ses paroles trop émue pour les retenir. J’étais des plus touchée par sa demande, même si nous étions déjà fiancés. Celui que j’aime n’est pas le genre d’homme à faire les choses comme les autres, si bien que quand il m’avait demandé en fiançailles par hibou, cela ne m’avait pas déranger. Mais ce que j’avais ressenti quand j’avais ouvert l’écrin qui contenait la bague que j’avais au doigt n’était rien comparait à ce que je ressentais à cet instant. J’étai contente que pour une fois, il est fait les choses « biens » pour reprendre son expression. Des regards s’étaient posés sur nous, mais je n’y faisais pas attention. Je n’avais yeux que pour mon futur époux. Le temps semblait arrêté, suspendu à partir du moment où il m’avait demandé de l’épouser, une deuxième fois. Et bien entendu, je vins lui répondre


    Oui Monsieur Potter… Ce serait un honneur pour moi de vous épouser..

    Je pris la rose qu’il m’offrait, ne pensant pas une seule seconde qu’il prenait un risque en faisant de la magie devant des moldus. Les autres personnes présentes n’existaient tout simplement plus. Le « relevant » à l’aide de mes mains, je vins l’embrasser puis le serrer contre moi, ne pouvant m’empêcher de continuer à pleurer de joie. Je ne pus m’empêcher de rire en entendant des gens applaudirent, et pousser des paroles de félicitation, comprenant qu’ils s’adressaient à nous. Je chuchotais d’ailleurs à l’oreille de celui avec qui j’allais prochainement me marier.

    On dirait que tu viens de te faire un nouveau fan club…
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MessageSujet: Re: Sous le ciel de Paris marchent des amoureux   Sous le ciel de Paris marchent des amoureux Icon_minitimeVen 1 Oct - 16:43

James était ravi que le week-end qu'il avait planifié se passe aussi bien. Il était comblé de voir que Lily semblait plus heureuse qu'elle ne l'avait été depuis longtemps. Qu'elle semblait avoir laissé tous ses problèmes en Angleterre, comme lui. Et ça faisait vraiment du bien. D'être redevenus de simples adolescents, l'espace d'un week-end. De n'avoir rien d'autre à penser qu'eux, qu'à la chance qu'ils avaient d'être ensemble. Il aurait été injuste de déclarer qu'ils n'avaient pas eu de moments heureux, ces derniers mois. James était heureux à chaque fois qu'il se retrouvait en présence de Lily... Mais toujours, il y avait cette menace planant au dessus d'eux, l'ombre de Voldemort. Alors qu'aujourd'hui, ce n'était pas le cas. Il ne faisait aucun doute que c'était désormais à ce week-end que penserait le Maraudeur lorsqu'il voudrait produire un Patronus digne de ce nom. D'autant plus que Lily était vraiment magnifique, encore plus que d'habitude. James aurait pu passer sa journée à la contempler sans trouver le temps long. Mais il avait d'autres plans en tête, plans qui le stressaient plus qu'autre chose pour l'instant. Il n'avait jamais eu l'habitude d'être attentionné, ou romantique. Ses précédentes petites amies étaient avant tout des passe-temps à ses yeux, et il n'avait jamais prit la peine d'essayer de leur faire plaisir. Autrement que par de petites attentions dont il avait le secret. Aucune fille ne s'était jamais plainte, il avait toujours su leur faire croire qu'elles avaient une quelconque importance pour lui. Il n'était donc pas facile pour lui, aujourd'hui, de faire une demande en mariage tout ce qu'il y a de romantique, à la fille qu'il aimait.

Il s'était entraîné avec Sirius, mais ça avait fini en fou rire avant qu'il ne puisse poser un genou à terre. Le regard de Remus lui avait clairement indiqué que ce n'était même pas la peine de lui demander de prendre la place de Lily, et James n'avait pas réussi à mettre la main sur Peter. Son dernier espoir. Il devrait donc improviser aujourd'hui, puisqu'aucun de ses meilleurs amis n'avaient su lui donner un coup de main. Bonjour l'amitié ! Mais en attendant, il n'en était pas encore là. Il plaisantait allègrement avec Lily, au beau milieu de la ruelle dans laquelle ils s'étaient faits réprimander par une petite vieille. Ils parlaient des regards qui s'étaient posés sur eux au restaurant, ainsi que du corps parfait de James. Le Maraudeur plaisanta sur son physique d'Apollon, et Lily lui répliqua qu'il n'avait pas oublié son ego à Poudlard. Il lui adressa un large sourire tout en faisant non de la tête, et accueillit l'étreinte de la Préfète avec plaisir. Il la serra contre lui, avant de la relâcher et de prendre sa main pour se mettre en route vers la Tour Eiffel. Il venait de promettre de ne pas monter en haut, puisque Lily avait horreur du vide. Il avait de toutes façons prévu de rester au pied du monument ; il n'avait pas envie de torturer sa fiancée aujourd'hui. Et puis de toute façon, il n'était pas venu à Paris pour la ville en elle-même. Il était venu ici pour être seul avec Lily, loin de l'Angleterre, et surtout loin de toute autorité. Ils pouvaient faire tout ce qu'ils voulaient, ce week-end. Le jeune homme n'était donc que moyennement intéressé par les beautés que la capitale Française avait à offrir.

Alors qu'il s'était tourné vers Lily pour lui demander ce qu'elle pensait de cette fameuse Tour Eiffel, la jeune fille se mit à paniquer et lui servit un long monologue sur sa peur du vide et sa promesse de ne pas monter tout en haut. James sourit, et lui déclara qu'elle se trompait. Que ce qu'il voulait lui demander n'avait rien à voir. Il mit alors un genou à terre, et fit la première déclaration d'amour de sa vie. Le fait que seuls Lily et lui puissent comprendre ce qu'il disait rendait les choses plus faciles. Voyant son geste, les passants s'étaient arrêtés, et les regards convergeaient vers le jeune couple. Mais James ne leur portait aucune attention. Ses yeux étaient plongés dans ceux de sa fiancée, concentré qu'il était sur ce qu'il disait. Il n'était pas facile pour lui de parler ainsi librement de ce qu'il ressentait pour la jeune fille, si bien que le résultat s'avéra moins romantique que ce qu'il avait espéré. Il aurait dû préparer son discours, il le savait ! Heureusement, Lily ne sembla pas s'en formaliser, et lui déclara qu'elle serait honorée de l'épouser. Elle avait des larmes plein les yeux, et James lui-même se sentait très ému. Il avait les yeux plus brillants que jamais, et un sourire jusqu'aux oreilles. La Préfète accepta sa rose, aucun d'eux ne songeant au danger de pratiquer ainsi la magie en présence de moldus. Mais James avait 17 ans à présent, et il pouvait bien faire ce qu'il voulait sans que le Ministère ne vienne rouspéter.

Le jeune homme se laissa relever docilement, et embrassa avec délice sa fiancée. La voir si émue, sentir les battements si désordonnés de son coeur, rendait James heureux d'avoir fait les choses bien comme il faut. Il était tellement heureux qu'il semblait incapable d'arrêter de sourire. Il serra Lily contre lui, sentant les larmes de la jeune fille dans son cou. Les yeux fermés, il profitait de cette étreinte comme si c'était la première qu'ils partageaient. Il entendit soudain des applaudissements, et des mots qui ressemblaient à des félicitations. Le jeune Potter rouvrit les yeux, pour découvrir une foule qui les contemplait. Les gens souriaient, les applaudissaient, semblaient heureux pour eux. James se mit à rire en même temps que sa fiancée.

-Je crois que pour une fois, c'est un fan club qu'on partage !

Il embrassa à nouveau la jeune fille, tendrement. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Alors que la foule se dispersait rapidement, James se recula un peu, et sourit à Lily.

-Et maintenant, ton cadeau de Saint Valentin. J'ai l'honneur de t'annoncer que j'ai trouvé une gentille dame prête à adopter Sunny !

Il lui adressa un large sourire, et s'empressa de reprendre la parole avec que la Préfète ne le frappe. Ils savaient tous deux que James ne supportait pas ce maudit chat qui le détestait, mais le jeune homme s'était fait à l'idée de devoir cohabiter avec lui.

-Je plaisante... Personne ne serait assez fou pour vouloir adopter ce monstre ! Ton cadeau devrait arriver... Il regarda sa montre. Ah le voila.

Une calèche venait de s'arrêter au bord de la route. Pas doué pour le romantisme, James avait donc décidé de verser dans tous les clichés. C'était peut-être cul-cul, mais au moins ça ferait des souvenirs. Et puis, ils riraient probablement beaucoup quand ils se rappelleraient ce moment. En même temps, quelle idée de demander conseil à son père pour ce genre de choses ? Le jeune Potter aida sa fiancée à monter, puis s'installa à ses côtés. Une bouteille de champagne, ainsi que deux coupes déja pleines, se trouvaient là. C'était le père de James qui avait réservé, et il avait "oublié" de préciser que son fils n'était pas majeur dans le monde des moldus. Contrairement à Lily, qui l'était depuis peu. Le Gryffondor passa un bras autour de la taille de sa fiancée, et déplia une couverture sur leurs jambes. Il faisait froid dans Paris en plein Février, si bien qu'il lança discrètement un sort au bout de tissu pour le rendre chauffant.

