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Admin↯  Future star des couches culottes
James Potter



Nombre de messages : 1595
Age : 18 ans !
Groupe : Auror - Ordre du Phénix - Maraudeur
Caractère : Têtu - Téméraire - Arrogant - Persévérant - Romantique - Imaginatif - Drôle - Charmant
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Date d'inscription : 02/03/2008




James Potter

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MessageSujet: Let me take you there   Let me take you there Icon_minitimeSam 10 Jan - 21:56

Dix jours. Cela faisait dix jours que le bal était passé. Dix jours que la marque des ténèbres était apparue au dessus de Poudlard pour la première fois. Dix jours que James n'avait aucune nouvelle de Lily. Lorsque Dumbledore, le soir de Noel, lui avait demandé de retourner dans sa salle commune, le Gryffondor n'avait pas pu s'empêcher de demander au professeur Glace si Lily allait bien. Et ce dernier lui avait répondu qu'elle était montée dans son dortoire, en parfaite sécurité. Soulagé, le Maraudeur ne s'était pas posé de questions. Après tout, il n'avait aucune raison de se méfier de son enseignant, même s'il n'avait aucune confiance en lui en raison de son attitude. Il avait juste trouvé cela un peu bizarre et vexant qu'elle n'ait pas cherché à le retrouver... Mais elle n'avait pas dû avoir le choix. Elle avait dû suivre les élèves de sa maison, comme tout le monde. Rassuré, le jeune homme était donc remonté à son tour. Il y avait de l'agitation dans la salle commune ; aucun Gryffondor n'était couché. Sauf Lily, visiblement.

C'était à ce moment là que James avait commencé à avoir des soupçons. Mais il était dans l'impossibilité totale de monter dans le dortoire des filles pour vérifier l'état de sa petite amie. Et personnne n'était vraiment capable de lui dire ce qu'était devenue la préfète. Ce qu'il pouvait comprendre. Il avait entendu les cris de panique, à l'intérieur. Et il se doutait quand dans la confusion et la peur, les gens ne pensent pas tout de suite à vérifier ce que faisaient les autres. Lui-même n'avait songé tout de suite à savoir comment allaient sa petite amie et ses amis. Il n'avait pas fermé l'oeil, cette nuit là. Il s'était dit qu'il demanderait des informations à Dumbledore, à Glace... A n'importe qui. Quelqu'un qui lui raconterait tout. Assis dans un des fauteuils de la Salle Commune, en compagnie d'autres élèves insomniaques comme lui, il avait attendu que le jour se lève, espérant voir descendre Lily de son dortoire. Mais elle n'était pas venue. Et il avait fini par tomber de fatigue, avachi là près du feu qui ne cessait de brûler. Ce n'est qu'après midi qu'il fut éveillé par les bruits que faisaient ses camarades.

Sans prendre le temps de passer sous la douche, sans même se changer, il sortit de la tour des Gryffondors, et prit la direction du bureau du directeur. Toujours vêtu de son costume, il traversa les couloirs jusqu'au septième étage, et s'arrêta devant la gargouille. Il connaissait le mot de passe. Du moins, s'il n'avait pas changé. Il était suffisament convoqué là pour le connaître. Lorsqu'il le prononça, il eut le plaisir de voir la statue bouger et l'escalier se mouvoir sous ses yeux. Rapidement, il sauta sur la première marche et se laissa porter. Il ne prit même pas la peine de frapper à la porte du bureau avant d'entrer. Dumbledore se tenait là, assis dans son fauteuil. Il caressait d'une main distraite la tête de son Phénix, plongé en pleine réfléxion. Il devait chercher des solutions.
James s'excusa de le déranger, et n'attendit pas qu'il lui réponde avant de lui exposa le pourquoi de sa visite.

Mais il eut beau plaidoyer, argumenter, supplier, le directeur ne céda pas, et refusa de lui dire quoi que ce soit. Bon sang, que c'était-il donc passé hier soir ? Pourquoi refusait-on de le mettre au courant ? Il s'énerva, se mit en colère. Même devant Dumbledore, il s'en foutait. Lily était sa petite amie, et il avait le droit de savoir ! Furieux, il quitta le bureau en claquant la porte, sans que le directeur ne bouge le petit doigt. Dévalant les marches quatre à quatre, il avait foncé à l'infirmerie. S'il lui était arrivé quelque chose, c'était forcément là qu'il trouverait la jeune fille. Seulement, il eut la surprise de n'y voir que quelques élèves au mal de crâne un peu trop intense. Pas de Lily en vue. Il ne lâcha pas Mme Pomfresh, l'assaillant de questions. Elle devait bien savoir quelque chose, non ? Elle prétexta que non, qu'elle n'avait pas vu la jeune fille, qu'elle ne pouvait rien pour lui. Encore une fois, le jeune homme avait fait choux blanc. Pas une seule seconde il ne songea à aller poser la question à Severus Rogue.

De toutes façons, il n'était pas prêt à lui adresser la parole. Il valait d'ailleurs mieux qu'il ne le croise pas, sinon il ne donnait pas cher de sa peau. Il était certain que ce misérable cancrelat avait truqué les élections juste pour pouvoir embrasser Lily. Et il était certain également qu'il n'était pas étranger à la catastrophe qui s'était déroulée la veille au soir. Bredouille, furieux, et inquiet, James était parti à la recherche de ses amis. Les seuls qui pourraient lui remonter le moral. Il les trouva dans la Salle Commune. Ils ne parlaient pas, ou presque. La pièce était pleine d'élèves, et pourtant, il régnait un silence lourd. Tous se rappelaient de la veille, et tous étaient encore sous le choc de leur vision. Si James n'avait pas été autant inquiet pour Lily, il aurait probablement été comme eux.

Dix jour passèrent. Dix jours durant lesquels le Maraudeur harcela tout le corps enseignant et le personnel de Poudlard au grand complet pour en apprendre plus. Mais personne ne répondit à ses questions. Personne ne lui donna de réponse, et personne ne prit non plus la peine de le rassurer. Pas l'ombre d'une nouvelle de Lily. Que se passait-il à la fin ? Pourquoi tant de mystère, pourquoi une absence totale d'explications ? S'était-il donc passé quelque chose de si grave pour qu'on le tienne en dehors de tout ça ? Il avait eu la folie d'avoir confiance en Dumbledore. En partie parce qu'il était l'homme qu'il admirait le plus, il avait intégré l'Ordre du Phénix. Et c'était comme ça que le directeur lui montrait sa gratitude ? Il mettait sa vie en danger, et avait également mis son couple en danger, par cette acceptation. Et voila que dès que les ennuis se pointaient, on le traitait comme un première année qui n'avait pas le droit de savoir.

James devenait dingue. Il ne savait pas quoi faire, cette situation lui semblait tellement iréelle ! C'était comme si Lily avait disparue d'un coup et sans laisser aucune trace. Improbable. Impossible. Si les élèves, quoi que marqués, reprenaient lentement leur vie normal, le Maraudeur en été complètement incapable. Il s'enfonçait dans un mutisme et une irittabilité inquiétants. Il avait l'impression d'être en prison. Il détestait le monde entier. Il détestait Glace, il détestait Pomfresh, il détestait Dumbledore. Mais finalement, au bout de tant de temps, il finit par recevoir un mot de Lily. Il n'en cru pas ses yeux tandis que son hibou le lui apportait au petit déjeuner. Elle s'excusait de n'avoir pas donné de nouvelles, expliquant qu'elle ne le pouvait pas. Et elle lui demandait de la rejoindre à une certaine adresse dans trois jours.

James n'hésita pas une seule seconde. Il reprit sa plume et envoya un mot à ses parents pour leur demander de signer une autorisation de sortie exceptionnelle. Il savait que son oiseau irait vite, et avec un peu de chance, il aurait leur réponse demain. Après, il n'aurait plus qu'à la porter à Dumbledore. Et ce dernier avait plutôt intéret à ne pas refuser. Parce que, avec son autorisation ou pas, il irait de toutes façons. Il ne manquerait ce rendez-vous pour rien au monde. Au moins, Lily lui donnerait des réponses, puisque personne dans cette foutue école ne semblait disposé à le faire. Le lendemain en fin d'après-midi, Merlin revenait avec l'autorisation signée de ses parents. James n'avait pas douté une seule seconde qu'ils la lui accorderaient.

Le jours même, il se rendit dans le bureau du directeur au pas de course. Il montra l'autorisation à Dumbledore, et celui accepta immédiatement. James en fut plus qu'étonné. Il refusait de lui donner des informations depuis 10 jours, mais il acceptait qu'il quitte l'école comme ça ? Eh bien, il n'allait pas s'en plaindre. Le remerciant, le Gryffondor retourna dans sa Salle Commune. Et attendit que le temps passse. Il avait tellement hâte de retrouver sa petite amie ! Il avait mille et une questions à lui poser. Et il ne douterait pas qu'elle répondrait à tout. De plus, il savait où elle voulait qu'il le retrouve : chez elle. Enfin, dans sa ville. Et James comptait en profiter. Il savait que la jeune fille n'avait jamais dit au revoir à sa soeur, et il comptait l'emmener sur sa tombe. Et tant pis si ça ne lui plaisait pas, tant pis si ça la faisait encore pleurer. Elle en avait besoin, et il le savait.

Le fameux jour arriva donc, et James quitta le Château en grande hâte. Il prit le chemin menant à Pré-Au-Lard, qu'il avait emprunté tant de fois. Il marchait à grandes enjambées, plus que pressé. Arrivé dans le village, il sortit sa baguette et fit le signe convenu. Quelques secondes plus tard, un bus à double étage violet apparu juste devant lui, et manqua même de le renverser. James dû faire un saut en arrière pour l'éviter. Il monta dedans, paya son tiquet, et alla s'assoir à l'arrière après avoir donné l'adresse à laquelle il se rendait. Il regardait sans arrêt sa montre, pour vérifier qu'il n'était pas en retard. Mais non, il ne l'était pas, il était même en avance. Il avait pris le soin de se vêtir de façon moldue, pour passer inaperçu dans la ville de Lily.

Après plusieurs arrêts brutaux et quelques chutes, James arriva enfin à destination. Avec soulagement. Il sortit du Magicobus sans remercier le chauffeur, trop heureux de retrouver un peu de stabilité. Il fit quelques pas, avant de s'arrêter. Il était à bon port, et il n'avait plus qu'à attendre l'arrivée de Lily.
Lily Evans Potter



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Lily Evans Potter

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MessageSujet: Re: Let me take you there   Let me take you there Icon_minitimeSam 10 Jan - 23:07

Aujourd’hui, n’était pas un jour comme les autres pour moi… Depuis que j’avais été transférée à Ste Mangouste, les journées s’étaient toutes ressemblées les unes des autres. Enfin pas toutes, car il y a de cela déjà 3 jours, j’avais eu l’heureux plaisir d’avoir pour visite Severus Rogue. Je ne m’y avais pas du tout attendu, bien au contraire. A l’origine, je ne devais voir personne, et d’isoler, pour mieux me rétablir. Cela faisait partie du processus de guérison selon mon médecin. Au début, je n’avais pas du tout été convaincue. Être isolée, ne pas pouvoir voir les gens que je voulais voir. Il n’avait fallut quelques séances pour me rendre compte que la mort de ma sœur m’avait rendu amère envers les autres, et que je ne voulais pas les voir. Alors oui, je les appréciais, cependant cela ne signifiait pas que j’avais envie de les côtoyer. La preuve était qu’à Poudlard, j’avais fuis tout le monde, mes proches y compris. J’avais besoin d’être seule, mais encadrée quand même. Surtout après ce qui s’était passé au château.

Cela non plus, je ne l’avais pas compris tout de suite. Parler de mes problèmes à des inconnus, et être une patiente du service psychiatrique, je ne voulais pas en entendre parlé. Dumbledore m’y avait forcé, ainsi que mes parents. Je dois bien avouée que je les ai maudit au début à cause de ça. Mais maintenant, ça a changé. J’étais contente d’être là, et je me sentais beaucoup mieux que je n’aurais cru possible. A présent, c’était d’y partir qui me stressait au plus haut point. Retourner à l’école, je n’en étais toujours pas capable, mais cela viendrait d’après les infirmières. En attendant, je continuais les ‘rituels’ de mes journées, y pensant le moins possible. Être ici, c’était sécurisant, et pas qu’un peu. J’avais gagné de la stabilité, et tout quitter… Je n’étais pas sur d’avoir le courage pour y arriver.

Encore quelque chose qui allait changer vite à ce que j’ai compris des paroles de psy. J’allais de nouveau avoir confiance en moi comme avant que tout ne me tombe dessus. Il était vrai qu’avant, on pouvait voir sans mal que j’avais une certaine assurance en moi, et dans les choses que j’entreprenais. J’avais perdu cela quand je m’étais rendue compte que je ne pouvais pas sauver ma sœur Pétunia. Je réapprenais ici au fur et à mesure à me reconstruire psychologiquement, petit à petit. Ils étaient même arrivés à me refaire faire de la magie et de me servir de ma baguette. Envolée bien vite dans l’hôpital ma promesse de ne plus l’utiliser, et de retourner dans le monde moldu loin de tout cela. Quoi qu’il pouvait se passer, j’étais une sorcière, et j’appartenais à ce monde, que je le veille ou non. Je ne devais pas le fuir quand il ne pouvait pas répondre à mes attentes, car tout n’était pas possible.

Enfin bref, pour revenir à notre sujet initial, je vous disais donc qu’aujourd’hui n’était pas un jour comme les autres. Pour continuer ma thérapie, il fallait absolument que je fasse quelque chose, une chose que je n’avais pas pu faire, ni que je ne voulais faire. Il fallait que je me rende sur la tombe de ma sœur pour lui dire adieu. J’avais essayé d’y échapper en vain. Ils avaient fixé la date au 3 janvier. D’ailleurs, depuis qu’ils l’avaient fais, tous les jours ils me le répétaient, encore et encore et encore, tout en me rassurant, et me certifiant qu’il fallait que je le fasse pour aller mieux. Seulement. Y allait, c’était trop dur encore pour moi comme je leur avais expliqué pendant plusieurs heures. Alors pour que cela soit plus simple, ils avaient convoqués mes parents qui n’arrêtaient pas de faire la navette Paris-Londres à cause de moi, ou plutôt pour moi comme me rectifier ma mère. Ces derniers devaient m’accompagner jusqu’au cimetière, ou était enterrée leur deuxième fille.

J’admirais leur courage, car cela ne devait pas être facile pour eux de remettre les pieds dans la ville qui leur avait leur enfant. Mais il allait le faire pour moi. Alors moi j’allais le faire pour eux aussi… Par l’intermédiaire de ma maman, j’avais pu écrire une courte lettre. Une des règles que je devais respecter, c’était de ne pas avoir de contact avec les autres, mise à part mes parents, pour mon équilibre qu’ils disaient. Pourtant, celle qui m’avait mise au monde, avait bien compris que j’avais besoin de voir une autre personne en devoir de Sevy. Alors discrètement, quand le corps médicale eu le dos tourné, elle me donna un crayon et une feuille sur laquelle je ne pu écrire que ces quelques mots très rapidement. Je lui avais indiqué comment elle pouvait lui faire parvenir le tout, car étant une moldu, elle n’était pas très expérimentée dans le domaine de la magie, même si elle en connaissait quelques rudiments

Spoiler:

Je ne savais pas s’il l’avait reçu, ni s’il pourrait venir. Tout ce que je sais, c’est que ma mère avait fait le nécessaire pour cela. D’ailleurs, j’avais eu le droit à une batterie de question le concernant. Je ne lui avais jamais parlé du poursuiveur qu’autrement que négativement. Du coup, elle avait voulu tout savoir. Je dois dire que cela m’avait fait beaucoup de bien de me retrouver avec elle, à pouvoir lui parler et passer du temps avec elle. Cela m’avait tellement manquer, et me ressourcer auprès d’elle, il n’y avait pas mieux. Au bout de quelques heures, elle avait tout appris concernant donc mon petit ami qui avait l’air de quelqu’un de très bien selon ses dires. Quand je lui avais parlé du bijou qu’il m’avait offert, elle avait été étonnée que je ne l’ai pas autour du cou, vu combien je tenais à lui. Mais comme je lui répondis, je ne devais pas avoir de contact pour l’instant avec les autres, y compris matériellement. Sinon je n’aurais pas arrêté de penser à eux, ce qui était vrai.

De son côté, mon père m’avait dit par rapport à mon maraudeur qu’il ne le voyait pas très bien d’un bon œil. Cela m’avait fais rire, car il m’avait dit la même chose concernant mon ex. Disons qu’il protégeait sa petite fille, et encore plus maintenant qu’il venait de perdre un de ses enfants. Il m’avait prévenu d’ailleurs que je n’avais pas le droit de le fréquenter tant qu’il ne m’avait pas donné son aval. Ces papas, je vous jure, ils sont vraiment trop protecteurs. S’il fallait que je l’écoute, je devrais être dans un couvent et ne voir ni parler à aucune personne de sexe masculin. J’avais profité du coup du fait que je puisse sortir de Ste Mangouste avec mes parents de demander à James de nous rejoindre. Et puis au-delà de cela, j’avais besoin qu’il soit là. Car après tout, il était le garçon que j’aimais plus que je ne l’aurais cru possible.

Nous étions enfin le jour J. J’avais à la fois hâte qu’il soit un heure de l’après midi, mais peur à la fois en même temps. Mon cœur battait très fort, et je sentais mon ventre se contacter. Je ne puis rien avaler d’ailleurs le midi. Plus les minutes approchaient, et moins je n’avais envie d’y aller. D’ailleurs, je ne voulais plus me rendre là bas, c’était catégorique. Je ne pouvais pas le faire, car même si je savais qu’elle ne pourrait plus revenir, j’avais toujours une petite lueur d’espoir que cela arrive, dont je ne voulais pas me séparer. Si j’allais la voir, alors je devrais lui dire adieux définitivement. Alors vingt minutes avant que mes parents arrivent j’avais décidé de me cacher quelque part, oui de me cacher dans l’hôpital, et échapper à ce rendez-vous. Malheureusement, dans mon super plan, j’avais oublié d’inclure le fait que j’étais dans un service psychiatrique.

Cela changeait tout, car étant une de leur patiente, ils savaient que je voudrais y échapper le moment venu. Du coup, ils m’avaient enfermé dans ma chambre, pour être sur que je ne me carapate pas ailleurs. Ils allèrent jusqu’à même m’accompagner jusqu’à la voiture de mes parents avec ces derniers histoire que je ne m’enfuis pas non plus une fois sur le parking. Mon père le prit assez mal d’ailleurs, car comme il leur beugla à la figure, il avait assez d’emprise sur sa fille, et n’avaient pas besoin d’eux. Même si je ne fis aucun commentaire, je ne pu m’empêcher de me dire que s’il n’y aurait eu que mes parents, je m’aurais fais la belle quand même. Me voilà donc dans leur voiture, en direction de la maison dans laquelle j’ai grandi, dans le nord de l’Angleterre. Pendant tout le trajet, le seul son qui fut présent était celui de la radio de mes parents. Aucun d’entre nous n’avait envie de parler, et je ne pu m’empêcher de m’en vouloir de leur faire subir cette épreuve. Tout cela, c’était de ma faute… Ah non, je ne devais pas penser comme cela. Il ne fallait pas que je retourne en arrière sur le chemin que j’avais entrepris à l’hôpital. Je ne devais pas tout le temps mettre les choses sur mon dos, et accepter les décisions des autres.

