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MessageSujet: Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse)   Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse) Icon_minitimeMar 31 Mar - 15:43

    1er mars 1977 – Stade de Quidditch de Wigtown (Ecosse)
    Alors que je filais en direction du gardien, le souaffle en ma possession, je crus la voir dans les tribunes alors que je jetais un coup d’œil dans la direction de ces dernières. Cependant, lorsque je regardais de nouveau, je ne la vis nulle part ! Mais je n’eus pas le temps d’être déçu… En effet, je ressentis une violente douleur dans l’épaule gauche qui me fit lâcher le souaffle ! Je compris très vite qu’elle avait été provoquée par le cognard qu’Hayden avait envoyé dans ma direction…
    Alors que le batteur s’excusait, un coup de sifflait retentit ce qui annonça la fin de notre entrainement. Il avait été épuisé… et douloureux ! Franky avait été insupportable mais cela était normal… D’ici neuf jours les qualifications allaient commencées et le nouvel entraineur voulait faire bonne impression. Il n’y avait pas que lui d’ailleurs ! Hayden et moi-même étions mis à l’épreuve puisque nous venions d’intégrer l’équipe. Il était certain que les fans jugeraient les nouveaux en cas de défaite ! Cependant, alors que j’atterrissais en me massant l’épaule je ne pensais pas à cela. Non, mon esprit était hanté par celle avec qui j’aurais du être en ce moment.

    Il y avait deux jours j’avais envoyé un hibou à Krystel pour lui donner rendez-vous à Londres à 13h aujourd’hui mais Franky nous avait imposé un entrainement surprise et ne nous avait prévenu que le matin même ! J’avais alors envoyé un hibou express à mon Amour. Je savais qu’elle travaillait de nuit et j’avais donc essayé d’être convaincant pour qu’elle accepte de venir ici, au stade de Wigtown après mon entrainement… Je me remémorais le message alors que Franky commentait l’entrainement.


    Amycus Carrow a écrit:
    Krystel,

    Je suis vraiment désolé mais je ne pourrais pas être à Londres en début d’après-midi comme prévu. Cependant, j’aimerais sincèrement que tu puisses venir au Stade de Wigtown aux environs de 17h. J’ai quelque chose de très important à te donner…
    Je t’embrasse et espère te voir...

    Amycus



    Franky ayant terminé son discours, il nous laissa partir ou presque car il me demanda de rester ! Jetant un coup d’œil à ma montre, je vis qu’il était 17h05. Je regardai de nouveau en direction des tribunes qui se vidaient et ne la vis nulle part. Déçu, je rejoignis donc mon entraineur. Ce dernier voulu savoir ce qui n’allait pas aujourd’hui ce à quoi je répondis qu’il devait s’agir d’un peu de fatigue. Il me conseilla alors de me reposer et de faire voir mon épaule… J’acquiesçai et rejoignais les douches. A peine arrivé, je fus ‘‘harcelé’’ par mes équipiers. Ils voulaient a tout prix que je me joigne à leurs sorties et je refusais systématiquement… Trouvant toujours une plus ou moins bonne excuse ! Cette fois-ci, je devais aller voir l’un des professeurs de ma sœur… Alors que je filais sous la douche, Dylan cria à mon attention depuis la porte des vestiaires :


    - Tu vas finir dans un monastère à force de rester cloitrer chez toi !


    - Te plains pas ! Mon absence à vos fiestas augmentent vos chances de réussite auprès des filles, plaisantais-je avant de faire couler l’eau chaude.


    J’entendis l’attrapeur m’insulter de petit con ce que me fis légèrement sourire. Alors que je savourais la chaleur de l’eau sur mon épaule endolorie, je cru entendre de nouveau la porte des vestiaires mais ne parla. Je demandais simplement…


    - Y’a quelqu’un ?





    … Rien, aucune réponse ! J’avais du rêver. Il me fallut une bonne quinzaine de minutes pour me décidé à enfin couper l’eau… Sans sortir de la cabine de douche je saisissais un drap de bain et me séchais. J’enfilais ensuite rapidement mon boxer, mon jean et remarquais que mon tee-shirt n’était plus avec le reste de mes affaires. Je levais les yeux au ciel en sortant de la cabine, le jean à moitié défait et la serviette sur l’épaule…


    - Quelle plaie celu…


    J’interrompis mon murmure lorsque je vis que je n’étais pas seul… Et puis il ne s’agissait pas de n’importe qui ! Sous l’effet de la surprise, j’eus le souffle coupé tandis que mon cœur se mit à battre un record de vitesse. Avant de prononcer le moindre mot, je finissais de boutonner mon jean et regardais celle que j’aimais tant dans les yeux.


    - Krystel ! … Je pensais que tu n’avais pas pu venir… J’avais cru t’apercevoir dans les tribunes mais j’ai cru que… Enfin… Je suis content que tu sois là… Désolé de t’avoir fait attendre…


    Moi ? Stressé ? Carrément… Même un débile aurait pu s’en rendre compte ! Je n’avais pas fait le moindre mouvement, ne sachant pas comment je devais agir avec la sublime brune. Lui faire la bise ? Un simple salut ?
    Et puis pire encore ! La surprise de la voir ici, tout se suite, avait été telle que j’avais été incapable de parler ‘‘normalement’’. Détournant légèrement le regard, mon attention revint très vite sur mon Amour. Je lui offris un léger sourire avant de lui demander de façon correcte et normale ou presque…



    - Tu vas bien ?


    Avec toutes ces émotions je ne me souvins même pas que je ne lui avais jamais dit que j’avais repris le Quidditch. Enfin, elle avait du le deviner en voyant le lieu du rendez-vous !
Mangemort↯ Moi, future maman ? Mon corps va être déformé !
Krystel Raybrandt



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MessageSujet: Re: Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse)   Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse) Icon_minitimeMer 1 Avr - 15:35



    Miroir, mon beau miroir dis moi qui est la plus belle ? Moi bien entendu, quelle question ! Je n’avais pas besoin d’un objet ensorcelé pour le savoir. Cela ne faisait aucun doute dans mon esprit de déesse de la beauté. Même ma mère n’était pas à ma hauteur si c’était pour vous dire. Enfin bref, dans une des grandes salles de bain de mon immense manoir - oui, j’aime faire les choses en grands – j’admirais mon sublime corps nue, venant à peine de sortir de la douche. J’aimais me regarder, et me redire combien j’étais une bombe sexuelle. Malheureusement, je n’avais guère le temps de m’attardait. En effet, il fallait que je me dépêche, ayant un rendez-vous d’ici deux heures. Bah quoi, il me faut tout ce temps là pour me préparer et alors ? On voit bien que vous ne faites pas attention à vous si vous trouvez cela énorme. Chaque parcelle de mon corps devait être soignée avec soin et il fallait du temps pour ça. Après il faudrait que j’enfile ma tenue, me coiffe, me maquille et tout ce qui s’en suit. Impossible de sortir sans avoir passé un minimum d’heure dans une salle de bain ! Je ne faisais pas partie de ses donzelles qui font fuir les mecs dès qu’elles s’approchent d’eux, avec leur sale tête et leur apparence négligée.

    Pour qui donc faisais-je tout cela ? Un homme bien entendu ! Vous posez vraiment des questions stupides vous. Mais je ne vous en veux pas. Après tout, vous n’avez pas mon intelligence et ma grandeur d’esprit. J’avais un rendez-vous en fin d’après-midi, juste avant de partir au travail. D’ailleurs, je sais pas pourquoi, - en fait si, mais chutttt faut pas le dire – je sentais que mes collègues de ma garde de nuit auraient beaucoup de mal à se concentrer sur nos recherches. Les pauvres quand même. Enfin non, vu ce qu’ils allaient avoir sous les yeux, cela les rendrait plus heureux que malheureux. Ma montre affichait déjà seize heure quand j’eu enfin fini de me préparer. Il n’y avait qu’un mot pour me définir : parfaite. Non mais c’est vrai quoi, je suis absolument divine en cet instant, chose que mon beau fiancé me dit en m’apercevant. Je dus me battre un peu avec ce dernier, qui ne voulait pas que je parte, pour me garder avec lui. Je dois bien avouée que je mis à hésiter à accepter. J’aimais être avec lui, surtout que je savais très bien ce que nous ferions si je ne quittais pas ma demeure. Cependant, je m’étais engagée et il serait très malpolie d’annuler au dernier moment. Surtout que bon - pour rester dans les confidences – j’avais vraiment envie de m’y rendre.

    Il me fallut une dizaine de minutes pour éloigner les lèvres et les mains de Julien sur moi pour pouvoir m’en aller. Je l’entendis me recommander de faire attention et que si j’avais besoin de lui, de ne pas hésiter, qu’il viendrait dès que je lui en ferais le signal. Il était vraiment trop chou quand il s’inquiétait comme ça pour moi, que je ne pouvais pas lui en vouloir. Après tout, je n’avais pas rendez-vous avec n’importe qui, mais bel et bien avec mon ex, Amycus Carrow. Je ne l’avais pas revu depuis notre rencontre à la banque, qui remontait à très loin. Amycus… Aujourd’hui, cela faisait trois mois que nous avions rompus. C’était fou comme le temps défile vite, vous n’êtes pas d’accord ? D’un côté, tant mieux. J’avais repris le dessus sur tout ce qui m’était arrivé, et plus précisément, j’avais fais le deuil de notre couple et de notre enfant perdu. Je l’aimais encore oui, mais disons que j’avais tourné la page grâce à mon fiancé. Il m’avait ouvert les yeux lors de notre séjour en Italie, et depuis ma vie s’était améliorée au plus haut point. Finit de déprimer et d’être faible. J’étais redevenue la Krystel avant d’être avec lui, la Krystel forte, indépendante, qui se moque de tout, la Krystel sûre d’elle-même, et qui aime son existence de débauche. Oui, j’étais redevenue moi-même, avec une différence : je ne voulais plus jamais m’attacher à quelqu’un, j’en avais assez bavé avec le serveur…

    Enfin serveur, à ce que j’ai pu lire dans la presse ses derniers temps, il ne l’était plus. Il avait troqué son uniforme pour se relancer dans le Quidditch. Je n’aimais pas spécialement ce sport, ce qui n’avait rien d’étonnant en soit. Mise à part celui de chambre, je n’étais pas très pourtant sur les activités sportives, n’ayant pas besoin de les pratiquer. J’étais naturellement selve, avec des formes là ou il fallait, comme vous pouvez surement le remarquer avec ma tenue. J’avais troqué mon pantalon noir et ma chemise blanche que je mettais pour aller au travail, contre un bustier très chic noir et rouge, lacé dans le dos, et une mini jupe rouge, mise au dessous de collant noir, histoire de ne pas avoir froid. J’avais noué mes cheveux en chignon lâche, avec un ruban rouge. Quand à mon maquillage, je m’étais « contentée » d’entourer mes yeux de crayon noir, un peu à la Cléopâtre. Le rendu était vraiment à tomber, et j’en étais très fière. J’avais également une petite veste noire coulante mise sur mes épaules pour que je ne sois pas malade. Bref, je suis absolument divine, et du coup, pas étonnant que mon séduisant français est voulu me garder pour lui tout seul. Ce n’est certes pas la meilleure tenue pour revoir un de mes ex, mais je m’en fichais totalement. Cela me plaisait à moi, et c’était le plus important.

    A l’heure dite sur le parchemin qu’il m’avait envoyé le matin même, j’atterrissais au stade de Wigtown, en Ecosse. Je n’y étais jamais rendue, et du coup, j’errais quelques minutes, avant de trouver enfin la sortie. J’étais venue en transplannant et cela m’avait conduis dans une sorte d’anti-chambre, où les supporters devaient arriver en temps normal j’imaginais. Du coup, il m’avait fallut trouver le chemin de la sortie, qui me fit passer par les gradins, où l’on pouvait voir un entrainement se dérouler. Sans prêter attention aux joueurs, je m’étais contentée de suivre mon intuition – qui est toujours très bonne – pour enfin sortir de ce maudit stade. Mais quelle idée avait eut le mangemort de me donner rendez-vous dans un tel lieu quand même ? Enfin bref. Il fallut encore une dizaine de minute pour enfin « apercevoir » des êtres vivants. J’étais assez patiente contrairement à ce que l’on peut penser, et en attendant que mon ancien amant ne sorte, je m’étais adossée à un mur, et posée mon pied droit sur ce dernier également, tout fumant une cigarette. Je sais, fumer tue. Cela faisait à peu près un mois que j’avais pris cette mauvaise habitude, à cause de Julien en y réfléchissant… Alors donc que des joueurs sortaient du stade, ils s’approchèrent de moi – bien entendu – surtout l’un d’eux qui s’adressa à moi de façon assez séductrice.



    -Salut ma belle… C’est la première fois que je te vois dans les parages. Tu t’es perdue ? Si tu veux, je veux bien t’aider à retrouver ton chemin…

    -Dylan, laisse la tranquille voyons ! Tu crois vraiment qu’une pareille femme pourrait se perdre ? Vous cherchez quelqu’un mademoiselle ?


    Le deuxième homme qui s’était adressé à moi était beaucoup plus vieux que les autres hommes. Il avait d’ailleurs surement la quarantaine passé, et j’en déduisais donc qu’il devait surement être l’entraineur. Ecrasant ma cigarette par terre, je me relevais pour venir à sa hauteur pour lui faire un signe affirmatif de la tête, ignorant complètement les autres. J’étais ainsi. Je n’en serais que plus désireuse si je me fais dès plus insaisissable. Dès plus poliment, je demandais donc au vieil homme où je pouvais trouver Amycus Carrow, précisent que j’avais rendez-vous avec lui. Tandis que je rejetais mes cheveux en arrière, j’entendis certain dire que ce dernier avait beaucoup de chance, d’autre sifflé d’admiration et enfin le fameux Dyan insultait mon ancien amant de sa##p pour lui avoir caché qu’il sortait avec une sublime femme et que c’était pour ça qu’il refusait de sortir avec ses coéquipier. Ah bon ? Et bien, avant même de le voir, j’en apprenais déjà plus sur sa nouvelle vie. Je fus étonnée de cette nouvelle, vu que le jeune homme était du genre à faire la fête, à draguer tous ce qu’il voyait et je vous en passe. Je l’avais connu comme telle, et je n’aurais jamais cru qu’il pourrait changer.