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MessageSujet: Re: Sous le ciel de Paris marchent des amoureux   Sous le ciel de Paris marchent des amoureux Icon_minitimeMer 20 Oct - 14:13

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    En mettant les pieds à Poudlard, j’étais loin de me douter que James allait de demander en mariage, devant une foule d’inconnu, au pied de la Dame de Fer. J’étais chanceuse oui vraiment d’avoir un tel homme pour fiancé. Moi qui je connaissais pourtant bien, je n’avais pas vu venir du tout sa surprise et ce n’était pas pour me déplaire. Mon cœur battait à la chamade, et je n’avais vraiment plus aucune envie de rentrer. Tout était si bien, tout était si beau, tout était si simple en France. En Angleterre, il y avait la guerre, il y avait les problèmes, il y avait ces mages noirs qui en voulaient à la vie de celui que James, à la vie de notre enfant et à la mienne. Il y avait ces fanatiques sans cœurs qui prônent la pureté du sang et une ministre qui n’aurait jamais du être nommée pour un tel poste. En Angleterre tout se cassait la figure, et en Angleterre, j’étais condamnée à quitter celui que j’aimais pour le protéger. Non, je n’avais aucune raison de rentrer, bien que je savais qu’au fond de moi, il m’était impossible de fuir, et que j’assumerais toujours les lourdes responsabilités qui pèsent sur moi. Comment le pouvais-je ? De ma décision ou de la fuite reposait l’avenir du monde, et il était hors de question que je renonce. Si moi je ne pouvais pas d’avenir, j’en offrais un aux générations à venir, mais surtout à tous mes proches. Oui, le choix était vite fait

    Cependant, je m’étais promis de ne penser à rien, à aucun problème à Paris, et je n’avais pas besoin de me forcer pour y arriver. Il me suffisait d’être dans les bras de James, de contempler toutes les surprises qu’il me faisait, de réfléchir à celle à venir. Je savais qu’il me réservait encore plein de choses pour ce week-end qui resterait mémorable pour nous deux. Nos souffles s’entremêlaient dans des baisers amoureux, nos rires s’unissaient naturellement, comme s’ils ne sortaient que d’une seule et même bouche. Nous étions complémentaires, nous étions une seule et même âme répartie dans deux corps. Nous étions deux amoureux, marchant sous le ciel bleu de Paris. Le moment présent nous appartenait et nous le croquions à pleines dents. Dans le monde entier, à cet instant, il ne pouvait y avoir femme plus heureuse et comblée que moi. Dans le monde entier, à cet instant, il ne pouvait y avoir femme plus amoureuse que moi. C’était une évidence qui sautait aux yeux de tous. Et nos chers Français semblaient d’accord avec mes pensées, leurs applaudissements le prouvant. Je ne pus m’empêcher de lui en faire la remarque, et nous nous mimes à rigoler de plus belle. Je lui fis un oui de la tête à sa réponse avant de savourer une nouvelle fois ses doux baisers. Par contre, quand il m’annonça que mon cadeau de St Valentin, que je pensais avoir reçu à l’instant, était qu’il avait trouvé quelqu’un pour adopter Sunny, je ne pu m’empêcher de faire une grimace avant de lui tirer la langue. Non mais oh, on ne touche pas à mon chat ! Mais alors que je m’apprêtais à lui donner une petite tape, il reprit la parole.


    Haha très marrant. Ce n’est pas ma faute si tu n’arrive pas à cohabiter avec un animal qui te ressemble. Avec moi, elle est adorable ! Et je te rappelle qu’à l’origine, elle aurait du être à vous Monsieur Potter

    j’eus tout juste le temps d’ajouter ces quelques mots avant qu’une calèche n’arrive à notre hauteur. James avait vraiment mis le paquet ce week-end, et la barre très haute. Je trouvais cela des plus romantiques, et ses efforts me touchaient énormément. Lui qui me répétait souvent qu’il n’était pas doué en termes de « démonstration d’amour » et de romantisme, il venait de rattraper tout son retard, et ce, sans mon aide. Mon petit doigt me disait qu’il était allé demander conseil à un de ses parents, chose dont je ne plaignais absolument pas. Je le laissais donc m’aider à monter dans la calèche, m’installant confortablement le temps qu’il me rejoigne. Je récupérais d’ailleurs, au passage, mon sac, que je mis à mes pieds. J’acceptais la coupe que me tendait James, et ne pouvant m’en empêcher, alors qu’il venait de passer son bras autour de moi, et de mettre une couverture sur nos jambes pour que nous n’attrapions froid, je lui murmurais à l’oreille

    Savez-vous très cher que vous n’êtes point majeur dans ce pays ? Et qu’il vous est donc interdit de boire de l’alcool ? Mais vous avez de la chance. Vous avez une formidable fiancée, qui touchée et épatée par toutes actions, n’en dira mot à personne

    Je faisais trinquer nos verres, un grand sourire aux lèvres, avant de boire une gorgée du liquide. Boire de l’alcool me rappelait la dernière fête qui s’était déroulée dans la salle commune des gryffondors. Nous avons gagné un match de Quidditch contre les Serdaigles, et entrainée par James –bon je l’admets, j’étais consentante, mais ça, faut pas le dire– j’ai fini ivre, au point de vouloir taguer tous les murs du château en rouge et or. Et bien entendu, James et Sirius voulaient m’aider à accomplir ce que j’avais présenté comme l’idée la plus brillante du siècle… S’il n’y avait pas eu Remus et Marlène pour nous arrêter à temps, je crois que nous serions toujours en train de laver les murs de Poudlard. Enfin bref. Je bus tranquillement ma coupe, tout en reparlant de cette soirée à James, et quand elle fut finie, je la posais dans le sceau qui contenait la bouteille de champagne, pour pouvoir prendre mon sac. Je fouillais quelques instants dedans, avant de sortir une enveloppe et de la tendre à celui que j’aimais.

    Tiens, c’est à mon tour de t’offrir ton cadeau de St Valentin…

    Je le laissais sortir un billet VIP pour le match amical de Quidditch qui opposerait les Holyhead Harpies aux Pies de Montrose, qui se déroulerait le 15 avril. Egalement, se trouvait dans l’enveloppe un badge lui permettant d’aller dans les coulisses après le match, portant son nom, son prénom et sa photo. Je rajoutais alors.

    Je t’ai entendu parlé de ce match à Sirius la dernière fois, en te plaignant qu’il se déroule pendant les cours, mais surtout qu’il n’y avait plus de place… En fait, je ne t’en ai pas parlé, mais j’ai participé à un concours de potion en janvier, et j’ai remporté le deuxième prix. Grâce à cela j’ai pu t’obtenir ce billet, mais pas seulement. En fait, je sais qu’avec Auror, le métier de joueur professionnel de Quidditch t’intéresse. Je suis donc allée voir l’entraineur et le capitaine de des Pied de Montrose, et grâce à aux lettres de recommandations de notre directeur, mais également de McGonagall, ainsi qu’un généreux don anonyme pour leur fan club, ils ont acceptés que tu viennes passer un stage de quinze jours avec eux. Je me suis arrangée avec nos professeurs pour que tu puisses rater deux semaines de cours, contre la promesse de te faire rattraper les heures de cours perdus… Enfin, si cela t’intéresse bien sur

    J’espérais vraiment que mon cadeau plairait à James. Cela faisait plusieurs semaines que je courais dans tous les sens pour « organiser » ce dernier. Il n’y avait aucune raison que cela ne lui plaise pas vu sa passion pour ce sport, mais bon on ne savait jamais...

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MessageSujet: Re: Sous le ciel de Paris marchent des amoureux   Sous le ciel de Paris marchent des amoureux Icon_minitimeJeu 4 Nov - 19:18

[Désolée pour le retard^^]

Le demande qu'il devait faire à Lily angoissait James depuis des semaines. Et plus le jour J approchait, plus l'anxiété du jeune Potter grandissait. Les Maraudeurs au grand complet pourraient témoigner de l'état de nervosité du jeune homme, et sans doute ne se seraient-ils pas privés de se plaindre lourdement. James leur avait tapé sur le système toute la semaine dernière, réclamant à tout bout de champ toute l'attention de ses amis. Demandant conseils, avis, idées, cherchant même des volontaires avec qui s'entraîner. Il va sans dire que seul Sirius avait accepté, et qu'il n'avait servi qu'à distraire notre Maraudeur. Cornedrue avait donc du verser dans l'improvisation aujourd'hui, et il regrettait de ne pas avoir préparé son discours à l'avance. Ou plutôt, de ne pas avoir été capable de se rappeler des trois phrases auxquelles il avait pensé la veille au soir alors qu'il se retournait encore et encore dans son lit, incapable de dormir. Sa déclaration d'amour à Lily avait été beaucoup moins romantique qu'il ne l'aurait voulu. D'ailleurs, maintenant qu'elle avait répondu et qu'ils se retrouvaient dans les bras l'un de l'autre, il pensait à tout un tas de choses qu'il aurait dû lui dire. Mais c'était trop tard, à présent. Il ne pouvait pas demander la même fille en mariage trois fois de suite, tout ça pour déclamer ce qu'il n'osait jamais dire en temps normal.