Il nous fallut plus de temps que prévu pour arriver enfin à destination, car nous nous retrouvâmes coincé dans des embouteillages. Je n’en plaignis pas non bien au contraire. J’aurais voulu que l’on reste bloqué encore longtemps et ainsi, ils n’auraient pas eu d’autre choix que de me ramener dans le centre hospitalier, m’épargnant cette visite. Avec toute la peur et le stress qui m’envahissait, j’en avais même oublié que j’avais donné rendez-vous à James. Ce dernier devait sûrement déjà m’attendre, sans que je m’en rende réellement compte. Quand la voiture entra dans la ville puis arriva devant notre ancienne maison, je me sentis défaillir. Non je n’étais pas prête, je ne voulais pas y aller. Comme si elle se serait doutée de ma réaction, ma mère essaya de me rassurer, en me disant que c’était un mauvais moment à passer, mais que j’en étais capable. Mes parents sortirent en premier de l’automobile qu’ils avaient louée, grave erreur. Paniquée, je m’étais enfermée dedans. Oui comme cela, ils ne pouvaient pas m’obliger à descendre.


- Lilou, s’il te plait… Descend de cette voiture… Je sais que tu ne veux pas y aller, mais il le faut et tu le sais… Et puis, James est ici Lilou. Tu ne vas pas le faire attendre plus longtemps quand même…


Je fus très étonnée que ce soit mon père qui est prononcé ses paroles. C’était bien la première fois qu’il était ‘gentil’ dans ses propos envers un garçon qui serait trop proche de moi à son goût. Il avait même appelé le gryffondor par son prénom, puis me fit un sourire tendre. Tournant la tête, je ne pus que constater qu’il avait raison. Il était venu comme je lui avais demandé… Il était là. Mon coeur s’accéléra de nouveau, de joie de le revoir. Il m’avait tant manqué. Il n’y avait aucun doute quand au fait que s’il n’aurait pas était là, je ne serais pas sortie de la voiture. Déverrouillant les portes, je finis enfin par descendre au grand soulagement de mes parents. Mais avant qu’ils ne puissent me dire autre chose ou faire quelque chose, je m’étais déjà mise à courir vers mon petit ami, pour finir par me blottir contre lui. Je restais ainsi, quelques minutes, jusqu’à ce qu’ils finirent par arriver à notre hauteur, pour me dire


- Vous devez être le fameux James Potter ! Enchantée de faire enfin votre connaissance jeune homme. Cela fait longtemps qu’on entend parler de vous. Je pense pouvoir parler également pour mon mari en vous disant que nous sommes contents enfin de mettre un visage sur votre nom. Lilou ? Il est temps d’y aller ma chérie…


Me détachant du jeune homme, je fis un pas en arrière, pour m’éloigner de mes parents. J’avais tellement peur, au point de préférer partir plutôt que de rester avec celui que j’aimais. Je faisais ce que je pouvais mais, je n’avais pas assez de courage pour aller sur sa tombe. J’avais recommencé à faire de la magie, j’allais mieux, cela ne suffisait pas ? Reculant de nouveau, je répondis à ma mère, d’une voix des plus tremblante :


- Non… Je peux pas… Je veux pas… S’il te plait… M’oblige pas à y aller… Je t’en supplie maman… On leur dira que je les fais, et cela ira bien…Ils sont pas obligés de savoir… Papa dis lui… Je suis désolée, j’en suis pas capable… Tout mais pas ça…




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MessageSujet: Re: Let me take you there   Let me take you there Icon_minitimeDim 11 Jan - 9:58

James était tellement impatient de revoir Lily qu'il ne cessait de marcher le long du trottoire et de regarder sa montre pour faire passer le temps. Il avait passé dix horribles jours, sans la moindre nouvelle, et il n'avait envie que d'une chose : serrer la jeune fille dans ses bras. Pendant des heures. Avant même de lui poser toutes les questions qui lui brûlaient les lèvres, il voulait l'embrasser tout son saoul et lui dire combien elle lui avait manqué. Il était arrivé bien en avance, et maintenant il trouvait le temps long. Cherchant à s'occuper, il posa son regard sur la boite au lettres à côté de lui. Et il eut la surprise d'y trouver le nom de famille de sa petite amie. Ainsi, cette maison devant laquelle il faisait les cent pas depuis quelques minutes était celle de Lily. C'était une très belle maison, en tous cas. Mais... une minute... S'il se trouvait devant la maison de la préfète, ses parents devaient être là aussi.

Oh mon dieu. Il allait probablement rencontrer ses parents. Il n'avait jamais fait ça. Comment est-ce qu'il était sensé se comporter ? Le père de Lily allait-il essayer de l'intimider alors que sa mère serait très gentille comme dans les films moldus ? Par reflexe, le Gryffondor lissa la veste noire qu'il portait, réajusta son écharpe, vérifia que ses lunettes étaient bien mises, et passa une main dans ses cheveux. Puis une main sur le visage pour vérifier qu'il n'avait rien de suspect. Et il remarqua à l'instant même qu'il n'avait pas de cadeau pour Lily. Oh pas un cadeau important, juste une petite rose pour lui montrer qu'il était content de la revoir. Il était vraiment trop nul comme petit ami.

Une voiture arriva finalement, et le coeur de James fit un bond. Autant parce que Lily était enfin là que parce que ses parents l'étaient aussi. Et puis il s'en fichait après tout, c'était l'opinion que Lily avait de lui qui était la plus importante. Les deux adultes sortirent de l'auto tandis que James s'imobilisait à côté de la boite aux lettres. La préfète refusait visiblement de sortir à son tour, et le jeune homme entendit son père lui dire qu'il était là et qu'il l'attendait. Il eut alors le plaisir de voir que sa suffisait à convaincre la jeune fille, qui dévérouilla les portes. Un large sourire étira les lèvres du Maraudeur quand il vit sa petite amie et qu'elle se mit à courire vers lui. Il la serra contre lui tandis qu'elle venait se blottir dans ses bras. Fermant les yeux, un sourire toujours accroché à ses lèvres, il posa sa tête contre celle de la jeune fille. Qu'est-ce que ça faisait du bien de la retrouver ! Et surtout, de voir qu'elle était en bonne santé ! Du moins, autant qu'elle aurait pu l'être.


-Tu m'as manqué Lily, glissa-t-il doucement à l'oreille de la belle

Les parents de Lily s'approchèrent à leur tour, et James releva la tête vers eux. Il croisa le regard du père, mais se focalisa sur la mère, puisque c'était elle qui venait de parler. Visiblement, Lily avait parlé de lui, et il semblait que ce soit en de bons termes, puisqu'il était bien accueilli. Un nouveau large sourire fendit ses lèvres. Il n'avait pas songé qu'il rencontrerait les parents de sa petite amie si tôt, surtout qu'il n'avait pas tellement l'occasion de le faire, depuis Poudlard. Mais ils avaient tous deux l'air sympathique, même s'il sentait l'homme un peu plus distant que sa femme. C'était normal, les pères cherchaient toujours à protéger leur fille. Mais il n'avait pas à s'inquiéter, James ne ferait jamais le moindre mal à Lily. Son regard allant de l'un à l'autre, il prit la parole.

-Enchanté également de vous rencontrer, Monsieur et Madame Evans. Je comprends maintenant d'où viennent les magnifiques cheveux auburns de Lily, ainsi que ses yeux verts.

Il aurait voulu dire que les yeux de Lily étaient sublimes et envoûtants, mais il aurait trouvé ça trop bizarre de faire une tel compliment à un homme, au père de Lily qui plus est. Il s'en était donc abstenu. Les deux adultes déclarèrent alors à la jeune fille qu'il était temps d'y aller. Aller où ? Quelque part où ils iraient tous ensemble, visiblement. Le Gryffondor eut la surprise de sentir la jeune fille se détacher de lui et s'éloigner de quelques pas. Comme si elle se préparait à fuir au cas où on la forcerait. James ne savait pas du tout où ils voulaient l'emmener, mais ça semblait important. Et il semblait que Lily n'en avait pas du tout envie. Le Maraudeur ne comprit pas grand chose à la réponse de sa petite amie. C'était qui ces "ils" ? James se tourna vers les adultes, et lu sur leur visage que la réaction de leur fille leur faisait de la peine. Mais aussi qu'elle devait vraiment y aller.

Que devait-il faire, lui ? Il ne savait même pas de quoi ils parlaient. Il se doutait que Lily attendait qu'il prenne son parti, qu'il la défende contre ces personnes qui voulaient lui faire faire quelque chose contre son gré. Mais lui, il avait envie de se mettre du côté de ses parents. Ca semblait important qu'elle y aille. Bon tant pis, autant se jeter à l'eau dans ce cas. Il s'approcha donc de la jeune fille et lui prit la main.


-Je ne sais pas où tu dois aller Lily, mais je crois que c'est important que tu y ailles. Je vois bien que tu n'as pas envie, et que c'est dur pour toi. Mais je suis là moi. C'est pour ça que tu m'as demandé de venir, non ? Pour t'accompagner. Alors je suis avec toi... On va y aller tous ensemble, et je te promets, Lily-Jolie, que tout va bien se passer. Faisons-le à deux.

Il lui adressa un doux sourire. Il aurait tout de même bien aimé qu'on lui en dise plus sur cette affaire. Il se sentait patauger. Mais il n'avait pas lâché la main de la jeune fille, et la serra doucement pour lui montrer qu'il était bien là, avec elle.
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MessageSujet: Re: Let me take you there   Let me take you there Icon_minitimeMar 13 Jan - 9:36

Je me rendais compte combien j’avais besoin de me trouver en la présence de James. Être là, dans ses bras. Cela me faisait tellement de bien. De le savoir de nouveau avec moi. Lui qui était si important pour moi, lui qui était tout simplement l’homme que j’aimais. Il était certain que s’il n’aurait pas été devant la maison, j’aurais refusé de sortir catégoriquement. A quoi bon le faire de toute façon ? Je ne voulais pas y aller non. Pour rien au monde j’avais envie de faire ce que l’on m’imposait aujourd’hui. Alors quand ils m’avaient dis qu’il se trouvait ici, je n’avais pas réfléchie outre mesure. 10 jours que je ne l’avais pas vu. 10 jours pendant lesquels je n’ai pas pu lui parler, ni même lui envoyer un hibou. Après ce qui c’était passé à Poudlard, je me doutais que Dumbledore n’aurait pas laissé sortir aussi facilement ses élèves. Je me doutais bien du coup que mon maraudeurs avait du mettre le paquet pour arriver jusque là. Cela me toucha d’autant plus.

Sans réfléchir, oubliant la présence de mes parents, je m’étais focalisée sur le jeune homme, et vint me blottir dans ses bras. Il était si bon si agréable, si rassurant d’y être de nouveau. Sa tête vint se poser sur la mienne, et je fermis mes yeux pour en profiter. Plus rien de venait envahir mon esprit, plus rien du tout. Il n’y avait que le fait qu’il soit là, tout près de moi, que je puisse sentir sa chaleur contre moi qui était importante. Même si mes parents nous laissèrent tranquille quelques instants, ils finirent par arriver à notre hauteur juste après qu’il m’ai dis à l’oreille que je lui avais manqué. Lui aussi. Et à un point fou. Encore à l’hôpital, je ne m’en étais pas autant rendue compte. Après tout, j’étais assez encadrée et ils faisaient tout pour m’occuper l’esprit, ce qui marchait. J’avais du aussi leur confier mon collier, pour que je me focalise juste sur ce que je devais. Mais à présent, à présent que j’étais avec lui, je m’en apercevais énormément.

Cette fois, ce fut ma mère qui prit l’initiative de parler en premier à mon petit ami. Cela ne me m’étonna pas en fait, dans le sens ou elle était très sociable. Et puis, comme elle l’avait dit, elle avait tellement entendu parler de lui qu’elle était contente de pouvoir le rencontrer. Quand à mon père, il resta un peu en retrait, ce dont je me serais doutée également. Après tout j‘étais sa petite fille et s’il s’en serait tenu à lui, il aurait été le seul homme de ma vie. Il avait du mal, et aurait toujours du mal à me voir non plus comme sa petite poupée mais comme une ado, puis une femme. Ma mère, c’était le contraire par contre. Elle me considérait déjà comme une adulte et même si des fois, cela n’est pas facile, j’apprécie, car elle me prend au sérieux. Et plus que tout, elle est fière de moi. Enfin avant car vu comment je tourne. Non, je n’avais pas le droit de penser comme cela…

Je n’intervenu pas, les laisser prendre un premier contact. Je venais tout juste de réaliser l’ampleur de cette rencontre. Elle n’était pas anodine comme je l’aurais cru au départ non. C’était de mes parents qu’ils s’agissaient et j’eu peur que cela n’effraie James. Après tout cela ne faisait pas autant de temps que cela que nous étions ensembles, même si j’avais l’impression de l’aimer à un point fou. Il m’avait fallut beaucoup de temps pour ressentir la même chose avec mon ex petit ami. Cela était à la fois inquiétant dans le sens ou si un jour je devais le laisser, cela me ferait beaucoup de mal. Il comptait tant à mes yeux après tout. D’ailleurs en parlant de mes prunelles, mon poursuiveur vint faire un compliment à ma mère, mais aussi un à mon père de façon détourné. Je savais que cela lui plairait, même s’il ne le dirait pas. Après tout, il était très fier que j’ai ses yeux émeraudes, qu’il tenait de son grand père.

J’en avais oublié ce qui nous tenait de lieu, me contentant de sourire. J’étais contente de ce premier contact. Mais ce dernier s’effaça bien vite de mon visage, quand ma mère me dit qu’il était tant qu’on y aille. Oh non. Pourquoi avait-elle dit cela ? Pourquoi hien ? Tout se passait si bien en cet instant, mais elle venait de gâcher tout. Je me sentis de nouveau envahir par la peur, par une grande peur que je ne pouvais pas contrôler. J’allais l’impression que mes jambes n’allaient pas pouvoir me porter très longtemps. Sans m’en rendre vraiment compte, j’avais lâché James pour me reculer une fois, puis une deuxième fois. Mes mots pour mes parents furent suppliants, leur montrant sans aucun mal dans quel état de détresse que je me trouvais. Je vis mon père détourner le regard quand je vins m’adresser à eux, par peine pour moi. Quand à mère, elle sembla démuni par mes dires. Elle ne s’était pas attendu à ce que je sois aussi ‘mal’ pour ce qui concernait ma mort de Pétunia.

Se fut James qui intervenu, alors que je reculais au fur et à mesure loin d’eux. Se rapprochant bien vite de moi, il me prit la main et le regarda. Je savais ce qu’il allait me dire. Je savais qu’il prendrait parti pour mes parents qui ne savaient pas quoi dire. Je savais qu’il allait trouver des mots pour me faire y aller, même s’il ne savait pas où je devais me rendre. Mais il n’avait pas besoin d’avoir toutes les cartes en main pour comprendre qu’il fallait que je le fasse. Il voyait que ce n’était pas facile pour moi et me promit qu’il était là pour moi, qu’il était là et qu’on irait tous ensemble. Je sentis sa main se resserrer sur la mienne délicatement, et son sourire… Son sourire. Je pourrais m’y noyer tout le temps. Tout comme son regard. J’aimais me voir à travers ses yeux. J’avais l’impression d’y être tellement importante. Oubliant de nouveau mes parents, je vins poser mes lèvres sur les siennes amoureusement, car c’était ce que j’étais.

Je me détacha bien vite cependant de lui, entendant un raclement de la gorge de mon père. Il n’avait sûrement pas aimé voir sa petite fille chérie venir poser sa bouche sur celle du jeune homme. Après tout, il me voyait toujours comme son ange des plus pur. S’il savait, je pense qu’il en serait ‘choqué’ pendant encore longtemps le connaissant. Enfin bref. Je fus ‘contente’ d’entendre ma mère lui chuchoter ‘Henri’, histoire qu’il me laisse un peu et qu’il comprenne que je suis grande maintenant. Elle, elle savait sûrement que j’avais besoin de me retrouver ainsi avec James, que cela ne pouvait qu’être bénéfique pour moi. Il dit encore quelques mots à mon père qui lui répondu, mais de là ou j’étais, je ne pouvais pas attendre. Et puis, je pouvais profiter de ce petit temps pour me calmer, et pour aussi dire au jeune homme un simple :



- Je t’aime


Pourquoi dire plus après tout ? Cela ne servirait à rien, surtout que j’avais tout dis par ses deux simples mots. Prenant sa main, je nous fis avancer jusqu’à mes parents qui semblaient être en plein débat quand à savoir si j’étais assez grande pour avec une quelque compte relation avec un garçon. Encore une fois, ils allaient polémiquer pendant des heures et des heures, pour finir toujours sur la même conclusion : ils ne serons jamais d’accord, alors à quoi bon en parler. Je tapota doucement l’épaule de mon père pour qu’il s’aperçoit que nous étions juste à côté d’eux, puis lui fit un sourire sincère. James avait raison. Je n’étais pas seule, et même si j’avais peur, même si je ne voulais toujours pas y aller, je devais le faire, oui le faire pour eux, pas pour moi, mais pour eux. Je lâchais une nouvelle fois le jeune homme pour faire une étreinte à mon père et à ma mère, ne pouvant pas m’empêcher de leur dire, ou plutôt lui dire :


- Ne t’inquiète pas papa, tu resteras toujours l’homme de ma vie. Il faut juste que tu te fasses à l’idée que je grandis et que c’est dans l’ordre des choses


- Je sais ma Lilou chérie… mais s’il te plait, ne grandit pas trop vite mon cœur… Anny, je pense qu’on devrait les laisser tous les deux y aller. Après tout, nous avions promis à madame Bertha de venir boire un thé chez elle. Tu viens ?

- Pour une fois, je suis d’accord avec toi. Lilou, voilà les clefs de la maison. Il nous reste quelques affaires encore là bas. Une fois que tu auras vu Pétunia, rentrez vous mettre au chaud. James on vous confit notre fille. Faites y attention comme au diamant le plus précieux, parce que c’est ce qu’elle est à nos yeux.


Encore quelques mots échangés, et mes parents partirent dans la direction complètement opposée à celle que je devais prendre. En glissant la clef de la maison qui ne serait bientôt plus la mienne, dans ma poche, je ne pus m'empêcher de repenser aux paroles dites. Je fus très étonnée que ce soit mon père qui comprenne que j’avais besoin, que je ne pourrais y aller qu’en présence du jeune homme. Lui seul savait trouver les mots qui pouvaient me toucher.
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James Potter



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MessageSujet: Re: Let me take you there   Let me take you there Icon_minitimeJeu 15 Jan - 23:32

James avait imaginé milles et une hypothèses à la subite disparition de Lily. Mais celle qui revenait le plus souvent était qu'elle soit simplement retournée chez elle. Mais il ne comprenait toujours pas pourquoi il n'avait pas reçu de nouvelles pendant si longtemps. La jeune fille n'était pas du genre à faire totalement la morte comme ça, elle avait dû se douter qu'il se faire un sang d'encre pour elle. En tous cas, ce qui était certain, c'est qu'il ne pouvait vraiment plus encadrer Keith Glace. Ce sale type lui avait raconté des cracks, et ça il n'était pas près de l'oublier. Si Glace lui avait dit la vérité, il aurait pu passer la nuit auprès de sa petite amie, et ainsi savoir exactement où elle était et où elle allait. Il avait donc des tas de questions à lui poser, mais il les oublia lorsqu'elle vint se blottir contre lui. Le plus important était qu'elle aille bien, et qu'ils se retrouvent finalement.

Et pour la première fois, le Gryffondor rencontrait les parents d'une fille avec laquelle il sortait. Et pas n'importe quelle fille. Il ne voulait vraiment pas faire d'impairs, parce qu'il aimait Lily et qu'il voulait faire bonne impression auprès de ses parents. Cette rencontre était un peu stressante pour lui, qui n'avait pas l'habitude de ce genre de choses. Mais il se rappela de comment ses parents lui avaient appris à se tenir en société, vu les nombreux repas auxquels il avait souvent été obligé d'assister. Il glissa un compliments aux deux parents, celui du père bien détourné, et il sembla que c'était une bonne approche. Sans trop en faire, les flatter n'était pas une mauvaise idée. D'autant plus que James n'avait pas vraiment besoin de se forcer pour cela. Les cheveux de Lily étaient véritablement magnifiques, et ses yeux tout simplement fascinants.