    -Il est encore dans les vestiaires mais… Attendez mademoiselle, je ne pense pas que cela soit une bonne idée de l’y rejoindre ! Il est sous la douche vous savez et..

    -Oh, ne vous en faites pas, ce ne sera pas la première fois que je l’y verrais… Merci beaucoup vieil homme pour le renseignement en tout cas !


    A peine l’entraineur m’avait-il dit ou je pouvais trouver le jeune homme avait qui j’avais rendez-vous que j’avais file dans la direction, sans attendre la fin de sa phrase. A quoi bon ? je n’avais pas de temps à perdre surtout si je voulais le voir un peu. Je ne pouvais pas arriver en retard à mon travail, et avais un timing sérré que je ne pouvais pas dépassé. Je lui avais donc répondu sur un ton désinvolte, en lui adressant un vague signe d’au revoir de la main, sans même me retourner. A ma phrase, les équipiers réagirent, mais j’étais trop loin à présent pour que le les entende, surtout que celui que je venais d’appeler ‘vieil homme’ – ce qui avait fait rire les joueurs – les fit taire rapidement, et circuler plus loin… Cinq minutes plus tard, alors que j’arrivais dans les vestiaires, je tombais comme prévu, sur mon ancien amant, assez dénudé on va dire. Comme s’il venait de voir un fantôme, il se stoppa directe quelques instants, finit de boutonner son pantalon puis me parla, ou plutôt me bégaya quelques paroles très nerveusement, tandis que je ne pouvais pas m’empêcher de sourire. Il était vraiment toujours aussi beau que dans mes souvenirs et je me rappelais fort bien pourquoi j’avais jeté mon dévolu sur lui. Ne savant pas trop comment s’y prendre –cela crevait les yeux – il me bougea pas, me saluant au loin. Je m’approchais donc de lui assez prêt, rigolant quelques secondes, pour lui déposer un baiser sur sa joue et lui souffler à l’oreille :


    -Bonsoir Amycus.


    J’avais posé ma main sur son épaule, avant de la retirer quelques secondes plus tard. Ses deux mots dis, je me reculais un peu, histoire de pas trop le gêner et de calmer un peu les battements plus rapides de mon cœur. C’était bizarre de le revoir surtout d’être toute seule avec lui, sans personne. Je ne pouvais pas m’empêcher de ressentir de nouveau des choses pour lui, mêlait un peu à de la colère. Je l’aimais, mais c’était à cause de lui si ‘nous’ n’était plus possible. Mon regard azur se promena quelques instants sur le lieu dans lequel nous nous trouvions. Il y faisait assez chaud, surement dû au fait qu’il y avait à peine une dizaine de minutes, des joueurs avaient pris des douches bouillantes pour se laver. J’enlevais donc ma veste, puis revins regarder Amycus, lui faisant un sourire sincère.


    -Nous avions rendez-vous nous ? Pourquoi ne serais-je donc pas venue ? Je t’avais dis que je viendrais, donc me voilà. Je suis contente de te revoir aussi, tu sembles être en forme, cela me fait plaisir pour toi, et pas de problème pour l’attente, tes coéquipiers m’ont tenu compagnie quelques instants, et m’ont dis, enfin plutôt ton entraineur, où je pouvais te trouver. Oh, d’ailleurs, s’ils te posent des questions, ne t’étonnent pas. Il avait peur que je te trouve nu, et il n’avait pas totalement tord, du coup, je lui ai dis que cela ne déranger pas dans le sens où je t’avais déjà vu dévêtu. J’espère que cela ne te dérangera pas… Alors, dis moi, qu’elle est donc cette chose si urgente qui demandait absolument ma présence ici aujourd’hui ?

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MessageSujet: Re: Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse)   Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse) Icon_minitimeJeu 2 Avr - 15:33

    Une fois plus, ça avait recommencé, j’avais de nouveau cru l’apercevoir alors qu’elle n’était pas là. Mais j’avais une excuse aujourd’hui ! Le fait que j’ai rendez-vous avec mon Amour était sûrement la raison au fait que j’ai cru la voir… alors qu’elle n’était pas là. Mon retour à la réalité fut assez brutal et fait par un cognard… Heureusement, l’entrainement touchait à sa fin et je pus enfin regagner les vestiaires. A peine étais-je descendu de mon balai que je l’avais cherché du regard pour constaté avec déception qu’elle n’était pas là… Je me rendis compte qu’espérer constamment la voir apparaître devant moi devait dangereux ! En effet, je ne vivais plus que pour ça… J’attendais ! Voilà en quoi se résumait ma vie à présent.
    Bien sur, tout ça, personne ne le savait… En apparence, j’avais tout pour être heureux ! J’étais jeune, beau, riche ; des populations entières devaient rêver d’être moi ! A ça près… J’étais jeune, beau, riche et lucide. Et ça, c’est le détail qui fout tout en l’air ! Car c’est ce détail qui faisait que j’avais conscience des mes erreurs, de ce que j’avais perdu et de ce que je deviendrais si je ne la retrouvais pas. C’était la mort assurée… Rien, ni personne ne pourrait la remplacer et combler ce manque que je ressentais depuis que je l’avais perdu…

    Après quelques mots échangés avec l’entraineur, puis Dylan, j’avais filé sous une douche brûlante… La chaleur calmait les élancements dans mon épaule et moi je réfléchissais encore et toujours… à Elle, à ma nouvelle vie dénuée de sens, à Elle ! Une nouvelle fois, lorsque je crus entendre la porte des vestiaires s’ouvrit, je me mis à espérer que ce soit mon Amour mais je n’obtins aucune réponse à mon interrogation. Avec un léger soupir, j’avais donc reprit le fil de mes sombres pensées durant une bonne de quinzaine de minutes après lesquelles je me séchais et m'habillais… du moins en partie ! Dylan avait encore dû trouvé amusant de me planquer quelques unes des mes affaires !
    Il était mon ainé mais avait la fâcheuse tendance à se comporter comme si le contraire était de mise… Le plus étrange, c’est qu’il me rappelait moi ! Il y avait moins d’un an j’étais comme lui… Insouciant, dragueur, fêtard Et maintenant ?! Je ne sais pas trop ce que j’étais ! Une âme égarée attendant sa fin à défaut de pouvoir être avec son Amour… Je trouvais cette réponse aussi pathétique et vraie. Pourtant je ne cherchais plus à me motiver ! J’avais quelque peu baissé les bras…

    Il fallait dire que cela faisait déjà trois mois que Krystel m’avait quitté et je ne lui en voulais pas ! Elle avait eu raison… La souffrance qu’elle avait connue par ma faute, elle ne la méritait pas. Cependant, dans un premier temps, j’avais espérer que tout s’arrange entre nous mais mes espoirs avaient été largement diminué en apprenant que son fiancé était arrivé en Angleterre… C’est à partir de là que je m’étais terré chez moi, ne sortant que très rarement ! Je l’avais ensuite revue un dernière fois à la banque alors que je préparais mon voyage pour Paris et j’avais appris qu’elle partait à Venise, la ville des amoureux, avec le français. Je ne mentirais pas… Apprendre cela m’avait fait du mal mais j’avais caché cette peine.
    Cependant, elle n’avait fait que s’intensifier par la suite ! Et c’était la principale raison qui faisait que j’avais attendu si longtemps pour lui annoncer notre rendez-vous et enfin lui donner ce que j’avais fait faire pour elle. C’est donc avec toutes ces pensées en tête que j’étais sortit de la cabine de douche, pestant dans un murmure contre Dylan, avant d’avoir un choc !

    Elle était là… Je n’avais donc pas rêver tout à l’heure… L’effet de surprise fut tel que je parvins seulement à rattacher mon jean correctement ; pour le reste, disons-le carrément, je m’y pris comme un manche ce qui fit apparemment sourire la vénusté qui venait de me surprendre. Au final, je ne fis pas un geste, ne sachant trop que faire, et me contenta de lui demander comme elle allait. En guise de réponse, je la vis s’approcher… Je ne pus que constater à quel point elle était resplendissante et je compris pourquoi il m’était impossible de l’oublier, de ne plus l’aimer… Elle était la perfection incarnée. Ma contemplation fut troublée lorsqu’elle qu’elle se mit à rire avant d’effleurer ma joue pour y déposer un baiser, de déposer sa main sur mon épaule et de me murmurer un bonsoir à l’oreille…
    Alors qu’ils se calmaient à peine, les battements de mon cœur redoublèrent… Je ne pus m’empêcher de frissonner à ce léger contact et dans souffrir dans le même temps… Car il fallait reconnaître que me retrouver seul avec elle était plus difficile que je ne l’avais prévu. A chaque instant mon esprit était hanté par elle, et maintenant, elle était là, à mes cotés… En cet instant, je rêvais de pouvoir la prendre de nouveau dans mes bras, goûter à ses lèvres, être de nouveau enivré par le parfum de sa peau. J’aurais tellement voulu avoir été digne d’elle… Lorsque cette pensée me traversa l’esprit, mon regard s’attrista légèrement mais je fis mon possible pour le dissimulé à la sublime brune.

    Je remarquais qu’elle observait les lieux et je fis de même. Elle devait sûrement trop que le lieu du rendez-vous aurait pu être un milliard de fois mieux et c’était vrai ! Cependant, je ne pouvais plus attendre… Elle me manquait trop ! Voilà pourquoi j’avais préféré décalé l’heure et le lieu de notre rencontre plutôt que le jour. Reportant mon attention sur Krystel, je la vis ôter sa veste pour se retrouver vêtue d’un bustier rouge et noir lui allant à ravir et qui était pour moi une véritable torture… Bah oui ! N’oublie pas que le dernier ‘‘contact’’ que j’avais eu avec la gente féminine était le baiser échangé avec mon Amour dans son manoir il y avait deux mois !
    A cet instant, elle reprit la parole pour nous dire que nous avions rendez-vous et me demander pourquoi elle ne serait pas venue… Elle déclara être contente de me voir, que j’avais l’air en forme et que l’attente ne l’avait pas dérangé. Elle précisa que mes équipiers lui avaient tenu compagnie et je ne sus pas si c’était une bonne nouvelle. Je savais comment réagissaient les gars avec les filles… J’avais été comme eux il fut un temps ! Cependant, autre chose me troubla… Il s’agissait de la façon d’être de Krystel. Elle différait totalement de celle qu’elle avait lors de notre dernier ‘‘tête à tête’’. En réalité, elle semblait être redevenue la Krystel que j’avais connue lors de notre première rencontre…



    *Est-ce que ça voudrait dire que… Non ! Non, non… Il faut que j’oublie ça !*


    Pourtant mon cœur me faisait souffrir comme si j’avais reçu un coup… Les yeux dans le vague, chassant cette pensée qui m’avait traversé l’esprit, j’étais la sublime brune me dire que Franky avait eut peur qu’elle me voit nu, ce à quoi elle avait répondu que ce ne serait pas la première fois. J’esquissais un infime sourire à cette remarque en faisant mon possible pour ne pas penser à l’idée que je m’étais faite sur ce changement de comportement. Mon Amour me demanda ensuite si les propos qu’elle avait tenu ne me dérangeait pas… Je plongeais alors mon regard azur dans le sien pour lui répondre d’une manière sincère.


    - Non ! Ça ne me dérange pas du tout…


    Elle avait même bien fait de le dire cela… Maintenant, les autres membres ne me harcèleraient peut-être plus pour que je sorte avec eux. Car qui choisirait ses potes à une telle femme ? Personne… Krystel me demanda ensuite qu’elle était la chose si urgente qui requérait sa présence ici. Sur le coup, j’hésitais ! Devais-je vraiment lui donner au final ? Le temps de me laisser réfléchir, j’ôtais la serviette de bain de mon épaule et voulu l’accrocher du bras gauche… Mauvaise idée ! La douleur dans mon épaule refit surface et je vis dans le miroir la marque qu’avait laissée le cognard et qu’il donnerait sûrement naissance à un joli hématome. Enfin, une fois le linge suspendu, je me tournais de nouveau vers mon Amour… Je la fixais de nouveau, en saisissant ma baguette. Je m’approchais d’elle, légèrement plus près que nécessaire avant de reprendre la parole…


    - J’ai quelque chose à te donner, avouais-je. Je marquais une pause avant de lui demander. Donne-moi ta main… s’il te plait…


    Tout en lui demandant cela, j’avais tendu la mienne et continuais de la fixer… Je priais mentalement pour qu’elle fasse ce que je venais de lui demander et de nouveau mon cœur se mit à battre à la chamade…


Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse) 122773 :honte:
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MessageSujet: Re: Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse)   Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse) Icon_minitimeDim 12 Avr - 19:02

    Il était vraiment très étrange de revoir Amycus depuis tout ce temps. Le plus étrange était sans aucun doute que je doive me comporter amicalement avec lui, et non séductrice, ou petite amie. Enfin non séductrice, c’était vite dite, vu que dans toute mon attitude, ma démarche, et ma tenue, je l’étais. En même temps ça faisait partie intégrante de la personne que j’étais, je n’y pouvais donc rien et n’avait pas envie de changer vis-à-vis de ça. J’aimais me mettre en avant de telle façon à ce que l’on me dévore des yeux, et me désir. C’était un des mes plaisirs quotidiens. Oh bien sur, peu d’homme pourrait poser leur main sur mon corps de déesse. C’est tout ce qui faisait également mon charme. Celui qui arriverait à me mettre dans ses draps pouvaient être fier de lui au plus haut point que je l’ai choisi et non un autre. Oui, j’étais comme un trophée, et vous savez quoi ? J’aime ça plus que tout au monde, oh oui. Car ce qu’il faut voir, c’est que je me sers tout simplement d’eux, les jetant après sans ménagement, et avec un sadique sans égal. Les autres m’indifféraient en fait plus que tout, et n’étais nul autre que de simples objets entre mes diaboliques mains. Enfin, mise à part trois hommes, qui ne sont nul autre que Torben, Julien, et bien sur Amycus.