Le naturel revenant toujours au galop, le jeune Potter ne pu s'empêcher de faire de l'humour, et de raconter n'importe quoi à sa fiancée. Il déclara qu'il avait trouvé quelqu'un pour adopter Sunny, le chat de Lily qui le détestait, avant de s'enfoncer un peu plus en ajoutant qu'en réalité personne ne voudrait de ce monstre. La Préfète-en-Chef lui répondit que cette chatte était tout à fait adorable avec elle, et que d'ailleurs elle ressemblait beaucoup au Poursuiveur. Elle lui rappela même qu'à l'origine, ce chat devait être le sien. James eut un soupir qui se voulait de soulagement, et haussa les épaules avec un sourire.

-Je crois que la cohabitation aurait été beaucoup trop difficile... Et puis tu sais j'ai entendu dire que les chats c'était très mauvais pour les bébés ! Je plaisante, Lily-Jolie, et plutôt que de me frapper, profite de ton cadeau de Saint-Valentin.


Il lui adressa un nouveau sourire avant de se pencher pour l'embrasser sur la joue. Une calèche venait d'arriver, et James saisit la main de sa fiancée pour l'entrainer vers sa surprise. Il l'aida à monter, avant de s'assoir à côté d'elle et d'étendre une couverture sur leurs jambes. Il faisait froid à Paris en plein hiver. Il lança également un sort à cette couverture, pour la rendre chauffante, tout en prenant bien soin de vérifier que personne ne les observait de trop près. Évidemment, ils étaient toujours un peu le centre de l'attention de certains. Et ces regards sur eux faisaient plaisir au Maraudeur. Puisque tant de monde les observait, l'air ravi pour eux, c'est qu'il avait fait les choses bien comme il fallait. D'accord, il avait peut-être un peu trop versé dans les clichés romantiques, mais Lily ne semblait pas s'en formaliser, au contraire. Donc tout allait bien dans le meilleur des mondes.

Il servit deux coupes de champagne, et en tendit une à sa fiancée. C'était son père qui avait fait les réservations, et il n'avait pas précisé que l'une des deux personnes qui en profiteraient n'aurait pas 18 ans. Ce qui arrangeait beaucoup James, qui en plus serait majeur dans un peu plus d'un mois seulement. Lily saisit le verre, et se pencha vers lui pour souligner ce petit détail d'âge. James sourit et trinqua avec elle avant de lui tirer puérilement la langue. Il but une gorgée du liquide doré, puis se tourna vers Lily pour écouter son anecdote. Lui aussi se rappelait bien de cette soirée... Sirius et lui avaient ignoré Remus toute la journée du lendemain, pour le punir de les avoir empêché de faire une si bonne blague. Malheureusement pour eux, le Loupiot avait sa Marlène maintenant, et ne pas avoir à écouter leurs plans et leurs autres imbécilités toute une journée n'avait pas semblé le peiner plus que cela.

James rit en compagnie de la jeune femme, à l'évocation de ce souvenir commun. Et alors qu'il se remémorait la soirée, il se rendit compte combien de moments heureux il avait eu, entre les murs de Poudlard. En réalité, il avait été tellement heureux qu'il aurait pu produire un patronus capable de résister à des centaines de Détraqueurs. Et pour ça, il avait même l'embarras du choix dans les souvenirs. Voldemort et ses Mangemorts pouvaient bien les menacer de toutes les façons qu'ils voulaient, ils ne pourraient jamais les empêcher de s'aimer et d'être heureux, tous ensemble. Le Maraudeur resserra son éteinte autour de la taille de la jeune femme qu'il aimait plus que tout, un large sourire étirant ses lèvres. La vie était belle, quand on prenait le temps d'y penser. Et quand on y regardait de plus près, on pouvait voir bien au delà des batailles, des sacrifices et des larmes. James, qui ces derniers temps avait eu l'impression que sa vie n'était faite que de ça, se rendait compte que la guerre n'était qu'une infime partie de ce qu'il vivait. Qu'en dehors de cela, il avait tout pour être heureux, et il l'était.

Il fit part de ses réflexions à sa petite amie, sur le ton de la confidence. Cornedrue n'était pas connu pour exprimer le fond de sa pensée. Et même avec Lily, il le faisait rarement... Il n'avait jamais eu l'habitude de vraiment s'ouvrir aux autres. Les Maraudeurs lisaient en lui comme dans un livre ouvert (sauf peut-être Peter), et ils n'avaient jamais ressenti le besoin de parler de ce genre de choses avec eux. Mais avec Lily, c'était différent. Il voulait l'inclure, dans tout ce qu'il faisait, dans tout ce qu'il pensait.

Ils finirent par changer de sujet lorsque la jeune femme déclara que c'était à son tour d'offrir son cadeau de Saint-Valentin. Comme un gosse le soir de Noël, James se redressa, et ses yeux se mirent à pétiller. Il regarda avec impatience Lily sortir une enveloppe de sa poche, sa curiosité piquée au vif. Il saisit le cadeau, et en sorti fébrilement un billet VIP pour le match de Quidditch de ses rêves. Il sentit son coeur s'emballer dans sa poitrine à l'idée qu'il allait pouvoir assister à ce match qui promettait d'être historique. Tenant le billet précieusement, comme s'il risquait de se déchirer à la moindre secousse, il ne releva les yeux vers Lily que lorsqu'elle reprit la parole. Elle lui expliqua comment elle avait réussi à avoir cette place, mais elle ajouta également qu'elle avait réussi à lui obtenir un stage de 15 jours chez les Pieds de Montrose. James aurait pu exploser tellement il était excité. C'était le meilleur cadeau qu'il ai jamais reçu.

Incapable de parler, il garda le silence quelques instants. Sirius allait être vert de jalousie ! En plus, il allait louper 15 jours de cours, tout ça pour jouer avec des joueurs de Quidditch professionnels... Aah que Merlin l'achève ! Réagissant enfin, après un moment inquiétant d'immobilité silencieuse, il enlaça Lily et la serra tellement fort contre lui qu'il aurait pu l'étouffer. Puis il parsema son visage de baisers, trop excité pour vraiment faire attention où il l'embrassait. Ce ne fut qu'après lui avoir embrassé l'oeil droit qu'il se décida à la relâcher.

-Merci merci merci, Lily ! C'est le plus beau cadeau qu'on m'ait jamais fait ! Aah j'y crois pas, un stage de Quidditch ! T'es vraiment la fille la plus géniale de tous les temps ! Attends que je le dise à Sirius, il va faire un arrêt cardiaque !


Excité comme un puce, pire qu'un gamin, il se leva d'un bond, sans prévenir. La couverture tomba à ses pieds, et il brandit son billet, levant les bras en l'air comme s'il venait de gagner une course. A plein poumons, il se mit à crier à qui voulait l'entendre qu'il allait épouser la fille la plus géniale que la Terre ait jamais portée et qu'en plus de ça il allait devenir une star du Quidditch.
Il finit par se calmer, et se pencha vers Lily avant de se rassoir, pour l'embrasser amoureusement. Il lui déclara tout bas qu'il l'aimait plus que tout au monde. Puis il s'assit à côté d'elle, et repositionna la couverture sur leurs jambes. Ce n'est qu'à ce moment là qu'il remarqua qu'il avait renversé sa coupe de champagne sur la banquette. Avec un sourire, il sorti discrètement sa baguette et nettoya tout ça en moins de deux. Finalement, les yeux toujours brillants, il sorti son badge et l'accrocha sur sa poitrine. Il ne l'enlèverait plus jamais.
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MessageSujet: Re: Sous le ciel de Paris marchent des amoureux   Sous le ciel de Paris marchent des amoureux Icon_minitimeJeu 11 Nov - 2:13

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    James et Sunny, c’était une grande histoire d’amour… Je dois bien vous avouer que je ne vais pas trop où cela n’a pas fonctionné. Quand je vis le chaton pour la première fois, je sus que c’était le cadeau que je devais faire à James. Le problème qui se posa fut que je voulus lui offrir le jour où nous rompîmes à cause de futilité, quand j’y repense. Je dus donc garder la minette pour moi, et je crois bien qu’à force de parler de mon actuel fiancé en mal avec Marlène, la boule de poil finit par ne pas l’aimer. Quand elle le voyait dans la salle commune, elle l’attaquait sans raison. Elle se glissait dans son lit la nuit pour venir lui mordre les orteils qui dépassés, bref, elle lui mena la vie dure jusqu’à ce que je décide de l’occuper autrement. Sur de nombreux points elle ressemblait à mon maraudeur, si nombreux qu’ils ne pouvaient pas se supporter. Pourtant, une fois que nous aurons quitté Poudlard, nous aménagerons ensembles et il était inconcevable que j’abandonne Sunny, comme il était inconcevable que je quitte James. J’avais une solution de secours si la cohabitation, comme le faisait remarqué James serait très difficile. Je fis d’ailleurs la tête quand il me dit que les animaux n’étaient pas recommandés pour les bébés. Il n’avait pas tord, mais je préférais lui répondre en lui tirant la langue. Dans l’optique où je ne pouvais pas garder Sunny, je savais que je pouvais la confier à Nathan Sander. Entres eux deux, le courant était très vite passé, et j’avais assez confiance en l’ancien poufsouffle pour lui confier ma boule de poil. Ce n’était cependant pas le moment de penser à ce dernier, pas du tout le moment. Ainsi le chassais-je de mon esprit pour me concentrer sur le cadeau de James.