Puis arriva le moment où les parents de Lily déclarèrent qu'il était temps d'y aller. James ne comprit pas grand chose, sinon que c'était important, et que la préfète n'avait clairement aucune envie d'y aller. Ce qui le conforta dans l'idée que c'était important. La jeune fille s'était écartée de lui, et ses paroles s'étaient faites suppliantes, ce qui pinça le coeur du Maraudeur. Il jeta un coup d'oeil aux deux adultes, mais aucun d'eux ne semblait vouloir parler. Le père avait détourné les yeux pour ne pas affronter le regard de sa fille. James décida donc d'agir, puisqu'il fallait bien que quelqu'un le fasse. Même s'il ne savait pas vraiment de quoi il en retournait, il savait que Lily devait y aller, et il allait tout faire pour l'en convaincre. Au fond, elle devait également savoir que c'était important, et nécessaire.

Il s'approcha donc d'elle, et lui prit la main. D'une part pour l'empêcher de reculer et de fuir à nouveau, et d'autre part pour lui signifier sa présence bien tangible. Il était là, à des centaines de kilomètres de l'école. Il avait fait des pieds et des mains pour sortir de Poudlard, parce qu'elle le lui avait demandé. Et il était certain qu'elle l'avait fait venir dans un but bien précis : l'accompagner là où elle devait aller. Alors il allait le faire, et elle aussi. Il lui expliqua, qu'il était là, et qu'ils allaient faire ça tous ensemble. Il lui assura que tout allait bien se passer. Ces mots parurent convaincre la jeune fille, qui vint l'embrasser amoureusement. James répondit tendrement à son baiser, bien qu'il ait une envie avide de ses lèvres. La seule présence des deux adultes derrière eux le retenait de se rassasier de Lily comme il en avait envie. D'ailleurs, le raclement de gorge de Mr Evans se fit clairement entendre. La préfète recula, et le poursuiveur sourit.


-Je t'aime aussi Lily.

Ces simple mots avaient un tel effet sur lui prononcés par Lily que ça revenait presque à une sorte de drogue. Ils le mettaient dans un état certain d'euphorie et de bien être. Il était incroyable de songer que James se tenait là, la main dans celle de Lily, devant ses parents, et que son esprit était à des milliers de kilomètres du baiser du bal. Du baiser entre Lily et Servilus. Pourtant, il n'était pas près de l'oublier celui là non plus. Et Rogue avait plutôt intérêt à raser les murs désormais, parce que l'imunité de Lily n'avait plus cours sur lui. Il était exposé à toute la légitime fureur du Gryffondor, et il n'y couperait pas. Enfin bref. La préfète avait prit sa main, et ils se rapprochèrent des adultes, qui les regardaient. James ne savait pas où ils devaient aller ensuite, et il attendait que le père prenne les commandes des opérations. C'est donc naturellement vers lui que son regard se porta.

Lily déclara à son paternel qu'il était et resterait l'homme de sa vie. Cette réflexion tira un sourire au jeune homme qui assistait à la scène, quelques pas en arrière. La jeune fille l'avait lâché pour éteindre ses parents. Mr Evans répondit, et suggéra de laisser les deux jeunes gens ensemble. Ce que James approuvait fortement. Non pas qu'il n'appréciait pas la compagnie des adultes, mais il préférait être seul avec Lily. Même s'il devait l'emmener dans ce fameux endroit où elle ne voulait pas aller. Les paroles de Mme Evans lui apprirent tout ce qu'il voulait savoir. Ils étaient sensés aller au cimetière, sur la tombe de Pétunia. Parfait, c'était talement ce que James avait prévu de faire. Et effectivement, il préférait qu'ils soient seuls pour cette épreuve. Il avait peur que Lily refuse encore la vérité et qu'il ai besoin de la mettre devant la fait accompli pour lui faire ouvrir les yeux. Mais il pouvait difficilement le faire devant ses parents.

Mme Evans précisa qu'ils lui confiaient leur fille et qu'il avait intérêt à y faire attention. James acquiesça en souriant poliment. Il faisait toujours attention à Lily. Parce qu'elle devait compter pour eux au moins autant qu'elle comptait pour lui. Ils n'avaient aucune crainte à avoir, il y ferait attention comme à la prunelle de ses yeux, comme toujours.


-Je vous promets de prendre bien soin d'elle, Mme Evans.

James les regarda s'éloigner et vint enlacer la hanche de sa petite amie. Alors que les deux adultes disparaissaient, il vint déposer un baiser dans le coup de la jeune fille, en profitant pour enfouir son nez dans ses cheveux et humer leur parfum. Il avait l'impression d'avoir passé une éternité loin d'elle, et il voulait rattraper le temps perdu. Surtout qu'elle semblait aller bien mieux qu'elle ne l'avait été depuis plusieurs semaines, ce qui était une très bonne nouvelle aux yeux du garçon. Même si maintenant venait l'une des épreuves les plus difficiles. Mais ils allaient la surmonter tous les deux. Il n'oubliait pas les paroles de Matthieu ; Lily devait faire une grande part de son deuil toute seule. Mais cette part là, il pouvait l'aider à la faire, il en était certain. Ils prirent la direction opposée à celle des adultes, James ayant glissé sa main dans celle de la jeune femme.

-Dis Lily-Jolie, est-ce qu'il y a des chances que je sois aussi un peu l'homme de ta vie ?

Il lui adressa un large sourire. Il se sentait de très bonne humeur. Les questions, les doutes et les pleurs (de Lily) viendraient bien assez tôt.
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MessageSujet: Re: Let me take you there   Let me take you there Icon_minitimeVen 23 Jan - 22:43

[Hj = Désolée du retard ! ]


Comment plusieurs sensations si différentes pouvaient-elles apparaître en même temps ? C’était tellement étrange de les ressentir s’affoler ensembles, elles, si contraire en règle générale. Je me sentais à la fois en sécurité mais terrifié. J’étais heureuse et à la fois malheureuse, et sans intervalle entre ses sentiments non. Ils se mêlaient tous ensemble, à l’unisson, comme s’ils ne formaient qu’un. Et pourtant, ce n’était pas le cas. Savoir mes parents et James à mes côtés, que je n’étais pas seule, qu’ils seraient toujours là quand j’en aurais le plus besoin. Cela m’apportait un bien fou, et m’apaisais tout en me rendant joyeuse. Pourtant, je les détestais d’un autre côté. J’avais peur, si peur de ce que j’allais devoir faire aujourd’hui, et qu’ils me forcent la main me faisait du mal. Oui, ils le faisaient pour mon bien, mais ce n’était pas la solution non, loin de là. Ils voulaient que je dise au revoir à quelqu’un dont je n’arrivais pas à renoncer. Je ne pouvais pas me rendre sur la tombe de Pétunia, je n’étais pas prête. Depuis que j’étais à Ste mangouste, j’allais mieux, mieux que je n’aurais pu le croire. Avoir des gens qui ont un point de vue extérieur et qui savent ‘réparer’ le trou qu’avait laissé ma sœur dans mon cœur…

Jamais je n’aurais pu croire cela possible. J’étais reconnaissante du fond de mon âme envers Albus Dumbledore, Mme Pomfresh, et mes parents de m’avoir forcé à prendre des vacances à l’hôpital. J’avais pourtant fais des pieds et des mains pour pas y aller, et heureusement qu’ils ne m’avaient pas écouté. Oui, vraiment heureusement qu’ils avaient été là. Comprenais moi. Nous sommes en 1976, et que quelqu’un se retrouve dans un service psychiatrique est considéré comme fou. Je ne suis pas du genre à me soucier de ce que pense les autres, mais j’avais peur d’y aller. J’avais l’appréhension qu’après m’avoir ‘examiné’, ils m’enferment car j’avais vraiment un problème. Oui, encore et toujours de la frayeur. Ma vie semblait mener que par cela ses derniers temps. Je n’étais pas du tout courageuse, pas digne d’être chez les gryffondors. Je sais que je ne dois pas me rabaisser, mais les faits sont là. Je ne sais guère pourquoi le choixpeau m’y a envoyé. Cette Hermione, dont je ne pouvais pas m’empêcher de ne pas apprécier, avait finalement raison. Même si peu à peu, je reprenais des forces, et que je m’écartais des sentiers périlleux, je ne pouvais pas oublier ses paroles, et l’exactitude de ses derniers. Avant que tout ne cela n’arrive, j’étais fière de mon blason et pensais avoir ma place chez les lions. Plus maintenant.

On m’avait dit que cela reviendrait avec le temps. Seulement tout en moi prouvait le contraire. Mes actions ne pouvaient que me donner raison. Je fuyais, encore et encore, plutôt que d’affronter et d’assumer mes actes. Aujourd’hui allait être un tournant dans ma vie. Enfin, c’est ce que voulaient mes médecins. Si j’arrivais à le faire, - et je le devais – cela signifierait que je pourrais retourner au château dans pas longtemps, et que tout avait repris son cours normal. Comment cela pourrait-il être possible ? J’avais certes repris l’utilisation de la magie, mais ce n’était pas pour cela que j’étais capable de faire un tel acte, et surtout de revenir dans un lieu qui avait ‘scellé’ de nouveau mon destin, lors du bal de Noël. Je ne pourrais pas oublier tous les sentiments qui m’avaient envahit, et complètement fait déraillé. Je n’avais pas pu bouger, contemplant l’horreur flottante dans le ciel, pétrifiée par elle. Comment pourrais-je retourner au château et faire comme si rien ne s’était passé, comme si j’avais tourné une page, et que cela n’était rien ?Je ne le savais pas. Encore une fois, on m’avait dis que je le saurais aujourd’hui. Après tout, il me restait une autre solution si besoin : je pouvais rester plus longtemps que prévu dans le centre de soin. Je pouvais très bien y passer autant de mois que j’aurais besoin, et y sortir une fois que je me sentirais prête.

C’était sûrement ce qui m’avait poussé à bien vouloir accepter au début de venir dans mon ancien ‘paradis’. La ville dans laquelle m’avait rejoint James, je l’avais toujours considéré comme mes racines, comme mon ‘revigorant’. Quand j’en avais le besoin je revenais certaines vacances et j’étais de nouveau en forme. Oui, cette petite maisonnette qui était devant moi m’avait vu grandir depuis toujours, et représentait tant de choses bénéfiques. Où plutôt représentait. Car à présent, trop de choses font que. Mes parents déménageaient au fur et à mesure en France, du coté de la ville de Marseille à ce que j’avais compris. Je dois avouer que je ne me suis guère intéressée à eux ses derniers temps. Je sais juste qu’ils se sont renseignés auprès du directeur de l’académie de Poudlard, et qu’il leur avait dit que Beaubaton ne se trouvait guère loin de là. Comme ils m’avaient dis, c’était ‘au cas ou’ je reprendrais la magie. C’est ce que j’avais fais, et je me doutais qu’ils me demanderaient d’y aller, pour que nous soyons ensembles de nouveau, ensembles sans Elle malheureuse. J’allais devoir de nouveau faire un choix. Rester ou partir d’Angleterre. Rester avec ceux qui comptaient pour moi, et reprendre un nouveau départ. Je ne savais pas encore ce que je ferais, et puis, j’avais le temps comme me l’avait fait remarqué mes parents. S’il y avait une chose dont je leur étais des plus reconnaissante, c’est qu’ils respecteraient ma décision, qu’elle soit dure pour eux ou non.

Dans le bras de James, je savais ce que je voulais. Oui, je ne voulais pas être séparée de lui. Je l’aimais tant. C’était comme quand j’étais avec Severus ou Marlène. Avec eux, je pensais ne pas pouvoir m’éloigner de leurs doux visages, de leurs rires, de leurs vies. Cependant quand ils n’étaient plus autour de mon ‘orbite’, je perdais mes certitudes. Quand j’étais avec ma mère et mon père, je voulais aller en France, et ne pas les quitter. Ils étaient à présent ma seule famille après tout. Vous comprenez un peu le problème ? Je ne pouvais pas concilier les deux, c’était impossible. Mais il fallait que je chasse cela de ma tête pour l’instant. Après tout, si je n’y allais pas aujourd’hui, la question ne se poserait même pas. Peut-être était-ce la solution ? la meilleur option à prendre et ainsi éviter des souffrances inutiles à mes proches. Comment prendrait mon meilleur ami la nouvelle que je le laisse seul, alors que j’avais toujours promis être avec lui ? Comment mon gryffondor réagirait si je choisissais mes parents, et la fuite, plutôt que lui ? Et Marlène et Jessi, qui m’avaient toujours soutenus, et que je laisserais tomber ? Bon allez, il fallait que j’arrête de m’angoisser pour cela, chaque chose en son temps comme on dit après tout non ?

Quand mon poursuiveur me répondit, je sentais de nouveau mon cœur s’emballer et vouloir sortir de ma poitrine. Une nouvelle fois, il venait de me dire qu’il m’aimait, et comme à chaque fois, cela me faisait un effet pas possible. Qu’il était bon de savoir que quelqu’un vous aimait sincèrement, sans rien attendre en retour. J’aurais voulu que la terre s’arrête de tourner et que nous restâmes figés dans les bras l’un de l’autre, nos regards débordant d’affection. Cependant cela était impossible et mon père nous l’avait fait remarqué, en m’interrompant que j’avais posé mes lèvres sur celle de mon petit ami. Heureusement que ma mère était là pour temporisé, sinon je n’aurais pas donné chère de la peau du jeune homme qui me faisait face, sorcier ou non. Je m’étais donc rapprochée d’eux, pour les enlacer tendrement à leur tour, voulant lui montrer qu’il comptait pour moi. Je lui glissa même qu’il était et sera toujours l’homme de ma vie, ce qui, même si je ne pouvais pas le voir, le fit sourire et le rassura. Je pensais ce que je lui avais dis. J’aimais énormément des parents. Ils ne voulaient que mon bonheur et que je me sentes bien dans ma peau. Ils n’avaient pas hésité de traverser de nouveau la Manche, et de venir dans un pays qui leur étaient hostile à présent, juste pour moi. Ils m’avaient mêmes conduits ici…

Je pense que cela le rassura, vu qu’il déclara que le mieux était de me laisser en compagnie de James, et d’avoir un habitant du quartier pour boire le thé. Je savais qu’il aurait voulu m’accompagner, être l’épaule sur qui je pleurerais. Pourtant, il avait compris comme ma mère - quand je lui avais demandé de poster la lettre pour le poursuiveur – que ce dont j’avais besoin moi, c’était de me retrouver seul avec celui qui faisait battre de façon insensé mon organe le plus vitale. Je ne pus m’empêcher de sourire quand il promit d’ailleurs à ma mère qu’il prendrait soin de moi comme si j’étais le plus précieux des diamants, pour reprendre l’expression de cette dernière. Je vis dans leur regard que c’était sans crainte pour moi qu’ils partirent, rassurés. Cela me fit plaisir, car pour un premier contact, ils avaient eu l’air de bien aimer mon petit ami, et tout c’était bien passé. Enfin, pour l’instant, car à présent, le plus dur rester à venir et je sentais que je n’en saurais pas capable. Non, je n’en saurais jamais capable. C’était comme une vérité ancrait dans chacune partie de mon cerveau. Et puis, j’avais peur aussi, peur de l’oublier par exemple, peur de l’abandonner, et de ne plus me battre pour elle et puis… Je fus coupée dans mes pensées par mon Cornedrue qui vient déposer un doux baiser dans mon cou, tout en m’enlaçant. Cela eut pour effet de me donner un léger frisson, qui m’avait rien de désagréable bien au contraire. Me trouver ainsi, contre lui m’avait manqué, et je ne voulais que rester ainsi, pour tout le reste de cette journée. C’était tellement plus plaisant après tout que d’aller dans un cimetière. Et puis la chaleur de son corps était si attirante. Comment résister à lui ? C’était impossible, vraiment impossible. Il incarnait tout ce qu’une femme pouvait rêver : d’une vivacité d’esprit sans égale, d’une personnalité si noble, et puis, d’un physique d’un dieux. Comment voulez-vous que je ne sois pas tentée de nouveau par lui. Il était si doux, si tendre et si aimant avec moi.

Sans réellement m’en apercevoir, je pris avec lui, nos doigts entremêlaient la direction du cimetière. Je ne pouvais empêcher un sourire se dessiner sur mes lèvres. J’étais heureuse à ses côtés, et je ne pouvais me lasser de cette impression de sécurité qu’il m’apportait. Il méritait tellement quelqu’un de mieux, une jeune femme plus équilibrée et qui serait à sa hauteur. Oui c’était ce que je ne pouvais m’empêcher de penser. Mais en même temps, je ne pourrais renoncer à lui à présent. Il faisait partie de moi. Il m’avait ravis mon cœur avec une facilité déconcertante qui me faisait un peu peur d’ailleurs. Je n’étais pas du genre à m’attacher aussi facilement aux autres. Même si je suis du genre sociable, j’ai toujours une certaine distance avec les autres, qui est là pour me protéger. Il n’y avait qu’une autre personne avec qui cette barrière s’envolait en éclat : Severus Rogue. C’est pour cela qu’ils comptaient autant tous les deux de manière différente pour moi. Ils étaient si importants à mes yeux, que les voir se déchirer de pouvait que me faire du mal. Je ne pouvais pas, ou plutôt ne voulait pas choisir. Mais toutes ses pensées s’envolèrent pour l’instant. J’étais avec James, et il n’y avait que cela qui comptait.


- Oh… Je ne sais pas… Tu sais, il faut le mériter pour le devenir. Et je préfère te prévenir que mon père est un dur à cuire, je pense d’ailleurs que cela doit se voir… Mais bon, si tu arrives à me convaincre, peut-être que je te laisserais une petite chance. Laisse moi le temps d’y penser


Je n’avais pas pu m’empêcher de rire après ce que je venais de lui répondre quand au fait qu’il avait ou non des chances d’être un des hommes de ma vie. Son sourire si craquant me fit de nouveau chavirer le cœur. J’en oubliais même la raison pour laquelle nous étions là. Oui, plus rien ne pouvait compter que lui. Et sans mes parents pour me rappeler à l’ordre, je pouvais sans encombre me noyer dans son regard. Nous arrêtant, je vins me placer devant lui, mes yeux exprimant mon envie taquine et amusée. Tout ce que voulait en cet instant, c’était de retrouver et de re goûter à notre complicité. Cela m’avait tellement manqué. J’avais l’impression que cela faisait des mois que je broyais du noir et que je ne m’étais pas ‘lâchée’ en sa présente. Faisant mine de réfléchir, je posais ma main sous mon menton, tendit que mes yeux regardaient vers le haut. Avant qu’il ne réponde, je fis comme si je venais d’avoir la réponse à ma réflexion si attentive, levant ma main en l’air. Je lui dis ensuite sur un ton faussement sérieux :


- Monsieur Potter, il va vraiment falloir que vous m’épatiez pour mériter un tel honneur. Je ne pus accorder à n’importe qui d’être un des hommes de ma vie. Voyez-vous, cette place est tellement convoitée… Dites moi. Pourquoi vous et pas un autre ? Vous avez exactement 1 minute pour me convaincre et pas une seconde de plus.