    Mon débarquement en Angleterre m’avait apporté de nombreux soucis, c’était certain. Mais je devais bien avouer qu’il m’avait permis de rencontrer deux jeunes personnes que j’étais contente de côtoyer, et ramener un fiancé absent. Comment donc regretter ? Bien sûr, j’avais beaucoup souffert à cause d’un sentiment dans lequel je n’avais jamais cru. Dans les bras de mon doux mangemort, j’avais connu de nouvelles sensations, si douces, mais si traitresses. Je ne voulais plus jamais les ressentir, même si elles ne m’ont pas totalement quitté. J’avais tourné la page sur ma relation avec lui, sur cette relation amoureuse, sans pour autant être arrivée à ne plus avoir aucune affection envers lui. C’était comme impossible, et même les lits d’autres n’y pouvaient rien on va dire. J’étais résignée à l’aimer encore, autant que je le détestais de tout ce qu’il m’avait fais. Il avait tout gâché, alors que je lui avais offert ma confiance et mon cœur. Il regrettait à présent, je le savais, mais je ne pouvais pas me relancer dans quelque chose, étant encore trop meurtrie. Et puis, prendre ce risque, je n’ai été pas capable. Je lui avais laissé assez de chance vous ne trouvez pas ?

    Malgré tout j’étais venue à son rendez-vous. Amycus m’avait envoyé un hibou me donnant rendez-vous, et j’avais accepté. Je n’étais pas totalement sûre que cela soit une bonne idée dans le sens ou je faisais tout pour l’oublier, mais je n’avais pas pu refuser. J’avais envie de le revoir, de prendre de ses nouvelles, de l’avoir quelques instants que pour moi. Je m’étais bien vite rendu compte que je l’aimais, et surement l’aimerais encore pendant longtemps, sans que je ne puisse lutter contre. Et puis, à présent j’avais décidé de faire tout ce dont j’avais envie. Julien m’avait ouvert les yeux sur bien des points, y compris sur le fait que la vie était trop courte pour que l’on ne s’autorise pas ce que l’on veut faire. Depuis toujours je n’écoutais que mes envies, en tout cas ce fut le cas avant de le rencontrer. A présent, je redevenais celle que j’étais avant notre relation, avant que j’aie perdu notre enfant, avant de l’avoir rencontré. J’aimais cette Krystel, forte et insouciante, qui se fichait des autres, ou de faire du mal. Tout ce qui comptait c’était moi, moi, et moi seule.

    M’approchant de lui, je vins alors déposer un léger baiser, ne résistant pas au plaisir du contact de sa peau contre la mienne. Comme avec Torben, je n’eu pas de mal à me montrer aimable avec lui, amicale, et gentille. C’était si rare que cela m’étonnait vraiment. Enfin bref. Une fois cela fait, je me reculais légèrement, pour pouvoir enlever ma veste qui me tenait beaucoup trop chaud dans un tel endroit. Je lui expliquais ensuite vaguement que l’attente ne m’avait guère déranger, pour finir par lui demandais si cela ne le dérangeait pas que j’ai laissé sous entendre qu’il s’était passé quelque chose entre nous. Après tout, cela ne serait pas la première fois qu’il voudrait cacher notre relation, enfin celle que l’on a eu ensemble. C’était son droit après tout. Bon d’accord, maintenant que j’avais dis que je l’avais déjà vu nu, je ne pouvais pas revenir dessus, mais rien m’empêcherait ensuite Amycus d’inventer une quelconque excuse, ou raison à cela. Quand il me certifia que cela ne le déranger pas bien du tout, je lui demandais alors ce qui me valait ce rendez-vous. Après tout, il avait insisté pour que je vienne absolument, allant jusqu’à dépasser le lieu ou l’on devait se voir.

    Son attitude me laissa à penser qu’il hésitait à me répondre. Que pouvait donc t-il vouloir me dire d’aussi important et de gênant ? Allait-il m’annoncer qu’il était avec une autre ? Et si oui, pourquoi le faire, car cela ne me regardait pas d’une, et de deux cela me ferait du mal, plus qu’autre chose. Mais peut-être dans ce cas là, c’était une vengeance qu’il recherchait pour que je l’ai quitté, et que j’entretienne une amitié améliorée avec Julien. Si c’était ça, il le paierait très chère. S’il y avait bien une fois à ne pas faire, c’était me mettre à dos. Je suis du genre très rancunière, et ne pardonne qu’une fois que la personne qui m’a offensé est morte. Je sortis des ses pensées étranges et un farfelu quand Amycus ôta sa serviette de bain de ses épaules, laissant voir un splendide hématome violet. D’ailleurs, en accrochant la serviette, je vis sur son visage une expression de douleur, signe que la marque était récente et faisait mal. Tout de suite, tout le reste s’envola pour ne laissait la place qu’à de l’inquiétude. Je voulus faire un geste, mais ce fut à ce moment là qu’il reprit la parole, s’approchant de moi après avoir pris sa baguette.

    Machinalement, je vins prendre ma chaine entre mes doigts, pour jouer avec elle, et plus particulièrement avec la bague qui tenait compagnie à mon pendentif d’origine. Il me dit alors qu’il avait quelque chose à me donner, et qu’il fallait que je lui tende ma main. J’hésitais un instant à le faire. J’étais méfiante de nature, et n’aimait guère que l’on me fasse des cachoteries. Et puis, il y avait autre chose que je voulais faire avant tout. Lui faisant un signe négatif de la tête, je fis un premier pas en arrière par rapport à lui, puis un deuxième. Mon regard quitta le sien, pour venir se poser sur le décolleté plongeant de mon bustier. D’ailleurs, ma main ne vint pas dans celle d’Amycus, mais dans ce dernier, pour y retirer doucement un morceau de bois, ou pour être plus précise, ma baguette magique. Une fois cela fait, mes yeux firent le tour de la pièce, à la recherche d’un objet particulier. Je trouvais d’ailleurs ce dernier bien vite, le faisant venir à moi par un sortilège informulé. Il s’agissait tout simplement d’une trousse de premier soin, comme on en trouvait partout. Je m’installais alors sur un des bancs, pour fouiner dedans, et sortie trois fiole : une rouge, pour soigner les blessures superficielles, une bleu pour remettre en plus un muscle, et enfin une verte pour apaiser des irritations.


    - Cela attendra quelques instants si tu n’y vois pas d’inconvénient Amycus. Il y a une chose plus urgente à faire. Laisses moi faire s’il te plait


    Sans lui laissait le temps de me répondre, je revins vers lui pour lui prendre la main et l’obliger à venir jusqu’au banc pour s’y assoir à son tour.


    - Ca risque de faire un peu mal, mais ça ira mieux après. Je sais qu’aucune de ses potions ne peut soigner ce que tu as à l’épaule, et que normalement, on ne doit pas les mélanger. Seulement, chacune contient des ingrédients qui, associé ensembles, te soulageront. Si je mélange la bleu avec la verte, j’obtiens un produit qui pénètrera bien dans ta peau, et soignera tout de suite ton hématome. Quand à la rouge, elle permettra à ta peau en surface de guérir. Mais cela sera douloureux, car elles ne sont pas faites pour aller toutes les trois ensembles désolée.


    En même temps que mes explications, je vins appliquer doucement quelques goutes des filtres, et masser l’épauler du joueur, à côté de qui je m’étais installée. J’avais toujours eu un gout prononcé pour le maniement des potions, qui n’avait presque plus de secret pour moi. C’était vraiment fou tout ce que l’on pouvait faire avec de simples ingrédients associés les uns aux autres. On pouvait même se passer de baguette magique si on s’armait correctement de filtres en tout genre, qui sont pour la plupart plus efficaces et plus puissant qu’un sort. Par exemple, on pouvait mettre la gloire en bouteille, alors que cela était impossible avec une arme magique. Enfin bref, je vais arrêter de parler de ça, sinon vous en avez pour des heures encore. Il n’y avait pas de gants, et du coup, les trois potions associées me brulèrent légèrement la paume de ma main que j’utilisais pour masser un peu le mangemort. Je n’y fis pas attention, trop préoccupée par le bien être du jeune homme que par le mien. Quand j’eu finis, je lui fis un sourire avant d’ajouter :




    -Je vais croire que tu fais exprès de te blesser à chaque fois que l’on se voit. Si j’avais sus que tu aimais autant que je joue au médicomage avec toi, je me serais achetée une tenue comme la leur… Enfin bref, normalement, d’ici une heure, tu n’auras plus aucune trace, ni mal. Par contre, je n’aime pas trop que l’on me fasse des cachoteries, mais vu que c’est toi…


    Sans rien ajouter d’autre, je lui fis un sourire, puis posa ma main, paume vers le haut sur sa cuisse, attendant de savoir enfin le pourquoi du comment.
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MessageSujet: Re: Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse)   Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse) Icon_minitimeJeu 16 Avr - 10:27

    En l’espace de quelques secondes ma journée avait été transformée du tout au tout ! Alors qu’elle avait débuté dans une morosité devenue quotidienne voilà qu’elle devenait ‘‘magique’’… Oui ! C’était bien le mot. Le fait de me retrouver en présence de celle que j’aimais plus que de raison avait illuminé ma journée. Bien sûr, l’effet de surprise m’avait fait perdre mes moyens et pour être honnête c’était encore le cas. Mais quoi de plus normal ?! Je ne m’attendais pas à tomber sur Krystel en sortant de ma douche et je ne savais pas vraiment comment me comporter avec elle. Une chance pour moi, la sublime brune sembla comprendre mon hésitation et prit les devants. Alors que j’étais resté scotché sur place, elle était venue à ma rencontre pour me saluer d’un baiser sur la joue. Elle avait ensuite ôté sa veste pour dévoiler à mes yeux un peu plus de son corps si parfait… Il n’y avait pas à dire ! Elle était parfaite en tout point. Enfin bref, l’admiration que je lui vouais ne devait pas non plus me faire perdre le fil de la conversation et c’est pourquoi je me re-concentrai sur ses dires.

    Elle évoqua les propos qu’elle avait tenu en présence de Franky et des autres joueurs… et me demanda même par la suite si cela me dérangeait ! Très rapidement et avec sincérité je lui avais répondu que cela ne me gênais pas. Au contraire ! Et puis j’avais déjà commis une fois l’erreur de dissimuler notre relation… Erreur que je ne réitèrerai pas. En plus de cela, ce qu’elle avait raconté m’arrangeait énormément. Pourquoi ? Car il était évident que mes co-équipiers ne me harcèleraient plus pour que je participe à leurs soirées ‘‘drague’’. Ils venaient de voir la femme la plus parfaite que cette terre puisse portée et ils devaient sûrement penser que l’on sortait ensemble… Ils comprendraient sûrement que je préfère passer mes soirées avec elle plutôt qu’à faire la fiesta dans le but de collectionner des nanas qui ne lui arrivaient même pas à la cheville !
    Bien sûr, ces fameuses soirées je les passerais seul puisque nous n’étions plus en couple et qu’elle avait désormais quelqu’un d’autre dans sa vie… Mais ça, Dylan et compagnie l’ignoraient totalement et ce n’est pas moi qui irais le leur annoncer. Pour commencer, l’excuse était trop intéressante et je n’avais pas envie qu’ils me soulent à cause du fait que j’avais été incapable de garder une femme telle que Krystel à mes cotés ! D’ailleurs, parler de ce sujet n’était pas envisageable pour moi… La souffrance qu’il m’infligeait était des plus insupportables…

    Enfin bref, la conversation s’engagea sur les motifs qui m’avaient poussé à faire venir mon Amour ici car j’avais précisé que ce rendez-vous était très important. Krystel voulait donc savoir de ce dont il retournait. Après avoir ‘‘douloureusement’’ ôté la serviette de bain qui couvrait mon épaule, j’étais venu me place en face et tout près de la brune. C’est alors que j’étais près d’elle que je la vis prendre la chaine que je lui avais retrouvé quelque mois plus tôt mais quelque chose avait été ajoutée à cette dernière… Une bague ! Bijou que je ne vis qu’en partie puisqu’elle le tenait entre ses doigts. Sur le coup, je ne la détaillais pas ! Pourquoi ? Car Krystel venait de répondre par la négatif à ma demande… Elle fit même un pas puis deux à reculons. Continuant de la fixer, j’abaissais ma main tristement. Comment avais-je pu croire qu’elle accepterait ?! Il était évident qu’elle était passée à autre chose et qu’elle avait fait une croix sur notre histoire… Elle refusait sûrement pour ne pas me donner de faux espoirs ou un truc dans le genre.
    Je cherchais quelque chose à répondre à son refus lorsque je la vis se saisir de sa baguette pour faire venir à elle une trousse de soins. Je ne compris pas pourquoi elle agissait ainsi. Elle n’avait pas l’air blessée ! Intrigué, je l’observais alors qu’elle s’installait sur le banc se trouvant à proximité et sortait de la trousse quelques potions de soins. Après ça, elle reprit la parole et ses propos me rassurèrent…



    * Au moins ce n’est pas un non catégorique !*


    En effet, mon Amour m’expliqua que ma demande attendrait un peu si je n’y voyais aucun inconvénient… Elle précisa qu’il avait quelque chose de plus important à faire et que je devais justement la laisser faire. Ma curiosité fut attisée…


    - Te laisser fa…


    Je n’eus pas le temps de la questionner qu’elle était revenu vers moi et avait saisi ma main pour m’obliger à m’asseoir sur le banc sur lequel elle avait pris place il y avait à peine quelques minutes. Sans que je ne lui pose la moindre question Krystel m’expliqua le pourquoi du comment. Elle avait fait venir la trousse de soins non pas pour elle mais pour moi ! Je fus touché par cette attention et la fixais en silence de mon regard azur tandis qu’elle me donnait quelques précisions. Le soin allait être légèrement douloureux mais il ferait disparaitre l’hématome. Tout en parlant, elle avait commencé à appliquer sur mon épaule le ‘‘cocktail’’ de potions de soins. Ce contact me fit une nouvelle fois frissonner et je déclarais d’une voix douce…


    - Tu n’étais pas obligée de faire ça tu sais… Et puis comme me l’a si bien dit Franky ; ça m’apprendra à ne pas être concentré à 100 % sur le jeu…


    Mais comment aurais-je pu être concentré sur l’entraînement alors que j’avais cru apercevoir celle qui faisait battre mon cœur ?! C’était impossible ! Alors que cette pensée me traversait l’esprit, les effets de la mixture commencèrent à agir… Je ressentis une brûle intense mêlée à un picotement continu ! Sur le moment, la douleur provoquée par le soin fut pire que celle engendrée par le coup lui-même… mais je n’y prêtais aucune attention. Mon attention était concentrée ailleurs !
    Car ce simple contact était une véritable torture ! Non pas à cause de la douleur mais à cause de ce qu’il faisait naître en moi… Je n’avais qu’une envie. Prendre mon Amour dans mes bras et lui dire à quel point elle me manquait… que je n’étais rien sans elle… Mais c’était impossible ! Et puis le ‘‘massage’’ prit fin. Avec un sourire, Krystel reprit alors la parole… Elle déclara qu’elle allait finir par croire que mes blessures en sa présence étaient volontaires. J’eus un léger sourire avant de la regarder intrigué par la suite de ses dires… Elle se serait acheté une tenue de médicomage si elle avait su que j’aimais qu’elle tienne ce rôle pour moi ! Etonné par ses dires je dus me concentré pour assimiler la suite… Elle n’aimait pas les cachoteries mais faisait une exception pour moi. Suite à ça, elle pose sa main sur ma cuise avec un sourire…



    - Ravi que tu fasses une exception pour moi, déclarais-je en la fixant.