    C’était tout simplement magnifique tout ce qu’il m’offrait, toutes ses surprises qu’il me réservait. Si bien que je doutais à présent que mon cadeau lui plaise. Ce n’était, au final, pas grand-chose à côté de tout ce qu’il m’offrait à l’occasion de ce voyage à Paris. J’espérais tout de même qu’il serait content de son cadeau de saint valentin, qui, d’une certaine façon, lui permettrait également de souffler loin des conflits qui secouraient l’Angleterre. J’avais tout organisé d’ailleurs. Je m’étais arrangée avec notre directeur pour le convaincre de laisser James sécher deux semaines de cours pour aller s’entrainer avec une des meilleures équipes de Quidditch. Bien entendu le vieil homme n’était pas d’accord au départ, mais je finis par l’attendrir, à mon grand étonnement, en lui disant que ce serait la seule chance pour mon fiancé de pouvoir réaliser un de ces rêves. J’avais joué sur la carte de « nous sommes condamnés », et je n’en étais pas fière. Enfin, au passé. Car en voyant les yeux de James s’illuminait quand il ouvra l’enveloppe, puis quand il comprit qu’il allait partir quinze jours avec une célèbre équipe de Quidditch, cela valait toutes les manigances du monde. Ce sourire, cette joie que je voyais en lui, je n’avais plus beaucoup de temps pour en profiter alors, dès que je le pouvais, je faisais tout pour que le visage de celui que j’aimais rayonne de joies. Ce week-end serait sans aucun doute un de mes souvenirs les plus forts, un de ces souvenirs que personne ne peut effacer. Un de ces souvenirs qui produisent un patronus à toutes épreuves. Oui, autant pour James que pour moi, nous n’étions pas prêts d’oublier ces instants qui n’appartenaient qu’à nous.

    Je ne pus m’empêcher de rire aux éclats à ses paroles. Je le vis se lever et crier à tous ceux qui voulait l’entendre qu’il allait épouser la fille la plus géniale que la terre ait jamais portée –c'est-à-dire moi – et qu’il allait devenir une star du Quidditch. Mon petit doigt me disait que si des sorciers du ministère français passaient par là, ils ne seraient pas contents du tout. Mais bon, la plupart des habitants de Paris ne comprendraient pas un traitre mot de ce que venait de dire mon petit ami, et le prendrait surement pour un jeune excentrique anglais. Et puis de toute façon, on s’en fichait bien. On était trop heureux pour penser aux conséquences de nos actes en cet instant. Quand il eut finit de s’époumoner, James revient s’asseoir à côté de moi et me dire des mots doux. Je n’avais besoin de rien d’autre en fait. Je n’avais pas besoin de calèche ni même d’un voyage à Paris. Non je n’avais besoin que de mon fiancé qui me chuchotait des mots d’amours, aussi sincère que les autres. Je n’avais besoin que ces lèvres sur les miennes, se mêlant dans une étreinte amoureuse. J’avais énormément de chance d’avoir déjà trouvé mon âme sœur. Peut-être allions nous trop vite pour des personnes de notre âge ? Oui, surement. Mais quand on voyait le peu de temps qui nous restait à être ensembles, tous les deux, notre âge n’avait plus d’importance. Ma vie appartenait à James, et à jamais il aurait mon cœur. Je lui en fis d’ailleurs la promesse, qu’à jamais mon âme lui appartenait, quoi qu’il puisse nous arriver. Tant que j’étais avec lui, je savais que tout irait bien…

    Des flocons de neige se mirent à tomber sur la capitale française alors que le maraudeur remettait en place notre couverture. Et bien vite, le paysage devint blanc, ainsi que les cheveux de James, mais également la mienne. Sans me soucier de tomber malade, j’admirais les nombreuses vues qui s’offraient à moi. Ce tour des grands monuments de Paris en calèche était vraiment agréable. Je me serrais contre mon futur époux, m’enthousiasmant, lui faisant une « visite guidée » de notre parcours. J’aimais cette ville, et j’avais lu de nombreux ouvrages à son sujet, si bien que je la connaissais quasiment par cœur. Nous finîmes par nous arrêter devant un grand hôtel, sans doute là où mon maradeur nous avait réservé une chambre. Et alors que je descendais de la calèche, aidait par un portier un peu déconfit par notre moyen de locomotion, je lançais un sort informulé. En quelques secondes, une boulet de neige se forma derrière James, et vint le frapper dans le dos. Oui, cela m’amusait énormément, comme une gamine de cinq ans. Je lâchais la main d’ailleurs du français pour me précipiter vers une voitures et y récupérer de la neige. A l’aide de la magie, je l’avoue, j’envoyais une autre boule de neige à James, attendant la riposte. Je me cachais derrière le véhicule d’ailleurs, regardant de temps à autre par la vitre si mon petit-ami n’arrivait pas. Nous nous amusâmes une bonne vingtaine de minute, avant que je ne finisse pas baisser les armes. James avait beaucoup trop d’expérience en la matière pour que je puisse, ne serait-ce espérer gagner.


    Cela m’apprendra à essayer de jouer sur ton terr…

    Alors que je venais de rejoindre mon fiancé, je ne pus finir ma phrase, m’interrompant par un éternuement. Cela m’apprendra à rester autant de temps dans le froid et dans la neige. Je n’étais pas habillée chaudement, et mes vêtements étaient imbibés d’eau.

    Je pense que j’ai besoin d’un bon bain chaud… Tout comme toi d’ailleurs, si tu ne veux pas être malade. Tu es aussi tout mouillé, si bien que tu ressembles à Patmol les jours de pluie

    Je lui tirais la langue avant de prendre sa main et d’entrer avec lui dans le vestibule de l’hotel. C’était… Waouuuh immense. Et mes yeux brillaient une nouvelle fois de milles feux. Je ne faisais même pas attention aux regards un peu hautains des personnes qui passèrent à côté de nous. En même temps, deux jeunes gens, complètement mouillés dans le hall d’entrée aussi somptueux, cela n’allait pas dans le cadre.

    Waouhhh… Tu es fou mon amour…
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MessageSujet: Re: Sous le ciel de Paris marchent des amoureux   Sous le ciel de Paris marchent des amoureux Icon_minitimeMer 17 Nov - 21:48

James n'avait rien contre les chats, en principe. Mais depuis qu'il avait la connaissance de Sunny, il n'était plus certain de trop aimer ces animaux. Ce diable lui en faisait voir de toutes les couleurs, toujours à le mordre dès qu'il s'approchait un peu trop de Lily, ou à lui sauter dessus par surprise, toutes griffes dehors, quand il s'y attendait le moins. Il ne savait même pas pourquoi ce maudit chat le détestait... Il n'avait pas souvenir d'avoir été méchant avec elle une seule fois. Evidemment, il savait que le chaton aurait dû être son cadeau, le jour où il avait rompu avec Lily. Peut-être était-ce pour ça que Sunny le détestait tant. Parce qu'elle était restée avec Lily pendant toute la durée de leur séparation, et qu'elle avait dû ressentir les émotions et les sentiments de sa propriétaire à son égard... Enfin bref, James haïssait ce maudit félin, et aurait été le plus heureux des hommes si Lily avait accepté de l'abandonner. Parce qu'autant à Poudlard il pouvait l'éviter un maximum, autant dans leur studio il n'aurait pas cette chance. Il devrait toujours être sur ses gardes pour ne pas perdre un œil. Lily lui tira la langue lorsqu'il déclara que les chats étaient mauvais pour les bébés. Il lui adressa un sourire moqueur, rayonnant. Il ne s'était pas transformé en futur père modèle dans la nuit, il savait juste que c'était un argument qui pourrait compter. La Préfète aimait trop sa maudite bestiole pour l'abandonner, mais si il y avait des risques pour bébé Harry, elle ferait bien un effort.