Oula, je déraillais totalement je sais, mais bon je n’y pouvais rien. A son contact je me sentais pousser des ailes. Surtout qu’il ne fallait pas oublier que cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vu. Sa présence m’avait manqué énormément, mais il avait fallut que je m’éloigne oui. Ces derniers temps, je n’avais plus été moi-même. Mais à présent, je me retrouvais au fur et à mesure. Lui faisant de nouveau un sourire malicieux, je me mis à tapoter du pied, mine que j’étais impatience. Je me mis même jusqu’à regarder mon poignée, comme si sur ce dernier se trouvait une montre invisible, surveillant le temps qu’il lui rester, avant qu’il ne doive me répondre. … Je n’avais pas besoin qu’il le fasse d’ailleurs. Il faisait déjà partie des personnes les plus importantes pour moi. Il suffisait de me voir en cet instant, si tranquille, si apaisée, si de nouveau insouciante pour s’en apercevoir après tout…
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James Potter

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MessageSujet: Re: Let me take you there   Let me take you there Icon_minitimeDim 25 Jan - 13:32

C'était donc ça, rencontrer les parents de sa petite amie ? Ce n'était pas si terrible que ce qu'il avait imaginé. Dans son esprits, les parents se liguaient toujours contre le pauvre garçon, parce qu'il n'était jamais assez bien pour la fille. Ce qui ne s'était pas passé cette fois-ci. Bien sûr, Mr Evans n'avait pas été l'homme le plus chaleureux que James ai rencontré, mais il le comprenait. Après tout, ça ne devait pas être facile de voir sa fille embrasser un garçon devant soi. Si James avait une fille un jour, chaque garçon qui passerait le pas de la porte aurait droit à questionnaire digne d'un interrogatoire policier. Juste histoire de vérifier qu'il était un mec bien. Donc le Gryffondor comprenait la distance que l'homme avait mis entre eux, et il la respectait. Il ne s'en offusquait pas le moins du monde. A vrai dire, il était d'une humeur très joyeuse, et il semblait que rien ne pourrait altérer son moral. Même cette rencontre officielle, ne le mettait pas dans l'embarras. Il était trop heureux de retrouver Lily après tant de temps que la présence de ses parents ne l'inquiétait pas le moins du monde.

Ces derniers décidèrent alors de les laisser seuls. Oui, c'était une très bonne idée. James ne savait pas quelle serait la réaction de Lily devant la tombe de sa soeur, et il avait peur de devoir être un peu brutal avec elle. Il était hors de question qu'elle reparte du cimetière sans avoir accepté l'entière vérité. Et pour cela, il était prêt à tout. Certes, Lily allait mieux, mais sa réaction prouvait bien qu'elle n'avait pas totalement accepté la mort de sa soeur. Elle avait une peur bleue de se rendre au cimetière, et James le savait. Il allait la pousser à ouvrir les yeux. Heureusement, il avait prévu de l'emmener avant même de venir la retrouver, et il était parvenu à se renseigner sur la localisation de ce fameux cimetière. S'il ne savait pas vraiment s'y rendre vu qu'il ne connaissait pas la ville, il saurait immédiatement si Lily tentait de le rouler.

En attendant, ils ne faisaient pas vraiment attention sur la direction à prendre. Ils marchaient main dans la main, et James ne pouvait s'empêcher de sourire. Il se sentait totalement bien, là. Ca faisait 10 jours qu'il se rongeait les sangs et qu'il harcelait le corps professoral au complet. Même les Maraudeurs n'étaient pas parvenus à lui changer les idées. Mais maintenant qu'il était avec Lily, il avait envie de plaisanter, de la taquiner, de rire avec elle. Elle était également de bonne humeur, pour la première fois depuis ce qui lui semblait des lustres. Il lui demanda alors s'il avait une chance d'être un peu aussi l'homme de sa vie. Il plaisantait, et il attendait qu'elle lui réponde sur le même ton. Ce qu'elle fit effectivement. Elle se mit à plaisanter à son tour. Cette scène rappela tout de suite au Maraudeur celle qui s'était déroulée dans sa chambre, un samedi après-midi il y avait plusieurs mois de cela. Le jour où il était sorti avec Lily. Ils avaient joué de la même manière. C'était un très bon souvenir.

Elle lui répondit que ce ne serait pas facile, parce que son père ne se laisserait pas faire comme ça. Elle demanda un temps de reflexion. Temps qu'ils passèrent tous deux à rire. Ca faisait tellement du bien d'entendre son rire ! Ca faisait si longtemps que James avait bien cru l'avoir oublié, ce son qu'il aimait tant. Cette insouciance lui faisait du bien, beaucoup de bien. Ces derniers mois, il avait été obligé de grandir, trop rapidement. En très peu de temps, il avait dû éclater sa bulle de rêveries et de rires pour devenir un adulte, un garçon responsable. Il s'inquiétait pour ses parents, il devait prendre soin de Lily, il faisait partie de l'Ordre du Phénix... Tout ça ne pouvait cohabiter avec son envie de rester un enfant encore un peu plus longtemps. Son monde si simple et si accueillant était devenu noir et hostile. Ce moment partageait avec Lily semblait surgir du passé, comme s'il était étranger au présent. Comme s'il était désormais impossible de passer un tel moment à leur époque.

James retrouvait sa Lily. Il retrouvait enfin la fille dont il était tombé éperdument amoureux, des années plus tôt. Elle avait disparu, ces derniers temps. Mais ils étaient enfin de nouveau réunis, et il comptait en profiter pleinement. Il ne songeait plus vraiment au cimetière. Il ne songeait qu'au bonheur qu'il ressentait, qu'à la joie qu'il lisait dans les yeux de sa petite amie. Qu'à la main qu'il tenait dans la sienne. Il aurait voulu que ce moment dure toujours. Qu'ils puissent se bâtir un monde à part, dans lequel ils se réfugiraient quand la vie deviendrait trop dur. Sans lui laisser le temps de répondre, Lily lâcha sa main et vint se poster devant lui. Elle fit mine de réfléchir, sous l'oeil amusé et le grand sourire de James. Elle lui déclara alors qu'il devait l'impressionner, et qu'il avait exactement une minute pour la convaincre. Elle fit même semblant de regarder une montre qu'elle n'avait pas.

Se prenant au jeu, James plongea son regard dans celui de sa petite amie, son sourire se faisant plus charmeur. Il fit un pas en avant, réduisant à néant la distance qui les séparait. Sans mot, passa ses mains dans le dos de la jeune fille, plaquant son corps contre le sien. Tendrement, il vint embrasser la base de son cou, puis remonta lentement jusqu'à ses lèvres qu'il embrassa doucement. Levant une main, il la passa sur la joue de Lily, avant de la laisser se perdre dans la chevelure auburn. Il lâcha les lèvres de la jeune fille pour approcher les siennes de son oreille.


-Suis-je assez convaincant ? souffla-t-il

Il se recula, un sourire mutin aux lèvres et les yeux toujours plongés dans ceux de sa petite amie. Il devait se contenir pour ne pas éclater de rire. Il était incroyable de voir comment il avait retrouvé toute sa joie de vivre en quelques minutes. Il lui avait suffit de revoir Lily, en bonne santé. La regardant, il finit par craquer, et éclata de rire. Il décida alors d'en rajouter une couche.

-Si ce n'était pas suffisant... Eh bien, parce que je suis le plus beau garçon que tu ai jamais rencontré, parce qu'en plus de cela je suis une star du Quidditch, un élève doué... Parce que je te fais rire, parce que je suis bon danseur, parce que je t'avais préparé un petit déjeuner au lit en quatrième année (même si j'ai été obligé de le déposer au pied des escaliers). Enfin, parce que je suis un garçon gentil... Et peut-être aussi parce que tu es amoureuse de moi ?

Il lui fit un clin d'oeil avant de rire à nouveau.
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MessageSujet: Re: Let me take you there   Let me take you there Icon_minitimeDim 25 Jan - 15:35

J’ai à des lieux de me rappeler la raison du pourquoi de ma présence ici. Mes parents partis, j’avais complètement oublié ma venue dans ma petite ville natale. Tous ce qui comptait en cet instant, c’était que je sois avec James, et que je le retrouve enfin, tout autant que je me retrouvais moi. Vous ne pouvez pas savoir quel bien fou cela pouvait procurer en moi. C’était comme si tous ce qui c’était passé ses derniers mois n’hésitaient plus, et que tout allait bien dans le meilleur des mondes. J’avais retrouvé la Lily Evans que j’étais, et en face de moi, mon maraudeur de petit ami, qui ne se faisait plus de soucie, ni n’était préoccupé. Je m’en voulais d’ailleurs, car je savais que ces derniers temps n’avaient pas été faciles pour lui. Me voir plonger de plus en plus dans une tristesse sans fin, le tenant loin de moi en voulant rester seule dans mon malheur. Et pourtant malgré tout, il était resté à mes côtés, avec moi qui pourtant n’avait eu plus rien de celle qu’il aimait. Dans ma peine, je l’avais fait subir aussi les contre coup de la perte de ma sœur, alors qu’il n’aurait pas du y être mêlé.

Enfin, si un peu, car partageant à présent ma vie, ce qui me touche, le touche aussi, c’est assez logique. Mais jamais il n’aurait du l’être autant. Je lui avais dis que je partirais, que je le quittais, que c’était le mieux. Il avait encaissé, m’avait forcé à me confier à lui, et était resté. Combien de personne l’aurait fait ? Comment de ‘récent’ petit copain l’aurait fait ? Car après tout, nous ne sommes ensembles que depuis 4 mois à présent. Seulement quelques mois, même pas une demie année. Et puis, connaissant le jeune homme, si populaire, cela n’aurait guère été dur pour lui de me laisser tomber et de se trouver une autre donzelle, plus jolie et sans soucie. Cependant non, il était resté avec moi, en dépit de ma descente aux enfers. Et même après ce qui c’était au bal, ou j’avais senti que je l’avais mis en colère, et même après le baiser que j’avais donné à Severus.

Il aurait pu m’en vouloir pour ce dernier, à juste titre d’ailleurs. J’avais eu le choix de ne pas ‘mêler’ nos lèvres, de me contenter de lui faire une bise sur la joue. Pourtant je n’en avais rien fais, préférant préserver mon serpentard. Puis le bal terminé, je ne lui avais pas donné de nouvelle pendant près d’une semaine et demi, et là encore, il aurait pu partir, il aurait pu ne pas s’arranger pour venir ici, quand je lui avais envoyé une lettre. Je ne méritais pas au fond son amour, et je m’en rendais compte. Oui, ce n’était pas lui qui n’était pas à ma hauteur comme pouvait le dire certain. C’est moi qui ne suis pas assez bien pour lui. Je devrais renoncer à lui, et le laisser libre, libre de trouver quelqu’un pour lui, quelqu’un qui ne lui ferait pas subir tout cela. Et pourtant, cela me serait impossible, et je ne pouvais le faire.

Je l’aime. Oui, je l’aime plus que de raison, plus que je n’aurais cru cela possible. Comment donc le laisser partir ? Non, je ne pouvais pas. L’avoir à mes côtés… Cela m’apportait tellement de sérénité, de sécurité, de joie même. J’en oubliais tout le reste, pour que seulement lui compte. Comme en cet instant par exemple. Je retrouvais ma joie, une joie qui m’avait longtemps quitté. Notre complicité était de nouveau présente, et tout ce que je voulais, c’était rester avec lui, que le temps s’arrête juste pour nous deux. Me noyer dans ses prunelles noisette, sentir la chaleur de son corps contre le mien, nos lèvres venir s’unirent. Tout cela me suffisait pour être heureuse. Je n’avais besoin de rien d’autre mise à part de lui. Il faisait battre mon cœur à la chamade, comme personne ne le pouvait.

Il m’apportait tant, plus qu’il ne pouvait s’en rendre compte. Alors j’avais décidé de me rattraper, oui, de lui faire oublier tous ses derniers mois. Et ce n’était avec aucune difficulté que j’allais pouvoir le faire. Enfin, ici, en ce moment en tout cas. Car pour l’instant, je n’allais pas encore retourner à Poudlard, et je savais même si je ne voulais pas y penser, que je devrais le laisser d’ici quelques heures. Je n’avais pas envie de me le dire, car après tout, nous avions encore beaucoup de temps à nous, pour nous retrouver. Enfin, moins que je ne pouvais le penser, car disons que là, j’avais complètement oublié que nous devions nous rendre au cimetière, et perdre un temps des plus précieux à mes yeux. Non, là, j’étais à des kilomètres de cela.

Je ne sais pas depuis combien de temps je ne l’avais pas entendu rire de cette manière. Une nouvelle fois, mon cœur loupa des battements quand ses éclats de joie vinrent tinter à mon oreille. Et puis ce sourire à tomber à la renverse, si craquant, si charmant. Encore une fois, je me mis à penser à la chance que j’avais qu’il m’ai choisi moi et pas une autre. Jouant avec lui suite à ses paroles, je me mis à attendre qu’il me donne des raisons qui me pousseraient à dire de lui qu’il était un des hommes de ma vie. Comme si j’avais besoin de cela pour qu’il le soit, cela dit en passant. Minant une réflexion intense, puis le fait d’avoir une montre au poignée, mes yeux laissaient voir le bonheur que je pouvais ressentir. Je ne pouvais me passer de ses yeux bien longtemps. Je me détournais bien vite de ma montrer imaginaire, pour le voir se rapprocher de moi, et être de nouveau très proche l’un de l’autre. Encore une fois, mon organe s’emballa de plus belle, sans que je puisse le contrôler.

Je ne pus également réprimander quelques frissons, quand ses lèvres parcoururent mon cou jusqu’à ma bouche. J’étais humaine après tout, et je peux vous dire que c’était le genre de chose qui me faisait totalement craquer. Je ne pouvais pas y résister. Qui le pourrait d’ailleurs ? Sa main vint caresser ma joue, pour mieux se loger dans mes cheveux, tandis qu’il m’embrassait doucement. Raaa, il était horrible quand il faisait ça. Mais c’était tellement agréable en même temps. Mes yeux s’étaient bien entendu fermés, et ce fut lui qui du rompre notre union. Personnellement, je n’en avais guère envie, ni ne le pouvais. Abandonnant ses dernières au profil de mon oreille, il m’y susurra une question dont il connaissait déjà la réponse. Ce n’était pourtant pas du jeu ce qu’il venait de faire. Bah oui, là, il se servait de ma ‘faiblesse’ envers lui et en profitait. Mais encore une fois, c’est tellement agréable, que je ne pouvais pas lui en vouloir.


- La corruption ne marche pas avec moi mon chéri…


Bah tiens, mon œil. Je lui avais répondu cela dans un murmure, un sourire toujours taquin aux lèvres. Ma phrase était complètement fausse, dans la mesure où, avec de tels arguments de choc, je ne pouvais rien lui refuser. Mais bon, cela, je n’allais pas lui dire quand même. Sinon ce n’était pas drôle du tout, et il serait trop content de l’emprise qu’il peut avoir sur moi. Bon d’accord, il était super simple de deviner cela, même un aveugle en serait capable, mais bon, c’est par principe moi je vous le dis. Il se recula ensuite, ayant toujours ce magnifique sourire à me faire tomber à la renverse aux lèvres. Mes rires vinrent se mêlaient sans aucun problème, le plus naturellement au monde aux siens, comme s’ils étaient fais pour être ensembles. D’ailleurs, j’allais vraiment finir par le croire, que tout nous rassembler. Enfin, presque tout. Il s’interrompit pour en remettre une couche, et je ne pus de nouveau que rire à ses paroles. J’étais vraiment aux anges, et j’avais l’impression que rien de pouvait me gâcher ma journée à présent.


- Et bien, je vois que tu as toujours une très haute opinion de toi. Cela n’a pas changé en 10 jours… En même au risque de flatter un peu plus ton ego, il est vrai que tu es pas mal niveau beauté et intelligence. Pour ce qui est d’être un star, humm, tu l’es plus que certain c’est exact. Il est vrai également mon chéri que tu as un bon sens de l’humour et que tu danses bien, contrairement à moi. Pour le petit déjeuné, je ne l’ai jamais eu, mais je vais enquêter pour trouver celle qui a osé me le voler, foie de Lily Evans ! Par contre, je ne suis d’accord sur le fait que je sois amoureuse de toi, tu te trompes…


Mon ton se fit très sérieux, tandis que j’avais prononcé ma dernière phrase. Je fis une pause, histoire de lui faire un peu peur et mariner dans son jus. Je fis même un pas en arrière, pour accentuer mon ‘rôle’. Puis un deuxième, très lentement, pour continuer encore à peut-être le faire douter. Aucun sourire n’ornait mon visage bien entendu. J’avais envie de jouer le jeu à fond, et d’être une très bonne comédienne. Je m’évertuais donc à l’être un maximum, mais je finis par craquer au bout d’à peine deux minutes, qui auraient pu paraître longues au jeune homme, ou à quelqu’un d’autre. Je réduisais à mon tour à néant la distance que nous avions ‘instauré’, pour passer mes bras autour de son cou. Mes lèvres vinrent frôler les siennes sans pour autant les embrasser, et mes yeux se firent des plus malicieux. Je fis par reprendre dans un murmure, tout en le regardant :


- Tu te trompes… Je suis follement et éperdument amoureuse de toi James. Je t’appartiens Et rien ne pourra y changer. Et cela suffit à faire de toi un des hommes de ma vie… En aurais-tu douté une seule seconde ?
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James Potter



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MessageSujet: Re: Let me take you there   Let me take you there Icon_minitimeDim 25 Jan - 21:16

Retrouver Lily faisait un bien fou à James. Ces dix derniers jours avaient véritablement été un enfer pour le jeune homme. Il ne devait plus rester un seul professeur à Poudlard qu'il n'ai pas insulté, Dumbledore compris. Tout à sa fureur, le jeune homme n'avait pas pris de gants avec ceux qui refusaient de répondre à ses questions, et il ne s'était pas gêné pour leur donner des noms d'oiseau, en face d'eux. Heureusement, ils s'étaient tout de même montré un minimum compréhensifs, puisqu'il n'avait pas été renvoyé. En tous cas, il leur en voulait toujours de lui avoir caché des informations sur Lily. Mince, il était quand même l'un des premiers touché quand il arrivait quelque chose à la préfète. Ils savaient tous où elle était et ce qui s'était passé, et personne n'avait rien dit. Ils avaient préféré le laisser mariner et s'enfoncer dans sa colère.

Maintenant qu'il y pensait, il était certain que Rogue était au courant. Il ne l'avait aperçu qu'une seule fois, de loin, et il n'avait pas l'air d'être inquiet pour sa "meilleure amie". Oui, il était sûr que cette vipère savait tout. A cette pensée, le Gryffondor sentit une bouffée de colère monter en lui. Alors lui, l'hypocrite Serpentard, il avait le droit de savoir ? C'était quoi ce délire ? Il irait en toucher un mot à Dumbledore à son retour, et pas dans le calme. Et par la même occasion, il irait enfin trouver Servilus pour lui casser la gueule. Il n'aurait que ce qu'il méritait, après tout. Ce misérable avait quand même embrassé sa copine au bal de Noel. Et qu'on ne vienne pas lui dire qu'il n'y était pour rien, qu'il avait été élu. Il n'y avait pas assez de personnes complètement stupides à Poudlard pour que ce graisseux récolte suffisament de voix pour battre James Potter.

Enfin bref, le jeune homme força son esprit à revenir à la situation présente. Il n'allait pas laisser Severus Rogue gâcher un autre de ses moments de bonheur avec Lily. Ils marchaient côte à côte, main dans la main. Ils plaisantaient, ils riaient. Ils étaient redevenus des adolescents heureux de vivre et d'être ensemble. Loin de ce qu'ils avaient été ces derniers mois. L'humeur morose de Lily avait fini par déteindre sur son petit ami. Mais cette époque là était finie. Ils retrouvaient leur complicité et un peu de leur insouciance. Leur relation allait s'améliorer, James en était convaincu. Il ignorait où Lily venait de passer les dix jours précédents, mais au moins ça l'avait guérie. Ou presque. En tous cas, elle allait nettement mieux, et le changement était notable. Elle semblait de bonne humeur, comme si la vie lui apparaissait moins noire désormais.