    Mais très vite mon attention fut attirée par la chaine qu’elle portait autour du cou et plus précisément par la bague que j’avais entrevue un peu plus tôt. Il ne faisait aucun doute qu’elle devait valoir une fortune mais ce ne fut pas ce que je remarquais en premier lieu… En détaillant le bijou, je compris très vite ce à quoi elle correspondait et cela m’attrista. Pourquoi ? Parce que je venais de comprendre qu’il ne faisait quasiment aucun doute qu’il s’agissait d’une bague de fiançailles ! Pourtant elle ne la portait pas à l’annulaire gauche comme cela aurait du être le cas… C’était étrange mais cela remettait tout de même la suite des évènements en question. Devais-je lui offrir le présent que j’avais fait faire pour elle ? Je ne savais plus… Quelle excuse trouver quant aux raisons de ce rendez-vous si je ne lui donnais pas ?! Je pourrais toujours lui rendre le mouchoir qu’elle m’avait donné lors de notre précédente rencontre mais elle se douterait que ce n’était pas la véritable raison… Cherchant une solution à cette situation je détournais le regard pour qu’il se pose sur sa main… C’est là que je remarquais que cette dernière était légèrement brûlée. La prenant dans la mienne, j’utilisais un sort de soin tout en reprenant la parole…


    - Merci pour le soin, déclarais-je. Ensuite pour ce qui est des blessures en ta présence, elles sont involontaires… et inattendues ! précisais-je en repensant au coup de poing de son fiancé. La regardant de nouveau dans les yeux, je continuais… Toi en médicomage ? Je suis certain que cette tenue t’irait à la perfection… bien que celle-ci te sied à ravir.


    Après ce compliment, je quittais l’azur des ses yeux pour observer sa main désormais guérie. Posant de nouveau la pointe de ma baguette sur sa main, je la fixais pour lui expliquer…


    - Comme tu n’aime pas les cachoteries je vais mettre un terme à cette attente…


    Mais de nouveau j’hésitais… Et si elle refusait d’accepter le présent que j’allais lui offrir ?! Cela voudrait dire que tout était réellement et irrémédiablement terminé entre nous… et je n’étais pas certain de pouvoir supporter cette idée ! La seule chose qui me donnait encore envie de me battre c’était cet infime espoir de la retrouver. S’il était réduit à néant, je ne sais pas ce que je deviendrais…


    - … J’espère que cela te plaira, rajoutais-je doucement après une bonne minute de silence.


    En prononçant ces derniers mots j’avais fait apparaître au creux de la main de mon Amour le coffret de bois de rose sculpté qui contenait le bracelet que j’avais imaginé pour elle. Je savais qu’elle devinerait quel joaillier avait donné ‘‘vie’’ au bijou puisque lui seul avait pour écrin ce genre de coffret… Mais pour ce qui est du fait que j’avais dessiné moi-même le bracelet, j’ignorais si elle s’en rendrait compte. Le seul indice pouvant la mettre sur cette voie était que le bijou ne portait pas la marque du célèbre joaillier français…
    Continuant de la fixer, j’attendis de voir sa réaction et un étrange sentiment de stress me saisi, tout en grandissant de plus en plus !
Mangemort↯ Moi, future maman ? Mon corps va être déformé !
Krystel Raybrandt



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MessageSujet: Re: Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse)   Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse) Icon_minitimeMer 22 Avr - 18:58

    C’était fou comment les choses pouvaient encore et encore se répéter, vous ne trouvez pas ? Après tout, une nouvelle fois, je me voyais transformer en infirmière pour soigner Amycus, à croire que nous étions destinés à revenir l’un vers l’autre, en devant panser les plaies de l’autre. Je commençais vraiment à me dire que nos destins étaient entremêlés. Le destin… foutu mot que je déteste plus que tout employer, que je déteste tout court d’ailleurs. L’idée que tout soit tracé pour nous à l’avance, que nous ne soyons que des pantins sans incidences sur les évènements, est très angoissante. Je préférais de loin me dire que j’étais la seule maitresse de ma vie plutôt que d’admettre que quoi que je fasse, quoi que je décide, je ne pourrais jamais rien changer à ma « fin ». Mon imprévisibilité était d’ailleurs due à cela dans un sens, dans un tout petit sens. Après tout, mon caractère était ainsi, et je pouvais changer du tout au tout en quelques secondes.

    Je n’avais pas laissé le temps à Amycus de me dire la fin de sa phrase, l’entrainant déjà sur le banc pour le soigner. Quand j’ai quelque chose dans la tête, il était impossible de me le faire sortir donc, quoi qu’il aurait pu dire ne n’aurait pas empêché de faire ce que j’étais en train de faire [HJ = vous arrivez à suivre ? x’D]. Une fois finie, je lui fis un léger sourire, ayant senti son léger frisson. Même si je lui avais toujours fais cet effet là, je suis étonnée que cela soit encore le cas. Nous n’étions plus ensembles après tout. Cela était plaisant mais à la fois inquiétant que je continue à lui faire autant effet, dans le sens où il ne m’oubliait pas comme il le devrait. Je fus un peu réticente du coup à lui donner ma main, mais je le fis quand même, ne laissant rien montrer. Me disant que je n’étais pas obligée de lui prodiguer des soins, il me dit ensuite que cela lui apprendrait à ne pas avoir été totalement concentré. Je ne pus m’empêcher de laisser échapper un petit rire chaleureux et franc. Me penchant en avant, je lui répondais dans un murmure un peu sensuel :



    -En même temps, il est impossible de se concentrer quand je suis là… Tous les hommes me le prouvent à chaque fois que je les croise, ce n’est pas de ta faute si je fais un tel effet, surtout à toi… C’était donc bien la moindre des choses de te soigner non ?


    J’aimais que les hommes frissonnent à mon contact. J’aimais plus que tout de les sentir frémir quand mes mains se posaient sur eux. J’aimais que les hommes se retournent sur moi. J’aimais leur retourner la tête. J’aimais les faire tourner en bourrique. Mais je dis bien les hommes, pas lui. Il était unique à mes yeux après tout, et n’était pas à mettre dans le lot de toutes les personnes de la gente masculine. Et c’est pour ça que quand même, je lui donnais ma main. N’allez pas croire que j’avais de nouveau confiance en lui non, ce n’était pas le cas. Il m’avait trop souvent déçu, trop souvent fait souffrir pour la regagner aussi facilement. Seulement, je savais également qu’il ne ferait rien contre moi, et que, comme pour ma part, il avait encore des sentiments pour moi. Son corps me l’avait prouvé il y avait à peine quelques minutes non ? Je ne répondais pas par contre quand il me dit qu’il était heureux que je fasse une exception, attendant qu’il me dise enfin le pourquoi du comment.

    Je ne m’attendais absolument pas qu’il me soigne cette dernière, un peu brûlée par les différentes potions que je lui avais posées sur la peau. Je me sentis sotte de ne pas l’avoir vu venir, une chose si évidente pourtant. Mais en même temps, mon esprit était occupé ailleurs, concentré sur les paroles de mon ancien amant. Comme toujours, il avait toute mon attention, surtout qu’une nouvelle fois, je l’avais senti hésiter. C’était fou, mais j’avais vraiment l’impression d’arriver à lire en lui comme dans un grimoire de magie noire ouvert. Lui avait surement plus de mal, puisqu’après tout, j’avais changé depuis la dernière fois. Pas lui. Ou si, mais tellement peu que je pouvais deviner ce qu’il ne voulait pas m’avouer. Pas totalement non, mais au moins en parti. J’avais surpris son regard sur la bague qui ornait à présent ma chaine. J’avais arrêté de jouer avec cette dernière à cause de cela, la refaisant « plonger » dans mon décolleté….

    Plongeant son regard dans le mien, il me remercia de l’avoir soigné, me certifiant qu’il ne faisait pas exprès de se blesser en ma présence, que cela était toujours involontaire et inattendues pour reprendre ses termes. Il faisait sans doute allusion à notre dernière rencontre, et au fait que Julien lui ai mis son poing dans la figure. Oui, il n’y avait rien d’autre qui expliquerait ses paroles sinon. IL était vrai que la réaction de mon fiancé était un peu exagérée, mais elle n’avait été que dans le seul but de me protéger non ? A l’instar du fait que je pouvais clairement décrypter Amycus, mon beau français était un mystère pour moi. C’est d’ailleurs ce qui m’attirait le plus chez lui, je vous l’avoue… Bref. Ajoutant qu’il était certain que je serais très sexy en médicomage – bon il ne l’a pas dit comme ça, mais c’est ce que cela voulait dire Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse) 935710 - il me glissa au passage un compliment sur ma tenue avant d’enfin lever le voile.

    Il hésita encore quelques instants avant de faire apparaitre un coffret que je connaissais très bien dans ma main. Il venait d’un joaillier de mon pays natal que j’affectionnais énormément. C’était simple. Tous les bijoux que j’achetais, venaient de sa boutique très chic, très unique, mais surtout très couteuse. Dans le bois était sculptée une rose, dont d’ailleurs les branches avaient servis à sa confection. Ce qui le rendait reconnaissable au milieu de tous, c’était que cette dernière, si on regardait bien, formait un R, mais également un K. Ce motif, vous pouviez le retrouver un plus simple autour de mon cou, sur le pendentif qui me venait de mon père. Coïncidence ? Non, mais vous en saurez plus plus tard. Avant d’ouvrir le coffret, mes yeux s’égarèrent dans quelques uns de mes souvenirs, dont ma première rencontre avec ce fameux bijoutier. Regardant ensuite Amycus, je lui dis dans un murmure.



    -Mes initiales… Je pense ne pas me tromper en disant que ce coffret vient du Duc Robert Sabertierk. R et K. A l’origine, son emblème était un R et S, mais à la demande de mon père, ou plutôt avec tout l’argent que ce dernier lui a versé avant même que je naisse, il les changea pour opter un K, cette lettre qui termine son nom de famille… C’est lui qui d’ailleurs à fait cette chaine qui me vient de mon père. Il l’a d’ailleurs pris comme symbole d’origine, même s’il a amélioré ce dernier… Je…


    Ne finissant pas, je reportais mon regard sur le coffret, pour l’ouvrir délicatement. Enveloppée soigneusement, se trouvait un magnifique bracelet. Je le pris entre mes doigts, pour l’examiner un peu plus. Il était… Je n’avais pas de mot pour le décrire tellement il était époustouflant et magnifique. Une chose était sûre, ce n’était pas Robert qui en était l’auteur. Il lui avait certes donné vie sur du métal, mais seulement cela. D’une part, ce n’était pas du tout son style du moment de bijoux. D’autre part, il n’y avait pas sa signature dessus, ce qui confirmait ce que je pensais. Je suis fan de ses créations donc cela est normal que je m’y connaisse autant. Les bijoux ça me connait après tout, je ne suis pas une femme riche pour rien. Cependant, je remis le bracelet dans son écrin, avant de le poser sur le banc à côté du joueur de Quidditch.