Ils montèrent ensuite dans la calèche, et firent le tour de Paris. Lily offrit son cadeau à James, qui réagit comme un gamin. Au moins, la Préfète ne pouvait pas se tromper : son cadeau lui faisait grandement plaisir. Il se leva même pour crier à qui voulait l'entendre combien sa fiancée était géniale, et également qu'il allait devenir une superstar du Quidditch. Si un quelconque sorcier l'avait entendu -et compris-, il se serait probablement fait taper sur les doigts, mais il n'y pensait même pas. Personne ne le comprenait ici, et personne ne viendrait lui chercher des noises. Il vit des gens lui jeter des regards étonnés, certainement pensaient-ils qu'il lui manquait quelques cases. Ce n'était certes pas totalement faux, mais sa réaction n'avait rien à voir avec la folie. Il entendit les éclats de rire de Lily, et se mit à rire avec elle. Puis il se pencha pour l'embrasser et lui murmurer combien il l'aimait. Elle lui chuchota en retour que son coeur et son âme lui appartenaient à tout jamais. Caressant amoureusement sa joue, un sourire tendre aux lèvres, le jeune homme lui jura la même chose. Il lui promis de l'aimer à jamais, il lui promis qu'il lui appartiendrait toujours. Puis il l'embrassa à nouveau et s'installa à côté d'elle.

Ils purent admirer tous les monuments de Paris, bien au chaud sous leur couverture chauffante, blottis l'un contre l'autre. Il se mit à neiger sur la Capitale Française, rendant le moment encore un peu plus magique. Les flocons vinrent se poser dans leurs cheveux, sur leurs genoux, dans leur champagne. Ils ne le buvaient pas vraiment de toutes façons. James était plus heureux qu'il ne l'avait jamais été, ainsi collé contre Lily dans une ville inconnue. Il avait oublié la guerre, il avait oublié Voldemort. Entouré de personnes dont il ne comprenait pas la langue, serrant la fille qu'il aimait plus que tout dans ses bras, il était juste un garçon de 17 ans. Il ne différait en rien de tous ces adolescents qu'il voyait défiler sur les trottoirs. Il n'était pas un résistant, il n'était pas un combattant. Seulement un garçon comme les autres. Et c'était fichtrement plaisant.

Ils finirent par arriver devant l'hôtel dans lequel le jeune Potter avait réservé une chambre. Un portier s'avança pour les aider à descendre, aide que James refusa. Il n'était pas une chochotte, il pouvait bien sortir de sa calèche tout seul comme un grand. Il fit quelques pas dans la neige, le regard rivé sur la porte de l'hôtel. Bon, ils ne s'étaient visiblement pas moqué de lui sur la brochure : c'était effectivement un très bel endroit. Il ne vit donc pas la boule de neige que sa fiancée venait de lui lancer à l'arrière du crâne, grâce à la magie. Il se retourna vivement pour la voir fuir en riant. Elle lui envoya une autre boule de neige avant qu'il ne puisse réagir. Décidant de jouer à la moldue, il se baissa pour faire des munitions, puis les lança sur Lily. Courant de ci de là, se cachant derrière de luxueuses voitures et prenant même parfois un employé comme bouclier humain, il livra une sacrée bataille à la jeune fille. Elle finit cependant par capituler, reconnaissant la supériorité du Maraudeur dans ce domaine. Il fallait dire qu'il avait sept ans d'expérience... Et contre le reste des Maraudeurs, il valait mieux être rapide et précis dans son lancer, si on voulait avoir une chance de gagner. D'autant plus qu'il faisait souvent équipe avec Peter (il préférait se battre contre Sirius), alors il devait tout faire pour deux. Il était donc passé maître dans l'art de la bataille de boules de neige.

Lily voulu lui en faire la remarque, mais elle éternua au milieu de sa phrase, causant l'hilarité de son fiancé. Il vint passer un bras protecteur autour de ses épaules, comme si ça allait la réchauffer un tant soit peu. Alors qu'ils étaient tous les deux trempés de la tête aux pieds.

-Ne jamais provoquer un Maraudeur dans une bataille de boules de neige, Lily-Jolie !


Elle grelottait, si peu habillée qu'elle était. Sa robe, mouillée qui plus est, ne l'aidait en rien à garder sa chaleur corporelle. James la serra un peu plus fort contre lui, et ils prirent le chemin de la porte d'entrée. Lily déclara qu'ils avaient tous deux besoin d'un bon bain chaud, et elle cru bon d'ajouter que James ressemblait à Sirius les jours de pluie... Le Maraudeur prit un air offusqué.

-Oh Merlin ! Pour l'odeur aussi ? Va pour le bain dans ce cas !


Il lui fit un clin d'oeil. Ils prenaient rarement de bains ensemble, même s'ils avaient la Salle de Bain des préfets... Il faut dire qu'ils n'étaient jamais sûrs de pouvoir rester seuls très longtemps. Et aucun d'eux n'avait véritablement envie qu'on les surprenne ensemble dans le bain. Le jeune Potter était donc tout à fait partant pour partager ce moment avec sa fiancée. Ils pénétrèrent dans le hall de l'hôtel, et le jeune homme fut satisfait en voyant la réaction de Lily. Bon, les autres clients et le personnel leur lançaient des regards hautains et désapprobateurs, mais qu'importe ? Ils s'étaient bien amusés, eux au moins. James ne supportait pas les gens coincés, et ne se priva pas pour éclater bruyamment de rire lorsque Lily lui déclara qu'il était fou. Il avait dépensé beaucoup d'argent dans ce voyage à Paris, mais il s'en fichait complètement. Ses parents étaient bien assez riches pour qu'il puisse se permettre se genre de choses, et en plus à quoi lui aurait servi cet argent s'il ne pouvait s'en servir pour faire plaisir à la fille qu'il aimait ? Il se tourna vers Lily pour l'enlaça tendrement.

-Rien n'est trop beau pour toi, Lily-Jolie. Et encore, tu n'as pas vu la chambre ! Viens, on ferait mieux d'aller se changer, je crois qu'on fait un peu tâche au milieu de tous ces gens coincés et si bien habillés...


Il lui adressa un sourire et l'embrassa, avant de l'entraîner vers le comptoir. Un employé arriva en portant leurs bagages, pendant que James discutait en anglais avec le réceptionniste. Heureusement, lui aussi parlait la langue de Shakespeare, si bien qu'ils n'eurent aucun mal à se comprendre. Une fois la clé de leur chambre en main, le jeune Potter entraina sa fiancée dans l'ascenseur, jusqu'à l'avant dernier étage. Ils avaient ainsi une superbe vue sur Paris, sans pour autant que ça soit si haut que cela. Il ouvrit la porte et laissa Lily entrer la première.
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MessageSujet: Re: Sous le ciel de Paris marchent des amoureux   Sous le ciel de Paris marchent des amoureux Icon_minitimeJeu 25 Nov - 17:11

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    Jouer à une bataille de neige contre le maraudeur n’était vraiment pas une bonne idée. Avec toutes les années d’entrainement qu’il avait derrière lui, je n’avais aucune chance de gagner. Je lui touchais contre trois boules de son côté. J’étais plutôt bonne pourtant contre Marlène, mais je ne faisais pas du tout le poids contre un élève qui se battait face à Sirius et Remus. J’aurais du le savoir pourtant, vu que j’avais déjà assisté à un combat de boule de neige entre les garçons. Mais l’envie avait été trop tentante et je n’avais pas pu résister. Une vraie gamine quoi. Et Merlin sait combien cela fait du bien de retomber en enfance. Cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas comportée comme une jeune femme de mon âge, beaucoup trop longtemps. De retour à Poudlard, j’accorderais beaucoup plus de temps aux loisirs et moins au cours, oui, c’était une bonne résolution. De toute façon, pour ce que me servirait mon diplôme de fin d’étude, je pouvais me le permettre. Ce n’était pas comme si mon avenir professionnel allait en dépendre vu que je n’aurais pas le temps de faire une grande carrière. La vie était trop courts, surtout la mienne, et il fallait vraiment que j’en profite. Dire qu’il a fallut que James m’emmène dans un pays étranger pour que je le comprenne. Il serait content de savoir en tout cas que je venais de me promette de me prendre moins la tête avec les enseignements magiques, pour me consacrer beaucoup plus aux loisirs et à la détente.