Un petit jeu s'installa entre eux, et James entreprit de montrer à Lily pourquoi il avait le droit d'être l'un des hommes de sa vie. Il se colla contre elle, et vint inonder son cou de doux baisers, avant de s'emparer de ses lèvres, tout aussi doucement. Il était conscient de l'effet que ça aurait sur elle. Ou du moins, il l'espérait. Il comptait bien la faire craquer ainsi. Elle lui répondit dans un murmure que la corruption ne marchait pas avec elle. Cette simple phrase fit rire le jeune homme aux éclats. Elle mentait, il en était persuadé. Elle ne pouvait pas avoir résisté à son petit numéro. Mais puisqu'il fallait la convaincre, il usa d'autres arguments. Il prit la parole pour lui citer tout ce qui faisait de lui un très bon candidat au poste "d'homme de la vie de Lily Evans". Cette liste sembla beaucoup amuser Lily. Au moins autant qu'elle amusait James.

La jeune fille lui fit remarquer qu'il avait toujours une haute opinion de lui-même, ce qui le fit à nouveau rire. Il n'était pas pompeux là, il était simplement réaliste. Tout ce qu'il disait était vrai. Il écouta les compliments qu'elle lui adressait, le sourire aux lèvres. La partie était gagnée, il avait gagné sa place. Lily ne pouvait pas lui résister, il le savait. Elle lui déclara cependant qu'il se trompait, qu'elle n'était pas amoureuse de lui. Son ton s'était fait sérieux, mais James ne la cru pas une seule seconde. Dix minutes plus tôt, elle lui affirmait le contraire juste après l'avoir embrassé. Elle fit deux pas en arrière, s'écartant de lui. Elle fit durer le silence, ce qui impatienta James. Bon, il ne la croyait pas, mais il aurait bien aimé quand même qu'elle mette fin à ce suspens. Elle était sensé éclater de rire ou quelque chose dans le genre.

Mais elle se rapprocha finalement, et vint froler les lèvres du jeune homme. Celui-ci sourit, les yeux aussi malicieux que ceux de sa petite amie. Il eu soudainement la sensation d'avoir une nuée de papillons dans le ventre lorsque Lily lui déclara qu'elle était follement amoureuse de lui, et qu'elle lui appartenait. C'était une très bonne nouvelle, parce qu'il lui avait donné son coeur, et ne comptait pas le reprendre. James mourrait d'envie de s'emparer des lèvres qui frôlaient les siennes, mais il se contint, plongeant ses yeux dans l'océan emeraude qui s'offrait à lui.


-Je ne sais pas... Mais ça tombe bien car je crois, autant que je puisse le savoir, que suis également totalement amoureux de toi. Je suis ravi que ça me place au rang très peu atteint des "hommes de ta vie". Pour l'opinion que j'ai de moi, j'en ai une haute de toi aussi, si ça peut te rassurer !

Il lui adressa un large sourire, puis vint embrasser son front. Se saisissant de sa main, il se remit en marche. Le temps filait, et il voulait vraiment l'emmener voir sa soeur. Il ne voulait pas mettre un terme au très agréable moment qu'ils passaient, mais il savait que Lily ne lui rappelerait pas leur destination. Et il n'avait que très moyennement envie d'expliquer à Monsieur Evans pourquoi Lily n'avait pas mis un orteil dans le cimetierre. James ne s'était pourtant pas départi de son sourire. Seulement il songea à toutes les questions qu'il voulait poser à Lily, et il recouvra son sérieux.

-Où est-ce que tu étais, Lily ? J'ai demandé à tout le monde à Poudlard, mais ils n'ont rien voulu me dire. Même après des menaces, personne n'a craché le morceau.
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MessageSujet: Re: Let me take you there   Let me take you there Icon_minitimeSam 31 Jan - 19:36

Qui étais-je ? Que faisais-je ici ? Ou étais-je ? En cet instant, je n’en savais vraiment rien. J’étais plongée dans les yeux noisette de James Potter, et il n’y avait que cela qui comptait. Je pourrais rester des heures entières ainsi, à le contempler, à me noyer dans son regard. Plus rien ne compatit mise à part lui, et l’affection que je lui portais. Mon père n’était plus dans ma réalité, ma mère non plu d’ailleurs. Ma tristesse n’était qu’un très lointain souvenir, ainsi que tout le reste. Il n’y avait plus que lui qui était présent, pour mon plus grand bonheur d’ailleurs. Je n’avais besoin de rien d’autre mise à part d’être avec lui. Je pouvais me contenter sans problème de sa seule personne. Cela pouvait paraître fou, je le sais, mais je suis complètement éprise de lui, et je ne me voyais pas faire sans lui. Il représentait tellement à mes yeux, et le fais d’avoir été séparée de lui autant de temps m’en faisait réellement prendre compte. J’avais envie de rattraper le temps que j’avais perdu à me morfondre, et à l’hôpital. J’avais envie de rigoler encore et encore avec lui. Et plus que tout, j’avais envie que lui ressente cela.

Après quelques tournures de rigolade, je lui redis l’amour que j’avais pour lui. Sur un ton certes comique, mais tout à fait sincère. Je savais qu’il le comprendrait bien et le prendrait comme telle. D’ailleurs, sa réponse me le confirma et l’entendre dire qu’il m’aimait également fit louper un battement à mon cœur, voir même plusieurs. Son sourire était si agréable, si chaleureux. J’étais contente de me dire que je l’avais que pour moi, et personne d’autre. Dès qu’il eu déposé un baiser sur mon front, je le regardais intensément, avant de capturer ses lèvres amoureusement, voir même fougueusement. Il n’y avait plus mes parents derrière pour dire quelque chose à notre étreinte, et tant mieux. Je pouvais à ‘loisir’ profiter de lui, de ses bras, de son corps contre le mien. Par ce baiser également, je ‘scellais’ ce qu’on venait de se dire, je scellais nos sentiments l’un pour l’autre. En tout cas, c’était ce que je ressentais moi de mon côté. Je finis par écarter ma bouche de la sienne – bah oui, je suis humaine, et je ne peux pas me passer d’air – pour venir poser ma tête sur son épaule, le serrant toujours contre moi quelques instants. Je me sentais tellement bien. Je me reculais ensuite pour venir lui souffler :



– Tant mieux alors si c’est réciproque… Cela aide dans une relation tu ne trouves pas ? D’ailleurs, on peut sans aucun doute qualifier la notre d’amoureuse à présent, sens se tromper ^^…. Tu peux me remercier en tout cas, car c’est un privilège que je te fais là. Il n’est pas donné à tout le monde d’être à la même position que mon père. Je pense que tu as du comprendre pourquoi également. un petit rire s’échappa de mes lèvres. Pour ce qui est de la santé de tes chevilles, cela ne n’étonne pas. Mais pour ce qui est de moi, je ne vois vraiment pas ce que tu peux me trouver de plus qu’une autre fille… Bon d’accord, je suis très belle, très intelligente, cultivée, la plus formidable qui soit, bref, je suis parfaite, mais tout de même. Cette fois, je ne pu m’empêcher de rigoler vraiment, car tout ce que je venais de dire était bien sur ironique. Je n’ai pas une telle opinion de moi, bien au contraire. C’est d’ailleurs pour cela que j’ajouta après quelques secondes à rire. Tu vois, j’apprend vite à ton contact pour tout ce qui touche de la modestie !


Rebelote. Une nouvelle fois, je ne pus contenir mon humeur joyeuse. Cela me faisait un bien fous d’être aussi heureuse. Ca faisait si longtemps que je ne m’étais pas sentie bien, et qu’il n’y ai aucun problème pour venir me hanter. Nous avions certes reprit le chemin du cimetière, mais je ne m’en rendais pas compte réellement. Non, tout ce que je voyais, c’était que j’étais dans une ville que je connaissais fort bien et que j’aimais, que je me trouvais en la présence de celui qui faisait battre mon cœur aussi vite, et qu’enfin, je me promenais main dans la main avec lui. Je n’avais besoin que de cela, et égoïstement, j’avais envie que le monde s’arrête de tourner, et qu’il n’y ai plus que nous comme aux être vivants. Je voulais que cet instant ne s’arrête jamais. J’avais tellement l’impression d’être dans un si beau rêve, que naturellement, je ne voulais pas me réveiller. Mais pourtant, il le fallait bien, et je n’avais pas le choix.

James me tira vers la triste réalité qui était la mienne ses derniers temps. Je savais qu’il ne le faisait pas contre moi, bien au contraire. Je ne lui en voulais pas de le faire, mais j’aurais aimé continuer à rester insouciante avec lui, et que rien ne vienne troubler nos retrouvailles. Il me posa alors la question qui l’avait travaillé pendant pas mal de temps à ce que je crus comprendre. Bien entendu, c’était complètement prévisible qu’il le fasse. Nous étions ensembles, et au vue de ce qui s’était passé, il était tout à fait normal qu’il s‘inquiète de ma soudaine disparition de la surface de la terre. Personne ne lui avait rien dis, ce qui ne m’étonna pas non plus. Mes médecins avaient fait passé le mot que tous devait ignorer ou je me trouvais, pour que ma guérison soit plus rapide. C’est ce que j’avais voulu aussi, et Dumbledore avait prit les mesures nécessaires. Aucune information n’avait filtré, même pas du seul élève qui était au courant : Severus Rogue. Je savais également que jamais mon maraudeur ne serait aller lui demander, même s’il devait se douter qu’il était au courant de quelque chose. C’était lui après tout qui m’avait accompagné à l’infirmerie



- Oh… Il ne fallait pas que tu te fasses du souci… Et personne n’a rien dis, car ils n’avaient pas le droit de le faire… Je suis désolée, c’est en partie de ma faute, mais c’était le mieux pour moi. Je… En fait… Depuis le bal je suis… Humm… Officiellement, je suis en France avec mes parents… Mais en fait, ce n’est pas le cas… Je réside à Londres… A Ste Mangouste, pou être plus précise voilà tu sais… J’ai été internée au service psychiatrique au vu de mon état… Je dois me voir comme une folle à présent j’imagine…


Dès que je lui avais dis, mon regard avait quitté le sien. J’avais un peu peur que son image de moi ne change. Vu dans quelle époque nous vivions, cela était très mal vu pour une personne de faire un séjour dans un tel service. Surtout une personne aussi jeune que je peux l’être. C’était significatif de folie pour les autres. Voilà pourquoi je n’avais pas voulu qu’on le sache. Je ne préoccupais pas de la vision dont les autres pouvaient avoir de moi, je m’en fichais. Mais je ne voulais pas qu’on dise après que mon petit ami - s’il le restait au vu de ce que je venais de lui dire – sortait avec une folle, ou je ne sais pas quoi d’autre. J’avais déjà assez attiré l’attention sur moi ses derniers temps, je n’avais pas envie que cela continue. Lui lâchant la main, je me m’y à presser le pas sur quelques mètres, ne le laissant pas répondre tout de suite. Je finis par m’arrêter un peu plus long, devant un grand portail en fer forgé, de nouveau prise de peur. Mes mains se mirent à trembler, et j’eu envie de nouveau de partir. Seulement mes jambes ne semblaient pas vouloir m’obéir... Juste mes lèvres laissèrent passer un mot dans un chuchotement, qui indiquait devant quel lieu je me trouvais :


- Pétunia…
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James Potter



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James Potter

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MessageSujet: Re: Let me take you there   Let me take you there Icon_minitimeDim 22 Fév - 8:18

Lily avait manqué à James, cruellement. Pas seulement durant les dix derniers jours, mais durant tout le mois qui venait de s'écouler. Car la Lily qu'il aimait avait disparue depuis la mort de sa soeur, et il venait seulement de la retrouver. Il sentait que c'était tout ce dont son couple avait besoin pour reprendre la route. Il s'était rendu compte que son amour pour la préfète faiblissait jour après jour, tandis qu'elle se plongeait un peu plus dans la dépression. Il s'en était voulu, mais il ne pouvait pas grand chose contre cela. Elle avait changé, et elle n'était plus du tout la fille dont il était tombé amoureux. C'était dur à avouer, mais James savait quelque part que si l'humeur de la jeune fille n'avait pas changé du tout au tout, leur couple n'aurait pas pu durer beaucoup plus longtemps. Il n'aurait pas supporté de rester encore à ses côtés alors qu'elle ne semblait pas le désirer tant que ça. La dépression de sa petite amie avait beaucoup touché le Maraudeur, qui en avait réellement souffert. Il en avait voulu à Lily de se laisser couler dans ce tourbillon infernal de tristesse, et de l'y entraîner de la même façon.

Heureusement, tout ça semblait être de l'histoire ancienne. Tout allait pour le mieux entre eux, aujourd'hui. Lily avait retrouvé toute sa joie de vivre, et ses rires se mêlaient à ceux de son petit ami. James était ravi de la tournure que prenaient les choses. Il n'avait pas su à quoi s'attendre, lorsqu'il avait reçu la lettre de la jeune fille lui demandant de la rejoindre ici. Mais certainement pas à ça. Il avait cru que quelque chose de grave était arrivé à la préfète, et qu'il allait la retrouver encore plus brisée qu'elle ne l'était. Quelle était donc sa surprise de la voir comme au début de leur relation, souriante, drôle, et heureuse de vivre. La seule ombre dans ce tableau était qu'ils devaient se rendre sur la tombe de Pétunia, ce qui ne manquerait pas de faire à nouveau couler les larmes de la jeune fille. James aurait préféré s'en passer, mais il savait que c'était indispensable pour Lily, et il ne la laisserait pas se défiler. Même si son esprit était actuellement à des milliers de kilomètres de cela. Ils plaisantaient tous les deux, ils se taquinaient, ils se répétaient leur amour.

Lily s'empara de ses lèvres presque fougueusement, et le Gryffondor répondit à son baiser. Cela faisait si longtemps qu'ils n'en avaient pas échangé un de la sorte ! Il se rendait compte combien les lèvres de la jeune fille lui avait manqué, et comme il aurait pu rester ainsi, à l'embrasser, pour l'éternité. Elle se recula cependant, et vint poser sa tête dans le creux de son épaule. Refermant ses bras autour d'elle, il la serra doucement contre lui. Humant l'agréable parfum de ses cheveux, qu'il aimait tant, il ferma les yeux. Le monde recommençait à tourner à peu près rond. Tout revenait à la normal, du moins entre la préfète et lui. Il lui semblait qu'ils avaient tous deux vaincu la tempête, et qu'ils en sortaient plus forts encore. Que plus rien, maintenant, ne pourrait venir nuir à leur couple, à leur bonheur retrouvé. Fragile, mais bien présent. Le Maraudeur rouvrit les yeux lorsque Lily prit la parole.

Un large sourire vint étirer ses lèvres. Ils étaient tous deux d'une humeur plus que joyeuse, et il semblait qu'ils ne pourraient jamais s'arrêter de plaisanter. Que c'était agréable ! Le jeune homme rit en même temps que sa petite amie lorsqu'elle parla de son père. Oui, il voyait bien de quoi elle voulait parler. Bien que Monsieur Evans ne se soit pas montré impitoyable, désagréable ou quoi que ce soit d'autre, James savait qu'il était à l'épreuve et qu'il avait plutôt intérêt à se montrer à la hauteur. Lorsque Lily déclara qu'elle ne savait pas ce qu'il faisait avec une fille comme elle, il ouvrit la bouche pour la détromper, et lui verser un flot de compliments, tous sincères. Mais il n'en eut pas le temps, parce que la préfète n'en avait pas fini. Il se rendit compte qu'elle plaisantait, et ses rires vinrent se mêler aux siens.


-Dans ce cas, je te remercie pour ce privilège. J'espère tout de même ne pas faire trop de concurrence à ton père... En ce qui concerne ta modestie, je suis ravi d'avoir au moins un effet positif sur toi !

Il lui adressa un sourire rayonnant avant de rire à nouveau. Il savait bien ce que Lily pensait de ses vantardises, et il avait choisit de toujours tourner cela à la dérision, en sa compagnie. Même s'il n'en pensait pas moins, il ne voulait pas qu'elle lui reproche quoi que ce soit. La libérant de son étreinte, il lui prit la main et se remit en marche. Ils devaient tout de même se rendre au cimetière, et le temps passait plus vite qu'ils ne le pensaient. James devrait repartir avant la tombée de la nuit, s'il voulait être à Poudlard avant que les portes ne soient closes. Dumbledore avait été assez clair là dessus. Et même si le Gryffondor lui en voulait énormément, il n'avait pas envie de se faire convoquer dans son bureau et de recevoir un savon. C'était plutôt à lui de lui en passer un, pour une fois ! Il posa alors à Lily la question qui lui pourrissait la vie depuis une dizaine de jours. Où donc était-elle passée durant tout ce temps, et pourquoi personne n'avait voulu lui expliquer quoi que ce soit ?

Il sentit immédiatement l'hésitation de la jeune fille. Elle tournait autour du pot, lui déclarant qu'il n'aurait pas dû s'inquiéter. Bien sûr ! Sa petite amie disparaissait du jour au lendemain sans laisser de traces, personne ne lui donnait d'explications, mais il aurait dû prendre ça à la légère ! Il la trouva un peu culotté de lui balancer ça, mais il comprit que c'était uniquement pour le rassurer. Même si ce qu'elle avait à dire semblait assez difficile, elle venait de lui faire comprendre que son intention n'avait pas été de le faire paniquer. Comme la véritable réponse tardait à venir, le jeune homme serra les mâchoires. Il s'apprêtait à encaisser le choc. Qu'est-ce que Lily avait donc bien pu faire pendant ces dix jours qui soit si difficile à avouer ? Enfin, elle cracha le morceau. Elle avait été internée au service psychiatrique de Sainte Mangouste. Et James encaissa véritablement le choc. Le service psychiatrique ? Rien que ça ?

Ce n'était pas quelque chose qui était bien vue, à l'époque à laquelle ils vivaient. Ce service rimait avec fou à lier. Mais James savait que ce n'était pas le cas de Lily, et que c'était à cause de sa dépression qu'on l'avait placée là. Et ça semblait lui avoir fait un bien fou. Elle allait nettement mieux, elle riait, elle avait retrouvé gout à la vie. Et c'était ça le plus important, non ? Peu importe ce qui l'avait amenée à cet état, ce qui comptait, c'était le résultat. Le Maraudeur se fichait qu'elle ai été admise en service psychiatrique, au milieu de fous, car ça ne faisait pas d'elle l'une d'entre eux. La jeune fille lui demanda si il la voyait comme une folle à présent. Il voulu répondre, lui déclarer que non, que jamais il ne la verrait ainsi. Mais elle ne lui en laissa pas le temps. Lâchant sa main, elle accéléra le pas. James comprenait son attitude, mais il se sentait blessé qu'elle n'ai pas un peu plus confiance en lui. Ne venait-il pas de lui dire qu'il était amoureux d'elle ?

Lorsqu'il la rattrapa, elle venait de s'arrêter devant un portail en fer forgé. James ne l'avait pas vu avant, mais il comprit tout de suite où ils se trouvaient. Il n'eu même pas besoin du murmure de Lily. Ils étaient arrivés à destination, là où le Maraudeur voulait l'emmener depuis quelques temps déja. L'estomac du jeune homme se serra tandis qu'il se demandait ce qui allait se passer maintenant. La préfète devait faire son dueil, coute que coute. La dépassant, sans la toucher, James ouvrit le portail et s'effaça pour libérer le passage à la jeune fille. Se rendant compte qu'elle ne bougerait pas seule, il revint lui prendre la main, et l'attira en avant. Il referma le portail derrière eux. Le cimetière était malheureusement grand, et James prit quelques instants pour examiner les lieux. Une tombe ressortait parmi les autres, parce qu'elle était couverte de fleurs, qu'elle était propre, et qu'elle se trouvait au bout d'une rangée, des emplacements disponibles se trouvant à côté d'elle. C'était donc une tombe fraîchement creusée. Probablement celle de Pétunia.