    Sans un mot, je me levais et m’écartais de lui. Je savais que trop bien ce que signifiait son cadeau, et je ne pouvais pas accepter. Je me sentais à la fois flattée, mais frustrée également par ce dernier. Pourquoi me torturait-il ainsi ? Peu à peu, de la colère remontait, et sans le regarder, ni lui dire quelque chose, je pris ma veste que je jetais sur mes épaules, avant de tourner les talons. Je m’arrêtais pourtant au bout de quelques pas ne pouvant pas planter Amycus comme ça. Je n’en étais pas capable, je tenais trop à lui pour ça. Je revins alors vers lui, puis sans crier gare, je jetais fougueusement mes lèvres sur les siennes avant de les quitter aussi rapidement, pour lui dire :




    -je ne peux pas accepter, c’est trop… Le faire serait te laisser t’accrocher à moi encore, et je ne le veux pas. Ce n’est pas bon pour toi. Il faut que tu m’oublis Amycus, car entre nous, il n’y aura plus jamais rien d’autre que de… l’amitié peut-être ? Du sexe ? Va savoir.. Enfin bref, rien de plus. Je ne peux plus, tu le sais… Si j’accepte, tu te feras de faux espoir, et l’on souffre assez chacun pour en rajouter tu n’es pas d’accord ? Je ne peux assouvir que certains de tes désirs, de tes désirs communs avec les autres hommes, mais rien de plus, rien du plus. Si c’est des baisers que tu veux, je t’en donnerais… Si c’est des caresses que tu veux, je t’en ferais… Si c’est mon corps que tu veux, je t’en ferais cadeau. Mais si c’est plus, je ne suis pas en mesure de te satisfaire, ni toi, ni personne d’autre... Je suis désolée


    A mon premier si, je l’avais de nouveau embrassé, me tiraillant le cœur en le faisant. J’avais encore de l’affection pour lui, et cela était aussi plaisant que douloureux. A mon deuxième si, j’avais posé ma main sur sa jambe, la remontant jusqu’à sa cuisse doucement. A mon troisième si, j’étais venue m’asseoir en amazone sur ses genoux. A mon mais, je m’étais relevée, puis, récupérais l’écrin. Je l’ouvris une deuxième fois, contentant de nouveau le bracelet, avant de lui rendre, lui murmurant pas dernière phrase…
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MessageSujet: Re: Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse)   Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse) Icon_minitimeJeu 23 Avr - 18:02

    En cet instant précis je ne savais plus très bien ce que je ressentais alors que j’avais attendu ce moment avec impatience… Revoir mon Amour était la seule chose que je souhaitais depuis des semaines et pourtant, maintenant qu’elle était ici, je ne savais pas quoi faire ! Bien sûr, je ne regrettais pas sa présence… J’étais même aux anges de la voir là, à mes côtés. Le doute qui s’était insinué en moi concernait les raisons pour lesquelles je l’avais fait venir. J’avais voulu la voir pour lui offrir un présent que j’avais fait faire pour elle… J’avais moi-même dessiné le bijou au début du mois de février et m’étais rendu à Paris la semaine suivante pour qu’un bijoutier lui donne vit. Cependant il s’était passé tellement de choses depuis que je doutais… Devais-je vraiment lui donner le bijou ou inventer une excuse de dernière minute ?! Je ne savais pas… Une chance pour moi, Krystel avait décidé de ‘‘jouer’’ à l’infirmière avec moi ce qui me laissait le temps de réfléchir à la question…
    Alors qu’elle me prodiguait un soin qu’elle venait de concocter elle-même, je ne pus m’empêcher de frissonner à ce contact. Je priais alors mentalement pour qu’elle ne se soit aperçue de rien tout en sachant pertinemment que cela était impossible. Malgré tout je fis comme si de rien n’était… ou du moins j’essayai tout en répondant à ses dires. Mes blessures semblaient être volontaires en sa présence or ce n’était pas le cas et c’est ce que je lui dis. Je précisais même que dans le cas présent je n’aurais jamais été blessé si je m’étais concentré à 100% sur l’entraiment qui avait lieu… Mais comment aurais-je pu être à fond dans mon jeu alors que j’avais cru l’apercevoir dans les tribunes ? C’était impossible ! Mais ça, je le gardais pour moi… Je n’avais pas envie de la voir fuir…

    J’eus même un sourire lorsqu’elle reprit la parole d’une façon très sensuelle pour me dire qu’il était impossible de se concentrer quand elle était dans les parages… La gente masculine lui prouvait cela à chaque fois qu’elle croisait l’un de ses représentants. Elle rajouta qu’il était encore plus normal qu’elle me fasse cet effet et qu’il était donc normal qu’elle me soigne… Me laissant soigner, je n’ajoutais rien de suite ! Je réfléchissais à ce qu’elle venait de dire ! Il était normal qu’elle me fasse cet effet ? Vraiment ? Cela faisait pourtant deux mois que nous avions rompu et mes sentiments pour elle était toujours les mêmes. Non ! Pas tout à fait en réalité… Pour être exact, ils s’étaient même intensifiés. Je ne cessais de penser à elle… la nuit, lorsque je ne faisais pas de cauchemars, c’est elle qui hantait mes rêves ! S’en était devenu une véritable obsession. Et cette passion me tuait car elle m’empêchait de vivre. Seul cet infime espoir de la retrouver me maintenait en vie !
    Vous trouvez cela pitoyable ? Vraiment ? Mais je me fiche de votre avis… Je me fiche même de pas mal de chose ces derniers temps ! Pour ne pas dire de tout… Alors qu’elle posait sa main sur ma cuisse, je repris la parole au sujet de ce qu’elle venait de dire…



    - Comment ne pas succomber aux charmes d’une jeune femme telle que toi Krystel ? demandais-je en la regardant. Tu es vraiment exceptionnelle… et encore, le mot est faible.


    Après ces quelques mots on ne peut plus sincères j’avais reporté mon attention sur sa main pour voir qu’elle était légèrement blessée. Je l’avais alors soigné tout en reprenant la parole. Pourtant je ne lui avais pas révéler ce qui justifiait sa présence à mes côtés… je voulais le faire mais j’avais peur ! Peur qu’elle refuse ce que je voulais lui offrir, peur de la perdre pour de bon ! Mais ou était donc passé le jeune homme sûr de lui que j’avais été autre fois ? Je n’en savais rien… mais il était loin maintenant. La preuve était que je n’arrivais même pas à me décider… Devais-je oui ou non lui donner ce bracelet ?
    Il y a un mois la réponse aurait été oui sans hésiter mais maintenant tout me semblait bien plus difficile… Cela venait-il de ma conversation récente avec Torben ? Peut-être… Non ! Sûrement ! Et puis il y avait cette bague de fiançailles qu’elle portait à sa chaine… je ne savais pas comment interprété cela ! Elle aurait du porter le bijou à son annulaire gauche mais ce n’était pas le cas… Pourquoi ? Je mourrais d’envie de lui demandé mais je n’en fis rien… Je remarquais dans le même temps que je n’avais pas dû être très discret en regardant la bague puisque Krystel avait aperçu ce que je regardais… je le sus au moment où elle cessa de jouer avec. Gêné, je détournais légèrement le regard… Puis, me revint la conversation que j’avais eu avec Torben… Il m’avait dit qu’elle avait embrassé ! De nouveau je la fixais et tout un tas de question me vint à l’esprit… Avait-elle fait ça par désire ou pour tout autre chose ?! Je n’eus pas besoin d’y réfléchir car je me rendis compte que je me fichais de la réponse. Pour le moment, elle était ici, avec moi… Alors pourquoi me torturer l’esprit ? Pourquoi repousser encore et toujours le moment fatidique ? Celui où je saurais enfin si tout était vraiment fini, si mon seul espoir était réduit à néant… Une fois de plus, je me rendis compte que j’avais peur mais je me lançais enfin… je lui offrais le bracelet !

    L’observant, je guettais la moindre de ses réactions… Dans un premier temps, elle parut pensive et cela m’angoissa à un point indescriptible… Je ne savais pas si cela était un bon ou un mauvais signe. Mais je gardais le silence et continuai de la fixer. Après un temps indéfini, mon Amour prit la parole dans un murmure ! Elle me demanda sous forme d’affirmation si le bijou venait de chez le Duc Robert Sabertierk… J’acquiesçais d’un signe de tête pour le lui confirmer alors qu’elle continuait. Elle m’expliqua pourquoi le symbole du bijoutier était R et K et non plus R et S… Son père était à l’origine de ce changement ! Elle ajouta ensuite une chose qu’elle m’avait déjà dite… la chaine qu’elle portait était un cadeau de son père mais je ne savais pas qu’elle avait été fabriqué au même endroit que le bracelet contenu dans l’écrin de bois de rose ! Puis, alors qu’elle n’avait pas terminé ses explications, Krystel se tut et observa le coffret qu’elle ouvrit enfin…
    De nouveau, mon stress monta d’un cran alors que je n’aurais jamais cru cela possible… Je faisais mon possible pour ne rien laisser paraître et continuai d’observer mon Amour avec attention. Une fois l’écrin ouvert, la sublime française se saisit du bijou et le regarda attentivement sans que je ne sache ce qu’elle pensait… Puis, sans que je ne m’y attende, elle reposa le bracelet dans le coffret qu’elle plaça à coté de moi… Non ! Ce n’était pas possible… Elle ne pouvait pas ne pas le prendre ! J’eus l’impression que mon cœur cessait de battre et eus du mal à reprendre mon souffle…



    *Non… J’vous en prie ! J’vous en supplie… Faite qu’elle le reprenne ! S’il vous plaît…*


    Alors que je suppliais mentalement qu’elle reprenne le cadeau, le pire vint… Krystel se leva et s’écarta de moi ! Je levais lentement le visage dans sa direction… J’avais mal comme jamais et j’aurais voulu mourir. Jamais je ne pourrais supporter une fois de plus de la voir partir. Non ! C’était impossible… J’avais trop mal et pourtant j’étais incapable de dire le moindre mot ou de faire le moindre geste ! Alors qu’elle me tournait le dos et enfilait sa veste pour partir je fermais les yeux… Je ne voulais pas la voir me laisser, j’étais peut-être lâche mais je ne voulais pas voir cette peur qui m’avait hanté depuis si longtemps devenir réelle… Bientôt j’entendrais la porte se refermer et je serais de nouveau seul !
    Pourtant cela n’arriva pas ! Avant que je m’en rende compte, Krystel était de nouveau près de moi et m’avait embrassé. Ce baiser avait été bref mais j’avais l’impression qu’il avait fait repartir mon cœur… Ce dernier battait maintenant à la chamade tandis que je regardais en silence celle que j’aimais tant. Elle prit aussitôt la parole ! Elle ne pouvait pas accepter mon présent, elle ne voulait pas que je me fasse de faux espoirs et elle voulait que je l’oublie… Je détournais le regard ! L’oublier m’était impossible… Elle continua à mes citer des raisons qui faisaient qu’elle ne pouvait pas accepter le bracelet mais que je ne comprenais pas réellement… ou que je m’évertuais à ne pas comprendre !

    Puis, mon Amour me cita ce qu’elle pourrait me donner mais en agissant d’une manière à laquelle je ne m’étais pas attendu… A son premier « si » elle m’embrassa de nouveau ce qui me fit frissonner comme auparavant ! A son deuxième « si », elle laissa glisser sa main sur ma cuisse et la torture infligée par ce contact fut aussi exquise qu’insoutenable ! A son troisième « si » elle vint s’asseoir sur moi en amazone ! Pourquoi me faisait-elle cela ? je ne savais pas… Mais bien que cela soit une véritable torture, je ne voulais pas qu’elle s’arrête !
    Pourtant, à son « mais », Krystel s’était relevée tandis que je la suivais du regard alors qu’elle récupérait l’écrin. Elle me le rendit en me murmurant qu’elle était désolée. Je reportais alors mon regard sur le coffret durant quelques secondes… J’avais si mal ! Pourquoi tout ne cessait pas…? Pourquoi j’avais l’impression de mourir tout en étant torturé à chaque seconde qui passait ? Je souffrais comme jamais je n’aurais cru cela possible et j’aurais voulu le lui cacher mais je savais que cela aurait été en vain. Me levant à mon tour, je savais à présent que je n’avais plus rien à perdre… J’allais donc lui dire la simple et pure vérité. Je m’approchais doucement d’elle pour la regarder droit dans les yeux… Dans un murmure doux et triste je pris la parole après quelques secondes…



    - Je t’en prie Krystel… Prends-le ! lui demandais-je en glissant de nouveau le coffret da sa main. Main que je ne lâchais pas par la suite. Je vais être sincère… Que tu l’accepte ou non ne changera rien... Mes sentiments pour toi ne changeront pas ! Je t’aime et je ne peux rien faire contre ça… Courte pause. Je suis désolé ! J’ai essayé de faire ce que tu m’as demandé… Je te le jure… Mais je ne peux pas ! Je n’arrive pas à t’oublier. Re courte pause. Si tu savais comme tu me manque… Je pourrais te partager avec d’autres hommes si cela me permettait de t’avoir ne serait-ce que quelques instants à mes côtés… Quoique je fasse et quoique tu fasses, mon cœur n’appartient et n'appartiendra qu’à toi… et tu ne peux rien y faire ! Je suis désolé… finis-je par murmurer.
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MessageSujet: Re: Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse)   Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse) Icon_minitimeSam 25 Avr - 20:32

    Je n’aurais jamais dû accepter le rendez-vous que m’avait donné Amycus. C’était une très mauvaise idée. Plus les minutes s’écoulaient, plus il me parlait, et plus je m’en rendais compte. Il était encore trop tôt pour concevoir une amitié ou une quelconque autre relation avec lui. Je n’étais pas prête pour ça, et lui encore moins. Tout en cet instant me le prouvait. J’avais réellement voulu me trouver de nouveau en sa présence, de pouvoir le retrouver. Seulement, ce n’était pas pour autant que cela était une bonne idée. Je ne sais pas à quoi je m’étais attendue, mais c’était certain que pas une seule fois j’aurais imaginé que notre rencontre aurait tourné ainsi. Pourquoi gâchait-il nos retrouvailles ? Pourquoi venait-il de me déballer tout cela ? Pourquoi avait-il fallut qu’il dise toutes ses choses que je savais déjà à voix haute ? Pourquoi ne pouvait-il pas passer à autre chose ? Pourquoi ?

    Il m’avait remis le coffret dans ma main, gardant cette dernière à lui, tout en m’ouvrant son cœur. Je ne voulais entendre tous ses mots, mais il m’y obligea. Je ne voulais pas qu’il soit sincère et qu’il m’avoue qu’il m’aimait encore. Je ne voulais pas savoir qu’il n’arrivait pas à m’oublier et qu’il était près à tout pour m’avoir ne serait-ce qu’un peu. Je ne voulais pas savoir qu’il m’offrait à jamais son cœur, et que quoi que je fasse cela ne changerait rien. Ses excuses ne servaient à rien aussi sincères soient-elle. Je n’en voulais pas. Mon regard qui était plutôt doux quelques instants auparavant, se fit très énervé et colérique. Avant qu’il ne puisse comprendre quelque chose, j’ôtais ma main de la sienne, lançais l’écrin dans lequel se trouvait le bracelet volait quelque part dans la pièce, et me leva. Une nouvelle fois, ne lui laissant pas le temps de réagir, je finis par lui mettre une claque magistrale, qu’il n’était vraiment pas prêt d’oublier.