    Une nouvelle boule fusa vers moi, et sans la voiture moldu derrière laquelle je venais de me cacher, j’aurais été touchée de plein fouet. Enfin de plein fouet… Mon fiancé faisait quand même attention et pas une seule fois, il n’avait visé mon visage où un endroit où j’aurais mal. Il faisait de petite boule de neige pour ne pas me blesser ni me faire mal. Comparées surtout à celles qu’il envoyait à Sirius, je ne pouvais que constater la différence. Plutôt que de m’en formaliser, j’avais décidé d’en profiter pour le toucher un peu plus souvent, n’exposant que mon visage quand je répliquais à mon tour avec une boule. Après tout, c’était son choix de « s’affaiblir ». En même temps, il gagnerait à tous les coups, grosses ou petites boules. Je n’avais pas son endurance physique, ni l’habitude de prendre pendant très longtemps de la main dans mes mains, surtout sans gants. Je finis par me rendre et déclarer James victorieux, haut la main. J’étais épuisée, et gelée et lui semblait toujours en pleine forme, prêt encore à continuer cette bataille pendant des heures et des heures. En tout cas, c’était l’impression qu’il me donnait, ce qui fit manquer un battement à mon cœur. J’admirais énormément le gryffondor, et une fois de plus, il venait de me prouver pourquoi. Souvent, je ne me sentais à la hauteur à ces côtés, et ne pouvais m’empêcher de penser que je ne le méritais pas. Mais c’était pourtant moi qu’il avait choisi. Il ne voulait pas être avec la fille la plus jolie du château, ni même une sportive, ou encore une sorcière de sang pure. Non, c’est avec moi qui voulait être, une simple fille de moldu, pas si belle que ça, ni très douée. Et je remerciais chaque jour Merlin que James est posé son regard sur moi et pas une autre. S’il savait combien je l’aimais et combien il m’était indispensable… Un héro. Voilà ce qu’il était à mes yeux. Certes, il n’était pas parfait, mais qui peut prétendre l’être ? Mon fiancé est de ceux qui écrive l’histoire et qui reste gravée dans cette dernière. Il était promis à de grandes choses, et j’étais prête à tout pour qu’il ne succombe pas sous un sort du mage noir. Son destin était de vivre, d’élevait notre enfant et de réécrire l’histoire, en offrant au monde un jour meilleur. C’était mon combat, et je ferais tout pour l’emporter…

    Mais en attendant, je devais me rendre. Je déclarais à James qu’il avait gagné cette bataille. Enfin je ne pus finir ma phrase. Un frisson traversa mon corps et je me mis à éternuer. Par la barbe de Merlin, je venais d’attraper froid. Heureusement mon amoureux vint me serrer contre lui, bien que lui aussi était tout mouillé. Bon pour me réchauffer ce n’était pas la meilleure solution, mais ne dit-on pas que c’est le geste qui compte ? Nous nous dépêchâmes de rentrer dans le hall de l’hotel, qui diffusait une chaleur très agréable. C’était beaucoup mieux que dehors, mais il me faudrait tout de même prendre un bon bain chaud. J’en fis la remarque à mon gryffondor, lui précisant que lui aussi en avait bien besoin, glissant une plaisanterie sur Sirius. Je ne pus m’empêcher de rigoler quand il prit un air offusqué, et de rajouter.


    Je n’osais pas te le dire… Mais maintenant que tu en parles… Oui, mon amour, tu ressembles et tu sens comme Patmol. Voilà c’est dit. Je me sens mieux tout à coup

    Je lui tirais la langue, et lui fit un clin d’œil, pour être sure qu’il comprenne que je le taquinais. D’ailleurs je vins me blottir un peu plus contre lui. Il ne sentait pas du tout le Patmol mouillé, sinon je n’aurais pas pu me serrer aussi fort contre lui. Mon attention fut bien vite détournée par la beauté de l’hotel. C’était… Wouhaaa… A vous couper le souffle. Quand vous êtes issue d’une famille plutôt modeste, vous ne fréquentez pas ce genre d’endroit. J’avais l’impression de clochait dans un tel décor, et aux vus des regards des Français, beaucoup pensaient la même chose. C’était si beau que j’en étais mal à l’aise. Je n’avais pas l’habitude de tout ça, contrairement à mon fiancé. J’avais un train de vie on ne plus normal, et je ne coulais sous des montagnes de galions. Je m’arrangeais pour en gagner par ci par là, histoire de ne pas demander trop d’argent à mes parents. J’étais déjà gênée quand je me rendais dans l’immense maison de James, alors dans un tel hôtel… Je déclarais à ce dernier qu’il était fou, ce qui lui décrocha un rire. Il m’enlaça un peu plus et me dit que rien n’était trop beau pour moi. Une nouvelle fois, mon cœur manqua un battement. Oui vraiment, je me méritais pas toute l’affection ni toutes les attentions du jeune homme envers moi. J’avais si peu à lui offrir en retour, si ce n’était mon amour inconditionnel…

    Je l’accompagnais jusqu’à comptoir après un baiser, pour nous rendre ensuite dans la chambre que James avait loué. Je n’eu pas besoin de faire la traduction, le réceptionniste parlant couramment l’anglais. Une preuve de plus que l’hôtel était vraiment luxueux. Le gryffondor m’avait précisé que ce n’était rien comparé à la chambre, et je ne pus m’empêcher de stresser un peu et d’avoir la gorge sèche. Je ne pouvais me sortir de la tête que je ne méritais pas tout ça, si bien que j’en devenais mal à l’aise. Je suivais sans un mot l’héritier des Potter dans l’ascenseur – Merlin que je déteste les ascenseurs ! – jusqu’à l’avant dernier étage. Mon stress monta d’un cran. Moi et la hauteur, nous n’étions pas du tout, mais pas tout amies, bien au contraire. Mon fiancé ouvra la porte, et ce ne fut pas trop rassurée que j’entrais la première dans ce qui ressemblait être une suite présidentielle, non royale je dirais même. Je n’avais pas de mot pour décrire la chambre. Juste en face de la porte se trouvait une grande baie vitrée qui donnait sur la tour Eiffel. La vue était si… Wahouu. Je restais quelques secondes scotchée sur place avant d’oser faire un autre pas dans la pièce. Nous étions, dans ce qui ressemblait être un salon. Sur le côté se trouvait une immense chambre avec un lit plus grand que je n’aurais pu l’imaginer. De l’autre côté on pouvait apercevoir une salle de bain gigantesque qui semblait ornée d’or tant elle resplendissait.


    Par Merlin…

    Je fus incapable de prononcer autre chose les dix premières minutes, quand je partis à la « découverte » de la soit disant chambre. J’avais l’impression d’être un rêve, un rêve dont je n’aurais jamais rêvé tant c’était magnifique. Je finis par m’asseoir sur le bord du lit, prenant soin de ne pas tout mouiller, ayant du mal à tout « encaisser ». C’était magique. Et bien que baignant dans un univers vraiment magique, je n’avais pas d’autre mot qui me venait à l’esprit.

    C’est… Trop mon amour… Je… Franchement, je ne mérite pas tout ça… Une simple chambre m’aurait suffit tu sais… Non pas que ça me plaise pas, au contraire. C’est tellement… Je ne trouve pas de mot pour te dire… Mais jamais je ne pourrais t’offrir tout ça… Jamais je ne pourrais te rendre la pareille…

    J’étais mal à l’aise oui. Enormément. Face à la splendeur des lieux je ne me sentais pas dans mon élément. Jamais je n’avais côtoyé un tel milieu, et je ne voulais pas faire partie de ces filles qui ne sortent avec des héritiers de grandes familles que pour leur argent. Avant mon entrée dans l’hôtel, je ne m’étais pas vraiment aperçu de l’ampleur de la fortune des Potter. Oui, il avait une belle et grande maison, mais ils avaient su la décorer avec modestie, si bien que je ne m’étais pas sentie mal à l’aise dans cette dernière. Là, j’avais l’impression de profiter de l’argent que possédait James, et je détestais ça. Pourquoi ? Parce que j’aimais chez lui, c’était lui et non pas tout ce qu’il y avait à côté. Il serait fauché comme les blés, je l’aimerais toujours autant. Je ne pouvais d’un côté, que comprendre mieux le côté un peu prétentieux de mon gryffondor. Il avait tout pour lui : il et beau, il est intelligent, il est un grand sportif, et il est très riche. Et pourtant, malgré tout, il ne montrait sa fortune que très peu au sein de château. Il avait certes plus de choses que les autres, mais il ne se comportait pas comme un serpentard pour autant. Me relevant je m’approchais de lui, pour venir me blottir contre lui. Je lui murmurais alors

    Je n’ai pas besoin de tout ça tu sais… Ton amour me suffit amplement et vaut toutes les bijoux, toutes les voyages, toutes les luxueuses maisons et chambres d’hôtel. Ce n’est pas ça que j’aime, mais c’est toi… Être dans tes bras, t’entendre me dire que tu m’aimes suffisent amplement à mon bonheur

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James Potter



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James Potter

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MessageSujet: Re: Sous le ciel de Paris marchent des amoureux   Sous le ciel de Paris marchent des amoureux Icon_minitimeDim 5 Déc - 4:28