Le jeune homme se tourna vers sa petite amie, et la dévisagea un instant. Il ne savait pas quelle attitude adopter. Mais ce dont il était certain, c'était qu'il ne devait pas lui laisser le loisir de fuir la réalité. Il avait prévu de ne pas être tendre avec elle, durant ce moment. De la forcer à ouvrir les yeux, peu importait le moyen. Mais elle semblait si fragile, si apeurée, qu'il préféra la rassurer plutôt que de la bousculer un peu plus. Se rapprochant d'elle, même s'il n'avait pas lâché sa main, il la serra plus fort. Curieusement, il parla à voix basse. Peut-être l'atmosphère du cimetière l'intimidait-elle. Il n'avait pas mis les pieds dans ce genre d'endroit depuis des années. Pas depuis la mort d'un de ses oncles qu'il n'avait pas bien connu, avant son entrée à Poudlard. Il n'était pas du tout à l'aise dans cet endroit, et n'était pas non plus un expert dans le domaine du deuil. Mais il devait aider Lily à faire le sien.


-Je ne te prends pas pour une folle... Je m'en fiche que tu ai passé ces derniers jours dans un service psychiatrique. Je suis rassuré et heureux que tu ailles mieux, et c'est tout ce qui compte. Tu vas mieux, mais tu n'es pas complètement guérie... Il reste encore une chose à faire. Je sais que tu as peur, que tu es triste, et que tu ne veux pas accepter la réalité. Ce refus, il te fait du mal, à toi et à ceux qui t'entourent. Mais il ne change rien à la vérité. Il ne ramènera pas ta soeur.

Il se mit à marcher vers la tombe qu'il avait déduit être celle de Pétunia, entraînant la préfète derrière lui. Il voulait en finir, maintenant, ressortir de là au plus vite. Il voulait que Lily achève de faire son deuil, pour qu'elle revienne à Poudlard, pour qu'ils puissent rire ensemble à nouveau. Remontant l'allée, il n'accorda pas un regard aux tombes qui les entouraient. Il n'avait aucune envie de lire les noms de ceux qui y reposaient. Il détestait cet endroit, et il se détestait d'obliger Lily à s'y trouver. Les mâchoires sérées, les muscles tendus, le jeune homme se répétait que c'était pour le bien de sa petite amie ; que si ça n'avait pas été lui, les Evans auraient pris sa place. Ils s'arrêtèrent tous deux devant la tombe, et le Maraudeur jeta un regard en coin à la jeune fille.

-C'est important Lily, que tu comprennes que Pétunia est morte. Que c'est ça la réalité.

Il se tenait aussi près que possible de la préfète, tout en lui laissant son espace. Il avait retenu ce que Matthieu lui avait dit. Lily devrait faire une part de son deuil sans lui. Il pouvait seulement l'aider au mieux, mais c'était à elle de faire le travail. De son pouce, il vint caresser tendrement le dos de la main de la jeune fille, pour lui montrer qu'il était avec elle, qu'il ne partait pas, même si ses paroles étaient un peu dures. Même si son ton avait était doux, il avait la sensation d'enfoncer le clou, et ça ne lui plaisait pas du tout.
Lily Evans Potter



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MessageSujet: Re: Let me take you there   Let me take you there Icon_minitimeVen 27 Fév - 18:52

[hj= désolée mon rp n'est pas top contrairement au tiens que j'ai vraiment adoré. Vraiment désolée pour mon minable poste]


Non je ne voulais pas. Comment avais-je pu me laisser entraîner aussi loin ? Comment avais-je pu le laisser m’amener ici. J’avais pourtant été claire sur ce point. Je NE voulais PAS y aller. A quoi bon il allait de toute façon ? Elle n’y était pas, pas pour moi en tout cas. Oh, on avait beau me dire qu’elle était morte et enterrée dans ce cimeterre, je n’y croyais pas. J’étais persuadée que si je continuais à chercher je trouverais un moyen de la ramener. Il le fallait. Je ne pouvais pas me dire que le mince espoir que j’avais, que le mince espoir qui me disait qu’il ne fallait pas que je laisse tomber, ne soit pas vrai, qu’il ne soit qu’illusion. Je ne peux pas, je n’y arrive pas, je ne veux pas abandonner l’idée de revoir de nouveau ma sœur, de la savoir dans le monde des vivants et non pas dans un cercueil enfoui sous terre. Alors même si je serais la seule à y croire encore, je ne laisserais pas tomber. J’affirmerais quand ils me diraient qu’elle est morte, même si je ne partagerais pas ce point de vue. C’est ce que j’avais fais avec les médicomages, et ils n’avaient crû. Mais c’était autre chose de me rendre dans ce lieu.

Je m’étais stoppée devant le portail, incapable de faire le moindre pas. Mes mains se mirent à trembler, et une peur s’éprit de tout mon être. J’avais l’impression que les dernières minutes partageaient avec James n’étaient qu’un vague souvenir. J’avais l’impression de replonger plus qu’autre chose en fait. A quoi m’avait servi ses dix derniers jours à présent ? J’avais cru avancer, mais en fait, ce n’était pas le cas. Devant le cimetière, ma terreur, ma tristesse reprenait le dessus, sans que je puisse y faire quelque chose. Ces sentiments étaient plus forts que je ne l’étais, plus forts que je ne le serais jamais. Même les mots, même la présence de mon maraudeur n’y changèrent rien. C’était comme si rien ne pouvait m’atteindre en cet instant, rien du tout. Je le lançais m’entraîner je ne savais pas trop où, sans montrer aucune réticente ni volonté. Mon esprit, pour me protéger lutter pourtant, me dictait de partir loin, cependant mes jambes m’obéissaient pas, et se laissaient guider.

Il fallait que je sorte de cette stupeur, car à présent je me trouvais juste en face de la tombe ou les pseudonymes de ma sœur étaient inscrits. Il fallait que je réagisse mais je ne le voulais pas. Mon visage restait de marbre, mes yeux incapables du moindre mouvement, de la moindre larme. Je restais là, ses bouger, le regard sur cet tombe qui ne pourtant devait rien me faire comme effet. Tous espoir n’était pas vain, je ne devais pas l’oublier. Ils essayaient de me le faire croire, mais ils avaient tords. Ils voulaient juste me manipuler, mais je ne me laisserais pas faire non, je ne voulais pas. Une colère prit alors place dans mon cœur, une colère dirigeait vers la terre entière, et plus précisément vers tout ceux qui essayaient de me faire voir la réalité. Je ne voulais pas pourtant l’accepter. Le faire, rimait avec abandonner Pétunia, et ça, je ne le désirais pas. Je devais tenir bon jusqu’au bout. Dans ma tête, mes médecins, mes parents et même James me testaient, voulaient me dicter une conduite, une route que je souhaitais pas prendre. Naïvement, je n’arrivais pas à me dire qu’ils avaient tous raison, et que c’était moi qui était en tord.



- Tais toi. Je ne veux pas t’écouter… Tu n’es qu’un menteur, comme tous les autres...


Mon ton avait été sec, sans la moindre affection. J’étais si en colère contre lui, contre celui qui se disait amoureux de moi mais qui au fond ne voulait juste que me manipuler. Qu’il se trouve une autre pour ce petit jeu là, une autre qui rentrerait dans son jeu. Elles étaient nombreuses et se battraient même pour tenir ce rôle. Ce n’était pas mon cas. Qu’elle idée j’avais eu donc à sortir avec lui. Dans quoi m’étais-je fourrée encore comme ennuis ? Severus avait raison quand il disait que le maraudeur essayerait de me changer, de me mettre juste sur son tableau de chasse. Et dire que j’étais tombée dans le panneau aveuglement. Quelle sotte je pouvais faire mais vraiment. J’avais gobé tous ses mots, tous ses gestes tendres, qui n’étaient là que pour m’amadouer. Et il fallait autant de temps que ça pour m’en rendre compte. Il ne voulait pas mon bonheur oh non. Il voulait juste que je sois comme il le désirait, et non pas la jeune femme que j’étais. Il était comme tous les autres, comme Dumbledore lui-même. Ce dernier n’avait-il pas essayé de m’enrôler dans un projet fou ? Et ce même homme n’était-il pas le modèle du poursuiveur ? Si bien sur…


- Tu n’es qu’un menteur, laisse moi tranquille !! Elle n’est PAS morte


Cette fois-ci, mon corps semblait enfin vouloir m’écouter. Dégageant ma main de son étreinte, mes yeux se foudroyèrent du regard, lui montrant toute la haine que j’avais pour lui. Je n’arrivais d’ailleurs pas la canaliser totalement, et sans vraiment m’en rendre compte, je brisais sans même bouger un seul doigt un des pots de fleurs qui ornait la sépulture. Magie bien entendu, magie que je n’avais n’y commandé, ni remarqué d’ailleurs. Ma baguette était restée dans ma chambre à Poudlard, et je n’en avais aucune sur moi. Je n’avais jamais eu pour but de casser le récipient en argile, mais cela avait été plus fort que moi. J’étais si en colère contre le poursuiveur contre toutes les personnes vivantes dans ce monde. Ils étaient tous là, en train vivre leur petite vie tranquille, tandis que l’existence d’autres personnes avaient pris fin. Comment pouvaient-ils être aussi insouciant, aussi insensibles ? Et tout ce raisonnement ci ne me prouvait qu’une seule chose : au fond de moi, je savais qu’elle ne faisait plus partie de ce monde, qu’elle n’en ferait plus jamais partie de ce monde.

Alors, aussi vite qu’elle était venue, ma colère disparut, pour laisser place à de nouveau ma tristesse, une tristesse encore plus grande que toutes les autres, que toutes les précédentes. J’avais lâché prise à force, je n’y avais plus cru, et à présent, plus jamais je ne reverrais le visage de ma sœur, de cette sœur que j’avais tant aimé malgré tous ses rejets, de cette sœur a qui je ne m’aurais plus jamais l’occasion de dire l’importance qu’elle avait pour moi. Doucement, mes jambes me laissèrent tomber une nouvelle fois, je viens me retrouver par terre, devant sa tombe, cachant mon visage qui pleurait silencieusement dans mes mains. Je n’avais que trop peu de temps avec Pétunia, j’avais gâché des instants de complicité en allant à Poudlard, en me disant que j’aurais le temps de tout rattraper plus tard. Nous n’étions devenus des inconnues l’une pour l’autre à cause de sa foutue jalousie pour mes pouvoirs, des pouvoirs que je n’avais pas demandé à avoir !

Pas une seule fois elle n’avait voulu le voir, pas une seule fois, elle avait compris que si j’étais un monstre comme elle le disait, ce n’était pas de faute. En fait toute la colère que je ressentais, n’était pas dirigeaient contre tous les autres, mais contre elle et elle seule. Je lui en voulais tellement de m’avoir rejeté autant de temps. Je lui en voulais de m’avoir fait la détester, de m’avoir fait penser que ma vie serait plus agréable si elle n’était pas là. Je lui en voulais de m’avoir fait devenir le monstre qu’elle pensait que j’étais. J’en étais venue à vouloir que Marlène soit ma véritable soeur et que Pétunia ne le soit plus. J’étais une véritable montre. J’avais souhaité qu’il disparaisse de ma vie, et c’était arrivé. A cause de moi, elle reposait à présent sous cette tombe. J’avais été une mauvaise sœur par sa faute, et elle reposait à présent sous cette tombe. Elle m’avait fait devenir ainsi, pour finir par reposait à présent sous cette tombe. Alors je la détestais, tout autant que je me détestais.

J’étais coupable, mais elle l’était tout autant que moi. Les médicomages avaient essayé de m’en faire prendre conscience, mais ce n’était que maintenant que je m’en rendais compte. J’avais rejeté toutes les personnes proches de moi, je leur avais fais du mal consciemment, inconsciemment surtout. Je leur en avais fais voir de toutes les couleurs. Je ne les méritais pas. Dans cette histoire, je n’avais pas été la seule à souffrir, loin de là, contrairement àqu’égoïstement j’avais pensé. Je me sentais si bête, si en colère, si triste, si mal. Je ne pus d’ailleurs capable que de prononcer, avec amertume mais amour, entre deux sanglots, quelques mots destinés à celle qui à présent n’était plus de mon monde.



- Tu as toujours été si lâche. Tu le prouves encore une nouvelle fois. Tu es parti, tu nous as laissé assumer pour toi. Je te déteste Pétunia, je te déteste autant que je t’aime. Je te déteste de faire de moi le monstre que tu as su que j’étais. Je te déteste autant que je me déteste si tu savais… Si seulement tu pouvais m’entendre, si seulement tu étais encore là…
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MessageSujet: Re: Let me take you there   Let me take you there Icon_minitimeJeu 12 Mar - 18:57

En sortant avec Lily, James n'avait pas imaginé une seconde que ça puisse le mener là. Il n'avait pas pensé se retrouver dans un cimetière, dans la peau du boureau qui plus est. Car c'était ainsi que le voyait sa petite amie, vu que ce qu'elle venait de lui répondre. Elle ne s'était pas dégagée de l'étreinte de sa main, mais son ton avait été sec et cassant. James y avait cherché la moindre trace de doute, voir de déception. Mais il n'y avait rien, pas l'ombre de l'affection dans ses mots. Il savait ce à quoi il devait s'attendre, mais il ne s'y était pas aussi bien préparé qu'il ne l'avait cru. Les paroles de la jeune fille le touchèrent. Il était un menteur, oui, comme tous les autres. Simplement parce qu'il cherchait à lui ouvrir les yeux. Il savait pertinnement qu'elle allait refuser d'avouer la vérité, et qu'il devrait la convaincre de la mort de sa soeur. Que ce ne serait un moment agréable pour aucun d'eux deux. Il ne fit pas l'ombre d'un geste et n'envisagea même pas de répondre à ses insultes.

Cependant, elle s'écarta bientôt de lui, et le foudroya du regard. James soutint ce regard et le lui rendit même, refusant de laisser du terrain. Si c'était en hurlant contre elle, en la menaçant, qu'elle comprendrait, il était prêt à le faire. Les conséquences ne lui emportaient pas beaucoup, pour le moment. Quand elle aurait retrouvé la raison, elle se rendrait compte qu'il avait agit dans son intérêt à elle, et uniquement cela. Le vase à côté du Gryffondor explosa et le jeune homme sursauta. Lily était vraiment en colère, visiblement. Tant pis, il allait entrer dans son jeu. C'était peut-être ça qu'il devait faire, après tout. Il n'en savait rien, il était complètement perdu. Il n'avait jamais eu à faire cela auparavant, et il se rendait compte que c'était encore plus difficile qu'il ne l'avait imaginé. Et il se détestait.


-Un menteur ?! C'est toi la menteuse Lily... C'est toi qui mens quand tu prétends que ta soeur n'est pas morte. Pétunia est morte ! Elle ne reviendra pas, quoi que tu fasses. Et si tu ne me crois pas, on peut toujours ouvrir sa tombe pour vérifier. Tu pourras enfin lui faire les adieux que tu lui as refusé !

Il y allait un peu fort, peut-être. Mais il s'était laissé emporté par la colère qu'il ressentait lui-aussi. Il aimait Lily, bien plus qu'il n'aurait su le dire ou le montrer, mais son refus de la réalité le mettait hors de lui. Et le fatiguait. Il ne voulait plus de cette Lily là. Il voulait la jeune fille avec qui il avait plaisanté sur le chemin quelques minutes plus tôt. Il en avait marre d'être le petit ami d'une dépressive, et il se haissait de penser cela. Pour tout dire, il espérait réellement que Lily allait bientôt sortir de cette mauvaise passe, parce qu'il n'était pas certain d'avoir les épaules pour supporter tout cela plus longtemps. L'inquiétude, la morosité, la tristesse, il avait assez donné. Il voulait aussi du bonheur, cette fugace sensation que tout était merveilleux. Celle qu'il avait touché du bout des doigts au début de sa relation avec la préfète. Il lui semblait que c'était dans une autre vie tellement tout avait changé depuis. Le monde était devenu sombre et dangereux, et il semblait que les malheurs souhaitaient les frapper.

Soudainement Lily glissa à terre. Enfin, elle semblait comprendre, et accepter. Ses magnifiques yeux se baignèrent de larmes, avant qu'elle ne couvre son visage de ses mains. James était encore plus perdu. Que devait-il faire maintenant ? Continuer son numéro du grand méchant et tenter de lui asséner la vérité avec encore plus de forces ? Ou se jeter à côté d'elle et la prendre dans ses bras ? Qu'est-ce qui ferait avancer les choses ? De quoi avait-elle besoin ? Le jeune homme resta un instant debout, pétrifié. Il en voulait à l'univers tout entier. Pourquoi est-ce que ces malheurs touchaient la fille la plus adorable qui soit ? Pourquoi est-ce que lui aussi devait souffrir ? Merde à la fin, l'adolescence apportait assez de problèmes pour que des meurtriers ne viennent ajouter les leurs ! Le Maraudeur voulait la paix, il voulait la fin des larmes et des peurs. Il voulait que Lily ne cesse jamais de sourire, et ne cesse jamais d'être insouciante comme elle l'avait été quelques minutes plus tôt.

Renonçant à jouer un quelconque rôle, il ne fit qu'écouter sa conscience. Il n'avait qu'une envie, c'était de consoler sa petite amie. Il avait besoin qu'elle sache qu'il était là. Qu'il l'aimait, et qu'il ne la laissait pas tomber. S'approchant rapidement d'elle, il se laissa tomber juste devant elle et la prit dans ses bras. Il passa une main derrière la tête de la jeune femme et la colla contre son torse. Il avait entendu ce qu'elle venait de dire. Elle avait comprit, elle avait enfin accepté la mort de sa soeur. Et elle lui en voulait de l'avoir laissé tomber. James aussi lui en voulait, à cette fille qu'il n'avait jamais connue. Approchant sa tête de celle de Lily, il déposa un baiser sur sa joue, avant de lui glisser quelques mots à l'oreille.


-Tu n'es pas un monstre, Lily. Tu as de la peine et tu es en colère, et c'est normal. Pétunia n'a pas choisi de partir, on lui a volé sa vie. Les mangemorts sont les seuls responsables de tout ça. Et où qu'elle soit, je suis sûr qu'elle t'entends. Et qu'elle t'aime aussi.
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MessageSujet: Re: Let me take you there   Let me take you there Icon_minitimeVen 20 Mar - 18:35

    Pourquoi était-il aussi méchant et brutal dans ses paroles ? Pourquoi me disait-il cela ? Il y avait à peine quelques minutes, il affirmait m’aimer… Son attitude à présent prouvait pourtant tout le contraire. Ce n’était qu’un menteur, comme tous les autres. Il voulait que je l’abandonne, il voulait que je baisse les bras. Au fond lui aussi ne souhaitait que la mort de Pétunia, une simple moldue de toute façon à ses yeux. Moi qui avais cru en lui, je m’étais lourdement trompée. Je me sentais si bête de ne pas avoir écouté Severus quand il m’avait prévenu. J’avais mis en péril une amitié fidèle qui m’était cher pour un coureur de jupon, que je ne savais pas aussi nuisant. Que j’avais été sotte d’avoir cru à ses beaux mots, à ses belles paroles que je voulais entendre, sans voir qu’il ne s’agissait que de ruse. On disait de moi que je n’étais pas digne d’être une Gryffondor ? Je pense plus tôt que c’est lui, lui, James Potter qui n’a pas sa place dans cette maison, mais plus dans celle de Salazar Serpentard. Je venais tout juste de m’en apercevoir et de lui faire comprendre ma façon de penser à présent. Une vase s’était même brisé sans que je ne m’en rendre compte tellement j’étais en colère contre lui, contre ce menteur…

    Une nouvelle fois encore, il cracha son venin sur moi, en retournant mes mots sur ma personne. Et de nouveau, le maraudeur affirma que ma sœur était morte, et qu’il était prêt à déterrer le cercueil sous terre pour me le prouver. Mais les mots qui me choquèrent le plus furent sans aucun doute ‘que tu lui as refusé’. Il rejetait toute la faute sur moi, comme si j’avais besoin de cela. S’il avait voulu m’achever, il y était arrivé. En fait, c’était ce qui avait permis à mon cerveau de faire le déclic, et d’enfin voir la réalité qu’il me cachait, cette réalité si dure, si désagréable. Beaucoup avaient essayé de m’en faire prendre conscience, mes parents les premiers, mais sans succès. En l’espace de quelques secondes à peine, le monde que j’avais « créé » à l’annonce de la mort de Pétunia, ce monde qui m’étouffait plus qu’autre chose, et qui m’empêcher d’avancer, s’écroula comme un château de carte sous une légère brise. Et sans lui, la douleur vive que je ressentais à ce constat repris possession de mon corps, ou plutôt de cœur, une douleur qu’il fallait que j’évacue. J’agissais comme un monstre, mais ne pouvait lutter contre.