    -Tais-toi ! Je ne veux plus jamais t’entendre me redire de telle chose, ou en reparler. Je n’aurais jamais dû venir ici. Je suis certes une jeune femme superficielle, mais je ne me laisse pas acheter par des bijoux aussi beau soit-il, ou même par des paroles en l’air. J’y aurais crû, j’y ai d’ailleurs crû un temps avec toi, mais c’est fini, tu m’entends c’est fini. Regardes toi un peu bon sang ! Tu n’es que le fantôme de toi même. Tu as fais des erreurs, il te faut assumer. Tu crois vraiment que c’est en te lamentant sur ton sort que tu arriveras un jour à me reconquérir ? Tu te trompes lourdement si tu penses ça. Où est donc passé l’Amycus ambitieux, puissant, violent, et qui n’avait peur de rien ? Où est donc passé l’Amycus fort, sûr de lui, qui ne regrettait aucun des choix qu’il faisait ? Où est donc passé l’Amycus qui était un des plus redoutable mangemort que je connaissais ? Où est donc passé l’Amycus qui a ordonné l’exécution de ses parents ? Regardes toi, tu n’es que l’ombre de toi-même. Je veux un homme, un vrai d’homme, un homme comme Julien ou Torben. Eux peuvent prétendre m’avoir… Il fut un temps tu pouvais y prétendre toi aussi, mais plus là. Tu n’es plus celui que je désirais. Tu n’es plus celui pour qui j’éprouvais des sentiments. Je viens d’ailleurs de réaliser que tu n’es plus rien à mes yeux. Tu es devenu aussi insignifiant qu’un vulgaire elfe de maison. Et encore, eux me servent à quelque chose…


    Je n’avais pas pu retenir tous ses mots plus longtemps. Je voulais tellement le faire réagir, qu’il prenne conscience de ce qu’il était devenu. Il se laissait dépérir, il se laissait aller complètement. Notre rupture n’était pas quelque chose de facile, mais on n’y pouvait rien. Il fallait qu’il arrête de se lamenter et qu’il se reprenne en main. Je voulais qu’il redevienne le jeune homme sûr de lui, qui ne craignait rien ni personne. Je voulais qu’il redevienne l’homme qu’il était lors de notre première rencontre, l’homme qui m’avait plu, et qui avait su conquérir mon cœur. Je ne pouvais pas être avec quelqu’un de faible, ce n’était pas possible ni navigable. Il me fallait un Homme, un homme avec un grand H, un Homme, un vrai de vrai, qui ne se laisse pas abattre, et qui avance quoi qu’il arrive. Il n’était plus cela depuis que je l’avais quitté. Il n’était plus qu’une personne abattu qui ne faisait rien pour arrangeait sa situation.



    -Bon sang, mais reprends toi un peu Amycus ! Repends-toi ! Avance, même si cela est douloureux, et passe à autre chose. Arrête d’attendre après moi, et de faire ta vie en fonction de moi, cela ne sert à rien. Je couche tous les jours avec Julien et je ne suis pas prête d’arrêter. Je flirt avec Torben sans aucun scrupule, bien au contraire. Ils savent assouvir les moindres de mes désirs. Ils anticipent, ils m’étonnent, mais surtout, ils assument quoi qu’ils arrivent. Ils n’ont pas d’états d’âmes et même si c’est le cas, et bien ils font avec. Et toi dans tout ça ? Tu te lamentes sur ton sort, encore, et encore et encore…


    Je fus interrompue dans ma tirade par un nouvel arrivant dans les vestiaires. Enfin nouvel, ce n’était pas le terme approprié. Il s’agissait tout simplement d’un des joueurs de l’équipe de quidditch dont Amycus faisait parti. S’approchant d’un pas plutôt lent, les mains dans les poches, son visage n’exprimait rien du tout. Mon regard se posa sur lui naturellement, intriguée par le fait qu’il nous dérange. Il n’avança pas plus vite qu’avant, et prit son temps pour arriver à notre hauteur. Si j’avais bonne mémoire, il s’appelait Dylan, et c’était nul autre que le joueur qui m’avait quelque peu draguer quand j’attendais devant le stade. Ce dernier ramassa au passage le coffret, qu’il posa sur le bain avant d’échanger quelques mots à mon ancien amant, à propos du fait qu’il avait été envoyé par leur entraineur pour voir si tout allait bien quelque chose dans ce genre là. Je n’avais guère écouté, préférant remettre bien ma veste, prête à partir. Cela n’échappa pas d’ailleurs au jeune homme, qui cette fois-ci s’adressa à moi :


    - Vous partez déjà ? Je ne voulais pas vous déranger tous les deux


    - Oh, vous ne dérangez pas, et il n’y a pas de tous les deux qui tiennent d’ailleurs…

    -Ah, vous n’êtes pas ensembles ?


    - Vous êtes bien curieux jeune homme, mais pour vous répondre, non, nous ne sortons pas ensemble, et je suis disponible pour aller boire un verre si cela vous intéresse, bien entendu…
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MessageSujet: Re: Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse)   Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse) Icon_minitimeDim 26 Avr - 17:46

    Après avoir été blessé par le refus de Krystel j’avais décidé de tout lui dire… Sans chercher à dissimuler quoique ce soit, je lui avais alors dis ce que je ressentais pour elle et que malgré tout ce qu’elle pourrait dire ou faire rien ne changerait mes sentiments à son égard. Je savais qu’un tel comportement envers mon Amour était risqué car elle n’était pas le genre de femme qui s’attendrissait avec de belles paroles ou de somptueux cadeaux ! Mais au point où j’en étais… avais-je encore quelque chose à perdre ?! La réponse qui me vint de suite fut : Non ! Cependant, je commençais à regretter ce rendez-vous… Peut-être avait-il lieu trop tôt… ou trop tard ! Je ne savais pas mais je me rendais compte, qu’au final, le moment avait peut-être mal été choisi… Une fois de plus je venais de commettre une erreur mais ce serait sûrement la dernière ! Du moins, en présence de Krystel. Comment pouvais-je savoir cela ? Tout simplement en la regardant… Son regard avait changé.
    Alors qu’il était doux avant que je ne parle, il était à présent glacial… Sans que je ne m’y attende, Krystel ôta sa main de la mienne et jeta l’écrin qui contenait le bracelet fait pour elle. Après cela elle se releva et je fis de même sans pour autant tenter de la retenir ou même la convaincre de rester. Et même si j’en avais eu l’intention, je n’aurais pas eu le temps de le faire car Krystel venait de me mettre une claque magistrale. Toujours silencieux, je me contentais de l’observer d’un regard où se mêlait tristesse et colère… Colère qui devenait de plus en plus importante…

    C’est à cet instant que la sublime française reprit la parole… Et le discours qu’elle tint me fit prendre conscience d’une chose que je n’avais pas compris jusque là ! J’avais changé pour elle et c’est ce qu’elle me reprochait à présent. Elle voulait que je me taise et que je ne lui redise plus jamais ce genre de chose… Elle déclara ne pas être le genre de femme que l’on achetait avec de splendides bijoux ou de belles paroles. Elle ne croyait pas, ou plus, ce que je lui racontais à présent ! Cette partie de son monologue fut la plus ‘‘gentille’’ et je m’en rendis bien vite compte en écoutant le reste. Selon elle je n’étais plus que le fantôme de moi-même… Fantôme qui n’asumait pas ses erreurs ! Elle me demandant ensuite si c’est en me lamentant que je pensais la reconquérir ! Mais manifestement elle n’attendait aucune réponse de ma part puisqu’elle enchaina en me posant plusieurs autres questions. Elle voulait savoir où était passé l’Amycus qu’elle avait connu… Celui qui était ambitieux, puissant et violent ! Qu’était donc devenu le redoutable mangemort qu’elle avait rencontré et qui lui avait ordonné de tuer ses parents ? Alors qu’elle me posait toute ces questions, je me rendais compte à quel point j’avais changé ! Et ce changement commençait à me déplaire de plus en plus… Je commençais réellement à haïr celui que j’étais devenu ! Comme elle venait de me le dire, je n’étais plus que l’ombre de moi-même !
    Elle mentionna ensuite l’autre français et Torben en disant que c’était ce genre d’hommes qu’elle voulait et que je n’étais plus celui qu’elle désirait. Ces mots me blessèrent mais je n’eus pas le temps de m’en rendre compte à cause de ce qu’elle ajouta. Je n’étais plus rien à ses yeux… J’étais devenu aussi insignifiant qu’un vulgaire elfe de maison ! C’étaient ses propres paroles. Mon regard à son égard devint glacial… Comment osait-elle me comparer à ce genre de vermine ? Jamais personne ne m’avait traité de la sorte… Excepté une ! Mon père. Et je l’avais fait tuer… Bien sûr, je ne ferais rien à Krystel ! J’aimais cette jeune femme mais je ne pourrais jamais lui pardonner ce qu’elle venait de me dire !

    Après un léger silence elle avait alors reprit de plus belle pour me dire qu’il fallait que je me reprenne… même si cela était douloureux ! Je devais passer à autre chose. Elle eut ensuite la mauvaise idée de me dire ce qu’elle faisait avec son fiancé et Torben. Elle m’expliqua même ce qu’ils faisaient… Ils savaient assouvir le moindre de ses désirs ! J’étais ‘‘ravi’’ de l’apprendre. Je m’en étais douté mais l’entendre de sa bouche était totalement différent ! Peut-être cela m’aiderait-il à enfin tourner la page ! Non… Il le fallait… Il n’y avait pas de peut-être qui tenait ! Je n’avais pas le choix… Je devais tirer un trait sur cette histoire. Je ne devais plus me lamenter sur mon sort et aller de l’avant… Prendre cette décision me semblait si facile tout à coup mais je ne savais que trop bien pourquoi ! Tout ce qu’elle venait de me balancer à le figure m’avait blessé. J’avais encore une once de fierté et je ne pouvais pas accepter d’être traité de la sorte ! C’est donc grâce à Elle et ses paroles que j’allais faire une croix sur notre histoire. Je devais garder en mémoire tout ce qu’elle venait de me dire pour pouvoir l’oublier comme elle me l’avait tant de fois demandé.
    Alors qu’elle abordait de nouveau le fait que je me lamentais, elle se tut… Je compris l’origine de son silence en voyant Dylan entrer dans les vestiaires. Il vint dans notre direction sans se presser et ramassa même l’écrin qu’il déposa sur le banc. Arrivé à notre hauteur, il sourit à Krystel avant de s’adresser à moi… J’enfilai mon tee-shirt rapidement alors qu’il me demandait si tout allait bien. Je n’eus pas le temps de lui répondre car il s’adressait à la ravissante brune qui réajustait sa veste ! Non mais quel dragueur celui-là ! Il voulait savoir si elle partait déjà… et précisa qu’il n’avait pas voulu nous déranger. Krystel répondit donc aux deux questions… Non, il ne nous dérangeait pas et il n’y avait pas de ‘‘nous deux’’ qui tenait !

    Après un coup d’œil dans ma direction, Dylan ne s’était alors pas gêné pour demander si nous n’étions pas ensemble Krystel et moi… La belle déclara qu’il était curieux mais répondit tout de même que nous ne sortions pas ensemble et qu’elle était libre pour aller boire un verre s’il le désirait. L’attrapeur me regarda alors assez surpris ne sachant visiblement pas trop quoi dire… Le pauvre ! Je le plaignais franchement en cet instant… Saisissant mon sac contenant mes affaires je m’adressais à mon équipier d’un ton amical…



    - Non… Tu n’as dérangé personne Dylan ! J’ajoutais ensuite à son attention mais en fixant Krystel. Et si j’étais à ta place j’accepterais cette invitation. Krystel est une femme très occupée entre son boulot, son fiancé et les gamins qu’elle drague ! Si elle a un créneau à t’accorder pour un ‘‘verre’’ c’est une occas’ à ne pas manquer !


    Me penchant ensuite légèrement, j’avais saisi le coffret en bois de rose sculpté et avais fait quelques pas en direction de la porte. Je déclarais alors sans me retourner…


    - Bonne soirée et à demain Dylan… Krystel ! Au revoir !


    Mon ton avait été naturellement amical à l’égard du brun et glacial lorsque je m’étais adressé à Elle… Cela me faisait du mal d’avoir parlé d’elle de la sorte et de m’être à adressé à elle de cette façon mais je n’avais pas le choix. Et j’étais sûr qu’elle ne verrait rien au conflit intérieur que je menais puisque je lui tournais le dos. Reprenant la direction de la porte, je jetais l’écrin dans la poubelle se trouvant à proximité de cette dernière avant de sortir… Dans le couloir, une fois la porte refermée, je fermais les yeux quelques secondes… J’avais enfin eu ma réponse ! Tout était réellement terminé… Cependant, mes sentiments en cet instant étaient ambigus. Cela venait sûrement de la colère que je ressentais à l’égard de celle que j’aimais… Cette colère atténuait la souffrance que m’infligeait la réponse que je venais d’obtenir.
    Réajustant mon sac sur mon épaule, je me rendis compte que j’avais besoin de marcher… Je me mis à avancer dans le couloir en direction de la sortie en me rendant compte d’une chose. La douleur de la perte de mon Amour m’avait rendu faible et c’est la colère que je ressentais à son égard qui allait me redonner la force que j’avais perdue… même si cela ne serait pas simple pour autant !
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MessageSujet: Re: Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse)   Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse) Icon_minitimeDim 26 Avr - 19:47

    Non mais quel toupet ! De quel droit il osait me parler ainsi et me dire de telles choses ? Certes, je n’y étais pas allée de mains mortes dans mes paroles précédentes, mais tout de même. Je n’avais juste voulu que le raisonner, lui ouvrir les yeux. Cela n’avait pas été facile pour lui à entendre, mais cela n’avait pas non plus été facile pour moi à lui dire. J’avais bien conscience de l’impact de mes mots. Je savais bien qu’il risquerait de me détester après ça. Je l’avais cependant fait quand même. Pourquoi ? Pour lui tout simplement. Notre rupture avait finit par le rendre faible, trop faible. Il n’était plus lui, et surtout, il se risquait à de très gros problèmes et ennuis à cause de ça. Je préférais qu’il me haïsse, que nous ne nous voyions plus, qu’il m’oublie, et qu’il soit fort. Je voulais qu’il redevienne celui dont j’étais amoureuse, et qu’il survive plutôt que de le voir dépérir et se raccrocher à moi. C’était encore trop tôt pour lui pardonner pour tout ce qu’il m’avait fait endurer. Je n’y arrivais pas malgré mes sentiments pour lui…

    Je dois bien avouer que je fus à la fois contente et en colère par ses propos envers moi. Il avait été si froid, si mauvais que je n’avais pas pu m’empêcher de sourire. Avait-il compris mon message et ce que j’avais voulu lui faire comprendre ? Je n’en étais pas sûre. Je pensais plutôt que mes paroles l’avaient vexé et énervé, d’où une telle réaction. Il ne s’en était pris qu’à moi, et à moi seule. Pas une seule fois il n’avait eu un mot plus haut que l’autre envers son coéquipier, qui pourtant me draguait ouvertement et devant ses yeux. Il fallait vraiment être aveugle pour ne pas voir qu’Amycus me dévorait du regard et qu’il se passait quelque chose entre nous en cet instant. Il fallait être aveugle pour ne pas voir qu’on se disputait parce que l’on tenait l’un à l’autre. Malgré cela, Dylan me faisait des propositions par ses paroles sous entendus, son matage de mon corps, et le sourire sur son visage. Il ne s’était d’ailleurs pas gêné pour m’enlacer la taille quand je lui avais proposé d’aller boire un verre, sans mon autorisation. S’il y avait bien quelque chose que je ne supportais pas, c’est que quelqu’un me touche sans que je lui aie donné mon aval.