James était un maître dans l'art de la bataille de boules de neige. Il avait passé sept années à peaufiner ses compétences, organisant des batailles avec l'ensemble des Gryffondors parfois, avec les Maraudeurs le plus souvent. Et se battre contre Sirius requerrait une véritable adresse, et une endurence hors du commun. Encore plus quand Remus se prenait au jeu, ce maudit loupiot ayant le don d'être incroyablement discret ! Lily n'avait donc pas l'ombre du chance de gagner contre son fiancé, même si celui-ci essayait de la jouer fairplay et n'usait donc pas de toute son expérience pour en mettre plein la tronche à la jeune fille. Bien au contraire, il s'arrangeait pour ne jamais lui tirer dans la figure, et il faisait de petites boules pas trop serrées, pour ne pas lui faire mal. Il savait qu'il aurait pu jouer à plein régime, Lily ne lui en aurait pas tenu rigueur, mais bon c'était pour sa conscience à lui. Hors de question d'être une brute avec sa future femme ! La Préfète-en-Chef finit par rendre les armes, causant l'hilarité du Maraudeur. Ils étaient trempés comme des soupes, ils allaient probablement attraper une formidable crève, mais ils étaient heureux et c'était le plus important. James serra Lily contre son coeur, dans une vaine tentative pour la réchauffer, et elle lui déclara qu'il ressemblait à Patmol un jour de pluie. Le jeune homme s'offusqua et demanda si cette ressemblance comprenait aussi l'odeur de chien mouillé, ce que la jeune femme confirma. Elle lui fit également un clin d'oeil et lui tira la langue. James ne pu s'empêcher d'éclater de rire, et serra la jeune fille un peu plus fort contre lui.

-Je crois que j'ai besoin d'un bain de toute urgence dans ce cas !

Il lui adressa un sourire rayonnant, puis ils pénétrèrent dans le hall de l'hôtel. Les autres clients leur lancèrent un regard à la fois surpris et désapprobateur, mais c'était le cadet des soucis de ces adolescents qui s'aimaient trop pour faire attention à quoi que ce soit.

James savaient qu'au fond d'eux, tous ces vieux riches étaient un peu jaloux. Parce que la vue d'un jeune couple d'amoureux passionés donnait toujours envie. Parce que les deux anglais étaient tellement bien ensemble qu'ils devaient rappeler à ces vieux amoureux ce que c'était que d'être jeune et de s'aimer follement. De s'aimer en se moquant des conséquences, de s'aimer sans penser au lendemain. Les deux Gryffondors ne portèrent donc qu'une toute relative attention à ces yeux scrutateurs qui les dévisageaient, et allèrent directement prendre la clé de leur chambre. Heureusement pour James, le receptionniste parlait un anglais parfait, et il n'eut pas besoin de l'aide de sa fiancée pour le comprendre. Ils se dépéchèrent ensuite de monter dans l'ascenseur, et le joueur de Quidditch remarqua que Lily détestait ça. Il prit sa main et entrelaça leurs doigts, lui adressant un sourire. Il n'avait pas choisi l'étage de leur chambre... Il avait seulement réservé la plus belle suite de l'hôtel, et il s'était avérait qu'elle se trouvait à une certaine altitude. Le jeune Potter espérait que ça ne dérangerait pas trop sa fiancée.

Ils sortirent de l'ascenseur en même temps, et James ouvrit la porte de leur chambre, laissant Lily passer devant. Après tout, tout ça était pour elle, elle devait avoir l'honneur de le découvrir en premier. Même si c'était également une surprise pour James, qui n'avait pas la moindre idée de ce à quoi pouvait bien ressembler leur suite. Il ne fut cependant pas déçu, la magnificence de la pièce l'assaillant dès la porte refermée. Vraiment, cet hôtel tenait toutes ses promesses, jusqu'à présent. La baie vitrée et la vue qu'elle offrait attira immédiatement le regard du Maraudeur, qui posa les valise dans l'entrée et se précipita contre la vitre. Le soleil descendait lentement, illuminant les bâtiments enneigés de Paris d'une lumières chaude et dorée. James entendit le murmure de Lily, et se tourna vers elle. Quand il vit sa tête, il fut encore plus ravi d'avoir choisi cette chambre. Lui, il s'en moquait un peu du luxe. Et il savait que ce n'était pas non plus ce que sa fiancée recherchait. Mais il voulait rendre ce week-end absolument inoubliable, et il lui avait semblé que l'hôtel de luxe était un incontournable.

Comme Lily, il partit à la découverte de leurs appartements, curieux comme un gamin. Tout ceci était si excitant pour lui ! Etre a l'étranger, dans une suite luxueuse avec la fille de ses rêves, sans personne pour les déranger ou leur pourir la vie. Pour la première fois de sa vie, il se sentait être un adulte, et pas parce qu'il devait protéger ses amis et blesser des Mangemorts. Pas parce qu'il devait prendre des decisions qui pourraient changer le monde (rien que ça). Non, aujourd'hui il était simplement un adulte parce qu'il était loin de chez lui avec sa fiancée, et qu'il se sentait plus responsable qu'il ne l'avait jamais été auparavant. Il revint se poster devant la baie vitrée, incapable de rester loin de cette vue envoûtante. Ainsi en haut de cet hôtel pour riches, la Tour Eiffel baignée de la lumière du soleil couchant sous les yeux, il avait l'impression d'être le maître du monde. Il ne lui aurait plus manqué qu'un costume trois pièces, un verre de whisky et un cigare, histoire de parfaire le décors.

Il entendit Lily prendre la parole, et se retourna vers elle. Elle semblait très mal à l'aise, et le jeune homme se demanda bien pourquoi. La réponse lui fut donnée bien rapidement. Il eut un petit sourire, et s'approcha de la jeune fille. Il se mit à genoux devant elle, posa ses mains sur ses hanches et l'attira vers lui. Il savait que Lily n'avait pas tellement d'argent, et qu'elle ne pourrait jamais l'inviter dans ce genre d'hôtel. Mais il s'en moquait complètement. Rien n'avait jamais eu si peu d'importance pour lui que l'argent. Peut-être était-ce parce qu'il avait grandi dedans, mais la fortune ne l'intéressait pas. Et il voulait que Lily le comprenne.

-Ce n'est que de l'argent, Lily. Et je ne vois pas de meilleure façon de le dépenser que de le faire pour toi. Avec toi. Tu m'as déja offert bien mieux qu'une simple chambre dans un hôtel... Et tu ne t'en rends même pas compte.

Il lui adressa un sourire amoureux, avant de se redresser un peu pour l'embrasser tendrement. James n'avait jamais vraiment été attiré par les choses luxueuses, lui qui restait un grand gamin. Lily lui donnait tellement plus que ça ! Il n'attendait pas qu'elle lui "rende la pareille", comme elle disait si bien. Le décors n'avait qu'une importance relative pour le Maraudeur, l'important était qu'il soit avec la fille qu'il aimait plus que tout. Mais il lui avait semblé incontournable de louer une si belle chambre, pour la seule et unique nuit qu'ils passeraient à Paris. Le jeune Potter savait que ses parents ne vivraient pas éternellement, que d'après Harry ils étaient même sensés mourir très bientôt. Et lui aussi, devrait passer l'arme à gauche sous peu... Alors il n'avait pas besoin de surveiller ses dépenses, il n'avait pas besoin de faire attention. Au contraire, il comptait bien dépenser un maximum dans tout ce qui pourrait lui faire plaisir. Tout en veillant à en laisser un peu pour Harry, quand même. Et pour son Patmol chéri qui était complètement fauché.

Le jeune homme se releva et retourna se poster près de la fenêtre. Il était toujours trempé, mais la chaleur agréable de la pièce lui permettait de ne pas grelotter. Il avait cependant vraiment envie de ce bain dont il avait parlé avec sa fiancée, et il allait amorcer un mouvement vers la salle de bain lorsque Lily se leva à son tour. Elle s'approcha de lui et se lova dans ses bras. James lui rendit son étreinte, posant son menton sur le haut de son crâne, les yeux fermés. La jeune fille se mit alors à parler. Ses paroles touchèrent le Maraudeur, qui sentit son coeur s'emballer dans sa poitrine. Inspirant profondément, il emplit ses narines de l'odeur si agréable de sa fiancée, les paupières toujours closes. Il garda le silence un instant, profitant de cette étreinte tendre et amoureuse. Cette journée était sans conteste la plus romantique qu'il lui ai été donné de vivre. Jamais, en Angleterre, ils n'avaient eu l'occasion de partager ce qu'ils avaient partagé ici. Jamais ils n'avaient eu l'occasion de dire tout ce qu'ils s'étaient dit.

-Si ca ne te plait pas, Lily-Jolie, on peut toujours aller ailleurs... Mais avant tout, j'ai vraiment envie de ce bain avec toi. Parce qu'aussi agréable que ce soit de te serrer dans mes bras, de l'eau bien chaude me ferait le plus grand bien.