    Un flot de parole se déversa de ma bouche, destiné à ma sœur qui ne faisait plus partie de ce monde. Si seulement j’avais eu le temps de lui dire tout cela, si seulement. Mais il était trop tard, beaucoup trop tard à présent pour cela. Le faire me soulagea d’un poids immense, chose que je n’aurais jamais soupçonné possible. Plus je parlais, plus je me libérais, et plus je me sentais sereine ? Oui, sereine. J’étais toujours aussi triste et touchée par son décès, pourtant à présent, j’avais enfin l’impression que les choses iraient vraiment mieux pour moi, que j’arriverais à surmonter cette épreuve. Oublié n’était pas possible, et d’ailleurs, je ne le voulais pas. Mais passait à autre chose, continuer de vivre, de rire, d’aimer aussi, ça j’en étais capable à présent. La chaleur des bras de mon poursuiveur, de celui qui ne m’avait pas laissé tomber, vint pallier la froideur de la journée et de la tombe. C’était si réconfortant de le savoir là, toujours là surtout. Une nouvelle fois, je lui avais fais du mal, je m’étais faite du mal en osant penser de telle chose de lui, et pourtant, il n’était pas parti, ne m’avait pas abandonné seule comme il aurait pu le faire.

    Je laissais le beau jeune homme fait de moi « sa poupée » dans le sens où je n’avais pas bronché quand il vint poser ma tête contre son torse, me gardant tout contre lui. Il finit par m’embrasser tendrement sur la joue, et me glisser des mots doux à l’oreille. Il ne se rendait pas compte mais ses quelques gestes, ses quelques paroles me faisaient un bien plus que fous. Levant mes prunelles vertes encore toutes humides vers lui, je lui fis un léger sourire, avant de me « jeter » sur lui, passer mes mains autour de ce dernier et poser ma tête sur son épaule pour recommencer à pleurer. Oui, encore une fois me voilà transformer en fontaine. Dieu que je ne supportais pas ça, mais dieu que je ne pouvais pas contrôler cela également. J’avais besoin de tout évacuer, tout en sachant, en sentant que j’avais un appui sur qui me reposer, qui n’avait nul autre comme nom de James Potter. Que les choses étaient bizarres quand même. Il y a à peine quelques mois, je ne voulais pas entendre parler de lui. Et à présent j’étais éperdument amoureuse de lui ne pouvant me passer de sa présence. Jamais je n’aurais pu m’imaginer un seul instant que cela soit possible avec lui, et même avec un autre. Nous n’étions pas ensembles depuis si longtemps que cela et pourtant, nous avions dû endurer tellement de choses, qui au final n’avait fait que nous rendre plus fort.


    - Lilou, ma chérie ? Il t’a fais du mal; c'est ça hien? Je le savais... Jeune homme, je vous conseille d’ôter au plus vite vos mains de ma fille, et de la laisser tranquille !


    Cela faisait bien une bonne dizaine de minute que j’étais dans les bras de James, quand la voix à la fois rude et inquiète de mon père se fit entendre dans le cimetière. Que faisait-il ici ? Je n’en savais rien. Au vue, ou plutôt à l’écoute de ses paroles, ma mère n’était pas avec lui. Jamais elle ne lui aurait permis de prononcer de telles menaces envers James. Le pauvre, il ne faisait que s’en prendre plein la tête tout le temps alors qu’il n’avait rien fais. Séchant mes larmes d’un revers de la main, je me relevais, tout en gardant un minimum de contacte avec mon petit ami. Je savais que mon père avait déduit à tord que je pleurais à cause de mon maraudeur, et je voulais qu’il voit que ce n’était pas le cas. Bien au contraire, heureusement qu’il était là sinon je n’aurais pas fait un pas aussi grand en avant. J’avais besoin du gryffondor, comme si sa présence était devenue vital pour moi. J’eu voulus répondre, mais je ne pus le faire, une autre personne venant dans notre direction et cette fois ci, je m’en aperçue.

    - Henri ! Je le savais, j’en étais sure ! Tu ne peux donc pas t’empêcher de les laisser un peu tranquille à ce que je vois… Tu agis comme un vrai gosse, ce n’est pas croyable ! Et arrête de t’en prendre à James sans arrêt

    - Mais tu vois bien qu’il la fait pleurer et qu’…

    - Bah tiens, ce serait de sa faute, et non du fait qu’elle soit sur la tombe de sa sœur, de notre fille peut-être ? Tu t’attendais à ce qu’elle réagisse comment ? Qu’elle saute de joie peut-être ? Voyons Henri, cesse de jouer le papa poule un peu, il ne fait que la consoler… Et puis je te figure que tu devais sois disant te rendre à la voiture chercher ta veste, et non venir ici. Tu crois que c’est un bon exemple pour ta fille de te conduire ainsi comme un imbé…



    Vraiment, il n’y avait pas à dire, mais ma mère m’impressionnerait toujours par sa perspicacité. Elle n’avait pas besoin d’avoir tous les détails en main pour deviner les choses, et elle pouvait lire dans mon regard l’affection que j’avais pour mon petit ami. Connaissant mes parents, ils étaient partis pour un bon moment à se prendre la tête. Aucun des deux ne lâcherait le morceau avant au moins une bonne ademi-heure. Je ne m’étais donc pas attardée à écouter la suite de leur conversation. Prenant la main de James, je vins les contourner rapidement, sortant de ce lieu sordide au plus vite. Une fois dans la ruelle, j’entrainais le jeune homme dans une direction complètement opposée à celle de chez moi, tandis que mes parents sortaient à leur tour du cimetière, tout en continuant à se prendre la tête. Je n’avais pas envie que mon paternel hypra protecteur nous suive, ni de nous retrouve avant un bon moment. Et je savais où aller. Après tout j’avais grandi ici, et connaissait plein d’endroit que mes parents ne connaissaient pas, des endroits que j’avais découvert avec Severus, et où j’avais passé la plupart de temps avec lui, chose bien sur que je ne dirais pas au rouge et or. Je ralentie le pas peu à peu, demanda à mon cerf de me suivre à travers une haie, pour finir par atterrir dans un très beau et très grand jardin. M’asseyant sur la balançoire présente, je dis alors dans un chuchotement un peu génée et très honteuse :


    - Je suis désolée pour… mon père… Ne lui en tient pas rigueur s’il te plait, il est un peu brut de décoffrage, mais vraiment adorable… On sera tranquille ici en tout cas.Et aussi, pour tout le reste… *Je baissais ma tête pour regarder le sol, un peu honteuse*… De toutes les élèves de Poudlard, tu es tombé sur celle qui a le plus de problème et qui passera surement pour une folle aux yeux des autres... Je comprendrais d’ailleurs si tu voulais… enfin, si tu préférais… Bref, tu vois ce que je veux dire…
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MessageSujet: Re: Let me take you there   Let me take you there Icon_minitimeLun 13 Avr - 19:29

James n'aimait pas le role qu'il devait jouer auprès de Lily, et il se détester de lui assener de telles paroles. Il avait l'impression d'etre dans la peau du bourreau, et c'était la fille qu'il aimait qu'il blessait. Pourtant il savait qu'il n'avait pas le choix, que Lily avait besoin de ça pour avancer et faire son deuil. Elle se voilait la face depuis trop longtemps, il fallait que quelqu'un lui ouvre les yeux. Il tenait donc des propos violents, qu'il ne pensait pas, qu'il ne voulait pas dire. Il regardait la détresse de sa petite amie sans rien faire, continuant à assener ses coups verbaux. Ce fut seulement lorsqu'elle tomba à genoux, en pleurs, pour qu'il cesse sa diatribe et qu'il laisse ses sentiments reprendre le dessus. Suivant le mouvement de la jeune fille, il se laissa tomber au sol à son tour, et la prit dans ses bras. Il était incapable de la laisser dans cet état, et il ne se sentait plus le courage de continuait dans son rôle de méchant.

Elle ne le repoussa pas comme elle aurait pu le faire, ce qui signifiait qu'elle avait compris qu'il faisait cela contre son gré. Qu'il ne voulait pas la blesser, et qu'il l'aimait bien plus qu'il ne venait de le montrer les dix dernières minutes. Se laissant complètement aller à son chagrin, elle s'accrocha à son cou pour pleurer sur son épaule. Passant ses mains dans son dos, le jeune homme la serra contre lui, et resta immobile. Il ne prononça même pas un mot pour la consoler, ne sachant que dire pour la soulager. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était être présent, et lui offrir le réconfort et la chaleur de ses bras. Ils restèrent ainsi longtemps, mais James ne voyait pas les minutes s'écouler. Il y avait tellement longtemps qu'il n'avait pas partagé un moment de telle intimité avec Lily ! Tellement longtemps qu'il ne l'avait pas ainsi tenue contre lui, à l'abris du reste du monde.

Ils furent perturbé dans ce moment par l'arrivée inattendue du père de Lily. Monsieur Evans s'en prit immédiatement à James, ce que le jeune homme ne comprit pas. Lily pleurait dans ses bras, il ne voyait pas bien comment il aurait pu être le responsable de sa peine. Mais visiblement la logique paternelle lui échappait complètement. Il ne prit même pas la peine de répondre à cette attaque, se contentant de garder la main de Lily dans la sienne tandis qu'ils se relevaient, et il lança un regard noir à l'homme en face de lui. Mme Evans ajouta alors son grain de sel à la conversation, s'en prenant directement à son époux. Au grand plaisir de James, elle semblait avoir plus de raison que son mari, mais leur conversation prenait le tour d'une longue dispute. Lily sembla penser la même chose, puisqu'elle l'entraîna à l'écart, contournant ainsi ses parents. Il la suivit dans une petite ruelle, n'opposant aucune résistance quant aux directions qu'elle prenait. Après tout, c'était sa ville à elle, et elle devait la connaître sur le bout des doigts.

Ils passèrent à travers une haie, de laquelle James ressortie avec quelques branches dans ses cheveux en bataille. Souriant du nouveau tour que prenait la journée, il les retira, et pénétra dans un petit parc à la suite de la jeune Gryffondor. Il la regarda s'assoir sur une balançoire, le sourire au lèvres. Puis, quelques secondes plus tard, il s'installait à son tour sur la balançoire voisine. Il se balança légèrement tout en écoutant ce que Lily disait. Elle s'excusa, d'abord pour son père, tout en lui demandant de ne pas lui en tenir rigueur. James se moquait un peu de ce que pensait le paternel de sa petite amie, puisque ça ne changerait rien à leur couple. Lily savait qui il était et ce qu'il valait, et ce que son père pouvait bien croire n'avait aucune espèce d'importance. Lui en vouloir ne ferait que lui donner une importance qu'il n'avait pas dans l'esprit du jeune homme. Mais il semblait évident qu'ils allaient avoir du mal à s'entendre, comme s'ils luttaient tous deux pour garder le coeur de la fille qu'ils aimaient. Ils ne l'aimaient pas de la même manière, mais la lutte était la même.

Lily s'excusa ensuite pour son comportement à elle, lui déclarant qu'il n'avait pas eu de chance de tomber sur elle. Qu'elle était la fille de Poudlard qui avait le plus de problèmes. Sur ce point là, elle n'avait pas vraiment tord. En même temps, avoir plus de problèmes qu'elle serait un exploit. Heureusement, James osait croire que ça allait s'arranger. Elle acheva en expliquant à demi-mots qu'elle comprendrait si il voulait rompre avec elle. Le Maraudeur, qui avait la tête baissée sur ses pieds, releva les yeux vers elle et la dévisagea. Elle semblait avoir toujours besoin d'être rassurée, et il ne comprenait pas pourquoi. Il ne faisait pourtant que lui prouver son amour continuellement, et elle doutait encore de lui. Plongeant dans les deux émeraudes qui s'offraient à lui, il laissa un moment de silence s'installer, mais ne le fit pas durer.

-Non je ne vois pas ce que tu veux dire, Lily... Je ne fais que te dire à longueur de journée que je t'aime, et je fais tout pour te le montrer. Rien de ce qui pourra t'arriver ne me fera m'éloigner, et ce que les autres pensent est le cadet de mes soucis. Arrête de t'en faire pour ça, et crois-moi quand je te dis que je serai toujours là pour toi. Encore une fois, Lily, je t'aime, et je suis là. D'ailleurs, qu'il y en ai un seul pour te traiter de folle, et je lui ferai passer l'envie de raconter n'importe quoi. Pour ton père, ne t'en fais pas... Il t'aime et il veut te protéger, c'est tout.
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MessageSujet: Re: Let me take you there   Let me take you there Icon_minitimeMar 12 Mai - 13:40

Est-ce dont ça le résultat qu’attendait mon médecin de Ste Mangouste ? Que je me retrouve en pleure sur la tombe de ma sœur, et que je laisse ma colère prendre le dessus, et sortir ? Et bien, si c’était le cas… Cela faisait du bien, un bien que je n’aurais jamais pu imaginer avant. C’était si simple et à la fois si compliqué. On m’avait arraché beaucoup trop tôt ma grande sœur sans que je puisse y faire quelque chose. Tout s’était comme précipité autour de moi. J’avais perdu Severus, qui, à cette époque ne voulait plus me parler à cause de ma « trahison ». J’avais perdu le goût à la magie. J’avais perdu indirectement mes parents qui, préférant fuir le danger, avaient décidé de partir s’installer en France, me laissant seule à Poudlard, refusant que j’aye les voir. Pourtant, j’en aurais tant eu besoin. Peut-être me serais-je résolu à accepter plus tôt la morte de Pétunia ? Allez savoir. Oh, je ne reproche rien à ceux qui m’ont permis de voir le jour non. Je leur avais caché que j’allais aussi mal, et c’est réellement à la suite du bal qu’ils se s’étaient rendu compte de mon état. J’avais haï Dumbledore le jour où il les avait fait venir à l’école de sorcellerie, pour m’amener dans l’hôpital magique. Mais à présent, je lui étais profondément reconnaissante.

J’avais été injuste avec bien des personnes. Dans mon chagrin, je les avais tous repoussé, quitte à leur faire du mal. Marlène n’avait jamais dû se sentir aussi seule que ses derniers temps, et pourtant, elle avait continué à me traiter comme sa sœur, à me veiller quand je passais mes nuits à pleurer dans mon lit. Et qu’avais-je fais pour la remercier ? Rien… Il n’y avait pas qu’elle, mais James également. Le pauvre, il avait tenu coute que coute, avait continué à essayer de m’aider alors que j’avais passé mon temps à le fuir. Il était resté auprès de moi quand je lui avais dis que je préférais le quitter, que c’était mieux. Le maraudeur m’avait convaincue que j’étais ce qu’il voulait le plus, quitte à ce qu’il en souffre. Il en avait vu de toutes les couleurs, des vertes et des pas mûres, encore il y a quelques minutes, et pourtant, il était encore là, présent à l’appel. On disait que le poursuiveur ne me méritait pas ? Je pense plutôt que c’est moi qui ne mérite pas son amour.

Je l’aime oui, cela ne fait aucun doute. La preuve en cet instant. J’avais l’opportunité de rester avec mes parents, de profiter d’eux que je ne verrais pas pendant un très long moment. Et pourtant, j’avais préféré les « fuir », les laisser tous deux, juste pour être avec lui. C’était grâce à James que j’étais arrivée à ouvrir les yeux. Sans lui, je serais toujours au même stade. A présent, j’avais la certitude que cela irait bien. Mon cœur était plus léger, je me sentais tellement mieux. Et tout cela, je lui devais. Je m’en voulais tellement de le traiter, ou plutôt de l’avoir traité aussi. Mon père en plus en avait remis une couche en accusant à tord le rouge et or. Le prenant par la main je l’avais entrainé loin du lieu de repos des morts. Je savais fort bien que personne ne nous trouverait. Enfin si, une seule, mais cette dernière se trouvait à Poudlard, surement en train de réviser ou de lire un livre sur les potions. Après tout, n’avais-je pas l’habitude de me rendre à cette balançoire avec Severus ?

Installée sur l’une d’elle, je pris la parole en premier, attendant avec une certaine peur la réponse de James. Je m’étais d’abord excusée pour l’attitude qu’avait eu mon père à son égard, pour ensuite lui dire qu’avec tous les problèmes que j’avais, je comprendrais parfaitement qu’il veuille que l’on en reste là. Je ne l’avais pas dis ouvertement, le sous entendant. Je savais qu’il comprendrait où je voulais en venir, n’ayant pas la force de lui dire. Après ce que je venais de subir au cimetière, je n’avais guère encore beaucoup de courage pour autre chose. Pourtant il le fallait, il fallait que je lui demande, que je lui dise qu’il était « libre » de choisir… Son regard se posa alors sur moi pour me dévisager, sans qu’il ne me répondre tout de suite. Le peu de temps de silence qu’il laissa me mis dès plus mal à l’aise. Je n’avais pas envie qu’il me laisse, mais il était en droit de le faire. Cela serait d’ailleurs surement mieux pour lui…

Ses yeux dans les miens, il finit alors par briser le calme pour m’annoncer sa « décision ». Il commença par m’affirmer qu’il ne voyait pas ce que je voulais dire, vu qu’il passait son temps à me dire qu’il m’aimait et de tout faire pour me le montrer. Je savais tout cela, et ne m’étais pas sa parole en doute, loin de là. Seulement après tout ce qu’il avait subis, il était normal qu’il ne veuille plus être avec moi, et je voulais qu’il sache qu’il pouvait me quitter. Jamais je ne l’emprisonnerais, j’en serais incapable. Il ajouta ensuite que rien ne pourrait le faire renoncer à moi, et que l’avis des autres ne lui importait que peu. C’était bizarre de l’entendre me dire cela, car après tout, ne passait-il pas son temps {avant} de tout faire pour être au cœur des conversations des autres étudiants et cela dans le bon sens ? Cela me toucha énormément quand il me dit de nouveau qu’il m’aimait, qu’il était pour moi et qu’il ne laisserait personne me traiter de folle surtout quand cela était n’importe quoi. Il finit par conclure en me disant que ce n’était pas grave pour mon père, et qu’il savait que ce dernier m’aimait et voulait juste que me protéger.