    J’attendis tout de même que l’homme dont j’avais été enceinte avait tourné les talons pour ôter les mains du joueur. D’ailleurs après ce qu’on venait dire de moi, il avait glissé ses mimines discrètement sur mes fesses, toujours sans mon consentement. Le pauvre, il ne se doutait pas qu’en agissant ainsi, il faisait s’envoler l’éventualité de très bonne choses avec moi. Oh et puis, je plaide coupable. Il n’est pas du tout mon genre, et si je l’avais laissé aller juste là, et que je lui avais proposé un verre, c’était juste pour appuyer les paroles que j’avais dites à mon ancien amant quelques instants plus tôt. Je n’avais réellement eu aucune intention de m’attarder sur son cas. Je suis certes ce que l’on peut qualifier de catin, mais j’ai quand même un minimum de bon sens et de critère. Il ne suffisait pas d’être un bon joueur de quidditch vaguement célèbre pour me plaire. Non, ce que je voulais, c’était des hommes, des vrais hommes, qui gâchaient en eux une part de noirceur et de ténèbres. Ils n’y avaient qu’eux avec qui je pouvais partager ma couche, eux, et uniquement eux.



    - Il faut que j’y aille, salut. Comme l’a si bien dit Amycus, je suis une femme très occupée, et je n’ai guère le temps de m’attarder avec toi

    - Attends là ! Genre tu m’aguiches et tu me jettes ? Je ne suis pas le genre de personne qu’on traite ainsi !

    - Ah bon ? J’avais pourtant cru…



    Une fois que nous n’avions été plus que deux dans les vestiaires, j’avais viré ses mains de mes fesses, et m’étais posté devant un miroir pour me repasser du rouge à lèvre sur ma bouche, parlant d’un ton insolent au joueur. Je n’avais pas envie de m’attarder plus longtemps en sa compagnie, il était si agaçant. Son ton s’était fait colérique, mais je n’en avais rien à faire du tout, il en fallait plus pour m’impressionner. Récupérant ma baguette, je pris la même direction qu’Amycus, sans un mot de plus à son ‘ami’ qui fulminait d’avoir été traité ainsi. Pauvre petit être fébrile. Je devais surement être la première à lui avoir rabattu son caquet et jeté d’une manière aussi… Krystel Raybrandt quoi. Je l’entendis me traiter de garce, et ne pus m’empêcher de rire et de rejeter mes cheveux en arrière. Je n’avais à présent plus rien à faire ici, enfin presque. J’avais quelque chose à finir avant de gagner mon lieu de travail.

    Je pressais le pas pour essayer de rattraper le mangemort qui m’avait manqué de respect, je m’arrêtais tout de même devant une poubelle, y voyant le coffret du bijou que j’avais refusé. Le récupérant, je constatais avec tristesse que le bracelet se trouvait toujours à l’intérieur, et qu’Amycus avait voulu le jeter. Je ne savais pas pourquoi, mais je ne pus m’empêcher de le glisser soigneusement dans ma poche, avant de remettre à sa place le coffret dans la poubelle. Il était hors de question que je le laisse jeter un si bel objet, surtout un objet qui m’appartient. Bah quoi ? Après tout, il me l’avait offert et fait faire pour moi non ? J’avais tout les droits dessus. Il n’y avait pas photos quand au fait que je mettrais avec grand plaisir, enfin quand je serais sûre de ne pas le croiser, histoire qu’il ne l’apprenne pas. C’était le mieux pour lui, le mieux oui… Il ne me fallut qu’une dizaine de minutes pour le rattraper sans faire un bruit. Ne pouvant pas m’en empêcher, je pris une pierre par terre, avant de la jeter dans le dos et de lui dire méchamment m’approchant de lui:



    -Tu crois vraiment pouvoir t’en sortir aussi facilement ? C’est très mal me connaitre, oh oui, très mal. Tu sembles oublier que c’est toi le pervers dans l’histoire pour ne pas dire un obsédé des très très très jeunes filles… Moi je ne me suis pas tapée une gamine d’à peine seize ans. D’ailleurs si ma mémoire est bonne, tu es revenu de très nombreuses fois vers elle, alors je pense qui tu es très mal placé pour parler, très très mal…


    Je parlais bien entendu d’Anna, qui d’autre ? Lui parler de façon mauvaise en évoquant la jeune femme qui était la cause de notre rupture était si simple en fait. Je n’avais pas besoin de me forcer, de me cacher également. Cela m’avait fait du mal de l’avoir traité aussi mal auparavant, mais pas en cet instant. Tout ce que venait de lui dire n’avait pour seul but que de l’énerver encore une plus, de le pousser un peu plus à bout. Histoire d’ailleurs d’en rajouter une couche, je vins le pousser de mes deux mains contre le mur du stade qu’il avait longé. Je n’y avais pas été de main morte encore une fois, le faisant exprès bien entendu. Me collant à lui, ma main vint effleurer son visage, pour descendre le long de son cou, de son torse, et s’arrêter à la boucle de sa ceinture. J’essayais de calmer tant bien que mal les battements de mon cœur à un tel contact avec celui que je continuais à aimer malgré ce que j’avais pu dire…


    -Il faut vraiment être bon à enfermer pour préférer des gamines à la sublime jeune femme que je suis… Heureusement qu’il y en a certain comme Julien ou Torben pour en être conscient. Eux au moins ne passent pas à côté de quelque chose bien au contraire…


    Je cherchais une nouvelle fois à le provoquer, à le faire réagir. Je voulais qu’il sorte de ses gonds, de faire en sorte qu’il réagisse comme il l’aurait fais avant que je ne rompre avec lui. Il fallait que je mette tout en œuvre pour qu’il se reprenne. Même s’il devait me détester pour cela. J’étais prête à devoir renoncer à jamais à lui – chose que je n’avais pas encore fait – dans le seul but qu’il aille mieux. Oui, je devais vraiment tenir à lui pour faire une telle chose, il n’y avait pas photos
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MessageSujet: Re: Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse)   Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse) Icon_minitimeLun 27 Avr - 9:21

    Par Merlin ! Jamais je ne me serais attendu à ce que ce rendez-vous prenne cette tournure… J’avais imaginé plusieurs scénarii possibles mais pas celui qui se déroulait en cet instant ! Alors que je souffrais il y avait encore à peine quelques minutes voilà que je ressentais à présent une colère de plus en plus intense… Et ce changement soudain avait été provoqué par celle que j’aimais ou pour être plus précis par ses paroles ! Comment avait-elle osé me parler de cette façon ? Comment avait-elle pu me comparer moi à une vulgaire vermine ? Lorsqu’elle s’était tut après avoir abordé ma faiblesse, après avoir parlé de ses divers amants, je me rendais compte, qu’en cet instant, je la détestais autant que je l’aimais… Je compris alors que la colère que je ressentais à son égard m’aiderait ! C’est grâce à elle que je redeviendrais celui que je n’aurais jamais dû cesser d’être.
    Alors que j’allais lui répondre, nous avions été interrompus par Dylan, un de mes co-équipiers et surtout ami. Il venait voir si tout allait bien et ne se gêna pas pour draguer Krystel qui lui proposa un verre. Bien que surpris, l’attrapeur avait réagit au quart de tour et avait enlacé la sublime jeune femme… qui s’était laissé faire. Bon… Si je comprenais bien, j’étais de trop à présent et entre nous, je n’avais pas envie de rester plus longtemps ! J’avais donc tenu des propos ironiques et blessants à l’égard de Krystel tout en restant amical avec Dylan… Le pauvre ! Je ne pouvais pas lui en vouloir… Il n’était qu’un pion entre moi et celle que j’aimais. Après ces quelques paroles, j’avais ensuite récupéré l’écrin et avais délaissé les deux personnes présentes… Jetant le coffret et le bijou qu’il contenait dans la première poubelle que je croisais, j’avais ensuite décidé de marcher un peu.

    Sortant du stade, je marchais ou plutôt errais le long de ce dernier ! Depuis ma rupture avec mon Amour j’avais cru être égaré comme jamais mais je m’étais trompé ! Je me rendais compte que, là, tout de suite, j’étais encore plus perdu qu’avant… Enfin ! C’était difficile à expliquer… J’avais obtenu la réponse que j’attendais et craignais tant. Je savais donc à quoi m’en tenir maintenant. En réalité, mon égarement concernait les sentiments que je ressentais ! Je venais d’apprendre que je ne représentais plus rien pour celle que j’aimais tant et cela me faisait souffrir… Pourtant, à cette souffrance, se mêlait de la colère. D’accord j’avais changé, d’accord je m’étais affaibli, mais jamais elle n’aurait dû me traiter de la sorte !
    Le simple fait de repenser aux paroles de la sublime jeune femme fit accroitre ma colère… Tout en avançant sans savoir où j’allais je resserrais mon poing. J’en voulais peut-être à Krystel mais la personne à qui j’avais le plus de reproches à faire c’était à moi-même ! Comment avais-je pu me laisser aller ainsi ? Comment avais-je pu devenir aussi faible ? C’était pitoyable et je m’en rendais à présent compte… Fulminant contre ce que j’étais devenu, je ne m’étais pas aperçu que j’étais suivi. Je ne le compris que lorsque ressentis une légère douleur dans le dos et que j’entendis le bruit du caillou qui ricochait sur le sol… Je fis alors volte-face pour voir Krystel s’approcher de moi. Dans un premier temps, je lui tournais le dos pour continuer ma route. Je n’avais aucune envie d’être de nouveau en sa présence ! Cependant, elle prit la parole sur un ton des plus agressifs et là, je lui fis face…

    Elle me demanda si je comptais m’en sortir aussi facilement avant de me préciser que si je pensais cela c’était très mal la connaître. De plus en plus énervé, je la fixais en silence ! Oui, je comptais bien foutre le camp… et puis n’était-ce pas ce qu’elle voulait ?! Que je sorte de sa vie ! La suite de ses propos accentua ma colère à son égard… De nouveau, elle se permettait de me juger… de m’insulter même ! Elle déclara que le fait que je sois sorti avec Anna faisait de moi une sorte de pervers… Puis, en réfléchissant bien à ce qu’elle disait j’eus un sourire… un sourire aussi soudain que froid ! Elle avait commis une erreur en abordant une nouvelle fois ce sujet…
    Cependant, je n’eus pas le temps de donner la moindre explication à ce sourire qu’elle agit d’une façon qu’elle aurait du éviter… Brusquement, elle venait de me bousculer et je me retrouvais contre le mur du stade que je longeais pensivement quelques minutes auparavant. Mon sourire s’effaça et mon regard devint de plus en plus noir… Cependant, les agissements de la demoiselle qui suivirent me troublèrent légèrement mais ça, elle ne le saurait pas ! J’ôtais brusquement sa main qu’elle avait fait descendre de mon visage à la boucle de ma ceinture… Alors que je la repoussais, elle m’expliquait que j’étais bon à enfermer ! Pourquoi ? Parce que je préférais des gamines à elle… Julien et Torben étaient conscients des bonnes choses de ce monde… Et Bla Bla Bla… Voilà qu’elle se répétait ! A croire que c’est elle qui n’arrivait pas à oublier Anna… Quand aux deux autres, s’ils étaient si biens que ça qu’est-ce qu’elle foutait encore ici ?!



    - Dylan n’était pas à la hauteur de tes espérances que tu te mets à courir après quelqu’un d’aussi insignifiant que l’est ma personne ?! déclarais-je froidement.


    Puis avant même qu’elle n’ait eu le temps de répondre, je l’attrapais par les épaules et la plaquais contre le mur à mon tour… Mon cœur battait à tout rompre mais mon regard, lui, était des plus glacials. Je la fixais alors en silence dans un premier temps. Elle m’avait cherché, elle allait me trouver ! Sans aucune raison apparente je me mis alors à rire… et après quelques secondes, je reprenais la parole avec colère…


    - Oui je me suis tapé une gamine… Je le sais très bien ! Mais la seule personne ici qui ne cesse de ressasser cette histoire c’est toi ! Et puis tu t’es vue ? Est-ce que tu as réfléchi à ce que tu disais… Non ! Je ne pense pas car tu me tends là une belle perche ! Je marquais une courte pause… Réfléchis bien Krystel ! Qui a le rôle de la gamine qui se fait sauter tous les jours par un mec plus âgé qu’elle à présent… ? C’est toi et uniquement toi !