Il se recula un peu et lui adressa un sourire avant de déposer un baiser sur son front. Il se détacha de la jeune femme et se précipita à la salle de bain, pour mettre en route les robinets. Il versa une quantité alarmante de sels pour le bain, ainsi que de mousse. La baignoire était bien assez grande pour qu'ils en profite à deux. L'ensemble des Maraudeurs aurait pu tenir dedans, alors Lily et lui... Alors que l'eau coulait à flots, et que le bain se remplissait rapidement, Cornedrue usa de sa baguette pour faire apparaître une armée de bougies, qu'il disposa un peu partout, et les alluma toujours à l'aide de la magie. Puis il éteignit les lumières et retourna dans la chambre pour aller chercher sa fiancée. Avec un sourire, il lui attrapa la main et l'entraîna dans la salle de bain. Il referma la porte derrière eux, et vint enlacer la jeune femme.

-Je te souhaite encore une joyeuse Saint-Valentin, mon amour. Je t'aime, tu sais.

Il l'embrassa le plus tendrement du monde, comme s'il goûtait ses lèvres pour la première fois. James aimait Lily comme un dingue depuis bien longtemps, maintenant. Mais jamais auparavant il ne l'avait aimé autant. Jamais encore ses sentiments n'avaient été aussi forts. Il lui semblait qu'il l'aimait un peu plus à chaque minute qu'ils passaient ensemble. Les paupières closes, les lèvres contre celles de sa fiancée, le jeune homme savait qu'il n'aurait jamais pu aimer quelqu'un d'autre. Que ce qu'il ressentait pour Lily était trop fort pour ne pas être unique. Il eut aussi la certitude que la mort ne les séparerait pas vraiment. Pour toujours, il aimerait Lily. Ne dit-on pas que le véritable amour ne meurt jamais ?

[Désolée pour le temps de réponse et pour ce poste qui n'est pas top ^^ ]
Lily Evans Potter



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MessageSujet: Re: Sous le ciel de Paris marchent des amoureux   Sous le ciel de Paris marchent des amoureux Icon_minitimeMer 29 Déc - 0:56

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    C’est grandiose. Oui, il n’y a pas d’autre mot pour définir la chambre d’hotel qui s’offrait sous mes yeux. Je ne savais pas où donner de la tête, quoi regarder quoi visiter en premier tant j’étais impressionnée. James venait une nouvelle fois de m’épater, à un point où je me sentais mal à l’aise. J’avais l’impression d’être cloche dans un endroit aussi somptueux, de ne pas mériter tout ça. Jamais avant je n’avais mis les pieds dans un tel lieu, jamais. Jamais même je n’aurais pu rêver à, un jour, me trouver dans une chambre qui faisait la taille de toute la maison dans laquelle j’avais grandi. J’oubliais très souvent que mon fiancé était un riche héritier et que la famille Potter faisait parmi des plus veilles familles de sang pur noble. Pourtant, elle était aussi différente de la famille Black par exemple que le sont Sirius et Regulus. Dans le cadre du château, où nous sommes tous habillés de la même manière, enfants moldus, ou sorciers de sang pur (serpentard mise à part), il n’y a aucune différence, que l’on soit riche ou pauvre. A Poudlard tous les étudiants sont logés à la même enseigne, peut importe que l’un est payé son inscription à l’école de magie et l’autre non. Là, dans cet endroit, la différence entre mon Gryffondor et moi me semblait flagrante, au point où je me redemandais comment un jeune homme tel que lui pouvait être fiancé à une jeune femme telle que moi. Non je ne le méritais vraiment pas…

    J’étais mal à l’aise et James le vit en se retournant pour me regarder. Il s’avança vers moi alors que je lui expliquais le fond de ma pensée. Je me laissais glisser vers lui quand il m’attira. Je me blottissais contre lui, fermant les yeux, n’écoutant que le doux son de sa voix à mon oreille. Sa désinvolture me fit sourire, et la tendresse de ses mots me toucha énormément. Il avait raison, je m’en rendais bien compte. Le plus important, ce n’était pas l’argent ni les fioritures non ; le plus important c’était ce que nous partagions tous les deux, et j’étais la femme la plus heureuse du monde de savoir que mon amour lui suffisait. C’était sans doute la plus grande qualité de mon fiancé : sa modestie envers moi. Il ne me prenait pas de haut, ne me reprochait pas de ne pas êtres dans la même classe sociale que lui. Il m’aimait pour moi, uniquement pour moi, de la même manière que je pourrais l’aimer même s’il n’avait pas une noise en poche. Quand il s’écarta après un baiser tendre vers la fenêtre, je le suivais du regard quelques instants, avant de venir le rejoindre. Je vins lui dire ce que je ressentais pour lui, que son argent n’avait pas la moindre importance à mes yeux, tant que j’avais son amour. Je savais qu’il savait que je l’aimais pour lui, mais j’avais besoin, pour moi, de le dire à voix haute, comme si je devais vérifier par moi-même que je pouvais l’énoncer tout haut, sans mentir.


    Non… Tu as raison mon amour… Le plus important c’est d’être avec toi et je m’en voudrais de gâcher ce week-end. Allons prendre ce bain avant que nous ne tombions malades.

    Je le suivais jusqu’à la salle de bain, lui laissant une longueur d’avance, le temps de faire voler jusqu’à moi mon sac de voyage. Tel celui de Mary Poppins, la célèbre nurse d’Angleterre, je sortais de ce dernier de la taille d’un sac à main, une robe verte sur un cintre, ainsi que des sous vêtements assorties. Je me dirigeais ensuite vers la salle d’eau, dans laquelle je savais très bien que je trouverais des affaires de toilettes fournies par l’hôtel. Au cas où, j’avais apporté des serviettes de bain, mais vu le standing de la chambre, je n’aurais pas besoin de les sortir. James vint alors me chercher, et m’accompagnait main dans la main dans la salle de bain. Quand je poussais la porte, la baignoire était déjà pleine d’eau, et de mousse. Il restait juste assez de marge pour permettre à mon fiancé et à moi-même de nous glisser à l’intérieur sans la faire déborder. Tout autour se trouvait un pelleté de bougie, qui éclairait assez la pièce sans que l’on eut besoin des lumières artificielles. Je posais mes affaires sur le rebord du lavabo, avant de rendre l’étreinte que m’offrait une nouvelle fois celui qui faisait battre mon cœur à la chamade. Ses lèvres vinrent rapidement trouver les miennes pour mon plus grand plaisir, après un « je t’aime », des plus sincères. Oui vraiment je n’avais besoin que de ça pour être heureuse : me retrouver seule avec James, sans personne pour nous déranger, à l’entendre me dire le plus sincèrement du monde qu’il partageait les mêmes sentiments que moi à son égard. Il n’y avait que ça qui avait de l’importance. Je désertais quelques minutes sa bouche, pour venir lui souffler le plus amoureusement du monde.

    Je t’aime aussi mon amour. Aussi longtemps que tu voudras de moi, et même plus...

    Je me blottissais tout contre lui, avant de m’apercevoir, où plutôt de ressentir la fraicheur de nos vêtements mutuels. Nous étions trempés jusqu’aux os et il était temps de nous réchauffer un petit peu. Je rigolais quelques secondes, avant de lui dire

    Nos calins devront attendre si on ne veut pas attraper une dragonfite !

    Et aussitôt dit, aussitôt fait. Je m’écartais du jeune homme et enlevais un par un mes vêtements, m’arrangeant toujours pour les étendre de tel manière à ce qu’ils puissent sécher soigneusement. Je n’avais gardé que mes sous-vêtements dans un premier temps, que j’ôtais juste avant de rentrer dans le bain. L’eau était bien chaude et me réchauffa tout de suite. C’était agréable de sentir le mouvement de petites vagues que j’avais produites en m’introduisant dans le bain, venir « frapper » doucement ma peau. Je plongeais ma tête sous le liquide, avant de la ressortir et de chercher du regard James. Lui aussi était dans l’eau et je ne pus m’empêcher de m’en vouloir de n’avoir pas remis mon plongeons à plus tard. Disons que je ne me lassais jamais de regarder le corps de mon fiancé, surtout quand il n’y avait aucun vêtement pour me gâcher la vue. Que voulez-vous, je reste une jeune femme, aussi « sage » et « prude » que je suis paraitre… Je lui laissais le temps de se baigner un peu, avant de venir coller mon dos contre son torse, m’installant entre ses jambes. J’attrapais une éponge, et commençais à la passer sur ces dernières, tout en lui disant.

    Rassures moi… Tu ne me réserves plus aucune autre surprise ? J’ai peur que mon cœur ne finisse par lâcher après toutes ses émotions…



    [hj : Pas du tout, il est super Sous le ciel de Paris marchent des amoureux 180533 Et t'en fait pas pour le retard, je suis moi même pas "ponctuellle" dans mes réponses ]


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MessageSujet: Re: Sous le ciel de Paris marchent des amoureux   Sous le ciel de Paris marchent des amoureux Icon_minitime



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