-Et fort heureusement pour moi, il n’est pas le seul… Tu es là toi aussi… Et je t’aime aussi James Potter


J’avais fais exprès de l’appeler par son prénom et son nom de famille pour qu’il comprenne combien je pensais mes paroles. Mes yeux n’avaient pas quitté les siens, ni ciller un seul instant. Me levant de ma balançoire, je vins jusqu’à lui pour l’embrasser le plus amoureusement que je le pouvais, passant mas bras autour de son cou. Puis, je finis par me détacher de ses lèvres pour m’assoir sur ses jambes et poser ma tête sur son épaule droite, sans le lâcher. Je me sentais tellement en sécurité, tellement bien à présent qu’il était là avec moi. Jamais je n’aurais pu accomplir ce que j’avais fais sur la tombe de ma sœur sans son soutien. J’aurais pu rester des heures et des heures durant ainsi, tout contre lui. Malheureusement, il se faisait de plus en plus tard, et aussi lui que moi devrions rentrer. Je ne savais d’ailleurs toujours pas comment il avait fait pour se débrouiller pour venir ici me rejoindre. Je ne lui avais même pas posé la question. Je revins de nouveau l’embrasser tendrement quelques minutes, avant de poser mon front contre le sien et lui dire :


-Encore une fois merci mon amour… merci pour tout… Au fait, tu ne m’as pas dis comment tu es arrivé à passer les portes de l’école. J’imagine que tu as dû utiliser de très bons arguments pour convaincre Dumbledore. J’ai entendu dire par des infirmières que tous les élèves étaient bloqués et ne pouvaient pas sortir de l’enceinte du château… D’ailleurs, si tu as besoin, on peut raccompagner… Jusqu’à Londres en tout cas, d’où après, il te sera facile de rejoindre l’école avec par exemple de la poudre de cheminette, et atterrir à pré-Au-Lard. Mes parents ont pris leur voiture et vu que je dois rentrer à Ste Mangouste… Cela nous permettra de rester un peu plus ensembles, quand dis-tu ? Promis, après la morale que lui a faite ma mère, mon père ne trouvera rien à redire… Après tu as peut-être un autre moyen de locomotion que tu préfères. Ya pas de problème si tu préfères retourner par le même mode de transport qu’à l’allé… En y pensant bien, je suis bête ! Tu es surement dû venir en Magicobus non ?[/b]
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MessageSujet: Re: Let me take you there   Let me take you there Icon_minitimeVen 15 Mai - 8:49

James n'avait pas imaginé une seule seconde que devenir le petit ami de Lily Evans le mènerait un jour à enfiler le costume du grand méchant. Et s'il l'avait su, qu'aurait-il fait ? Probablement rien. Il n'aurait pas pu rester loin de Lily, même en sachant ce qui allait leur arriver. Il était trop amoureux d'elle pour ça, et il était prêt à tous les sacrifices (ou presque) pour être avec elle. La preuve était qu'il avait fait des centaines de kilomètres pour se retrouver là avec elle, à lui asséner des paroles douloureuses. Il se détestait pour ce qu'il était en train de faire vivre à la préfète, il se détestait de la faire ainsi pleurer. Il avait eu l'audace de croire qu'il serait un brin plus fort, un brin moins sensible. Mais quand ça touchait à Lily, James se transformait en véritable guimauve. Elle pouvait faire de lui ce qu'elle voulait, il lui appartenait. Il n'aimait qu'elle, il n'avait d'yeux que pour elle. Et il aurait tout fait pour elle.

Aussi, quand elle était tombée à genoux, il n'avait pas pu résister à l'envie de la prendre dans ses bras. Elle avait compris, elle avait assimilé la mort de la soeur, il en était convaincu. Il pouvait reprendre sa place de petit ami et lui offrir son épaule pour pleurer. Ses bras comme soutien, son étreinte comme réconfort. Ils restèrent longtemps ainsi enlacés, Lle Gryffondor serrant la jeune fille contre lui. Ils ne disaient rien, ils se contentaient d'être là. Lily pleurait, elle pleurait tout ce chagrin et cette colère qu'elle avait emmagasiné jusque là. Du moins, jusqu'à l'intervention de monsieur Evans. Pour une raison obscure, il considéra immédiatement James coupable des pleurs de sa fille. En l'occurence, il n'avait pas vraiment tord, puisque c'étaient ses paroles qui avaient déclanché les larmes de la préfète. Mais la cause n'était pas lui, non, mais simplement la disparition de Pétunia.

Heureusement, James fut sauvé par l'apparition de Madame Evans, qui s'en prit immédiatement à son époux. Le Maraudeur fut ravi d'avoir un peu de soutien, et songea un instant que le père de sa petite amie regardait un peu trop les films moldus. Le petit ami de la fille n'était pas forcément un connard. Et en l'occurence, il ne l'était pas. Oh bien sûr, il l'avait été, durant de nombreuses années ; les filles n'étaient rien d'autre qu'un divertissement, un passe-temps. Mais avec Lily ce n'était pas pareil. Il n'aurait jamais rien fait qui puisse la blesser, elle comptait trop pour lui. La jeune fille en profita alors pour le prendre par la main et l'entraîner loin de là. James se laissa faire docilement, se contentant de la suivre sans poser de questions. Et elle le mena dans un parc pour enfants. Le jeune homme se demanda un instant pourquoi elle avait choisi cet endroit, mais oublia ça lorsqu'ils s'assirent sur les balançoires et qu'elle prit la parole.

Elle semblait douter de lui. Il lui montrait à longueur de journée qu'il l'aimait, il le lui disait plus que son tour, et elle doutait encore. Comme si il avait pu la quitter. Sans elle, il n'était plus grand chose. Oh bien sûr, il restait James Potter, mais ce n'était plus pareil. Jusque là, il n'avait jamais eu le bonheur d'être avec Lily, il avait donc su profiter du bon côté de la vie. Mais depuis qu'il était avec elle, il se rendait compte qu'il lui avait manqué quelque chose toutes ces années. Quelque chose qu'il voulait conserver, et qu'il perdrait s'il quittait Lily. Elle semblait penser que le fait qu'elle ai été internée puisse lui faire honte. Mais il n'en avait rien à faire. Il avait toujours accordé une grande importance au regard des autres, à leur avis et à ce qu'ils pouvaient bien penser. Il se voyait dans leurs yeux, avant. Mais maintenant qu'il se voyait dans ceux de Lily, le reste de l'école pouvait bien penser ce qu'il voulait. Et le premier qui oserait l'ouvrir serait royalement reçu. Comment les autres pouvaient le voir n'avait plus une si grande importance pour lui. Quoi qu'ils en pensent, il resterait toujours Capitaine de Quidditch, Maraudeur, Canon. Avec tout ça, il ne pouvait perdre sa popularité.

Elle lui déclara alors qu'elle l'aimait aussi, usant de son nom et de son prénom.Cette formulation quelque peu formelle fit rire le Maraudeur. Il était heureux d'être là avec Lily. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher d'être profondément triste. Il savait qu'il allait devoir la quitter, il ne savait pas quand il la reverrait. Et bien qu'il ai tout fait pour ne pas y penser, le baiser du bal lui revenait en mémoire. Qu'en était-il de tout ça ? Devait-il fermer les yeux, ou au contraire exprimer ce qu'il ressentait ? Dire à Lily qu'il ne voulait pas qu'elle revoit ce con, qu'il ne voulait plus la partager avec lui. Que Servilus l'aimait, peut-être autant que lui l'aimait. Et que pour cette raison, ce baiser sur scène lui restait en travers de la gorge. Il le détestait, plus qu'il n'avait jamais détesté personne, et il refusait de la voir encore avec lui. Mais avait-il seulement le droit de lui dire tout cela ? Servilus était le meilleur ami de la jeune fille, il ne pouvait pas vraiment lui interdire de le voir. Pourtant, il en avait terriblement envie. Ses yeux se perdirent dans le vague tandis qu'il songeait au dilemme qui lui serrait le coeur. D'un côté, il risquait de perdre Lily s'il lui demandait de choisir... Et de l'autre, c'était lui qui risquait de se perdre si cette relation entre le Serpentard et la Gryffondor perdurait.

Il revint à lui lorsque Lily se leva pour s'assoir sur ses genoux. Il l'embrassa tendrement, goûtant ses lèvres avec plaisir. Il lui semblait impossible de prendre autant plaisir à un simple baiser. Et pourtant. Il aurait pu embrasser Lily toute la journée, il aurait voulu le faire d'ailleurs. Mais elle finit par venir poser sa tête contre son épaule. L'une des mains du Maraudeur vint chercher celle de Lily, et il entrelaça leurs doigts. Tandis que l'autre restait prudement accrochée à la corde de la balançoire. Il n'aurait plus manqué qu'ils tombent. Ils restèrent ainsi un moment, sans parler, profitant simplement de la présence l'un de l'autre. Ils savaient tous deux qu'ils allaient bientôt devoir se quitter. Et James savait que quand il rentrerait à Poudlard, Lily allait cruellement lui manquer. Et il était probable que la première chose qu'il ferait soit d'aller casser la gueule de ce veracrasse aux cheveux gras.

Lily interrompit leur silence par un flot de paroles. Lorsqu'elle eu fini, James éclata de rire. C'était comme si elle avait gardé touts ces mots en elle et qu'ils sortaient tous en même temps. Son front posé contre le sien, il pouvait à loisir se noyer dans les deux océans émeraudes qui le regardaient amoureusement. Si parfois il lui était arrivé de douter de l'amour de la préfète, ça ne lui était plus possible à présent.


-Tu n'as pas à me remercier, Lily. Je suis pas un grand connaisseur en matière de couple, mais je sais qu'on est sensés se soutenir, quoi qu'il arrive. Donc, quoi qu'il arrive, Lily-jolie, tu peux compter sur moi.

En réalité, malgré ce qu'il venait de dire, il appréciait les remerciements de la jeune fille. Après tout, il était un mec, et il aimait qu'on le remercie ou au moins qu'on remarque les choses qu'il faisait. Il aimait la reconnaissance, il ne pouvait le nier. Mais il ne venait pas de mentir pour autant. Il estimait vraiment qu'il n'avait fait que jouer son rôle de petit ami. Bon d'accord, il l'avait sacrément bien joué jusqu'à présent, mais c'était tout ce qu'il était sensé faire. Et tout ce qu'il voulait faire. Etre toujours là pour Lily, à n'importe quel moment, pour n'importe quelle raison, en n'importe quelle circonstance.

-Oh tu sais, j'ai passé une semaine à insulter et à menacer Dumbledore, alors quand je suis arrivé calmement dans son bureau, il s'est empressé de signer l'autorisation. Je crois qu'il avait hâte de me mettre à la porte, pour avoir enfin une journée calme à Poudlard. Je suis venu en Magicobus, et je pense que je vais le reprendre pour rentrer. Mais je veux bien t'accompagner jusqu'à Londres, je le prendrais là-bas.

Il lui adressa un sourire. Il aurait fait n'importe quoi pour rester un peu plus longtemps. Et puis, même s'il rentrait après la tombée de la nuit, Rusard avait intérêt à lui ouvrir sans protester, sinon il allait amèrement le regretter. James faisait preuve d'une ingéniosité surprenante quant il s'agissait de se venger de quelqu'un. Ou de simplement lui rendre la vie impossible. Et s'il mettait Sirius sur le coup, Rusard risquait vraiment de devenir dingue.

-Tu viens souvent ici ? Il me semble que tu as dépassé la limite d'âge pour monter sur ce genre de jeux.
Lily Evans Potter



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Lily Evans Potter

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MessageSujet: Re: Let me take you there   Let me take you there Icon_minitimeMer 3 Juin - 16:22

Plus je passais de temps en compagnie de James, et plus je me disais que j’avais de la chance de l’avoir avec moi. Je n’étais pas la petite amie idéale que l’on peut rêver d’avoir. Je ne fais pas partie de ses filles populaires, même si le fait que le maraudeur m’est couru après pendant très longtemps m’a mise à ce niveau. Je n’ai rien de plus que les autres, et je ne suis pas si exceptionnelle que cela. Non, un jeune homme comme le poursuiveur n’était pas fait pour être avec un rat de bibliothèque telle que moi. Nous étions si différents après tout. N’est-il pas la personne la plus apprécié à Poudlard ? ?N’est-il pas l’élève qui respecte le moins le règlement et qui ne prend jamais la tête ? Je suis son contraire, et seul le fait que nous appartenions à la même maison nous rapproché. Et pourtant, c’était sur moi qu’il avait jeté son dévolu, et il avait finit par obtenir ce qu’il avait voulu depuis très longtemps : sortir avec moi.

Notre relation n’est guère rose, malgré tout, il est encore là. Nous nous étions fuis très longtemps, mais il était encore là. Il était resté, même quand j’étais à un stade des plus catastrophique et que je n’avais que pour envie de quitter le monde magique. Quand je lui appris que je fus internée, et que je le suis encore d’ailleurs, à Ste Mangouste dans le service psychiatrique, cela ne l’a pas dérangeait. Il aurait pu ensuite me laisser toute seule face à mes démons, pour les affronter toute seule. Mais non, encore une fois, il était là. Après tout cela, je ne peux que penser que j’avais énormément de chance de l’avoir, et que surtout, je ne méritais pas son affection. Je ne l’avais pas remercié, lui en faisant voir de toutes les couleurs ses derniers mois. Je me fis alors une promesse à moi-même, une promesse que j’allais tenir du mieux que je pouvais : me rattraper et me faire pardonner pour tout ce qu’il a eu à subir à cause de moi. Et j’allais commencer tout de suite.

L’emmenant loin du cimetière et de la colère de mon père, je vins lui montrer une de ses nombreuses cachettes dans lesquelles je me réfugiais souvent plus petite. Je ne lui dis pas tout de suite, ayant des choses plus importantes à lui déclarer. Je fus étonnée un peu par sa réaction, quelque secondes. Je venais à peine d’arrêter de parler qu’il se mit à rire, d’un de ses rires qui nous réchauffe le cœur quand on les entend et qui semble alléger toute notre peine. Mon front posé contre le siens, j’attendis, tout en le regardant droit dans les yeux. Ce moment n’appartenait qu’à nous, et personne ne pourrait nous dérangeait en ce lieu, personne. J’aurais pu rester toute ma vie ici, juste en sa présence. Cela me suffisait en fait. Je n’avais rien besoin d’autre que de l’entendre me dire que quoi qu’il puisse arriver, je pouvais compter sur lui, même si niveau couple, il n’était un grand connaisseur. Cette fois, ce fut moi qui ne pus m’empêcher de rire un peu.



-Pourtant, tu t’en sors très bien… Comme quoi, peut-être que tes nombreuses conquêtes ont finis par t’apprendre quelque chose. Ou bien est-ce grâce à ma grandeur et ma maturité que tu grandis à ton tour ? Va savoir, j’hésite encore… Je te ferais signe dès que j’aurais trouvé la réponse à cette question, c’est promis.


Ma première phrase était totalement pensée. Quand aux autres… Je plaisantais bien entendu. Je n’ai jamais été le genre de fille à avoir une telle opinion de sois et de le déclarer haut et fort. Non, je laissais cela à mon petit ami. Il m’était complémentaire sur ce point, c’était indéniable. James était assez vantard pour deux après tout nous ? Car bon, je suis quand même réaliste, et je le connais ce loulou. Après, je ne dis pas que cela me dérange. C’est ce qui fait un peu de son charme, et je ne voulais pas le changer pour le moins du monde. Bon d’accord, ce n’est pas ce que je disais au début de l’année, mais chut, faut pas le dire ça…Me répondant à ma question, quand à savoir comment il était arrivé à décider Dumbledore de le laisser venir, je ne pus m’empêcher de rire une nouvelle fois, oui vraiment, il n’y avait que lui, et à la limite Sirius et Marlène, pour me faire autant rigoler en si peu de temps.

Quand il me dit qu’il était alors venu en Magicobus, mais qu’il ne le reprendrait qu’à Londres pour rester un peu plus de temps avec moi, je vins déposer de nouveau un baiser sur ses lèvres. C’était un de ses baisers certes rapide, mais intense, que je lui offrais, avant de répondre à son sourire. J’avais changé à son contact, dans le sens où, en temps normal, je me serais montrée raisonnable et lui aurait dit de partir maintenant pour ne pas être en retard. Mais je n’avais pas envie de l’être là. L’amour change un peu les gens, et je le confirme. Même si c’est bizarre à admettre, je suis raide dingue du jeune homme, et celui plus les jours passent. Mon affection pour lui devient de plus en plus importante à mesure que le temps file. Jamais je n’aurais cru cela. Comme jamais je ne me serais imaginée l’amener dans cet endroit, que je partageais normalement avec un autre.



-Je viens souvent ici pendant les grandes vacances. C’est un peu comme un havre de paix, mon jardin secret. Là, nous sommes en hiver mais d’habitude, là tu as tout un parterre de roses aux milles et une couleur que l’on fait pousser avec Severus chaque été. Et ici, normalement, tu as une ribambelle de coquelicots, une de mes fleurs préférées, qui poussent naturellement. Contre ce mur là, on trouve des Tokyo jaunes et blanches. Et enfin, autour des pieds de la balançoire, un lierre s’entortille. C’est vraiment magnifique tu sais… Sinon je faisais de la magie, avant mon entrée à Poudlard ici. Sans savoir comment à l’époque, je m’amusais à faire léviter quelques pierres. Et ce fut là que Severus m’a apprit pour la première fois que j’étais une sorcière…


Pendant mes explications, je m’étais levée pour montrer tous les lieux à James. J’étais contente de partager mes souvenirs avec lui, que j’en oubliais sa rancœur contre mon ami de toujours. Mes yeux étaient comme illuminé, tant j’aimais cet endroit. Je passais toujours de très bon moment, et aimait vraiment ce jardin qui à longueur d’année est abandonné. Malheureusement, je n’aurais surement plus l’occasion de le revoir. Cet été, je découvrirais la nouvelle maison de mes parents aux abords de la ville de Lyon, qui, il parait, est très belle. J’aurais pu demander au vert et argent de passer quelques jours chez lui, mais avec la tension qu’il règne à longueur de temps entre ses parents, ce n’était même pas la peine d’y penser. Je ne voulais pas qu’il prenne à cause de moi, et du fait que je sois, moi aussi, aux yeux de son père, un monstre de foire, bonne à brûler.

-Cet endroit va vraiment me manquer. J’y ai tellement de souvenirs… Mais bon, je n’y peux rien, c’est la vie après tout… Tu viens, on s’en va. Je pense que mes parents doivent nous attendre devant la porte de chez nous, surement déjà dans la voiture, vu que c’est moi qui est les clefs de la maison… En coupant par ce petit chemin là, on y sera dans quelques minutes. Tu viens ?


Je m’étais avancée vers le petit sentier de terre, à l’opposé de l’endroit par lequel nous étions arrivés. J’avais fais un signe à James pour qu’il me rejoigne, tendant ma main en sa direction. Il faisait de plus en plus froid, et le soleil déclinait à vue d’œil. Il était bientôt temps pour nous de nous quitter, même si cela ne me réjouissait pas… Trente minutes plus tard, nous étions tous les deux l’un à côté de l’autre sur la banquette arrière de la voiture de mes parents. J’avais posé ma tête sur son épaule, et ma main dans la sienne, pendant tout le trajet. La présence de mes parents, même discret, ne nous permîmes pas de parler et d’en profiter pleinement. Tant pis, le plus important était que nous étions ensembles non ? Il fallut seulement vingt minute à mon père pour rejoindre la capital, le trafic ayant été fluide sur toute la route. Moi qui avais espéré un ou deux bouchons, c’était raté pour le coup.

Je convins sans mal mon paternel à faire un crochet par le bar du chaudron baveur pour pouvoir déposer James, et qu’il prenne le Magicobus dans un lieu magique. Je me doutais que ma mère y était pour beaucoup et qu’elle avait du pas mal le sermonner quand à son attitude. Je ne fus guère étonnée cependant qu’il ne daigne pas bouger de son siège pour dire au revoir au maraudeur, contrairement à la femme qui m’avait mise au monde. Elle vint faire la bise à James, lui disant qu’elle avait été ravie de faire sa connaissance et qu’elle espérait le revoir bientôt, avant de se glisser dans la voiture et de nous laisser seuls pour nous dire au revoir. Je sentais le regard de mon père sur nous, mais je ne m’en préoccupais pas. Il me fallut pas mal de minute, au moins une dizaine pour arriver à quitter les bras et les lèvres de mon petit ami. Je n’avais vraiment pas envie de le laisser, vraiment pas. Ce fut l’arrivé du Magicobus qui mit fin à nos au revoir. Un dernier signe de la main, et je grimpais dans la voiture de mes parents, direction l’hôpital Ste Mangouste…



[HJ= J’ai mis fin au rp, vu que la temporalité du forum à bien avancé depuis le temps Very Happy Comme ça, on pourra en refaire un autre plus récent ^^]
http://strange-scotland.forums-actifs.com/







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