    J’avais peut-être odieux dans mes propos mais je ne pouvais pas faire autrement… Je ne voulais pas, je ne pouvais pas me montrer de nouveau faible. Cependant, aussi horribles avaient été mes dires, ils étaient véridiques. J’avais peut-être trois ans d’écart avec Anna mais Elle et son Julien n’en avaient-ils pas autant, si ce n’est plus ?!
    La lâchant enfin, je la fixai en ajoutant…



    - Et pour être franc, je ne vois pas ce que tu fous encore ici alors qu’il y a ces hommes si formidables qui n’attendent que toi ?


    Sur ces derniers mots, je m’écartais légèrement d’elle pour pouvoir la laisser partir… que cela soit pour aller bosser ou pour faire n’importe quoi d’autre ! Je m’en fichais… Je voulais ne plus à avoir à lui parler de la sorte !
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MessageSujet: Re: Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse)   Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse) Icon_minitimeSam 9 Mai - 17:11

    Est-ce une simple impression ou avions-nous atteint un point de non retour dans notre discussion ? Tout avait été dit, enfin presque tout avait été dit. J’avais du lutter contre ce que je ressentais pour lui, lutter contre mon envie de le consoler pour lui refaire prendre pied. J’avais du me montrer dur et ferme, dans le seul but qu’il se rende enfin compte qu’il n’était plus lui-même et qu’il ne pouvait plus continuer ainsi. J’avoue que je ne pouvais nier qu’au fond, je pensais une partie de ce que j’avais exprimé devant lui. Je n’aimais pas les hommes qui n’en étaient pas. Je n’étais le genre de femme à désirer un représentant de la gente qui se lamentait sur son sort. Non ce que je voulais moi, c’était un homme un vrai, un homme qui ne s’apitoie pas, un homme qui va de l’avant quoi qu’il arrive, un homme qui soit violent, brutal, non bestial plutôt. Jamais je ne pourrais entrevoir une relation durable avec quelqu’un de faible. Très peu pour moi. Vous me voyez moi, tenir le rôle d’une quelconque mère poule, qui veillerait à ce que son petit aille bien ? Non pas que moi-même ai besoin d’être protégée, non loin de là, mais disons qu’il est quand même plaisant pour une femme de mon calibre de pouvoir compter sur un beau mâle. Julien était la très bonne représentation de ce que je désirais réellement par exemple…

    J’avais rattrapé bien vite Amycus. Il n’était pas allé très loin en même temps, et ce n’était d’ailleurs pas dur de deviner où il était passé. Je n’avais pas pu ne pas laisser passer ses dernières paroles prononcés. Comment avait-il osé ? Surtout après ce qu’il m’avait fait. Il avait tout gâché tout seul et maintenant, il s’en plaignait. Je n’avais pas demandé à ce qu’il pense encore et toujours à Anna. Je n’avais pas demandé à ce qu’il me fasse sentir « nulle » et « inférieure » à elle. Durant plusieurs mois, il m’avait fait comprendre que je n’étais pas à la hauteur de son « ange » comme il l’appelait si bien. Vous savez d’ailleurs ce que j’avais trouvé un jour ? Nous étions chez ses parents, enfin chez lui et son elfe nettoyait le manoir. Alors que mon amant prenait une douche, j’étais allée faire un tour pour visiter, jusqu’à arriver dans une petit chambre où il y avait un coffre. Ce dernier était ouvert, et dedans, on pouvait y voir le bijou que son ex lui avait offert. Cela faisait plusieurs mois qu’il avait rompus avec elle, qu’il m’avait choisi, et pourtant, il gardait secrètement et précieusement ce cadeau. Et après on s’étonne que je n’aime pas la jeune femme et que j’en veuille à mon ancien amant ?

    Le plaquant contre le mur, je vins cracher mon venin sur lui, lui dire ma façon de penser. Il disait que je fricotais avec des gamins ? Il semblait avoir oublié que c’était lui qui avait couché avec une gamine, et qui s’était laissé aller avec elle à d’autre chose, alors qu’il n’aurait pas dû. Je l’avais sauvé. Ma rencontre avec lui, lui avait permis de retrouver le bon chemin, de ne pas être puni par notre maître commun. Après tout ce qu’il m’avait fait, après tout ce que j’avais subis à cause de lui, il se permettait de s’en prendre encore à moi. Comme s’il ne m’en avait pas assez mis dans la tête… Le pire fut quand même ses paroles suivantes. Les premières étaient à peu près justes. Dylan, son coéquipier n’était pas à ma hauteur, et était complètement insignifiant à mon regard. Par contre, lui, Amycus Carrow ne l’était pas. Mon cœur battait pour lui. Mes pensées allaient vers lui tout le temps, quelque soit le moment. Douloureusement, il ne quittait pas mon esprit malgré tout ce que j’essayais. C’était pour ça que ses dires me firent beaucoup de mal. C’est donc l’opinion qu’il avait de moi ? M’étais-je trompée à ce point là ? Il m’avait plaqué à son tour contre le mur, mais bien vite, je me dégageais de son emprise, et lui remis une baffe.



    - Moi une gamine ? Il vous faut vraiment dans ce cas des lunettes Monsieur Carrow. Mais en tout cas, cela semblait vous plaire que je le sois quand j’ai eu la connerie de croire à vos mots. Cela semblait tellement vous plaire que vous en arrivez à me faire un gosse. Grand dieu soit loué que vous ayez mis fin alors à ma grossesse… Je me fais certes sauter par un mec plus âgé, mais je vous rappelle que je suis fiancée à ce dernier et que, à la dernière nouvelle cela n’est pas prohibé, bien au contraire. Vous avez raison, je n’ai plus rien à faire ici.


    Sans ajouter un mot, je pris la chaine autour de mon cou, l’ouvris, pris la bague de fiançailles qui y était pour la mettre à mon annulaire gauche. Il m’avait blessé, plus qu’il ne pouvait le lire dans mon regard. Je devais d’ailleurs me retenir de pleurer. Non je ne devais pas, je ne devais pas lui faire ce plaisir. J’avais décidé de le vouvoyer pour marquer un peu plus de distance entre nous. Avant qu’il ne puisse me dire quelque chose, je transplanais dans un petit plok. Ce soir, je n’irais pas travailler, et me ferais porter pale. Ce soir, je resterais chez moi sans sortir, sans voir personne. Ce soir, j’allais pleurer une dernière fois, une toute dernière fois à cause du mangemort. Ce soir, quand Julien rentrerait de ses activités nocturnes, je lui dirais que j’acceptais sa demande de mariage. Ce soir, j’allais tourner une page de ma vie, même si je n’en avais pas réellement envie. Ce soir j’allais oublier mes sentiments pour Amycus, même si je savais que cela n’était pas possible. Je l’aimais, je l’aime, et sans doute je l’aimerais toujours. Seulement, en cet instant, en ce moment, plus rien n’était possible. Il n’était plus celui que j’avais connu. Et surtout, il avait beaucoup de chose à se faire pardonner, beaucoup de chose pour qu’il se rattrape. Il y avait un espoir que l’on retourne un jour ensemble, mais cet espoir était de plus en plus petit à mesure du temps.
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MessageSujet: Re: Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse)   Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse) Icon_minitimeMar 12 Mai - 8:10


    Alors que j’avais fait le choix de laisser en plan mon co-équipier et la femme que j’aimais, voilà que cette dernière avait décidé que notre conversation n’était pas terminée. En temps normal j’aurais apprécié pouvoir rester encore quelques instants avec elle mais cette fois-ci c’était différent. Les paroles qu’elle avait eues à mon égard faisaient naitre en moi une colère qui parvenait à atténuer la souffrance de la rupture. Je prenais peu à peu conscience que c’est cette rage qui apparaissait en moi qui ferait que je pourrais tourner la page. Du moins, en cet instant, c’est ce que je pensais !
    Car jamais elle n’aurait du me parler ainsi… J’avais commis des erreurs et je le savais ! Mais elle en avait commis aussi. Je n’étais pas le seul coupable. Mes pensées à ce sujet avaient alors été interrompues par Krystel elle-même. Dans un premier temps j’avais voulu l’ignorer mais très vite j’avais prêté attention à ce qu’elle disait. Cela lui avait permis de me rejoindre. De nouveau, elle osa me juger… C’est à cet instant que j’aurais dû partir. Je serais peut-être passer pour un lâche mais cela m’aurait évité de tenir les propos qui avaient suivis. Car au fond, étaient-ils francs ou bien était-ce tout simplement de la colère et de la jalousie ?

    Sur le moment j’aurais répondu que je pensais ce que je disais mais tout le monde sait que la colère vous fait parfois dire de belles conneries. A mon tour j’avais été odieux avec la jeune femme… Allant même jusqu'à la traiter de gamine ! Je finis par m’écarter d’elle pour la laisser partir. Après tout, que faisait-elle encore ici avec quelqu’un de si minable ?! Cette pensée me fit du mal mais la colère toujours présente annihilait la souffrance. Pourtant, je ne pouvais m’empêcher d’aimer la jeune femme qui se tenait en face de moi. Malgré le fait de savoir ce qu’elle pensait de moi je ne pouvais pas ne pas l’aimer…
    Je tentais de chasser ce sentiment en vain… Ce fut la nouvelle gifle que m’offrit Krystel qui y parvint. A cet instant, je pensais qu’elle partirait enfin mais je me trompais lourdement. En effet, la sublime brune ne se décida pas à partir et préféra reprendre la parole… Je remarquais très vite qu’elle me vouvoyait mais cela n’était rien comparé aux mots qu’elle avait prononcés un peu plus tôt. Je constatais également que le fait d’avoir été comparée à une gamine ne lui plaisait guère… ce qui était normal ! Cependant, Krystel ne s’arrêta pas là et j’aurais aimé ne jamais entendre la suite… Je ne fais pas allusion aux commentaires concernant son fiancé mais à ceux concernant notre enfant. Quand elle aborda ce sujet je l’observais stupéfait. Comment pouvait-elle me dire ça de cette façon ? Jamais je n’avais voulu ça… Elle le savait. Alors pourquoi ?

    J’aurais voulu être capable de lui poser cette question… mais je gardais le silence. Jusque là j’avais encaissé le fait qu’elle m’insulte, qu’elle me gifle mais ça je ne le pouvais pas ! Je ne savais pas… J’ignorais qu’elle attendait notre enfant. Dans le cas contraire je ne l’aurais jamais attaqué. Malgré les paroles qu’elle avait eues un peu plus tôt dans la soirée, je ne lui aurais jamais fait de mal… Et puis tout ce que je venais de lui dire il y avait peu n’était qu’un moyen de défense ! Je ne pensais pas ce que j’avais dit… Je l’aimais ! Mais elle ne voulait pas de mon amour… Quoique je doutais à présent !
    Pourquoi son regard était-il aussi triste ?! Comment mes paroles pourraient-elles la blesser ? Après tout, n’étais-je pas qu’un être insignifiant à ses yeux ?! Et puis pourquoi m’avait-elle suivi ? Pourquoi n’était-elle pas restée avec Dylan ? Oui, oui… Vous avez bien lu. J’aurais largement préféré qu’elle reste auprès de l’attrapeur de mon équipe afin de m’éviter tout ce qui s’était passé et tout ce qui allait se produire.

    Lorsqu’elle se tut, j’allais me décider à lui poser la question mais ce qu’elle fit m’en empêcha… En effet, elle venait de détacher son collier pour se saisir de la bague de fiançailles. Une fois la parure refermée Krystel passa le bijou la promettant à un autre à son annulaire gauche. J’avais beau être en colère, je savais ce que cela signifiait… J’eus le souffle coupé et l’impression que mon cœur cessait de battre ! Au même moment celle que j’aimais transplana sans que je n’aie le temps de dire quoique ce soit. Après son départ, sans m'en rendre réellement compte, je transplanai à Londres et me mis à marcher de nouveau… Enfin, le terme exact est que j’errais en tentant d’oublier ce que je venais de vivre. Il fallait que la colère que j’avais ressentie revienne… C’était le seul moyen !
    C’était presque le seul pour être exact ! J’allais très vite en découvrir un autre… Après dix bonnes minutes de marche, j’entendis quelqu’un parler. Me tournant dans la direction de l’individu, il réitéra sa question. Il voulait savoir si j’allais bien. Je le fixais en silence pour me rendre compte qu’il s’agissait d’un moldu. Dans sa direction, je pointais alors ma baguette qu’il regarda sans comprendre. Un Doloris informulé fusa alors sur lui et le fit tomber au sol en hurlant… Je ne fis durer le maléfice que quelque secondes…



    - On ne vous a jamais dit que la curiosité est un vilain défaut… ou qu’il ne faut pas parler à des inconnus, déclarais-je froidement alors qu’il m’observait le regard implorant. Vous êtes faibles, pathétiques, ignorants… Vous êtes notre opposé... Et qui doit se cacher ?! NOUS !!!


    De nouveau je fis subir à ma victime ce fabuleux sortilège impardonnable. Il hurla encore pendant de longues secondes… Lorsque je levais le maléfice, le moldu allongé sur le dos bougeait faiblement. Je remarquais qu’il était jeune, comme moi, il devait avoir la vingtaine ! Trop jeune pour mourir ? Peut-être. Enfin, un sorcier qui meure à 20 ans c’est triste… mais un stupide moldu !
    Je m’approchais du jeune homme et le fixais… Il ne fit pas le moindre mouvement. Avec un léger sourire machiavélique je lui demandais…



    - Tu abandonne déjà ? … Très bien ! … Avada Kedavra !


    Le sort de la mort frappa de plein fouet le moldu ôtant en lui toute trace de vie. Levant ma baguette au ciel je fis apparaître la marque de notre groupe. Je venais de trouver un nouveau passe-temps utile à notre cause, le même que Lucius… La chasse ! Ne prenant que quelques secondes pour observer la marque des ténèbres, je transplanai devant les grilles de mon manoir.







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MessageSujet: Re: Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse)   Effet de surprise (Stade de Wigtown - Ecosse) Icon_minitime



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